Archive pour le Tag 'Johnson'

GRANDE-BRETAGNE: Le financier Rishi Sunak ou le fantasque Boris Johnson ?

GRANDE-BRETAGNE: Le financier Rishi Sunak ou le fantasque Boris Johnson ?

En l’état actuel à la course pour le poste de premier ministre, Rishi Sunak tient la corde.L’ancien ministre des finances avaient fini deuxième derrière
la populiste Liz Truss. Cette dernière a dû renoncer totalement à ses propositions initiales mais les marchés financiers ont contraint le parti conservateur à la limoger compte tenu des attaques contre la livre.

Mais le financier pourrait avoir contre lui une candidature surprise avec le retour du fantasque Boris Johnson handicapé cependant encore par quelques gamelles judiciaires.
Il a contre lui, en pleine crise du coût de la vie, son image de richissime banquier passé par les écoles et universités d’élite puis Goldman Sachs.
Mais contre Boris Johnson conserve encore de nombreux soutiens chez les conservateurs dont beaucoup considèrent que c’est le seul qui peut encore leur assurer peut-être la victoire aux prochaines élections

Mais Boris Johnson est menacé d’une enquête, « Partygate » lui vaut d’être sous le coup d’une enquête parlementaire. Plus précisément, c’est parce qu’on le soupçonne d’avoir menti devant la Chambre des Communes – en jurant avoir « obéi à toutes les règles » au 10, Downing Street, et nié toute fête sur les lieux durant les périodes de confinement – qu’il est inquiété aujourd’hui.

« Il faut se souvenir que M. Johnson est toujours sous le coup d’une enquête. Jusqu’à ce que cette enquête soit achevée et qu’il soit déclaré coupable ou exonéré, il ne devrait n’y avoir aucune possibilité qu’il revienne », a même évacué le député conservateur Roger Gale, opposant interne notoire à Boris Johnson.

Compte tenu de la crise le pays a surtout besoin de crédibilité au plan intérieur comme au plan international. Or la situation interne est socialement et économiquement catastrophique avec une explosion notamment des coûts de l’énergie, de l’inflation en général qui induit une augmentation considérable de la pauvreté. Le prochain premier ministre aura besoin de rassurer et de rassembler mais aussi de donner des gages de sérieux au plan international. Pas forcément la première qualité de Boris Johnson.

Démission de Boris Johnson: La chute du clown

Démission de Boris Johnson: La chute du clown

 

 

Ce qu’on peut reprocher  à Johnson comme d’ailleurs à de nombreux autres responsables politiques dans le mond,e c’est leur versatilité. Et leur tendance à confondre politique et cirque médiatique. En politique, Boris Johnson a choisi les habits du clown populiste. L’homme est pourtant très lettré mais son rapport à la démocratie est détestable. Faut-il rappeler que Boris Johnson maire de Londres était  pro-européen et qu’il est devenu le champion du brexit  uniquement pour accéder au poste de Premier ministre.

Il a fait de ses frasques dans tous les domaines un argument électoral  qui se retourne aujourd’hui contre lui. Au point qu’on se demande même maintenant si les outrances de  Johnson qui ont beaucoup affecté l’économie britannique ne serait pas susceptible d’engager une réflexion sur la lamentable affaire du brexit.

Le bilan désastreux de la rupture radicale avec l’Union européenne, décidée par référendum en 2016 et mise en œuvre début 2021, commence à apparaître au grand jour, après avoir été noyé dans le décrochage économique dû à la pandémie. À 54%, les Britanniques considèrent que le Brexit «se passe mal», contre 16% à croire encore à ses avantages, selon un sondage YouGov du 28 juin. Que Boris Johnson ait très sérieusement créé il y a peu de temps un ministère des «opportunités du Brexit» semblait d’une ironie mordante.

Désormais écarté de son poste de premier ministre ( il assurera seulement l’intérim) Boris Johnson pourra s’acheter un peigne et se dispenser de se décoiffer avant chaque apparition publique !

 

Boris Johnson ou le mépris du droit !

 Boris Johnson ou le mépris du droit  !

 

Aurélien Antoine, professeur de droit public et spécialiste du droit britannique, estime dans une tribune au « Monde » que le premier ministre britannique, empêtré dans le « partygate », s’est fait une règle de mépriser l’Etat de droit, une habitude contraire aux traditions des tories.

