Archive pour le Tag 'Bitcoin'

Bourse, or , bitcoin: record quand le pouvoir d’achat baisse

Bourse, or , bitcoin: record  quand le pouvoir d’achat baisse

 

C’est  le paradoxe, alors que les indicateurs économiques tirent la croissance, la Bourse, elle, vient de dépasser le record de 8000 points.

Les grandes entreprises ont affiché des profits records également.

En 2023, les fleurons français du CAC 40 sont parvenus à défier les éléments et à atteindre de nouveaux sommets historiques pour la deuxième année consécutive. Alors qu’ils avaient collectivement pulvérisé leurs profits en 2022, avec un résultat net cumulé de 142 milliards d’euros, ce chiffre a encore progressé l’an passé à 146,8 milliards d’euros (+3%) pour les 38 groupes de l’indice phare de la Bourse de Paris ayant publié leurs résultats . C’est la troisième année consécutive que les profits des multinationales du CAC 40 dépassent les 140 milliards d’euros.

 

D’une certaine manière, c’est encore la conséquence du processus inflationniste particulièrement anti redistributif. En effet tendis que les profits des grandes sociétés progressent, le pouvoir d’achat des ménages, lui, diminue. Grâces à l’inflation nombre d’entreprises ont pu plus ou moins discrètement ajouté des augmentations de prix à l’inflation générale. Les actionnaires ont été largement récompensés avec une de distribution de 100 milliards en 2023 pour les dividendes.

En quelque sorte la valorisation boursière évolue à l’inverse de l’économie réelle. En cause, des masses monétaires énormes délivrées par les banques centrales et notamment la banque centrale européenne et sans intérêt. Pas même la moitié de ces aides financières n’ont soutenu réellement l’économie. Elles se baladent  maintenant et soutiennent artificiellement les marchés boursiers. 

Cryptomonnaie-Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Cryptomonnaie-Bitcoin (+163% sur un an ): La folie continue

Depuis le début de l’année, le bitcoin a progressé de plus de 160%, à 43.500 dollars. L’avenir semble tout aussi radieux pour le jeton star en 2024.Mais dont le plus haut était à 62 000 $ fin 2021.Le bitcoin qui est aussi un extraordinaire moyen de profit demeure aussi un outil monétaire à grand risque car il ne repose sur aucun actif et dépend surtout du rapport entre la demande et l’offre limitée comme l’indique un article de Radio France.


Le bitcoin, est une cryptomonnaie. Elle a été lancée en 2009, en réaction à la crise bancaire et à la faillite de Lehman Brothers.
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Ne faisant plus confiance aux banques, un certain Satoshi Nakamoto – que personne ne connaît – a imaginé une monnaie indépendante des Etats, indépendante des banques centrales, et bien sûr indépendante des banques commerciales.
Une monnaie dont la sécurité est assurée par un mécanisme de cryptage, complètement décentralisé: c’est en fait un réseau d’ordinateurs qui garantit la fiabilité de la monnaie et le suivi des transactions.

Pour fournir ce service, les propriétaires de ces ordinateurs à forte puissance de calcul sont rémunérés en bitcoin, qu’ils peuvent revendre. Plus il y a de transactions, plus il y a de bitcoins. Mais dès le départ le créateur a dit qu’il n’y aurait jamais plus de 21 millions de bitcoins en circulation. Et on y est presque.
C’est ce nombre limité, qui crée une forme de rareté et fait flamber le prix .

Le bitcoin, c’est un peu comme l’or: il existe en quantité limitée, ce qui en fait une valeur refuge.

Aujourd’hui, le bitcoin est la plus ancienne des crypto-monnaies, presqu’une institution. Les financiers les plus traditionnels, ceux qui travaillent pour les caisses de retraites ou les grandes fortunes, lui font confiance.

Et puis, on constate que beaucoup d’investisseurs achètent les bitcoins pour les garder et ne les revendent jamais. Ce qui ajoute à la rareté et contribue à la hausse.

En n finance, tout est relatif. Certains investisseurs s’inquiètent moins de cette bulle que de l’envolée des dettes des Etats, qui ne cessent d’augmenter pour faire face à la pandémie. Ils pensent que cela finira par créer de l’inflation et par peser sur leur épargne traditionnelle et sur les monnaies comme le dollar ou l’euro.

Ils savent qu’il y a un risque mais pas plus qu’en achetant des actions Tesla ou Amazon qui font les montagnes russes.
Et puis ne vous y trompez pas : ils n’en ont pas tant que cela, des bitcoins. Ce marché, ce n’est encore que 5% du marché de l’or. Une toute petite partie de l’épargne mondiale donc.

Alors que la valorisation du bitcoin est désormais comparable à celle de la période faste du début 2022, à 769 milliards de dollars, rien ne semble stopper le développement de ce marché en 2024. Début décembre, l’ether, la deuxième crypto-devise associée au réseau Ethereum, a également atteint son plus haut niveau en un an et demi, à 2.274 dollars.

L’an prochain, deux moteurs sont attendus pour le jeton star. D’abord, la perspective de la fin de la remontée des taux d’intérêt annoncée pour l’an prochain qui va desserrer l’étau sur les investissements, le bitcoin suivant traditionnellement la courbe des valeurs tech sur le Nasdaq. Ensuite, la probable validation à venir des autorités américaines d’autoriser un fonds indiciel (ETF) en bitcoins au comptant.

