Archive pour le Tag 'Musk'

Trump et Musk veulent tripatouiller le calcul de la croissance économique

Trump et Musk veulent tripatouiller le calcul de la croissance économique


Comme en Chine, Trump s’apprête à tripatouiller les chiffres de la croissance.Anticipant que la guerre commerciale et les coupes à la tronçonneuse des services fédéraux pourraient avoir des effets immédiats très négatifs sur la croissance, l’administration Trump envisage de modifier la façon de la calculer.

« Vous savez qu’historiquement les gouvernements ont joué avec le PIB (produit intérieur brut, NDLR) », a expliqué ce week-end Howard Lutnick, le secrétaire au Commerce, sur la chaîne Fox News. « Ils comptent les dépenses gouvernementales comme une part du PIB. Je vais donc séparer ces deux parties et rendre cela transparent ».

En clair, il s’agirait désormais de mettre en avant le « PIB marchand », autrement dit la production de richesses effectuée par les entreprises dont les biens s’échangent au prix du marché. On ne tiendrait plus compte des services publics, lesquels n’ont, par définition, pas de prix de marché, tout en ayant bien sûr un coût, principalement les traitements des fonctionnaires pour dire les choses crûment.

Du bidouillage politique sans doute pour dissimuler une croissance qui structurellement devrait être largement affectée notamment par le désordre généralisé des taxes douanières.

SpaceX: Nouvel échec d’Elon Musk

SpaceX: Nouvel échec d’Elon Musk

La muse de Trump accumule actuellement les échecs au plan technique et financier. Au plan financier avec la dégringolade de son patrimoine à la bourse, une chute de près de 80 milliards. Au plan technique avec l’écroulement des ventes de Tesla et maintenant avec l’échec  de la méga fusée starship qui ambitionne d’aller sur la Lune. Le cumul de la politique et des affaires ne semblent pas favorables à Hélène masquent en dépit des conflits d’intérêts dans lesquelles il est impliquéLe deuxième étage de la fusée Starship d’Elen Musk, développée pour des voyages vers la Lune et Mars, a explosé peu après le décollage, comme lors du dernier test en janvier.

Comme lors d’un précédent test en janvier, l’entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a de nouveau perdu jeudi 6 mars le deuxième étage de sa mégafusée Starship.

Des associations ont porté plainte contre les autorités américaines en les accusant d’en avoir mal évalué l’impact environnemental, alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.

Et la grande proximité d’Elon Musk avec le président Donald Trump fait craindre de possibles ingérences dans les actions des autorités de régulation. Sous la présidence de Joe Biden, l’homme le plus riche au monde avait souvent mis en cause la FAA, l’accusant d’exercer une surveillance excessive sur son entreprise.

 D’après l’agence Bloomberg, un ingénieur de SpaceX s’est rendu au siège du régulateur il y a deux semaines, exhortant ses équipes à travailler sur un programme visant à déployer des milliers de satellites Starlink, développés également par Elon Musk, sous peine de perdre leur emploi. Ce qu’a démenti SpaceX: «les récents articles sur SpaceX et la FAA sont faux», a assuré l’entreprise sur la plateforme X, également propriété de l’homme le plus riche au monde.

 

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Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk perd 80 milliards du fait de Trump

Musk a vu sa fortune fondre de plus de 81 milliards de dollars depuis le 1er janvier. Pire, depuis le pic atteint le 17 décembre dernier, le patrimoine du patron de Tesla s’est écroulé de 135 milliards de dollars, passant de 486 milliards à 351 milliards de dollars selon le Bloomberg Billionaires Index.En cause notamment les incohérences économiques et politiques de Trump.

Musk A enregistré une baisse de sa richesse( capitalisation) de près de 80 milliards depuis l’arrivée de Trump.

Absorbé par son Département de l’efficacité gouvernementale (Doge), l’homme d’affaires semble passer plus de temps à Washington que dans ses usines.

« L’inquiétude de Wall Street est que Musk consacre autant de temps (même plus que prévu) au Doge, au détriment de Tesla, à un moment crucial pour l’entreprise », estiment les analystes de Wedbush dirigés par Daniel Ives dans une note publiée lundi 24 février.

Au-delà de la stratégie de Tesla, n’est-ce pas la politique prônée par Donald Trump qui pourrait finalement handicaper le constructeur? Retour en force du pétrole, hausse des droits des douanes, bataille commerciale avec la Chine et l’Europe… A priori rien dans les grandes orientations du locataire de la Maison Blanche n’est de nature à profiter à Tesla.

Musk: le pouvoir pour l’argent

Musk: le pouvoir pour l’argent

 

Depuis que Musk  est devenu l’un des plus proches conseillers de Donald Trump, la valeur de ses entreprises a augmenté, constate Pascal Riché dans sa chronique au Monde

 

Il manque un Molière pour croquer les hypocrisies des hommes d’affaires qui gravitent autour de Donald Trump. Le plus théâtral et adolescent d’entre eux, Elon Musk, aligne les grands écarts et les duplicités. Il vante l’intérêt général de l’Amérique, mais n’agit que dans le sien propre. Il est l’homme le plus riche de la planète, mais coupe l’aide aux damnés de la terre – les crédits de l’Usaid [agence des Etats-Unis pour le développement]. Il clame que ses Tesla électriques sont une solution au changement climatique, mais se rallie aux climatosceptiques les plus obtus.

Il se fait le héraut de la liberté d’expression la plus complète, mais tord les algorithmes de son réseau social, X, pour favoriser une idéologie toxique. Il fustige les financements gouvernementaux, mais ne crache sur aucune subvention. Le 23 février, le quotidien britannique The Independent décortiquait les données fédérales : depuis 2008, près de 21 milliards de dollars (quelque 20 milliards d’euros) ont été accordés aux entreprises d’Elon Musk par le gouvernement américain !

Selon Bloomberg News, Elon Musk serait en pourparlers avec des investisseurs afin de lever des fonds pour X. Surprise ! Dans ces discussions, la valorisation du réseau (non coté en Bourse) aurait été fixée à 44 milliards de dollars, soit l’exacte valeur de l’entreprise lors du rachat de Twitter par Musk en 2022.

Très étonnant puisque X devrait valoir beaucoup moins. En effet, après le rachat, de nombreux annonceurs publicitaires l’ont fui. Le chiffre d’affaires de X a diminué de près de moitié entre 2021 et 2024, passant de 5 milliards de dollars à 2,6 milliards de dollars. Les fonds propres du réseau ont également fondu, passant de 1,4 milliard de dollars à 400 millions. Les banques qui avaient avancé 13 milliards de dollars pour le rachat ont tenté en vain de vendre leurs créances dévalorisées.

En septembre 2024, le gestionnaire de fonds Fidelity, qui avait investi dans Twitter, a estimé à 9 milliards de dollars la valeur du réseau, soit une chute de 79 % par rapport au prix de vente ! En janvier, Elon Musk lui-même, dans un message interne révélé par la presse américaine, faisait un constat amer : « Notre croissance d’utilisateurs est stagnante, les revenus sont peu probants, ….

Les ventes de Tesla de Musk s’écroulent

Les ventes de Tesla de Musk s’écroulent

 

En janvier 2025, les ventes de l’entreprise d’Elon Musk ont chuté de près de 50 % en Europe par rapport à l’année précédente.

 
L’action du pionnier des véhicules électriques chutait de plus de 8% ce mardi à New York, plombée par l’annonce de ventes divisées par deux en Europe. Avec seulement 7517 véhicules immatriculés en janvier 2025 contre plus de 15.000 en janvier dernier, le constructeur affiche une baisse de 45,2% de ses ventes. Le désamour est particulièrement visible en Allemagne (-59,5%), en France (-63,4%) et en Espagne (-75,4%).  En cause des prix exorbitants et des problèmes de fiabilité. Musk pourra toujours se rattraper sur les nombreuses autres activités qui dirigent puisqu’il a environ 300 contrats avec l’État fédéral !

