Archive pour le Tag 'grande'

Foot professionnel en France : la grande crise

Foot professionnel en France : la grande crise

 

 

La crise aiguë que connaît le football français résulte d’une série de mauvaises décisions soulignées par l’économiste Jean-Pascal Gayant, dans une tribune au « Monde ». « Le tapis rouge déroulé aux Qataris a certes rempli d’aise les consommateurs parisiens, mais a durablement amoindri l’intérêt de la Ligue 1 », déplore-t-il.

La nouvelle passe d’armes entre la Ligue de football professionnel (LFP) et le diffuseur DAZN, qui menace de ne pas verser la moitié des 70 millions d’euros qu’elle doit aux clubs français, est le énième épisode d’un feuilleton abracadabrantesque qui conduit le championnat de France de football dans une impasse.

Le football français, mondialement réputé pour sa capacité à former de jeunes talents et idéalement placé au centre géographique du cœur battant du football planétaire − l’Europe de l’Ouest −, semble avoir multiplié les mauvaises décisions depuis une dizaine d’années sans qu’aucune force de rappel ait permis de ramener sa gouvernance à la raison.

Les dirigeants du football français ont cru, au milieu des années 2010, que l’argent facile de la diffusion audiovisuelle allait continuer de couler à flots sur la compétition domestique. Ils venaient d’ouvrir grand leur porte au fonds d’investissement qatari Qatar Sports Investments et s’étourdissaient du prestige des recrues du Paris Saint-Germain (Ibrahimovic, Beckham, Neymar, Mbappé…). Le football français s’appuyait sur un diffuseur historique, Canal+, passé maître dans la scénarisation du spectacle sportif et offrant à ses abonnés des contenus complémentaires, en l’occurrence des films de cinéma et des séries.

La présence du codiffuseur BeIN Sports était une sorte de friandise offerte par le Qatar, permettant au football français de s’appuyer sur 748,5 millions d’euros chaque année, hors droits internationaux.

De petits signaux faibles auraient, cependant, pu tempérer l’ardeur de la LFP en 2018, au moment du lancement de l’appel d’offres pour les droits TV 2020-2024 : le fait qu’un club unique (le Paris Saint-Germain) domine sportivement et pécuniairement la compétition et le constat que les diffuseurs essuyaient chaque année des pertes importantes.

 

Mayotte: Une «grande soirée de soutien et de solidarité» sur France 2 mardi

Mayotte: Une «grande soirée de soutien et de solidarité» sur France 2 mardi

Sur France 2 en direct mardi une «grande soirée de soutien et de solidarité» à partir de 20H50 en réponse à la «situation d’urgence touchant l’archipel de Mayotte», a annoncé France Télévisions à l’AFP lundi.

Sans doute des centaines voire des milliers de victimes à Mayotte, cette île de 300 000 habitants dont 100 000 vivent dans des bidonvilles détruits par une tempête à plus de 200 km. Une île victime de l’abandon de l’État et de la violence des éléments, le département déjà le plus pauvre de France. Cette mobilisation «pour la reconstruction et l’aide aux populations dévastées» se fera «dans le cadre de l’appel à la solidarité orchestré par la Fondation de France, largement relayé sur les antennes» de France Télé depuis lundi soir, précise le groupe public.

«Objet d’une étroite collaboration entre les équipes des programmes, des antennes de l’information de France Télévisions de l’Hexagone, de Mayotte et de la Réunion», l’émission proposera «des sujets issus de la rédaction nationale et des lives d’artistes mobilisés pour l’occasion».

La chanteuse Nolwenn Leroy, les chanteurs Marc Lavoine, Raphaël, Thomas Dutronc, Cali, Ycare et Meiitod, le groupe Kimberose et la pianiste franco-géorgienne Khatia Buniatishvili ont déjà confirmé leur participation. Les présentateurs ne sont pas encore connus.

