Archive pour le Tag 'étrangères'

Un téléphone traduisant instantanément les langues étrangères

Un téléphone traduisant instantanément les langues étrangères

Selon la firme coréenne Samsung, il devrait être possible de communiquer directement avec le locuteur d’une langue étrangère.

L’entreprise promet que l’intégration de l’intelligence artificielle sur son prochain téléphone Galaxy permettra aux locuteurs de deux langues différentes de se comprendre immédiatement, via une traduction audio et textuelle en temps réel.

Le secteur de la traduction est en ébullition et le géant coréen Samsung ne veut pas rater la vague. Leader mondial des ventes de smartphones, le groupe dotera son prochain modèle Galaxy,prévu pour 2024, d’un outil de traduction en temps réel.

Celui-ci permettra de traduire de « l’audio et du texte pendant une communication », explique l’entreprise, qui promet une utilisation « aussi simple qu’activer les sous-titres » d’un film ou une série.

Si Samsung n’a pas donné le nombre de langues disponibles, il indique que l’outil sera fonctionnel même lors d’une communication avec un portable d’une autre marque. Plusieurs questions restent en suspens, par exemple le temps qu’il faudra à l’intelligence artificielle de Samsung pour comprendre le discours entrant, le traduire et le restituer à l’utilisateur. Une trop grande latence gênerait à coup sûr l’expérience.

Mais, à l’image des innovations lancées ces dernières semaines – comme Spotify qui veut utiliser la technologie d’OpenAI pour traduire des podcasts populaires dans d’autres langues tout en gardant la voix du présentateur originel -, les progrès des entreprises sont très rapides dans le domaine.

Automobiles- des bonus profitables surtout aux voitures étrangères

Automobiles- des bonus profitables surtout aux voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Voitures électriques- des bonus profitables surtout au voitures étrangères

Voitures électriques- des bonus profitables surtout au voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Voitures électriques- Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères

Voitures électriques- Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères

Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Heygen, cette IA rend possible de parler des langues étrangères

Heygen, cette IA rend possible de parler des langues étrangères

Une application de l’intelligence artificielle permet à tous de parler n’importe quelle langue. L’application traduit une vidéo initiale et la transpose dans une langue étrangère choisie avec le mouvement de la bouche correspondant.

Une évolution considérable qui soulève toutefois plusieurs problèmes éthiques. Le premier concerne la désinformation, notamment des plus jeunes, avec la possibilité de déformer la vérité.

Certains professionnels s’inquiètent également des répercussions d’outils comme celui-ci pour leur avenir. C’est ainsi le cas des doubleurs, dans l’industrie du cinéma et dans les organismes internationaux.

Contrôle des subventions étrangères qui faussent le marché

Contrôle des subventions étrangères qui faussent le marché

Face aux subventions étrangères créant des distorsions sur le marché européen, l’Union européenne a décidé de se doter d’un mécanisme de contrôle. Par Sabine Naugès, avocat associée au sein du cabinet McDermott Will & Emery.( La Tribune)

Notons que le contrôle par l’Europe des subventions étrangères va trouver un beau champ d’application avec par exemple l’éternel conflit à propos des subventions réciproques concernant Boeing ( et inversement Airbus du point de vue américain) NDLR

Le 30 juin 2022, le Conseil et le Parlement européen sont parvenus à un accord provisoire concernant l’adoption du Règlement relatif aux subventions étrangères faussant le marché intérieur (le « Règlement ») élaboré par la Commission, lequel a vocation à établir des règles permettant l’encadrement de telles subventions et de remédier aux distorsions qu’elles sont susceptibles de générer.

En effet, ces subventions peuvent créer des conditions de concurrence déloyale offrant aux entreprises étrangères qui en sont bénéficiaires la possibilité de proposer leurs services ou leurs biens à un coût moindre contrairement aux entreprises européennes qui font l’objet d’un strict contrôle de la Commission européenne en matière d’aides d’État.

Depuis plusieurs années, des voix s’étaient ainsi élevées pour une prise en compte à l’échelle européenne de ces subventions étrangères. Cette menace a, par ailleurs, été clairement identifiée par la Commission européenne dans son Livre blanc relatif à l’établissement de conditions de concurrence égales pour tous en ce qui concerne les subventions étrangères.
Notons que cette problématique fait également l’objet d’une attention toute particulière des États-Unis et du Japon, ces derniers souhaitant, avec l’Union, renforcer les règles de l’OMC en matière de subventions industrielles.

Si le Règlement apparait à première vue défensif, il n’est que le corollaire du principe de liberté d’accès au marché européen en ce qu’il vise à rétablir l’égalité entre les entreprises étrangères et européennes. En réalité, il tend plus particulièrement à éviter l’octroi de marchés publics à des entreprises étrangères bénéficiant de subventions étrangères et à protéger les entreprises européennes contre certaines tentatives de rachats.

Pour ce faire, le Règlement adopte une définition large de la notion de subventions étrangères, telle qu’issue de la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. Celles-ci sont définies comme toutes contributions financières accordées par un pays tiers qui confère un avantage à une entreprise exerçant une activité économique dans le marché intérieur et qui sont limitées, en droit ou en fait, à une ou plusieurs entreprises ou secteurs.

À titre d’exemple, une garantie illimitée des dettes ou du passif, accordée par un État étranger peut être qualifiée de subvention étrangère. Inversement, les subventions inférieures à 4 millions d’euros sont considérées comme peu susceptibles de créer des distorsions.

Afin de garantir une application cohérente, le Règlement met en place désormais une procédure centralisée au profit de la Commission européenne qui sera chargée de veiller au respect de ces dispositions.

Pour cela, l’autorité bruxelloise dispose de trois pouvoirs d’enquêtes :
• un pouvoir général d’enquête sur dénonciations des tiers ou à l’initiative de la Commission elle- même ;
• un pouvoir d’enquête dans le cadre des notifications des concentrations pour lesquelles le chiffre d’affaires de la cible excède 500 millions d’euros et les subventions étrangères dépassent 50 millions d’euros ; et
• un pouvoir d’enquête dans le cadre des notifications des procédures de passation des marchés publics au sens des Directives 2014/23/UE, 2014/24/UE et 2014/23/UE, pour lesquelles la valeur du marché excède 250 millions d’euros et les subventions étrangères dépassent 4 millions d’euros.

La fixation d’un niveau relativement élevé des seuils de notification permet à la Commission de n’examiner que les subventions susceptibles de générer le plus de distorsions.
Dans le cadre de ses investigations, la Commission européenne pourra notamment prendre toutes les mesures provisoires, mais aussi interroger toutes personnes et demander tous renseignements qu’elle estimera utiles à la conduite de son enquête.

Il convient également de relever la portée extraterritoriale du Règlement, qui de ce fait permettra à la Commission européenne de conduire ses enquêtes à l’intérieur tout comme à l’extérieur de l’UE.
En outre, dans le cadre de son examen des subventions étrangères, la Commission tiendra compte des effets tant négatifs que positifs de celles-ci. Si à l’issue de cette mise en balance les effets négatifs de la subvention l’emportent, alors la Commission européenne se devra de remédier aux distorsions que ladite subvention crée. Ce test de mise en balance fera notamment l’objet de futures lignes directrices afin d’en préciser les contours dans ses critères et modalités de mise en œuvre.

Ensuite, la Commission européenne disposera de nombreux pouvoirs lui permettant de corriger les effets négatifs de ces subventions étrangères.
Ces derniers, fortement inspirés des mécanismes existant déjà en matière de contrôle des concentrations et d’aides d’État, permettront ainsi à la Commission de refuser toute opération de concentration ou d’attribution d’un marché public rendue possible grâce aux subventions étrangères.

