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Climat : « Quel financement pour décarboner l’économie », alerte l’économiste Jean Pisani-Ferry

Climat : « Quel financement pour décarboner l’économie », alerte l’économiste Jean Pisani-Ferry

« On va devoir faire beaucoup d’investissements pour décarboner l’économie », a alerté lundi 22 mai sur franceinfo l’économiste Jean Pisani-Ferry professeur à Science Po, missionné par la Première ministre pour évaluer les impacts économiques de la transition écologique, alors que la Première ministre a présenté le nouveau plan de la France pour juguler les émissions de gaz à effet de serre. « Pour atteindre nos objectifs en 2030, nous devons doubler le rythme de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre », a affirmé Elisabeth Borne.


Observons cependant que les modalités de financement paraissent relativement floues voire peu crédibles
NDLR

Jean Pisani-Ferry, auteur d’un rapport sur le financement des mesures à mettre en œuvre se dit « pas du tout pessimiste sur le moyen terme pour après 2030″. Il estime que « le climat est une bonne raison de s’endetter parce que c’est quelque chose qui va produire des effets ». « Pourquoi ne pas demander un effort aux 10 % les plus aisés », s’interroge l’économiste.

Selon votre rapport, la transition énergétique est possible mais elle aura un coût pour la France à court terme.

Je ne suis pas du tout pessimiste sur le moyen terme pour après 2030, parce que je pense qu’il y a un nouveau progrès technique qui est disponible, qu’on n’est pas du tout obligé de choisir entre climat et croissance. En revanche, on ne peut pas se cacher que, dans l’immédiat, on va devoir faire beaucoup d’investissements pour décarboner l’économie. Et ce sont des investissements qui n’auront pas d’impact positif sur le potentiel de croissance, pour la simple raison que les entreprises ou les ménages, au lieu d’investir pour améliorer leurs performances, pour améliorer leur bien être, vont investir pour se passer des combustibles fossiles.

Quel sera le coût estimé de cette transition énergétique ?

C’est entre 65 et 70 milliards par an à l’horizon 2030. Donc ça fait à peu près deux points de produit intérieur brut, ce qui est important.

Qui va devoir supporter ce coût ?

En partie, ce seront bien sûr les entreprises, les ménages aisés, donc ceux qui ont la capacité de supporter ce coût. Mais il va falloir que les finances publiques en prennent une partie à leur charge. D’abord, évidemment tout ce qui revient aux administrations publiques, par exemple l’entretien des bâtiments, la rénovation thermique des écoles et des bâtiments publics. Et puis ensuite, il va falloir aider les ménages, non seulement à faibles revenus, mais même les ménages de la classe moyenne. Parce que, quand on regarde ce que coûte soit la rénovation thermique d’un logement, soit le changement de véhicule, ça coûte pour la classe moyenne à peu près un an de revenus en investissement. Donc c’est beaucoup. Et ça, on ne peut pas dire aux gens « faites-le ». Il va falloir les soutenir.

Est-ce que c’est pour ça que vous proposez dans ce rapport, de taxer les plus aisés, une sorte d’ISF climatique ?

Je suis à la recherche de financements. Le premier financement, c’est évidemment le redéploiement des dépenses brunes. Il y a encore dans le budget de l’Etat, entre dépenses et dépenses fiscales, 10 milliards de dépenses brunes par an. C’est la première source de financement. La deuxième, cela peut être l’endettement, bien que la France soit aujourd’hui très endettée. Je pense que le climat est une bonne raison de s’endetter parce que c’est quelque chose qui va produire des effets, et va produire un rendement économique assez rapidement. Et puis le troisième, c’est d’aller chercher du côté des prélèvements obligatoires. Et parmi ces prélèvements obligatoires, pourquoi ne pas, pour le climat, demander un effort aux 10 % les plus aisés et en gros leur dire, pourquoi est-ce que vous ne donneriez pas une fois pour toutes 5 % de votre patrimoine pour le climat ? On créerait par ce canal une dette que vous auriez à l’égard des administrations fiscales et il y aurait différentes modalités pour s’acquitter de cette dette. Pour certains, ça peut être à prélèvements annuels pendant un certain nombre d’années. Pour d’autres, ça peut être à l’occasion d’une cession. Il ne faut pas nécessairement que ce soit la même chose pour tout le monde.

Crise du Logement : alerte !

Crise du Logement : alerte !

Dans une « lettre ouverte », des professionnels du secteur réclament « une volonté présidentielle claire et ambitieuse ainsi que des mesures chiffrées »

A cor et à cri, voilà les professionnels du secteur du logement qui affichent leur inquiétude face à la crise qui les touche. Dans une « lettre ouverte » dont font état Les Echos, ils demandent « l’expression d’une volonté présidentielle claire et ambitieuse ainsi que des mesures chiffrées, un calendrier de mise en œuvre rapide et des moyens financiers adaptés aux enjeux ».

Le texte est signé par des poids lourds du secteur : Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB) et représentant les constructeurs de maisons, Olivier Salleron, président de la FFB, Loïc Cantin, président de la Fédération nationale des agents immobiliers, ou encore Danielle Dubrac, présidente du syndicat immobilier Unis, et Yannick Borde, président du réseau Procivis. Est-ce là une forme de réponse en esquisse à la « conférence des parties » qu’Emmanuel Macron appelait de ses vœux ?

« Quand l’Etat prendra-t-il la véritable mesure du risque de bombe économique, sociale et sociétale que représente la crise du ‘pouvoir d’habiter’ à laquelle font face nos concitoyens ? », se demandent et s’inquiètent les auteurs du document. La remontée des taux et un marché de l’immobilier très tendu dans certaines métropoles, dont Paris, grèvent de fait les possibilités des acheteurs… et l’emploi du BTP. « Il n’y aura d’ailleurs pas de plein-emploi si la mobilité des salariés est entravée par l’impossibilité de se loger », estiment les auteurs dans leur « lettre ouverte » en n’hésitant pas à agiter l’épouvantail d’une pénurie d’offres de logements.

Autre point souligné : les obstacles quant à la rénovation énergétique. « Les moyens doivent être à la hauteur des enjeux et des ressources des ménages. À défaut, il faudra se résoudre à assouplir le calendrier de la loi Climat et Résilience […] sous peine de voir le parc locatif privé subir de lourdes pertes », précisent les professionnels du logement en demandant « un électrochoc ».

L’agenda de ce cri d’alerte n’est pas anodin, répondant comme en écho à Emmanuel Macron. La semaine dernière, le président de la République évoquait dans Challenges une « crise multifactorielle du logement », indiquant la nécessité d’« aller encore beaucoup plus loin » que les politiques actuelles. Des annonces sont attendues pour le 5 juin.

Mais Emmanuel Macron s’était également montré critique dans son interview, parlant d’« un système de sur-dépenses publiques pour de l’inefficacité collective ». « C’est un secteur où on finance l’offre, l’investissement et la demande. Malgré tout, on produit moins, et c’est plutôt plus cher qu’ailleurs. […] On a beaucoup d’aides et on a créé un paradis pour les investisseurs immobiliers », avait-il fustigé, en laissant présager sa volonté de remise à plat du système.

Croissance Japon: alerte

Croissance Japon: alerte

Le Japon constitue une sorte d’indicateur avancé de la conjoncture mondiale. Or la production industrielle recule pour la troisième fois de suite annonçant sans doute la récession qui va s’imposer dans au moins la moitié des pays du monde.

la production industrielle du pays qui montre un léger recul en novembre (-0,1% sur un mois). Ces données traduisent notamment le ralentissement des exportations japonaises dans le contexte de la dégradation de la conjoncture mondiale. Un chiffre alarmant puisqu’il s’agit du troisième mois de baisse d’affilée de cet indicateur qui avait déjà accusé de forts replis en septembre et octobre.

Les expéditions de biens manufacturés nippons ont baissé de 0,5% en novembre sur un mois tandis que les stocks ont augmenté de 0,3%. Les secteurs ayant le plus contribué au déclin de la production industrielle japonaise le mois dernier sont ceux des équipements généraux pour l’industrie (tapis roulants, grues, composants pour la fabrication de semi-conducteurs ou d’écrans plats, etc.), des machines-outils et de certains segments de la chimie.

Cette nouvelle statistique n’augure rien de bon pour le Japon qui est déjà en proie à une contraction de son produit intérieur brut de 0,8% sur un an au troisième trimestre, selon les chiffres du Bureau du cabinet publiés le 8 décembre. Une activité en déclin de 0,2% par rapport au deuxième trimestre qui avait quant à lui bondi de 1,1%.

L’institution monétaire japonaise a eependant poursuivi une politique accommodante claire avec un taux négatif de 0,1% sur les dépôts que les banques font auprès d’elle (pour les inciter à prêter davantage) et des achats illimités d’obligations publiques japonaises pour plafonner leurs rendements à dix ans à 0,25%. A l’inverse, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé les taux directeurs de 250 points de base depuis juillet, et la Réserve fédérale américaine (Fed) a aussi porté ses taux de 0% à 4,25 et 4,5% en quelques mois.

La politique ultra accommodante de la BoJ associée à un plan de relance massif d’un montant équivalent à 270 milliards d’euros, annoncé en octobre par le gouvernement de Fumio Kishida sont pourtant destinés à propulser les activités économiques du pays.

Ces politiques de soutien portent cependant leurs fruits sur le marché du travail. Le taux de chômage s’établit à 2,5% en novembre, d’après les données corrigées des variations saisonnières publiées mardi par le ministère des Affaires intérieures.

GRIPPE: Alerte !

GRIPPE: Alerte !

Le nombre de passages aux urgences a augmenté de 52% durant la semaine du 19 au 25 décembre. Le pic des contaminations pas encore été atteint.

L’épidémie de grippe en France se caractérise actuellement par « explosion des cas, avec notamment des cas graves qui font que les services de réanimation, d’une façon globale, sont saturés.

Santé publique France constate que l’ensemble du territoire métropolitain ainsi que Mayotte, la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique se trouvent en phase épidémiquedans toutes les classes d’âge ».

Santé publique France souligne d’abord un « niveau d’activité très élevé en médecine de ville et à l’hôpital, particulièrement chez les 15-64 ans ». Le taux d’incidence des consultations pour syndrome grippal s’élevait la semaine dernière à 460 pour 100.000 habitants, soit une augmentation de 29% sur sept jours. Du côté des consultations SOS Médecins, celles relatives à des syndromes grippaux sont toujours en hausse, atteignant désormais les 25,4%.

« L’activité en médecine de ville pour syndrome grippal se maintenait à un niveau d’intensité très élevé tous âges confondus en semaine 51″, souligne Santé publique France.
Mais c’est à l’hôpital, où les services d’urgence sont déjà débordés, que la dynamique est la plus inquiétante. Le nombre de passages aux urgences pour syndromes grippaux a augmenté de 52%. Mais ce sont les hospitalisations après passage aux urgences qui connaissent la plus forte augmentation, puisqu’elles ont quasiment été multipliées par deux.

Bien que bénigne dans la plupart des cas, la grippe a envoyé en service de réanimation près de 200 Français depuis début octobre. Au total, 193 personnes ont été admises en soins intensifs depuis le début de la saison grippale. « 16 avaient entre 0 et 4 ans, 16 entre 5 et 14 ans, 79 étaient âgés de 15 à 64 ans et 80 avaient 65 ans ou plus », indique Santé Publique France.

Le rythme des décès semble également s’accélérer. Sur les 10 morts rapportés depuis début octobre, sept ont eu lieu durant les trois dernières semaines. « 6 chez des personnes âgées de 65 ans ou plus, 2 chez des personnes de 15 à 64 ans et 2 chez des enfants âgés de 5 à 14 ans », révèle Santé Publique France.

Fraude fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

Fraude fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

l’OCDE a de nouveau alerté sur les risques d’évasion fiscale des multinationales qui logent leurs profits là où ils sont le moins taxés. Depuis 2018, en effet, les entreprises multinationales sont tenues de fournir à l’administration fiscale du pays où elles ont leur siège social la répartition, pays par pays, de leurs activités (chiffre d’affaires, bénéfices, impôts acquittés, personnel employé sur place, activité intragroupe…).

Le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif.

Dans son rapport, l’OCDE divulgue les données agrégées de près de 7.000 entreprises multinationales couvrant 160 pays et juridictions. « Il ressort de notre étude que le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif », alerte David Bradbury, le responsable du département de la politique fiscale et des statistiques de l’organisation internationale. « La valeur médiane du chiffre d’affaires par salarié est ainsi de 2 millions de dollars là où le taux d’imposition sur les bénéfices est nul, contre moins de 300.000 dollars dans les juridictions où ce taux d’imposition est supérieur à zéro », observe-t-il. « D’une manière générale, les profits sont liés aux activités enregistrées dans les pays. Mais, dans certains cas, le lien entre les deux est loin d’être évident », ajoute-t-il.

Mais globalement, selon le rapport de l’OCDE, en 2018, les pays riches et les pays à revenu moyen avaient une part plus élevée du total des employés (34 % et 38 %) et du total des immobilisations corporelles (37 % et 24 %) que des profits (27 % et 18 %) des multinationales. En revanche, dans les centres financiers d’investissement, en moyenne, ces grandes entreprises déclarent une part relativement plus élevée de leurs bénéfices (29 %) par rapport à leur part d’employés (4 %).

Evasion fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

Evasion fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

l’OCDE a de nouveau alerté sur les risques d’évasion fiscale des multinationales qui logent leurs profits là où ils sont le moins taxés. Depuis 2018, en effet, les entreprises multinationales sont tenues de fournir à l’administration fiscale du pays où elles ont leur siège social la répartition, pays par pays, de leurs activités (chiffre d’affaires, bénéfices, impôts acquittés, personnel employé sur place, activité intragroupe…).

Le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif.

Dans son rapport, l’OCDE divulgue les données agrégées de près de 7.000 entreprises multinationales couvrant 160 pays et juridictions. « Il ressort de notre étude que le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif », alerte David Bradbury, le responsable du département de la politique fiscale et des statistiques de l’organisation internationale. « La valeur médiane du chiffre d’affaires par salarié est ainsi de 2 millions de dollars là où le taux d’imposition sur les bénéfices est nul, contre moins de 300.000 dollars dans les juridictions où ce taux d’imposition est supérieur à zéro », observe-t-il. « D’une manière générale, les profits sont liés aux activités enregistrées dans les pays. Mais, dans certains cas, le lien entre les deux est loin d’être évident », ajoute-t-il.

Mais globalement, selon le rapport de l’OCDE, en 2018, les pays riches et les pays à revenu moyen avaient une part plus élevée du total des employés (34 % et 38 %) et du total des immobilisations corporelles (37 % et 24 %) que des profits (27 % et 18 %) des multinationales. En revanche, dans les centres financiers d’investissement, en moyenne, ces grandes entreprises déclarent une part relativement plus élevée de leurs bénéfices (29 %) par rapport à leur part d’employés (4 %).

Définis comme des pays où les flux entrants d’investissement direct étranger dépassent 150 % de leur PIB, ces centres d’investissement comprennent les Bahamas, les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans, Chypre, Hong Kong, mais aussi l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, Singapour et la Suisse.

Croissance France : alerte sur l’industrie<

Croissance France : alerte sur l’industrie

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Aux États-Unis, le taux d’intérêt à 3 mois au-dessus du 10 ans constitue une sorte d’alerte sur l’économie. Ainsi, la confiance est bien davantage accordée au court terme qu’au long terme. En clair, la croissance américaine pourrait bien se rapprocher de la récession dès 2023.

Les huit dernières récessions que les États-Unis ont connues ont toutes été précédées d’une inversion de la courbe des taux.
Le taux d’intérêt des obligations d’État américaines à 3 mois est passé jeudi au-dessus de leur équivalent à 10 ans, un phénomène très rare qui a systématiquement été suivi d’une récession depuis plus d’un demi-siècle.

La théorie veut qu’avec cette inversion, le marché signale qu’il est moins confiant dans la croissance économique à long terme qu’à court terme. Il envisage ainsi une récession à moyen terme, qui contraindrait la Banque centrale américaine (Fed) à baisser ses taux.

En mars dernier, la courbe des taux avait déjà montré de premiers signes d’inversion. Depuis début juillet, le taux à 2 ans évolue sans discontinuer au-dessus du taux à 10 ans, ce qui était déjà considéré par certains comme un premier marqueur annonciateur d’une récession. «C’est un signal préoccupant», selon Christopher Vecchio, de DailyFX, pour qui l’inversion entre taux à 3 mois et 10 ans «est peut-être plus importante que celle avec le taux à 2 ans.»

Mercredi, le taux à 3 mois était monté à son plus haut niveau depuis 15 ans, à 4,04%. Il ressortait à 4% jeudi, tandis que le taux à 10 s’affichait à 3,91%.

Bronchiolite : Alerte


Bronchiolite : Alerte

Les derniers jours ont montré une « poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans », selon un bilan hebdomadaire de l’agence Santé publique France. Les régions Hauts-de-France, l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie sont passées au stade de l’épidémie.

Dix autre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur) sont considérées dans une phase préalable. Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. Même si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Mais elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.

Au total, 2 058 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 3 au 9 octobre, une nette progression par rapport à la semaine précédente. Près de 660 ont finalement été hospitalisés. Le nombre d’hospitalisations est ainsi plus élevé que ce qui est habituellement observé début octobre, confirmant le scénario d’une épidémie plus précoce pour la deuxième année d’affilée.

VARIOLE DU SINGE: ALERTE (OMS)

VARIOLE DU SINGE: ALERTE (OMS)

 

 

L’Organisation mondiale de la santé a lancé  ce samedi son plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe, qui a frappé près de 17.000 personnes dans 74 pays, a annoncé son directeur général.

« J’ai décidé de déclarer une Urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’un point de presse, précisant que le risque dans le monde était relativement modéré à part l’Europe où il est élevé.

La  France  compte 1 453 cas confirmés d’infection par le virus, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, précisant que cette hausse notable ne doit pas s’interpréter comme « une augmentation exceptionnelle » car elle comprend un « rattrapage des données ».

« Au 19 juillet 2022 à 12h00, 1 453 cas confirmés ont été recensés en France », dont six femmes et deux enfants, a indiqué l’agence Santé publique France sur son site. Le précédent bilan, sept jours auparavant, faisait état de 912 cas.

Sur l’ensemble des cas comptabilisés, « 678 résidents en Île-de-France, 111 en Occitanie, 103 en Auvergne-Rhône-Alpes Rhône-Alpes, 65 en Nouvelle-Aquitaine, 55 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 41 dans les Hauts-de-France, 25 en Grand Est, 18 en Normandie, 15 en Pays de la Loire, 9 en Bourgogne-Franche-Comté, 9 en Centre-Val de Loire, 9 en Bretagne et 1 en Martinique », détaille SPF.

Parmi les cas qui ont fait l’objet d’une enquête, 78 % ont présenté une éruption génito-anale, 72 % une éruption sur une autre partie du corps, 76 % une fièvre. Par ailleurs, 274 cas sont séropositifs au VIH et 513 sont sous le traitement préventif de la PreP au VIH.

Face à la montée des cas de variole du singe et aux difficultés à retracer les chaînes de contamination, la France a annoncé il y a une dizaine de jours l’élargissement de la vaccination, désormais proposée préventivement aux groupes les plus exposés, notamment les homosexuels et bisexuels multi-partenaires, comme dans d’autres pays.

Confronté à un nombre croissant de critiques sur des difficultés pour obtenir un rendez-vous, le gouvernement a assuré la semaine dernière qu’il y avait assez de vaccins anti-varioliques et que les doses arrivaient progressivement dans 70 centres.

Le Comité d’urgence de l’OMS se réunira ce jeudi pour déterminer les moyens de juguler la flambée de variole du singe, qui a franchi la barre des 10 000 cas répartis dans une soixantaine de pays, avec l’Europe comme épicentre. La Commission européenne a annoncé lundi l’achat de 54 530 doses supplémentaires du vaccin au laboratoire danois Bavarian Nordic, s’inquiétant d’une augmentation des cas de « près de 50 % » dans l’UE en une semaine.

Cousine éloignée de la variole humaine, mais considérée comme bien moins dangereuse, la variole du singe guérit généralement d’elle-même après deux ou trois semaines.

 

La variole du singe n’est pas une maladie sexuellement transmissible mais, en dehors des zones endémiques, elle touche des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à de rares exceptions près.

Décelée pour la première fois chez l’humain en 1970, la variole du singe est moins dangereuse et contagieuse que sa cousine la variole humaine, éradiquée en 1980. Dans la plupart des cas, les malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes, et vivant essentiellement en ville, selon l’OMS.

Une étude publiée ce jeudi dans la revue scientifique New England Journal of Medicine, la plus large réalisée sur le sujet et basée sur des données de 16 pays différents, confirme que dans la vaste majorité – 95% – des cas récents, la maladie a été transmise lors d’un contact sexuel et 98% des personnes touchées étaient des hommes gays ou bisexuels.

Ce vendredi, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a déclaré avoir approuvé l’utilisation d’un vaccin contre la variole humaine pour étendre son utilisation contre la propagation de la variole du singe. Ce vaccin est de fait déjà utilisé à cette fin dans plusieurs pays, dont la France.

 

Sécheresse et Agriculture : Alerte ( FNSEA)

Sécheresse et Agriculture : Alerte ( FNSEA)

 

Encore quelques jours sans pluie et ce pourrait être une catastrophe pour les récoltes à venir. Chaque jour qui passe, on voit les cultures dépérir », a alerté vendredi 15 juillet sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, alors que la canicule amplifie les craintes de sécheresse. Les restrictions se multiplient : 72 départements français ont mis en place des restrictions d’usage de l’eau. Un comité sécheresse s’est tenu ce vendredi autour du ministre de l’Agriculture Marc Fesneau. Christiane Lambert souligne que « les fruits sont aussi perturbés. » Elle met en avant la nécessité de changer les pratiques agricoles, notamment avec  »la recherche variétale pour des variétés plus résistantes. »

 Est-ce que la situation est critique ?

Christiane Lambert : L’heure est très grave et chaque jour qui passe, on voit les cultures dépérir. J’ai fait un tour de mes champs cet après-midi, les maïs sont en train de se recroqueviller, les épis ne se formeront pas. C’est le stade de la fécondation. S’il n’y a pas de fécondation, il n’y aura pas d’épi, donc pas de grains, pas le rendement. Et c’est aussi le cas des prairies, donc plus de fourrage pour les animaux. Et il y a même des prairies qui vont certainement être totalement mortes et à ressemer.

Est-ce que l’on est en train de perdre des cultures ?

Oui. Il y a aussi tout ce qui est raisin, fruits. La viticulture prend des coups de chaud, quand il fait 44 degrés, cela grille les feuilles et cela peut abîmer les grappes. C’est ce qu’on appelle le coup de chalumeau. Cela peut aussi s’enflammer. Et pour les fruits, c’est, sur la face exposée au soleil, un coup de soleil qui produit une espèce d’induration. Les fruits sont perturbés aussi.

Est-ce que les conditions climatiques poussent les agriculteurs à changer leurs méthodes ?

Beaucoup ont déjà changé en choisissant, quand c’est possible, des cultures de tournesol au lieu de maïs, des variétés qui soient semées plus tôt pour être plus avancées, et faire en sorte que la fécondation soit passée. On a engagé tout cela depuis cinq ou six ans. Depuis le Varenne de l’eau, on a trois chantiers ouverts. Un, le chantier de l’assurance, parce qu’il faut aider les agriculteurs à s’assurer et que la solidarité nationale joue au-delà de 50% de perte. Deux, tout le travail d’accompagnement pour l’atténuation. C’est l’adaptation des pratiques et la recherche variétale pour des variétés plus résistantes. Et le troisième volet, c’est la gestion de l’eau en étant capable d’aller plus vite pour stocker de l’eau. On a tellement de pluies diluviennes l’hiver qu’il faut arrêter de la gaspiller.

Est-ce que les conséquences pourraient être longues et durables, parce que l’alimentation des troupeaux repose aussi sur le fourrage ?

Bien sûr. Les agriculteurs ont récolté leur fourrage foin et sont déjà en train de le distribuer à leurs animaux. Beaucoup comptent sur le maïs, et notamment les grains de maïs, pour faire une alimentation riche en énergie pour leurs vaches laitières, pour leurs bovins, pour leurs porcs. Et donc on aura du maïs sans grain, un maïs qui a beaucoup moins de valeur. Il y a aussi beaucoup de difficultés dans les bâtiments d’élevage, quand il fait 40 degrés comme dans les bâtiments de mise-bas. En ce moment, c’est la période des mises-bas. On est obligé de programmer les mises-bas pour qu’elles puissent avoir lieu entre une heure et cinq heures du matin quand il fait plus frais, sinon les truies sont vraiment en souffrance au moment où elles mettent bas.

« On essaie de s’adapter le mieux possible, mais c’est plus de travail et plus de stress. »

 Est-ce que dans ce tableau très sombre, certaines cultures profitent de ces conditions ?

Quand il fait jusqu’à 40 degrés, les fruits sont super beau, gorgés de soleil, mais ils murissent très vite. Donc il faut vraiment jouer la solidarité, acheter beaucoup de fruits français en ce moment. Les producteurs sont au taquet pour les ramasser dans les meilleures conditions. Et on compte sur les consommateurs pour être au rendez-vous. Faites-vous plaisir. Mangez des melons, des abricots, des nectarines, des cerises, tous les fruits d’été. Les producteurs ont besoin de les vendre très vite, parce qu’ils les récoltent beaucoup plus vite que d’habitude.

Covid 6 juillet 2022: alerte, au moins +206.554 ces dernières 24h en France

  • Covid  6 juillet 2022:alerte,  au moins +206.554 ces dernières 24h en France 
  • En France on enregistre mardi 5 juillet 2022 :  au moins +206.554 ces dernières 24h en France ,  2.043.661 cas de contaminations au total dont au moins +206.554 ces dernières 24h. On recense ce mardi 5 juillet 2022, +75 morts en 24h soit 149.801 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.905 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 120.896 (+75 en 24h). 53.570.760 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.
  • En Italie, on note +133.015 nouveaux cas ces dernières 24h. On compte +94 décès en 24h ce mardi 5 juillet 2022. Le nombre de décès est désormais de 168.698 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 18.938.771. 138.319.018 doses de vaccin ont été administrées.
  • Aux États-Unis, le nombre de nouveaux cas s’élève aujourd’hui à +33.565 contaminations recensées ces dernières 24h. Ce lundi 4 juillet 2022, le pays compte 85.041.199 cas. Le nombre de décès ce jour est de +45 morts en 24h, soit 973.195 décès au total. 596.233.489 doses de vaccin contre la covid-19 ont été administrées.
  •  Le Portugal enregistre +18 morts en 24h ce dimanche 3 juillet 2022 portant le total à 24.223 morts depuis le début de la pandémie et +3.333 nouveaux cas en 24h soit un total de 5.201.407 cas confirmés. 24.616.852 doses de vaccin ont été administrées.

COVID : Alerte de l’OMS pour l’Europe

COVID : Alerte de l’OMS pour l’Europe

 

 

 

Alerte de l’OMS pour l’Europe  après un triplement des cas quotidiens depuis un mois.La France est l’un des pays les plus touchés avec par exemple encore 134 000 contaminations en 24 heures jeudi 30 juin 2022. En cause, la suppression de toutes les mesures obligatoires de protection.

« Comme les pays à travers l’Europe ont levé les mesures sociales qui étaient en place, le virus va circuler à des niveaux élevés au cours de l’été », a affirmé le directeur pour l’Europe de l’organisation de l’ONU, Hans Kluge.

« Le virus ne va pas disparaître juste parce que des pays arrêtent de le surveiller. Il continue à contaminer, il continue à changer et il tue toujours », a-t-il souligné dans une déclaration écrite à l’AFP.

Tiré par le sous-variant Omicron BA.5, le nombre de cas dans la cinquantaine de pays de la zone de l’OMS Europe s’est rapproché cette semaine des 500.000 quotidiens, alors qu’il était autour de 150.000 par jour fin mai, selon les données publiques de l’organisation. Après avoir avoisiné les 4000 à 5000 décès par jour pendant une bonne partie de l’hiver, le nombre de morts reste lui actuellement à un niveau bas d’environ 500, soit son niveau de l’été 2020.

La quasi totalité des pays européens affichent des cas en hausse, avec le Portugal, le Luxembourg, la France, la Grèce, Chypre, l’Allemagne et l’Autriche actuellement dans le peloton de tête de la plus forte incidence.

« Nous espérons que les importants programmes de vaccination que la plupart des États membres ont mis en place, de même que les infections passées, signifieront que nous allons éviter les conséquences les plus graves que nous avons observées plus tôt dans la pandémie », a dit Hans Kluge. « Néanmoins, nos recommandations restent en place », a-t-il souligné.

 

L’

Crise alimentaire : alerte

Crise alimentaire : alerte 

la crise alimentaire risque de s’aggraver. C’est la crainte de Mathias Cormann, le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement (OCDE). « Sans la paix en Ukraine, les problèmes de sécurité alimentaire qui se posent dans le monde ne cesseront de s’aggraver […] », a-t-il indiqué lors de la publication, mercredi, du rapport de l’organisation sur les perspectives agricoles des dix prochaines années. ( papier de la Tribune, extrait)

La Russie et l’Ukraine comptent en effet parmi les plus importants producteurs et exportateurs de cultures arables au monde (blé, orge, maïs, graines de tournesol et de colza). Mais, la guerre bouleverse cette architecture.

En Ukraine, les semis des cultures de printemps 2022, en voie d’achèvement, affichent des niveaux qui devraient être inférieurs d’environ 20 % par rapport à l’an dernier, en particulier pour les graines de tournesol, le maïs et l’orge de printemps. Dans l’ensemble, une récolte plus faible est attendue.

L’OCDE avance des réductions de plus de 30 % par rapport à la récolte de 2021. La production dépassera néanmoins les besoins nationaux. Reste que les exportations seront difficiles. La voie maritime est exclue pour le moment. Et les autres canaux d’exportation ‒ routes, rails et ports fluviaux ‒ n’ont pas la capacité de traiter les mêmes quantités. Résultat : les exportations actuelles ne peuvent atteindre que 20 % des quantités d’exportation normales.

Côté russe, la récolte de blé de 2021 a été inférieure à la moyenne en raison de conditions météo défavorables pendant la période de croissance. Et Moscou restreint ses exportations de blé.

Dès lors, différents scénarios sont envisagés par l’OCDE. Selon ses calculs, la perte complète de la capacité d’exportation de l’Ukraine entraînerait une augmentation de 19 % du prix mondial du blé. Dans un scénario extrême où la Russie et l’Ukraine exporteraient conjointement 36 millions de tonnes de blé en moins, les prix du blé augmenteraient de plus d’un tiers à ce qu’ils auraient été sans le conflit.

Dans une analyse distincte, l’OCDE avance une augmentation de la sous-alimentation d’environ 1 % à l’échelle mondiale en 2022-2023, soit l’équivalent de 8 à 13 millions de personnes selon l’ampleur de la réduction des exportations russes et ukrainiennes. Dans le pire des cas, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a prévenu que « 19 millions de personnes supplémentaires pourraient se trouver en état de sous-alimentation chronique en 2023 ».

Le pire est que ce conflit en Ukraine intervient dans un contexte mondial déjà fragilisé. La population mondiale devrait en effet passer de 7,8 milliards de personnes en 2021 à 8,6 milliards en 2031. L’Afrique subsaharienne, l’Inde et le Proche-Orient et l’Afrique du Nord seraient responsables des deux tiers de cette progression. De ce fait, la consommation alimentaire mondiale devrait augmenter de 1,4 % par an au cours de la prochaine décennie.

Sur la même période, la production agricole mondiale devrait augmenter de 1,1 % par an, le surcroît de production devant être principalement réalisé dans les pays en développement et les pays pauvres. Avec la guerre en Ukraine, une hausse prolongée des prix de l’énergie et des intrants agricoles – tels que les engrais – augmenterait les coûts de production et limiterait la croissance de la productivité et de la production dans les années à venir, craint l’organisation.

Or, pour elle, la productivité agricole moyenne devra augmenter de 28 % au cours de la prochaine décennie pour que la communauté internationale atteigne l’un des objectifs de développement durable qu’elle s’est fixé, à savoir l’éradication de la faim dans le monde. C’est plus du triple de l’augmentation de la productivité enregistrée au cours de la dernière décennie. Le pari est loin d’être gagné. Surtout si la guerre s’éternise comme la plupart des experts militaires le prédisent.

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