Résultat, l’engouement pour les cryptomonnaies se montre solide. En France, les nouveaux investisseurs se tournent davantage vers les cryptoactifs : ils sont 54% à y avoir investi, contre 25% des investisseurs traditionnels, selon une étude de l’Autorité des marchés financiers français (AMF) publiée en novembre.

Le but reste cependant peu transparent et se caractérise surtout par une grande spéculation avec de très forts à coup de valorisation. Il pourrait aussi être menacé par l’éventualité de la création officielle de cryptomonnaies par les banques centrales.

Bitcoin et Crypto–monnaie: surtout spéculatif

Bitcoin et Crypto–monnaie: surtout spéculatif

Par David Cayla, professeur d’économie à l’université d’Angers. ( dans la Tribune)

Le bitcoin est né dans une période de crise, après le krach de 2008. A l’époque, il se présentait comme une innovation radicale et entendait répondre à la défiance envers l’État et les banques. Il s’agissait, pour ses partisans, de promouvoir un système financier et monétaire alternatif et autonome, détaché des États, des banques, qui ne reposerait pas sur des tiers de confiance. Cependant, force est de constater que le bitcoin tombe dans les mêmes travers que la finance classique.

Le cours du bitcoin est procyclique, c’est-à-dire qu’il suit et amplifie les évolutions des marchés financiers traditionnels. Ainsi, contrairement à l’or ou au franc suisse, il ne s’agit pas d’une valeur refuge qui s’apprécierait en période de crise.

Alors que le bitcoin se présentait comme une technologie dont les échanges se font sans tiers de confiance, des plateformes comme FTX se sont imposées en tant qu’intermédiaires. À la chute de FTX, certains propriétaires de bitcoins se sont retrouvés dans l’impossibilité de retirer leur portefeuille de bitcoins. Ces épargnants ont été entraînés dans la chute de FTX, soulignant l’échec d’un bitcoin qui pourrait être protecteur du grand public et dont la valeur et la liquidité seraient garanties en toute occasion.

L’autre problème du bitcoin, qui sape son image auprès du grand public, c’est que son fonctionnement consomme énormément d’électricité. En effet, chaque transaction doit être validée par une preuve de travail qui implique de nombreux calculs de la part de centres de « minage » dont la consommation d’électricité annuelle totale est supérieure à 130 TWh, soit la consommation d’un pays tel que l’Argentine. Cette consommation d’énergie pose des problèmes aux pays qui accueillent ces centres tels que le Kazakhstan. Plus largement, l’usage du bitcoin s’avère très polluant. C’est en raison de cette image de monnaie destructive de la planète qu’Elon Musk, plutôt favorable aux crypto-monnaies, dut renoncer à accepter le paiement en bitcoin pour les véhicules Tesla.

De manière générale, le bitcoin génère peu de confiance. En réalité, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse d’une monnaie. Il n’en a, de fait, aucune des caractéristiques. Il n’a pas de cours légal, sa liquidité est faible et, la plupart du temps, il ne sert pratiquement jamais à acheter quoi que ce soit. En réalité, on devrait plutôt parler de crypto-actif. Mais il s’agit d’un actif particulier car, contrairement à une action ou une obligation, il ne génère aucun revenu. Si les gens détiennent des bitcoins, c’est uniquement pour des raisons spéculatives, parce qu’ils espèrent dégager une plus-value en le revendant plus tard, avec l’espoir que son cours augmente.

Pour comprendre la nature spéculative du bitcoin, il faut regarder comment il a progressivement élargi sa communauté d’adoption. À l’origine, le bitcoin était un instrument marginal issu des communautés libertariennes qui souhaitent depuis longtemps introduire des monnaies « libres », détachées des États et de la dette. Puis, il s’est imposé dans des communautés « hacker » en raison de sa technologie spécifique, la blockchain. De là, il a ensuite touché les geeks, les cadres supérieurs adeptes d’innovation, puis le grand public, notamment au moment de la crise Covid de 2020. Mais ces derniers amateurs de bitcoin, très sensibles aux scandales récents, risquent de s’en détourner définitivement.

Au-delà de la crise de confiance épisodique de FTX, le bitcoin semble avoir atteint ses limites d’expansion. Il n’y a plus assez d’épargne fraîche pour l’alimenter, telle une pyramide de Ponzi qui s’écroule quand l’argent frais cesse d’affluer. Néanmoins, le noyau dur de partisans du bitcoin, souvent animés par une vision politique et par une croyance inébranlable en l’avenir de ce type d’instruments, va sans doute demeurer. Pour nombre de ses utilisateurs, l’effondrement récent du cours du bitcoin ne serait qu’une étape normale de consolidation. Ainsi, beaucoup d’entre eux estiment que le moment est opportun pour en racheter. On peut cependant douter qu’ils soient suffisamment nombreux et qu’ils détiennent suffisamment d’épargne pour permettre au bitcoin de retrouver le cours atteint en 2021.

