Archive pour le Tag 'Sénat'

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

Sondage ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat)

Sondage ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .

Selon une étude du Sénat, 86 % des particuliers et 79 % des professionnels se disent ainsi opposés au déploiement des ZFE. Parmi les répondants, 93 % sont des particuliers et 7 % des professionnels. « Il s’agit d’une mesure technocratique qui de surcroît crée une véritable rupture d’égalité d’accès au centre-ville selon que vous soyez aisé ou non », lit-on parmi les témoignages.

« On a eu la question des « gilets jaunes » parce qu’on touchait à la voiture. Là aussi on touche à la voiture, donc on ne peut pas ne pas y voir une similitude » mais « on ne veut pas en arriver là », a commenté Philippe Tabarot. « On a vraiment envie de ne pas créer une bombe sociale supplémentaire alors qu’il en existe déjà quelques-unes ».

Parmi les enseignements de la consultation , dont les résultats ont été analysés par un spécialiste de la donnée, plus un répondant réside loin du centre d’une agglomération et plus il a tendance à être défavorable à la mise en place d’une ZFE. Ainsi, seuls 8 % des habitants de communes rurales y sont favorables contre 23 % des habitants de centre-ville.

Le fait de disposer d’une alternative à la voiture a également une influence sur les réponses, seuls 16 % des répondants estimant avoir des solutions alternatives suffisantes. Enfin, le ressenti varie beaucoup d’une catégorie socioprofessionnelle à une autre, 25 % des cadres étant favorables aux ZFE contre 11 % des employés et 4 % des ouvriers.

Le premier frein au déploiement des ZFE réside dans le coût d’acquisition des véhicules propres, jugé trop élevé pour 77 % des particuliers, devant l’accessibilité insuffisante des métropoles depuis les zones périurbaines ou rurales (51 %) et l’insuffisance d’offres de transports alternatifs (42 %).

Malgré la menace, à terme, d’une amende de 68 euros, 83 % des particuliers n’envisagent pas pour autant de changer de véhicule pour fréquenter une ZFE.

ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .

ZFE: 86 % des Français contre (étude Sénat) .

Selon une étude du Sénat, 86 % des particuliers et 79 % des professionnels se disent ainsi opposés au déploiement des ZFE. Parmi les répondants, 93 % sont des particuliers et 7 % des professionnels. « Il s’agit d’une mesure technocratique qui de surcroît crée une véritable rupture d’égalité d’accès au centre-ville selon que vous soyez aisé ou non », lit-on parmi les témoignages.

« On a eu la question des « gilets jaunes » parce qu’on touchait à la voiture. Là aussi on touche à la voiture, donc on ne peut pas ne pas y voir une similitude » mais « on ne veut pas en arriver là », a commenté Philippe Tabarot. « On a vraiment envie de ne pas créer une bombe sociale supplémentaire alors qu’il en existe déjà quelques-unes ».

Parmi les enseignements de la consultation , dont les résultats ont été analysés par un spécialiste de la donnée, plus un répondant réside loin du centre d’une agglomération et plus il a tendance à être défavorable à la mise en place d’une ZFE. Ainsi, seuls 8 % des habitants de communes rurales y sont favorables contre 23 % des habitants de centre-ville.

Le fait de disposer d’une alternative à la voiture a également une influence sur les réponses, seuls 16 % des répondants estimant avoir des solutions alternatives suffisantes. Enfin, le ressenti varie beaucoup d’une catégorie socioprofessionnelle à une autre, 25 % des cadres étant favorables aux ZFE contre 11 % des employés et 4 % des ouvriers.

Le premier frein au déploiement des ZFE réside dans le coût d’acquisition des véhicules propres, jugé trop élevé pour 77 % des particuliers, devant l’accessibilité insuffisante des métropoles depuis les zones périurbaines ou rurales (51 %) et l’insuffisance d’offres de transports alternatifs (42 %).

Malgré la menace, à terme, d’une amende de 68 euros, 83 % des particuliers n’envisagent pas pour autant de changer de véhicule pour fréquenter une ZFE.

Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

D’après une étude de Philippe Tabarot rapporteur au sénat du volet « Se déplacer » de la loi Climat et résilience , sur un panel composé à 7% de professionnels et à 93% des particuliers, 79% et 86% de ces derniers s’y déclarent défavorables notamment aux ZFE ( Zones avec Interdiction de circuler)

Il s’agit d’une mesure technocratique qui de surcroît crée une véritable rupture d’égalité d’accès au centre-ville selon que vous soyez aisé ou non ». Car sans surprise, plus un répondant vit loin du centre de l’agglomération, plus il a tendance à y être défavorable. Seuls 8% des habitants de communes rurales y sont favorables, contre 23% des habitants de centre-ville.

De même que le ressenti varie beaucoup selon la catégorie socioprofessionnelle, 25% des cadres étant favorables aux ZFE contre 11% des employés et 4% des ouvriers. Le premier frein au déploiement des ZFE réside en effet dans le coût d’acquisition des véhicules propres, jugé trop élevé pour 77% des particuliers, devant l’accessibilité insuffisante des métropoles depuis les zones périurbaines ou rurales (51%) et l’insuffisance d’offres de transports alternatifs (42%).

Automobiles -Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

Automobiles -Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

D’après une étude de Philippe Tabarot rapporteur au sénat du volet « Se déplacer » de la loi Climat et résilience , sur un panel composé à 7% de professionnels et à 93% des particuliers, 79% et 86% de ces derniers s’y déclarent défavorables notamment aux ZFE ( Zones avec Interdiction de circuler)

Il s’agit d’une mesure technocratique qui de surcroît crée une véritable rupture d’égalité d’accès au centre-ville selon que vous soyez aisé ou non ». Car sans surprise, plus un répondant vit loin du centre de l’agglomération, plus il a tendance à y être défavorable. Seuls 8% des habitants de communes rurales y sont favorables, contre 23% des habitants de centre-ville.

De même que le ressenti varie beaucoup selon la catégorie socioprofessionnelle, 25% des cadres étant favorables aux ZFE contre 11% des employés et 4% des ouvriers. Le premier frein au déploiement des ZFE réside en effet dans le coût d’acquisition des véhicules propres, jugé trop élevé pour 77% des particuliers, devant l’accessibilité insuffisante des métropoles depuis les zones périurbaines ou rurales (51%) et l’insuffisance d’offres de transports alternatifs (42%).

Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

Sondage voitures thermiques : 86% des Français défavorables aux ZFE, selon le Sénat

D’après une étude de Philippe Tabarot rapporteur au sénat du volet « Se déplacer » de la loi Climat et résilience , sur un panel composé à 7% de professionnels et à 93% des particuliers, 79% et 86% de ces derniers s’y déclarent défavorables notamment aux ZFE ( Zones avec Interdiction de circuler)

Il s’agit d’une mesure technocratique qui de surcroît crée une véritable rupture d’égalité d’accès au centre-ville selon que vous soyez aisé ou non ». Car sans surprise, plus un répondant vit loin du centre de l’agglomération, plus il a tendance à y être défavorable. Seuls 8% des habitants de communes rurales y sont favorables, contre 23% des habitants de centre-ville.

De même que le ressenti varie beaucoup selon la catégorie socioprofessionnelle, 25% des cadres étant favorables aux ZFE contre 11% des employés et 4% des ouvriers. Le premier frein au déploiement des ZFE réside en effet dans le coût d’acquisition des véhicules propres, jugé trop élevé pour 77% des particuliers, devant l’accessibilité insuffisante des métropoles depuis les zones périurbaines ou rurales (51%) et l’insuffisance d’offres de transports alternatifs (42%).

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une arnaque !

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une arnaque !

par Stéphane Foucart dans le Monde

Avec ses dispositions très controversées, notamment sur les pesticides et les mégabassines, la proposition de loi adoptée par les sénateurs le 16 mai vise surtout à détourner l’attention des vrais enjeux et à peser sur le débat public, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Porté par les sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains, LR, Haute-Loire, ancien agriculteur !), Pierre Louault (Union centriste, Indre-et-Loire, ancien agriculteur !), Serge Mérillou (Parti socialiste, Dordogne, fonctionnaire agricole) et Sophie Primas (LR, Yvelines), le texte « consacre une vision délirante, dogmatique, rétrograde » de l’agriculture, selon l’agronome Jacques Caplat, de l’association Agir pour l’environnement. Pour Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir, il n’est autre qu’une « véritable lettre au Père Noël de la FNSEA » – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.

L’expression n’a rien d’exagéré. Le texte entend permettre le retour des épandages aériens, par exemple, et la mise en balance de la santé humaine avec d’éventuels bénéfices économiques dans le choix d’autoriser ou non le recours à tel ou tel pesticide.

Il prévoit la possibilité pour le ministre de l’agriculture de passer outre les décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la sanctuarisation des projets de mégabassines au nom d’un prétendu « intérêt général majeur », et veut lutter contre de supposées « surtranspositions » de la réglementation européenne qui porteraient préjudice à la compétitivité de la « ferme France » – qui, soit dit en passant, ressemble de moins en moins à une ferme et de plus en plus à une usine. Ce ne sont là que quelques exemples.

Les dispositions les plus controversées du texte, si elles venaient à être effectivement inscrites dans la loi, ne survivraient sans doute pas à une interprétation raisonnable de la jurisprudence et du droit européens, ou à l’application du principe de précaution, constitutionnalisé en 2005.

Des dispositions inapplicables

D’autres articles du texte sont simplement sans objet. Il faudrait lutter contre les surtranspositions qui mineraient la compétitivité de l’agriculture française ?

Dans l’Atlas des pesticides, coédité par la Fondation Heinrich Böll, l’association Générations futures a fait le compte : la France autorise 291 substances actives de pesticides et est le troisième pays le plus permissif de l’Union européenne, derrière l’Espagne (296) et la Grèce (298), mais loin devant la Belgique (279)ou la Pologne (271).

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une mascarade !

Agriculture–la « ferme France » du Sénat : une mascarade !

par Stéphane Foucart dans le Monde

Avec ses dispositions très controversées, notamment sur les pesticides et les mégabassines, la proposition de loi adoptée par les sénateurs le 16 mai vise surtout à détourner l’attention des vrais enjeux et à peser sur le débat public, estime Stéphane Foucart, journaliste au « Monde », dans sa chronique.

Porté par les sénateurs Laurent Duplomb (Les Républicains, LR, Haute-Loire, ancien agriculteur !), Pierre Louault (Union centriste, Indre-et-Loire, ancien agriculteur !), Serge Mérillou (Parti socialiste, Dordogne, fonctionnaire agricole) et Sophie Primas (LR, Yvelines), le texte « consacre une vision délirante, dogmatique, rétrograde » de l’agriculture, selon l’agronome Jacques Caplat, de l’association Agir pour l’environnement. Pour Alain Bazot, le président de l’UFC-Que choisir, il n’est autre qu’une « véritable lettre au Père Noël de la FNSEA » – la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles.

L’expression n’a rien d’exagéré. Le texte entend permettre le retour des épandages aériens, par exemple, et la mise en balance de la santé humaine avec d’éventuels bénéfices économiques dans le choix d’autoriser ou non le recours à tel ou tel pesticide.

Il prévoit la possibilité pour le ministre de l’agriculture de passer outre les décisions de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), la sanctuarisation des projets de mégabassines au nom d’un prétendu « intérêt général majeur », et veut lutter contre de supposées « surtranspositions » de la réglementation européenne qui porteraient préjudice à la compétitivité de la « ferme France » – qui, soit dit en passant, ressemble de moins en moins à une ferme et de plus en plus à une usine. Ce ne sont là que quelques exemples.

Les dispositions les plus controversées du texte, si elles venaient à être effectivement inscrites dans la loi, ne survivraient sans doute pas à une interprétation raisonnable de la jurisprudence et du droit européens, ou à l’application du principe de précaution, constitutionnalisé en 2005.

Des dispositions inapplicables

D’autres articles du texte sont simplement sans objet. Il faudrait lutter contre les surtranspositions qui mineraient la compétitivité de l’agriculture française ?

Dans l’Atlas des pesticides, coédité par la Fondation Heinrich Böll, l’association Générations futures a fait le compte : la France autorise 291 substances actives de pesticides et est le troisième pays le plus permissif de l’Union européenne, derrière l’Espagne (296) et la Grèce (298), mais loin devant la Belgique (279)ou la Pologne (271).

Politique-Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Politique-Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Société-Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €

Société-Le président du Sénat Gérard Larcher touchera une retraite de plus de 10 000 €


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Supprimer le sénat

Supprimer le sénat ?

