Archive pour le Tag 'théorique'

Foot Marseille: Une suspension « théorique » de 15 matchs pour le président de l’OM

Foot Marseille: Une suspension « théorique » de 15 matchs pour le président de l’OM

Officiellement le président du club de foot de Marseille est suspendu pour 15 matchs. Le problème c’est que cette condamnation aura peu d’ impact dans la réalité. La suspension d’un joueur a bien entendu de lourdes conséquences mais pas celle d’un président patron de son club.  »La commission de discipline de la vie professionnelle a considéré qu’il s’agissait de propos injurieux, et un comportement en forme de manquement à la charte de l’étique et qui porte atteinte à l’image du football. Trois points ont guidé notre décision, le premier étant la rareté des propos. La commission a entendu les regrets et les excuses du président, de mémoire de commission, ce ne sont pas des termes qui ont été utilisés par d’autres acteurs au cours de ces dernières années. C’est un point essentiel dans le cadre de notre délibéré….très théorique.

 

Voitures électriques- Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères

Voitures électriques- Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères

Une suppression théorique des bonus sur les voitures étrangères


La France vient de sortir un Décret qui supprimerait les bonus sur les voitures étrangères en particulier en provenance de la Chine. Une décision qui risque d’être remise en question d’abord par l’union européenne qui ne pourra pas tolérer une discrimination à l’intérieur de l’Europe. Ensuite il est vraisemblable que la Chine va aussi saisir l’organisation mondiale du commerce. Et de toute manière ,il faut s’attendre à des mesures de rétorsion vis-à-vis des produits français. Enfin et surtout les mesures restrictives vis-à-vis des voitures étrangères sont relatives puisque seulement environ 40 % des voitures françaises viennent effectivement de France, le reste étant importé du fait de l’écroulement de l’industrie française. Dans les faits, ce sont surtout les voitures chinoises qui vont être subventionnées. D’abord par l’État chinois qui a subventionné massivement l’industrie de la voiture électrique ensuite par l’Europe qui soutient des véhicules en apparence européens mais en réalité construits en partie ou en totalité en Chine.

A noter en particulier que la plupart des batteries viennent de Chine et presque aucun véhicule ne pourra bénéficier de ces 5.000 euros de bonus.

Au-delà des conditions d’attribution du bonus se pose aussi la question de savoir si c’est bien le rôle de l’État de financer des véhicules individuels. Pour des motifs environnementaux, il conviendrait sans doute d’orienter les aides de l’État vers les transports collectifs.

Les conditions d’attribution du bonus sont tellement complexes pour ne pas dire tordues qu’il se pourrait bien qu’aucun véhicule même français ne puisse en bénéficier

Enfin dernière objection évidemment le prix excessif des voitures électriques dans le prix d’achat est à peu près le double de celui d’un véhicule thermique.

La semaine dernière, l’Europe a d’ailleurs lancé une enquête sur les subventions massives de la Chine attribuées à son industrie. Ce bonus marquera une première riposte d’un pays européen face aux protectionnismes chinois et américains. L’Allemagne, autre industrie automobile puissante, ne souhaite pas mettre en place un tel dispositif, craignant une riposte trop forte qui mettrait en danger sa propre industrie.

Projet Réforme Retraites : une économie très théorique de 18 milliards

Projet Réforme Retraites : une économie très théorique de 18 milliards

D’après le gouvernement, la réforme des retraites doit permettre une économie de 18 milliards ( sur un total de 350 milliards de dépenses au total) aussi de créer environ 100 000 emplois. En fait tout dépend de la croissance ( et de la démographie notamment) . En cas de faible croissance voire de récession, les sommes économisées vont peser sur les compte de la sécu et de l’assurance chômage. Faute de travail , les seniors vont migrer vers Pôle emploi et l’assurance maladie. quant au chiffre de 100 000 emplois cela relève davantage du slogan que d’une prévision séreuse. 

Le gouvernement a affirmé  sa volonté « de ramener le système à l’équilibre ». « La France possède l’un des systèmes parmi les plus généreux au monde [...] Mais compte tenu du vieillissement de la population, l’équilibre de ce régime est menacé, » a martelé le ministre de l’Economie devant un parterre de journalistes. Bruno Le Maire poursuit ainsi son récit sur la baisse des dépenses publiques entonné récemment lors de ses vœux aux acteurs du monde économique et à la presse.

Des baisse relatives puisque l’endettement de la France a jusque là fait un nouveau bond en

avant avec un endettement de 115% du PIB, soit 3000 milliards de dette et 50 milliards annuels de charges financières. Notons que certaines dispositions amélioranat un peu certaines dispositions de la réfrme des retraites n’ont pas été chiffrées.

.Pour rappel, le déficit du système de retraites en France est estimé à 13,5 milliards d’euros en 2030 par le gouvernement.

Le recul de l’âge de départ légal de 62 ans à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations entraînerait des recettes supplémentaires très hypothétiques de l’ordre de 17,7 milliards d’ici à 2030 avec la montée en charge progressive des mesures, selon le ministre de l’Economie.

Sur le plan macroéconomique, cet arsenal de mesures devrait rapporter « un point de produit intérieur brut supplémentaire » à l’horizon 2027 d’après les propos du locataire de Bercy, soit environ 15 milliards d’euros.  « A partir du moment où plus de personnes travaillent, cela fera plus d’activité pour la France et donc plus de cotisations, d’impôts sur le revenu et sur les sociétés supplémentaires, » a-t-il déclaré.

Le gouvernement n’apporte pas de précisions spécifiques en termes de croissance ou d’emplois. Mais le coup de frein de l’activité attendu en 2023 et la hausse prévue du chômage pourraient rapidement rendre caducs les calculs du Trésor.

Sur le front de l’emploi, l’exécutif s’attend à une hausse de l’emploi des seniors âgés de 55 ans à 64 ans de l’ordre de 100.000 d’ici à 2025 et 300.000 d’ici à 2030, selon le modèle utilisé par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Par ailleurs, le taux d’emploi des seniors de plus de 60 ans pourrait bondir de 6 points d’ici à 2030, passant de 35,5% à 41,5%. Mais, là encore, la dégradation de la conjoncture cette année pourrait rendre difficile la tenue de ces objectifs.

En outre, les seniors restent encore largement écartés du marché du travail. Bien que l’exécutif ait fait la promotion de son index des seniors dans les entreprises, il n’est pas certain que cette mesure change radicalement les pratiques de ressources humaines dans le monde du travail.

Lors de sa présentation mardi en fin de journée, le gouvernement a clairement fait l’impasse sur les surcoûts engendrés par la réforme. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans va mécaniquement entraîner des dépenses supplémentaires.

En effet, une grande partie des Français ne passent pas directement de l’emploi à la retraite sans bénéficier de dispositifs de solidarité (minima sociaux, pensions d’invalidité), d’assurance-chômage ou des mécanisme d’emploi-retraites. Ainsi, une étude de la direction statistique du ministère de la Santé estime qu’entre un tiers et la moitié des nouveaux retraités ne sont plus en emploi lorsqu’ils liquident leurs droits à la retraite. Ces surcoûts peuvent monter à plusieurs milliards d’euros.

 

Réforme Retraites : une économie très théorique de 18 milliards

Réforme Retraites : une économie très théorique de 18 milliards

D’après le gouvernement, la réforme des retraites doit permettre une économie de 18 milliards ( sur un total de 350 milliards de dépenses au total) aussi de créer environ 100 000 emplois. En fait tout dépend de la croissance ( et de la démographie notamment) . En cas de faible croissance voire de récession, les sommes économisées vont peser sur les compte de la sécu et de l’assurance chômage. Faute de travail , les seniors vont migrer vers Pôle emploi et l’assurance maladie. quant au chiffre de 100 000 emplois cela relève davantage du slogan que d’une prévision séreuse. 

Le gouvernement a affirmé  sa volonté « de ramener le système à l’équilibre ». « La France possède l’un des systèmes parmi les plus généreux au monde [...] Mais compte tenu du vieillissement de la population, l’équilibre de ce régime est menacé, » a martelé le ministre de l’Economie devant un parterre de journalistes. Bruno Le Maire poursuit ainsi son récit sur la baisse des dépenses publiques entonné récemment lors de ses vœux aux acteurs du monde économique et à la presse.