 

Boris Johnson n’est certainement pas un tory authentique. Par ses violations répétées du droit, il renie l’un des fondements de la doctrine conservatrice outre-Manche, largement partagé par les autres partis, qui réside en l’attachement profond au principe de l’Etat de droit.

L’actuel premier ministre a été qualifié de populiste par son rapport particulier à la réalité. Sans prétendre trancher le débat de la définition du populisme, le point commun entre Boris Johnson, le premier ministre hongrois Viktor Orban, le président polonais Andrzej Duda, Marine Le Pen ou Donald Trump est avant tout la relation presque pathologique qu’ils entretiennent avec la règle de droit. Arguant d’une légitimité issue d’un peuple dont l’unité est contestable, toutes ces personnalités pensent pouvoir s’abstraire des normes, y compris les plus fondamentales.

L’œuvre de Boris Johnson depuis qu’il est entré en fonction en juillet 2019 est édifiante sur le terrain du principe de l’Etat de droit, qui est l’une des valeurs cardinales de la société britannique. D’abord influencé par l’éminence sombre que fut l’ancien conseiller Dominic Cummings, le premier ministre a multiplié les atteintes à la Constitution et au droit international. En 2019, la décision de proroger le Parlement en pleine crise sur l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) a été sévèrement sanctionnée par la Cour suprême.

Toujours dans le cadre du Brexit, la tentative de Boris Johnson de s’extraire des contraintes du protocole nord-irlandais, notamment par le dépôt d’un projet de loi en septembre 2020 sur le marché intérieur britannique, avait conduit la Commission européenne à engager une procédure en manquement qui sera finalement abandonnée, comme d’autres. Dominic Cummings lui-même a dû quitter ses fonctions en raison des atteintes aux règles de confinement lors de la première vague de l’épidémie de Covid-19.

Avec son départ, certains espéraient que Boris Johnson allait faire preuve de plus de pondération juridique. Force est d’admettre qu’il est tombé de Charybde en Scylla. Il est bien aidé en cela par deux ministres qui ne cachent pas leur admiration pour Margaret Thatcher, Priti Patel et Dominic Raab. La première brille par son manque d’humanisme et, bien que fille d’émigrés indiens, est plus royaliste que le roi dans le traitement de la question migratoire. En concluant un accord début avril avec le Rwanda pour « délocaliser » la gestion des flux d’immigrés clandestins, tout en le présentant comme une solution respectueuse de leurs droits, la ministre de l’intérieur a battu un record de cynisme sur ce sujet tragique. La conformité de tels dispositifs au droit international et à la Convention européenne des droits de l’homme est plus que discutable.

L’hypothèse Le Pen : comme Trump ou Johnson

L’hypothèse Le Pen : comme Trump ou Johnson

 

« Patriotes contre mondialistes », « gens ordinaires contre donneurs de leçons », l’affiche de notre présidentielle 2022 était déjà celle de la joute qui a eu lieu au Royaume-Uni il y a six ans. Un papier de Philippe Bernard dans le « Monde »

Chronique

 

« Est-ce que l’impensable peut arriver ? », s’interrogeait un éditorialiste de la New York Review of Books sept semaines avant que Donald Trump, contre toute attente, remporte la présidentielle américaine du 8 novembre 2016. Moins de cinq mois plus tôt, à la veille du référendum sur le Brexit, on pouvait honnêtement douter que nos pragmatiques voisins britanniques choisiraient de sauter dans le vide en votant pour quitter l’Union européenne (UE). Le 23 juin, ils en décidèrent pourtant ainsi à 51,89 %.

Si de tels scénarios inattendus, voire « impensables » méritent d’être rappelés à la veille du second tour de la présidentielle française, c’est qu’ils procèdent d’un contexte politique présentant de troublantes similitudes avec celui du nouveau duel Macron-Le Pen. Et que, aux Etats-Unis comme au Royaume-Uni, l’« impensable » est survenu alors que le camp censé incarner la « raison » était quasi certain de l’emporter.

« Patriotes contre mondialistes », « gens ordinaires contre donneurs de leçons », l’affiche de notre présidentielle 2022 était déjà celle de la joute où se sont affrontés partisans et adversaires du Brexit au Royaume-Uni il y a six ans. D’un côté, des nationalistes exploitant la nostalgie d’un grandiose passé mythifié et la nécessité de « reprendre le contrôle des frontières » pour justifier la rupture avec l’UE. De l’autre, des élites économiques et intellectuelles attachées à la coopération internationale.

Déjà le ressort de l’immigration était central. De même que la fermeture des frontières et la mise au ban des étrangers commandent la quasi-totalité du programme de Marine Le Pen, qui promet de « rendre aux Français leur pays », Nigel Farage, le leader britannique d’extrême droite, répétait « We want our country back ! » (« Rendez-nous notre pays ! »)Exultant à l’annonce du succès du Brexit, Farage avait salué « la victoire des gens ordinaires, des gens honnêtes ». Des expressions, qui, retrouvées dans la bouche de la leader du RN, excluent les étrangers ou ceux qu’elle perçoit comme tels.

A l’instar de Mme Le Pen, qui se fait fort de faire baisser la contribution budgétaire française à l’UE pour soulager les finances publiques, Boris Johnson promettait de financer le système de santé public avec l’argent « économisé » par la sortie de l’Union. Il n’hésitait pas à brandir la menace de listes d’attente dans les hôpitaux en cas de maintien dans l’UE. Des mensonges mis au jour pendant la crise due au Covid-19.

Et si Mme Le Pen masque aujourd’hui sa hargne contre l’UE derrière le projet d’une « alliance des nations européennes », le temps n’est pas si loin, au lendemain de la victoire du Brexit, où elle « vibrait avec les Britanniques qui ont saisi cette opportunité extraordinaire de sortir de la servitude ». Un enthousiasme qu’elle a depuis remisé : l’économie britannique pâtit de la sortie de l’UE et la prétendue « Global Britain » souffre d’isolement.

Royaume-Uni et Ukraine : le double langage de Boris Johnson

Royaume-Uni et Ukraine : le double langage de Boris Johnson

La guerre menée par Poutine a renforcé l’unité de l’Union européenne. A côté, le gouvernement britannique, certes fort en mots, paraît bien timoré dans ses actes.

Par Cécile Ducourtieux dans le Monde (Londres, correspondante)

 

Analyse. Depuis le début de la guerre de Poutine en Ukraine, les décisions des gouvernements occidentaux se sont tant accélérées qu’il est devenu périlleux d’émettre des jugements définitifs sur leurs choix. Tentons tout de même un bilan à chaud du Royaume-Uni post-Brexit, confronté à sa pire crise depuis la seconde guerre mondiale.

Dans un contexte de dramatique montée des risques géopolitiques, le Brexit apparaît comme un handicap, voire une erreur historique. Quel est l’intérêt pour les Britanniques de tourner le dos à l’Union européenne (UE) au moment où cette dernière reprend sa dimension première : celle d’une alliance pour la paix et la démocratie ? Quand elle redevient désirable ? La puissance du message ukrainien est considérable : le président Volodymyr Zelensky implore Bruxelles d’accorder « immédiatement » le statut de membre à l’Ukraine. La Géorgie et la Moldavie lui emboîtent le pas et ont déposé des demandes d’adhésion.

La rhétorique est certes au rendez-vous : Boris Johnson a des mots très durs pour condamner le régime de Poutine. Il le considère déjà comme responsable de « crimes de guerre », réclame qu’il soit traité « comme un paria », répète qu’il « doit échouer » et soutient « le plus dur paquet de sanctions jamais décidé » contre la Russie. Réagissant promptement à l’invasion russe, Londres a interdit ses ports aux bateaux sous pavillon russe, ses aéroports aux compagnies russes. M. Johnson a été un des plus fervents avocats de la déconnexion des banques russes du système Swift et a annoncé l’arrêt des importations de pétrole russe d’ici à fin 2022.

Partageant ses données de renseignement avec Washington, Londres a très tôt redouté une invasion de l’Ukraine. Le Royaume-Uni fut le premier pays européen, mi-janvier, à envoyer des armes défensives – des missiles antichars – au gouvernement ukrainien, puis à annoncer le renforcement des troupes de l’OTAN en Estonie. Des soutiens salués par le président Zelensky. Mercredi 9 mars, le ministre de la défense britannique Ben Wallace a annoncé « étudier » l’envoi de missiles antiaériens à l’Ukraine.

En revanche, la main de Boris Johnson semble trembler quand il s’agit de sanctionner les oligarques – la liste des fortunes proches du Kremlin sanctionnées par Londres est deux fois moins longue que sa version européenne. Aurait-il du mal à tourner la page des relations vénales entre les tories et les multimillionnaires russes (le parti conservateur a reçu 2 millions de livres sterling de donations de Britanniques d’origine russe depuis mi-2019) ? Liz Truss, sa ministre des affaires étrangères, préfère accuser un régime de sanctions lourd à mettre en œuvre, moins flexible que celui de l’UE. Surtout : le ministère de l’intérieur (Home Office) n’est absolument pas à la hauteur du défi humanitaire ukrainien et distribue des visas au compte-gouttes quand l’UE ouvre grand ses portes .

«Partygate»: consommation d’alcool excessive chez Boris Johnson

«Partygate»: consommation d’alcool excessive chez Boris Johnson

 

L ‘enquête interne sur les dérives des services du Premier ministre démontre une surconsommation d’alcool pour agrémenter les nombreuses fêtes organisées en totale contradiction avec les mesures d’hygiène contre la Covid. Bref, ça picole sec chez Boris Johnson qui lui-même ne s’est pas privé de participer à la fête. On peut se demander si cela n’a pas conduit à certains états éthyliques qui expliqueraient alors les positions incohérentes du Premier ministre tant vis-à-vis de la crise sanitaire que vis-à-vis du brexit. Deux sujets qui font l’objet d’une critique désormais assez majoritaire dans l’opinion britannique. Le document d’enquête parle de comportements «difficiles à justifier» et de rassemblements qui «n’auraient pas dû se tenir». Il dénonce notamment une «consommation excessive d’alcool pas appropriée dans un cadre professionnel». Sue Gray estime que des «leçons» doivent être tirées de ces événements par le gouvernement, sans attendre les résultats de l’enquête de police.

RU : fiesta de Boris Johnson pendant le confinement

RU : fiesta de Boris Johnson pendant le confinement !

 

Boris Johnson a déjà été accusé à plusieurs reprises d’entrave au respect des règles sanitaires pour avoir participé à des réunions « apéritifs »de certains de ses collaborateurs. Cette fois il est lui-même mis en cause à l’occasion d’une fiesta visant à célébrer son propre anniversaire pendant le confinement.
Boris Johnson était déjà dans une position politique très délicate du faîte des résultats très médiocres de la politique sanitaire tout autant que des difficultés relatives  liées au brexit . Du coup, cette découverte par les médias de cette entrave au respect du confinement réglementaire pourrait aggraver le cas du premier ministre qui se trouve déjà près de la sortie .

Selon, la chaîne de télévision ITV, accablant le dirigeant conservateur déjà critiqué pour des fêtes à Downing Street. Selon ITV, Boris Johnson a participé à cette fête organisée par son épouse Carrie le 19 juin 2020 après-midi, lors du premier confinement, alors que de tels rassemblement étaient alors proscrits.

Jusqu’à 30 personnes y auraient participé, dont l’architecte d’intérieur Lulu Lytle, chargée d’effectuer la coûteuse rénovation de l’appartement de Boris Johnson à Downing Street, au financement controversé. Selon une porte-parole de Downing Street, Boris Johnson aurait participé «moins de dix minutes» à ce rassemblement de ses collaborateurs. ITV news indique que des amis de la famille Johnson auraient participé à un autre événement organisé le soir du 19 juin à l’étage de la résidence du premier ministre, ce qu’ont démenti ses services. «C’est totalement faux. Conformément aux règles de l’époque, le premier ministre a accueilli un petit nombre de membres de sa famille à l’extérieur ce soir-là», a dit Downing Street.

 

 

Covid: Très menacé politiquement Boris Johnson lève toutes les mesures restrictives !

Covid: Très menacé politiquement Boris Johnson lève toutes les mesures restrictives !

 

Il y a sans doute des raisons médicales pour lever les mesures de protection sanitaire vis-à-vis du Coronavirus, le Royaume-Uni est en effet en général en avance d’environ un mois par rapport à la France concernant la propagation de la maladie.

  • Cependant le facteur explicatif majeur est la grande fragilité politique désormais de Boris Johnson menacé d’être éjecté par son propre camp de son poste de premier ministre.. En plus des contradictions relatives à la politique sanitaire incohérente, il faut prendre en compte aussi le mécontentement relatif aux effets négatifs du brexit dont les Britanniques prennent seulement conscience maintenant. Il y a enfin l’attitude fantasque du Premier ministre pris en contradiction lui-même des mesures qu’il avait imposées.
  • Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, annonce donc ce mercredi la suppression de la plupart des restrictions mises en place contre la pandémie de Covid-19 dès la semaine prochaine. A partir de jeudi 27 janvier, le port du masque ne sera plus légalement obligatoire, le télétravail ne sera plus recommandé officiellement et un pass sanitaire ne sera plus imposé pour l’accès aux boîtes de nuit et certains grands rassemblements, a précisé le gouvernement britannique.

Covid Royaume-Uni : un pot festif de Boris Johnson la veille des funérailles du prince Philip

Covid Royaume-Uni : un pot festif de Boris Johnson la veille des funérailles du prince Philip

Boris Johnson se rapproche de plus en plus de la sortie en effet un pot festif a été organisé à Downing Street résidence du Premier ministre la veille des funérailles du prince Philip. Une nouvelle révélation  du journal The Telegraph,  qui s’ajoute à d’autres montrant le caractère irresponsable et irrévérencieux de Boris Johnson.  Ce dernier de plus en plus critiqué au sein même de sa majorité pourrait bien être amené à démissionner de son poste.

 

En cause aussi sa piètre gestion du brexit qui jusque-là n’a pas donné les résultats escomptés et notamment créer une vaste pagaille des approvisionnements.

Enfin la politique sanitaire est également particulièrement contestée puisque le Royaume-Uni fait parti des pays les plus touchés avec des mesures très contradictoires d’une part, très laxiste d’autre part qui ont grandement favorisé les contaminations

Royaume-Uni: Contesté Boris Johnson doit changer de ministre des affaires étrangères

Royaume-Uni: Contesté Boris Johnson doit changer de ministre des affaires étrangères

 

Un triple échec pour Boris Johnson dont la politique sanitaire est considérée comme une catastrophe par une majorité de Britanniques. Sur le plan économique, les promesses du brexit ne sont pas non plus tenues et les mécontents sont de plus en plus nombreux. Enfin Boris Johnson est contesté au sein même de sa majorité et même de son gouvernement. C

ertains proches envisagent même son éviction. Du coup Bori,s Johnson pour masquer les échecs du brexit  change de ministre. La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, va donc  devenir la négociatrice en chef de la Grande-Bretagne avec l’Union européenne concernant le protocole nord-irlandais à la suite de la démission du ministre du Brexit David Frost, a annoncé le cabinet du Premier ministre Boris Johnson, dimanche 19 décembre.

La Grande-Bretagne a officiellement quitté l’UE au début de l’année mais les deux parties mènent des discussions pour résoudre des difficultés sur les relations commerciales entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, province britannique qui partage une frontière terrestre avec l’Irlande, pays membre de l’Union. David Frost, l’un des principaux architectes de la politique de Boris Johnson sur le Brexit, a démissionné samedi en raison de désaccords sur la stratégie du gouvernement.

Celle qui va lui succéder a d’abord été contre le brexit avant de s’y rallier !

 

Covid Omicron : alerte au Royaume-Uni, (Boris Johnson)

Covid  Omicron : alerte au Royaume-Uni, (Boris Johnson)

 

Le Royaume-Uni est déjà victime d’une vague de contamination très importante avec jusqu’à 60 000 cas par jour du fait du variant Delta et une moyenne quotidienne de 52 000 par jour..Cependant le premier ministre Boris Johnson craint une nouvelle détérioration avec le déferlement du nouveau variant omicron. : il y a un raz-de-marée d’Omicron qui arrive, et je crains qu’il ne soit désormais clair que deux doses de vaccin ne suffisent pas pour assurer le niveau de protection dont nous avons tous besoin», a déclaré Boris Johnson dans une allocution télévisée, annonçant que tous les plus de 18 ans en Angleterre pourraient recevoir une troisième dose de vaccin d’ici fin décembre, soit un mois plus tôt qu’initialement prévu.

Les responsables de santé au Royaume-Uni ont annoncé dimanche relever le niveau d’alerte Covid en raison d’une «rapide augmentation» des cas du variant Omicron. Le niveau passe de trois à quatre, ce qui est le deuxième niveau le plus élevé et indique que «la transmission est élevée et que la pression sur les services de santé est généralisée et importante ou en augmentation».

«Les premiers éléments montrent qu’Omicron se propage beaucoup plus rapidement que Delta et que la protection vaccinale contre les maladies symptomatiques d’Omicron est réduite», soulignent-ils. Bien que la gravité d’Omicron ne soit pas encore connue et «sera plus claire les prochaines semaines», ils notent qu’il y a «déjà» des hospitalisations dues à Omicron et qu’il est «probable» que leur nombre «augmente rapidement».

Irlande du Nord : l’accord brexit remis en question par Johnson

Irlande du Nord : l’accord brexit  remis en question par Johnson

 

 

Dans la pratique l’accord du brexit pour régler les questions douanières entre le Royaume-Uni et l’union économique semble avoir du plomb dans l’aile. En cause, le fait que cet accord était d’abord très complexe et qu’il semblait convenir aux deux parties sur des contradictions évidentes.

 

Boris Johnson considère maintenant que cet accord vise à créer une véritable frontière en Irlande avec le Royaume-Uni.

 

Londres a donc fait des propositions pour remettre en cause cet accord et pour faire pression annonce que le Royaume-Uni pourrait à suspendre le protocole en activant son article 16, qui permet de passer outre certaines dispositions de l’accord en cas de «graves difficultés économiques, sociétales ou environnementales».

D’après David Frost, «sans nouveaux arrangements, le protocole n’aura jamais le soutien du Royaume-Uni. ». En fait il s’agit purement et simplement de faire sauter l’accord du brexit . Ce que refuse évidemment Bruxelles qui s’est toujours déclarée ouverte à des négociations sur l’application du protocole, mais pas à la renégociation du texte lui-même. Selon une source gouvernementale britannique, «la vraie question est de savoir si l’UE est prête face à l’ampleur des changements nécessaires».

Biden et Johnson torpillent le marché du siècle de sous-marins pour l’Australie

Biden et Johnson torpillent le marché du siècle de sous-marins pour l’Australie

 

 

Après l’accord stratégique de défense entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni («AUKUS» )  , l’Australie a annulé le contrat du siècle des sous-marins que devait fournir la France. Ce partenariat de sécurité conduit l’Australie à annuler sa commande à la France

 

«La décision que nous avons prise de ne pas continuer avec les sous-marins de classe Attack et de prendre un autre chemin n’est pas un changement d’avis, c’est un changement de besoin», a déclaré Scott Morrison, qui a également annoncé l’achat de missiles américains Tomahawk.

 

 

Hausse d’impôt: : Boris Johnson se renie

Hausse d’impôt: : Boris Johnson se renie

Tribune par Chloé Goudenhooft, ancien conseiller spécial du Premier ministre Boris Johnson ( L’Opinion, extrait)

 

Le Premier ministre britannique doit annoncer une réforme attendue de la protection sociale qui pourrait se traduire par une hausse des impôts, une mesure qui serait en contradiction avec son programme de campagne.

Pour la première fois de son mandat, Boris Johnson fait face à une crise strictement britannico-britannique. Au cœur des enjeux : la nécessaire réforme de la protection sociale, soit la prise en charge des personnes âgées. En mai, le programme de nouvelle session parlementaire du Premier ministre britannique avait été critiqué pour rester trop vague sur le sujet. Cette fois, ce sont ses propositions qui révulsent. A ce jour, toute personne ayant des économies de plus de 23 250 livres doit payer partie ou totalité des coûts de santé liés à des problèmes de vieillesse, seuls les individus les plus pauvres étant pris en charge.

Les détails du projet devaient être annoncés ce mardi ou mercredi, mais selon les fuites de la presse, cette réforme devrait être financée par une hausse des cotisations sociales d’au moins 1 %, un chiffre qui devait encore être discuté par le cabinet de Boris Johnson. Or, le manifeste de campagne tory de 2019 indiquait de façon explicite que les Conservateurs n’augmenteraient pas « les taux de l’impôt sur le revenu, de la TVA ou de l’assurance sociale ».

Face à un tel revirement, un vent de révolte souffle sur la sphère politique britannique. « Briser [cette] promesse fiscale est une mauvaise politique pour faire de la mauvaise politique, une bonne nouvelle pour Starmer [le leader de l’opposition] et une bonne nouvelle pour ceux qui veulent que Boris Johnson disparaisse », a commenté sur son blog l’ancien conseiller du Premier ministre et revanchard Dominic Cummings. Le 10 Downing street s’est tiré une balle dans les deux pieds au tout premier jour de la rentrée. »

Dans une tribune publiée dans le Sunday Telegraph, le député tory Marcus Fysh se plaint quant à lui de ne plus reconnaître son parti. « Je suis alarmé par la direction que semble prendre le gouvernement, déplore-t-il. Je ne pense pas qu’il soit conservateur d’adopter une approche socialiste en matière de protection sociale et de son financement alors qu’il existe des alternatives basées sur l’assurance et assez contributives, et que la réforme opérationnelle n’a pas été définie. » Les députés de la base du parti ne sont pas les seuls à s’étonner du contenu de cette fuite.

Philip Hammond, l’ancien ministre des Finances de Theresa May, John Major, l’ancien Premier ministre, et d’autres Tories se sont aussi opposés à cette proposition. « Une augmentation des cotisations sociales impose aux jeunes personnes qui travaillent, et dont certains n’hériteront jamais de propriétés, de soutenir des personnes âgées qui ont cumulé des richesses tout au long de leur vie, a expliqué le premier au micro de TimesRadio. Si le gouvernement va bien dans cette direction, je pense que cela va causer au Parti conservateur des dommages conséquents. »

Toujours selon Philip Hammond, cette mesure n’est pas mauvaise seulement politiquement ; elle l’est aussi d’un point de vue économique. « Etendre encore plus l’intervention de l’Etat, dans le but de protéger des biens privés en demandant à des gens pauvres de subventionner des gens riches, ce n’est pas quelque chose de correct à faire. » La même raison est évoquée par le Parti travailliste pour s’opposer à cette idée.

James Heappey estime que les Britanniques sauront se montrer compréhensifs face aux circonstances actuelles. Un sondage Yougov le 12 juillet semble lui donner raison. 34 % de la population estime que le gouvernement devrait augmenter l’impôt sur le revenu de façon modérée dans le but de soutenir la protection sociale et la rendre plus abordable. Moins de 10 % des sondés seulement estimaient qu’il ne fallait aucune hausse fiscale et que les familles devaient prendre leur responsabilité. Si le sondage conforte le gouvernement sur le fond (l’alourdissement des prélèvements), il ne vise pas le même impôt. Mais c’est plutôt une bonne nouvelle : il lui reste donc une marge de manœuvre pour négocier la remise en cause du programme de 2019.

Brexit : protocole nord-irlandais annulé par Boris Johnson

Brexit : protocole nord-irlandais annulé par Boris Johnson

 

Il se confirme que le protocole passé de l’Union européenne et la Grande-Bretagne s’avère d’une complexité qui pourrait un jour le rendre obsolète. Le conflit porte surtout sur les contraintes qui pèsent sur les échanges de Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord. Des contraintes caractérisées par des formalités administratives coûteuses. Londres a a donc décidé de geler l’application de certains éléments du « protocole nord-irlandais » contenu dans l’accord de Brexit.

Ce protocole, destiné à préserver le marché unique européen et à éviter le rétablissement d’une frontière physique sur l’île d’Irlande, a aussi suscité la colère dans les rangs des unionistes nord-irlandais, qui refusent toute différence de traitement entre la province et le reste du Royaume-Uni.

L’UE a dénoncé une initiative britannique unilatérale et les deux parties s’efforcent de parvenir à une solution de compromis. Londres Bruxelles s’était pourtant félicité de ce protocole, ce qui n’a pas empêché Boris Johnson de le remettre en cause ensuite

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