Bitcoin: Un crypto-actif surtout spéculatif

Bitcoin: Un crypto-actif surtout spéculatif

Par David Cayla, professeur d’économie à l’université d’Angers. ( dans la Tribune)

Le bitcoin est né dans une période de crise, après le krach de 2008. A l’époque, il se présentait comme une innovation radicale et entendait répondre à la défiance envers l’État et les banques. Il s’agissait, pour ses partisans, de promouvoir un système financier et monétaire alternatif et autonome, détaché des États, des banques, qui ne reposerait pas sur des tiers de confiance. Cependant, force est de constater que le bitcoin tombe dans les mêmes travers que la finance classique.

Le cours du bitcoin est procyclique, c’est-à-dire qu’il suit et amplifie les évolutions des marchés financiers traditionnels. Ainsi, contrairement à l’or ou au franc suisse, il ne s’agit pas d’une valeur refuge qui s’apprécierait en période de crise.

Alors que le bitcoin se présentait comme une technologie dont les échanges se font sans tiers de confiance, des plateformes comme FTX se sont imposées en tant qu’intermédiaires. À la chute de FTX, certains propriétaires de bitcoins se sont retrouvés dans l’impossibilité de retirer leur portefeuille de bitcoins. Ces épargnants ont été entraînés dans la chute de FTX, soulignant l’échec d’un bitcoin qui pourrait être protecteur du grand public et dont la valeur et la liquidité seraient garanties en toute occasion.

L’autre problème du bitcoin, qui sape son image auprès du grand public, c’est que son fonctionnement consomme énormément d’électricité. En effet, chaque transaction doit être validée par une preuve de travail qui implique de nombreux calculs de la part de centres de « minage » dont la consommation d’électricité annuelle totale est supérieure à 130 TWh, soit la consommation d’un pays tel que l’Argentine. Cette consommation d’énergie pose des problèmes aux pays qui accueillent ces centres tels que le Kazakhstan. Plus largement, l’usage du bitcoin s’avère très polluant. C’est en raison de cette image de monnaie destructive de la planète qu’Elon Musk, plutôt favorable aux crypto-monnaies, dut renoncer à accepter le paiement en bitcoin pour les véhicules Tesla.

De manière générale, le bitcoin génère peu de confiance. En réalité, on ne peut pas vraiment dire qu’il s’agisse d’une monnaie. Il n’en a, de fait, aucune des caractéristiques. Il n’a pas de cours légal, sa liquidité est faible et, la plupart du temps, il ne sert pratiquement jamais à acheter quoi que ce soit. En réalité, on devrait plutôt parler de crypto-actif. Mais il s’agit d’un actif particulier car, contrairement à une action ou une obligation, il ne génère aucun revenu. Si les gens détiennent des bitcoins, c’est uniquement pour des raisons spéculatives, parce qu’ils espèrent dégager une plus-value en le revendant plus tard, avec l’espoir que son cours augmente.

Pour comprendre la nature spéculative du bitcoin, il faut regarder comment il a progressivement élargi sa communauté d’adoption. À l’origine, le bitcoin était un instrument marginal issu des communautés libertariennes qui souhaitent depuis longtemps introduire des monnaies « libres », détachées des États et de la dette. Puis, il s’est imposé dans des communautés « hacker » en raison de sa technologie spécifique, la blockchain. De là, il a ensuite touché les geeks, les cadres supérieurs adeptes d’innovation, puis le grand public, notamment au moment de la crise Covid de 2020. Mais ces derniers amateurs de bitcoin, très sensibles aux scandales récents, risquent de s’en détourner définitivement.

Au-delà de la crise de confiance épisodique de FTX, le bitcoin semble avoir atteint ses limites d’expansion. Il n’y a plus assez d’épargne fraîche pour l’alimenter, telle une pyramide de Ponzi qui s’écroule quand l’argent frais cesse d’affluer. Néanmoins, le noyau dur de partisans du bitcoin, souvent animés par une vision politique et par une croyance inébranlable en l’avenir de ce type d’instruments, va sans doute demeurer. Pour nombre de ses utilisateurs, l’effondrement récent du cours du bitcoin ne serait qu’une étape normale de consolidation. Ainsi, beaucoup d’entre eux estiment que le moment est opportun pour en racheter. On peut cependant douter qu’ils soient suffisamment nombreux et qu’ils détiennent suffisamment d’épargne pour permettre au bitcoin de retrouver le cours atteint en 2021.

Le bitcoin, monnaie légale, s’écroule au Salvador

Le bitcoin, monnaie légale, s’écroule au Salvador

Le bitcoin comme monnaie légale au Salvador s’écroule non seulement en raison de la baisse considérable de sa valeur mais aussi en raison de sa non utilisation.

En septembre 2021, le bitcoin tournait autour de 45.000 dollars, puis en novembre il a atteint 68.000 dollars mais après une chute vertigineuse il se négocie actuellement sous les 20.000 dollars.
Le bitcoin, dont les cours sont à la baisse, esten fait utilisé par une minorité de Salvadoriens qui considèrent ce pari emblématique du président Nayib Bukele comme «un échec», selon une enquête universitaire publiée mardi. Quelque 75,6% des personnes interrogées disent n’avoir jamais utilisé la cryptomonnaie en 2022, et 77% considèrent que son adoption il y a 14 mois comme monnaie légale, à côté du dollar, «a été un échec», révèle le sondage mené par l’Université jésuite d’Amérique centrale (UCA).