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias
Il n’est pas certain que les Français aient été un peu éclairés dans l’affaire un peu embrouillée des assistants parlementaires du rassemblement national. Le RN depuis des années est en effet poursuivi ( comme Bayrou de son côté pour le MoDem !) pour être suspecté d’avoir détourné des postes d’assistants parlementaires au profit  du parti et non au profit du Parlement européen. Ce qui permet de conclure hâtivement qu’il y a détournement de fonds publics. Et d’enchaîner  qu’ il y a donc matière à condamnation y compris à inéligibilité immédiate de Marine Le Pen  et autres accusés.

Éditorialistes, experts, juristes et autres bavards se sont succédés hier le plus souvent pour soutenir les propos des procureurs mais sans pour autant avoir étudié le dossier.

En préalable, la question qui se pose est de savoir comment fonder une opinion sur ce problème sans se débarrasser de ses a priori politiques vis-à-vis du RN.

On peut en effet en être en désaccord avec la plupart des orientations du rassemblement national sans pour autant rejoindre la meute des loups qui profitent de la circonstance pour remplacer le combat politique par la procédure juridique.

Le dossier du rassemblement national ( comme d’ailleurs celui du MoDem mais sur une plus courte période) se fonde sur une utilisation délictueuse du concept d’assistant parlementaire. Première objection, il n’y a pas de définition juridique pertinente du concept d’assistant parlementaires. En fonction du nombre d’élus au Parlement européen, chaque parti reçoit des fonds pour financer des assistants qui sont utilisés sur des problématiques  systèmiques complexes, nationales comme internationales et aussi comme support logistique. Il ne s’agit pas de détournement de fonds mais  de moyens légalement accordés aux élus des partis pour jouer leur rôle démocratique au Parlement. Il n’y a donc pas juridiquement ni financièrement d’un enrichissement personnel ni vraiment de détournement de fonds.

On reproche aux assistants parlementaires d’être au service de leur parti et non du Parlement comme si on pouvait réduire le rôle de l’assemblée européenne a un n’agglomérat « neutre » de technocrates.(Comme sont déjà les 40 000 fonctionnaires au service de Bruxelles).

Évidemment la question de l’inéligibilité de Marine Le Pen  pose un problème redoutable de démocratie qui pourrait par ailleurs provoquer un tsunami politique dans un système politique français déjà largement discrédité.

On peut et on doit le plus souvent critiquer les positions extrémistes du rassemblement national, son irresponsabilité et son populisme. Cela n’autorise pas pour autant à substituer l’arme juridique à l’arme politique en privant ce parti de son leader. Dans cette affaire les procureurs ont largement dépassé le champ de leurs compétences et de leur rôle. Il faudra maintenant attendre le verdict des juges eux-mêmes pour mesurer l’impact sur le système politique.( Nota: on pourra faire le même reproche aux assistants parlementaires français qui travaillent localement et ne fréquentent que très rarement-voire jamais- l’Assemblée nationale française. Ce qui ne signifie nullement qu’ils ne travaillent pas sur les orientations politiques du pays.).

 

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias

Assistants parlementaires du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias
Il n’est pas certain que les Français aient été un peu éclairés dans l’affaire un peu embrouillée des assistants parlementaires du rassemblement national. Le RN depuis des années est en effet poursuivi ( comme Bayrou de son côté pour le MoDem !) pour être suspecté d’avoir détourné des postes d’assistants parlementaires au profit  du parti et non au profit du Parlement européen. Ce qui permet de conclure hâtivement qu’il y a détournement de fonds publics. Et d’enchaîner  qu’ il y a donc matière à condamnation y compris à inéligibilité immédiate de Marine Le Pen  et autres accusés.

Éditorialistes, experts, juristes et autres bavards se sont succédés hier le plus souvent pour soutenir les propos des procureurs mais sans pour autant avoir étudié le dossier.

En préalable, la question qui se pose est de savoir comment fonder une opinion sur ce problème sans se débarrasser de ses a priori politiques vis-à-vis du RN.

On peut en effet en être en désaccord avec la plupart des orientations du rassemblement national sans pour autant rejoindre la meute des loups qui profitent de la circonstance pour remplacer le combat politique par la procédure juridique.

Le dossier du rassemblement national comme d’ailleurs celui du MoDem mais sur une plus courte période) se fonde sur une utilisation délictueuse du concept d’assistant parlementaire. Première objection, il n’y a pas de définition juridique pertinente du concept d’assistant parlementaires. En fonction du nombre d’élus au Parlement européen, chaque parti reçoit des fonds pour financer des assistants qui sont utilisés sur des problématiques  systèmiques complexes, nationales comme internationales et aussi comme support logistique. Il ne s’agit pas de détournement de fonds mais  de moyens légalement accordés aux partis pour jouer leur rôle démocratique au Parlement. Il n’y a donc pas juridiquement ni financièrement d’un enrichissement personnel ni vraiment de détournement de fonds.

On reproche aux assistants parlementaires d’être au service de leur parti et non du Parlement comme si on pouvait réduire le rôle de l’assemblée européenne a un n’agglomérat « neutre » de technocrates.(Comme sont déjà les 40 000 fonctionnaires au service de Bruxelles).

Évidemment la question de l’inéligibilité de Marine Le Pen  pose un problème redoutable de démocratie qui pourrait par ailleurs provoquer un tsunami politique dans un système politique français déjà largement discrédité.

On peut et on doit le plus souvent critiquer les positions extrémistes du rassemblement national, son irresponsabilité et son populisme. Cela n’autorise pas pour autant à substituer l’arme juridique à l’arme politique en privant ce parti de son leader. Dans cette affaire les procureurs ont largement dépassé le champ de leurs compétences et de leur rôle. Il faudra maintenant attendre le verdict des juges eux-mêmes pour mesurer l’impact sur le système politique.( Nota: on pourra faire le même reproche aux assistants parlementaires français qui travaillent localement et ne fréquentent que très rarement-voire jamais- l’Assemblée nationale française. Ce qui ne signifie nullement qu’ils ne travaillent pas sur les orientations politiques du pays.).

 

Affaire assistant parlementaire du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias

Affaire assistant parlementaire du RN : la grande confusion juridique et politique dans les médias
Il n’est pas certain que les Français aient été un peu éclairés dans l’affaire un peu embrouillée des assistants parlementaires du rassemblement national. Le RN depuis des années est en effet poursuivi ( comme Bayrou de son côté pour le MoDem !) pour être suspecté d’avoir détourné des postes d’assistants parlementaires au profit  du parti et non au profit du Parlement européen. Ce qui permet de conclure hâtivement qu’il y a détournement de fonds publics. Et d’enchaîner  qu’ il y a donc matière à condamnation y compris à inéligibilité immédiate de Marine Le Pen  et autres accusés.

Éditorialiste, expert, juriste et autres bavards se sont succédés hier le plus souvent pour soutenir les propos des procureurs mais sans pour autant avoir étudié le dossier.

En préalable, la question qui se pose est de savoir comment fonder une opinion sur ce problème sans se débarrasser de ses a priori politiques vis-à-vis du RN.

On peut en effet en être en désaccord avec la plupart des orientations du rassemblement national sans pour autant rejoindre la meute des loups qui profitent de la circonstance pour remplacer le combat politique par la procédure juridique.

Le dossier du rassemblement national comme d’ailleurs celui du MoDem mais sur une plus courte période) se fonde sur une utilisation délictueuse du concept d’assistants parlementaires. Première objection, il n’y a pas de définition juridique pertinente du concept d’assistants parlementaires. En fonction du nombre d’élus au Parlement européen, chaque parti reçoit des fonds pour financer des assistants qui sont utilisés sur des problématiques complexes nationales comme internationales et aussi comme support logistique. Il ne s’agit pas de détournement de fonds mais d de moyens légalement accordés aux partis pour jouer leur rôle démocratique au Parlement.

On reproche aux assistants parlementaires d’être au service de leur parti et non du Parlement comme si on pouvait réduire le rôle de l’assemblée européenne a un n’agglomérat « neutre » de technocrates.(Comme sont déjà les 40 000 fonctionnaires au service de Bruxelles).

