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Fraude fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Fraude fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Montant record de fraudes fiscales de 15 milliards d’euros détectés mais pas forcément recouvrés. Finalement une somme assez modeste au regard de l’ensemble des détournements fiscaux et sociaux qui tournent autour de 100 milliards. Et plus encore avec l ‘évasion liée à l’optimisation fiscale des grandes entreprises.

Selon les données de Bercy, 15,2 milliards d’euros ont été mis en recouvrement en 2023, un niveau record qui dépasse celui de 2022 de 600 millions d’euros et celui de 2019 de 3,5 milliards d’euros.

Cela fait suite, assure le gouvernement, notamment à une forte augmentation du nombre de contrôles fiscaux sur les particuliers aux plus hauts revenus en hausse de 25%.

L’exécutif souhaite aussi accélérer dans sa lutte contre l’optimisation fiscale internationale. En plus de la mise en place d’un impôt minimum mondial pour les multinationales, l’administration fiscale dispose désormais d’une meilleure capacité à détecter les prix de transfert abusifs des multinationales.

Le problème est que cette optimisation fiscale et légale et profite à des paradis fiscaux mais y compris à des pays européens comme l’Irlande ou encore le Luxembourg.

Lors de la présentation du bilan annuel, Thomas Cazenave a mis l’accent sur la lutte contre la fraude aux aides publiques qu’il qualifie de « nouvelle frontière » en la matière. Les aides versées s’élèvent à 3,5 milliards d’euros pour la rénovation énergétique (ANAH), 2 milliards pour la formation (CPF), 4 milliards dans l’apprentissage ou encore 1,5 milliard pour l’acquisition de véhicules propres.

« C’est parce que nous versons beaucoup d’aides que nous devons être particulièrement vigilants face à des risques de fraudes de plus en plus sophistiquées », rappelle le ministre qui assure avoir renforcé les moyens de détection de ces fraudes.

Sur le CPF par exemple, après plusieurs signalements émis par des organismes bancaires, Tracfin a mené des investigations sur cinq organismes de formation ayant bénéficié de près de neuf millions d’euros reçus de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

 

Concernant la fraude aux cotisations sociales (le travail dissimulé), les redressements ont aussi largement augmenté en un an (+50%) et se sont élevés en 2023 à 1,2 milliard d’euros.

Du côté des prestations sociales, Bercy se félicite des performances « historiques » des préjudices détectés avec 400 millions d’euros par les Caisses d’allocations familiales (CAF), 200 millions par l’Assurance vieillesse et 450 millions par l’Assurance maladie. Soit un total de 1,05 milliards d’euros au total.

« Les CAF ont accru d’un tiers leurs contrôles et appliquent 10% de frais de gestion aux fraudeurs, rappelle le gouvernement. Le perfectionnement des outils des CAF a permis de doubler les détections de fraudes à la résidence pour un montant de 97 millions d’euros. L’assurance vieillesse a doublé les contrôles de retraités résidant à l’étranger et détecté 750 dossiers frauduleux. »

Politique: Sans projet commun, pas de nation possible !

Politique: Sans projet commun, pas de nation possible !

Alors que l’exécutif a appelé à l’unité républicaine en réponse aux tensions observées en France depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, Julie Martinez, avocate et rapporteure générale de la Commission France Positive, fait valoir qu’il n’y aura pas d’unité nationale sans définition d’un grand projet national français pour les prochaines années.

« Le passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire. »

« Le passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire. »

Depuis le début des années 2000, chaque crise au Proche-Orient a une résonance extrêmement forte sur le territoire français. En réponse à la montée vive des tensions dans notre pays suite à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre et à la riposte israélienne, Emmanuel Macron a appelé à l’unité républicaine[1].

Il n’y aura pas d’unité nationale sans définition d’un grand projet national français pour les prochaines années. Les fractures nationales sur fond d’enjeux internationaux qui déchirent nos compatriotes sont symptomatiques d’un pays enlisé dans l’actualité et le présent, qui ne maitrise plus son histoire ni ne sait quel projet ambitieux guidera notre avenir collectif. Elles indiquent la disparition progressive de la prédominance de nos valeurs universelles et l’absence d’idéaux pour demain. Elles démontrent encore l’oubli de la place de la France dans le monde d’hier et ses difficultés à penser son rang international dans les prochaines années.

Il ne faut pas sous-estimer l’importance de notre histoire pour l’unité nationale. Pourtant, ce besoin d’histoire unitaire va à contre-courant d’une réalité sociologique et politique actuelle. Le passage d’un récit national à l’avènement des identités sociales dans les années 70 a fait changer d’échelle les tensions de notre pays entre histoire et politique. Depuis, l’émiettement progressif de l’identité nationale en de multiples récits identitaires fragilise ce récit commun nécessaire. Chacun se reconnaît dans son histoire, plutôt que dans celle de la France – dans toutes ses acceptations, ses nuances et ses défis.

En cherchant à ce que chaque régime identitaire puisse constituer sa propre mémoire vécue dans le privé, chaque mémoire s’affirme en isolement à l’égard des autres et s’intègre difficilement dans une histoire nationale collective – brouillant un peu plus un récit unitaire nécessaire. Si la reconnaissance de ces diverses mémoires est importante, leur intégration au sein du récit national français n’est pas efficacement actée, fragilisant l’unité nationale plus qu’elle ne peut aujourd’hui la renforcer. Ce passage d’une conscience historique commune à une conscience sociale et culturelle de soi se retrouve aujourd’hui dans les fractures entre nos concitoyens dès que l’on aborde les questions identitaires ou d’immigration ainsi que les conflits internationaux faisant appel à des mémoires sur notre territoire.

Aux difficultés historiques, s’ajoute l’obscurcissement de l’avenir. Disloquée, l’unité nationale française devrait pouvoir se reconstituer autour d’un grand projet national optimiste et enthousiaste. Nous savons tous que la France doit se projeter dans le futur, mais peut-on vraiment affirmer que les Français y voient clair quant à notre avenir collectif ? Sait-on ce que nos dirigeants envisagent pour la France pour les cinquante prochaines années ? Quelle place devra avoir notre pays dans le monde ? Comment, malgré les différences, réunir l’ensemble des Français autour d’un projet commun ambitieux ? Quel doit être ce projet ? Ces questions sont occultées au profit d’une actualité dévorante, le cap ne semble pas être fixé – ou s’il l’est, n’est pas suffisamment communiqué comme tel auprès des Français, ne permettant pas cette adhésion et unité nationale sur le temps long, au-delà des divergences. C’est sûrement la raison du mal Français, son pessimisme augmente à mesure que disparaît le sentiment national. Sans grand projet commun, l’unité des Français est difficilement imaginable sur le temps long, et sans unité, la France pourrait bien disparaître de l’histoire.

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[1] Adresse du Président de la République aux Français, le jeudi 12 octobre 2023

Social- Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Social- Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Pour la première fois aux Etats-Unis, trois usines de trois grands constructeurs automobiles américains (Stellantis, General Motors et Ford) sont à l’arrêt. Par Guillaume Blondon, Associé fondateur de Mawenzi Partners dans La Tribune.

Un article intéressant mais peut-être un peu péremptoire quant à l’impossibilité de contagion en Europe NDLR

La situation est partie pour durer, aucune négociation n’est envisageable pour le redoutable Shawn Fain, président du puissant syndicat américain UWA qui a décliné immédiatement les contre-offres et tentatives de projet d’accord des Big Three. Ce dernier a même menacé d’aggraver la crise si les hausses des salaires des trois constructeurs n’atteignaient pas les 36% sur la période de 4 ans des nouvelles conventions collectives.

Frustration, inflation, transition, un contexte tendu et lourd de conséquences pour l’industrie automobile

Le contexte de ce climat social résulte de trois tendances toutes étroitement liées.

La première provient de la frustration des travailleurs. Les trois constructeurs présentent des bénéfices records au premier semestre 2023, avec une augmentation des salaires des dirigeants désormais jugés indécents comparés à ceux de leurs salariés. En effet, les bénéfices affichés au premier semestre 2023 sont de 10,9 milliards d’euros (+37%) pour Stellantis, 3,7 milliards d’euros pour Ford (+254%), et 4,5 milliards d’euros (+7%) pour General Motors, avec des rémunérations totales des dirigeants des trois constructeurs automobiles variant entre 20 et 29 millions de dollars pour 2023.

Et pourtant, les travailleurs des Big Three ne bénéficieront pas de ces résultats, et se sentent méprisés au vu des refus essuyés sur des congés supplémentaires ou une augmentation de leurs retraites. Tout ceci est d’autant plus alimenté par une inflation grandissante qui réduit mécaniquement leur pouvoir d’achat.

À cette frustration, s’ajoute la préoccupation croissante de la transition vers les véhicules électriques. En effet, le passage des constructeurs américains vers ce type de modèles leur fait craindre de voir leurs emplois supprimés ou moins rémunérés. Ceci est compréhensible lorsque l’on voit que les travailleurs de Tesla aux États-Unis gagnent aujourd’hui 30% de moins que ceux des Big Three.

Mais c’est le contexte politique actuel qui permet aux salariés d’inverser le rapport de force. Avec les élections qui approchent, les 2 partis politiques tentent tour à tour d’attirer les faveurs de ces salariés en défendant leurs intérêts. D’un côté, les Républicains, et en particulier Donald Trump, reprochent aux Démocrates actuellement en poste d’avoir affaibli le pouvoir d’achat des ouvriers avec une inflation croissante, et de mettre le secteur automobile américain en danger avec l’accélération de la transition énergétique. De l’autre côté, Joe Biden tente de redorer son image en appelant à un « juste partage » des profits records des constructeurs automobiles.

Pour les États-Unis, cette grève entraine de lourdes pertes économiques avec des analyses estimant qu’une grève de dix jours pourrait présenter 5 milliards de dollars de perte de revenus pour l’économie américaine, dont plus de 500 millions de dollars de perte pour chacun des trois constructeurs. Le climat social du pays est désormais d’autant plus instable qu’il atteint à la fois les consommateurs, les fournisseurs et concessionnaires des constructeurs.

Cette crise est-elle annonciatrice d’un phénomène qui touchera l’Europe, et notamment la France, terre d’industrie automobile ?

Si avec l’électromobilité, les travailleurs français et américains ont les mêmes préoccupations de suppressions d’emplois et baisse de rémunération, des différences fondamentales résident entre les 2 pays.

En effet, aux États-Unis, ils se battent aujourd’hui pour des droits qui sont déjà acquis en France, notamment en matière de conditions de travail (congés payés) et protection sociale.

Des études démontrent même que 93% des entreprises françaises ont prévu des « mesures salariales » et notamment l’augmentation des salaires en 2023 afin de compenser la hausse des prix à la consommation.

Le contexte n’est donc pas le même qu’aux États-Unis, avec un taux d’inflation qui repart à la hausse aux États-Unis depuis juin, tandis qu’il tend à être contenu dans la zone Euro. Cette grève a été également déclenchée par une organisation syndicale (l’UAW) qui a l’habitude de mener des conflits et des négociations, contrairement en France où il n’existe aucune entité similaire.

De plus, les flux commerciaux du secteur automobile sont principalement intrarégionaux en Amérique du Nord et en Europe, les Big Three étant principalement présents sur leur marché national (Amérique du Nord). Le doute aurait pu être possible pour Stellantis ; seul constructeur en partie européen, mais les usines concernées par les grèves assemblent des modèles qui ne sont pas destinés principalement au marché européen.

La crise aux États-Unis ne va donc pas impacter directement le marché de la vente des véhicules concernés en Europe.

Bien qu’on ne puisse écarter totalement le risque d’une nouvelle crise en Europe, d’autant plus avec la mobilisation prévue par l’intersyndicale en France et en Europe le 13 octobre pour manifester en faveur de l’augmentation des salaires dans un contexte d’inflation, la menace n’est pas proche et les conséquences resteront a priori circonscrites au continent américain.

Néanmoins, l’impact de cette crise sur les comptes de Stellantis entrainera des conséquences indéniables à l’échelle du groupe et des primes de ses salariés, qui risquent de se répercuter en Europe, où le constructeur est fortement présent.

Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Grève automobile aux Etats-Unis : Une contagion possible en Europe ?

Pour la première fois aux Etats-Unis, trois usines de trois grands constructeurs automobiles américains (Stellantis, General Motors et Ford) sont à l’arrêt. Par Guillaume Blondon, Associé fondateur de Mawenzi Partners dans La Tribune.

Un article intéressant mais peut-être un peu péremptoire quant à l’impossibilité de contagion en Europe NDLR

La situation est partie pour durer, aucune négociation n’est envisageable pour le redoutable Shawn Fain, président du puissant syndicat américain UWA qui a décliné immédiatement les contre-offres et tentatives de projet d’accord des Big Three. Ce dernier a même menacé d’aggraver la crise si les hausses des salaires des trois constructeurs n’atteignaient pas les 36% sur la période de 4 ans des nouvelles conventions collectives.

Frustration, inflation, transition, un contexte tendu et lourd de conséquences pour l’industrie automobile

Le contexte de ce climat social résulte de trois tendances toutes étroitement liées.

La première provient de la frustration des travailleurs. Les trois constructeurs présentent des bénéfices records au premier semestre 2023, avec une augmentation des salaires des dirigeants désormais jugés indécents comparés à ceux de leurs salariés. En effet, les bénéfices affichés au premier semestre 2023 sont de 10,9 milliards d’euros (+37%) pour Stellantis, 3,7 milliards d’euros pour Ford (+254%), et 4,5 milliards d’euros (+7%) pour General Motors, avec des rémunérations totales des dirigeants des trois constructeurs automobiles variant entre 20 et 29 millions de dollars pour 2023.

Et pourtant, les travailleurs des Big Three ne bénéficieront pas de ces résultats, et se sentent méprisés au vu des refus essuyés sur des congés supplémentaires ou une augmentation de leurs retraites. Tout ceci est d’autant plus alimenté par une inflation grandissante qui réduit mécaniquement leur pouvoir d’achat.

À cette frustration, s’ajoute la préoccupation croissante de la transition vers les véhicules électriques. En effet, le passage des constructeurs américains vers ce type de modèles leur fait craindre de voir leurs emplois supprimés ou moins rémunérés. Ceci est compréhensible lorsque l’on voit que les travailleurs de Tesla aux États-Unis gagnent aujourd’hui 30% de moins que ceux des Big Three.

Mais c’est le contexte politique actuel qui permet aux salariés d’inverser le rapport de force. Avec les élections qui approchent, les 2 partis politiques tentent tour à tour d’attirer les faveurs de ces salariés en défendant leurs intérêts. D’un côté, les Républicains, et en particulier Donald Trump, reprochent aux Démocrates actuellement en poste d’avoir affaibli le pouvoir d’achat des ouvriers avec une inflation croissante, et de mettre le secteur automobile américain en danger avec l’accélération de la transition énergétique. De l’autre côté, Joe Biden tente de redorer son image en appelant à un « juste partage » des profits records des constructeurs automobiles.

Pour les États-Unis, cette grève entraine de lourdes pertes économiques avec des analyses estimant qu’une grève de dix jours pourrait présenter 5 milliards de dollars de perte de revenus pour l’économie américaine, dont plus de 500 millions de dollars de perte pour chacun des trois constructeurs. Le climat social du pays est désormais d’autant plus instable qu’il atteint à la fois les consommateurs, les fournisseurs et concessionnaires des constructeurs.

Cette crise est-elle annonciatrice d’un phénomène qui touchera l’Europe, et notamment la France, terre d’industrie automobile ?

Si avec l’électromobilité, les travailleurs français et américains ont les mêmes préoccupations de suppressions d’emplois et baisse de rémunération, des différences fondamentales résident entre les 2 pays.

En effet, aux États-Unis, ils se battent aujourd’hui pour des droits qui sont déjà acquis en France, notamment en matière de conditions de travail (congés payés) et protection sociale.

Des études démontrent même que 93% des entreprises françaises ont prévu des « mesures salariales » et notamment l’augmentation des salaires en 2023 afin de compenser la hausse des prix à la consommation.

Le contexte n’est donc pas le même qu’aux États-Unis, avec un taux d’inflation qui repart à la hausse aux États-Unis depuis juin, tandis qu’il tend à être contenu dans la zone Euro. Cette grève a été également déclenchée par une organisation syndicale (l’UAW) qui a l’habitude de mener des conflits et des négociations, contrairement en France où il n’existe aucune entité similaire.

De plus, les flux commerciaux du secteur automobile sont principalement intrarégionaux en Amérique du Nord et en Europe, les Big Three étant principalement présents sur leur marché national (Amérique du Nord). Le doute aurait pu être possible pour Stellantis ; seul constructeur en partie européen, mais les usines concernées par les grèves assemblent des modèles qui ne sont pas destinés principalement au marché européen.

La crise aux États-Unis ne va donc pas impacter directement le marché de la vente des véhicules concernés en Europe.

Bien qu’on ne puisse écarter totalement le risque d’une nouvelle crise en Europe, d’autant plus avec la mobilisation prévue par l’intersyndicale en France et en Europe le 13 octobre pour manifester en faveur de l’augmentation des salaires dans un contexte d’inflation, la menace n’est pas proche et les conséquences resteront a priori circonscrites au continent américain.

Néanmoins, l’impact de cette crise sur les comptes de Stellantis entrainera des conséquences indéniables à l’échelle du groupe et des primes de ses salariés, qui risquent de se répercuter en Europe, où le constructeur est fortement présent.

Heygen, cette IA rend possible de parler des langues étrangères

Heygen, cette IA rend possible de parler des langues étrangères

Une application de l’intelligence artificielle permet à tous de parler n’importe quelle langue. L’application traduit une vidéo initiale et la transpose dans une langue étrangère choisie avec le mouvement de la bouche correspondant.

Une évolution considérable qui soulève toutefois plusieurs problèmes éthiques. Le premier concerne la désinformation, notamment des plus jeunes, avec la possibilité de déformer la vérité.

Certains professionnels s’inquiètent également des répercussions d’outils comme celui-ci pour leur avenir. C’est ainsi le cas des doubleurs, dans l’industrie du cinéma et dans les organismes internationaux.

Santé-Crise Covid: une catastrophe sanitaire possible en Chine avec des risques mondiaux

Santé-Crise Covid: une catastrophe sanitaire possible en Chine avec des risques mondiaux

On sait que toutes les statistiques ont un contenu très politique en Chine qu’il s’agisse de problèmes économiques, sociaux ou sanitaires.

Récemment devant la protestation des Chinois, le parti communiste a dû reculer élever la plupart des restrictions à la mobilité. Le problème c’est que la politique zéro Covid a fortement dégradé les résistances potentielles au virus. Du coup ,nombre de chimois préfèrent volontairement rester chez eux . Ce qui constitue un coup dur pour l’économie.L »autre problème c’est que la gravité de la crise sanitaire chinoise facilitant la multiplication des variants qui pourraient alors contaminer d’autres pays.

Officiellement depuis ce changement de stratégie alors que l’épidémie explose, les chiffres officiels font apparaître un nombre de 7 morts est de 5000 contaminations par jour. Notons par exemple qu’il y a actuellement autour de 50 000 à 60 000 contaminations par jour en France. La vérité sans doute c’est que les contaminations se comptent par millions en Chine. La catastrophe n’est pas impossible faute de capacité de résistance des Chinois auxquels on a refusé pendant longtemps toute vaccination.

Le géant asiatique avait brusquement fait volte-face début décembre à cause d’une vague de contestation sans précédent dans le pays, contre la politique «zéro covid» menée par l’État depuis presque trois ans. Depuis la levée des restrictions, l’épidémie de Covid-19 a explosé en Chine. Son ampleur est «impossible» à déterminer, de l’aveu même des autorités, les tests de dépistage n’étant désormais plus obligatoires. Les autorités tentent de rassurer sur le caractère bénin du virus malgré sa contagiosité – à rebours du discours officiel depuis le début de la pandémie. Dans plusieurs provinces du pays, les Chinois sont même autorisés à retourner au travail, même avec des symptômes.

L’OMS s’est dite «très préoccupée» par l’explosion du nombre des cas de Covid-19 en Chine le mercredi 21 décembre. Elle a donc appelé le géant chinois à accélérer la vaccination des populations les plus vulnérables et lui a demandé des informations plus détaillées sur la gravité de l’épidémie.Une épidémie qui pourrait multiplier l’émergence de nouveaux variants venant alors aussi contaminer les autres pays.

«L’OMS est très préoccupée par l’évolution de la situation en Chine (…). Afin de procéder à une évaluation complète des risques», l’OMS juge nécessaire d’obtenir des «informations plus détaillées sur la gravité de la maladie, les admissions hospitalières et les besoins en matière d’unités de soins intensifs», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire.

Washington appelle la Chine à partager les informations sur sa nouvelle épidémie de Covid. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé jeudi la Chine à partager ses informations sur la nouvelle vague de Covid-19 que connait le pays, et a proposé à nouveau une aide sous la forme de vaccins.
«Il est très important que tous les pays, y compris la Chine, s’attachent à ce que les gens soient vaccinés, que les tests et les traitements soient disponibles, et plus encore, à ce que l’information sur ce qu’ils vivent soit partagée avec le monde – parce que cela a des implications non seulement pour la Chine mais pour le monde entier», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

En effet, malgré la vague épidémique, la Chine ne communique que très peu sur la situation des hôpitaux. Elle n’a, par exemple, rapporté aucun nouveau décès lié au Covid-19 le mercredi 21 décembre.
Les autorités ont précisé mardi 20 décembre que seules les personnes décédées directement d’une insuffisance respiratoire liée au Covid-19 étaient comptabilisées dans les statistiques. Cette méthodologie «scientifique», selon les autorités, dresse cependant un tableau plus réduit de la situation. «Après une infection par le variant Omicron, la principale cause de décès (des patients) sont des maladies sous-jacentes», s’est défendu mardi Wang Guiqiang, un responsable de la Santé de la ville de Pékin. «Seul un petit nombre meurt directement d’une insuffisance respiratoire causée par le Covid», a-t-il insisté.

Crise Covid: la catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs

Crise Covid: la catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs

On sait que toutes les statistiques ont un contenu très politique en Chine qu’il s’agisse de problèmes économiques, sociaux ou sanitaires.

Récemment devant la protestation des Chinois, le parti communiste a dû reculer élever la plupart des restrictions à la mobilité. Le problème c’est que la politique zéro Covid a fortement dégradé les résistances potentielles au virus. Du coup ,nombre de chimois préfèrent volontairement rester chez eux . Ce qui constitue un coup dur pour l’économie.L »autre problème c’est que la gravité de la crise sanitaire chinoise pourrait aussi aboutir à la multiplication des variants qui pourrait alors contaminer d’autres pays.

Officiellement depuis ce changement de stratégie alors que l’épidémie explose, les chiffres officiels font apparaître un nombre de 7 morts est de 5000 contaminations par jour. Notons par exemple qu’il y a actuellement autour de 50 000 à 60 000 contaminations en France. La vérité sans doute c’est que les contaminations se comptent par millions en Chine. La catastrophe n’est pas impossible faute de capacité de résistance des Chinois auxquels on a refusé pendant longtemps toute vaccination.

Le géant asiatique avait brusquement fait volte-face début décembre à cause d’une vague de contestation sans précédent dans le pays, contre la politique «zéro covid» menée par l’État depuis presque trois ans. Depuis la levée des restrictions, l’épidémie de Covid-19 a explosé en Chine. Son ampleur est «impossible» à déterminer, de l’aveu même des autorités, les tests de dépistage n’étant désormais plus obligatoires. Les autorités tentent de rassurer sur le caractère bénin du virus malgré sa contagiosité – à rebours du discours officiel depuis le début de la pandémie. Dans plusieurs provinces du pays, les Chinois sont même autorisés à retourner au travail, même avec des symptômes.

L’OMS s’est dite «très préoccupée» par l’explosion du nombre des cas de Covid-19 en Chine le mercredi 21 décembre. Elle a donc appelé le géant chinois à accélérer la vaccination des populations les plus vulnérables et lui a demandé des informations plus détaillées sur la gravité de l’épidémie.Une épidémie qui pourrait multiplier l’émergence de nouveaux variants venant alors aussi contaminer les autres pays.

«L’OMS est très préoccupée par l’évolution de la situation en Chine (…). Afin de procéder à une évaluation complète des risques», l’OMS juge nécessaire d’obtenir des «informations plus détaillées sur la gravité de la maladie, les admissions hospitalières et les besoins en matière d’unités de soins intensifs», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire.

Washington appelle la Chine à partager les informations sur sa nouvelle épidémie de Covid. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé jeudi la Chine à partager ses informations sur la nouvelle vague de Covid-19 que connait le pays, et a proposé à nouveau une aide sous la forme de vaccins.
«Il est très important que tous les pays, y compris la Chine, s’attachent à ce que les gens soient vaccinés, que les tests et les traitements soient disponibles, et plus encore, à ce que l’information sur ce qu’ils vivent soit partagée avec le monde – parce que cela a des implications non seulement pour la Chine mais pour le monde entier», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

En effet, malgré la vague épidémique, la Chine ne communique que très peu sur la situation des hôpitaux. Elle n’a, par exemple, rapporté aucun nouveau décès lié au Covid-19 le mercredi 21 décembre.
Les autorités ont précisé mardi 20 décembre que seules les personnes décédées directement d’une insuffisance respiratoire liée au Covid-19 étaient comptabilisées dans les statistiques. Cette méthodologie «scientifique», selon les autorités, dresse cependant un tableau plus réduit de la situation. «Après une infection par le variant Omicron, la principale cause de décès (des patients) sont des maladies sous-jacentes», s’est défendu mardi Wang Guiqiang, un responsable de la Santé de la ville de Pékin. «Seul un petit nombre meurt directement d’une insuffisance respiratoire causée par le Covid», a-t-il insisté.

Covid: catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs

Covid: catastrophe sanitaire possible en Chine… et ailleurs

On sait que toutes les statistiques ont un contenu très politique en Chine qu’il s’agisse de problèmes économiques sociaux sanitaires.

Récemment devant la protestation des Chinois, le parti communiste a dû reculer élever la plupart des restrictions à la mobilité. Le problème c’est que la politique zéro Covid a fortement dégradé les résistances potentielles au virus. Du coup ,nombre de chimois préfèrent volontairement rester chez eux . Ce qui constitue un coup dur pour l’économie.

Officiellement depuis ce changement de stratégie alors que l’épidémie explose, les chiffres officiels font apparaître un nombre de 7 morts est de 5000 contaminations par jour. Notons par exemple qu’il y a actuellement autour de 50 000 à 60 000 contaminations en France. La vérité sans doute c’est que les contaminations se comptent par millions en Chine. La catastrophe n’est pas impossible faute de capacité de résistance des Chinois auxquels on a refusé pendant longtemps toute vaccination.

Le géant asiatique avait brusquement fait volte-face début décembre à cause d’une vague de contestation sans précédent dans le pays, contre la politique «zéro covid» menée par l’État depuis presque trois ans. Depuis la levée des restrictions, l’épidémie de Covid-19 a explosé en Chine. Son ampleur est «impossible» à déterminer, de l’aveu même des autorités, les tests de dépistage n’étant désormais plus obligatoires. Les autorités tentent de rassurer sur le caractère bénin du virus malgré sa contagiosité – à rebours du discours officiel depuis le début de la pandémie. Dans plusieurs provinces du pays, les Chinois sont même autorisés à retourner au travail, même avec des symptômes.

L’OMS s’est dite «très préoccupée» par l’explosion du nombre des cas de Covid-19 en Chine le mercredi 21 décembre. Elle a donc appelé le géant chinois à accélérer la vaccination des populations les plus vulnérables et lui a demandé des informations plus détaillées sur la gravité de l’épidémie.Une épidémie qui pourrait multiplier l’émergence de nouveaux variants venant alors aussi contaminer les autres pays.

«L’OMS est très préoccupée par l’évolution de la situation en Chine (…). Afin de procéder à une évaluation complète des risques», l’OMS juge nécessaire d’obtenir des «informations plus détaillées sur la gravité de la maladie, les admissions hospitalières et les besoins en matière d’unités de soins intensifs», a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours de sa conférence de presse hebdomadaire.

Washington appelle la Chine à partager les informations sur sa nouvelle épidémie de Covid. Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a appelé jeudi la Chine à partager ses informations sur la nouvelle vague de Covid-19 que connait le pays, et a proposé à nouveau une aide sous la forme de vaccins.
«Il est très important que tous les pays, y compris la Chine, s’attachent à ce que les gens soient vaccinés, que les tests et les traitements soient disponibles, et plus encore, à ce que l’information sur ce qu’ils vivent soit partagée avec le monde – parce que cela a des implications non seulement pour la Chine mais pour le monde entier», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

En effet, malgré la vague épidémique, la Chine ne communique que très peu sur la situation des hôpitaux. Elle n’a, par exemple, rapporté aucun nouveau décès lié au Covid-19 le mercredi 21 décembre.
Les autorités ont précisé mardi 20 décembre que seules les personnes décédées directement d’une insuffisance respiratoire liée au Covid-19 étaient comptabilisées dans les statistiques. Cette méthodologie «scientifique», selon les autorités, dresse cependant un tableau plus réduit de la situation. «Après une infection par le variant Omicron, la principale cause de décès (des patients) sont des maladies sous-jacentes», s’est défendu mardi Wang Guiqiang, un responsable de la Santé de la ville de Pékin. «Seul un petit nombre meurt directement d’une insuffisance respiratoire causée par le Covid», a-t-il insisté.

Développement possible de la filière hydrogène grâce à l’électricité d’origine nucléaire nucléaire

Développement possible de la filière hydrogène grâce à l’électricité d’origine nucléaire nucléaire

La filière hydrogène ne pourra réellement se développer que grâce à l’électricité produite par le nucléaire.

D’après un rapport de l’Office parlementaire français d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), la couverture des besoins actuels de l’industrie au niveau mondial, c’est-à-dire 70 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable (soit 420 GW), « conduirait à la mise en service de plus de 1 million de nouvelles éoliennes, ou 5 à 6 millions d’hectares de panneaux photovoltaïques » dédiés. Déchiffrer évidemment impossible atteindre. D’où la décision européenne de considérer comme vers hydrogène produite par l’électricité nucléaire

Aujourd’hui, presque 96% de celui généré en Europe provient directement des combustibles fossiles, via le vaporeformage de la molécule de méthane (CH4) présente dans le gaz, ce qui émet 9 à 10 kg de CO2 par kilogramme d’hydrogène.

Pour créer une version « durable », il faut donc s’y prendre autrement : casser une molécule d’eau (H2O) par un procédé appelé électrolyse, c’est-à-dire séparer l’atome O des deux atomes H grâce à un courant électrique. Mettre au point de l’hydrogène bas carbone suppose donc de disposer d’un surplus d’électricité elle-même bas carbone.

Le nucléaire présente un avantage de taille par rapport aux éoliennes et autres panneaux solaires : en-dehors des périodes de maintenance des réacteurs, il fournit une source d’énergie constante et stable au réseau électrique. Ainsi, le facteur de charge du nucléaire, c’est-à-dire le temps pendant lequel l’installation fournit du courant au réseau, s’élève à 75% en moyenne en France (même s’il devrait être plus bas cette année, contre environ 15% pour le solaire, 22% pour l’éolien terrestre et 38% pour l’éolien en mer.

Or, le point clé pour rendre la filière de l’hydrogène bas carbone rentable par rapport à son homologue « gris » (ou à celui produit à l’étranger), consiste à utiliser de l’électricité très abondante et stable, Ce qui est le cas du nucléaire et pas celui des énergies renouvelables intermittentes

Régénération cellulaire possible avec les nouvelles technologies ?

Régénération cellulaire possible avec les nouvelles technologies ?

Pour la première fois, un morceau de tissu humain imprimé en 3D a été implanté sur une patiente, ouvrant la voie à la régénération du corps en imprimant ses propres cellules. Pour des greffons accessibles, naturels avec zéro rejet. ( un papier de la Tribune )

 

C’est une première pour la communauté scientifique et médicale. En mars dernier, une équipe américaine a implanté sur une patiente un pavillon d’oreille biologique imprimé en 3D. La greffe visait à corriger la malformation congénitale d’une des oreilles due à ce qu’on appelle la microtie. Fabriquée par la biotech américaine 3DBio Therapeutics, l’implant a été imprimé avec des cellules de cartilage de la patiente. Auparavant la biotech avait aussi imprimé une coque de la même forme que l’autre oreille. Une coque pour que le mélange de cellules et gel de collagène imprimés garde la bonne forme du pavillon en se développant. Faite de matériaux biodégradables, cette coque sera intégrée au corps de la patiente au fil du temps pour laisser libre ce nouveau pavillon d’oreille vivant. Suite à ce premier succès, 3DBio Therapeutics lance un essai clinique à Los Angeles (Californie) et San Antonio (Texas) sur onze patients atteints de microtie.

L’impression de cartilage

Si l’essai décrit est confirmé par les publications à venir, cette greffe de tissus biologiques imprimés fait partie des grandes innovations médicales attendues. La biotech américaine est restée avare sur les détails de sa technologie, mais l’annonce semble sérieuse alors que 3DBio Therapeutics travaille sur l’impression de cartilage depuis plusieurs années. En France, notre pionnière de l’impression de tissus biologique Proietis est également sur les rangs. Elle devrait implanter le premier morceau de peau imprimée en 3D à l’hôpital de Marseille en fin d’année.

Le principe de l’impression biologique semble simple : cultiver différents types de cellules de peau ou de cartilage afin d’obtenir des « encres » biologiques à imprimer en D. En réalité, il s’agit d’une bio technologie très complexe qui a demandé des années de mise au point. D’une part, les cellules sont vivantes et doivent le rester pendant l’impression et après. L’imprimante doit éviter toute contamination microbienne ou chimique qui dégraderait le tissu. Les différentes cellules doivent toutes être imprimées dans le bon ordre pour fonctionner entre elles comme dans notre organisme. Elles doivent aussi disposer des ressources nécessaires pour survivre le temps que le tissu soit utilisé.

L’unité Inserm BIOTIS travaille sur l’impression de tissus biologiques en 3D. Elle imprime notamment des tumeurs cancéreuses pour comprendre comment elles se développent et à quoi elles réagissent. « Avec ces encres biologiques, les tissus évoluent une fois imprimés et il faut bien comprendre comment, souligne son directeur Jean-Christophe Fricain. Ils doivent aussi être alimentés en oxygène et en nutriments pour survivre. Imprimés en couches fines, on peut les alimenter de l’extérieur in vitro et in vivo le corps les revascularisera une fois qu’ils seront implantés. Mais imprimer un organe plus épais nécessiterait d’y adjoindre un circuit veineux vasculaire hiérarchisé à raccorder aux vaisseaux du patient ce qui est un nouveau défi à relever. »

Autorisation réglementaire

Si certains labos et biotechs impriment des tissus biologiques depuis quelques années, ils sont utilisés dans le cadre d’analyses et de recherches. Jusqu’à l’expérience 3DBio Therapeutics, personne n’avait encore reçu l’autorisation réglementaire de les implanter sur des patients. Car l’opération nécessite des autorisations strictes comme dans le cadre des médicaments.

Depuis 2016, la biotech française Proietis imprime de la peau destinée aux recherches pharma, aux tests toxicologiques et à la cosmétique. Elle est passée au stade supérieur en novembre dernier en installant sa plateforme de bio impression dans un hôpital de Marseille pour lancer des essais cliniques. Là encore, un implant de peau imprimée sera une première. Mais l’exercice nécessite de convaincre les instances sanitaires très vigilantes sur sujet : le procédé d’impression doit être conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) du médicament pour que le morceau greffé au patient soit parfaitement sans danger.

« Nous sommes en train de boucler le dossier de demande d’essai clinique avec l’APHM (1), affirme le CEO Fabien Guillemot. Avec les essais précliniques sur des souris, nous avons vérifié la capacité à suturer cette peau imprimée et sa bonne prise sur la plaie de l’implant. Nous pensons envoyer la demande d’essai en septembre et, grâce à la procédure fast track, nous pourrions obtenir l’autorisation en fin d’année. » Comme avec de nombreuses biotechnologies aux tarifs difficiles à supporter par les systèmes de santé, ce nouveau traitement posera la question du modèle économique, alors que cultiver des cellules vivantes ou modifier des gènes coûte bien plus cher que le travail de substances chimiques. « Nous avons cherché des moyens de maîtriser le coût de cette nouvelle technologie. Nous proposons d’implanter nos plateformes dans les plus grands hôpitaux afin de produire là où on implante sans coûts de conservation et de transport. En imprimant les propres cellules de peau du patient, nous évitons aussi tout phénomène de rejet. »

Ces premiers essais cliniques, actuels et à venir, font déjà rêver d’une médecine capable d’imprimer des cœurs et des foies en 3D pour remplacer les organes malades, mais on en est encore vraiment très loin. Le laboratoire de recherche CNRS 3DFab étudie les différentes applications de la fabrication 3D en santé : « Si l’on sait imprimer des tissus simples, on ne maîtrise pas du tout la fabrication de ceux qui, par exemple, filtrent le sang ou produisent des substances nécessaire au corps, affirme le Dr Christophe A. Marquette, Directeur adjoint du laboratoire. On va déjà avoir besoin de cinq ou dix ans pour greffer couramment la peau ou le cartilage. Mais de bien plus encore pour pouvoir implanter des organes plus complexes. » En mars dernier, des chercheurs de l’Université d’Utrecht (Pays-Bas) ont imprimé des cellules hépatiques pour créer un tout petit foie au fonctionnement proche d’un organe naturel. Mais l’organe n’était vraisemblablement pas vascularisé pour survivre et lorsque l’on saura fabriquer des foies ou des reins valides, encore faudra-t-il leur apprendre à fonctionner. « Aujourd’hui, la science travaille sur des systèmes de développement in vitro des organes. Au-delà de leur impression, ils doivent être capables d’entrer en fonction comme ceux d’un embryon. Fabriquer et mettre en service ce type d’organe devrait impliquer des coûts très élevés au regard des volumes que l’on pourra vendre. »

En attendant les peaux et les cartilages imprimés – alors que la Chine travaille sur l’impression de vaisseaux sanguins – l’impression 3D au service de la médecine permet déjà de fabriquer des structures pour des greffons sur mesure. Ces coques sont imprimées dans des matériaux naturels type silicone. On y injecte les cellules du patient pour qu’elles se multiplient dans un milieu adapté et à la bonne forme. C’est le cas des bioprothèses mammaires de la biotech française Healshape, des prothèses faites des cellules du corps lui-même qui reprennent la forme souhaitée après une mastectomie (voir article de La Tribune ).

Tout jeune, mais en pleine expansion, le marché semble prometteur. Data Bridge Market Research estime que ce marché des tissus imprimés en 3D devrait connaître une croissance à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 14,32 % entre 2021 et 2028. Il se développerait en médecine régénérative sous l’effet des maladies chroniques et du vieillissement de la population nécessitant davantage de régénérations.

(1) APHM : Assistance publique hôpitaux de Marseille

Une souveraineté minérale en France, c’est possible

Une  souveraineté minérale en France, c’est possible

La transition énergétique à l’œuvre aujourd’hui est certainement le chantier majeur des cinquante prochaines années. La sortie du « tout-pétrole » actée par l’Union européenne représente en elle-même une formidable opportunité, qui ne sera pas sans conséquences tant nos habitudes de consommation, de déplacement vont être bouleversées dans les années à venir. Par Eugène Daronnat, consultant en énergie ( dans la Tribune)

 

Alors que nous pensions basculer dans un monde toujours plus virtuel, il apparait en réalité que notre dépendance aux matières premières et aux ressources minérales va s’accroitre de manière exponentielle. Si nous sortons à terme d’une dépendance au pétrole, nous rentrons de manière certaine dans une dépendance aux métaux stratégiques, indispensables à la transition énergétique et numérique. Le rapport Varin remis au mois de Janvier 2022 sur les enjeux « d’approvisionnement en matières minérales » pose de manière claire les enjeux.

La priorité « écologique » est évidemment de pérenniser le parc nucléaire existant (en optimisant notamment le facteur de charge de nos centrales nucléaires, aujourd’hui pour moitié à l’arrêt) tout en lançant le chantier de nouveaux EPR (15 au minimum pour répondre aux besoins croissants en électricité). Mais les combats écologiques de demain porteront aussi sur les métaux stratégiques. La France devra être à l’avant-garde de ce combat, et ce pour deux raisons.

Premièrement, pour sécuriser les approvisionnements Européens et Français en métaux stratégiques, alors que la dépendance aux matières premières est en train de devenir l’enjeu n°1. Un embargo de la Chine sur les métaux rares comme nous l’avons connu en 2010 serait dramatique pour nos économies. Nous devons accélérer fortement les investissements en la matière à travers le lancement du « fonds d’investissement dans les métaux stratégiques », qui doit être doté de plusieurs milliards d’euros, pour répondre à l’enjeu.

Par ailleurs, la refonte du code minier et la relance de la filière minière doivent être érigées en priorité, pour que nous ne connaissions pas une situation analogue à celle de la filière nucléaire, qui a connu depuis plusieurs dizaines d’années une perte de compétences que nous payons cher aujourd’hui.

Deuxièmement, pour des raisons écologiques, parce que l’exploitation des métaux stratégiques dans des conditions écologiques désastreuses, en Chine ou en Afrique notamment, va devenir dans les mois et les années à venir un sujet porté à la connaissance de l’opinion publique. Les Français, et notamment les jeunes générations ne nous pardonneraient pas de ne pas avoir pris les devants, en cautionnant cette délocalisation de pollution dans des pays moins soucieux de l’environnement.

Concrètement, la France pourrait diligenter une recherche approfondie de la présence de métaux précieux sur son sol et dans ses océans pour s’assurer que les éléments en notre possession sont à jour, et lancer ensuite rapidement sous le quinquennat une expérimentation d’exploration. Dans le même temps, il est essentiel d’accélérer sur la thématique du recyclage de ces métaux précieux.

La culture minière faisant partie de l’histoire de notre pays, de nombreuses régions pourraient être sensibles à de telles initiatives, par ailleurs pourvoyeuse d’emplois dans le moyen-terme, à travers la relance de la filière. Et si la souveraineté minérale était la réponse française au défi de la transition énergétique ?

Ukraine: L’apocalypse nucléaire toujours possible

Ukraine: L’apocalypse nucléaire toujours  possible 

L’usage de l’arme atomique par les démocraties est impensable « sérieusement » face à une attaque « classique » estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien eurodéputé écologiste Alain Lipietz, qui explique pourquoi les écologistes sont « déterminés » à engager la France dans le processus du traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

 

Tribune. 

Voici l’Europe replongée dans son vieux cauchemar : une guerre majeure sur son sol. La France pensait depuis De Gaulle sa défense assurée par la dissuasion nucléaire. Si « la crise ukrainienne a aussi une dimension nucléaire », comme le rappelait dans Le Monde la chercheuse en relations internationales Mélanie Rosselet le 2 février, elle semble cependant évoluer par les méthodes classiques (mobilisation, frappes, pressions économiques, diplomatie), sans que la dissuasion n’ait pesé.

A vrai dire, « l’équilibre de la terreur » n’a jamais empêché les guerres « classiques », de la Corée au Vietnam et à l’Afghanistan. Chine, URSS, et Etats-Unis y engagèrent des centaines de milliers de soldats sans que l’imminence de la défaite ne les pousse à déclencher le feu nucléaire. Il y a donc une faille dans la « dissuasion ».

Pourtant, le consensus français sur l’efficacité de la dissuasion nucléaire est encore rappelé, dans ces colonnes, par Fabien Gouttefarde pour La République en marche (31 décembre 2021), par Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud pour La France insoumise (11 janvier). Les auteurs LFI, craignant de voir nos sous-marins nucléaires bientôt repérables, prévoient de leur ajouter une menace aussi dissuasive : une militarisation de l’espace permettant la paralysie électronique de l’adversaire.

Sans entrer dans ce débat technique, c’est le consensus même LRM-LFI pour la dissuasion nucléaire que nous, écologistes, rejetons. La dissuasion repose sur la théorie des jeux. Imaginons un pays A (la France) disposant de l’arme nucléaire, attaqué « classiquement » dans ses intérêts vitaux par un pays B (la Russie). Il peut riposter en annihilant les principales villes du pays B : Moscou, Saint-Pétersbourg, etc.

Donc B, le sachant, n’attaquera pas A. On l’a vu : ce raisonnement n’a jamais empêché les guerres classiques, car, si B a lui aussi l’arme nucléaire, il ne manquerait pas de détruire en rétorsion les villes de A (Paris, Lyon, etc.). A ne ripostera donc pas à une attaque classique par une frappe nucléaire. B est donc libre d’attaquer A, mais par des moyens exclusivement classiques.

En somme, le nucléaire dissuade du nucléaire, mais ne dissuade que du nucléaire. Le passage à l’acte de la dissuasion nucléaire ne serait pas « un » crime contre l’humanité, mais, en déclenchant l’apocalypse, « le » crime final contre l’humanité et le vivant sur la Terre.

C’est pourtant de tels crimes qu’envisagent sérieusement nos trois auteurs, invoquant la menace sur « l’existence même de notre nation » comme circonstance atténuante. Mais, autre nuance : Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud n’évoquent pas « nos alliés », nous ne sommes pas concernés par « les vieilles querelles frontalières » entre la Russie, l’Ukraine et la Lituanie. Et certes l’Ukraine n’est pas liée par un traité avec l’Union européenne ni les Etats-Unis.

L’apocalypse nucléaire toujours possible

 L’apocalypse nucléaire toujours  possible 

L’usage de l’arme atomique par les démocraties est impensable « sérieusement » face à une attaque « classique » estime, dans une tribune au « Monde », l’ancien eurodéputé écologiste Alain Lipietz, qui explique pourquoi les écologistes sont « déterminés » à engager la France dans le processus du traité sur l’interdiction des armes nucléaires.

 

Tribune. 

Voici l’Europe replongée dans son vieux cauchemar : une guerre majeure sur son sol. La France pensait depuis De Gaulle sa défense assurée par la dissuasion nucléaire. Si « la crise ukrainienne a aussi une dimension nucléaire », comme le rappelait dans Le Monde la chercheuse en relations internationales Mélanie Rosselet le 2 février, elle semble cependant évoluer par les méthodes classiques (mobilisation, frappes, pressions économiques, diplomatie), sans que la dissuasion n’ait pesé.

A vrai dire, « l’équilibre de la terreur » n’a jamais empêché les guerres « classiques », de la Corée au Vietnam et à l’Afghanistan. Chine, URSS, et Etats-Unis y engagèrent des centaines de milliers de soldats sans que l’imminence de la défaite ne les pousse à déclencher le feu nucléaire. Il y a donc une faille dans la « dissuasion ».

Pourtant, le consensus français sur l’efficacité de la dissuasion nucléaire est encore rappelé, dans ces colonnes, par Fabien Gouttefarde pour La République en marche (31 décembre 2021), par Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud pour La France insoumise (11 janvier). Les auteurs LFI, craignant de voir nos sous-marins nucléaires bientôt repérables, prévoient de leur ajouter une menace aussi dissuasive : une militarisation de l’espace permettant la paralysie électronique de l’adversaire.

Sans entrer dans ce débat technique, c’est le consensus même LRM-LFI pour la dissuasion nucléaire que nous, écologistes, rejetons. La dissuasion repose sur la théorie des jeux. Imaginons un pays A (la France) disposant de l’arme nucléaire, attaqué « classiquement » dans ses intérêts vitaux par un pays B (la Russie). Il peut riposter en annihilant les principales villes du pays B : Moscou, Saint-Pétersbourg, etc.

Donc B, le sachant, n’attaquera pas A. On l’a vu : ce raisonnement n’a jamais empêché les guerres classiques, car, si B a lui aussi l’arme nucléaire, il ne manquerait pas de détruire en rétorsion les villes de A (Paris, Lyon, etc.). A ne ripostera donc pas à une attaque classique par une frappe nucléaire. B est donc libre d’attaquer A, mais par des moyens exclusivement classiques.

En somme, le nucléaire dissuade du nucléaire, mais ne dissuade que du nucléaire. Le passage à l’acte de la dissuasion nucléaire ne serait pas « un » crime contre l’humanité, mais, en déclenchant l’apocalypse, « le » crime final contre l’humanité et le vivant sur la Terre.

C’est pourtant de tels crimes qu’envisagent sérieusement nos trois auteurs, invoquant la menace sur « l’existence même de notre nation » comme circonstance atténuante. Mais, autre nuance : Jean-Luc Mélenchon et Bastien Lachaud n’évoquent pas « nos alliés », nous ne sommes pas concernés par « les vieilles querelles frontalières » entre la Russie, l’Ukraine et la Lituanie. Et certes l’Ukraine n’est pas liée par un traité avec l’Union européenne ni les Etats-Unis.

Changer de sexe, changer de nom : bientôt possible !

Changer de sexe, changer de nom : bientôt possible ! 

On se demandait parfois à quoi pouvait servir le Parlement la réponse vient avec certaines récentes propositions législatives : à pas grand-chose. La preuve, on envisage la possibilité de choisir son sexe en matière d’État civil. Aussi de changer de nom;  de mesures évidemment sans doute prioritaires par rapport aux faiblesses structurelles du pays ! Certes des changements  marginaux pouvaient intervenir dans ces domaines mais la généralisation ne s’imposait nullement. À moins de créer une pagaille énorme à terme dans le pays dans de nombreux domaines notamment pour identifier les individus.

Justement un domaine sensible puisque par exemple la question de la sécurité apparaît dominante après celle du pouvoir d’achat. Et c’est sur le terrain de la sécurité que les Français sont le plus mécontents de la politique de Macron. Les parlementaires seraient bien avisés de continuer dans la même ligne et de proposer aussi le changement de cerveau à commencer par eux-mêmes pour se rendre compte à quel point leurs propositions sont déconnectées des priorités de la société réelle de la grande majorité des Français.

Cette révolution à haute portée symbolique, contenue dans la proposition de loi du député de l’Hérault Patrick Vignal (LREM), est examinée mercredi à l’Assemblée nationale en première lecture. À la surprise générale, elle a reçu l’appui du garde des Sceaux peu avant Noël. Chaque Français devrait pouvoir «choisir son nom de famille une fois dans sa vie», a plaidé Éric Dupond-Moretti dans le magazine Elle. Et ce par une simple déclaration Cerfa à l’état civil de sa mairie. En parallèle, pour les mineurs, un autre article du texte prévoit que les enfants puissent porter, à titre d’usage, le nom de la mère ou l’adjoindre à celui du père. Un changement très contestée par l’opposition qui prévoit une pagaille infinie dans le domaine de l’État civil.

 

Covid: réinfection possible avec le variant Omicron

Covid: réinfection possible avec le variant Omicron

Le risque d’attraper une nouvelle fois le Covid-19 est accru avec le variant Omicron. C’est ce que démontre une étude de scientifiques sud-africains dont les travaux se fondent sur l’analyse de 35.670 réinfections identifiées chez près de 2,8 millions d’individus ayant été testés positifs en Afrique du Sud. Cependant l’étude ne précise pas si les personnes réinffectées avaient été ou non vaccinées

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