Archive pour le Tag 'alerte'

Nouvelle alerte sur la crise du logement

Nouvelle alerte sur la crise du logement

 

Selon Altares on constate une chute du secteur de la construction à tous les étages. « L’immobilier est en situation de crise, il n’y a pas de signaux encourageants et cela se répercute en cascade sur tous les acteurs », relève son directeur des études Thierry Millon. « Chaque mois d’inaction coûte plus de 10.000 emplois à la filière construction-immobilier », tempêtent aujourd’hui la Fédération française du bâtiment (FFB), son pôle Habitat, l’Union sociale pour l’habitat (USH), la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), les promoteurs immobiliers (FPI), la fédération Procivis, l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis), les notaires employeurs (UNNE), les architectes (UNSFA) et les économistes de la construction (UNTEC).

 

En cela, l’« Alliance pour le Logement », qui avait déjà interpellé fin janvier le président Macron et le Premier ministre Gabriel Attal, réitère son alerte « sur les conséquences liées à la chute de la production de logements sociaux et libres sur l’ensemble des territoires ». Les dix principales fédérations professionnelles exigeant « un sursaut car le logement constitue un secteur stratégique pour la France au regard de son importance pour l’économie, l’emploi, la cohésion sociale et la transition écologique ».

Une situation « catastrophique », tranche pour La Tribune le président du pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB) Grégory Monod. Et pour cause: depuis juillet 2023, le nombre de défaillances chez les constructeurs de maisons individuelles a bondi de 41,5%. En dix-huit mois, la profession a perdu pas moins de 30% de ses effectifs, soit entre 10 et 15.000 emplois.

« Quelle que soit notre taille, nous sommes tous en-deçà de nos objectifs. Nous vendons nos logements aux bailleurs sociaux soit à prix coûtant, soit à perte. Je n’en connais pas un qui embauche », poursuit le président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) qui a dû se séparer de 30% de son équipe chez Sigla Neuf.

Là réside, selon lui, « le vrai danger » : la perte de compétences. « Aujourd’hui, les gens quittent le métier, alors même qu’il faut quatre à cinq ans pour former convenablement un directeur de programmes. Cela ne s’apprend pas ailleurs que sur le terrain. Si cela continue, nous risquons de perdre nos savoir-faire », insiste Pascal Boulanger, qui rappelle que la plupart de ses confrères n’ont plus de fonds propres…

Des difficultés qui n’épargnent pas non plus les agents immobiliers. La Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) fait ainsi état de 1.250 défaillances à date et s’attend à dépasser les 1.400 fin 2024. « Nous orientons de plus en plus nos adhérents vers un administrateur judiciaire ou un expert comptable pour les accompagner », confie à La Tribune son président Loïc Cantin.

 

 

Alerte à la listéria sur certains produits

Alerte à la listéria sur certains produits

Alerte à la listéria sur certains produits vendus chez Naturalia, Biocoop et La Vie Claire rappelés dans toute la France.  Les wraps aux falafels de la marque Croquez-bio sont rappelés partout en France pour cause de contamination à la listeria, indique Rappel Conso. Plus précisément, les wraps commercialisés entre le 24 mai et le 5 juin dans les magasins Vitafrais, Naturalia, Relais vert, Biodis et La Vie Claire sont concernés par ce rappel. La référence 3760198786502 et les lots 11145, 11148, 11149, 11150, 11151 et 11152, aux dates limites de consommation variant entre le 4 et 11 juin, sont concernés par ce rappel.

 

La listeria est une bactérie pouvant provoquer la listériose, une infection alimentaire dangereuse, et entraînant d’après Rappel Conso une «fièvre, isolée ou accompagnée de maux de tête, et des courbatures». 

La montée de Bardella : alerte pour la classe politique

La montée de Bardella : danger pour la classe politique

Bruno Jeudy dans la tribune attire l’attention sur la montée en puissance de barder la tête de liste du Front National. Le Rassemblement national (RN) fait largement la course en tête dans les intentions de vote pour les élections européennes du 9 juin prochain. A un peu plus de six mois de l’échéance, la liste emmenée par le président du parti, Jordan Bardella, obtiendrait 28 % des voix si le vote avait lieu dimanche prochain, selon le sondage EuroTrack réalisé par OpinionWay pour « Les Echos » et Radio classique. « Les difficultés de l’exécutif profitent au RN », explique Bruno Jeanbart, vice-président d’OpinionWay.

La majorité présidentielle, dont la tête de liste n’est pas encore connue, décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

Le RN, qui veut faire de ces élections de véritables « midterms » du second quinquennat d’Emmanuel Macron, estime que l’objectif de 30 % est atteignable.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.
En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, où toutes les composantes de la très mal en point Nupes partent séparément en campagne, aucune liste n’émerge véritablement. Le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

L’édito de Bruno Jeudi

« Je ne suis pas nouveau, je suis neuf. » François Hollande avait trouvé en 2011 la bonne formule pour ringardiser adversaires et concurrents internes et ainsi enclencher l’envie de changement. En cette deuxième année de quinquennat, il flotte déjà un besoin de renouveau tant les Français semblent en rupture avec leur classe politique. Le Covid, les guerres, les émeutes urbaines et les problèmes de pouvoir d’achat ont accéléré la fatigue démocratique.

Du haut de ses 28 ans, Jordan Bardella n’a plus besoin de formule pour s’imposer. Les médias s’arrachent le président du Rassemblement national. Depuis la rentrée, le parti d’extrême droite est en dynamique. À six mois des européennes, la tête de liste RN domine dans les sondages. Il faut dire que le carburant populiste coule à flots, du bal mortel de Crépol au manque d’autorité ressenti par les Français en passant par l’immigration hors de contrôle et l’endettement record du pays (qui a toutefois évité une dégradation de sa note financière). À lire certaines gazettes, la France serait en pleine « bardellamania » et le bras droit de Marine Le Pen lorgnerait déjà la présidentielle de 2032… L’éclatant score de Jordan Bardella dans les enquêtes d’opinion doit sonner comme une alerte.

Pour d’autres aussi, la valeur n’attend pas le nombre des années. Gabriel Attal, 34 ans, réussit ses débuts dans un ministère réputé difficile. En moins de six mois, il est devenu le ministre le plus populaire du gouvernement. Le voilà donc érigé en leader d’une génération Macron qui peine à exister. Gabriel Attal bouscule en tout cas les plans des « anciens » Édouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin et François Bayrou. Ceux-là mêmes qui se préparent à incarner l’après-Macron.

Chacun sait qu’en politique rien ne se passe comme prévu. Cela pourrait aussi bien être le cas à l’autre bout de l’échiquier. À gauche, la Toulousaine Carole Delga ou l’élu des Landes Boris Vallaud sont en embuscade pour faire revivre un courant social-démocrate en panne d’incarnation crédible. Plus à gauche encore, le trublion François Ruffin pique chaque jour un peu plus le vétéran Jean-Luc Mélenchon, engagé dans une détestable stratégie de la terre brûlée.

En 2024, les européennes seront à la fois la dernière élection nationale d’Emmanuel Macron (représenté probablement par Stéphane Séjourné) et un test pour la relève politique. Une victoire de Bardella enverrait un signal à toute une génération qui piaffe en coulisses.

Économie–Alerte sur la trésorerie des entreprises ( BCE)

Économie–Alerte sur la trésorerie des entreprises ( BCE)

L’inflation qui provoque l’envolée des taux crée évidemment de graves difficultés pour la trésorerie des entreprises. Des entreprises qui empruntent davantage pour compenser le manque de trésorerie mais qui en même temps font grossir leur dette au risque d’une crise financière. Un risque d’autant plus sérieux qu’il n’y a guère de perspectives de baisse des taux prochaines en Europe.

Les entreprises sont ainsi affronter à une sorte de montagne de dettes qui pourraient secouer les entreprises mais aussi éventuellement les banques comme cela a été le cas avec les difficultés des banques régionales américaines.

Dans son dernier rapport sur la stabilité financière, publié mercredi, la BCE alerte donc sur la «fragilité» du secteur, en raison du durcissement des conditions de crédit, de l’incertitude géopolitique et du ralentissement de l’économie.

D’aucuns pourraient juger curieux de voir la BCE s’inquiéter soudain des conséquences de la politique qu’elle a mise en œuvre depuis un peu plus d’un an, à savoir une hausse sans précédent des taux d’intérêt, passés de – 0,50 % à 4 %. C’est que, après sa première mission, consacrée à l’inflation.

Mais il y a sans doute à travers cette déclaration l’affrontement de deux postures sur l’évolution des taux. Certains au sein de la banque centrale européenne soutiennent que la lutte contre l’inflation est encore loin d’être gagnée et militent pour un maintien des taux actuels voir même pour la poursuite de leur hausse. À l’inverse, d’autres financiers se montrent très inquiets sur les conséquences de l’envolée des charges financières sur la croissance. À tout le moins, ils souhaitent une stabilisation des taux d’intérêt et même progressivement une régression.

Alerte sur la trésorerie des entreprises par la BCE

Alerte sur la trésorerie des entreprises par la BCE

L’inflation qui provoque l’envolée des taux crée évidemment de graves des pour la trésorerie des entreprises. Des entreprises qui empruntent davantage pour compenser le manque de trésorerie mais qui en même temps font grossir leur dette au risque d’une crise financière.

Les entreprises sont ainsi affronter à une sorte de montagne de dettes qui pourraient secouer les entreprises mais aussi éventuellement les banques comme cela a été le cas avec les difficultés des banques régionales américaines.

Dans son dernier rapport sur la stabilité financière, publié mercredi, la BCE alerte donc sur la «fragilité» du secteur, en raison du durcissement des conditions de crédit, de l’incertitude géopolitique et du ralentissement de l’économie.

D’aucuns pourraient juger curieux de voir la BCE s’inquiéter soudain des conséquences de la politique qu’elle a mise en œuvre depuis un peu plus d’un an, à savoir une hausse sans précédent des taux d’intérêt, passés de – 0,50 % à 4 %. C’est que, après sa première mission, consacrée à l’inflation.

Mais il y a sans doute à travers cette déclaration l’affrontement de deux postures sur l’évolution des taux. Certains au sein de la banque centrale européenne soutiennent que la lutte contre l’inflation est encore loin d’être gagnée et militent pour un maintien des taux actuels voir même pour la poursuite de leur hausse. À l’inverse, d’autres financiers se montrent très inquiets sur les conséquences de l’envolée des charges financières sur la croissance. À tout le moins, ils souhaitent une stabilisation des taux d’intérêt et même progressivement une régression.

Climat : « Quel financement pour décarboner l’économie », alerte l’économiste Jean Pisani-Ferry

Climat : « Quel financement pour décarboner l’économie », alerte l’économiste Jean Pisani-Ferry

« On va devoir faire beaucoup d’investissements pour décarboner l’économie », a alerté lundi 22 mai sur franceinfo l’économiste Jean Pisani-Ferry professeur à Science Po, missionné par la Première ministre pour évaluer les impacts économiques de la transition écologique, alors que la Première ministre a présenté le nouveau plan de la France pour juguler les émissions de gaz à effet de serre. « Pour atteindre nos objectifs en 2030, nous devons doubler le rythme de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre », a affirmé Elisabeth Borne.


Observons cependant que les modalités de financement paraissent relativement floues voire peu crédibles
NDLR

Jean Pisani-Ferry, auteur d’un rapport sur le financement des mesures à mettre en œuvre se dit « pas du tout pessimiste sur le moyen terme pour après 2030″. Il estime que « le climat est une bonne raison de s’endetter parce que c’est quelque chose qui va produire des effets ». « Pourquoi ne pas demander un effort aux 10 % les plus aisés », s’interroge l’économiste.

Selon votre rapport, la transition énergétique est possible mais elle aura un coût pour la France à court terme.

Je ne suis pas du tout pessimiste sur le moyen terme pour après 2030, parce que je pense qu’il y a un nouveau progrès technique qui est disponible, qu’on n’est pas du tout obligé de choisir entre climat et croissance. En revanche, on ne peut pas se cacher que, dans l’immédiat, on va devoir faire beaucoup d’investissements pour décarboner l’économie. Et ce sont des investissements qui n’auront pas d’impact positif sur le potentiel de croissance, pour la simple raison que les entreprises ou les ménages, au lieu d’investir pour améliorer leurs performances, pour améliorer leur bien être, vont investir pour se passer des combustibles fossiles.

Quel sera le coût estimé de cette transition énergétique ?

C’est entre 65 et 70 milliards par an à l’horizon 2030. Donc ça fait à peu près deux points de produit intérieur brut, ce qui est important.

Qui va devoir supporter ce coût ?

En partie, ce seront bien sûr les entreprises, les ménages aisés, donc ceux qui ont la capacité de supporter ce coût. Mais il va falloir que les finances publiques en prennent une partie à leur charge. D’abord, évidemment tout ce qui revient aux administrations publiques, par exemple l’entretien des bâtiments, la rénovation thermique des écoles et des bâtiments publics. Et puis ensuite, il va falloir aider les ménages, non seulement à faibles revenus, mais même les ménages de la classe moyenne. Parce que, quand on regarde ce que coûte soit la rénovation thermique d’un logement, soit le changement de véhicule, ça coûte pour la classe moyenne à peu près un an de revenus en investissement. Donc c’est beaucoup. Et ça, on ne peut pas dire aux gens « faites-le ». Il va falloir les soutenir.

Est-ce que c’est pour ça que vous proposez dans ce rapport, de taxer les plus aisés, une sorte d’ISF climatique ?

Je suis à la recherche de financements. Le premier financement, c’est évidemment le redéploiement des dépenses brunes. Il y a encore dans le budget de l’Etat, entre dépenses et dépenses fiscales, 10 milliards de dépenses brunes par an. C’est la première source de financement. La deuxième, cela peut être l’endettement, bien que la France soit aujourd’hui très endettée. Je pense que le climat est une bonne raison de s’endetter parce que c’est quelque chose qui va produire des effets, et va produire un rendement économique assez rapidement. Et puis le troisième, c’est d’aller chercher du côté des prélèvements obligatoires. Et parmi ces prélèvements obligatoires, pourquoi ne pas, pour le climat, demander un effort aux 10 % les plus aisés et en gros leur dire, pourquoi est-ce que vous ne donneriez pas une fois pour toutes 5 % de votre patrimoine pour le climat ? On créerait par ce canal une dette que vous auriez à l’égard des administrations fiscales et il y aurait différentes modalités pour s’acquitter de cette dette. Pour certains, ça peut être à prélèvements annuels pendant un certain nombre d’années. Pour d’autres, ça peut être à l’occasion d’une cession. Il ne faut pas nécessairement que ce soit la même chose pour tout le monde.

Crise du Logement : alerte !

Crise du Logement : alerte !

Dans une « lettre ouverte », des professionnels du secteur réclament « une volonté présidentielle claire et ambitieuse ainsi que des mesures chiffrées »

A cor et à cri, voilà les professionnels du secteur du logement qui affichent leur inquiétude face à la crise qui les touche. Dans une « lettre ouverte » dont font état Les Echos, ils demandent « l’expression d’une volonté présidentielle claire et ambitieuse ainsi que des mesures chiffrées, un calendrier de mise en œuvre rapide et des moyens financiers adaptés aux enjeux ».

Le texte est signé par des poids lourds du secteur : Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers, Grégory Monod, président du Pôle Habitat de la Fédération française du bâtiment (FFB) et représentant les constructeurs de maisons, Olivier Salleron, président de la FFB, Loïc Cantin, président de la Fédération nationale des agents immobiliers, ou encore Danielle Dubrac, présidente du syndicat immobilier Unis, et Yannick Borde, président du réseau Procivis. Est-ce là une forme de réponse en esquisse à la « conférence des parties » qu’Emmanuel Macron appelait de ses vœux ?

« Quand l’Etat prendra-t-il la véritable mesure du risque de bombe économique, sociale et sociétale que représente la crise du ‘pouvoir d’habiter’ à laquelle font face nos concitoyens ? », se demandent et s’inquiètent les auteurs du document. La remontée des taux et un marché de l’immobilier très tendu dans certaines métropoles, dont Paris, grèvent de fait les possibilités des acheteurs… et l’emploi du BTP. « Il n’y aura d’ailleurs pas de plein-emploi si la mobilité des salariés est entravée par l’impossibilité de se loger », estiment les auteurs dans leur « lettre ouverte » en n’hésitant pas à agiter l’épouvantail d’une pénurie d’offres de logements.

Autre point souligné : les obstacles quant à la rénovation énergétique. « Les moyens doivent être à la hauteur des enjeux et des ressources des ménages. À défaut, il faudra se résoudre à assouplir le calendrier de la loi Climat et Résilience […] sous peine de voir le parc locatif privé subir de lourdes pertes », précisent les professionnels du logement en demandant « un électrochoc ».

L’agenda de ce cri d’alerte n’est pas anodin, répondant comme en écho à Emmanuel Macron. La semaine dernière, le président de la République évoquait dans Challenges une « crise multifactorielle du logement », indiquant la nécessité d’« aller encore beaucoup plus loin » que les politiques actuelles. Des annonces sont attendues pour le 5 juin.

Mais Emmanuel Macron s’était également montré critique dans son interview, parlant d’« un système de sur-dépenses publiques pour de l’inefficacité collective ». « C’est un secteur où on finance l’offre, l’investissement et la demande. Malgré tout, on produit moins, et c’est plutôt plus cher qu’ailleurs. […] On a beaucoup d’aides et on a créé un paradis pour les investisseurs immobiliers », avait-il fustigé, en laissant présager sa volonté de remise à plat du système.

Croissance Japon: alerte

Croissance Japon: alerte

Le Japon constitue une sorte d’indicateur avancé de la conjoncture mondiale. Or la production industrielle recule pour la troisième fois de suite annonçant sans doute la récession qui va s’imposer dans au moins la moitié des pays du monde.

la production industrielle du pays qui montre un léger recul en novembre (-0,1% sur un mois). Ces données traduisent notamment le ralentissement des exportations japonaises dans le contexte de la dégradation de la conjoncture mondiale. Un chiffre alarmant puisqu’il s’agit du troisième mois de baisse d’affilée de cet indicateur qui avait déjà accusé de forts replis en septembre et octobre.

Les expéditions de biens manufacturés nippons ont baissé de 0,5% en novembre sur un mois tandis que les stocks ont augmenté de 0,3%. Les secteurs ayant le plus contribué au déclin de la production industrielle japonaise le mois dernier sont ceux des équipements généraux pour l’industrie (tapis roulants, grues, composants pour la fabrication de semi-conducteurs ou d’écrans plats, etc.), des machines-outils et de certains segments de la chimie.

Cette nouvelle statistique n’augure rien de bon pour le Japon qui est déjà en proie à une contraction de son produit intérieur brut de 0,8% sur un an au troisième trimestre, selon les chiffres du Bureau du cabinet publiés le 8 décembre. Une activité en déclin de 0,2% par rapport au deuxième trimestre qui avait quant à lui bondi de 1,1%.

L’institution monétaire japonaise a eependant poursuivi une politique accommodante claire avec un taux négatif de 0,1% sur les dépôts que les banques font auprès d’elle (pour les inciter à prêter davantage) et des achats illimités d’obligations publiques japonaises pour plafonner leurs rendements à dix ans à 0,25%. A l’inverse, la Banque centrale européenne (BCE) a relevé les taux directeurs de 250 points de base depuis juillet, et la Réserve fédérale américaine (Fed) a aussi porté ses taux de 0% à 4,25 et 4,5% en quelques mois.

La politique ultra accommodante de la BoJ associée à un plan de relance massif d’un montant équivalent à 270 milliards d’euros, annoncé en octobre par le gouvernement de Fumio Kishida sont pourtant destinés à propulser les activités économiques du pays.

Ces politiques de soutien portent cependant leurs fruits sur le marché du travail. Le taux de chômage s’établit à 2,5% en novembre, d’après les données corrigées des variations saisonnières publiées mardi par le ministère des Affaires intérieures.

GRIPPE: Alerte !

GRIPPE: Alerte !

Le nombre de passages aux urgences a augmenté de 52% durant la semaine du 19 au 25 décembre. Le pic des contaminations pas encore été atteint.

L’épidémie de grippe en France se caractérise actuellement par « explosion des cas, avec notamment des cas graves qui font que les services de réanimation, d’une façon globale, sont saturés.

Santé publique France constate que l’ensemble du territoire métropolitain ainsi que Mayotte, la Réunion, la Guadeloupe et la Martinique se trouvent en phase épidémiquedans toutes les classes d’âge ».

Santé publique France souligne d’abord un « niveau d’activité très élevé en médecine de ville et à l’hôpital, particulièrement chez les 15-64 ans ». Le taux d’incidence des consultations pour syndrome grippal s’élevait la semaine dernière à 460 pour 100.000 habitants, soit une augmentation de 29% sur sept jours. Du côté des consultations SOS Médecins, celles relatives à des syndromes grippaux sont toujours en hausse, atteignant désormais les 25,4%.

« L’activité en médecine de ville pour syndrome grippal se maintenait à un niveau d’intensité très élevé tous âges confondus en semaine 51″, souligne Santé publique France.
Mais c’est à l’hôpital, où les services d’urgence sont déjà débordés, que la dynamique est la plus inquiétante. Le nombre de passages aux urgences pour syndromes grippaux a augmenté de 52%. Mais ce sont les hospitalisations après passage aux urgences qui connaissent la plus forte augmentation, puisqu’elles ont quasiment été multipliées par deux.

Bien que bénigne dans la plupart des cas, la grippe a envoyé en service de réanimation près de 200 Français depuis début octobre. Au total, 193 personnes ont été admises en soins intensifs depuis le début de la saison grippale. « 16 avaient entre 0 et 4 ans, 16 entre 5 et 14 ans, 79 étaient âgés de 15 à 64 ans et 80 avaient 65 ans ou plus », indique Santé Publique France.

Le rythme des décès semble également s’accélérer. Sur les 10 morts rapportés depuis début octobre, sept ont eu lieu durant les trois dernières semaines. « 6 chez des personnes âgées de 65 ans ou plus, 2 chez des personnes de 15 à 64 ans et 2 chez des enfants âgés de 5 à 14 ans », révèle Santé Publique France.

Fraude fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

Fraude fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

l’OCDE a de nouveau alerté sur les risques d’évasion fiscale des multinationales qui logent leurs profits là où ils sont le moins taxés. Depuis 2018, en effet, les entreprises multinationales sont tenues de fournir à l’administration fiscale du pays où elles ont leur siège social la répartition, pays par pays, de leurs activités (chiffre d’affaires, bénéfices, impôts acquittés, personnel employé sur place, activité intragroupe…).

Le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif.

Dans son rapport, l’OCDE divulgue les données agrégées de près de 7.000 entreprises multinationales couvrant 160 pays et juridictions. « Il ressort de notre étude que le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif », alerte David Bradbury, le responsable du département de la politique fiscale et des statistiques de l’organisation internationale. « La valeur médiane du chiffre d’affaires par salarié est ainsi de 2 millions de dollars là où le taux d’imposition sur les bénéfices est nul, contre moins de 300.000 dollars dans les juridictions où ce taux d’imposition est supérieur à zéro », observe-t-il. « D’une manière générale, les profits sont liés aux activités enregistrées dans les pays. Mais, dans certains cas, le lien entre les deux est loin d’être évident », ajoute-t-il.

Mais globalement, selon le rapport de l’OCDE, en 2018, les pays riches et les pays à revenu moyen avaient une part plus élevée du total des employés (34 % et 38 %) et du total des immobilisations corporelles (37 % et 24 %) que des profits (27 % et 18 %) des multinationales. En revanche, dans les centres financiers d’investissement, en moyenne, ces grandes entreprises déclarent une part relativement plus élevée de leurs bénéfices (29 %) par rapport à leur part d’employés (4 %).

Evasion fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

Evasion fiscale des multinationales : alerte de l’OCDE

l’OCDE a de nouveau alerté sur les risques d’évasion fiscale des multinationales qui logent leurs profits là où ils sont le moins taxés. Depuis 2018, en effet, les entreprises multinationales sont tenues de fournir à l’administration fiscale du pays où elles ont leur siège social la répartition, pays par pays, de leurs activités (chiffre d’affaires, bénéfices, impôts acquittés, personnel employé sur place, activité intragroupe…).

Le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif.

Dans son rapport, l’OCDE divulgue les données agrégées de près de 7.000 entreprises multinationales couvrant 160 pays et juridictions. « Il ressort de notre étude que le chiffre d’affaires moyen réalisé par salarié est anormalement plus élevé au sein des juridictions appliquant un taux d’imposition nul sur les sociétés en comparaison avec celles appliquant un taux positif », alerte David Bradbury, le responsable du département de la politique fiscale et des statistiques de l’organisation internationale. « La valeur médiane du chiffre d’affaires par salarié est ainsi de 2 millions de dollars là où le taux d’imposition sur les bénéfices est nul, contre moins de 300.000 dollars dans les juridictions où ce taux d’imposition est supérieur à zéro », observe-t-il. « D’une manière générale, les profits sont liés aux activités enregistrées dans les pays. Mais, dans certains cas, le lien entre les deux est loin d’être évident », ajoute-t-il.

Mais globalement, selon le rapport de l’OCDE, en 2018, les pays riches et les pays à revenu moyen avaient une part plus élevée du total des employés (34 % et 38 %) et du total des immobilisations corporelles (37 % et 24 %) que des profits (27 % et 18 %) des multinationales. En revanche, dans les centres financiers d’investissement, en moyenne, ces grandes entreprises déclarent une part relativement plus élevée de leurs bénéfices (29 %) par rapport à leur part d’employés (4 %).

Définis comme des pays où les flux entrants d’investissement direct étranger dépassent 150 % de leur PIB, ces centres d’investissement comprennent les Bahamas, les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans, Chypre, Hong Kong, mais aussi l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, Singapour et la Suisse.

Croissance France : alerte sur l’industrie<

Croissance France : alerte sur l’industrie

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Alerte Croissance: la production industrielle en net recul annonce la tendance baissière

Signe d’un assez net renversement de la croissance en France, la production industrielle baisse de trois points septembre. Après un dernier mois d’été très dynamique (+ 2,7 %), la production industrielle en France a baissé de 0,8 % en septembre, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), vendredi 4 novembre. La plupart des grandes branches sont en repli, dont notamment la production automobile, passée de + 16,4 % en août à – 5,5 % en septembre.

Ainsi, le retournement se retrouve dans la cokéfaction et le raffinage (– 6,6 % après + 4,8 %), les industries extractives (– 4,4 % après + 1,3 %), ou l’eau et l’assainissement (– 7,5 % après + 1,8 %). L’industrie manufacturière n’est pas en reste (– 0,4 % après + 3 %), tout comme les « autres produits industriels » (– 0,3 % après + 2,7 %) et les industries agroalimentaires (– 0,3 % après + 0,2 %). Deux secteurs ont réussi à croître : les biens d’équipement (+ 1 % après + 3,9 %) et la construction (+ 1,8 % après – 0,8 %).

Le secteur industriel fait face à des difficultés, en raison de la hausse des prix de l’énergie et de la propagation de l’inflation, alors qu’il doit élaborer une transition énergétique et maintenir sa compétitivité.

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Inversion des taux américains: alerte sur l’économie

Aux États-Unis, le taux d’intérêt à 3 mois au-dessus du 10 ans constitue une sorte d’alerte sur l’économie. Ainsi, la confiance est bien davantage accordée au court terme qu’au long terme. En clair, la croissance américaine pourrait bien se rapprocher de la récession dès 2023.

Les huit dernières récessions que les États-Unis ont connues ont toutes été précédées d’une inversion de la courbe des taux.
Le taux d’intérêt des obligations d’État américaines à 3 mois est passé jeudi au-dessus de leur équivalent à 10 ans, un phénomène très rare qui a systématiquement été suivi d’une récession depuis plus d’un demi-siècle.

La théorie veut qu’avec cette inversion, le marché signale qu’il est moins confiant dans la croissance économique à long terme qu’à court terme. Il envisage ainsi une récession à moyen terme, qui contraindrait la Banque centrale américaine (Fed) à baisser ses taux.

En mars dernier, la courbe des taux avait déjà montré de premiers signes d’inversion. Depuis début juillet, le taux à 2 ans évolue sans discontinuer au-dessus du taux à 10 ans, ce qui était déjà considéré par certains comme un premier marqueur annonciateur d’une récession. «C’est un signal préoccupant», selon Christopher Vecchio, de DailyFX, pour qui l’inversion entre taux à 3 mois et 10 ans «est peut-être plus importante que celle avec le taux à 2 ans.»

Mercredi, le taux à 3 mois était monté à son plus haut niveau depuis 15 ans, à 4,04%. Il ressortait à 4% jeudi, tandis que le taux à 10 s’affichait à 3,91%.

Bronchiolite : Alerte


Bronchiolite : Alerte

Les derniers jours ont montré une « poursuite de l’augmentation des indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans », selon un bilan hebdomadaire de l’agence Santé publique France. Les régions Hauts-de-France, l’Ile-de-France, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie sont passées au stade de l’épidémie.

Dix autre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand-Est, Guadeloupe, Guyane, Martinique, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur) sont considérées dans une phase préalable. Courante et très contagieuse, la bronchiolite provoque chez les bébés une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. Même si elle est angoissante pour les jeunes parents, elle est la plupart du temps bénigne. Mais elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.

Au total, 2 058 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour bronchiolite dans la semaine du 3 au 9 octobre, une nette progression par rapport à la semaine précédente. Près de 660 ont finalement été hospitalisés. Le nombre d’hospitalisations est ainsi plus élevé que ce qui est habituellement observé début octobre, confirmant le scénario d’une épidémie plus précoce pour la deuxième année d’affilée.

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