Le bitcoin «est la mesure la plus impopulaire du gouvernement, la plus critiquée et la plus mal appréciée», a déclaré le recteur de l’UCA, Andreu Oliva, commentant les résultats de l’étude. L’idée du président Bukele était de favoriser les transferts d’argent des quelque 3 millions d’émigrés, principalement aux Etats-Unis, vers leurs proches restés au pays, en économisant les frais bancaires. Un enjeu stratégique, puisque ces transferts pèsent plus du quart du PIB du Salvador. Mais selon les données de la Banque centrale salvadorienne début septembre, un an après l’instauration du bitcoin, «moins de 2%» des envois d’argent des émigrés sont passés par la cryptomonnaie. En septembre 2021, le bitcoin tournait autour de 45.000 dollars, puis en novembre il a atteint 68.000 dollars mais après une chute vertigineuse il se négocie actuellement sous les 20.000 dollars.

Bitcoin: piège et corruption

Bitcoin:  piège et corruption 

 

L’adoption du bitcoin comme monnaie légale, au Salvador, en septembre 2021, a surtout profité à son président, Nayib Bukele. La reine des cryptomonnaies est encore peu utilisée dans le pays et a creusé son déficit, mais elle augmente le capital politique de son dirigeant. (papier du Monde)

Le Salvador a justifié l’adoption de cette devise par les possibilités économiques qu’elle offre, comme attirer des touristes étrangers souhaitant dépenser leurs bitcoins, ou faire économiser aux personnes travaillant à l’étranger les commissions bancaires prélevées sur les montants qu’ils envoient à leurs familles, et qui représentent à eux seuls 22 % du produit intérieur brut. En septembre 2021, les habitants ont reçu, en guise d’incitation, l’équivalent de 30 dollars en bitcoins à dépenser depuis un porte-monnaie électronique et certains ont été même formés à son utilisation.

 

Un rapport publié en avril par le National Bureau of Economic Research, basé aux Etats-Unis, montre pourtant que seule une entreprise sur cinq l’accepte comme monnaie de transaction et seuls 5 % des commerces l’utilisent régulièrement. La devise est plutôt utilisée par les hommes, jeunes, éduqués et qui disposent déjà d’un compte bancaire. Les plus récalcitrants disent ne pas posséder de smartphone avec un accès à Internet, ne pas savoir comment se servir de la technologie, ou faire confiance au paiement en espèces plutôt qu’en monnaie virtuelle. Autrement dit, le bitcoin laisse de côté les plus âgés et les plus défavorisés.

Il n’arrange pas les finances de l’Etat non plus. L’agence Bloomberg a calculé que la valeur de la cryptomonnaie achetée par l’Etat depuis septembre s’était dépréciée de 40 millions d’euros, alors que son cours a baissé de 40 % depuis mars. Le pays, qui a vu sa note souveraine dégradée par l’agence Fitch Ratings, se rapproche dangereusement d’un défaut de paiement, avec une dette qui a fortement augmenté depuis le début de la pandémie de Covid-19. Or, la politique du bitcoin du président Bukele ne facilite pas les négociations avec le Fonds monétaire international, qui lui a demandé de l’abandonner. L’instance estime que les fluctuations importantes du cours de la cryptomonnaie menacent la stabilité financière du pays, tout comme celle des épargnants qui risquent aussi de perdre leurs économies en cas de piratage électronique. L’adoption de cette monnaie, très prisée du crime organisé pour l’anonymat qu’elle offre, complique aussi la lutte contre le blanchiment d’argent.

La Russie payée en monnaie de singe et-ou en bitcoin !

La Russie payée en monnaie de singe et-ou en bitcoin !

Face aux sanctions, Poutine n’a rien trouvé de mieux que de demander désormais le paiement des produits pétroliers exportés en roubles ou en bitcoins. Autant dire en monnaie de singe. Certes on comprend que la Russie veuille trouver une indépendance par rapport au dollar monnaie du commerce international;  par contre , être en roubles qui ne cessent de voir sa valeur s’écrouler revient à être payé en monnaie de singe. Même chose d’une certaine manière aussi avec le bitcoins dans la stabilité est loin d’être assurée et qui fait l’objet surtout d’une spéculation faute d’actifs pour en assurer la valeur. Un article de la « Tribune » fait le point sur cette question dans laquelle s’empêtre.
La Russie.Face à la pluie de sanctions qui s’abat sur le pays qui a déclenché la guerre en Ukraine, l’administration de Vladimir Poutine cherche des leviers financiers alternatifs tous azimuts. Le bitcoin, ce crypto-actif créé au lendemain de la crise financière de 2008, pourrait bien intéresser l’ancienne puissance soviétique, à en croire un parlementaire. Côté business, cet actif très volatile qui s’échange sur la blockchain, présente plusieurs avantages pour un pays dont le PIB repose en grande partie sur ses exportations d’hydrocarbures. Aussi, le Bitcoin est perçu par certains pays comme un moyen de s’émanciper de la domination du dollar.