De plus, la Commission pourra imposer des engagements contraignants aux entreprises bénéficiant de subventions. Parmi ces engagements, on retrouve notamment l’interdiction de certains investissements, la cession de certains actifs (comme en matière de contrôle des concentrations) ou encore le remboursement de la subvention étrangère (comme pour les aides d’État).
Au-delà de ces pouvoirs de nature structurelle, la Commission européenne pourra également prononcer des amendes et des astreintes en cas d’infractions aux règles de la procédure ou en cas de non-respect des engagements (comme en matière de pratiques anticoncurrentielles par exemple). Ces amendes pourront aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires global annuel de l’exercice précédent dans les cas les plus graves et les astreintes jusqu’à 5% du chiffre d’affaires journalier moyen de l’exercice précédent.

Cela étant rappelé, l’ensemble des décisions rendues par la Commission au titre du Règlement pourront faire l’objet d’un recours devant la Cour de justice de l’Union européenne dans un délai de deux mois à compter, suivant le cas, de la publication de l’acte, de sa notification au requérant ou, à défaut, du jour où celui-ci en a eu connaissance.
À cet égard, la Cour dispose d’une compétence de pleine juridiction en ce qui concerne les sanctions prévues par le Règlement. À ce titre, elle sera en capacité d’annuler, de réduire ou inversement d’augmenter les amendes et astreintes prononcées par la Commission.

Enfin, le Règlement sera d’application immédiate et rétroactive pour toutes les subventions étrangères octroyées jusqu’à cinq ans avant l’entrée en vigueur du Règlement et générant des distorsions sur le marché intérieur après son entrée en vigueur.
L’entrée en vigueur de ce règlement est estimée pour fin 2022 après l’approbation formelle définitive du Règlement par le Parlement européen et le Conseil.

Royaume-Uni: Contesté Boris Johnson doit changer de ministre des affaires étrangères

Royaume-Uni: Contesté Boris Johnson doit changer de ministre des affaires étrangères

 

Un triple échec pour Boris Johnson dont la politique sanitaire est considérée comme une catastrophe par une majorité de Britanniques. Sur le plan économique, les promesses du brexit ne sont pas non plus tenues et les mécontents sont de plus en plus nombreux. Enfin Boris Johnson est contesté au sein même de sa majorité et même de son gouvernement. C

ertains proches envisagent même son éviction. Du coup Bori,s Johnson pour masquer les échecs du brexit  change de ministre. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, va donc  devenir la négociatrice en chef de la Grande-Bretagne avec l’Union européenne concernant le protocole nord-irlandais à la suite de la démission du ministre du Brexit David Frost, a annoncé le cabinet du Premier ministre Boris Johnson, dimanche 19 décembre.

La Grande-Bretagne a officiellement quitté l’UE au début de l’année mais les deux parties mènent des discussions pour résoudre des difficultés sur les relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, province britannique qui partage une frontière terrestre avec l’Irlande, pays membre de l’Union. David Frost, l’un des principaux architectes de la politique de Boris Johnson sur le Brexit, a démissionné samedi en raison de désaccords sur la stratégie du gouvernement.

Celle qui va lui succéder a d’abord été contre le brexit avant de s’y rallier !

 

La grande naïveté de la France face aux ingérences étrangères

La grande naïveté de la France face aux ingérences étrangères

Le sénateur André Gattolin, rapporteur d’une mission d’information, s’inquiète dans l’Opinion  des pratiques de la Chine, de la Russie ou de la Turquie

 

 

 

 

 

André Gattolin, sénateur des Hauts-de-Seine (RDPI, auparavant groupe LREM) est le rapporteur de la mission d’information sur « les influences étatiques extra-européennes dans le monde universitaire et académique français ».

Pourquoi cette mission ? Quels signaux vous ont alerté ?

