Archive pour le Tag 'SNCF'

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

 

Tous les syndicats de la SNCF ont appelé lundi 25 novembre les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre à 19 heures principalement pour réclamer un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF, mais aussi notamment pour protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales.

«L’exigence d’un moratoire sur le processus de discontinuité [de Fret SNCF] est plus que jamais d’actualité», écrivent les fédérations de la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots dans un communiqué commun. «Il est impensable et irresponsable de liquider un acteur public majeur et indispensable à la décarbonation des transports», déplorent-ils alors que Fret SNCF, leader français du transport de marchandise sur rail, doit disparaître le 1er janvier au profit de deux nouvelles filiales, moyennant une cure d’amaigrissement et du transfert au privé des trains complets

SNCF: Hausse des salaires de 2%

SNCF: Hausse des salaires de 2%

 

Pour tenter d’éviter les grèves, la direction de la SNCF propose une hausse générale des salaires de 2 % soit 0,5 % au-dessus d’une inflation qui devrait atteindre 1,5 %. Une proposition qui pourrait par ailleurs inspirer l’ensemble du secteur public et nationalisé. Notons que l’estimation de l’inflation est toutefois relativement théorique dans la mesure où l’INSEE ne tient pas suffisamment compte de l’évolution structurelle des prix de la consommation des ménages en particulier des fortes hausses des services notamment via les abonnements

Reste que cette proposition risque d’être insuffisante pour empêcher des grèves autour de Noël car les motifs de mécontentement des cheminots concernent des mesures de libéralisation et notamment la suppression de SNCF Fret. «C’est la quatrième année consécutive que nous améliorons le pouvoir d’achat des cheminots, estime Philippe Bru, DRH du groupe ferroviaire. Entre 2022 et 2024, les rémunérations avaient progressé de 17% quand l’inflation atteignait 13%.» 

 

Avec ce dispositif, le plus petit salaire restera supérieur au Smic de 10%, soit 1 580 euros net en janvier.

 

SNCF: Pourquoi de nouvelles grèves (Jean-Pierre Farandou, président ) ?

SNCF: Pourquoi de nouvelles grèves (Jean-Pierre Farandou, président ) ?

Le patron du groupe SNCF apporte son éclairage sur les prochaines grèves justifiées par la liquidation de « SNCF fret », la libéralisation et les salaires. Des explications pas toujours claires notamment quand il renvoie la responsabilité de la suppression de « SNCF Fret » au gouvernement et celle des primes des contrôleurs  à Élisabeth Borne. Bref, une interview un peu bavarde mais aussi un peu floue. (Pourquoi par exemple encore une nouvelle société uniquement pour entretenir les locomotives du trafic marchandises ! ( dans la Tribune)

Jeudi, tous les syndicats appellent à une «  grève d’échauffement  ».Quelle sera la circulation des trains  ?

JEAN-PIERRE FARANDOU - Une grève courte, d’un jour, est prévue ce 21 novembre. Il est encore trop tôt pour savoir quels trains circuleront. Les cheminots doivent se déclarer individuellement quarante-huit heures avant. Nous annoncerons les plans de transport mardi vers 18  heures.

Parmi les motifs de grève, il y a l’avenir du fret, les négociations autour des salaires… Comprenez-vous cette pression  ?

Il est normal que l’avenir de Fret SNCF suscite des réactions. Une réunion avec les syndicats est prévue le 27 novembre pour discuter des conditions sociales dans lesquelles les cheminots de Fret SNCF seront transférés dans les deux nouvelles filiales - Hexafret pour le transport de marchandises et Technis pour la maintenance des locomotives. Mais ceux qui bénéficient du statut SNCF vont le garder. Et le calendrier des discussions est suffisamment long pour que nous ayons le temps de dialoguer. Et d’aller au bout des négociations sans passer par une grève.

Les syndicats demandent un moratoire sur Fret SNCF. C’est possible  ?

Le gouvernement a dit qu’il n’y aurait pas de marche arrière possible. La transformation de Fret SNCF découle d’un accord entre la Commission européenne et le gouvernement français. C’est un sujet de droit de la concurrence. Ce qui compte, c’est la survie de l’activité fret. Le paradoxe, d’ailleurs, c’est que celle-ci sera en bien meilleure forme économique qu’avant puisque nous bénéficierons d’une aide d’État au secteur supplémentaire de 30 millions d’euros par an. Étant donné les difficultés budgétaires du pays, c’est un signe fort. Sans compter que la surcotisation pour la retraite des cheminots transférés continuera d’être prise en charge à hauteur de 20 millions d’euros annuels par la SNCF. À partir de là, mon rôle est de travailler sur les enjeux sociaux. Je me suis engagé à retrouver une place dans le groupe pour chacun des cheminots concernés par les 500 disparitions de poste. Certains iront dans les activités TER. Il n’y aura aucun licenciement. Mon rôle est aussi de veiller au maintien de conditions sociales protectrices dans les nouvelles sociétés.

Mais ils doivent s’attendre à des augmentations moins importantes cette année…

Ces trois dernières années, nous avons protégé leurs salaires au-delà de l’inflation. De 2022 à 2024, l’inflation cumulée a atteint 13% ; la rémunération des cheminots, elle, a progressé de 17% en moyenne, et même de 21% pour les bas salaires. Aujourd’hui, l’inflation baisse considérablement - nous serons autour de 1,5% l’an prochain. Il est donc normal de nous ajuster. Je rappelle que la rémunération la plus basse à la SNCF est 10% au-dessus du smic. Et que, chez nous, il y a des augmentations tout au long de la carrière, de la promotion interne, des embauches… En 2024, nous aurons recruté 8 400 personnes en CDI, après 8 700 en 2023, soit 17  100  recrutements en deux ans. Depuis que je suis PDG, j’ai arrêté la spirale de la baisse de l’emploi. Et en plus il y a tous les autres avantages, le package social  : les billets gratuits, notre parc de 90 000 logements sociaux, un système de santé avec accès facilité à des médecins spécialistes, une politique de la famille très protectrice, etc.

En même temps, l’entreprise se porte bien, vous avez toujours plus de voyageurs...

Oui, nous en avons eu plus de 24 millions cet été. Pour la Toussaint, nous avons transporté 7% de personnes de plus que l’an dernier. Un exploit, alors que nous attendons toujours les nouvelles rames de TGV qu’Alstom doit nous livrer. Ce sera fin 2025 au lieu de 2023. L’ouverture des ventes pour les congés de février est un succès incroyable  : plus de 1,3 million de billets ont été réservés le premier jour. Il s’agit de la troisième journée la plus importante en nombre de billets vendus depuis le lancement de SNCF Connect, début 2022. Le transfert de la voiture vers le train se confirme. Mais la situation économique se tend.

Allez-vous augmenter le prix des billets l’an prochain  ?

Ce n’est pas décidé, mais nos coûts augmentent. Il faut bien en répercuter une partie sur les prix  ; nous veillons toujours à avoir une politique de volumes et de tarifs attractifs. Le prix moyen d’un billet de TGV reste à 45 euros, ce n’est même pas le prix d’un taxi entre Paris et l’aéroport de Roissy  ! Et sur les trains Ouigo nos billets sont à 15, 20 ou 25 euros… Notre intention est d’ailleurs d’augmenter de 20 à 30% la part de Ouigo dans notre offre d’ici à 2030. Enfin, nous investissons ce que nous gagnons dans la maintenance, le développement du réseau ferroviaire, la transition écologique, les salaires, l’achat de TGV neufs pour nos clients. Une rame neuve coûte 35 millions d’euros.

Vos comptes étaient dans le vert l’an dernier. Ce sera encore le cas cette année  ?

Depuis six semestres consécutifs, nous sommes bénéficiaires. Ce n’est jamais arrivé à la SNCF. Nous avons bon espoir que le semestre en cours soit aussi bon. Nous sommes durablement installés dans une situation où le groupe ne fait plus de déficits. La SNCF ne coûte rien aux Français, contrairement à ce que certains disent.

Il n’empêche, la SNCF a-t-elle les moyens d’encaisser des grèves  ?

Un jour de grève coûte environ 20 millions d’euros. Deux jours, cela revient à renoncer à l’achat d’une rame TGV. Une grève dans le fret, c’est terrible  : les entreprises clientes se tournent vers la route et y restent. Les pertes sont bien plus structurelles. C’est une raison supplémentaire pour tout faire, en responsabilité, pour éviter une grève longue en décembre.

Vos clients risquent de se reporter vers vos concurrents étrangers, Trenitalia et Renfe…

Je me mets à leur place  : il est normal de chercher d’autres solutions. Prendre Trenitalia en fait partie. Trenitalia s’est installé entre Lyon et Paris, la ligne la plus rentable, mais la compagnie assure cinq allers-retours par jour quand nous en faisons vingt. Pour le moment, cela n’a pas trop d’effet sur nos ventes, mais il faut faire attention. Nous ne sommes plus dans le monde du monopole, mais dans celui de la concurrence, où les consommateurs jonglent entre les différents opérateurs.

 

En mai dernier, au moment de l’accord sur les fins de carrière, vous avez essuyé des critiques du gouvernement. Est-ce derrière vous  ?

Les attaques dont j’ai fait l’objet étaient largement infondées. Cet accord ne coûte rien aux Français. Nous le finançons sur nos résultats, qui sont bons, et il ne représente que 0,35% de notre masse salariale  ! Ce n’est pas un contournement de la réforme sur les retraites, comme j’ai pu l’entendre  : au contraire, il accompagne les salariés qui travaillent deux ans de plus, et tient compte de la pénibilité, soit 90  000 emplois concernés à la SNCF. Enfin, cet accord a été négocié en toute transparence, à la demande de la Première ministre Élisabeth Borne.

La fin de votre mandat était prévue après les Jeux olympiques. Qu’en est-il aujourd’hui  ?

D’après les signaux que j’ai pu recevoir, j’ai compris que mon mandat irait finalement à son terme. C’est-à-dire ma limite d’âge, avec une échéance lors de l’assemblée générale, en mai  2025. Cela me va très bien, et je reste pleinement mobilisé aux côtés des cheminots et des voyageurs jusqu’à la fin de mon mandat.

SNCF  : une proposition pour encadrer le droit de grève ( Sénat)

SNCF  : une proposition pour encadrer le droit de grève ( Sénat)

Pour s’opposer à la vente de Fret SNCF et l’ouverture des lignes régionales à la concurrence, les syndicats de la SNCF pourraient déposer un préavis de grève pour les vacances de Noël. L’occasion pour le sénateur des Alpes-Maritimes, Philippe Tabarot (LR), d’interpeller le ministre des transports, François Durovray, sur la reprise d’une proposition de loi sénatoriale sur l’encadrement du droit de grève dans les transports. Un texte dont il était le rapporteur. Hier, lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file de LR sur les questions ferroviaires a dénoncé le « traditionnel chantage à la grève de noël à la SNCF ».  
Lors de son examen dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg, les sénateurs de gauche avaient vivement critiqué une proposition jugée dogmatique et portant des atteintes disproportionnées au droit de grève. Ainsi, la constitutionnalité du texte avait été mise en doute. A l’époque le gouvernement avait également fait part de ses réserves et le texte n’avait pas été examiné par l’Assemblée nationale.

Dans l’hémicycle, François Durovray a habilement évité de répondre à la question de Philippe Tabarot et s’est contenté d’affirmer qu’il était « également attaché à chacun de ces deux principes [constitutionnels] ». Le ministre des transports a surtout évoqué les raisons de la grève de la SNCF et déclaré avoir « confiance dans la responsabilité et la capacité de dialogue de l’entreprise et des organisations syndicales ». Malgré la participation de LR au gouvernement, le texte sénatorial ne devrait pas être inscrit à l’Assemblée nationale

Avenir Fret SNCF: Transfert avant liquidation ?

Avenir Fret SNCF: Transfert avant liquidation ?

 

La direction du groupe public SNCF a annoncé que son entreprise chargée du transport de marchandises va disparaître le 1er janvier prochain. Elle va laisser la place à deux sociétés distinctes : d’une part, Hexafret, pour le transport de marchandise, et d’autre part …. Technis pour la maintenance des locomotives !

Cette disparition de Fret SNCF « est très dure pour les cheminots », a reconnu Frédéric Delorme, le président de Rail Logistics Europe, la holding regroupant toutes les activités fret de la SNCF (Fret SNCF, Captrain, transport combiné…). Malgré l’affaiblissement de l’entreprise, il estime que les conditions sont réunies « pour se développer sur le plan économique ». « Ces sociétés (Hexafret et Technis) vont bénéficier de facteurs favorables », assure-t-il !

Fret SNCF est actuellement leader du fret ferroviaire en France. L’entreprise représente près de la moitié des parts de marché avec un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros annuel.

Fret SNCF pourrait bien suivre le chemin des autres activités déjà abandonnées par l’entreprise : le trafic express, le transport de messagerie, le wagon isolé et de nombreuses lignes et points de desserte. Exemple pour la messagerie d’abord isolée dans un service spécifique le Sernam, , puis privatisé enfin liquidé.

D’une certaine manière c’est une réforme à l’envers car s’il y a bien un créneau où le fer  est compétitif c’est celui des trains complets et non l’inverse. En la circonstance, il ne s’agit pas de concurrence mais tout simplement de transfert pur et simple des trains complets au privé.

Dans un communiqué publié le même jour, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots s’indignent des « multiples réorganisations, déstructurations du système ferroviaire public ». Elles « viennent percuter de plein fouet le nécessaire développement d’un outil public ferroviaire voyageurs et marchandises performant », fustigent les syndicats. Ils demandent donc de « mettre fin » au plan de discontinuité et dénoncent aussi le processus d’ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs. « Le point commun de ces stratégies est de remettre en cause l’unité du Groupe et son cadre social dans le cadre d’un abaissement du niveau des droits et garanties des cheminots », dénoncent-ils.

 

« Privatisation de la SNCF en pleine crise climatique »

« Privatisation de la  SNCF en pleine crise climatique »

Les syndicats SNCF dénoncent plus largement dans un communiqué une « trajectoire de morcellement et de Balkanisation du réseau ». Depuis plusieurs semaines, ils pointaient du doigt « la privatisation dans les activités TER, Transilien et Intercités » ainsi que « l’éclatement de SNCF Réseau » sous l’effet de l’ouverture à la concurrence.

« On est en ce moment en train de privatiser la SNCF: à basse intensité, discrètement, par petites touches, on passe d’abord par les filiales, on passe dans des entreprises privées, ce n’est pas d’un seul bloc comme Angleterre en 1994, ça se fait progressivement, mais on est en train de privatiser la SNCF. On privatise la SNCF en pleine crise climatique, c’est vraiment la bonne idée du moment », a ajouté le délégué syndical de Sud Rail Fabien Villedieu sur BFMTV.

Mi-décembre, les premiers cheminots de SNCF Voyageurs vont être transférés dans des filiales de la SNCF, créées pour répondre aux appels d’offre TER lancés par les régions qui ont décidé d’ouvrir leur réseau ferroviaire à la concurrence.

« Quand la direction de l’entreprise va répondre aux appels d’offres, ce sera via des sociétés privées, ce qui permet aux patrons de repartir à zéro sur les droits sociaux des salariés: il y a une re-négociation de tout le cadre social que la SNCF connaît depuis des années ».

De son côté le ministre des transports se lave les mains:

« Je suis le ministre des Transports, je ne suis pas patron de la SNCF, c’est au patron de la SNCF et à ses équipes de discuter avec ses salariés », avait-il insisté.

L’intersyndicale interpelle pourtant directement le ministre à propos de son plan « car express » pour les déplacements du quotidien, un plan mal vu par les salariés de l’entreprise publique.

Fret SNCF : une liquidation anti économique et anti environnementale

Fret SNCF : une liquidation anti économique et anti environnementale

Bruxelles aura obtenu la peau de fret SNCF en raison du fallacieux motif de subvention à l’activité marchandise de l’entreprise. En réalité, il s’agit d’un règlement de compte notamment des pays du Nord qui n’apprécie pas spécialement le dynamisme de l’économie ferroviaire en France.

 

La vérité, c’est que la quasi-totalité des réseaux ferroviaires sont très largement subventionnés par leurs Etats. À commencer par la société allemande l’ancienne DB dont la totalité de la dette a été reprise par les pouvoirs allemands mais qui continue cependant à additionner les déficits. La SNCF de son côté n’a bénéficié que de la reprise partielle de sa dette. Elle traîne encore environ e 25 milliards qui hypothèquent ses résultats et surtout l’équilibre de « SNCF réseau » en charge de la gestion des infrastructures. Le problème général du ferroviaire provient du fait qu’on a confiée aux mêmes sociétés la gestion des équipements lourds comme les infrastructures et la gestion de l’exploitation.

Or dans aucun autre mode de transport les infrastructures ne sont gérées par les sociétés exploitation. Ainsi bien entendu le transport routier ne gère pas les routes et les autoroutes, les compagnies aériennes ne gèrent pas les aéroports, les compagnies maritimes ne gèrent pas les ports etc. Ces sociétés ne versent qu’une contribution et le reste est pris en charge par la collectivité. Structurellement le ferroviaire ne peut supporter les charges financières de la gestion des infrastructures. Une charge qui plombe sa compétitivité actuelle et son avenir.

En Allemagne par exemple en dépit de la reprise de la totalité de la dette, le réseau est dans un état lamentable, les retards chroniques et globalement la qualité très mauvaise sans parler encore une fois des nouveaux  mauvais résultats financiers.

Le transfert de l’activité fret SNCF pour les trains complets au privé est un non-sens économique et environnemental. C’est un effet sur ce créneau que la SNCF était la plus performante. On ne lui laisse que des miettes. Une situation à comparer à celle de la messagerie progressivement mise à part, ensuite privatisée puis liquidée.

Certes dans ce manque de compétitivité la direction de la SNCF et les syndicats de cheminots eux-mêmes ont leur responsabilité du fait de leur immobilisme et du corporatisme. Pour autant, ils ont raison de défendre l’intégrité de SNCF fret car c’est l’avenir du transport par rail qui est posé à un moment où précisément l’enjeu environnemental imposerait au contraire un recours accru du transport de marchandises par chemin de fer.( Or en Europe c’est tout le fret ferroviaire qui recule).  S’ajoute à cette question économique évidemment l’avenir des conditions sociales des intéressés … simplement oubliés !

Ferroviaire: Grève le 21 novembre suite à la liquidation de fret SNCF

Ferroviaire:  Grève le 21 novembre suite à la liquidation de fret SNCF

 
Bruxelles a imposé à la SNCF de transférer au privé la quasi-totalité des trains complets de marchandises. Une décision économiquement et écologiquement incompréhensible et contradictoire. Se pose aussi la question de l’avenir social de la nouvelle société dont les activités marchandises seront réduites comme peau de chagrin. Un aspect que le pouvoir avait oublié de traiter alors que fret SNCF doit disparaître au 1er janvier. De quoi déclencher la colère de syndicats qui ont décidé une première grève Le 21 novembre qui pourrait être suivie en décembre de grèves reconductibles. t reconductible en décembre.

Fret SNCF: Transfert avant liquidation ?

Fret SNCF: Transfert avant liquidation ?

 

La direction du groupe public SNCF a annoncé que son entreprise chargée du transport de marchandises va disparaître le 1er janvier prochain. Elle va laisser la place à deux sociétés distinctes : d’une part, Hexafret, pour le transport de marchandise, et d’autre part …. Technis pour la maintenance des locomotives !

Cette disparition de Fret SNCF « est très dure pour les cheminots », a reconnu Frédéric Delorme, le président de Rail Logistics Europe, la holding regroupant toutes les activités fret de la SNCF (Fret SNCF, Captrain, transport combiné…). Malgré l’affaiblissement de l’entreprise, il estime que les conditions sont réunies « pour se développer sur le plan économique ». « Ces sociétés (Hexafret et Technis) vont bénéficier de facteurs favorables », assure-t-il !

Fret SNCF est actuellement leader du fret ferroviaire en France. L’entreprise représente près de la moitié des parts de marché avec un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros annuel.

Fret SNCF pourrait bien suivre le chemin des autres activités déjà abandonnées par l’entreprise : le trafic express, le transport de messagerie, le wagon isolé et de nombreuses lignes et points de desserte. Exemple pour la messagerie d’abord isolée dans un service spécifique le Sernam, , puis privatisé enfin liquidé.

D’une certaine manière c’est une réforme à l’envers car s’il y a bien un créneau où le fer  est compétitif c’est celui des trains complets et non l’inverse. En la circonstance, il ne s’agit pas de concurrence mais tout simplement de transfert pur et simple des trains complets au privé.

Dans un communiqué publié le même jour, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots s’indignent des « multiples réorganisations, déstructurations du système ferroviaire public ». Elles « viennent percuter de plein fouet le nécessaire développement d’un outil public ferroviaire voyageurs et marchandises performant », fustigent les syndicats. Ils demandent donc de « mettre fin » au plan de discontinuité et dénoncent aussi le processus d’ouverture à la concurrence dans le transport de voyageurs. « Le point commun de ces stratégies est de remettre en cause l’unité du Groupe et son cadre social dans le cadre d’un abaissement du niveau des droits et garanties des cheminots », dénoncent-ils.

 

Social -Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

Social -Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

 

 

Comme chaque année ou presque une grève de rentrer est prévue à la SNCF le 1er octobre. Elle sera surtout soutenue par les syndicats gauchistes avec très peu de participants et de perturbations. De quoi discréditer un peu plus l’entreprise et le syndicalisme avec aussi sans doute quelques arrière-pensées politiques pour aider Mélenchon à pourrir le climat social en France

. La CGT cheminot et SUD-Rail ont déposé un préavis commun de grève nationale qui débutera ce lundi 30 septembre à 19 heures et s’achèvera le mercredi 2 octobre à 8 heures.

«La circulation des trains sera légèrement perturbée sur le réseau SNCF ce mardi 1er octobre 2024», prévient la compagnie ferroviaire. Si les prévisions ligne par ligne ne sont communiquées que lundi 30 septembre, la SNCF assure déjà que le trafic «sera normal sur les liaisons TGV» et précise que «quelques circulations pourraient être légèrement perturbées sur certains trains régionaux (TER, Transilien) ainsi que certaines liaisons Intercités.»
Les revendications sont multiples : la réforme des retraites, les salaires, les conditions de travail, les services publics

Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

Grève SNCF du 1er octobre : le rituel

 

 

Comme chaque année ou presque une grève de rentrer est prévue à la SNCF le 1er octobre. Elle sera surtout soutenue par les syndicats gauchistes avec très peu de participants et de perturbations. De quoi discréditer un peu plus l’entreprise et le syndicalisme avec aussi sans doute quelques arrière-pensées politiques pour aider Mélenchon à pourrir le climat social en France

. La CGT cheminot et SUD-Rail ont déposé un préavis commun de grève nationale qui débutera ce lundi 30 septembre à 19 heures et s’achèvera le mercredi 2 octobre à 8 heures.

«La circulation des trains sera légèrement perturbée sur le réseau SNCF ce mardi 1er octobre 2024», prévient la compagnie ferroviaire. Si les prévisions ligne par ligne ne sont communiquées que lundi 30 septembre, la SNCF assure déjà que le trafic «sera normal sur les liaisons TGV» et précise que «quelques circulations pourraient être légèrement perturbées sur certains trains régionaux (TER, Transilien) ainsi que certaines liaisons Intercités.»
Les revendications sont multiples : la réforme des retraites, les salaires, les conditions de travail, les services publics

Politique-Sabotage SNCF et ultra gauche : de la violence verbale à l’action criminelle

Politique-Sabotage SNCF et ultra gauche : de la violence verbale à l’action criminelle

Les services de police étudient évidemment avec beaucoup d’attention les conditions du sabotage SNCF. Le mode opératoire, le verbiage gauchiste est la nature même du sabotage autorise la définition de profils. De toute évidence il ne s’agirait pas d’extrémistes religieux ( de France ou d’Iran par exemple) qui n’hésitent pas à faire des morts. On pourrait par contre faire l’hypothèse de liens avec la Russie qui a l’habitude de pratiquer des opérations de déstabilisation de ce type à l’extérieur de ses frontières.

Un attentat qui aurait pu recevoir le soutien de français non seulement pour l’exécution du crime mais aussi pour le repérage des lieux d’attaques. Indiscutablement, les criminels ont bénéficié de connaissances approfondies des lieux stratégiques de régulation électrique, électronique et informatique.

Les revendications sur les réseaux sociaux mêlent pêle-mêle la contestation des JO, l’absence de gouvernement, la critique du capitalisme et de l’impérialisme. Des thèmes bien connus de l’ultra gauche politique dans l’objectif et surtout de favoriser la chienlit dans le pays. D’une certaine manière la violence verbale rejoindre la violence contre les biens et les personnes quand par exemple on accroche une pancarte dans le dos des athlètes israéliens.

Un militant d’ultragauche interpellé sur un site SNCF

 Un militant d’ultragauche interpellé sur un site SNCF 

Un militant d’ultragauche a été interpellé ce dimanche 28 juillet sur un site SNCF à Oissel (Seine-Maritime), a appris BFMTV d’une source proche de l’enquête, confirmant une information de l’AFP. Il a été placé en garde à vue pour « pénétration ou circulation dans une dépendance de la voie ferrée interdite au public et association de malfaiteurs », a annoncé le procureur de la République de Rouen.

À ce stade, rien ne permet de relier cet homme aux sabotages commis le vendredi 26 juillet sur plusieurs sites de la SNCF, mais les investigations se poursuivent. Le procureur de la République de Rouen a par ailleurs précisé « qu’aucune dégradation n’a été relevée à ce stade par la SNCF ».

L’ homme, âgé de 28 ans, a déjà été condamné par le passé pour des intrusions sur des sites SNCF. Il est considéré par les autorités comme appartenant à l’ultragauche, a appris BFMTV d’une source proche de l’enquête. Il était équipé d’outils pouvant permettre de commettre des dégradations, a indiqué cette source, sans donner plus de précisions.

Ces outils ont été retrouvés dans le véhicule du suspect ainsi qu’un jeu de clés universelles qui peuvent ouvrir les locaux techniques de la SNCF, a appris BFMTV de source policière. L’homme avait également un livre sur lui: « Le vertige de l’émeute », un essai sociologique sur les événements émeutiers de ces dernières années.

 

Sabotage SNCF et ultra gauche : de la violence verbale à l’action criminelle

Sabotage SNCF et ultra gauche : de la violence verbale à l’action criminelle

Les services de police étudient évidemment avec beaucoup d’attention les conditions du sabotage SNCF. Le mode opératoire, le verbiage gauchiste est la nature même du sabotage autorise la définition de profils. De toute évidence il ne s’agirait pas d’extrémistes religieux ( de France ou d’Iran par exemple) qui n’hésitent pas à faire des morts. On pourrait par contre faire l’hypothèse de liens avec la Russie qui a l’habitude de pratiquer des opérations de déstabilisation de ce type à l’extérieur de ses frontières.

Un attentat qui aurait pu recevoir le soutien de français non seulement pour l’exécution du crime mais aussi pour le repérage des lieux d’attaques. Indiscutablement, les criminels ont bénéficié de connaissances approfondies des lieux stratégiques de régulation électrique, électronique et informatique.

Les revendications sur les réseaux sociaux mêlent pêle-mêle la contestation des JO, l’absence de gouvernement, la critique du capitalisme et de l’impérialisme. Des thèmes bien connus de l’ultra gauche politique dans l’objectif et surtout de favoriser la chienlit dans le pays. D’une certaine manière la violence verbale rejoindre la violence contre les biens et les personnes quand par exemple on accroche une pancarte dans le dos des athlètes israéliens.

Sabotage à la SNCF : La piste de l’ultragauche

Sabotage à la SNCF : La piste de l’ultragauche 

L’attaque d’ampleur perpétrée contre notre réseau ferré dans la nuit de jeudi à vendredi, et dans quatre départements de façon simultanée, a temporairement paralysé une partie du pays le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris. La résilience de la SNCF a permis au trafic de reprendre progressivement mais rapidement : hier, sept TGV sur dix circulaient sur les axes Nord, Bretagne et Sud-Ouest. Directeur général de la Police nationale de 2007 à 2012, Frédéric Péchenard a eu à gérer l’affaire de Tarnac, fin 2008, à la suite du sabotage de plusieurs caténaires. À l’époque, comme c’est le cas aujourd’hui, la gauche radicale avait été pointée du doigt.

Interview dans la Tribune
 

 Le sabotage subi par le réseau SNCF a entraîné de fortes perturbations à un moment crucial pour la sécurité de la France. N’est-ce pas alarmant ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD - C’est très difficile de sécuriser la totalité d’un réseau ferroviaire. Il est plus aisé de le faire pour l’aviation commerciale. Les trains sont vulnérables en gare, mais aussi sur nos dizaines de milliers de kilomètres de rails. J’en tire deux conclusions. La première est que les responsables ont bénéficié d’une complicité intérieure, car il y a eu plusieurs attaques et de manière simultanée. Même si une des quatre a échoué, cela nécessite d’être bien renseigné. La seconde est qu’on a affaire à des gens déterminés, bien que la finalité de leur sabotage paraisse curieuse. On peut penser, au vu de la sécurisation massive de la cérémonie d’ouverture des Jeux à Paris, qu’ils ont voulu s’attaquer à des endroits moins surveillés. Cet effet d’aubaine est d’ailleurs le risque pour les semaines à venir.

Comment peut-on prévenir ce genre d’attaque coordonnée ?

Il y a deux manières. La plus visible est la surveillance physique qui, encore une fois, a fonctionné pour une des quatre attaques préparées. La deuxième manière, plus efficace, c’est le renseignement. Le travail de nos services consiste à s’introduire au sein de groupes suspects puis procéder à des interpellations avant le passage à l’acte. La surveillance des milieux islamistes, d’ultragauche, mais aussi d’une puissance étrangère comme la Russie, relève de la responsabilité de la DGSI. Si vous avez tous ces fers au feu, vous vous en sortez. On l’a vu avec le nombre important d’actes déjoués ces dernières années.

Le terreau est fertile, influencé de manière dangereuse par Jean-Luc Mélenchon et ses amis de La France insoumise

Cela ressemble tout de même à un cauchemar pour nos forces de l’ordre…

C’est un vrai sujet, d’autant plus qu’on est en période de vacances et de chassés-croisés. Durant la préparation des JO, beaucoup se sont demandé : si tout notre dispositif de sécurité est à Paris, qui va protéger le reste de la France ? Pour y répondre, c’est assez simple, on a fait supprimer quasiment tous les congés de nos policiers. Plus de 95 % d’entre eux sont mobilisés, y compris dans le reste du pays. Après, le cauchemar numéro un, c’était la cérémonie d’ouverture. Tous les politiques étaient présents, les athlètes aussi, avec un énorme public sur place et un milliard de téléspectateurs. Tout incident aurait eu un retentissement extrême. Maintenant, il nous reste quinze jours d’épreuves. On a tous en mémoire l’attentat terroriste de Munich, aux Jeux de 1972, où une dizaine d’athlètes israéliens ont été assassinés. Il ne faut pas baisser la garde.

D’expérience, est-ce que le mode opératoire de ce sabotage vous en rappelle un en particulier ?

Déjà, qualifions cet acte de terroriste, pour simplifier les choses. Cela reste la principale menace qui pèse sur les Jeux. Ce terrorisme peut être islamiste, d’ultragauche, voire d’État. L’enquête le déterminera, mais il n’est jamais exclu que ce soit combiné. On l’a vu dans notre histoire avec la Fraction armée rouge, alliée aux Palestiniens pour détourner des avions, ou encore Action directe agissant en sous-main pour les Iraniens. C’est toujours difficile de savoir qui est derrière, et ce n’est pas parce qu’on arrête les exécutants qu’on identifie les commanditaires. En l’espèce, cela ressemble plutôt à un acte de l’ultragauche, de plus en plus violente. On le voit autour des mégabassines ou avec l’intervention du black bloc dans nos manifestations. Cela ressemble à l’émergence d’une nouvelle organisation de type Action directe. Le terreau est fertile, influencé de manière dangereuse, selon moi, par Jean-Luc Mélenchon et ses amis de La France insoumise, qui cherchent en permanence le chaos et l’affrontement. À côté de ce mouvement politique qui met de l’huile sur le feu, nous avons des militants qui n’ont pas peur de commettre des actes de sabotage et qui sont à deux doigts de basculer dans le terrorisme.

La cérémonie s’est-elle bien déroulée d’après vous ?

Oui, incontestablement. On peut discuter des problèmes de circulation et des mesures très restrictives, mais en matière de sécurité tout s’est parfaitement bien passé. La préfecture de police et le ministère de l’Intérieur ont fait un travail remarquable. D’abord par le nombre de policiers déployés, qui a permis une saturation de l’espace. Au moindre souci, la réponse gendarmique et policière aurait été très rapide. Ensuite, tout a été fait en amont. Le service national des enquêtes administratives de sécurité (SNEAS) a pu cribler pas loin d’un million de personnes, ce qui a permis d’en empêcher quelques milliers, à risque, d’être invités. Le barriérage, aussi, a obligé les gens à passer par des sas pour être fouillés. C’est pénible pour les Parisiens, mais on n’avait pas d’autre choix. Dernière raison du bon déroulement : le travail de la Région Île-de-France sur les transports. Il faut rendre hommage à Valérie Pécresse, qui a été la première à dire qu’on ne pourrait pas transporter un million de personnes. Il y aurait eu un risque de bousculades. On a obtenu une jauge à 400000, ce qui a permis à Île-de-France Mobilités de gérer les choses convenablement.

Quels sont les principaux risques désormais ?

Pour l’instant, ce sont les Jeux. Ce que cherchent avant tout les terroristes, c’est la répercussion d’actions spectaculaires. Le risque plus global lié au terrorisme, quelle qu’en soit l’origine, va durer encore des mois, voire des années. L’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre, l’a fait monter d’un cran. Il y a aussi un risque lié au terrorisme d’État : n’oublions pas qu’on participe à une coalition contre la Russie. Il serait étonnant que Moscou, grâce au savoir-faire du FSB ou du GRU, ne tente rien contre nous. Ils le font déjà, de façon agressive, par le biais de leurs hackers informatiques.

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