Évidemment la question de l’inéligibilité de Marine Le Pen  pose un problème redoutable de démocratie qui pourrait par ailleurs provoquer un tsunami politique dans un système politique français déjà largement discrédité.

On peut et on doit le plus souvent critiquer les positions extrémistes du rassemblement national, son irresponsabilité et son populisme. Cela n’autorise pas pour autant à substituer l’arme juridique à l’arme politique en privant ce parti de son leader. Dans cette affaire les procureurs ont largement dépassé le champ de leurs compétences et de leur rôle. Il faudra maintenant attendre le verdict des juges eux-mêmes pour mesurer l’impact sur le système politique.( Nota: on pourra faire le même reproche aux assistants parlementaires français qui travaillent localement et ne fréquentent que très rarement l’Assemblée nationale française).

 

Budget : la grande pagaille avant le 49 3

Budget : la grande pagaille avant le 49 3
Comme c’était largement prévisible il n’y a strictement aucune majorité et même aucun grand courant politique en accord avec le gouvernement et ses orientations en matière budgétaire. Tout le monde tire à hue  et à dia y compris au sein même du gouvernement. Tout cela va se terminer par des compromis et un budget qui sera adopté sous le régime du 49–3. 

Les anciens macronistes  de « renaissance » sont souvent les plus critiques vis-à-vis de l’augmentation des impôts. Le problème c’est que ce sont eux qui sont les principaux responsables de la dérive des déficits et de la dette. De toute manière il s’agit d’un budget très indicatif car les conditions macro-économiques seront différentes de celles qui sont retenues notamment en matière de croissance, de rentrées fiscales et donc de déficit. Pour résumer, il s’agit d’un coup de rabot général qui va amputer d’autant croissance et rentrées d’impôts. Inévitablement ce budget devra être soumis un correctif pour réajustement aux réalités macro-économiques« C’est une politique qui revient sur le choc de l’offre et qui fait de l’impôt une solution de facilité .

C’est une logique court-termiste dangereuse, qui revient sur la stabilité fiscale mise en œuvre depuis 2017 et qui va avoir des conséquences sur le pouvoir d’achat des Français », pilonne le député Renaissance, avant d’anticiper, pessimiste : « Souhaitons que notre groupe parlementaire soit entendu durant le débat qui s’ouvre. Dans le cas contraire, honnêtement, je ne suis pas sûr de voter…

La grande consommation dans le rouge

La grande consommation dans le rouge

Signe de la détérioration du pouvoir d’achat mais aussi des inquiétudes concernant les perspectives économiques et sociales, la grande consommation enregistre un recul de 1,5 % sur un an du volume des produits vendus.

Un phénomène qui est également lié au changement de comportement après la flambée de l’inflation quand les consommateurs ont dû faire des arbitrages sur la nature et le volume des produits. D’une manière générale les consommateurs diminuent voire éliminent certains achats et ont tendance aussi à changer de gamme. Le souci étant  de trouver les prix les plus intéressants.

Accessoirement il y a une dimension vertueuse dans ce changement de comportement avec la découverte que certains produits sont inutiles ou qu’on peut en réduire la consommation. À l’inverse le fait de tirer les prix vers le bas amène aussi parfois à une baisse de qualité. Les produits bio par exemple sont des grandes victimes de cette restructuration de la consommation.

En juillet, le chiffre d’affaires des grandes surfaces a reculé de 1,5 % sur un an pour les ventes de produits de grande consommation.

« On parle souvent de rentrée sociale. Cette fois, nous avons une inquiétude sur la consommation. Les volumes de produits achetés en grande surface stagnent ou baissent », alerte le représentant d’une enseigne alimentaire. L’étau se resserre de plus en plus sur le secteur de la grande distribution qui fait face à une baisse des ventes en volume pour les produits de grande consommation (alimentation, hygiène, entretien et beauté) depuis plus de six semestres, selon l’institut Circana.

