Archive pour le Tag 'champions'

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Encore un match raté pour le Real qui pourtant a besoin : en ligue des champions. L’absence de Vinicius a sans doute largement pesé sur le résultat d’autant quee Mbappé s’est montré assez médiocre encore une fois ratant même un penalty. Résultat Liverpool l’emporte normalement deux euros contre le Real.

 

De son côté Lille , après ses exploits face à aux grands d’Europe (le Real, l’Atlético de Madrid et la Juventus),  a quasiment assuré sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions (synonyme de top 24 au classement) suite à sa victoire méritée à Bologne (1-2), formation plus modeste, ce mercredi à l’occasion de la 5e journée.

Foot ligue champions PSG déjà éliminé ?

Foot  ligue  champions PSG déjà éliminé ?

. Après sa défaite, le Paris Saint-Germain  est donc pour le moment éliminé alors qu’il lui reste trois matchs à jouer. 

Le  PSG a une nouvelle fois été battu ce mardi en Ligue des champions, par un Bayern Munich  lors de la 5e journée (1-0). Matvey Safonov, titulaire surprise, a coûté le but aux Parisiens tandis qu’Ousmane Dembélé a été expulsé à l’heure de jeu. En l’état, Paris est 26e de cette poule unique et virtuellement éliminé.

Foot Ligue des champions : le PSG encore battu

Foot Ligue des champions : le PSG encore battu

Une nouvelle fois le PSG a déçu et cela dès le début de la compétition en accumulant déception sur déception. Le PDG a en effet enregistré une nouvelle défaite 2-1 face à l’Atlético de Madrid.

La qualification du PSG pour la ligue des champions paraît de plus en plus compromise et témoigne toujours des mêmes faiblesses manque d’engagement, manque de condition physique et trop de maladresses. Bref la confirmation que le PSG n’est pas au niveau pour cette compétition.

Foot Ligue des champions : encore un bon résultat de Lille

Foot Ligue des champions : encore un bon résultat de Lille

 

Après avoir battu le Real Madrid et l’Atlético, le LOSC a tenu en échec la Juventus lors de la 4e journée de Ligue des champions (1-1). Les Lillois ont ouvert le score par Jonathan David, en première période, avant l’égalisation de Dusan Vlahovic sur pénalty à l’heure de jeu. Les hommes de Bruno Genesio, avec 7 points, s’approchent de la qualification pour la suite de la compétition.

Foot ligue des champions : Lyon battu à domicile

Foot ligue des champions : Lyon battu à domicile

 Lyon, inefficace devant les buts, a stoppé sa belle série sur sa pelouse face à Besiktas (0-1), lors de la troisième journée de Ligue Europa.

Il n’y a pas que le PSG qui a du mal à finir ses occasions. Un chiffre résume parfaitement l’inefficacité lyonnaise devant les buts : 30. C’est le nombre de tirs de Lyon lors de cette rencontre.

Foot Ligue des champions : Lille surprend encore l’Atlético de Madrid

Foot  Ligue des champions : Lille surprend encore l’Atlético de Madrid

 

Les Lillois ont Créé un nouveau la surprise en s’imposant mercredi soir en Espagne, face à l’Atlético (1-3), 21 jours après avoir fait tomber le Real Madrid à domicile.

 

Le Losc grimpe à la 15e place de cette Ligue des champions en comptant six points après trois matches, juste un point derrière le Stade Brestois, et deux unités devant le Paris-SG.

Foot PSG en ligue des champions déjà en danger

Foot PSG en ligue des champions  déjà en danger.

Un match nul  pour les Parisiens qui ont encore brillé par leur maladresse. Avec seulement quatre points en trois matchs, ils sont relativement mal embarqués au classement de la C1, eux qui doivent encore affronter l’Atlético Madrid, le Bayern Munich ou Manchester City.

Foot–ligue des champions–victoire historique de Lille sur le Real

Foot–ligue des champions–victoire historique de Lille sur le Real

 

L’entraîneur de Lille était aux anges après cette victoire historique un–zéro sur le Real Madrid. Une victoire totalement méritée de Lille qui aura dominé son match sauf pendant les 25 dernières minutes.

«  On a dit très tôt à nos joueurs qu’on avait tout à gagner sur ce match, ce qui est rare car c’est l’inverse en championnat. Il fallait aborder ce match avec calme et sérénité. Il ne fallait pas être spectateurs et faire le strict minimum et se contenter de défendre. Notre très bon début de match nous a donné confiance et marquer juste avant la mi-temps est le meilleur moment. Après, on a été solide, avec 25 minutes très difficiles. C’est normal face à une telle équipe. Chapeau à mes joueurs. »

 

Foot -Ligue des champions : Brest bat Salzbourg 4-0

Foot -Ligue des champions : Brest bat  Salzbourg 4-0

Une victoire spectaculaire qui pourrait redonner le moral à Brest qui déçoit dans le championnat national. Les Bretons, en grande difficulté en championnat, revivent sur la scène européenne, en signant une deuxième victoire impressionnante ce mardi en Autriche (0-4).

 

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Foot–ligue des champions : le PSG désespérant comme d’habitude !

Foot–ligue des champions : le PSG désespérant comme d’habitude !

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à autre chose qu’une nouvelle déception pour le club parisien. Dimanche dernier déjà il n’a réussi qu’à faire un match nul décevant devant le dernier du championnat. Évidemment affronter une équipe du top en Europe est un autre exercice. Un exercice encore manqué cette fois-ci et malheureusement on pourrait dire comme d’habitude.

En clair, le PSG n’est pas au niveau d’autant que le Barça est loin d’être en supère forme. Il y a de toute évidence un problème français car nos meilleures équipes sont incapables de rivaliser avec les grands de la ligue des champions européens. Pour Paris en tout cas toujours un manque d’engagement, des erreurs techniques, des graves faiblesses en défense.

Depuis le passage sous pavillon qatarien en 2011, il n’a jamais réussi à se qualifier après avoir perdu un match aller à domicile en Ligue des champions. Ses éliminations face au Barça, déjà, en 2015, puis contre Manchester City en 2021 et le Bayern Munich en 2023 ont suivi cette trajectoire. A chaque fois, le match retour avait d’ailleurs accouché d’une nouvelle défaite sans réussir à marquer le moindre but.

 

Numérique : des champions européens d’ici 5 à 10 ans ?

Numérique : des champions européens d’ici 5 à 10 ans

Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur rêve tout haut : « D’ici 5 à 10 ans, il y aura des champions européens du numérique ». Dans la réalité il en sera sans doute malheureusement autrement. Au cours de la période de douze mois qui s’est terminée en juin 2023, les géants technologiques Alphabet, Apple, Microsoft et Amazon ont généré ensemble 1 544 milliards de dollars de chiffre d’affaires (soit presque l’équivalent du PIB du Brésil) – pour un bénéfice net cumulé de 264 milliards de dollars. Par ailleurs la plupart des nouvelles société de haute technologie sont rapidement rachetées par les Gafam. Enfin concernant les investissements relatifs à l’intelligence artificielle, les sommes investies ou à investir se chiffre en centaines de milliards.Des enjeux financiers bien loin des initiatives pour l’instant surtout confinées  au sein de chaque État de l’union européenne contrairement à ce que dit Thierry Breton dans « la tribune » (extrait):

Y a-t-il, aujourd’hui, un réarmement numérique de l’Europe face aux grandes compagnies technologiques américaines ? Avons-nous mis en place les premières conditions pour organiser une contre-attaque ?

THIERRY BRETON- Nous n’avons pas fait l’IA Act contre, nous l’avons fait pour. Nous avions un espace informationnel fragmenté avec 27 régulations différentes, 27 régulateurs, 27 façons d’appréhender notre espace numérique. Nous avions un marché intérieur pour les personnes et les services mais pas de marché intérieur numérique. Or, ce qui fait la force des Etats-Unis mais aussi de la Chine c’est que, lorsque des jeunes, il y a une vingtaine d’années, ont décidé d’abandonner leurs études après une première année d’université pour aller monter un annuaire appelé Facebook, ils ont pu le faire car il y avait un marché intérieur numérique immédiat et que la profondeur était là, ce qui ne retire en rien la qualité entrepreneuriale ou de marketeur.

Mais nous, alors que nous avons un marché numérique une fois et demie supérieur au marché américain, c’est-à-dire 450 millions de consommateurs contre 330 millions, nous avons raté cette première vague de la révolution numérique, de l’évolution des données personnelles qui a permis la création des Gafam.

N’avez-vous pas l’impression malgré tout, dans la mise en œuvre de ces nouvelles règles, que ces géants numériques ne sont pas toujours de bonne foi ? Il y a des enquêtes qui viennent d’être annoncées par la Commission sur ces grandes entreprises pour dire : « Attention, maintenant, on ne rigole plus, il va falloir vous mettre en conformité ». Qu’en pensez-vous ?