Des baisse relatives puisque l’endettement de la France a jusque là fait un nouveau bond en

avant avec un endettement de 115% du PIB, soit 3000 milliards de dette et 50 milliards annuels de charges financières. Notons que certaines dispositions amélioranat un peu certaines dispositions de la réfrme des retraites n’ont pas été chiffrées.

.Pour rappel, le déficit du système de retraites en France est estimé à 13,5 milliards d’euros en 2030 par le gouvernement.

Le recul de l’âge de départ légal de 62 ans à 64 ans et l’allongement de la durée de cotisations entraînerait des recettes supplémentaires très hypothétiques de l’ordre de 17,7 milliards d’ici à 2030 avec la montée en charge progressive des mesures, selon le ministre de l’Economie.

Sur le plan macroéconomique, cet arsenal de mesures devrait rapporter « un point de produit intérieur brut supplémentaire » à l’horizon 2027 d’après les propos du locataire de Bercy, soit environ 15 milliards d’euros.  « A partir du moment où plus de personnes travaillent, cela fera plus d’activité pour la France et donc plus de cotisations, d’impôts sur le revenu et sur les sociétés supplémentaires, » a-t-il déclaré.

Le gouvernement n’apporte pas de précisions spécifiques en termes de croissance ou d’emplois. Mais le coup de frein de l’activité attendu en 2023 et la hausse prévue du chômage pourraient rapidement rendre caducs les calculs du Trésor.

Sur le front de l’emploi, l’exécutif s’attend à une hausse de l’emploi des seniors âgés de 55 ans à 64 ans de l’ordre de 100.000 d’ici à 2025 et 300.000 d’ici à 2030, selon le modèle utilisé par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV). Par ailleurs, le taux d’emploi des seniors de plus de 60 ans pourrait bondir de 6 points d’ici à 2030, passant de 35,5% à 41,5%. Mais, là encore, la dégradation de la conjoncture cette année pourrait rendre difficile la tenue de ces objectifs.

En outre, les seniors restent encore largement écartés du marché du travail. Bien que l’exécutif ait fait la promotion de son index des seniors dans les entreprises, il n’est pas certain que cette mesure change radicalement les pratiques de ressources humaines dans le monde du travail.

Lors de sa présentation mardi en fin de journée, le gouvernement a clairement fait l’impasse sur les surcoûts engendrés par la réforme. Le recul de l’âge légal de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans va mécaniquement entraîner des dépenses supplémentaires.

En effet, une grande partie des Français ne passent pas directement de l’emploi à la retraite sans bénéficier de dispositifs de solidarité (minima sociaux, pensions d’invalidité), d’assurance-chômage ou des mécanisme d’emploi-retraites. Ainsi, une étude de la direction statistique du ministère de la Santé estime qu’entre un tiers et la moitié des nouveaux retraités ne sont plus en emploi lorsqu’ils liquident leurs droits à la retraite. Ces surcoûts peuvent monter à plusieurs milliards d’euros.

Un impôt européen minimum théorique de 15% sur les multinationales

L’Union européenne adopte l’impôt minimum de 15% sur les multinationales

L’ UE a approuvé jeudi la transposition en droit européen de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales, après la levée des blocages hongrois et polonais, a annoncé le commissaire européen à l’Économie Paolo Gentiloni. Le problème sera cependant d’identifier l’activité de ces multinationales.L’ingénierie fiscale est en effet sans limite.

Les dirigeants des 27 pays membres de l’UE ont donc la transposition en droit européen de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales.

Malheureusement, une directive prévoit que les entreprises devront uniquement déclarer leurs activités au sein des pays de l’Union européenne et des pays listés comme paradis fiscaux. Cette restriction géographique anéantit complètement la mesure : plus des trois quarts des pays du monde ne seront pas couverts. Cela alors qu’une seule filiale dans un paradis fiscal suffit pour faire de l’évasion fiscale, et que la liste européenne des paradis fiscaux est défaillante.

Les multinationales pourront donc continuer et adapter leurs montages en toute opacité pour échapper à l’impôt. Les citoyens et citoyennes, en particulier des pays en développement, qui sont davantage victimes de l’évasion fiscale des multinationales étrangères, n’auront toujours pas d’accès aux informations.

En outre, poursuivant le détricotage de cette directive, qui n’a de « reporting pays par pays public » que le nom, les négociateurs ont ajouté une faille qui permettra aux entreprises de ne pas divulguer des informations pendant cinq ans si elles les considèrent comme « commercialement sensibles ».

Les informations publiées dans le cadre du reporting public ne sont pas des informations sensibles : les très grandes entreprises, celles concernées par la directive, disposent déjà de ces informations sur leurs concurrents. Un tel recul, au nom de la compétitivité – argument ressassé et éculé par certaines entreprises multinationales, pourtant mises en cause dans les scandales d’évasion fiscale successifs, est inacceptable.
À découvrir

L’entrée en vigueur de la mesure fiscale de 15% en Europe est prévue au 31 décembre 2023. L’unanimité des Vingt-Sept était nécessaire pour valider le projet de directive préparé par la Commission qui met en œuvre l’accord historique pour plus de justice fiscale, approuvé l’an dernier par près de 140 pays sous l’égide de l’OCDE.

Entreprises : Un affichage de neutralité carbone très théorique

Entreprises : Un affichage de neutralité carbone très théorique

En autorisant finalement les firmes à se prévaloir, pour leurs produits, d’un « zéro carbone » pourtant considéré comme une « allégation sans aucun fondement scientifique », le Sénat induit l’idée que cet objectif est atteignable « sans repenser notre structure socio-économique », s’indigne l’avocat Paul Dalmasso dans une tribune pour « Le Monde ».

 

Tribune. 
Le Groupe d’experts international sur l’évolution du climat (GIEC) définit la neutralité carbone comme l’équilibre, à l’échelle mondiale, entre les émissions et les absorptions de CO2 anthropiques sur une période donnée. 

En cohérence avec la définition du GIEC, l’Agence de la transition écologique (Ademe) rappelle que le concept de neutralité carbone n’a « réellement de sens qu’à l’échelle de la planète » et « ne peut pas s’appliquer à une autre échelle – territoire infranational, organisation [entreprises, associations, collectivités, etc.], produit ou service, etcIndividuellement ou à leur échelle, les acteurs économiques, collectivités et citoyens qui s’engagent pour la neutralité carbone ne sont, ni ne peuvent devenir, ou se revendiquer, neutres en carbone, l’atteinte d’une neutralité carbone arithmétique n’ayant pas de sens à leur échelle. »

En dépit de la définition qu’en donne le GIEC, et ignorant la position de l’Ademe, certaines entreprises revendiquent pourtant, dans leurs annonces publicitaires, la neutralité carbone de leurs produits. A supposer même que le concept ait un sens à leur échelle, le mode opératoire utilisé par ces entreprises pour afficher la neutralité carbone de leurs biens ou services repose sur le triptyque « mesurer, réduire, compenser », éminemment critiquable.

 

« Mesurer » : les standards et protocoles existant sur le marché laissent aux entreprises une grande marge de manœuvre concernant le périmètre des émissions à intégrer dans leur évaluation, et n’incluent pas systématiquement les émissions les plus significatives de leur chaîne de valeur. La neutralité ainsi revendiquée ne concerne donc jamais la totalité des émissions de l’entreprise.

« Réduire » : les réductions d’émissions annoncées sont autodéclaratives, estimées sur la base d’actions souvent peu ambitieuses et difficilement vérifiables.

« Compenser » : le procédé consiste à financer, par l’achat de « crédits-carbone », le développement de puits de carbone ayant vocation à absorber les émissions que l’entreprise n’a pu éviter ou réduire. Ne disposant pas actuellement de technologies efficientes pour absorber des quantités significatives de CO2, ces crédits financent principalement le développement de puits biologiques (projets de forestation ou de reforestation).

Viser une neutralité carbone par compensation, en recourant au développement de projets de (re)forestation, revient donc à postuler une équivalence parfaite entre une émission immédiate et certaine de l’entreprise – entraînant des conséquences physiques directes sur le dérèglement climatique –, et une absorption future – en raison de la durée de croissance des arbres, sur plusieurs décennies – et incertaine – ces projets sont soumis à de nombreux aléas : leur annulation, incendies, sécheresse, etc.

Le débat théorique sur le découplage de la croissance

Le débat théorique sur le découplage de la croissance

Découpler les émissions mondiales de gaz carbonique de la croissance est un débat purement théorique affirment, dans une tribune au « Monde », les économistes Klaas Lenaerts, Simone Tagliapietra et Guntram B. Wolff. (extrait)

 

 

Tribune. 

 

Jusqu’à présent, la croissance économique a alimenté le réchauffement de la planète. Les mécanismes de cette vérité dérangeante sont simples : l’augmentation de l’activité économique va généralement de pair avec une utilisation accrue d’énergie et de ressources naturelles. Les combustibles fossiles représentent encore 80 % du bouquet énergétique mondial, de sorte que la consommation d’énergie reste étroitement liée aux émissions de gaz à effet de serre et, donc, au dérèglement du climat.

En principe, pour parvenir aux réductions importantes des émissions de gaz à effet de serre, nécessaires pour faire face à la crise climatique, le monde a deux options : découpler les émissions mondiales de la croissance économique ou abandonner purement et simplement la croissance économique.

Le découplage est clairement la solution la plus souhaitable, car les pays développés, comme les pays en développement, veulent croître. La croissance économique est en effet d’une importance capitale pour le bien-être ainsi que pour des questions telles que la sécurité sociale, les retraites et la viabilité de la dette. Mais le découplage est difficile : les projections actuelles concernant la taille de la population mondiale et le PIB par habitant impliquent que le monde doit réduire le taux d’émissions de CO2 par unité de PIB réel d’environ 9 % par an en moyenne pour atteindre le niveau « zéro émission nette » d’ici le milieu du siècle. A titre de comparaison, entre 1990 et 2016, les émissions mondiales par unité de PIB réel n’ont diminué que de 1,8 % par an.

 

Face à cette réalité qui donne à réfléchir, les économistes ne s’accordent pas sur la question de savoir si l’humanité peut, de manière réaliste, découpler croissance et émissions de CO2.

Les partisans de la « croissance verte » sont optimistes : ils pensent que des politiques et des technologies adaptées permettront de ramener les émissions de COà des niveaux durables tout en assurant la poursuite, voire l’accélération, de la croissance économique. Ce point de vue est partagé par plusieurs gouvernements et institutions. Par exemple, la Commission européenne définit son Green Deal comme « la nouvelle stratégie de croissance de l’Europe ».

Les « décroissants », eux, rejettent cette idée. Ils affirment que l’économie mondiale doit être freinée pour réduire les émissions de COet qu’un changement systémique ainsi qu’une redistribution des richesses sont nécessaires pour y parvenir d’une manière socialement durable. Ils veulent s’attaquer aux « contes de fées de la croissance économique éternelle », comme la militante écologiste Greta Thunberg l’a déclaré aux dirigeants mondiaux en 2019.

Fiscalité multinationales : un accord historique mais théorique

Fiscalité multinationales : un accord historique mais théorique

Une réforme en apparence pour harmoniser les conditions de concurrence entre pays et taxer plus justement les grands de la tech .

La première disposition consiste à redistribuer les superprofits des multinationales ayant un chiffre d’affaires supérieures à 20 milliards d’euros. Une taxation des superprofits au-delà d’un taux de rentabilité de 10 %, taxés à 25 % et qui seront réaffectés dans le pays où se développent les activités qu’il y ait ou non une présence physique des multinationales.

Le second aspect de la réforme consiste à imposer un taux d’imposition minimum des bénéfices pour les entreprises dans le chiffre d’affaires est supérieur à 750 millions d’euros. Un taux de 15 %. Cela avec des mesures de transition pour les pays qui avaient fait d’une faible fiscalité un atout de compétitivité pour attirer les multinationales et les sièges ;seule l’Inde pour l’instant n’a pas adhéré à cet accord international.

Reste à faire ratifier cet accord par les institutions régionales et nationales correspondantes. La question se pose surtout de se voir dans quelles conditions précises cet accord international sur la fiscalité sera appliqué concrètement.

Il pourrait être difficile surtout pour les activités de tech de définir avec précision la nature et l’ampleur des les activités dans tel ou tel pays. Deux raisons à cela la frontière entre la matérialisation et la dématérialisation des activités n’est pas toujours évident à déterminer. D’autre part, l’ingénierie fiscale est souvent sans limite de créativité et par le jeu par exemple de filiales, il pourrait encore être largement possible d’opérer des transferts de bénéfices dans des pays qui se montrent assez laxistes pour appliquer cette fiscalité mondiale de 15 % et inversement d’opérer des transferts de charges dans les pays fiscalement plus rigoureux. Sur le sujet la Cour des Comptes en France a demandé à voir la mise en œuvre de cette mesure.

Environnement : un traitement trop marginal et trop théorique

Environnement : un traitement trop marginal et trop théorique

 

Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. Ils veulent aussi des solutions concrètes.

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

Environnement : un traitement trop théorique

Environnement : un traitement trop théorique

 

La problématique environnementale fait l’objet d’un traitement trop théorique et trop idéologique pour une grande partie des Français. Ils souhaitent des solutions concrètes.Selon une enquête réalisée dans le cadre des Assises du journalisme, une majorité de citoyens rejette le catastrophisme et souhaite que la question environnementale soit davantage traitée, au contraire de la crise sanitaire dont ils sont rassasiés. 

 

La problématique environnementale est encore insuffisamment évoquée dans les médias et demeure surtout une préoccupation un sondage Viavoice .

Jérôme Bouvier, le président de l’association Journalisme et Citoyenneté, qui organise les Assises internationales du journalisme cette semaine, résume ici les résultats d’un sondage Viavoice commandé pour cet événement par Le Journal du Dimanche, France Médias Monde, France Télévisions et Radio France (voir la méthodologie en fin d’article).

 

Lorsde la 14e édition des Assises du journalisme,)du 29 septembre au 2 octobre, des dizaines de débats avec des journalistes, experts et personnalités sont prévus. La thématique : urgence climatique et responsabilités journalistiques. « On avait lancé ce sujet, il y a deux ans et demi, mais le Covid a bouleversé nos plans, se souvient Jérôme Bouvier.

 

G20 : La nouvelle fiscalité internationale demeure très théorique

 

Les deux économistes Francis Bloch et Gabrielle Demange observent, dans une tribune au « Monde », que l’accord du G20 à Venise autour du taux minimum de 15 % sur le profit des multinationales laisse dans l’ombre les négociations acharnées autour des modalités effectives de la taxation (extrait)

 

Tribune.

L’accord signé samedi 10 juillet à Venise par les pays du G20 est une avancée considérable pour la taxation des multinationales, et en particulier celle des géants du numérique, mais il est loin d’être définitif. La réaction de Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor, demandant dès le lendemain à l’Union européenne (UE) l’abandon de la taxe numérique comme pré-condition à la signature d’un accord, montre que les négociations ne sont pas terminées.

La réponse de l’Union a été, pour l’instant, de reporter l’annonce de la taxe numérique à l’automne, date présumée de l’accord définitif. Pour mieux comprendre les enjeux des négociations en cours, rappelons les étapes déjà franchies et les questions qui restent en suspens.


Imposer les profits des multinationales tout en évitant la double imposition fut l’objectif premier de la réglementation de fiscalité internationale développée par la Société des Nations (SDN) dans les années 1920. Il suffisait alors de localiser les sources de profit : un investissement est déduit du profit dans le pays où il est réalisé et un pays a le droit de taxer les profits d’une multinationale uniquement si elle y développe des activités dans un établissement qualifié de « permanent ».

Ces règles sont obsolètes puisque de nombreux investissements, tels les algorithmes ou les marques, peuvent être « localisés » dans des paradis fiscaux et les technologies numériques permettent de générer des profits dans un pays sans pour autant y avoir un établissement permanent. Citons deux exemples : des entrepôts et chaînes logistiques comme ceux d’Amazon ne sont pas considérés comme des établissements permanents ; les revenus de publicités sur Internet ciblant des consommateurs français ne sont pas taxés en France, mais en grande partie en Irlande où les contrats publicitaires sont signés.

L’accord de Venise, fruit de négociations menées depuis une dizaine d’années sous l’égide de l’OCDE, vise à pallier ces difficultés. Il repose sur deux piliers. Le premier assouplit les règles permettant à des Etats de taxer les multinationales présentes sur leur marché ; le second, celui qui a le plus retenu l’attention des observateurs, instaure un taux minimal de 15 % sur les profits globaux des multinationales.


Le second pilier a pour objectif de lutter contre les politiques d’évitement fiscal. En usant de mécanismes parfaitement légaux (comme les déductions des royalties payées sur la propriété intellectuelle, ou des intérêts payés sur les prêts entre filiales), les multinationales sont passées maîtres dans l’art des transferts de profit vers les paradis fiscaux. Google, par exemple, localise son algorithme dans une filiale des Bahamas (pays à taux d’imposition quasi-nul) et reçoit les droits d’utilisation de la propriété intellectuelle du groupe.

Climat : un accord de Paris très théorique d’après l’ONU

Climat : un accord de Paris très théorique d’après l’ONU

 

Ce n’est sans doute pas par hasard si l’accord sur le climat de Paris a recueilli une telle adhésion de nombre de pays( sans parler des écolos bobos). En effet ,cet accord est très virtuel, il n’impose strictement rien tout en retenant une perspective très théorique d’une maîtrise des températures.

 

En France par exemple toute la classe politique a applaudi ce merveilleux accord de Paris qui évidemment déjà fort modeste dans ses ambitions n’est même pas respecté y compris par la France condamnée de ce point de vue par les autorités européennes.

 

Un accord salué en France par des bavards comme Fabius, Ségolène Royal ou encore Macron. Rappelons la philosophie de cet accord : chaque pays fixe ses objectifs et informes éventuellement de ses résultats. Bref une promesse de coiffeur !

 

Les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a donc dénoncé vendredi l’ONU, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.

« En 2021, ça passe ou ça casse pour l’urgence climatique mondiale. La science est claire, pour limiter la hausse des températures à 1,5°C, nous devons réduire les émissions de 45% d’ici à 2030 par rapport à 2010″,  déclare dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Mais le rapport intérimaire sur les engagements climatiques effectivement déposés dans le cadre de l’Accord de Paris « est une alerte rouge pour notre planète », insiste-t-il.

 

Climat : un accord de Paris très théorique d’après l’ONU

Climat : un accord de Paris très théorique d’après l’ONU

 

Ce n’est sans doute pas par hasard si l’accord sur le climat de Paris a recueilli une telle adhésion de nombre de pays( sans parler des écolos bobos). En effet ,cet accord est très virtuel, il n’impose strictement rien tout en retenant une perspective très théorique d’une maîtrise des températures.

 

En France par exemple toute la classe politique a applaudi ce merveilleux accord de Paris qui évidemment déjà fort modeste dans ses ambitions n’est même pas respecté y compris par la France condamnée de ce point de vue par les autorités européennes.

 

Un accord salué en France par des bavards comme Fabius, Ségolène Royal ou encore Macron. Rappelons la philosophie de cet accord : chaque pays fixe ses objectifs et informes éventuellement de ses résultats. Bref une promesse de coiffeur !

 

Les derniers engagements climatiques déposés par les Etats signataires de l’Accord de Paris sont « très loin » des objectifs, a donc dénoncé vendredi l’ONU, appelant les gros pays émetteurs à passer de la parole aux actes.

« En 2021, ça passe ou ça casse pour l’urgence climatique mondiale. La science est claire, pour limiter la hausse des températures à 1,5°C, nous devons réduire les émissions de 45% d’ici à 2030 par rapport à 2010″,  déclare dans un communiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Mais le rapport intérimaire sur les engagements climatiques effectivement déposés dans le cadre de l’Accord de Paris « est une alerte rouge pour notre planète », insiste-t-il.

 

Un patrimoine économique national très théorique de 16.421 milliards

Un patrimoine économique national très théorique de 16.421 milliards

 

L’INSEE révèle que la France pose d’un patrimoine économique national de 16.421 milliards . Un patrimoine qui en outre progresserait.

Ce genre de calcul n’est pas inintéressant mais il paraît assez théorique dans la mesure notamment où  les valeurs reposent parfois sur des critères discutables et aussi du fait que certains aspects de ce patrimoine ne sont pas négociables ou n’ont pas réellement de valeur marchande.

Le calcul est le résultat de la différence entre les passifs et les actifs du public et du privé.

La valorisation repose pour une partie sur la valeur de l’immobilier dont les prix ont complètement dérapé depuis plusieurs années notamment dans les grandes villes. Cette évaluation découle aussi de l’évolution des cours boursiers qui ont progressé de 25 % en 2019. Bref un calcul avant la crise sanitaire et avant évidemment une éventuelle crise financière

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