Or, parallèlement, les distributeurs ne peuvent plus compter sur l’inflation pour doper artificiellement leur chiffre d’affaires. Après une flambée de plus de 20 % entre 2021 et 2023, les prix refluent depuis plusieurs mois maintenant (-0,9 % sur un an). Résultat : au premier semestre, le chiffre d’affaires du secteur (supérettes, supermarchés, et hypers) n’a progressé que de 0,1 % sur un an, contre 10,4 % lors de la même période l’année précédente.

Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

Moyen-Orient : vers une guerre de plus grande ampleur

 

Le Hamas a annoncé que son principal dirigeant politique, Ismaïl Haniyeh, a été tué alors qu’il se trouvait à Téhéran. Le groupe islamiste accuse Israël d’être à l’origine de l’attaque, affirmant que son chef est mort à la suite d’une « frappe aérienne sioniste sur sa résidence à Téhéran après qu’il ait participé à l’investiture du nouveau président iranien ». L’Iran n’a pas encore donné de détails sur la manière dont Haniyeh a été tué, mais affirme qu’une enquête est en cours. Alors que la guerre à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement et que l’ensemble du Moyen-Orient est à couteaux tirés, cet assassinat risque de déclencher une guerre régionale de plus grande ampleur.

 

par 

Research Scholar, Centre for Arab and Islamic Studies, Australian National University dans The Conversation 

Haniyeh était le plus haut dirigeant politique du Hamas. Résidant depuis des années à Doha, au Qatar, il était son principal négociateur dans le cadre des discussions actuelles avec Israël – conduites sous l’égide des États-Unis, de l’Égypte et du Qatar – sur un cessez-le-feu lors de la guerre en cours à Gaza. Il va de soi que ces négociations sont désormais suspendues.

Bien qu’Israël n’ait pas revendiqué la responsabilité de sa mort – et ne le fera probablement pas, étant donné qu’il n’a pas l’habitude de déclarer officiellement avoir effectué telle ou telle opération clandestine –, il est de notoriété publique que Haniyeh figurait depuis longtemps sur sa liste de cibles à éliminer.

Ce qui est surprenant, en revanche, c’est le lieu et la manière de cet assassinat. Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à la prestation de serment du nouveau président de l’Iran, Masoud Pezeshkian. Les détails de ce qui s’est passé sont encore vagues, mais il semble que le chef du Hamas a été tué avec l’un de ses gardes du corps par une explosion qui s’est produite dans le bâtiment où il résidait. À ce stade, nous ne savons pas encore si l’explosion était due à une bombe déclenchée à distance ou à un tir de missile.

Premièrement, l’Iran comment l’Iran réagira-t-il, sachant qu’Haniyeh était sous sa protection lorsqu’il a été tué ? Sa mort est susceptible de provoquer une gigantesque vague de colère en Iran et d’entraîner des représailles contre Israël, en plus de celles du Hamas.

Les tensions entre l’Iran et Israël sont très vives depuis longtemps. En avril, Téhéran a lancé plus de 300 missiles et drones sur Israël en représailles à une frappe ayant visé le consulat iranien à Damas, qui a coûté la vie à plusieurs hauts responsables du Corps des gardiens de la révolution.

L’assassinat d’Haniyeh est révélateur de la qualité remarquable des renseignements sur l’Iran dont Israël dispose actuellement. Ces dernières années, de nombreux scientifiques iraniens travaillant sur le programme nucléaire du pays ont été tués. Le « père » du programme, Mohsen Fakhrizadeh, a notamment été abattu par une mitrailleuse sophistiquée commandée à distance en 2020.

Toutefois, certains dirigeants du Hamas figurant sur la liste noire d’Israël sont, pour autant que l’on sache, toujours en vie. Apparemment, le chef politique du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, dirige toujours les opérations du groupe. En juillet, Israël a effectué une frappe qui aurait tué l’insaisissable chef militaire Mohammed Deif. Cependant, le Hamas n’a pas annoncé sa mort, et on sait que Deif avait déjà survécu à plusieurs tentatives d’assassinat.

La deuxième grande question est de savoir si le Hezbollah, basé au Liban, lancera une attaque contre Israël à la demande de l’Iran.