La question de la suppression du Sénat se repose à nouveau au moment où ce dernier vient d’approuver la réforme des retraites.

En effet, le pouvoir ne disposant pas de majorité à l’Assemblée nationale ne peut compter que sur le sénat pour faire passer la réforme. À l’Assemblée nationale, le pouvoir ne dispose pas de majorité alors que le Sénat, lui, peut s’appuyer sur une solide majorité composée essentiellement de « républicains » ( y compris le président du Sénat).

Si la réforme passe, comme c’est possible, ce sera grâce surtout aux « républicains » qui pourtant n’ont même pas réalisé 5 % de voix aux dernières élections présidentielles. Il faut dire que les élections des sénateurs sont particulièrement anachroniques puisque ce sont des suffrages indirects avec les voix des élus locaux.

Bref le Sénat est surtout tenu en réalité par les élus des zones rurales.

Sur le plan démocratique, le Sénat n’apporte aucune valeur ajoutée bien au contraire mais une bureaucratie supplémentaire bien à l’abri dans son statut et qui ne tient pas compte de l’opinion des Français.

Pire, le Sénat a voté la suppression des régimes spéciaux mais a refusé de supprimer le régime spécial très avantageux des sénateurs. Une attitude scélérate qui justifierait la suppression d’une chambre vestige de la démocratie néandertalienne et placard de luxe pour les vieux apparatchiks

Politique-Pour la suppression du sénat ?

Politique-Pour la suppression du sénat ?

La question de la suppression du Sénat se repose à nouveau au moment où ce dernier vient d’approuver la réforme des retraites.

En effet, le pouvoir ne disposant pas de majorité à l’Assemblée nationale ne peut compter que sur le sénat pour faire passer la réforme. À l’Assemblée nationale, le pouvoir ne dispose pas de majorité alors que le Sénat, lui, peut s’appuyer sur une solide majorité composée essentiellement de « républicains » ( y compris le président du Sénat).

Si la réforme passe, comme c’est possible, ce sera grâce surtout aux « républicains » qui pourtant n’ont même pas réalisé 5 % de voix aux dernières élections présidentielles. Il faut dire que les élections des sénateurs sont particulièrement anachroniques puisque ce sont des suffrages indirects avec les voix des élus locaux.

Bref le Sénat est surtout tenu en réalité par les élus des zones rurales.

Sur le plan démocratique, le Sénat n’apporte aucune valeur ajoutée bien au contraire mais une bureaucratie supplémentaire bien à l’abri dans son statut et qui ne tient pas compte de l’opinion des Français.

Pire, le Sénat a voté la suppression des régimes spéciaux mais a refusé de supprimer le régime spécial très avantageux des sénateurs. Une attitude scélérate qui justifierait la suppression d’une chambre vestige de la démocratie néandertalienne et placard de luxe pour les vieux apparatchiks

Réforme des retraites :Le Sénat également cadenassé par le gouvernement

Réforme des retraites :Le Sénat également cadenassé par le gouvernement

Non seulement le gouvernement a choisi la procédure accélérée pour l’examen de la réforme des retraites devant le Parlement mais en plus il décide maintenant pour le Sénat de cadenasser le débat. En gros le sénat a rejeter l’examnen la quasi-totalité des amendements avec un vote bloqué.

Le gouvernement donne donc un sérieux coup d’accélérateur. Alors que les débats sur la réforme des retraites devaient initialement s’achever dimanche, l’exécutif a dégainé vendredi l’arme constitutionnelle du vote bloqué devant le Sénat. Le Palais du Luxembourg a été contraint de se prononcer sur l’ensemble du texte par un vote unique, en ne retenant que les amendements proposés ou acceptés par le gouvernement.

En pratique, Sénat « verra » quand même « le millier d’amendements qui restent dans la liasse ». Ces amendements pourront donc être présentés. En revanche, ils ne feront pas l’objet d’un vote ce qui raccourcit fortement la durée de l’examen du texte.

A l’issue de la commission mixte paritaire (CMP) prévue mercredi prochain, la Première ministre Élisabeth Borne compte sur un vote des Républicains à l’Assemblée pour approuver la réforme, et ainsi éviter le recours à l’article 49.3 (adoption d’un texte sans vote). L’évocation de cette hypothèse se faisait toutefois de plus en plus insistante jeudi.

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