L’Australie, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou les Etats-Unis ont commencé à s’interroger sur les conditions dans lesquelles certaines puissances étrangères influent sur nos universités, sur notre recherche nationale. Plusieurs de ces pays, comme l’Australie, ont mis en place une législation pour encadrer cette coopération universitaire, certes à très grande échelle avec la Chine dans son cas. Ces pays se sont aperçus que la globalisation des savoirs, le développement très rapide du marché de l’enseignement supérieur pouvaient produire des dégâts collatéraux pour les libertés académiques et l’intégrité scientifique. Quelque 47 instituts Confucius ont été fermés aux Etats-Unis. Le Royaume-Uni s’inquiète de la dépendance économique de ses universités aux droits de scolarité des étudiants chinois. Si deux collaborations avec des instituts Confucius ont été suspendues (à Lyon et Paris 8 Nanterre), la France, elle, semble encore faire preuve de naïveté. A Brest, une école de commerce privée a récemment été rachetée par des fonds chinois et abrite un institut Confucius.

Comment maintenir l’ouverture du monde académique tout en prenant en compte cette menace ?

Les échanges universitaires et les projets de recherche internationaux se multiplient, avec une nette accélération ces dernières années. Il faut avoir l’esprit que des « trous dans la raquette » existent. Campus France est ainsi l’organisme chargé de faire venir des étudiants étrangers sur notre sol et de rattraper notre retard en la matière. Les Marocains sont les plus nombreux à étudier ici, suivis de près par 35 000 Chinois (chiffres 2019). Très bien mais tout cela ne doit pas se faire à n’importe quel prix. A ma connaissance, il n’existe pas d’institution chargée du contrôle de ces flux, hormis évidemment les services de renseignement. La Conférence des présidents d’université nous dit ne pas toujours savoir ce qui se passe dans les laboratoires, dans les coopérations initiées.

« Ankara peut agir à un double niveau. En ouvrant des lycées turcs dans le but de contrôler sa diaspora et en développant l’agitation autour de questions sensibles comme le génocide arménien »

Quelles peuvent être les solutions ?

Une des pistes serait de demander davantage de transparence. En France, il n’existe pas d’obligation de déclaration d’éventuel conflit d’intérêts ou de source de financement. Alors même que les Chinois savent très bien repérer un chercheur en pointe dans son domaine et lui proposer un financement. Quand un grand centre universitaire étranger passe des partenariats avec des laboratoires étrangers et qu’on découvre qu’il s’agit de véritables accords de coopération avec possibles fuites de données, ce n’est pas normal.

Certaines interférences peuvent venir d’instruments en apparence plus anodins. Vous vous interrogez ainsi sur le classement de Shanghai (des meilleures universités mondiales).

Il faut se méfier des indices de performance. Ce classement valorise les établissements universitaires les plus puissants, en termes de taille, de coopération internationale. C’est devenu un référent mondial, mais ce sont d’abord des normes mises en place par la Chine.

Des tentatives d’ingérence viennent aussi de Russie, de Turquie…

La Russie ne pratique pas d’entrisme officiel mais peut être très présente sur certains domaines. On voit ainsi de prétendus chercheurs russes sur l’Arctique ou sur les extractions de pétrole qui ne sont pas seulement des universitaires. Ankara peut agir à un double niveau. En ouvrant des lycées turcs dans le but de contrôler sa diaspora et en développant l’agitation autour de questions sensibles comme le génocide arménien.

Vous avez choisi de ne pas aborder la question du wokisme et de la cancel culture, venus des Etats-Unis, dont l’empreinte dans le monde académique nourrit la polémique. Pourquoi ?

Nous nous intéressons aux politiques étatiques étrangères et ne voulions pas nous immiscer dans des controverses internes au débat universitaire.

Présidentielle 2022: Alerte aux ingérences étrangères

Présidentielle 2022: Alerte aux ingérences étrangères

 

Dans une interview au Figaro, François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’Iris, fait le point sur le risque cyber autour du scrutin.

 

Tribune

 

 

Alerte cyber sur l’élection présidentielle d’avril 2022. « Les partis politiques doivent s’attendre à des tentatives d’ingérence étrangère », met en garde François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), dans le Figaro, vendredi 29 mai.

Plusieurs types d’attaques sont possibles. « Il y a les hackeurs qui parviennent à pénétrer dans les comptes, à récupérer les documents et les données des partis politiques », précise François-Bernard Huyghe. Le chercheur évoque également les « tentatives de sabotage » (panne du système, surcharge du site internet) ainsi que la « diffusion de fausses informations ou de faux messages. »

Qui seront les acteurs de ces cyberattaques ? « Il est très vraisemblable qu’en 2022 des particuliers puissent produire ce type d’attaques pour combattre leurs adversaires idéologiques. Cela pourrait également venir de l’étranger. Dans tous les cas, même s’il s’avère que certaines cyberattaques proviennent d’un pays comme la Russie, il est presque impossible de prouver qu’il s’agit d’une attaque d’État. [...] Il est probable que ceux qui subiront des cyberattaques accuseront la Russie, la Chine, la Corée du Nord ou l’Iran », analyse le directeur de recherche à l’Iris dans son interview au Figaro.

« Fake news ». D’après lui, les mouvements politiques français sont au courant : « Les partis politiques s’y préparent déjà en renforçant leur sécurité informatique et en utilisant des moyens de communication plus sécurisés, comme Telegram. »

Pour autant, il ne semble pas qu’il existe un risque réel pour le scrutin. « Il ne faut pas non plus développer de fantasmes, cela ne changera pas le cours de l’élection. Ce genre d’attaques ne peut avoir qu’un effet marginal », nuance François-Bernard Huyghe dans son interview au quotidien.

D’autres manœuvres sont néanmoins attendues : « Il y aura également certainement beaucoup de fake news et de « deep fakes » qui circuleront sur les réseaux sociaux », indique le chercheur, qui nuance là aussi leur impact. « Ces fausses informations seront immédiatement démenties par les médias qui feront leur travail de fact checking », conclut-il.

La Chine allonge à son tour sa liste noire des entreprises étrangères

La Chine allonge à son tour sa liste noire des entreprises étrangères

En réponse sans doute à l’allongement de la liste noire des États-Unis visant les entreprises chinoises, la Chine établit de nouvelles règles concernant les prises de participation étrangère.

 

Une liste qui vise les secteurs militaires et les prises de participations majoritaires dans des secteurs clés comme l’énergie, les ressources naturelles, l’agriculture, les infrastructure internet ou encore les services financiers.

“Ces annonces interviennent alors que le président des Etats-Unis, Donald Trump, alimente, dans les dernières semaines de son mandat, les tensions avec la Chine, en faisant ajouter des dizaines d’entreprises chinoises à la liste noire du département américain de la Défense.

Publier ces règles sur l’investissement ne constitue pas une forme de protectionnisme, ou un retour en arrière sur les politiques d’ouverture du pays, a dit le NDRC en précisant qu’une “ouverture du marché sans protection n’était pas tenable sur le long terme”.

Des pays comme les Etats-Unis, l’Australie, l’Allemagne, le Japon ou même l’Union européenne ont mis en place ou révisé leurs mécanismes d’autorisation des investissements étrangers dans les dernières années, a ajouté la commission chargée d’établir les nouvelles dispositions.

Une agence chargée de veiller aux intérêts nationaux, placée sous l’autorité du NDRC et du ministère du Commerce, sera mise en place pour faire appliquer ces nouvelles règles.

Ces mesures, qui devraient entrer en vigueur dans 30 jours, font suite à l’adoption d’une loi l’année dernière visant à ouvrir davantage le marché aux investissements étrangers.

Royaume-Uni : opération anti OPA étrangères

Royaume-Uni : opération anti OPA étrangères

 Boris Johnson a beau être l’un des chantres d’un libéralisme échevelé, comme les Américains il prend des mesures de protection financière mettre à l’abri les secteurs stratégiques d’OPA venant de l’étranger. Boris Johnson, oblige désormais les acheteurs étrangers à déclarer leurs projets d’acquisition dans 17 secteurs sensibles allant de la Défense aux transports en passant par l’énergie, le nucléaire civil, l’intelligence artificielle, l’espace ou l’informatique. Faute de quoi, ils encourront des peines de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans, et des amendes pouvant monter à 10 millions de livres ou 5 % de leur chiffre d’affaires mondial… En plus des acquisitions d’entreprises, ce nouveau dispositif vise aussi les rachats d’actifs ou de propriété intellectuelle.

Protéger l’union économique des entreprises étrangères subventionnées

Protéger l’union économique des entreprises étrangères subventionnées

La commission européenne s’aperçoit peut-être un peu tard que la zone économique en cause constitue un vaste marché où on peut faire ses courses à bon compte en rachetant des entreprises y compris avec des subventions d’État. Bien sûr la Chine est visée mais pas seulement car il y a de nombreuses manières de soutenir un secteur économique. C’est d’ailleurs l’éternelle question entre Boeing et Airbus. Conflit aussi en matière fiscale entre les grands du numérique et les entreprises européennes devenues sous-traitantes des géants numériques.

La commission fixe comme limite une participation maximale de 35 % pour les entreprises étrangères. Un chiffre déjà bien excessif car il est pas nécessaire de contrôler 35 % des capitaux d’une entreprise pour en prendre la direction surtout dans le cadre d’alliances;  la difficulté viendra surtout de la méthodologie pour vérifier la nature, l’objet et l’ampleur des biens dont a pu bénéficier une entreprise pour s’implanter sur le marché de l’union européenne. Nombre  d’entreprises chinoises ont des statuts très hybrides. Certaines sont entièrement privées ou  associées  avec des partenaires étrangers d’autres sont dites d’État ou encore appartiennent théoriquement au personnel. Comment dès lors  distinguer ce qui relève de soutien technologique, économique, logistique, commerciale, voire politique  et financier ? En outre il n’y a pas seulement des conditions financières à prendre en compte mais aussi des conditions sociales et environnementales.

Ce que semble ignorer pour l’instant l’union économique qui en quelque sorte saucissonne les débats “L’UE figure parmi les économies les plus ouvertes du monde, ce qui attire des niveaux d’investissement élevés de la part de nos partenaires commerciaux. Toutefois, notre ouverture est de plus en plus remise en question par des pratiques commerciales étrangères, y compris les subventions, qui faussent les conditions de concurrence équitables pour les entreprises de l’UE”, déplore Phil Hogan, commissaire chargé du commerce, cité dans un communiqué.

“Il existe un nombre croissant de cas dans lesquels les subventions étrangères semblent avoir facilité l’acquisition d’entreprises de l’UE ou faussé les décisions d’investissement, les opérations de marché ou les politiques tarifaires de leurs bénéficiaires, ou la soumission d’offres dans une procédure de passation de marchés publics, au détriment des entreprises non subventionnées”, poursuit le communiqué.

Les entreprises étrangères à l’UE souhaitant acquérir une participation de plus de 35% dans des entreprises appartenant au bloc communautaire et dont le chiffre d’affaires dépasse 100 millions d’euros devront au préalable informer la Commission européenne si elles ont bénéficié d’une aide d’Etat de plus de 10 millions d’euros, selon ce projet consulté par Reuters.

La Commission pourrait infliger une amende ou décider de bloquer l’opération en cas de manquement à cette nouvelle disposition. L’acquéreur pourrait aussi être contraint de céder des actifs pour compenser l’avantage indu.

Une entreprise opérant déjà dans le bloc communautaire et ayant bénéficié de subventions étrangères de plus de 200.000 euros sur trois ans devra également en informer la Commission européenne.

Cette entreprise pourrait alors devoir céder des actifs, réduire sa part de marché ou ses capacités afin d’éviter une distorsion du marché, indique le projet de la Commission.

«Relocalisation, mode d’emploi; des éoliennes entièrement étrangères !

 «Relocalisation, mode d’emploi; des éoliennes entièrement étrangères !

On sait que l’industrie française a perdu de l’ordre d’un million d’emplois industriels en 30 à 40 ans. On a même constaté l’incapacité d’un pays aussi développé que la France a fabriquer des objets aussi peu élaborés que des masques de protection. Du coup, la problématique de la relocalisation est posée un peu partout. Il est clair qu’il faudra des périodes de transition car on ne pas change du jour au lendemain les modes de production, de distribution et de consommation. Pour autant pourrait peut-être différer certains investissements qui n’apportent rien économiquement C’est le cas par exemple d’une éolienne actuellement en construction Chigné ( Maine et Loire). Pratiquement cet investissement n’apportera strictement rien au plan économique local   puisque pour l’essentiel les éoliennes sont fabriquées à l’étranger, montées par des entreprises étrangères et des salariés étrangers.  le seul bénéficiaire sera le propriétaire du terrain qui laissera à la collectivité le soin de démolir l’installation devenue une inutile au bout de 20 ans. Car bien évidemment les héritiers refuseront d’investir de l’ordre de 500 000 € dans la démolition de l’éolienne devenue obsolète. Par, parenthèse on se demande avec quel argent sera financé cet investissement énergétiquement, et  économiquement inutile. Avec l’argent d’une part du contribuable, d’autre part  du consommateur d’autre part qui paye l’électricité au moins le double de son prix (surtout en ce moment avec l’effondrement du prix pétrole.)

Plus globalement peut s’interroger sur l’urgence d’installation de ce type au moment où se multiplient les demandes de plans à plusieurs milliards dans  peu près tous les secteurs économiques, sociaux voire sociétaux.

 

 

Coronavirus: 50 000 entreprises étrangères touchées par la crise chinoise

Coronavirus: 50 000 entreprises étrangères touchées par la crise chinoise

Au-delà des aspects de santé, nombre d’entreprises internationales sont touchés par les conséquences du virus qui paralyse une partie de l’économie chinoise. Il y a d’abord les entreprises qui commercialisent des produits entièrement fabriqués en Chine ( exemple les équipements ménagers, les équipements informatiques, le textile, les chaussures) dont certaines commencent à se trouver en rupture d’approvisionnement. Plus grave encore, il y a les dysfonctionnements des chaînes de production dont  des éléments sont fabriqués en Chine. Ces perturbations vont évidemment affecter l’économie des pays concernés au cours de l’année 2020 mais bien au-delà. Il est en effet vraisemblable que certaines grosses entreprises notamment américaines vont reconsidérer leur politique de délocalisation d’une part en rapatriant une partie de cette production, d’autre part en diversifiant les origines géographiques des éléments délocalisés. Les entreprises les plus concernées sont américaines puisqu’elles ont largement délocalisé de nombreuses parties du processus de production.

Deuxième économie de la planète avec plus de 16 % du PIB mondial, la Chine est évidemment incontournable dans les chaînes de production. Près de 51.000 entreprises étrangères, essentiellement des sociétés nord-américaines, ont un fournisseur direct en Chine dans les régions les plus affectées par le coronavirus, affirme Dun & Bradstreet, spécialiste des données d’entreprises, qui s’est penché sur les 19 provinces qui comportaient le 5 février au moins 100 cas confirmés de virus. Plus de 5 millions de sociétés du monde entier ont au moins un fournisseur de second rang, qui approvisionne l’un de leurs prestataires, dans ces régions. «Ces entreprises ne peuvent pas fonctionner normalement aujourd’hui», précise Thierry Millon, du cabinet Altares, le partenaire français de Dun & Bradstreet.

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