Archive pour le Tag 'Qui'

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Conflit Ukraine : des discussions qui n’avancent pas

Inutile de tourner autour du pot les discussions entre les américains et russes qui se sont tenus hier n’ont pratiquement débouché sur rien. Pour preuve, il n’a même pas été possible de sortir un communiqué commun. Pour masquer le vide les négociateurs ont cependant promis de sortir un texte aujourd’hui. La vérité sans doute c’est que Poutine a bien l’intention de faire durer le plus possible la guerre sur laquelle d’ailleurs il s’appuie en permanence pour donner une légitimité à son régime de dictature.

Côté américain il n’est pas très certain que le président ait vraiment l’intention d’imposer la paix voire même une trêve. On voit bien que pour les américains l’Europe est un enjeu très secondaire voir même un obstacle .

La diffusion de documents secrets montre quel est l’état d’esprit de l’entourage de Trump vis-à-vis de l’Europe : même pas un allié, un parasite.

Au-delà des interrogations qui pèsent sur les intentions réelles des Américains se posent aussi la nature des liens très particuliers qui pourraient bien unir le président américain et la Russie.

Faut-il rappeler que Trump a déjà fait cinq ou six fois faillite et que son empire a été sauvé par les mafieux russes et le KGB. Trump a une dette vis à vis des oligarques russes et peut-être même vis-à-vis de Poutine.

Popularité politique : Grosse baisse de Bayrou qui paye ses gaffes

Popularité politique : Grosse baisse de Bayrou qui paye ses gaffes

Le Premier ministre François Bayrou enregistre une lourde baisse de sa cote de popularité en mars, dévissant de 11 points par rapport à février, selon un baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du dimanche.

Le chef du gouvernement s’est retrouvé englué dans plusieurs polémiques dont sa gestion du dossier des retraites qu’il a pourtant lui-même souhaité rouvrir.

27% de Français satisfaits de son action, au plus bas depuis sa nomination en décembre.

Popularité : Grosse baisse de Bayrou qui paye ses gaffes

Popularité : Grosse baisse de Bayrou qui paye ses gaffes

Le Premier ministre François Bayrou enregistre une lourde baisse de sa cote de popularité en mars, dévissant de 11 points par rapport à février, selon un baromètre mensuel de l’Ifop pour le Journal du dimanche.

Le chef du gouvernement s’est retrouvé englué dans plusieurs polémiques dont sa gestion du dossier des retraites qu’il a pourtant lui-même souhaité rouvrir.

27% de Français satisfaits de son action, au plus bas depuis sa nomination en décembre.

Trump veut condamner les juges qui s’opposent à lui !

Trump veut condamner les juges qui s’opposent à lui !


De plus en plus rocambolesque, le président américain fait feu de tout bois contre toute opposition et souhaite une condamnation générale des juges qui s’opposent à lui. Bref l’Amérique glisse dangereusement vers un système de république bananière.

Trump, le nouveau Néron, a demandé jeudi 20 mars à la Cour suprême des États-Unis, la plus haute instance judiciaire du pays, de «régler» le «problème» constitué selon lui par les juges fédéraux qui ont bloqué ses décisions depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Ce message intervient deux jours après un rare rappel à l’ordre du président de la Cour suprême, John Roberts. «Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n’est pas une réponse appropriée à un désaccord à propos d’une décision de justice», a-t-il indiqué dans un communiqué, sans citer directement Donald Trump. «La procédure ordinaire d’appel existe à cette fin», a-t-il souligné. Cette communication intervenait après un appel du président républicain à «destituer» James Boasberg, un juge fédéral de Washington.

Eurovision : une mélodie guimauve pour Louane qui représentera la France

Eurovision : une mélodie guimauve pour Louane qui représentera la France

Il paraît que les Bookmakers auraient misé sur la notoriété de Louane pour représenter et gagner l’Eurovision. À coup sûr, ils n’ont pas écouté la mélodie guimauve qui n’ a pratiquement aucune chance même de figurer en haut du palmarès. À se demander sur quels critères se fondent ceux qui choisissent les représentants de la chanson française à cette compétition. Sûrement pas à partir de considérations artistiques et même marketing.

À la manière des stars américaines du Super Bowl, Louane a animé la mi-temps de la finale du tournoi des VI nations qui opposait la France à l’Écosse. Devant 80.000 personnes d’adeptes du ballon ovale, elle y a dévoilé, accompagnée d’une fanfare, le morceau avec lequel elle portera les couleurs de la France le 17 mai prochain à Bâle lors du concours de l’Eurovision. Un vrai plouf !

Politique-Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Politique-Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Les commentateurs et autres experts sont vainement en recherche d’optimisme après la déclaration de Vladimir Poutine quant à la possibilité d’un cessez-le-feu en Ukraine. Certes Poutine s’est montré très poli en apparence vis-à-vis de Trump mais sur le fond il n’a strictement rien lâché, il n’a même pas éclairé ses perspectives. La vérité c’est qu’il n’a pas changé son objectif balayer l’Ukraine de la carte en même temps que le président ukrainien. Au-delà continuer son avancée impérialiste sur les pays les plus proches…. pour commencer.

Il n’est pas très difficile de décrypter la rhétorique tordue et floue de l’ancien responsable du KGB. Il dit tout simplement toujours le contraire de ce qu’il pense. Donc il est favorable à la paix mais fixe de telles conditions pour qu’elle soit rendue complètement impossible.

Trump et les alliés doivent bien se persuader qu’une seule chose pourra faire reculer Poutine à savoir le rapport de force. Ce dictateur mafieux russe ne connaît que la violence. Les alliés doivent utiliser notamment leur argument massif dans le domaine économique afin d’étrangler l’économie russe qui s’est considérablement affaiblie. Parallèlement évidemment il convient de renforcer la défense européenne face à un dictateur qui n’hésite pas à sacrifier des centaines de milliers de soldats et fait régner la terreur partout où il peut ( Afrique comprise)..

Ceux qui affirment le contraire sont des complices objectifs de Poutine. Comme en 1938, on retrouve les mêmes qui ont capitulé face à l’envahisseur à savoir l’extrême-gauche comme « les insoumis » et l’extrême droite. Il faut y ajouter des personnages très ambigus qui ont toujours été proches de Poutine type Fillon qui entretiennent des liens douteux avec la Russie.

Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Cessez-le-feu en Ukraine : Poutine, un oui qui veut dire niet !

Hier soir et ce matin les commentateurs et autres experts song vainement en recherche d’optimisme après la déclaration de Vladimir Poutine quant à la possibilité d’un cessez-le-feu en Ukraine. Certes Poutine s’est montré très poli en apparence vis-à-vis de Trump mais sur le fond il n’a strictement rien lâché, il n’a même pas éclairé ses perspectives. La vérité c’est qu’il n’a pas changé son objectif balayer l’Ukraine de la carte en même temps que le président ukrainien. Au-delà continuer son avancée impérialiste sur les pays les plus proches…. pour commencer.

Il n’est pas très difficile de décrypter la rhétorique tordue et floue de l’ancien responsable du KGB. Il dit tout simplement toujours le contraire de ce qu’il pense. Donc il est favorable à la paix mais fixe de telles conditions pour qu’elle soit rendue complètement impossible.

Trump et les alliés doivent bien se persuader qu’une seule chose pourra faire reculer Poutine à savoir le rapport de force. Ce dictateur mafieux russe ne connaît que la violence. Les alliés doivent utiliser notamment leur argument massif dans le domaine économique afin d’étrangler l’économie russe qui s’est considérablement affaiblie. Parallèlement évidemment il convient de renforcer la défense européenne face à un dictateur qui n’hésite pas à sacrifier des centaines de milliers de soldats et fait régner la terreur partout où il peut ( Afrique comprise)..

Ceux qui affirment le contraire sont des complices objectifs de Poutine. Comme en 1938, on retrouve les mêmes qui ont capitulé face à l’envahisseur à savoir l’extrême-gauche comme « les insoumis » et l’extrême droite. Il faut y ajouter des personnages très ambigus qui ont toujours été proches de Poutine type Fillon qui entretiennent des liens douteux avec la Russie.

Foot Ligue des champions : Victoire qui restera historique sur Liverpool

Foot Ligue des champions PSG : Victoire qui restera historique sur Liverpool

Cette victoire dans l’enfer de Liverpool restera sans doute historique d’une part parce qu’il s’agit d’une élimination anglaise arrachée au dernier moment. Elle qualifie évidemment le PSG pour les quarts de finale de la ligue des champions. Paris a gagné sans doute face à la meilleure équipe du monde actuellement.

Souvent dominés par les Reds, les Parisiens ont obtenu leur billet pour les quarts de C1 à Liverpool aux tirs au but (0-1 ap, 1-4 tab).

Le modèle de méritocratie qui se replie sur une élite

Le modèle de méritocratie qui se replie sur une élite


Christophe Kerrero ex-professeur de lettres modernes, qui a démissionné en 2024 de son poste de recteur de Paris, explique, dans un entretien au « Monde », que l’école est devenue une machine ambitieuse qui, paradoxalement, peine à inculquer aux jeunes des savoirs fondamentaux et le partage de certaines valeurs.

Christophe Kerrero a été recteur de Paris entre 2020 et 2024, après avoir quitté son poste de directeur de cabinet du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. L’ancien professeur de lettres modernes publie, le 13 mars, L’école n’a pas dit son dernier mot (Robert Laffont, 360 pages, 21 euros), un essai dans lequel il retrace son parcours au plus haut sommet du ministère, mais aussi son expérience d’élève médiocre, pour montrer les limites d’un système qui ne parvient pas à faire progresser tous les enfants. Il plaide pour une école « moyenne », débarrassée de l’élitisme scolaire.

Votre livre s’ouvre sur votre démission du rectorat de Paris. Vous critiquez la ministre de l’éducation nationale de l’époque, Amélie Oudéa-Castéra, et « l’incapacité de certaines élites à se remettre en question ». La méritocratie et l’élitisme républicain sont des mythes à vos yeux. Pourquoi ?
Depuis vingt-cinq ans, nous sommes montrés du doigt dans le programme international du suivi des acquis des élèves [PISA] de l’OCDE [Organisation de coopération et de développement économiques] comme étant la société de la reproduction sociale. Notre modèle méritocratique s’est replié sur une élite de plus en plus réduite. Ce modèle devient perdant-perdant : perdant économiquement, car nous avons besoin de tous les talents, et politiquement, parce que cette élite ne représente pas le peuple souverain.

Les jeunes très favorisés représentent un peu moins d’un quart des 20-24 ans, mais 64 % des étudiants des grandes écoles. Les jeunes Parisiens représentent 2,5 % des Français, mais un tiers des effectifs des très grandes écoles. Il existe une assignation sociale et géographique .

Politique Ukraine- « ceux qui mentent et ceux qui agissent »

Politique Ukraine- «  ceux qui mentent et ceux qui agissent »

Alors que l’Ukraine endure une nouvelle vague de bombardements meurtriers et la privation de services essentiels, certains cherchent à réécrire l’Histoire. Pourtant, il est crucial de rappeler que la Russie, sous Vladimir Poutine, est l’agresseur, responsable des destructions et des massacres. Derrière les thèses révisionnistes se cache une tentative de déstabilisation géopolitique visant à fragiliser l’Europe et ses démocraties. Par Franck Leroy, Président de la région Grand Est dans la Tribune.

 

Alors que l’Ukraine subit une nouvelle vague de bombardements meurtriers, privant des centaines de milliers de civils d’électricité, de chauffage et de secours, certains persistent à vouloir réécrire l’Histoire.

Non, ce n’est pas l’Ukraine qui a choisi la guerre. Ce n’est pas Volodymyr Zelensky qui a envahi un pays souverain. C’est bien la Russie de Vladimir Poutine qui a fait le choix de l’agression et de la destruction. C’est elle qui porte l’entière responsabilité de cette guerre et de ses massacres. Nul autre !

Ne nous y trompons pas : derrière ces thèses révisionnistes, relayées par certains médias « aux ordres » ou des personnalités comme Donald Trump accusant l’Ukraine d’être responsable de son propre malheur, se cache une entreprise de déstabilisation géostratégique qui dépasse de loin le seul cas de l’Ukraine.
En discréditant un peuple qui se bat pour sa liberté, en inversant les responsabilités, ils minimisent les crimes d’une dictature qui bombarde écoles, hôpitaux et quartiers entiers. Mais ils attaquent aussi la parole de tous ceux qui, en Europe, se sont levés pour défendre l’essentiel : la souveraineté d’un État, la dignité d’un peuple, la démocratie et ses valeurs. L’objectif est clair : fracturer les démocraties européennes, affaiblir politiquement l’Union européenne et favoriser l’ascension des populismes au service d’intérêts économiques et politiques bien identifiés.

Le poids de l’Histoire et la responsabilité européenne
Dans le Grand Est, nous connaissons le prix de la guerre. Celle qui déchire les familles et les peuples de part et d’autre d’un fleuve. Celle qui appauvrit durablement les territoires. Mais nous savons aussi, mieux que quiconque, le rôle qu’a joué l’Europe dans la reconstruction et la paix, une Europe bâtie sur des ruines, du sang, des larmes, mais aussi de la lumière.

C’est au nom de cette Histoire commune qu’il nous est impossible de rester silencieux, d’être de simples spectateurs alors que d’autres cherchent à réécrire l’Histoire à notre place. Cette mémoire collective nous oblige à parler, à agir, à prendre nos responsabilités pour l’Ukraine et les Ukrainiens, mais aussi pour nos peuples européens. Nos responsabilités sont immenses et ne laissent aucune place à l’attentisme, aux calculs politiciens ou tacticiens. Il en va de l’avenir de la paix sur notre continent, de nos souverainetés et du destin même de l’Europe.

Bâtir une Europe forte et unie
En tant qu’Européens, nous avons le devoir de nous battre pour une Europe qui protège et qui s’affirme sur la scène internationale. Une absence de volonté politique forte ne compromettrait pas seulement notre influence dans les débats mondiaux, mais ouvrirait aussi la voie aux replis identitaires et aux discours de division.

Nous devons résister à la fragmentation et à l’isolement, car c’est dans ces brèches que naissent les peurs et prospèrent les extrémismes. L’Europe des régions et des proximités joue un rôle clé dans cette construction. Dans le Grand Est, nous le mesurons chaque jour : c’est par la solidarité et l’engagement local que nous réaffirmons notre identité européenne et notre destin commun, tout en respectant les spécificités de nos territoires.

Affirmons notre volonté d’aboutir à une Europe politique et à une Europe de la défense, agile, efficace et puissante. Il est grand temps !

Oui, il est urgent que nous parlions d’une seule voix, avec conviction et détermination, pour défendre nos valeurs et nos intérêts communs. L’unité de l’Europe n’est pas un concept abstrait, mais une nécessité absolue pour garantir notre sécurité, notre prospérité et notre place dans le monde. Nous le savions déjà, nous le vivons aujourd’hui avec angoisse.

Ensemble, faisons entendre notre voix. Ne cédons ni à l’aveuglement, ni à la lâcheté, ni à la désunion. L’avenir de notre continent dépend de notre capacité à imaginer et à bâtir une Europe forte, résiliente face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Géopolitique– « ceux qui mentent et ceux qui agissent »

Géopolitique– «  ceux qui mentent et ceux qui agissent »
Alors que l’Ukraine endure une nouvelle vague de bombardements meurtriers et la privation de services essentiels, certains cherchent à réécrire l’Histoire. Pourtant, il est crucial de rappeler que la Russie, sous Vladimir Poutine, est l’agresseur, responsable des destructions et des massacres. Derrière les thèses révisionnistes se cache une tentative de déstabilisation géopolitique visant à fragiliser l’Europe et ses démocraties. Par Franck Leroy, Président de la région Grand Est dans la Tribune.
Franck Leroy

 

Alors que l’Ukraine subit une nouvelle vague de bombardements meurtriers, privant des centaines de milliers de civils d’électricité, de chauffage et de secours, certains persistent à vouloir réécrire l’Histoire.

Non, ce n’est pas l’Ukraine qui a choisi la guerre. Ce n’est pas Volodymyr Zelensky qui a envahi un pays souverain. C’est bien la Russie de Vladimir Poutine qui a fait le choix de l’agression et de la destruction. C’est elle qui porte l’entière responsabilité de cette guerre et de ses massacres. Nul autre !

Ne nous y trompons pas : derrière ces thèses révisionnistes, relayées par certains médias « aux ordres » ou des personnalités comme Donald Trump accusant l’Ukraine d’être responsable de son propre malheur, se cache une entreprise de déstabilisation géostratégique qui dépasse de loin le seul cas de l’Ukraine.
En discréditant un peuple qui se bat pour sa liberté, en inversant les responsabilités, ils minimisent les crimes d’une dictature qui bombarde écoles, hôpitaux et quartiers entiers. Mais ils attaquent aussi la parole de tous ceux qui, en Europe, se sont levés pour défendre l’essentiel : la souveraineté d’un État, la dignité d’un peuple, la démocratie et ses valeurs. L’objectif est clair : fracturer les démocraties européennes, affaiblir politiquement l’Union européenne et favoriser l’ascension des populismes au service d’intérêts économiques et politiques bien identifiés.

Le poids de l’Histoire et la responsabilité européenne
Dans le Grand Est, nous connaissons le prix de la guerre. Celle qui déchire les familles et les peuples de part et d’autre d’un fleuve. Celle qui appauvrit durablement les territoires. Mais nous savons aussi, mieux que quiconque, le rôle qu’a joué l’Europe dans la reconstruction et la paix, une Europe bâtie sur des ruines, du sang, des larmes, mais aussi de la lumière.

C’est au nom de cette Histoire commune qu’il nous est impossible de rester silencieux, d’être de simples spectateurs alors que d’autres cherchent à réécrire l’Histoire à notre place. Cette mémoire collective nous oblige à parler, à agir, à prendre nos responsabilités pour l’Ukraine et les Ukrainiens, mais aussi pour nos peuples européens. Nos responsabilités sont immenses et ne laissent aucune place à l’attentisme, aux calculs politiciens ou tacticiens. Il en va de l’avenir de la paix sur notre continent, de nos souverainetés et du destin même de l’Europe.

Bâtir une Europe forte et unie
En tant qu’Européens, nous avons le devoir de nous battre pour une Europe qui protège et qui s’affirme sur la scène internationale. Une absence de volonté politique forte ne compromettrait pas seulement notre influence dans les débats mondiaux, mais ouvrirait aussi la voie aux replis identitaires et aux discours de division.

Nous devons résister à la fragmentation et à l’isolement, car c’est dans ces brèches que naissent les peurs et prospèrent les extrémismes. L’Europe des régions et des proximités joue un rôle clé dans cette construction. Dans le Grand Est, nous le mesurons chaque jour : c’est par la solidarité et l’engagement local que nous réaffirmons notre identité européenne et notre destin commun, tout en respectant les spécificités de nos territoires.

Affirmons notre volonté d’aboutir à une Europe politique et à une Europe de la défense, agile, efficace et puissante. Il est grand temps !

Oui, il est urgent que nous parlions d’une seule voix, avec conviction et détermination, pour défendre nos valeurs et nos intérêts communs. L’unité de l’Europe n’est pas un concept abstrait, mais une nécessité absolue pour garantir notre sécurité, notre prospérité et notre place dans le monde. Nous le savions déjà, nous le vivons aujourd’hui avec angoisse.

Ensemble, faisons entendre notre voix. Ne cédons ni à l’aveuglement, ni à la lâcheté, ni à la désunion. L’avenir de notre continent dépend de notre capacité à imaginer et à bâtir une Europe forte, résiliente face aux défis d’aujourd’hui et de demain.

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

Fin de vie: qu’est-ce qui est digne ?

 

Les implications de la loi sur la fin de vie vont bien au-delà du soulagement des malades en grande souffrance, alerte l’avocate et militante Elisa Rojas pour les droits des personnes handicapées Elisa Rojas, dans une tribune au « Monde ».

 

La courte trêve est terminée. L’examen du projet de loi sur la fin de vie, suspendu en juin 2024, sera bientôt repris. Son objectif ? Légaliser en France l’« aide active à mourir ». Une tournure pudique pour désigner le fait de provoquer, par une procédure médicalisée, la mort d’une personne malade qui le demande, par suicide assisté, en lui donnant les moyens nécessaires pour qu’elle puisse mettre fin à sa vie elle-même, ou par euthanasie, en faisant intervenir un tiers qui administrera le produit létal.

Si le projet se présente comme un moyen de soulager les souffrances insupportables des malades dits « en fin de vie », dont la mort est imminente, ses implications vont en réalité bien au-delà. En effet, dans les pays où de telles pratiques ont été légalisées, les critères d’éligibilité se sont rapidement étendus aux malades et aux personnes handicapées dont le pronostic vital n’était pas engagé.

En France, le cadre légal existant, issu des lois Claeys-Leonetti (2005 et 2016), offre déjà une réponse raisonnable aux besoins des malades en fin de vie : refus de l’acharnement thérapeutique, sédation profonde jusqu’au décès, directives anticipées. Pourquoi vouloir aller plus loin alors que les véritables problèmes concernent l’accès insuffisant aux soins palliatifs et une méconnaissance des dispositifs existants ? C’est ce qu’a d’ailleurs rappelé une mission parlementaire de 2023, qui a également confirmé que les lois actuelles répondaient à la majorité des cas…..

La crise financière du football qui se prépare

La crise financière du football qui se prépare

Comme c’était prévisible, il se prépare une grave crise structurelle pour le football professionnel en France. En effet des DAZN  qui dispose d’une partie des droits télés français refuse d’honorer sa facture. Une action juridique vient d’être engagée de la part de la ligne professionnelle française. De toute manière il n’y a pas photo entre les droits français et ceux  des meilleurs championnats. La France comptait  au départ sur 1 milliard de recettes, elle a dû se contenter de 500 millions qui ne seront pas tous honorés.

La valorisation du football français est en fête cohérente avec un championnat globalement assez insipide et qui ne soutient pas la comparaison avec l’Angleterre, l’Allemagne, l’Espagne ou encore l’Italie

Le montant des droits TV des championnats européens pour la saison 2024-2025 (en euros)
Angleterre (Premier League): 4,05 milliards (1,95 milliard pour les droits domestiques / 2,1 milliards pour les droits internationaux)
Espagne (Liga): 2,04 milliards (1,19 milliard / 830 millions)
Allemagne (Bundesliga): 1,25 milliard (1,08 milliard / 170 millions)
Italie (Serie A): 900 million (droits domestiques)
France (Ligue 1): 660 millions (500 millions / 160 millions)
Portugal (Primeira Liga): 190 millions (droits domestiques)
Pays-Bas (Eredivisie): 120 millions (100 millions / 20 millions)

Union européenne : le choc d’ambitions qui manquent

Union européenne : le choc d’ambitions qui manquent

Rien n’est dit, dans le programme de compétitivité de la Commission, de la manière dont vont pouvoir être soutenus simultanément les efforts en matière d’innovation et de décarbonation, dénonce la sociologue dans Le Monde.

Par Dominique Méda

Professeure de sociologie à l’Université Paris Dauphine-PSL et présidente de l’Institut Veblen

 

Alors que les tentatives de déstabilisation de l’Europe se multiplient, qu’un chef d’entreprise américain s’ingère dans la campagne législative allemande pour soutenir un parti d’extrême droite (après avoir fait un salut nazi) et que les conséquences dramatiques de la crise écologique n’ont jamais été autant documentées – « Une chaleur extrême tuera des millions de personnes en Europe sans une action rapide », affirme la revue Nature –, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé, le 29 janvier, un discours qui ne paraît pas à la mesure des enjeux.

Présenté comme une « boussole pour la compétitivité », ce programme censé donner le cap pour les cinq années à venir propose comme projet phare… « un choc de simplification », cédant ainsi non seulement aux demandes de plus en plus insistantes des organisations patronales mais aussi à la mode (re)lancée de façon spectaculaire par les présidents argentin, Javier Milei, et américain, Donald Trump : déréglementer, déréguler, couper dans les dépenses publiques, mettre l’Etat sous surveillance du marché et donner tout pouvoir aux entreprises et à leurs actionnaires.

Dans ce choc vont être emportés les principaux éléments qui faisaient de l’Europe le leader de la transition écologique et sociale : l’obligation faite aux entreprises de rendre compte de la manière dont elles traitent leurs salariés, leurs parties prenantes et l’environnement (directive CSRD), et dont elles prennent en compte les droits humains tout au long de leur chaîne de valeur (directive sur le devoir de vigilance). En effet, bien qu’Ursula von der Leyen se défende de vouloir remettre en cause les objectifs climatiques européens, ceux-ci ne constituent clairement plus une priorité.

Foot- Coupe de France : une petite victoire du PSG qui suffit

Foot-  Coupe de France : une petite victoire du PSG qui suffit

Le PSG a disposé sans briller de l’équipe du Mans ( Nationale)  par deux à zéro.

 

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