« Mission Musk »: démission collective d’un tiers du personnel

« Mission  Musk »: démission collective d’un tiers du personnel

Une vingtaine de fonctionnaires américains intégrés aux effectifs pilotés par Elon Musk, missionnés pour sabrer dans les dépenses publiques et l’administration fédérale, ont présenté leur démission collective mardi 25 février dans un courrier adressé à la Maison-Blanche. Leur départ groupé représente une réduction de près d’un tiers du personnel du Doge, la désormais fameuse commission pour l’efficacité gouvernementale supervisée par le multimilliardaire devenu inséparable de Donald Trump, à laquelle le président républicain a donné corps dès le jour de son investiture, le 20 janvier.

Elon Musk ou le docteur Folamour !

Elon Musk ou le docteur Folamour !

Comme le personnage de Stanley Kubrick, Elon Musk se présente en sauveur de l’humanité, en homme providentiel à la veille de la grande extinction, analyse le professeur de littérature Bruno Chaouat dans une tribune au « Monde ».

 

Le geste d’Elon Musk lors de la cérémonie d’investiture du président américain Donald Trump, le 20 janvier, à Washington, a été largement commenté, dénoncé par les uns comme un clin d’œil aux franges extrémistes, voire suprémacistes, défendu par les autres comme un geste maladroit. Salut nazi, maladresse ou élan charismatique vers la foule ? Certains ont prétendu qu’accuser Musk de faire des appels du pied aux néonazis était discriminatoire, car Musk serait un autiste qui souffre d’impulsions incontrôlées et de déficit d’attention, bref, un génie farfelu dont on est censé pardonner les excentricités.

Mon interprétation se démarque de ces commentaires. Je ne vois pas dans le geste de Musk une évocation intentionnelle du salut hitlérien. Mais si Musk n’avait pas l’intention de faire un salut nazi, le salut nazi l’a pourtant trouvé, un peu comme un tic vous trouve.

Puisqu’il est désormais trop tard pour faire machine arrière, le Docteur Folamour/Peter Sellers, conseiller scientifique du gouvernement américain à l’accent allemand grotesque, propose sa solution : obsédé d’eugénisme, il conseille de préserver les meilleurs spécimens de l’espèce dans des abris atomiques. L’humanité, au cours de quelques siècles d’hibernation, pourra ainsi se régénérer …

Politique-Trump, Musk, Vance: Une vraie bande de gangsters

Politique-Trump, Musk, Vance: Une vraie bande de gangsters

De nombreux éléments objectifs montrent que les États-Unis sous l’impulsion d’une bande de gangsters ayant pour seul idéologie le fric sont en train de dévaloriser voire de piétiner la démocratie . Ces responsables sont de notoires menteurs et des voyous.

 

Pour eux, la seule valeur qui compte est le profit quitte à se renier presque chaque jour et à utiliser l’intoxication pour abrutir les esprits fragiles et les foules. Ainsi par exemple Trump qui veut se rembourser de la guerre en Ukraine avec les métaux rares de l’Ukraine dans le cadre d’un contrat perpétuel ! Ainsi Musk qui se nourrit de toutes les sources de financement de l’État fédéral et veut faire sauter toutes les réglementations qui nuisent à son développement financier tant  aux États-Unis qu’en Europe. Ainsi Vance qui n’a cessé d’insulter Trump avant de se rallier à lui et qui vient faire des leçons de démocratie en France et en Europe. De quoi sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Finalement ces responsables se comportent comme les oligarques russes notamment pour se remplir les poches en maintenant les populations en état de domination ( via par exemple les invraisemblables intoxications du réseau X notamment ).

C’est une autre forme d’internationale du crime  qui se met en marche avec la bande de gangsters de Trump. Tout cela finira mal d’abord parce que la politique économique et diplomatique se retournera un jour et plus rapidement qu’on le pense contre les intérêts des États-Unis. Les pays  démocratiques ne pourront tolérer encore longtemps les insultes, le mépris et la domination des États-Unis. Ajoutons à cela que les gangsters de la tech américaine utilisent aussi la naïveté égocentrique de Trump , personnage douteux , idiot et clownesque qui ne possède peut-être pas plus de 500 mots de vocabulaire, pour tout dire, n’importe quoi et le contraire.

Musk exige que les fonctionnaires fédéraux justifient leurs activités

 

 Musk exige que les  fonctionnaires fédéraux  justifient leurs activités

Elon Musk a averti samedi les fonctionnaires fédéraux de répondre à un courriel en forme d’ultimatum exigeant de justifier cinq de leurs activités la semaine dernière. Le Pentagone et d’autres agences du gouvernement américain, dont la police fédérale (FBI) ont demandé à leurs équipes de ne pas répondre à ce courriel. «Le ministère de la Défense est responsable de l’évaluation des performances de son personnel et il conduira tout examen en accord avec ses propres procédures», a écrit Darin Selnick, un responsable du Pentagone, dans un communiqué publié dimanche sur X, réseau social propriété d’Elon Musk.

Darin Selnick demande, «pour l’instant», de «suspendre toute réponse» au courriel envoyé samedi par l’OPM, le bureau chargé de la gestion des fonctionnaires, intitulé: «Qu’avez-vous fait la semaine dernière». Selon le New York Times, le FBI, le Département d’État ou encore le renseignement national, ont conseillé à leurs employés de ne pas y répondre. «Le FBI, par l’intermédiaire du bureau du directeur, est en charge de toutes les procédures d’évaluation», a écrit Kash Patel, le nouveau directeur de la police fédérale, nommé par Donald Trump.

Elon Musk, ministre de ‘ l’efficacité natale’

Elon Musk, ministre de ‘ l’efficacité natale’

 

Le génial cinglé qui marche de temps en temps à la cocaïne est officiellement ministre de l’efficacité gouvernementale. Mais il est également efficace au plan natal avec treize enfants plus un dont  il est le père et qu’il ne reconnaît pas en plus avec une influenceuse très connue.

Ashley St. Clair,, l’influenceuse conservatrice de 26 ans a affirmé le 14 février dernier, sur ses réseaux sociaux, être la mère du dernier – et treizième – enfant du patron de X et Tesla, une révélation qui a déclenché un tollé médiatique. Jusqu’ici, Musk n’a ni confirmé ni commenté l’affaire, laissant planer le doute sur la véracité de ses déclarations. Mais ces messages, relayés par le Daily Mail , apportent un nouvel éclairage sur leur relation.

En effet, plusieurs échanges remonteraient au jour de la naissance du bébé, il y a environ cinq mois : «Tout va bien ?», demande Musk par message. «Il est parfait», répond-elle. Le patron de Tesla enchaîne alors : «J’ai hâte de vous voir tous les deux ce week-end», lit-on notamment.

Trump, Musk. Vance: Une vraie bande de gangsters

Trump, Musk. Vance: Une vraie bande de gangsters

De nombreux éléments objectifs montrent que les États-Unis sous l’impulsion d’une bande de gangsters ayant pour seul idéologie le fric sont en train de dévaloriser voire de piétiner la démocratie . Ces responsables sont de notoires menteurs et des voyous.

 

Pour eux la seule valeur qui compte et le profit quitte à se renier presque chaque jour et à utiliser l’intoxication pour abrutir les esprits fragiles et les foules. Ainsi par exemple Trump qui veut se rembourser de la guerre en Ukraine avec les métaux rares de l’Ukraine dans le cadre d’un contrat perpétuel ! Ainsi Musk qui se nourrit de toutes les sources de financement de l’État fédéral et veut faire sauter toutes les réglementations qui nuisent à son développement financier tant  aux États-Unis qu’en Europe. Ainsi Vance qui n’a cessé d’insulter Trump avant de se rallier à lui et qui vient faire des leçons de démocratie en France et en Europe. De quoi sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Finalement ces responsables se comportent comme les oligarques russes notamment pour se remplir les poches en maintenant les populations en état de domination ( via par exemple les invraisemblables intoxications du réseau X notamment ).

C’est une autre forme d’internationale du crime  qui se mette en marche avec la bande de gangsters de Trump. Tout cela finira mal d’abord parce que la politique économique et diplomatique se retournera un jour et plus rapidement qu’on le pense contre les intérêts des États-Unis. Les pays  démocratiques ne pourront tolérer encore longtemps les insultes, le mépris et la domination des États-Unis. Ajoutons à cela que les gangsters de la tech américaine utilisent aussi la naïveté égocentrique de Trump , personnage douteux , idiot et clownesque qui ne possède peut-être pas plus de 500 mots de vocabulaire, pour tout dire, n’importe quoi et le contraire.

Musk: Du populisme massif en grands sabots

Musk: Du populisme massif en grands sabots

 

En 2022, Elon Musk semblait avoir adopté une logique populiste dans le but de transformer le réseau social qu’il venait d’acquérir. Depuis, récemment nommé à un poste aussi mal défini que puissant au sein de l’administration Trump II, l’entrepreneur a résolument embrassé le populisme à des fins idéologiques.

 

 

par Barthélémy Michalon
Professeur au Tec de Monterrey (Mexique) – Docteur en Sciences Politiques, mention Relations Internationales, Sciences Po dans The Conversation 

Avant même de devenir le nouveau patron de Twitter en octobre 2022, Musk avait déjà mis en avant un projet pour la plateforme qui se positionnait ouvertement dans une démarche populiste, ce qui a effectivement constitué sa marque de fabrique une fois aux commandes de Twitter, qu’il n’a pas tardé à rebaptiser X. En ligne avec une définition académique largement admise du populisme, il a cherché à justifier ses décisions par son intention supposée d’écouter et de servir le « peuple » et d’accomplir ce qu’il interprétait comme relevant de la « volonté générale » portée par ce dernier, tout en s’efforçant de contrer les desseins d’une « élite » corrompue et agissant dans l’ombre.

Dans un premier temps, son discours et ses initiatives populistes s’inscrivaient dans une stratégie visant avant tout à transformer en profondeur la plateforme qu’il venait d’acquérir – et qu’il a effectivement modifiée de fond en comble. Bien que Musk ait permis le retour de nombreux utilisateurs sur Twitter/X, y compris de nombreuses figures associées à l’extrême droite, il avait tenté de dissiper toute lecture politique de cette décision en l’inscrivant dans sa vision prétendument « absolutiste » de la liberté d’expression.

Le populisme, une idéologie « étroite » qui se suffit rarement à elle-même
En activant ces ressorts du populisme hors du champ politique à proprement parler, Musk faisait encore une fois preuve d’originalité. En effet, en tant qu’« idéologie étroite » (en anglais, thin-centered ideology), le populisme n’existe que rarement à l’état pur, servant plutôt de support rhétorique à des discours à plus forte charge idéologique.

Comme l’expliquent des chercheurs spécialisés tels que Cas Mudde et Cristobal Rovira Kaltwasser, « à lui seul, le populisme n’offre pas de réponse complexe et d’ensemble aux questions politiques que suscitent les sociétés modernes ». Il doit donc être associé à une idéologie politique plus large, capable d’interpréter la réalité de manière plus approfondie tout en intégrant ses éléments centraux – le peuple, l’élite et la volonté générale. C’est pourquoi le populisme s’articule aisément avec une grande variété de discours et de positionnements, d’un extrême à l’autre du spectre politique. Sa plasticité est telle qu’il est même question de « populisme centriste ».

Le populisme de Musk au service des projets politiques de l’ultra-droite états-unienne
Musk est entré de plain-pied dans l’arène politique en juillet 2024, lorsqu’il déclara son soutien au candidat républicain Donald Trump quelques heures à peine après la tentative d’attentat qui a failli coûter la vie à ce dernier.

Depuis, pleinement impliqué dans la campagne électorale puis dans les premières mesures du 47e président des États-Unis, le multimilliardaire a mis ses méthodes populistes, déjà éprouvées chez Twitter, au service d’une cause politique non équivoque : celle de l’ultra-droite états-unienne.

À la tête du « DOGE » (sigle anglais pour « Département d’efficience gouvernementale »), une structure créée à sa mesure et à l’autorité douteuse d’un point de vue légal, Musk s’est lancé dans une entreprise de démantèlement à vitesse accélérée de l’administration états-unienne, sous couvert de réaliser d’importantes économies budgétaires.
Son mode opératoire, qui ne laisse guère de place à la nuance, présente de très nombreuses similitudes avec les actions qu’il avait entreprises, dès sa prise en main de Twitter.

N’ayant lui-même aucun mandat électif, il est quelque peu paradoxal que Musk prétende servir les intérêts du peuple. Il s’agit pourtant d’un élément central de ses efforts de justification des mesures drastiques déjà entreprises et de celles à venir.

Par exemple, dans une publication personnelle sur son propre compte Twitter/X, Musk tient un discours typiquement populiste, où il annonce « rendre le pouvoir au peuple » – écho quasiment à l’identique de ce qu’il proclamait déjà au moment de sa prise de contrôle de la plateforme.
Sur cette même plateforme dont il est le propriétaire, Musk s’exprime également via le compte du DOGE, qui fait office de site officiel pour cette structure. En guise de description, la formule laconique « le peuple a voté pour une réforme majeure » résonne comme une justification de son action.
Les contenus publiés sur cet espace en ligne sont une succession d’annonces de suppressions de dépenses présentées comme inutiles, voire aberrantes ou au service d’une cause tournée en dérision – comme les initiatives étiquetées « DEI » (diversité, équité, inclusion). Présentée comme un effort de transparence envers le public en général, cette démarche, qui repose sur des messages de quelques lignes et des captures d’écran peu lisibles, cherche avant tout à susciter l’indignation envers les politiques et programmes qui recevaient jusque-là un financement public.

Le parallélisme avec le modus operandi de Musk à la tête de Twitter/X est frappant : fin 2022, il avait livré au public une masse de documents internes. Bien qu’il eut présenté ces Twitter Files comme compromettants pour l’équipe dirigeante antérieure, ce grand déballage n’avait pas débouché sur des révélations aussi fracassantes que promis.

Outre cette volonté de prendre le « peuple » à témoin de son entreprise de démantèlement de la « bureaucratie » américaine, Musk prétend l’impliquer directement dans certaines décisions.

Le 4 février, il sonde ses abonnés sur Twitter/X : le DOGE devrait-il auditer l’administration fiscale (IRS) ? Trois jours plus tard, même réflexe : il consulte son auditoire sur l’opportunité de rétablir dans ses fonctions un des membres de son équipe, qui avait dû démissionner à la suite de révélations dans la presse de plusieurs posts racistes et eugénistes qu’il avait mis en ligne quelques mois plus tôt.

Sans surprise, dans le premier cas comme dans le second, ce recours au « peuple » a débouché sur le résultat désiré par le meilleur ami du nouveau président. Musk avait utilisé de tels procédés lors de sa prise en mains de Twitter : c’est sur la base de tels sondages qu’il avait, à l’époque, ouvert de nouveau sa plateforme à Donald Trump et à des milliers d’utilisateurs ayant commis de graves infractions aux conditions d’utilisation de Twitter avant son arrivée.

Autre composante majeure du populisme, Musk n’hésite pas à présenter ses rivaux comme faisant partie d’une supposée élite. Qualifier l’administration états-unienne dans son ensemble de « gouvernement de l’ombre radical-gauchiste », comme dans sa publication citée plus haut, relève pleinement de cette logique. Ces accusations répétées contre l’ensemble du personnel administratif servent de justification à ses efforts visant à démanteler le système en place.»

Fin janvier, deux millions de fonctionnaires fédéraux ont reçu le même courrier électronique les invitant à renoncer à leurs fonctions de façon « volontaire » avant le 6 février, avec la promesse qu’ils recevraient leurs salaires jusqu’en septembre. Si Musk n’a pas officiellement revendiqué cette initiative, la démarche est étrangement similaire à celle qu’il avait mise en place juste après son arrivée à Twitter. Dans les deux cas, l’objet du courriel, que l’on peut traduire par « à la croisée des chemins », était même identique.

Cet appel à la démission du plus grand nombre possible est en soi une façon de désigner le personnel comme faisant partie intégrante du problème. En annonçant une « culture de la performance » et une exigence de « loyauté », le courriel insinue que les membres de l’administration ont affiché des insuffisances dans ces domaines.

Ce discours antagoniste envers la bureaucratie fédérale n’est en rien nouveau : le Parti républicain dénonce ce qu’il appelle le big government depuis des décennies, sans l’avoir pour autant profondément remis en cause une fois au pouvoir. Il est notable que Musk a pleinement intégré cet élément populiste dans le narratif qu’il propage – rien de bien étonnant de sa part, puisqu’il a toujours cherché à réduire la masse salariale dans ses entreprise – et qu’il l’utilise pour initier ce qui semble être un démantèlement en profondeur de l’administration.

Le traitement réservé à USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) illustre également ce réflexe populiste : Musk ne se contente pas de la présenter comme un gâchis budgétaire mais la traite comme un adversaire à éliminer. Il est allé jusqu’à la qualifier d’entreprise criminelle qu’il faut tuer, et à valider sa description comme « la plus grande organisation de terreur globale de l’histoire ». À l’en croire, l’agence n’était qu’une coquille pour détourner des fonds à grande échelle et déployer un agenda gauchiste à l’international, tout en ayant une responsabilité directe dans l’épidémie de Covid-19.
Sur la base de ces graves accusations, le DOGE a ordonné sans ménagement l’arrêt immédiat des activités d’USAID. Les employés de celle-ci se sont subitement retrouvés privés d’accès aux installations comme aux systèmes informatiques, une démarche rappelant une fois de plus les agissements passés de Musk à la tête de Twitter. Ce traitement hostile est partie intégrante du message dépeignant l’USAID comme dangereuse et nuisible aux intérêts américains.

Musk a beau avoir collectionné les succès entrepreneuriaux dans divers domaines relevant de l’ingénierie, son expérience à Twitter/X, où la technologie n’est qu’un aspect parmi d’autres, est bien moins digne d’éloges.

De fait, l’apport personnel de Musk à l’entreprise a conduit à sa dégradation à bien des égards, que ce soit du point de vue de la perception de la plateforme, que bien des utilisateurs et des organisations ont décidé de quitter, ou de sa valeur économique. Il y a fort à craindre que le sort qui attend l’administration fédérale américaine ressemble bien davantage à la destinée de la plateforme qu’à celle de Tesla.

De plus, la précipitation dans l’exécution de ces mesures met en péril tant la sécurité nationale que la sécurité personnelle de nombreux employés. Des secteurs sociaux entiers, dépendant de la continuité des programmes en cours de démantèlement, se trouvent subitement dans une grande précarité.

Les méthodes radicales utilisées par le DOGE de Musk ne sont pas nouvelles, dans la mesure où ce dernier reproduit point par point le mode opératoire déployé dès 2022 à l’égard de Twitter. Cette nette ressemblance n’en est que plus troublante, car elle démontre à quel point Musk agit sur l’administration fédérale américaine comme le nouveau propriétaire d’une entreprise qu’il aurait acquise.

Bien qu’ouvertement assumée, cette démarche est problématique à plus d’un titre. D’abord, comme Musk l’a lui-même reconnu à un moment donné, les fonctions officiellement attribuées au DOGE ne portaient initialement que sur la modernisation de l’infrastructure informatique de l’administration. Son chef n’était donc pas censé détenir un pouvoir de décision, encore moins sur le sort d’agences entières.

Même si Trump a récemment signé un nouveau décret étendant considérablement le périmètre d’action du DOGE et de sa figure de proue, nombre des actions que cette structure ad hoc a entreprises relèvent en réalité du Congrès en tant qu’instance décisionnelle en matière budgétaire, ce que confirment de récentes décisions de justice. Ce piétinement des règles existantes, au nom d’une volonté générale à laquelle rien ne devrait faire obstacle, est un autre trait caractéristique du populisme.

En appliquant les recettes du populisme à l’échelle de Twitter/X, Musk avait déjà été capable de produire de profondes mutations sur une plateforme de premier plan, la transformant en un instrument d’influence personnelle. En transposant ces mêmes méthodes sur le gouvernement de la première puissance mondiale et en les adossant à l’idéologie du nouveau président, le multimilliardaire est parvenu à passer à l’échelle supérieure.

À supposer qu’il conserve les grâces de Trump, seul l’État de droit, ou ce qu’il en reste sous la présidence actuelle, serait susceptible de freiner ses ardeurs. Il y a fort à parier que Musk puisera sans cesse davantage dans ses ressources populistes pour faire face à cet obstacle potentiel, qui à ce jour tarde et peine à se dresser sur sa route.

Trump, Musk, Milei: Les crypto arnaqueurs

Trump, Musk, Milei: Les crypto arnaqueurs

 

 

Trump, Musk, Milei: Les crypto arnaqueurs Ont la particularité d’être à la fois des ultras réactionnaires sur le plan idéologique mais aussi des voyous sur le plan financier. Ainsi 30 comme masque défendent avec le président argentin les cryptes menées. Pire tram à même monté sa propre plate-forme et son époux également ! Le président argentin vient en tout cas de prendre un beau bouillon en soutenant une cryptomonnaie  douteuse.

L’Argentin Javier Milei affronte un épisode potentiellement délicat de sa présidence, après avoir fait la promotion vendredi d’une cryptomonnaie qui s’est peu après effondrée, suscitant des accusations «d’escroc», des appels à une commission d’enquête, voire un procès.

Les critiques ont fusé, des économistes et spécialistes de l’univers des cryptomonnaies en Argentine, ainsi que des opposants, soulignant que la $LIBRA pourrait n’être qu’une escroquerie ou une pyramide de Ponzi.

 

IA : Musk veut acheter OpenAI pour 100 milliards

IA :  Musk veut acheter OpenAI pour 100 milliards

Paradoxalement Elon Musk qui pendant longtemps a été un partisan d’un coup de frein sur le développement de l’intelligence artificielle ( simplement parce qu’il était en retard ce terrain) propose maintenant de racheter pour 100 milliards la société openAI. Selon le Wall Street Journal, le consortium emmené par l’homme le plus riche du monde aurait formulé son offre lundi au conseil d’administration d’OpenAI qui a refusé.

Un groupe d’investisseurs dirigé par Elon Musk tenterait de racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI, d’après le Wall Street Journal, signe que le patron de Tesla et proche de Donald Trump n’a pas dit son dernier mot dans le conflit qui l’oppose au créateur de ChatGPT.

Selon le quotidien économique, le consortium emmené par le milliardaire a proposé 97,4 milliards de dollars (environ 94,48 milliards d’euros) lundi au conseil d’administration pour l’acquisition de l’entité. Cette offre non sollicitée arrive alors que Sam Altman, le patron d’OpenAI, essaie de lever des fonds et de transformer sa start-up en société à but lucratif.

 

Elon Musk et Tesla en difficulté

Elon Musk et Tesla  en difficulté

Elon Musk, le milliardaire fou qui veut changer le monde entier et même coloniser Mars devrait s’occuper un peu plus de sa marque  Tesla fabricant d’automobiles électriques en difficulté. La firme d’Elon Musk a écoulé moins de voitures électriques l’an passé et sa marge opérationnelle a fondu au dernier trimestre. Mais Wall Street lui conserve sa confiance, et parie sur ses robots-taxis.

Le chiffre d’affaires de 77 milliards de dollars tiré de son activité automobile a reculé de 6 % en 2024 par rapport à 2023. Et c’est grâce à sa branche dédiée à la production au stockage d’énergie et aux services que le groupe Tesla affiche une croissance de 1 % de ses ventes, à 97,69 milliards de dollars. La production de voitures électriques dans les giga-usines installées aux États-Unis, en Chine et en Allemagne a reculé de 4 %. Et pour la première fois, les livraisons annuelles ont baissé passant de 1,808 million à 1,789 million d’unités en 2024. La firme avait prévu une hausse des volumes…

 

 

 

 

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