Archive pour le Tag 'contrôle'

Syrie-Les djihadistes prennent le contrôle d’Alep

Syrie-Les  djihadistes prennent le contrôle d’Alep

 

Indiscutablement un coup dur pour le régime actuellement moins soutenu par la Russie et l’Iran ( via le Hezbollah) . Mercredi, les djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), alliance dominée par l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, et des rebelles soutenus par la Turquie ont attaqué des territoires du régime dans la province d’Alep et dans la région voisine d’Idleb (nord-ouest).

Trois jours seulement auront suffi pour conquérir des dizaines de villages et surtout la «majeure partie» des quartiers d’Alep, des bâtiments gouvernementaux et des prisons, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Iran: Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?

Iran:  Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?

Alors que le mouvement des femmes ne cesse de progresser contre les sanctions des religieux et de la police des mœurs, le président iranien Massoud Pezeshkian a promis, lundi 16 septembre, d’oeuvrer afin que cette  police des moeurs ne « dérange » pas les femmes qui ne portent pas le voile obligatoire en public, à l’occasion de sa première conférence de presse depuis son élection en juillet. 

Malgré ses positions, Massoud Pezeshkian peine à convaincre certaines militantes, dont l’avocate franco-iranienne Chirinne Ardakani. « Peu importe que ce soit des réformateurs ou des conservateurs [au pouvoir], à partir du moment où c’est le guide suprême, l’ayatollah Khomeini, qui concentre tous les pouvoirs : le pouvoir judiciaire, le pouvoir des médias, le pouvoir exécutif »a-t-elle assuré à franceinfo.

France-Eaux en bouteille: contrôle de qualité critiqué par Bruxelles

Santé-Eaux en bouteille: contrôle de qualité critiqué par Bruxelles

Le système mis en place par la France pour contrôler les eaux en bouteille est entaché de «sérieuses lacunes» et ne permet pas de garantir l’absence de produits frauduleux dans les rayons, a estimé la Commission européenne dans un audit publié mercredi. Bruxelles avait engagé cette procédure après des informations de presse évoquant en janvier de possibles infractions dans le secteur des eaux minérales naturelles, et a organisé une mission d’une dizaine de jours en mars.

Selon ses conclusions, il existe bien en France un système de contrôle des eaux minérales naturelles et des eaux de source doté de procédures et de capacités de tests en laboratoire adéquates. Mais «dans son ensemble, le système de contrôle officiel ne vérifie pas efficacement que les eaux minérales naturelles mises sur le marché satisfont aux exigences légales en vigueur», estime l’audit. Le système «n’est pas conçu pour détecter ou atténuer les fraudes dans le secteur des eaux minérales naturelles et des eaux de source et n’est pas non plus correctement mis en œuvre, ce qui rend possible la présence sur le marché de produits non conformes et potentiellement frauduleux», est-il ajouté.

Une filiale française du géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé- qui puise en France l’eau des marques Perrier, Vittel, Hépar et Contrex – avait reconnu fin janvier avoir eu recours à des traitements de désinfection interdits (lampe UV, charbon actif) sur les eaux minérales pour maintenir leur «sécurité alimentaire». Une enquête préliminaire pour tromperie a été ouverte par le parquet d’Epinal à l’encontre de Nestlé Waters.

Le groupe Alma, qui produit une trentaine de marques d’eaux en bouteilles en France dont Cristaline, Saint-Yorre et Vichy Célestins, fait aussi l’objet d’une procédure judiciaire pour des raisons similaires. L’association de consommateurs Foodwatch, qui a porté plainte contre Nestlé, Sources Alma mais aussi le gouvernement qu’elle accuse de «complaisance», a estimé dans un communiqué mercredi que l’audit «confirme ce qu’elle dénonce à chaque scandale: opacité pour les consommateurs et consommatrices, manque de contrôles des autorités et impunité pour les multinationales».

Fusion des organismes de contrôle du nucléaire : le conseil constitutionnel favorable

Fusion des organismes de contrôle du nucléaire : le conseil constitutionnel favorable

Un projet de loi du gouvernement adopté au Parlement début avril prévoit la création en 2025 d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’ASN et l’IRSN. Objectif : en finir avec la superposition des contrôles qui freinent le développement de la filière nucléaire. D’autant que la France est sans doute la plus rigoureuse dans ce domaine . Des organismes utiles mais superfétatoires d’autant que parfois composés d’anciens agents de l’EDF qui règlent  leurs comptes avec l’entreprise.