Après le bitcoin pour contourner les sanctions des Occidentaux et préserver la fortune des oligarques, la star des cryptomonnaies va-t-elle s’échanger contre du gaz, du pétrole et d’autres ressources ? Alors que les banques russes sont exclues du système bancaire Swift et que près de 600 milliards d’actifs étrangers, détenus par la banque centrale russe ont été gelés, suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la proposition, apparemment incongrue d’un parlementaire russe, détonne.

Mais pour l’administration Poutine, il s’agit de trouver des alternatives face à la pluie de sanctions occidentales qui s’abat sur le pays. Aussi, tous les moyens sont bons pour maintenir à flot l’économie russe. L’une des priorités, face à la dévaluation du rouble et au gel des réserves, est de renflouer les réserves de la devise nationale. Ce que l’administration Poutine s’efforce de faire en rendant par exemple obligatoire le paiement en rouble, et de facto, à ne plus accepter de versements en dollars ou en euros.

Malgré ces mesures d’urgence (dont la limitation d’achats de devises étrangères, achat d’or en rouble, blocage des prix…), le risque de défaut de paiement que l’on craint déjà auprès de certaines entreprises russes dont le fournisseur Gazprom, n’est pas écarté.

Aussi, dans une longue conférence vidéo de plus d’une heure, reçu en monologue par l’agence d’Etat Pressmia, le président d’une commission parlementaire, Pavel Zavalny, a affirmé que les pays n’ayant pas sanctionné la Russie (tels la Chine, la Turquie…) pourraient, eux, utiliser leurs monnaies locales – ou même le bitcoin -, rapporte notamment CNBC et la presse financière.

Pavel Zavalny préside une commission Énergie à la Douma, la chambre basse équivalente de l’Assemblée nationale. Il est membre du parti « Russie Unie » rattaché à Vladimir Poutine. Avant de devenir parlementaire, il a aussi été directeur général de Gazprom Transgaz Ugorsk, une filiale du géant Gazprom spécialisée dans le transport du gaz.

Autrement dit, si la valeur du rouble est en chute libre, les caisses de l’Etat russe pourraient se refaire en accumulant des bitcoins. Le rouble a perdu près de 30% depuis le début de l’année. A l’inverse, le bitcoin a, malgré sa grande volatilité, augmenté de 14% depuis le début du conflit, selon les données de Bitstamp. L’hypothèse de cet élu russe portait d’ailleurs son cours à la hausse, à plus de 44.100 dollars l’unité vendredi.

En Russie, la notoriété des cryptomonnaies est acquise. Le pays se classe en effet 4ème en termes d’adoption selon le cabinet Chainanalysis. Avec ses températures basses et un faible coût de l’énergie grâce aux ressources naturelles, les fermes de minage, qui permettent le calcul du protocole et les échanges de cet actif décentralisé, y trouvent un terrain favorable.

Avec ses géants de l’énergie, l’intérêt pour l’industrie russe est potentiellement double, tandis que la production des cryptomonnaies est énergivore. Par exemple, le concurrent américain ExxonMobil a mis en place un programme d’utilisation de ses excédents de gaz naturel, habituellement brûlés en plein air à l’extraction, et venant ainsi alimenter en électricité des « mines » de bitcoin, rapporte l’agence Bloomberg.

« Cela permettrait de garantir un minage (création) de bitcoin plus propre » en utilisant une source d’énergie d’ordinaire gaspillée à l’extraction, « ce qui est une des grandes inquiétudes des investisseurs », explique à l’AFP Marcus Sotiriou, analyste pour le courtier spécialisé GlobalBlock.

 Nouveau partenaire commercial privilégié dans le contexte de la guerre en Ukraine, la Chine a, elle, d’ailleurs fait le choix de développer son propre écosystème monétaire numérique avec le e-yuan. De quoi potentiellement inspirer Moscou et la banque centrale russe qui planche sur un projet de rouble numérique.

L’intérêt de la Russie pour les cryptomonnaies est vu d’un mauvais oeil par les banques centrales occidentales: parmi toutes les catégories d’actifs numériques, « les cryptoactifs me préoccupent le plus dans le contexte russe », a déclaré mardi Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE).

« L’idée que le pétrodollar pourrait être remplacé par un pétrobitcoin ajoute une nouvelle façon de voir les crypto-actifs », a commenté à l’AFP Marcus Sotiriou.

La Russie ne serait d’ailleurs pas le seul Etat à rapprocher cryptomonnaies et argent du pétrole. En 2017, le Vénézuela, pour s’émanciper du dollar et face à la faible valeur du bolivar lançait le « petro », une cryptomonnaie dont le cours est adossé aux cours du pétrole. Toujours pour sortir de la domination du dollar, l’Etat du Salvador a même reconnu le bitcoin comme une monnaie légale en 2021.

Pour l’instant, la hausse des prix reste motivée par l’intérêt des investisseurs, et aucun paiement de gaz russe n’a été effectué en cryptomonnaie

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

Bitcoin: La grande spéculation ? ( banque de France)

 

 

On comprend évidemment que les institutions monétaires combattent les cryptomonnaies qui ont précisément pour objectif de s’affranchir du système bancaire. Ceci  étant la Banque de France a raison de souligner le caractère particulièrement volatile et spéculatif de cryptomonnaie  comme le bitcoin qui ne repose  sur aucun actif.Le gouverneur de la Banque François Villeroy de Galhau a comparé la spéculation autour du bitcoin à la « tulipomanie » aux Pays-Bas au XVIIème siècle, qui a été la première bulle spéculative économique de l’histoire moderne. Ce n’est pas la première fois que les cryptomonnaies sont critiquées par les dirigeants de banque centrale. Ces derniers se méfient de leur volatilité et opacité. Ce qui ne les empêchent pas de plancher sur leurs propres projets de monnaie numérique.

 

De prime abord, difficile de voir le rapport entre le bitcoin, la doyenne des cryptomonnaies créée en 2009 au lendemain de la crise financière, et les tulipes néerlandaises. C’est pourtant bien avec elles que le gouverneur de la Banque de France a comparé la première cryptomonnaie. Le bitcoin « ne constitue pas (…) une réserve de valeur, mais plutôt un actif spéculatif, qui s’apparente un peu aux bulbes de tulipes aux Pays-Bas au XVIIe siècle », a déclaré François Villeroy de Galhau lors d’un forum sur l’innovation organisé par la banque des règlements internationaux (BRI) mardi 22 mars.

Cette comparaison avec le phénomène d’hyper-spéculation des tulipes n’est pas la première. Avant lui, Nassim Nicolas Taleb, auteur des Cygnes noirs l’avait faite.

Explications : la « tulipomanie » aux Pays-Bas constitue la première bulle spéculative économique et financière de l’histoire moderne. La spéculation était fondée sur le commerce des bulbes de tulipe dont les prix ont atteint des sommets, avant de s’effondrer en 1637. En 1642, après le krach, le prix de la tulipe n’était plus qu’au dixième de sa valeur et cent ans plus tard à deux centièmes. L’avenir montrera si le bitcoin connaîtra un tel sort.

Les banquiers centraux sont coutumiers des charges contre les cryptomonnaies du fait de leur forte volatilité, de leur utilisation possible au profit d’activités criminelles et plus largement de leur opacité. Ils se méfient également des stablecoins, ces moyens de paiement qui utilisent certaines des technologies développées par les cryptomonnaies au cours libre, comme le bitcoin, mais dont les émetteurs assurent qu’elles sont adossées à une devise. Les stablecoins « créent une certaine fragmentation et sont entachés d’incertitudes réglementaires et opérationnelles », a affirmé François Villeroy de Galhau lors de son discours.

Cette charge intervient quelques jours après le vote de la Commission des affaires économiques du Parlement européen qui a adopté lundi 14 mars le projet de règlement « Market in Crypto Assets » (MiCA). Son but est d’harmoniser les réglementations nationales en matière de crypto-actifs en Europe et de créer un cadre réglementaire pour ce marché. Le but affiché est de soutenir l’innovation et tirer parti du potentiel des crypto-actifs d’une manière qui préserve la stabilité financière et protège les investisseurs.

Le gouverneur de la Banque de France a néanmoins précisé : « Résister à l’innovation ne fait pas partie de notre ADN, bien au contraire ». Les banques centrales multiplient en effet les expérimentations autour des monnaies numériques. La Banque de France planche sur un projet d’euro numérique depuis fin 2019-début 2020. Le 16 décembre 2021, elle a annoncé avoir réussi à valider l’interopérabilité entre différentes plateformes, une étape indispensable au fonctionnement de la monnaie numérique de banque centrale (MNBC) pour les opérations interbancaires.

Plus récemment, début mars, le président américain Joe Biden a signé un décret pour lancer, avec prudence, des travaux concernant un potentiel dollar numérique, demandant au ministère de l’Économie de lui remettre un rapport sous six mois sur « le futur de la monnaie ». Il s’agirait d’une monnaie numérique développée sur une blockchain privée et contrôlée par l’État.

 

Selon le dernier recensement de la Banque des règlements internationaux (BRI), datant de juin 2021, environ neuf banques centrales sur dix ont indiqué avoir lancé des études autour d’une MNBC. Au mois d’octobre dernier, seulement deux MNBC de détail avaient déjà été déployées (le Sand Dollar aux Bahamas et le DCash pour l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale) mais plus d’une vingtaine de projets pilotes étaient en cours dans le monde.

En pointe se trouve d’ailleurs le e-yuan, contrôlé par la banque centrale de Chine et déjà utilisé dans les achats lors des JO de Pékin en 2022. La banque centrale de Russie expérimente également un rouble numérique auprès de certaines banques.

Les cryptomonnaies sont dans le même temps regardées en coin depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs observateurs s’inquiétant de leur possible utilisation pour contourner les lourdes sanctions financières qui pèsent sur Moscou.

Finances: Le danger du bitcoin

Finances: Le danger  du bitcoin 

 

Nicolas Dufrêne,  Jean-Michel Servet, économistes estiment

qu’en n matière d’alternative monétaire, la valeur ajoutée de cette cryptomonnaie par rapport aux moyens de paiement existants est nulle.

 

Tribune.

 

 L’histoire monétaire est traversée d’expérimentations, d’évolutions et… de retours en arrière. Cachées sous des habits techniques, certaines « innovations » constituent en réalité de dangereuses régressions. Ce fut le cas, par exemple, du Coinage Act de 1873 aux Etats-Unis. Cette loi entérina l’abandon du bimétallisme en restreignant l’usage monétaire de l’argent au seul profit de l’or, soi-disant afin de protéger la valeur de la monnaie. Il en résulta une réduction de la masse monétaire et une grande dépression économique. Aujourd’hui, un nouveau danger nous guette : la fascination pour le bitcoin, qualifié d’« or numérique ».

Car si l’or est définitivement une « relique barbare », selon l’expression de John Maynard Keynes (1883-1946) – le métal jaune n’exerce plus aujourd’hui qu’un rôle de réserve de valeur –, sa version 2.0 n’est certes pas plus utile, mais elle est bien plus dangereuse. Le bitcoin a certes joué un rôle-clé dans l’essor de la blockchain, ce système numérique de certification et de sécurisation des échanges, mais celui-ci se développe aujourd’hui sans lui. Ceci mis à part, il devient un danger pour le système monétaire, financier et même pour l’égalité entre les citoyens.

Rappelons d’abord qu’en douze ans d’existence, soit une durée infinie à l’ère du numérique, il ne sert toujours qu’à un nombre infime de transactions non spéculatives. En 1945, dans le Berlin ruiné d’après-guerre, la cigarette n’avait pas mis deux semaines à s’étendre à quasiment toutes les transactions possibles. Le bitcoin ne finance rien d’économiquement et socialement utile et ne permet aucune création monétaire concertée pour un but précis (tel que le financement des dépenses de la transition écologique).

Contrairement aux grands systèmes de paiement comme Visa ou Mastercard, son interface technique est de toute façon incapable de gérer plusieurs centaines de milliers de transactions de manière simultanée. S’il se voulait monnaie, le bitcoin a donc clairement échoué. Et il ne peut l’être, du fait des fluctuations erratiques de son cours. En matière d’alternative monétaire, la valeur ajoutée du bitcoin par rapport à l’existant est nulle.

Le bitcoin servirait-il, au moins, d’outil de lutte contre l’affaiblissement de la monnaie, provoquée par une création monétaire excessive ? C’est là un joli paradoxe : cet actif spéculatif, vivant essentiellement des politiques expansionnistes des banques centrales, serait anti-inflationniste. Or il ne doit la croissance de son cours qu’à sa capacité à détourner des centaines de milliards d’euros de l’économie réelle pour des motifs spéculatifs. Il participe donc de l’inflation des produits financiers, et il est déflationniste pour l’économie réelle : c’est la pire configuration possible pour un développement économique sain. Selon Chainanalysis, près de 98,7 % des transactions en bitcoin se font pour un motif de spéculation et non de transaction.

Le danger du bitcoin

Le danger  du bitcoin 

 

Nicolas Dufrêne,  Jean-Michel Servet, économistes estiment

qu’en n matière d’alternative monétaire, la valeur ajoutée de cette cryptomonnaie par rapport aux moyens de paiement existants est nulle.

 

Tribune.

 

 L’histoire monétaire est traversée d’expérimentations, d’évolutions et… de retours en arrière. Cachées sous des habits techniques, certaines « innovations » constituent en réalité de dangereuses régressions. Ce fut le cas, par exemple, du Coinage Act de 1873 aux Etats-Unis. Cette loi entérina l’abandon du bimétallisme en restreignant l’usage monétaire de l’argent au seul profit de l’or, soi-disant afin de protéger la valeur de la monnaie. Il en résulta une réduction de la masse monétaire et une grande dépression économique. Aujourd’hui, un nouveau danger nous guette : la fascination pour le bitcoin, qualifié d’« or numérique ».

Car si l’or est définitivement une « relique barbare », selon l’expression de John Maynard Keynes (1883-1946) – le métal jaune n’exerce plus aujourd’hui qu’un rôle de réserve de valeur –, sa version 2.0 n’est certes pas plus utile, mais elle est bien plus dangereuse. Le bitcoin a certes joué un rôle-clé dans l’essor de la blockchain, ce système numérique de certification et de sécurisation des échanges, mais celui-ci se développe aujourd’hui sans lui. Ceci mis à part, il devient un danger pour le système monétaire, financier et même pour l’égalité entre les citoyens.

Rappelons d’abord qu’en douze ans d’existence, soit une durée infinie à l’ère du numérique, il ne sert toujours qu’à un nombre infime de transactions non spéculatives. En 1945, dans le Berlin ruiné d’après-guerre, la cigarette n’avait pas mis deux semaines à s’étendre à quasiment toutes les transactions possibles. Le bitcoin ne finance rien d’économiquement et socialement utile et ne permet aucune création monétaire concertée pour un but précis (tel que le financement des dépenses de la transition écologique).

Contrairement aux grands systèmes de paiement comme Visa ou Mastercard, son interface technique est de toute façon incapable de gérer plusieurs centaines de milliers de transactions de manière simultanée. S’il se voulait monnaie, le bitcoin a donc clairement échoué. Et il ne peut l’être, du fait des fluctuations erratiques de son cours. En matière d’alternative monétaire, la valeur ajoutée du bitcoin par rapport à l’existant est nulle.

Le bitcoin servirait-il, au moins, d’outil de lutte contre l’affaiblissement de la monnaie, provoquée par une création monétaire excessive ? C’est là un joli paradoxe : cet actif spéculatif, vivant essentiellement des politiques expansionnistes des banques centrales, serait anti-inflationniste. Or il ne doit la croissance de son cours qu’à sa capacité à détourner des centaines de milliards d’euros de l’économie réelle pour des motifs spéculatifs. Il participe donc de l’inflation des produits financiers, et il est déflationniste pour l’économie réelle : c’est la pire configuration possible pour un développement économique sain. Selon Chainanalysis, près de 98,7 % des transactions en bitcoin se font pour un motif de spéculation et non de transaction.

Marchés Financier: le bitcoin s’écroule encore

Marchés Financier: le bitcoin s’écroule encore

 

Le bitcoin a perdu 10.000 dollars en moins d’une heure dans la nuit de vendredi à samedi, soit près de 20 % à 42.296 dollars.  Dimanche, la devise virtuelle s’échangeait contre 49.300 dollars, selon les données de Coindesk.

 

« Les cryptomonnaies ont été bousculées par les conditions de risque plus larges liées [au variant] Omicron et aux attentes d’une [politique monétaire aux Etats-Unis] plus agressive, mais elles ont vraiment commencé à piquer de nez vendredi, dans le sillage de la baisse sur les marchés des actions », a commenté Martha Reyes, qui dirige la recherche de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bequant. Les principaux indices de Wall Street ont, de fait, terminé dans le rouge vendredi, tirés par la faiblesse des valeurs technologiques. Le repli du bitcoin, habitué aux mouvements violents, n’est pas complètement surprenant dans la mesure où la devise évolue depuis fin novembre dans une fourchette d’échanges limitée et que certains investisseurs ont pu vouloir dénouer certaines positions, estime encore Martha Reyes

 

Cryptomonnaie: Le bitcoin plonge

Cryptomonnaie: Le bitcoin plonge

Samedi, la devise virtuelle s’échangeait à 48.210 dollars, en baisse de 10% par rapport à vendredi soir. Vers 05H00 GMT, il avait soudainement chuté jusqu’à 42.296 dollars, sans explication particulière a priori autre que la spéculation habituelle. .

« Les cryptomonnaies ont été bousculées par les conditions de risque plus larges liées (au variant) Omicron et aux attentes d’une (politique monétaire aux Etats-Unis) plus agressive, mais ont vraiment commencé à piquer de nez vendredi, dans le sillage de la baisse sur les marchés des actions », a commenté Martha Reyes, qui dirige la recherche de la plateforme d’échanges de cryptomonnaies Bequant.

Les principaux indices de Wall Street ont de fait terminé dans le rouge vendredi, tirés par la faiblesse des valeurs technologiques. Le repli du bitcoin, habitué aux mouvements violents, n’est pas complètement surprenant dans la mesure où la devise évolue depuis fin novembre dans une fourchette d’échanges limitée et que certains investisseurs ont pu vouloir dénouer certaines positions, estime Mme Reyes dans une note.

Reste que la question de la volatilité des cryptos inquiète de plus en plus les autorités financières, des banques centrales aux grands argentiers. En quelques heures, 2.120.000.000 de dollars ont été liquidés, écrit CryptoQuant. Le crash d’aujourd’hui est le deuxième en termes d’impact depuis le 11 mars 2020.

Même sentiment pour Anto Paroian, du fonds spécialisé dans les crytomonnaies ARK36. Après avoir atteint un record à 68.363 dollars le 10 novembre, la devise virtuelle est redescendue et « a plusieurs fois échoué à repasser le seuil des 60.000 dollars », souligne-t-il dans une note en rappelant que le bitcoin a régulièrement enregistré des chutes de 20% à 30% avant de se reprendre.

(avec AFP)

Spéculation–Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

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La folie des des cryptomonnaies continue d’autant qu’elle est soutenue par des grands de la tech ( facebbook, Tesla etc) et des financiers qui veulent s’affranchir de la politique monétaire des Etats. La plupart des banques centrales sont saisies du problème pour envisager éventuellement la création d’une cryptomonnaie officielle et nationale (ou régionale). En attendant le bitcoin a gagné 450% depuis le début de l’année.

 

L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

Bitcoin: gain de près de 500 % en un an !

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L’autre facteur explicatif de la hausse des cryptomonnaies provient de la crainte d’un retour fort de l’inflation. Un retour qui justifierait alors  une hausse officielle des taux d’intérêt en même temps qu’une certaine dévaluation des monnaies classiques. « Les gens font plus confiance à l’algorithme du bitcoin et aux mathématiques qu’aux décisions des banques centrales », résume un ardent partisan de la monnaie cryptée. Ceci étant, le développement des monnaies cryptées est fortement handicapée par la limite du volume d’émission qui a été fixée, dés le départ, à 21 millions d’unités, sans aucune possibilité d’y déroger. De ce point de vue le bitcoin et les autres constituent surtout un champ de spéculation. Pour preuve, une hausse de 500 % en un an complètement surréaliste autant que dangereuse.

Bitcoin : un plongeon de 5.000 dollars

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Alors que le Salvador vient d’adopter la cryptomonnaie comme monnaie officielle., le bitcoin a brutalement plongé de 5000 $. Il faut dire que des interrogations sur la crédibilité de la politique monétaire du Salvador peut légitimer cette baisse.

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