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Politique: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Politique: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Certains s’étonnent encore encore que Marine Le Pen continue de monter dans les sondages. Le facteur explicatif est moins sans doute dans ses compétences que dans la nullité crasse dont font preuves ses concurrents politiques. Côté gouvernement, c’est évidemment la catastrophe dans tous les domaines qu’il s’agisse de l’activité économique, du pouvoir d’achat, de la sécurité, des services publics. En même temps, un désastre des finances publiques avec déficit et dette record en dépit du niveau complètement fou de la fiscalité. La question du pouvoir d’achat et de la sécurité plombe actuellement complètement la popularité d’un gouvernement qui parait paralysé. Côté opposition, le parti républicain est aujourd’hui sans leader charismatique incontesté et ne parvient pas à se distinguer du pouvoir. Côté gauche, c’est à la fois la division et la fuite en avant vers le radicalisme. L’électorat sera sans doute sévère vis-à-vis de cette irresponsabilité des gauchistes. Quant à la gauche réformiste social-démocrate elle n’est pas parvenue encore à ré-émerger de façon significative au plan national et peine à se trouver un leader charismatique

Dans un sondage Elabe, l’ancienne candidate à l’Elysée marque donc des points en termes de présidentiabilité. Elle progresse parmi les cadres et les retraités, deux catégories d’électeurs qui ne lui étaient pas du tout favorables. Selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, l’image de Marine Le Pen auprès des Français est en nette amélioration après une cure médiatique de plusieurs semaines. Avant les journées de rentrée parlementaire du RN, organisées ce week-end à Beaucaire, près d’Avignon, la finaliste de la dernière présidentielle gagne du terrain dans l’opinion.

« Le plus frappant est qu’elle progresse en présidentiabilité sur sa capacité à réformer le pays (50 %), à rassembler les Français (47 %), ainsi que sur les qualités nécessaires pour être présidente de la République (48 %). C’est rare qu’en trois mois, nous ayons une telle évolution », souligne Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Sondage: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Sondage: Marine Le Pen monte surtout parce que ses adversaires sont souvent d’une nullité crasse

Certains s’étonnent encore encore que Marine Le Pen continue de monter dans les sondages. Le facteur explicatif est moins sans doute dans ses compétences que dans la nullité crasse dont font preuves ses concurrents politiques. Côté gouvernement, c’est évidemment la catastrophe dans tous les domaines qu’il s’agisse de l’activité économique, du pouvoir d’achat, de la sécurité, des services publics. En même temps un désastre des finances publiques avec déficit et dette record en dépit du niveau complètement fou de la fiscalité. La question du pouvoir d’achat et de la sécurité plombent actuellement complètement la popularité d’un gouvernement considéré comme paralysé. Côté opposition, le parti républicain est aujourd’hui sans leader charismatique incontesté et ne parvient pas à se distinguer du pouvoir. Côté gauche, c’est à la fois la division et la fuite en avant vers le radicalisme. L’électorat sera sans doute sévère vis-à-vis de cette irresponsabilité des gauchistes.

Dans un sondage Elabe, l’ancienne candidate à l’Elysée marque donc des points en termes de présidentiabilité. Elle progresse parmi les cadres et les retraités, deux catégories d’électeurs qui ne lui étaient pas du tout favorables. Selon un sondage réalisé par Elabe pour BFMTV, l’image de Marine Le Pen auprès des Français est en nette amélioration après une cure médiatique de plusieurs semaines. Avant les journées de rentrée parlementaire du RN, organisées ce week-end à Beaucaire, près d’Avignon, la finaliste de la dernière présidentielle gagne du terrain dans l’opinion.

« Le plus frappant est qu’elle progresse en présidentiabilité sur sa capacité à réformer le pays (50 %), à rassembler les Français (47 %), ainsi que sur les qualités nécessaires pour être présidente de la République (48 %). C’est rare qu’en trois mois, nous ayons une telle évolution », souligne Bernard Sananès, le président d’Elabe.

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Tremblement de terre Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Le bilan du séisme qui a frappé le Maroc ne cesse de s’alourdir. Le tremblement de terre le plus meurtrier dans le royaume depuis plus de 60 ans, a détruit vendredi soir des villages entiers dans une région située au sud-ouest de Marrakech (centre), et 2.862 vies ainsi que 2.562 blessés, d’après les derniers chiffres publiés lundi. «Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

Maroc : Trop de constructions qui ne sont pas dans les normes

«Dans la région de l’Atlas, il y a beaucoup d’auto-constructions échappant aux normes parasismiques». Frédéric Léone, géographe spécialiste des risques naturels et fin connaisseur du Maroc, pointe dans « Libé » des différences avec le séisme en Turquie.

Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi 9 septembre, dans la région d’Al-Haouz, dans le centre du pays et au sud-ouest de la très touristique ville de Marrakech. Le bilan, provisoire, s’élève déjà à plus de mille morts. Une catastrophe qui réveille le douloureux souvenir de 1960, lorsque le Royaume fut touché par un séisme de 5,7 sur l’échelle de Richter, à Agadir, qui a tué plus de 12 000 personnes et détruit presque entièrement la cité.

Selon Frédéric Léone, géographe spécialisé en gestion et cartographie des risques naturels à l’université Montpellier-III et fin connaisseur du Maroc, les normes parasismiques sont très peu appliquées dans la zone où la terre a tremblé. Il se dit inquiet pour les villages de montagne du coin, difficilement accessibles pour les secours et où les habitats traditionnels ne sont pas conçus pour résister à de telles secousses.

Russie : Pour Kiev, les sanctions sont insuffisantes

Russie : Pour Kiev, les sanctions sont insuffisantes

Kiev condamne l’attitude relativement attentiste vis-à-vis des sanctions juridiques qu’elle réclame contre Poutine mais surtout vis-à-vis des actifs russes dans les pays occidentaux qui sont encore bien loin d’être gelés.

Kiev réclame un tribunal spécial pour juger Poutine et souhaite que les actifs russes actuellement dans les pays développés puissent servir à la reconstruction du pays.

Ces reproches tombent dans un contexte où le président ukrainien Volodymyr Zelensky fustige également les lenteurs dans la livraison d’armement, notamment lourd, à savoir des avions de chasse et des missiles longue portée que Kiev ne cesse de réclamer. « Si nous ne sommes pas dans le ciel et que la Russie y est, elle nous arrête depuis le ciel », a déclaré Volodymyr Zelensky, lors de cette même conférence annuelle Yalta European Strategy (YES) à Kiev.

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Climat et G20 : Pour l’ONU les propositions ne sont pas à la hauteur des enjeux

Pour Simon Stiell (ONU), les récentes déclarations des pays du G20 Relative au réchauffement climatique sens sont en décalage avec le problème du climat. « Les communiqués qui ont été publiés sont tristement inadaptés, ils n’abordent pas les questions cruciales qui doivent être résolues par ces 20 pays », a-t-il fustigé. « Il y a encore des tentatives d’esquive et d’obstruction autour de ces sujets-clés ».

Une réunion des ministres de l’Énergie du G20 en juillet n’a d’ailleurs pas permis d’ébaucher un calendrier sur l’élimination progressive des énergies fossiles, ni de soutenir le consensus scientifique selon lequel les émissions de gaz à effet de serre atteindront leur pic d’ici 2025. Le sommet du G20 va se dérouler alors que les pays vont connaître les premiers pointages officiels de leurs avancées sur les objectifs convenus à Paris en 2015. Dans le cadre de l’accord de Paris, près de 200 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique « bien en-dessous » de 2°C depuis l’époque préindustrielle, et de préférence 1,5°C.

Drogue à Nimes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements

Drogue à Nîmes: Les mesures de Darmanin sont à étendre dans tous les départements


Suite aux fusillades mortel à Nîmes, Darmanin a décidé de mesures radicales avec la présence d’une unité de CRS environ 60 personnes pour lutter contre le trafic de drogue. Des mesures qui pourraient cependant être provisoires et lever vers la fin de l’année. Le problème évidemment, c’est la modestie de cette lutte contre les stupéfiants qui affectent l’ensemble du territoire.

Aucun département, aucune ville n’échappe désormais à la mainmise des trafiquants. Même les petites villes sont concernées et officiellement, on reconnaît environ l’existence de 4000 points de deal dans le pays.

Évidemment certains experts bienveillants voire complices vont condamner cette action contre la drogue considérant que la solution réside dans la libéralisation de la vente du cannabis. Le problème c’est que aujourd’hui les drogues sont substituables et il existe des centaines de stupéfiants. Notamment des drogues de plus en plus dures qui viennent remplacer le cannabis.

La drogue est par ailleurs largement responsable du climat d’insécurité et de violence dans beaucoup de quartiers . Au-delà de la banalisation des drogues, c’est aussi malheureusement la banalisation de la violence et du crime. Certes la problématique du trafic de drogue prend en compte d’autres aspects que la répression notamment des dimensions socio-économiques voire sociétales. Bref une politique de prévention globale mais qui ne peut justifier l’insuffisance de la politique de répression.

D’après le ministre de l’intérieur , une unité de CRS d’une soixantaine de fonctionnaires sera déployée « à demeure dans le département du Gard pour pilonner les points de deal », et ce « jusqu’au moins la fin de l’année ».

Société-Violences et déficit démocratique sont liés

Société-Violences et déficit démocratique sont liés


Les phénomènes de violence sont pas nouveaux dans la société. Sur le long terme, le taux de violence a tendance à nettement se réduire avec l’élévation du niveau d’éducation. Toutefois, ces révolutions ne sont pas linéaires, elles subissent notamment des à-coups avec la montée de contradictions y compris dans les pays développés. C’est le cas depuis quelques décennies. En cause, la complexité et l’intensité de la crise dans les domaines économiques, sociaux et sociétaux dont les aspects systémiques sont mal appréciés voire ignorés. Pour parler simplement, la société est encore trop souvent abordée comme un saucisson par tranche dans l’ignorance ou le mépris des interactions entre les différents champs. La crise est aussi identitaire, une crise culturelle, politique et démocratique.

C’est la crise au sens de Gramsci dans la mesure où les anciens modèles sont condamnés à l’obsolescence alors que les nouveaux modèles n’ont pas encore émergé de manière significative. En matière de démocratie, il est clair que le modèle collectiviste , socialiste ou communiste est mort. Il n’est plus en application que dans les pays qui l’imposent par la dictature. De la même manière, l’ultralibéralisme qui répand partout la domination de la financiarisation mondialisée à toute la société va également droit dans le mur non seulement du fait qu’il met en cause les principes de justice mais aussi parce qu’il se heurte à la prise en compte de la problématique environnementale. En France depuis quelques années les violences enregistrent une poussée de fièvre, violences physiques et verbales . Les exemples plus récents concernent les gilets jaunes, les banlieues ou encore certaines actions contre la réforme des retraites ou violence quotidienne.

Selon l’OMS, la violence est l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. Il y a bien sûr la violence interpersonnelle, violences contre les personnes, mais aussi les violences politiques et économiques. Elles peuvent être physiques, morales encore psychologiques .

La responsabilité peut être imputée à des groupes, à l’Etat ou à des individus. Certains grands penseurs comme Marx, Engels plus récemment Bourdieu et bien d’autres ont théorisé le contenu de la violence, ses causes et même parfois sa légitimité.

Reste que dans nos sociétés développées, la violence constitue un déni des règles démocratiques. Le problème est cependant de savoir quelles sont les causes de ce déni démocratique. En fait, de nombreux champs de la société ont évolué, l’économie, les technologies, la médecine, l’éducation. Par contre, la démocratie, elle , est restée au stade quasi néandertalien. En gros pour résumer elle se limite au dépôt d’un bulletin de vote dans l’urne une fois tous les cinq ans .

En outre, le choix des candidats est totalement préempté par des groupes de pressions notamment financiers. Pour le vérifier , il suffit de constater l’envolée du coût des campagnes électorales notamment de la principale à savoir l’élection présidentielle. Théoriquement pour cette élection l’enveloppe est limitée à 10 millions mais les candidats dépensent trois à quatre fois plus. Bref, le marketing politique à l’américaine a gagné la France et bien d’autres pays. La plus grande contradiction de la démocratie, c’est que le plus souvent les électeurs ne votent pas pour un candidat mais contre celui qu’ils ne souhaitent pas. Une sorte d’élection par défaut ; quand ce n’est pas le cas , ces sélections s’appuient sur des programmes démagogiques, populistes voire xénophobes.

Depuis plusieurs élections présidentielles, les présidents élus en France le sont par défaut du fait du rejet du Front national. Chaque président n’a représenté en son temps qu’une base électorale de 20 à 25 %. Ce qui provoque ensuite le rejet d’orientation qui n’ont nullement été approuvées politiquement lors du vote. Du coup, l’autorité politique- et même l’autorité de l’État -se trouve largement contestée avec des phénomènes de violence récurrents s’attaquant aussi bien aux bien publics, aux biens privés( le rituel d’incendie de voiture dans les banlieues et de bris de vitrines des commerçants)) qu’aux personnes.

Les partis politiques et syndicats d’extrême-gauche se sont engouffrés dans cette brèche de la violence depuis quelques années pour tenter de compenser le poids de leurs faiblesses politiques dans les urnes. Par ailleurs parfois, des exclus de la transformation économique plus ou moins manipulés par des leaders irresponsables se livrent aussi à certaines violences . Il y a des raisons objectives qui peuvent permettre comprendre ces violences sans pour autant les admettre. Car fondamentalement ce qui est en cause, c’est un fonctionnement démocratique qui ne permet pas de tendre vers un intérêt général prenant en compte tout autant le concept d’efficacité que de justice.

De ce point de vue, les tares constatées au plan national se produisent aussi au plan local où des petits barons confondent aussi trop souvent leur intérêt personnel et l’intérêt collectif. Enfin la démocratie est affectée par le fait que certains technocrates ont transformé le mandat électif en métier. Mais inversement des candidats venus de nulle part, dits de la société civile, n’ont pas fait la preuve de leur compétence et encore moins de leur légitimité politique. Et ce ne sont pas des pseudo conventions citoyennes de personnes choisies au hasard qui vont combler ce déficit et surmonter ces contradictions fondamentales. Bref, la France connaît une très grave crise de légitimité et d’autorité .

Automobiles : Les voitures chinoises sont incontournables

Automobiles : Les voitures chinoises sont incontournables

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

Qui sont les couches moyennes ?

Qui sont les couches moyennes ?

Selon les critères retenus les couches moyennes auquel Macron a promis des réductions d’impôts varient entre 40 et 50 pour cent de la population. Pourtant près de 80 % de la population s’estime faire partie de cette catégorie. Au total et très schématiquement, selon les calculs des différents organismes, on compte en France environ 20 % de riches, 20 % de pauvres et donc 60 % qui peuvent se considérer comme couches moyennes.

D’après le centre d’observation de la société n’existe aucune définition officielle des classes moyennes. L’Insee, par exemple, n’utilise pas un découpage en trois grandes classes, populaires, moyennes et aisées. Les travaux sur le sujet s’appuient le plus souvent sur les revenus (comme ceux de l’Observatoire des inégalités) et très rarement sur les professions. Pourtant, celles-ci permettent une approche plus complète de la position sociale, en prenant en compte plus globalement la position dans la hiérarchie sociale.

Pour combler ce manque nous proposons une estimation réalisée à partir des catégories socioprofessionnelles de l’Insee. Les classes moyennes, composées des emplois situés entre ceux qui exécutent et ceux qui décident , comprennent l’intégralité des professions intermédiaires (anciens « cadres moyens »), une partie des ouvriers et des employés, une partie des cadres et des non-salariés. Nous avons déterminé des coefficients : par exemple, nous avons estimé que 20 % des cadres supérieurs appartiennent aux classes moyennes (voir encadré). Cette construction est arbitraire et critiquable2, mais elle a le mérite de donner des ordres de grandeur et de débattre à partir d’éléments tangibles.

Selon les calculs du centre d’observation de la société , la part des classes aisées – principalement des cadres supérieurs – a doublé, de 9 % à 19 %, entre 1982 et 2021. En dépit du ralentissement de la croissance au milieu des années 1970 et des crises économiques à répétition, l’économie française a continué à créer des emplois, souvent qualifiés.

Le cœur des couches moyennes est composé des professions intermédiaires. Entre 1982 et 2021, leur part s’est elle aussi accrue de 19 % à 25 % des emplois. Si l’on y ajoute une fraction des ouvriers, des employés ainsi que des cadres supérieurs, nos estimations aboutissent à une progression de l’ensemble des classes moyennes de 39 % à 42 % des emplois en trente ans. Depuis 2014, leur proportion a même dépassé celle des catégories populaires. Il n’y a donc ni moyennisation généralisée, ni déclin des classes moyennes. Cette évolution est cohérente avec les observations de l’OCDE qui estime que la part des classes moyennes définies sur la base des revenus a augmenté en France entre le milieu des années 1980 et le milieu des années 2010, contrairement à d’autres pays . Par ailleurs, la part des classes populaires – surtout des employés et des ouvriers – a diminué assez nettement, de 49 % à 38,5 %. Un phénomène lié au déclin de l’emploi industriel et, dans les années récentes, de celui des employés, fortement touchés par la progression du chômage dans les années qui ont suivi la crise financière de 2008.

La part des classes moyennes progresse modestement, au fil de l’élévation globale de la qualification des emplois. Mais cette expansion quantitative peut être marquée par des fragilités. Les classes moyennes ne sont pas « étranglées », mais voient leurs revenus stagner depuis 2008. Dans l’emploi, la crainte du chômage reste vive pour les salariés du privé. Les classes moyennes sont aussi touchées par la hausse du prix des logements et profitent beaucoup moins du système scolaire que cadres supérieurs.

L’évolution actuelle est-elle destinée à durer ? Pas forcément. La baisse de l’emploi qualifié des employés et des ouvriers, dont la partie supérieure appartient à l’univers des classes moyennes, joue en sens inverse. Depuis presque dix ans, la part des professions intermédiaires n’augmente plus. Beaucoup dépendra du type d’emplois créés dans les années qui viennent. Pour l’heure, nous n’assistons pas à un phénomène de polarisation sociale, mais rien ne dit que nous pourrons l’éviter demain.

Pour calculer la répartition des professions en catégories « populaires », « moyennes » et « aisées », le le centre d’observation de la société a appliqué à chaque catégorie socioprofessionnelle des coefficients de répartition . Nous considérons que les classes moyennes englobent l’ensemble des professions intermédiaires, la moitié des artisans, commerçants et chefs d’entreprise, ainsi qu’un cinquième des cadres supérieurs, des ouvriers et des employés. Les classes populaires regroupent 80 % des employés et des ouvriers et 30 % des indépendants (agriculteurs, artisans, commerçants et chefs d’entreprise). Les classes aisées rassemblent le reste : 80 % des cadres supérieurs et 20 % des indépendants. Ce découpage est discutable. Une partie des professions intermédiaires (notamment chez les jeunes ou les personnes en emploi précaire) est sans doute plus proche des catégories populaires que des classes moyennes, dont il faudrait les extraire. On pourrait inversement inclure une part plus importante d’ouvriers et d’employés au sein des classes moyennes. Pour aller plus loin, il faudrait notamment utiliser le critère du statut d’emploi (privé ou public), devenu très discriminant avec le chômage de masse.

Au total et très schématiquement, selon les calculs des différents organismes, on compte en France environ 20 % de riches, 20 % de pauvres et donc 60 % qui peuvent se considérer comme couchent moyennes.

Durée du travail: 10 % les travailleurs français sont à 50 heures (Eurostat)

Durée du travail: 10 % les travailleurs français sont à 50 heures (Eurostat)

Légalement la durée du travail est fixée à 35 heures pour les salariés. Cependant 10 % de cette population effectuent une durée du travail proche de 50 heures. Il s’agit de secteurs à l’activité particulières ( indépendant, agriculture) et où de catégories spécifiques comme certains cadres dont 25 % travaillent près de 10 heures par jour. Si la durée légale de travail en France est de 35 heures par semaine, certains salariés n’hésitent pas à cumuler les heures supplémentaires. Selon une étude Eurostat, 7% des travailleurs européens ont ainsi dépassé en 2022 le seuil des 49 heures par semaine, soit 9h48 par jour (du lundi au vendredi).

Des disparités existent toutefois entre les pays de l’Union européenne. Les salariés grecs atteignent la première place du classement avec 13% d’entre eux qui excèdent 40 heures de travail par semaine. La moyenne est ensuite à 10,2% en France – contre 10% en 2021 – et à 9,7% à Chypre.

L’Italie, le Portugal et la Belgique ont, eux, un taux de 9% de travailleurs franchissant le seuil des 49 heures. L’Espagne et la Suisse les talonnent, à 7% chacun, suivi par l’Allemagne et ses 6%. Les taux les plus bas – et donc les travailleurs réalisant le moins d’heures supplémentaires – se situent en Europe de l’Est, comme en Bulgarie, en Lituanie ou encore en Lettonie.

« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)

« Ceux qui protestent, sont des feignants » !( Attal)

C’est en substance ce qu’a dit le petit chouchou du gouvernement, Gabriel Attal, quand il a dit: «Ceux qui peuvent se permettre, qui ont le temps, en pleine semaine, en pleine après-midi, d’aller accueillir des ministres pendant quatre heures, de 14 à 18 heures, a priori, ce n’est quand même pas les Français qui travaillent, qui ont des difficultés au quotidien pour boucler leur fin de mois», fustige assez fortement Gabriel Attal, dans une vidéo postée par un journaliste de Midi Libre. Si le ministre de Bercy est l’une des voix les plus audibles au sein de l’exécutif, cette nouvelle petite phrase risque bien de brusquer un peu plus les oppositions politiques et ceux qui contestent la réforme.

Cette phrase est significative de la nervosité tout autant que du mépris du gouvernement qui tente désespérément de diviser les Français pour retrouver un peu de crédit. Évidemment, cette attaque ne fera sans doute que renforcer l’opposition à la réforme.

Le petit chouchou du gouvernement tente ainsi d’imiter son patron macron en substituant l’invective à la compréhension des opposants et au débat apaisé.

Dans sa prise de parole, Gabriel Attal a toutefois reconnu une «inquiétude» et une «colère» chez les Français. Avant de tancer les «militants d’ultragauche» et les «permanents syndicaux» qui ont «des actions violentes». «Empêcher un ministre ou qui que ce soit de circuler, couper l’électricité dans un quartier avec parfois des dommages collatéraux comme un établissement de santé, je considère que ce sont des actions qui n’ont pas leur place dans le débat public, y compris dans un moment de tension sociale», a pourfendu, avec force, le jeune ministre. jeune ministre dont on peut discuter sa connaissance du travail lui qui n’a œuvré que dans la politique.

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Inflation-Hausse des prix alimentaires: qui sont les profiteurs ?

Aux dires mêmes des grands distributeurs, l’ampleur des prix imposés par l’industrie agroalimentaire ne se justifie pas autant (une hausse maintenant en moyenne de l’ordre de 20%). Certes il faut prendre en compte l’augmentation de l’énergie et des matières premières mais nombre de producteurs ont bénéficié de la période pour en rajouter sur l’inflation des prix de l’alimentaire. Ainsi il se pourrait que les grandes entreprises productrices et la spéculation soient responsables de 30 à 40 % des hausses récentes. Un papier de France info tente d’identifier ceux qui profitent indûment de l’inflation. L’analyse se fonde notamment une note publiée le 11 avril par l’Institut La Boétie qui affirme ainsi que « la hausse des prix est tirée par la hausse des profits, notamment dans les secteurs liés à l’énergie, au fret international et dans l’industrie agroalimentaire ». Et de continuer : au quatrième trimestre 2022, « cette augmentation des profits des entreprises est responsable de 60% de l’inflation par rapport au trimestre précédent, contre seulement 30% pour les salaires et 10% pour le coût des achats intermédiaires ».

Pour illustrer cette hausse des profits des entreprises, l’Institut La Boétie souligne également la forte progression du taux de marge, à savoir la part du bénéfice qui revient aux entreprises une fois qu’elles ont payé leurs salariés et couvert leurs coûts de production. Le secteur agroalimentaire aurait ainsi vu son taux de marge « s’envoler » de 30% au premier trimestre 2021 à un peu moins de 44% au quatrième trimestre 2022, d’après un graphique de la note. Avec pour résultat un doublement des profits du secteur, « passant de 3 à 6 milliards » d’euros entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022.

Pour son étude, l’Institut La Boétie précise s’être appuyé sur une note de l’Insee parue le 15 mars à propos de l’inflation et des résultats des entreprises. Cependant, ses auteurs sont moins affirmatifs que les élus insoumis sur les causes de la hausse des prix. « Même si les cours ont globalement reflué, l’inflation reflète encore les augmentations passées du coût des intrants [les matières premières]« , fait remarquer d’emblée Julien Pouget, responsable du département de la conjoncture à l’Insee et un des rédacteurs de l’étude.

Pour les produits des industries agroalimentaires, le coût des matières premières représentait, selon les calculs faits par franceinfo à partir des statistiques de l’Insee, encore 54% de la hausse des prix de production au quatrième trimestre 2022. « Dans le secteur agroalimentaire, il y a toujours un effet de décalage. Les industriels achètent plusieurs mois à l’avance leurs matières premières par des contrats à terme. Ils doivent d’abord écouler leurs stocks achetés précédemment au prix fort lors des mois précédents avant de pouvoir baisser leurs prix finaux », explique l’économiste Anne-Sophie Alsif.

Il n’en reste pas moins que l’augmentation des profits a bien été un facteur d’inflation en 2022.

« ll y a effectivement eu une contribution des marges des entreprises agroalimentaires à l’augmentation des prix de production et donc à l’inflation. »

La question est de savoir si cette hausse des marges va se cantonner à un effet de rattrapage ou si un processus plus inflationniste est en train d’être amorcé. »

Parlement : qui sont ces inconnus macronistes députés à l’Assemblée nationale

Parlement : qui sont ces inconnus macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron. Ils ont en commun surtout pour beaucoup de n’avoir jamais travaillé sauf dans la politique. Ils n’ont pas non plus d’expérience en matière d’engagements et ce clergé répète en boucle et plus maladroitement le sermon du patron de la secte d’arrivistes incompétents vendus au pouvoir financier.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

Assemblée nationale-Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

Assemblée nationale-Parlement : qui sont ces blancs-becs macronistes députés à l’Assemblée nationale

À l’occasion des débats sur les chaînes d’information et d’une façon générale sur les médias, on voit débarquer des représentants du courant macroniste actuellement députés à l’Assemblée nationale. La plupart sont complètement inconnus et le resteront sans doute puisque très peu seront réélus à la prochaine échéance électorale. Beaucoup sont très jeunes et sortent en fait directement des instituts d’études politiques recrutés sur Internet par Macron. Ils ont en commun surtout pour beaucoup de n’avoir jamais travaillé sauf dans la politique. Ils n’ont pas non plus d’expérience en matière d’engagements et ce clergé répète en boucle et plus maladroitement le sermon du patron de la secte d’arrivistes incompétents vendus au pouvoir financier.

Il y a quelque chose de pathétique à écouter leur argumentation. Bref des perroquets complètement ignorants des réalités et même des textes qui prêchent en reprenant bêtement le discours officiel. Il faut dire qu’une chèvre aurait été élue à leur place. Juridiquement, leur élection n’est pas en cause mais politiquement ces jeunes blancs-becs n’ont aucune légitimité. Ce sont des courtisans qui n’ont aucune expérience de l’engagement collectif et qui parlent de ce qu’ils ignorent avec une incompétence crasse et une totale illégitimité démocratique.

Il serait temps d’exiger des candidats députés un minimum d’expérience démocratique et politique pour éviter que la plus haute assemblée ne ressemble à une école maternelle.

Le problème c’est que Macron lui-même fait la preuve en permanence de son immaturité politique en ajoutant des contradictions à ses renoncements et à ses promesses ésotériques. Et par mimétisme pathétique, les jeunes députés reprennent le refrain infantile de Macron.

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