Le Conseil constitutionnel a rejeté vendredi le recours de parlementaires de gauche et des indépendants de Liot contre la fusion du gendarme du nucléaire, l’ASN, avec l’expert technique du secteur, l’IRSN, estimant qu’elle ne contrevenait pas en soi à la charte de l’Environnement. Un projet de loi du gouvernement adopté au Parlement début avril prévoit la création en 2025 d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui emploient respectivement environ 530 et 1740 agents.

 

Un argument qui n’a pas convaincu le Conseil. Dans une décision rendue vendredi, il estime que les dispositions de la loi «n’ont ni pour objet ni pour effet de modifier les obligations auxquelles sont soumises les activités nucléaires civiles dont cette autorité (la future ASNR) est chargée de contrôler le respect». Le Conseil souligne également dans son argumentaire que la loi prévoit qu’«une distinction doit être opérée» entre le personnel chargé de l’expertise et celui chargé d’une décision, lorsque cette nouvelle autorité sollicitera une expertise pour une décision concernant une installation nucléaire. L’intersyndicale de l’IRSN a demandé fin avril au gouvernement la nomination en «urgence» d’une personnalité «neutre» pour piloter la fusion avec l’autorité de sûreté nucléaire.

Autorité: l’État doit reprendre le contrôle

Autorité: l’État doit reprendre le contrôle

par Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

À Nouméa comme à Marseille, à Mayotte comme à Incarville, l’opinion a l’impression que le pouvoir a perdu la main, que des pans entiers de notre territoire sont au bord du gouffre.

Morts en France sous les balles. Deux agents de la pénitentiaire mardi dans l’Eure ; un gendarme mercredi à 16.000 kilomètres de Paris. On nous dira que les deux situations n’ont rien à voir, que l’évasion meurtrière d’un trafiquant sur l’autoroute et l’insurrection sanglante d’indépendantistes au cœur de l’océan Pacifique sont incomparables. C’est indiscutable si l’on s’en tient aux situations, ça l’est moins si l’on explore les perceptions. Ici et là-bas, la violence des images, le bruit des armes nourrissent l’impression d’un chaos qui peut surgir dans la vie courante comme au bout du monde.

Ces deux journées tragiques, en effet, ne sont pas venues perturber les jours paisibles d’un pays tranquille. Elles s’ajoutent plutôt à une litanie de commissariats attaqués, de pompiers caillassés, d’expédition à la kalachnikov, de crimes gratuits, d’agressions sauvages.

 

 

 

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 % sans contrôle technique

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 %  sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage.

Autant dire que sur la tendance, cet endettement sera impossible à rembourser par les voies classiques. Ce sont donc des voies détournées qui permettront de faire les réajustements financiers. D’abord les agences de notation et les prêteurs vont se montrer plus sévères et plus exigeants. L’argent sera beaucoup plus cher à emprunter et viendra gonfler l’inflation. Une inflation qui constitue de fait une dévaluation avec la baisse de pouvoir d’achat des ménages et des capacités de financement des entreprises.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Contrôle des prix agricoles: une illusion

Contrôle des prix agricoles: une illusion

Imposer des prix planchers relève d’une approche politique « planiste » du chiffre qui méconnaît la large diversité des produits et sous-produits agricoles et leurs niveaux de qualité et de positionnement, les différences entre les tailles et les types d’exploitation et les différences de structures de marché locales.
Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, professeurs à l’Essec dans la « Tribune ».

Comme grande nombre de pays européens, la France est secouée depuis plusieurs semaines par des manifestations d’agriculteurs. Le point commun est le conflit entre les objectifs environnementaux et climatiques ambitieux que le Parlement européen et la Commission européenne se sont fixés et la façon avec laquelle cela vient percuter le secteur agricole.

Le conflit n’est pas au niveau de l’objectif éthique et social. Il est au niveau de l’incapacité générale des organisations administratives comme l’Union européenne (UE) et les différents ministères en France à comprendre les situations, identifier parmi l’ensemble des possibles le meilleur chemin d’évolution et accompagner cette évolution. Il manque des experts qui prennent le temps d’étudier, il manque la capacité à tenir compte de la situation globale en explicitant l’ensemble des coûts et l’ensemble des avantages pour toutes les parties prenantes. Enfin, il manque les capacités managériales et humaines. A la place, il y a des objectifs chiffrés à atteindre à tout prix, dans la bonne tradition du planisme.

La gestion des affaires publiques à la schlague provoque usuellement la révolte des personnes concernées qui évoque toute l’absurdité de cette dictature des chiffres à atteindre et la sensation de marcher sur la tête. On l’a entendu dans toutes les réformes de la santé et de l’hôpital venant de toutes les catégories de personnels soignants. On l’a entendu venant des gilets jaunes et, sans surprise, on l’entend venant des agriculteurs.

La dictature des objectifs chiffrés uniformise des situations extrêmement diverses qu’elle ne veut surtout pas comprendre. La colère et le désespoir des agriculteurs viennent du traitement à la schlague d’un certain nombre de leurs activités habituelles, comme tailler une haie, qui sont devenues hors-la-loi du jour au lendemain. Elle vient également de normes environnementales françaises relativement plus dures que les normes de nos partenaires commerciaux. Nos agriculteurs se retrouvent injustement désavantagés dans la concurrence européenne et mondiale. Les importations venant de pays moins exigeants déferlent et mettent en difficultés économiques notre agriculture. C’est absurde du point de vue de l’agriculteur, et c’est désespérant.

Face à cette colère, le gouvernement ne désirant pas s’aliéner ses alliés écologistes, ni perdre de sa superbe environnementale, détourne le débat vers le bras de fer habituel entre agriculteurs en amont et grande firmes agroalimentaires et grande distribution en aval. Les difficultés économiques viendraient de la grande méchante distribution et le gouvernement va protéger les gentils petits agriculteurs en imposant des prix minimums par produit, mettant en échec le grand pouvoir de la distribution.

Une telle proposition méconnait la grande diversité de types de produits et sous-produits agricoles, les différents niveaux de qualité et de positionnement, les différences entre les tailles et les types d’exploitation et les différences de structures de marché locales.

Sur les marchés où il y a une forte concurrence, tant du coté des producteurs que des acheteurs dans la supply chain, si le prix plancher peut maintenir en activité le producteur le moins efficace, il garantit aussi des revenus anormalement élevés aux producteurs les plus efficaces. Certes, la mesure serait populaire parmi les agriculteurs, mais elle serait profondément inéquitable. En second lieu, proposer un prix plancher en France sans des droits de douane style ancienne PAC (Politique agricole commune), c’est l’assurance à court terme de voir nos agriculteurs être laminés par la concurrence étrangère à prix moindres. Enfin, un prix plancher supérieur au prix du marché libre se retrouvera tôt ou tard dans des prix plus élevés que les consommateurs auront à payer.

Certes, il y a en France quelques situations de « monopsone », où des grandes firmes de transformation comme Lactalis ou des coopératives d’achat régionales ont la quasi-exclusivité de l’achat des produits agricoles dans un bassin économique donné ou un secteur donné. La théorie économique dit qu’une firme de ce type pourrait abuser de son pouvoir de marché pour restreindre les quantités achetées, tout en pratiquant un prix d’achat excessivement bas. Tout comme sur le marché du travail où un salaire minimum est censé protéger les travailleurs en présence d’un employeur unique, un prix plancher inciterait en théorie le monopsone à augmenter ses achats et faire revenir sur le marché les producteurs moins efficaces.

En retour, mettre sur le marché de détail une quantité plus grande ferait diminuer le prix sur ce marché, augmenter les ventes et le surplus des consommateurs. Comme pour le marché du travail, la difficulté de cette démarche vient de la grande diversité des situations d’une région à l’autre, et les fortes variations de productivité. Un salaire minimum trop important risque de détruire des emplois plutôt que d’en créer. De même, un prix plancher relativement trop élevé risque de détruire la demande et de la détourner vers l’offre étrangère à bas prix. On a pu observer ce phénomène lors de la crise porcine de 2015 et l’instauration du prix plancher à 1,40 euros face au prix de 1,30 euros résultant du bras de fer entre acheteurs et vendeurs. A terme, la demande des consommateurs a diminué et s’est détourné vers des sources moins chères. Une meilleure solution serait de s’attaquer au pouvoir de marché des intermédiaires, mais là encore les situations sont très diverses d’une industrie à l’autre et d’une région à l’autre.

Nos agriculteurs estiment déjà que l’empilage de règles de toutes sortes sur l’agriculture l’a fait marcher sur la tête. Les prix planchers constitueraient un pas de plus vers l’Absurdistan. Cette industrie a subi un choc d’offre négatif avec le renforcement unilatéral des normes françaises. Elle a donc besoin d’une politique d’offre orientée vers une amélioration de la compétitivité et une baisse des coûts. Pour cela, le gouvernement peut actionner beaucoup de leviers fiscaux et de simplifications administratives. Il peut également cesser de sacrifier nos agriculteurs les plus faibles au concours européen de beauté environnementale.

Espagne: une forte croissance à 2.5% e raison du contrôle des prix de l’énergie

Espagne: une forte croissance à 2.5% en raison du contrôle des prix de l’énergie


Des résultats très satisfaisants qui méritent d’être soulignés en Espagne avec une croissance dynamique, une inflation maîtrisée et le développement de l’emploi.

La croissance de l’Espagne sera de leur de 2,5 % en 2023 est à comparer à la moyenne de l’union européenne L se limite à 1 %. Même chose pour l’inflation maîtrisée à plus de pour cent en Espagne 5 % environ en Europe

Grâce notamment sa politique de contrôle des prix de l’énergie, l’Espagne obtient des résultats très remarquables à la fois concernant la croissance et la création d’emplois. Ainsi l’économie espagnole a créé plus de 600.000 emplois en seulement trois mois, entre avril et juin 2023. Par ailleurs la croissance devrait atteindre 2,5 % en termes de progression pour l’année 2023

La demande intérieure a été aidée par le plafonnement des prix du gaz et de l’électricité qui a permis de réduire l’inflation supportée par les ménages.

Contrôle technique pour les deux roues: aussi pour les vélos ?

Contrôle technique pour les deux roues: aussi pour les vélos ?


Des contrôles qui porteront sur la sécurité et la pollution atmosphérique et concerneront bientôt la totalité du parc motorisé. On peut évidemment comprendre le souci de sécurité ainsi que la prise en compte du bruit. Pour autant, c’est encore une décision technocratique assortie d’un cout alors que la cible à privilégier est celle des petits véhicules de moins de 125 cm³ utilisés notamment pour les rodéos dans les villes. De ce point de vue, cette mesure de contrôle technique ne changera pas grand-chose.

«L’entrée en vigueur de cette mesure sera échelonnée jusqu’au 1er janvier 2027 pour éviter un goulet d’étranglement dans les centres techniques, précise-t-on au ministère. Les contrôles devront porter sur la sécurité, la pollution atmosphérique et sonore. Mais ils seront fortement simplifiés par rapport aux voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre.»

Concernant la périodicité, il est prévu que le contrôle technique n’intervienne qu’au bout de cinq ans pour les propriétaires d’un véhicule neuf, puis qu’il faille y passer le véhicule tous les trois ans. Par ailleurs, pour satisfaire les revendications des associations environnementalistes, le gouvernement a prévu d’étendre le contrôle technique à l’ensemble des deux-roues motorisés dont le gabarit est inférieur à 125 cm3, soit au total 4 millions de véhicules. Ils représenteraient, selon une étude européenne, «une accidentologie élevée et pourraient aussi être la source de pollutions de l’air ou sonore importantes en ville».À quand aussi le contrôle des vélos, électriques ou pas ?

À quand aussi le contrôle des vélos, électriques ou pas ?

Bruxelles veut imposer le contrôle des contenus d’intelligence artificielle

Bruxelles veut imposer le contrôle des contenus d’intelligence artificielle


La Commission européenne veut que les plateformes, signataires du code de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation, agissent en ce sens, a annoncé la vice-présidente de l’exécutif européen, Vera Jourova, ce lundi 5 juin. Pour rappel, ce code, non-contraignant, regroupe sur une base volontaire une quarantaine d’organisations, dont des plateformes majeures comme Facebook, Google, YouTube, TikTok.Il s’agirait notamment de signaler les contenus produits de l’intelligence Artificielle.

« Les signataires qui intègrent l’IA générative dans leurs services comme Bing Chat pour Microsoft, Bard pour Google devraient intégrer les garanties nécessaires pour que ces services ne puissent pas être utilisés par des acteurs malveillants pour générer de la désinformation », a déclaré Vera Jourova lors d’un point de presse.

« Et deuxièmement, les signataires qui ont des services susceptibles de diffuser de la désinformation générée par l’IA devraient mettre en place une technologie pour reconnaître ce contenu et l’indiquer clairement aux utilisateurs », a-t-elle ajouté. Plusieurs fausses photographies produites avec de l’IA générative ont récemment été largement relayées sur les réseaux sociaux, comme celle du pape en doudoune ou l’arrestation de l’ancien président américain Donald Trump.

L’annonce de Bruxelles intervient alors que Twitter a récemment décidé de quitter le code de bonnes pratiques de l’UE.

« Nous pensons que c’est une erreur de la part de Twitter (…). Ils ont choisi la confrontation », a déclaré devant la presse Vera Jourova. Si Twitter « veut opérer et gagner de l’argent sur le marché européen, il devra se conformer à la loi sur les services numériques », a-t-elle ajouté.

« Le code est volontaire, mais ne vous y trompez pas : en quittant le code, Twitter va faire l’objet d’une attention accrue. Ses actions et le respect de la loi européenne (DSA) seront examinés de près, de façon ferme et prioritaire », a encore averti Vera Jourova.

L’UE négocie par ailleurs une législation spécifiquement sur l’IA, qui prévoit des obligations de transparence pour les générateurs de contenus rédactionnels type ChatGPT, mais ces discussions entre les Etats membres et les eurodéputés traînent en longueur.

Si le texte devait être adopté avant la fin de l’année, il entrerait en vigueur « au plus tôt fin 2025 », selon le commissaire européen pour le Numérique Thierry Breton, qui a convenu avec le patron de Google, Sundar Pichai, de travailler d’ici là sur des règles avec les entreprises volontaires.

Bruxelles veut imposer le contrôle des contenus d’intelligence artificielle

Bruxelles veut imposer le contrôle des contenus d’intelligence artificielle


La Commission européenne veut que les plateformes, signataires du code de bonnes pratiques de l’UE contre la désinformation, agissent en ce sens, a annoncé la vice-présidente de l’exécutif européen, Vera Jourova, ce lundi 5 juin. Pour rappel, ce code, non-contraignant, regroupe sur une base volontaire une quarantaine d’organisations, dont des plateformes majeures comme Facebook, Google, YouTube, TikTok.Il s’agirait notamment de signaler les contenus produits de l’intelligence Artificielle.

« Les signataires qui intègrent l’IA générative dans leurs services comme Bing Chat pour Microsoft, Bard pour Google devraient intégrer les garanties nécessaires pour que ces services ne puissent pas être utilisés par des acteurs malveillants pour générer de la désinformation », a déclaré Vera Jourova lors d’un point de presse.

« Et deuxièmement, les signataires qui ont des services susceptibles de diffuser de la désinformation générée par l’IA devraient mettre en place une technologie pour reconnaître ce contenu et l’indiquer clairement aux utilisateurs », a-t-elle ajouté. Plusieurs fausses photographies produites avec de l’IA générative ont récemment été largement relayées sur les réseaux sociaux, comme celle du pape en doudoune ou l’arrestation de l’ancien président américain Donald Trump.

L’annonce de Bruxelles intervient alors que Twitter a récemment décidé de quitter le code de bonnes pratiques de l’UE.

« Nous pensons que c’est une erreur de la part de Twitter (…). Ils ont choisi la confrontation », a déclaré devant la presse Vera Jourova. Si Twitter « veut opérer et gagner de l’argent sur le marché européen, il devra se conformer à la loi sur les services numériques », a-t-elle ajouté.

« Le code est volontaire, mais ne vous y trompez pas : en quittant le code, Twitter va faire l’objet d’une attention accrue. Ses actions et le respect de la loi européenne (DSA) seront examinés de près, de façon ferme et prioritaire », a encore averti Vera Jourova.

L’UE négocie par ailleurs une législation spécifiquement sur l’IA, qui prévoit des obligations de transparence pour les générateurs de contenus rédactionnels type ChatGPT, mais ces discussions entre les Etats membres et les eurodéputés traînent en longueur.

Si le texte devait être adopté avant la fin de l’année, il entrerait en vigueur « au plus tôt fin 2025 », selon le commissaire européen pour le Numérique Thierry Breton, qui a convenu avec le patron de Google, Sundar Pichai, de travailler d’ici là sur des règles avec les entreprises volontaires.

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol