Terrorisme : la « task force » de Macron ?
UNE « task force » sera composée de 50 à 100 fonctionnaires se relaieront 24 heures sur 24 au Palais de l’Élysée, sous l’autorité du chef de l’État, pour coordonner les services de renseignement, à savoir la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) et la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI). Il faut dire que beaucoup pointent les problèmes de convergence et de coordination qui existent entre ces services. Une difficulté que le président entend palier en se positionnant au cœur du renseignement. « J’installerai directement auprès du président de la République un organe de coordination, je l’ai appelé ‘task force’, capable d’agir 24 heures sur 24 contre Daesh », avait annoncé le 21 avril dernier Emmanuel Macron durant sa campagne, au lendemain de l’attaque qui avait tué un policier sur les Champs-Élysées à Paris. Les personnes travaillant pour la « task force » auront pour mission de récolter « toutes les informations avec un accès direct aux plus hauts responsables », a indiqué Christophe Castaner, porte-parole du gouvernement. Grâce à cette cellule, les décisions pourront être prises « dans la demi-heure » a-t-il ajouté. Le Conseil national du renseignement était jusqu’alors déjà rattaché à l’Élysée, mais son coordonnateur « n’a pas la puissance qu’aura demain le responsable de la task force », a-t-il enfin précisé.