L’assassinat de Haniyeh survient quelques heures après une frappe aérienne israélienne dans le sud de Beyrouth, dans laquelle les responsables israéliens pensent avoir tué Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah.

Si l’Iran devait riposter, il pourrait le faire par l’intermédiaire du Hezbollah au Liban. Un important barrage de missiles du Hezbollah pourrait potentiellement submerger le système de défense antimissile israélien Iron Dome.

L’Iran peut également faire appel à d’autres alliés, notamment des groupes chiites en Syrie et en Irak, ainsi que les Houthis au Yémen, qui ont déjà lancé une frappe de drone sur Tel-Aviv la semaine dernière, suivie d’une rapide riposte israélienne.

On l’aura compris : l’assassinat de Haniyeh est susceptible de provoquer une escalade significative dans la guerre de Gaza, et peut-être dans l’ensemble du Moyen-Orient.

« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

 

Si l’opposition a des raisons de protester contre l’attentisme de Macron qui prend désormais une forme de désinvolture vis-à-vis du résultat des législatives en refusant pour l’instant de nommer un gouvernement, par contre l’idée des « Insoumis d’organiser une grande marche populaire sur Matignon paraît assez ridicule et provocatrice. 

Adrien Quatennens, très proche de Mélenchon , ancien député LFI du Nord, a en effet déclaré sur X : «Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du NFP.» Pour manifester ce mécontentement, l’ex-élu a suggéré la tenue d’«une grande marche populaire en direction de Matignon».

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est elle aussi inquiétée des propos de l’ex-député insoumis, alors que les Jeux olympiques de Paris approchent : «C’est totalement irresponsable [...] Nous ne sommes pas dans une situation où nous allons laisser les choses partir à vau-l’eau dans un pays qui accueille les JO dans quelques jours. La continuité de l’État c’est un des grands principes de la République.»

Marine Le Pen accuse le NFP de vouloir «prendre de force» Matignon.

Au centre, le président du MoDem, François Bayrou a comparé cette marche à «une révolution violente» sur le plateau de BFMTV. «Il y a des forces [politiques] qui ne respectent pas les valeurs démocratiques élémentaires et les institutions. Qui ont dans l’idée qu’une révolution violente peut imposer au pays sa loi. C’est la preuve que ce camp-là n’a pas sa place dans le gouvernement du pays. Cette phrase-là, est factieuse», s’est-il indigné.
La proposition d’Adrien Quatennens a même choqué jusque dans les rangs de la gauche. Le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, a désapprouvé l’initiative. «Ça n’a aucun sens. Le pays n’a pas besoin de ça, on n’est pas en train de se faire voler l’élection. On est en train de discuter tranquillement. Qu’est-ce que c’est que cette manière de faire ?», a-t-il condamné sur le plateau de BFMTV.

 

Son groupe politique, en la personne de Manuel Bompard, a quant à lui défendu les propos de l’ancien député.

Iran: Élection du président sans doute sans grande surprise

Iran: Élection du président sans doute sans  grande surprise

 

Il n’y aura sans doute pas de grande surprise pour l’élection du nouveau président iranien d’une part parce que la participation est relativement faible  d’autre part parce que les candidats doivent recevoir la bénédiction des autorités politiques et religieuses. Elle pourrait toutefois donner une petite indication pour le remplacement le moment venu du guide suprême de la révolution islamique qui est âgée de 85 ans et qui dispose, lui , du véritable  pouvoir .

 

Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.

Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.

Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.

La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.

Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence

Mexique: une femme élue présidente sur fond de grande violence
C’est dans un climat de grande violence avec notamment une dizaine de morts lors  des sélections une femme est élue pour la première fois présidente au Mexique. Claudia Sheinbaum, scientifique de 61 ans et candidate pour le Mouvement de régénération nationale, a remporté l’élection présidentielle au Mexique ce dimanche 2 juin. Cette scientifique de gauche est devenue la première femme de l’histoire du Mexique à être élue présidente ce dimanche 2 juin. Celle qui était candidate pour le Mouvement de régénération nationale est arrivée en tête du scrutin avec près de 60% des suffrages, d’après une première enquête sortie des urnes .