D’abord ce n’est pas « on ne rigole plus ». Nous sommes dans un État de droit. Tout ça prend énormément de temps. C’est le temps de notre démocratie. La Commission a beaucoup consulté avant d’abord de proposer ces règlements, lesquels ont ensuite été votés par nos co-législateurs, le Parlement européen et le Conseil. Par rapport à la démocratie américaine dont le système bicaméral orthogonal bloque toute évolution, la nôtre fonctionne.

Est-ce qu’on cherche à vous contourner ?

Non, personne ne cherche à nous contourner. Nous avons des équipes extrêmement performantes. Nous avons passé beaucoup de temps en amont pour expliquer le DMA et le DSA à l’ensemble des grandes plateformes qui allaient être régulées. C’est vrai qu’il y a eu de la résistance au début. On nous a dit que notre démarche allait contre l’innovation, qu’elle allait isoler l’Europe, que les plateformes n’allaient pas venir. Bien sûr, c’est compliqué d’adapter ses règles, ça coûte un peu d’argent, mais à la fin, toutes les plateformes le feront.

Prenons l’exemple de Google Maps qui n’est plus accessible aujourd’hui directement quand on recherche une adresse sur Google et que d’autres services de localisation ne sont pas proposés, ces réglementations nous contraignent un peu la vie.

Certaines plateformes représentées par un fruit ont eu pendant un moment ce type de réaction. Et puis finalement, récemment, elles ont évolué.

C’est la peur des sanctions ?

Au-delà des sanctions, toutes ces entreprises respectent la loi parce qu’elles n’ont pas envie justement de se mettre en contradiction avec cette loi. Alors bien sûr qu’il y a des sanctions, 10% du chiffre d’affaires, 20% si jamais l’infraction continue. Cela peut même aller jusqu’au démantèlement puisque cette sanction existe. Evidemment, elle est ultime et je souhaite vivement qu’elle ne soit jamais appliquée. A partir du moment où les dommages à l’économie, les dommages aux entreprises, les dommages à nos concitoyens peuvent être très importants voire considérables, si jamais cette loi n’est pas respectée, il faut avoir les moyens de la faire appliquer.

 

Si nous nous projetons, il va y avoir des élections, une nouvelle commission, un nouveau parlement. Que reste-t-il à faire ?

Le marché intérieur devient vraiment un instrument extrêmement important y compris en matière de régulation et de concurrence. Il va devenir plus opérationnel et plus compétitif. Il y a ensuite les infrastructures. Pour pouvoir supporter et bénéficier de tout ce que je viens de décrire, évidemment les données, l’usage des données, il faut avoir les infrastructures. Or celles de télécommunications ne suffisent plus aujourd’hui. L’UE est en retard sur ses réseaux et ses infrastructures.

Ça se dégrade ?

Non seulement ça se dégrade, mais elles ne sont pas adaptées. Maintenant, il faut du « edge computing » partout dans les réseaux. C’est évidemment de l’investissement, du software, de l’intelligence… Or, la régulation des infrastructures datent de la directive de 2000, qui avait été faite pour que les acteurs traditionnels puissent ouvrir leur réseau de cuivre. Tout ça est un peu daté. On a travaillé sur le DNA, Digital Network Act. J’ai fait une large consultation et nous avons commencé à proposer ce qu’il conviendrait de faire. J’espère que ce sera pris en compte par mon successeur. Ce sera peut-être moi, on ne sait jamais. Ou un autre, on verra.

Comment faire pour mettre en place un marché intérieur des capitaux ? Tout le monde dit que nous n’y arrivons pas. Pourrions-nous le faire avec un petit groupe de pays ?

Il se disait aussi qu’il serait impossible de parvenir à une régulation globale sur le numérique. Rien n’est impossible. Il faut de l’énergie. Et vous avez compris qu’il n’est pas obligé d’avoir un président français à la tête de la commission pour le faire.

Impossible n’est pas Breton ?

Quelle que soit place où nous sommes, à partir du moment où l’on a un petit peu de vision, qu’on essaie de mettre un peu d’énergie et peut-être un peu de leadership, on peut y arriver.

Dernier mot sur ce marché européen. Si vous vous projetez à 5-10 ans, vous pensez que des champions européens pourraient émerger ?

Mais évidemment. Nous avons des compétences absolument extraordinaires en Europe, nous avons des infrastructures qui vont être extraordinaires. Je parle en particulier, par exemple, de la mise à disposition de nos puissances de calcul. Ce qui nous manque, je le dis, c’est d’avoir un marché des capitaux qui accompagne les startups, les scale-up, les licornes, et c’est ça qui nous manque. C’est vraiment là-dessus qu’il va falloir aussi mettre le paquet pour le prochain mandat.

PSG-Ligue des champions : Comme les hommes , les femmes aussi éliminées

PSG-Ligue des champions : Comme les hommes , les femmes aussi éliminées

Comme les hommes, les femmes du Paris Saint-Germain ont été éliminées prématurément de la ligue des champions ; elle ne sont pas parvenues à renverser la tendance sur la pelouse de Wolfsburg (1-1).

À l’aller déjà, les Parisiennes avaient dominé la rencontre avant d’être punies contre le cours du jeu, après avoir subi deux décisions de la VAR défavorables. Bis repetita en Allemagne. Après une grosse entame, le club de la capitale a cru ouvrir le score par l’intermédiaire de Kadidiatou Diani (10e), but finalement annulé pour une position de hors-jeu. Huit minutes plus tard, sur sa première incursion dans le camp parisien, la formation allemande a trouvé le chemin des filets grâce à Felicitas Rauch (18e).

L’égalisation de la tête de Kadidiatou Diani (29e) n’aura finalement pas donné le regain d’énergie nécessaire à des Parisiennes trop maladroites dans le dernier geste pour espérer se qualifier.

FOOT PSG: « ILS NE VONT JAMAIS GAGNER LA LIGUE DES CHAMPIONS »( DANIEL ALVES )

FOOT PSG: « ILS NE VONT JAMAIS GAGNER LA LIGUE DES CHAMPIONS »( DANIEL ALVES )

Comme trop souvent au printemps européen, le Paris Saint-Germain a quitté précocement la Ligue des champions cette saison. Les hommes de Christophe Galtier ont été sortis en 8es de finale par le Bayern Munich. Le PSG a été sorti dès ce stade de la compétition pour la cinquième fois lors des sept dernières éditions.
. Invité ce jeudi de Rothen s’enflamme sur RMC, Patrice Evra a livré une étonnante confidence que lui avait fait Daniel Alves.

« Tu ne vois pas des Bernard Lama, mais des Kardashian »

Joueur du PSG entre 2017 et 2019, le Brésilien avait affiché, auprès de l’ancien Mancunien, sa certitude de voir Paris ne pas remporter la Ligue des champions. « J’ai un seul problème à Paris : on déballe le tapis rouge à tout le monde, explique Evra. T’arrives, certains joueurs n’ont même pas dix matchs de Ligue des champions…

C’est Dani Alves à l’époque qui me disait : ‘Mais Pat, ils ne vont jamais gagner la Ligue des champions. T’arrives, on est des rockstars’. Dans les tribunes, tu ne vois pas des Bernard Lama, mais des Kardashian et compagnie. C’est un club show business. Le football n’est pas la priorité, non. Après Nasser (Al-Khelaïfi) adore le club, ils font un boulot énorme. Mais la communication, quand je vais voir un match de Paris, c’est pour voir un concert. Je suis en VIP, champagne, petits fours… Mais les gars, où sont les anciens? Quand tu vas à United, sur le siège il y a écrit Évra, le nom de légendes… Il n’y a pas Leonardo Di Caprio qui va venir voir le match, on n’est pas à Hollywood. »

Mercato politique : Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison

Mercato politique : Macron, Royal, Sarkozy: les champions de la trahison

Le dernier acte de trahison pitoyable est évidemment celui de Ségolène Royal qui n’a jamais accepté de n’être pas préférée à Anne Hidalgo pour les élections de 2022. Mais d’autres sont coutumiers des trahisons. Pour des raisons parfois politiques crédibles mais le plus souvent pour de bas intérêt personnels et pour satisfaire leur ego surdimensionné.

 

C’est le cas sans doute le plus important avec Macron. Discrètement introduit comme techno dans le cabinet de Hollande et qui finalement a pris sa place. Le pire c’est que rien ne le prédestinait à devenir politique. Il n’a jamais milité. Il n’a aucun passé social, aucune expérience et sans doute aussi aucune conviction hormis celle de servir les grands intérêts financiers. Son ego est aussi tellement surdimensionné qu’il tutoie le dérèglement mental. -À peine élu, il a témoigné de sa quasi démence avec sa descente à pied vers le Louvre, à la fois pathétique et ridicule.

 

Il y a aussi un autre champion de la trahison qui lui continue d’opérer sur le long terme. Il s’agit de Sarkozy qui a lâché Chirac alors que ce dernier était en difficulté pour se faire réélire. Ce qui n’a pas empêché Sarkozy de revenir au bercail afin de récupérer l’onction du parti pour devenir à son tour président. Celui-là est vraiment un spécialiste des coups fourrés. Ne parlons pas des gamelles financières tellement nombreuses qu’elles en ont éclaboussé tout son entourage. Dans la coulisse Sarkozy participe à la démolition de la candidature de Valérie Pécresse en envoyant ses anciens lieutenants démolir celle qui été choisie par le parti républicain pour 2022. Ainsi Éric Woerth, lui aussi impliqué dans les affaires financières de Sarkozy, Estrosi, Rachida Dati, Nadine Moreno qui ne cessent  de pilonner la candidate républicaine.

Mais  ce courant de de trahison semble contaminer à peu près toutes les organisations politiques à gauche, à droite et aux extrêmes.

Il est clair que les convictions peuvent évoluer mais pas de manière aussi brutale et aussi soudaine. Pendant des années, ces responsables ont vanté les mérites de leur parti et de leurs dirigeants et c’est soudain à la veille des élections qu’ils se mettent à dire tout le mal qu’il pense de ce qu’ils ont défendu pendant des années.

Une attitude lamentable qui confirme que la plupart des politiques font prévaloir leur intérêt personnel voir leurs pulsions sur tout concept d’intérêt collectif. De quoi déconsidérer encore davantage des organisations politiques déjà largement discréditées.

La France a bradé ses champions économiques

La France a bradé ses champions économiques

 

Après la planification stratégique dans les années 1960, la place de l’Etat dans les grandes entreprises nationales ou européennes s’est peu à peu muée en actionnariat impuissant, explique l’économiste, dans une tribune au « Monde ».

 

Tribune.

 

La Chine et ses puissantes entreprises menaceraient, semble-t-il, de gouverner l’ensemble des secteurs industriels mondiaux. Afin d’affronter ces nouveaux géants, il est tentant de s’en remettre à la concentration industrielle afin de voir émerger des champions nationaux, voire européens. Dans les industries à fortes économies d’échelle, obtenir une taille critique est une condition nécessaire pour augmenter les capacités d’investissement et relever les défis numériques et environnementaux : c’est l’argument invoqué pour les fusions récentes entre Alstom et Bombardier dans le rail, PSA-Opel puis PSA-FCA dans l’automobile, Safran et Zodiac Aerospace dans l’aéronautique, ou en cours entre Suez-Veolia dans l’eau et les déchets, TF1 et M6 dans les médias.

Les « champions nationaux » sont ainsi censés réaliser concrètement des politiques gouvernementales de développement de l’économie nationale et de protection de la souveraineté. Mais dans une économie mondialisée et dérégulée, des grands groupes autonomes peuvent-ils se muer en « champions nationaux » en l’absence de vision et de planification stratégique ?


Une politique de « champions nationaux » émerge au tournant des années 1960. Il s’agissait alors pour l’Etat de choisir des firmes, publiques ou privées, qui seraient capables de tirer l’industrie vers le haut. Airbus s’est ainsi progressivement constitué à coups de fusions, Renault a été de fait le champion national de l’automobile en tant qu’entreprise nationalisée, d’autres ont été créées de toutes pièces, comme dans l’aérospatiale autour du rôle coordinateur du Centre national d’études spatiales. Appuyées par un Etat dirigiste (mais non despotique) et des fonctionnaires formés dans les prestigieuses écoles d’ingénieurs capables de travailler avec le privé, ces entreprises réalisaient non seulement les objectifs économiques (emplois, commerce extérieur) de la France, mais aussi ses objectifs politiques et sociaux.

A partir des années 1980, la puissance publique abandonne progressivement ses champions, dont les destins vont diverger. Certains s’en tireront par le biais de la privatisation, comme Renault et plus tard Airbus, dans le but de se « banaliser » aux yeux des investisseurs privés. D’autres, comme le géant de l’électronique Thomson-CSF, seront démantelés pour être revendus en petits morceaux. Dans les deux cas, ces grands groupes s’émancipent de la politique étatique.

L’Etat actionnaire change de doctrine. Plutôt que de diriger le développement de la firme, il l’accompagne, c’est-à-dire valide la politique de l’entreprise. C’est un retournement complet de la relation entre l’Etat et ses « champions ». Compter l’Etat parmi les actionnaires n’est donc plus pour les salariés une garantie d’avoir au conseil d’administration un allié capable de s’opposer aux destructions d’emplois ou aux coupes dans les budgets de recherche et développement (R&D).

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