Suit à la deuxième position sa rivale de centre-droit, Xochitl Galvez, soutenue par une coalition de trois partis (29%). En troisième et dernière place se trouve Jorge Álvarez Máynez, du parti Mouvement citoyen (11%). Trois autres sondages publiés après la fermeture des bureaux de vote donnent en tête la candidate de gauche Claudia Sheinbaum, note El Pais.

  »C’est le temps des femmes et de la transformation », lançait avant de voter Claudia Sheinbaum à l’adresse des Mexicaines, qui dénoncent à l’unisson une société machiste. « Cela veut dire vivre sans peur et être libres de violences »

Chaque jour, une moyenne de neuf à dix femmes sont assassinées au Mexique, selon l’ONU Femmes.

La lutte contre la violence des cartels, des gangs et des bandes sera le premier défi de la future présidente, d’après Michael Shifter, chercheur au centre d’analyse Dialogo Interamericano, dont le siège est à Washington.

 

Prix et Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Prix et  Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circana parle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

Grande consommation : inflation presque bloquée mais maintien des prix à haut niveau

 

 

Certes l’inflation des prix des produits de grande consommation en rayons est quasiment revenue à zéro sur un an, selon les dernières données analysées par le panéliste Circana et s’affiche à +0,5% entre avril 2023 et avril 2024, soit une forte diminution par rapport à mars 2024 (+2,6%). Reste que les prix globalement continue de légèrement augmenter en moyenne et surtout que ces prix demeurent à un très haut niveau.

Ce chiffre de +0,5% ne signifie pas que les prix de tous les produits ont arrêté de grimper. Circanaparle d’un «équilibre» entre des produits dont les prix baissent et d’autres dont les étiquettes gonflent encore. Car on retrouve des prix encore en progression au rayon liquides (+1,7%) et épicerie (+1,1%). Dans le détail, les produits les plus inflationnistes en avril sur un an sont les fromages à la coupe (+11,9%), les purées de pommes de terre déshydratées (+9,8%), les flageolets en conserve (+9,6%), les huiles (+7,8%) et le maïs en conserves (+7,8%).

À l’inverse, le rayon entretien/hygiène (DPH) est fortement déflationniste, à -2,4% sur un an.

Invité sur BFMTV/RMC fin mars, le PDG de Système U Dominique Schelcher avait déjà rapporté une telle tendance. «Il y a un rayon où il y a des baisses significatives en ce moment, ce sont les produits d’entretien. C’est la conséquence de la nouvelle loi qui a changé la règle sur les promotions dans ce rayon, qui fait qu’il y a un peu moins de promotions sur les produits d’entretien et d’hygiène, par contre les prix des produits du quotidien dans ces rayons baissent du coup, jusqu’à 5% et même plus», a indiqué le dirigeant de l’enseigne.

Ainsi, sur un an, quatre des cinq produits les plus déflationnistes font partie de ces rayons : les colorations (-7,4%), les soins du visage (-6,2%), les après shampooings et soins (-6%) et les soins du corps (-5,5%). Et au mois le mois, si l’inflation globale continue sa phase de décroissance (-0,3% sur un mois), ce sont les produits d’hygiène et d’entretien qui tirent les prix à la baisse (-1,6%). En l’espace d’un mois, les soins du visage ont ainsi vu leurs étiquettes baisser en moyenne de plus de 9%, les colorations de près de 8% et les après shampooings et shampooings d’environ 5%.

Si la (longue) parenthèse inflationniste, qui aura duré plus de deux ans, semble se refermer, les prix ne reviendront pas à leur niveau d’avant, comme l’ont assez répété les distributeurs. Et certains produits ont vu leur prix particulièrement gonfler : «par rapport à il y a un an, nous payons l’huile d’olive 25% plus chère, le jus d’orange (100% pur jus) 11% plus cher et le chocolat à pâtisser 7% plus cher», a détaillé Emily Mayer sur LinkedIn. D’autres produits ont tout de même vu leur prix baisser depuis un an, à l’image de l’huile de tournesol (-25%), des fruits surgelés (-10%), du jambon de volaille et des soins du visage (-6%).

 

Démocratie des idées : la grande confusion entre showbiz et intellectuels

Démocratie des idées : la grande confusion entre showbiz et intellectuels

L’expression du monde artistique sur les grands problèmes sociétaux n’est pas nouvelle mais a tendance à se multiplier à propos de tout et de rien sans aucune légitimité démocratique mais surtout sans véritable compétence intellectuelle. Bref, les réseaux sociaux ont permis de transformer n’importe quel protestation ou pétition du monde du showbiz en référence idéologique ou sociétale.

Certes dans le passé de grands noms du monde artistique se sont exprimés sur certains grands sujets fondamentaux même les plus complexes mais leur formation, leur expérience ou leur légitimité conféraient un crédit à leur propos même si évidemment sur certains aspects il pouvaient aussi se tromper.

Aujourd’hui, se multiplient les protestations d’intellectuels proclamés du showbiz et de s son environnement. C’est évidemment un peu court comme référence et comme autorité. Certes, il n’est pas question de censurer cette expression mais simplement d’en éclairer les limites voir les manipulations. Il existe évidemment de nombreux intellectuels dans le monde artistique mais qu’il ne faut confondre avec une masse assez inculte de ceux qui se réclament du spectacle. Accéder à la célébrité à 16 ans via la télé réalité ou un passage remarqué dans un film n’autorise pas pour autant à prétendre à la pertinence sur les aspects philosophiques, politiques et plus généralement sociétaux.

Bref, on ne peut réduire la démocratie et la production intellectuelle à quelque pétitions ou quelque lignes sur Twitter.

De ce point de vue, l’appartenance au monde du showbiz ne confère pas davantage de légitimité que l’appartenance au syndicat des boulangers par exemple. À moins d’admettre la confusion entre par exemple Durkheim, Roland Barthes, Patrick Sébastien et Cyrille Hanouna.

Grande distribution: Les super profits de Carrefour et des autres

Grande distribution: Les super profits de Carrefour et des autres

 

 Les résultats de l’industrie alimentaire et des grands distributeurs montrent que l’inflation a été l’occasion de superprofits; Ainsi Carrefour va accorder une augmentation de 55% aux actionnaires via les dividendes. Bref en rajoutant des hausses illicites à l’inflation générale. Ce qu’on fait la plupart des grandes entreprises.

 

Contrairement à ce qu’avait annoncé le ministre de l’économie, on n’a pas constaté de baisse des prix de l’alimentaire au cours de l’été et pas davantage en cette rentrée; en cause, la confusion à dessein entre la baisse de l’inflation et la baisse des prix. Certes l’inflation se tasse mais les prix mécaniquement continuent d’augmenter. Par ailleurs ,l’inflation nouvelle s’ajoute à l’inflation ancienne ce qui maintient les prix à un niveau particulièrement élevé. Cela d’autant plus que les industriels et les distributeurs rajoutent de l’inflation illicite à l’inflation

Les espoirs du gouvernement risquent donc fort d’être douchés. Imposé par une récente loi, le calendrier accéléré des négociations tarifaires annuelles entre distributeurs et industriels des produits de grande consommation a certes été tenu. Mais il ne pourra pas entraîner la baisse générale des prix alimentaires que promet Bercy depuis des mois …. au contraire.

 

La fin des discussions a été avancée au 15 janvier pour les PME réalisant moins de 350 millions d’euros de chiffre d’affaires, au 31 janvier pour les autres. 90 % des industriels ont déjà envoyé leurs conditions générales de vente. Ils demandent en moyenne une hausse de tarifs de 4 %. Soit au total une augmentation par rapport à la situation actuelle et non une baisse des prix comme annoncé imprudemment par le ministre de l’économie. La vérité c’est que les distributeurs et les industriels se gavent.

12345...18



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol