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Agriculture : la France importe de plus en plus

Agriculture : la France importe de plus en plus

« les chiffres de l’importation depuis cinq ans nous alarment : nous importons une part de plus en plus importante de notre alimentation : 40% de nos légumes, 60% de nos fruits, 50% de nos poulets, 25% de nos viandes bovines, 50% de nos viandes ovines », a ainsi interpellé Arnaud Rousseau.. Au-delà de « la capacité qu’a la France à pouvoir assurer, demain, la fourniture d’une alimentation de qualité et en quantité pour l’ensemble de ses compatriotes, [la souveraineté] c’est aussi la place que la France occupe en Europe et dans son environnement immédiat », a rappelé celui qui a été élu mi-avril à la tête de l’organisation, succédant à Christiane Lambert.

Malgré ses atouts indéniables, la France fait état d’une « balance commerciale des produits agricoles en chute libre », a regretté Arnaud Rousseau. « Il nous reste encore un peu les vins et les spiritueux, les produits laitiers et un peu les céréales, mais nous avons largement perdu des parts de marché », a-t-il signalé, regrettant que « depuis une vingtaine d’année sur bien des plans, nous sommes en recul : sur celui de la production, de la création de valeur ajoutée, des échanges ».

Or, la souveraineté alimentaire mondiale a été largement fragilisée à la suite de l’éclatement du conflit en Ukraine qui a provoqué une flambée des prix de certaines matières premières. Et ce, particulièrement sur le continent africain où « une bataille s’opère pour l’approvisionnement en céréales », explique Arnaud Rousseau. Mais si « seuls une dizaine de pays [dont la France, ndlr] sont capables de fournir durablement des produits laitiers, des céréales, des viandes, des huiles », « on voit bien que les grands blocs mondiaux, notamment les Etats-Unis et la Chine, regardent la question alimentaire comme une arme de soft power ».

« Il faut recréer un dialogue avec l’ensemble de la société », a en outre affirmé Arnaud Rousseau. Et d’expliquer qu’« il y a encore 10 ou 20 ans, la plupart de nos compatriotes avaient un lien avec l’agriculture plus ou moins direct, un cousin, un oncle, un grand-père. Aujourd’hui, un certain nombre de Français ne savent plus rien sur l’agriculture. Il faut réexpliquer l’intérêt de préserver une agriculture de production ».

Lors de son audition, le président de la FNSEA a également abordé la concurrence avec l’Europe quant à l’utilisation de produits phytosanitaires, évoquant la décision de la France « de retirer certaines molécules qui ne le sont pas ailleurs, ce qui nous questionne en matière de compétitivité ». Et d’estimer que « nos concurrents les plus féroces sont nos voisins immédiats, à l’intérieur de l’Europe ».

Le 21 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a, en effet annoncé, l’interdiction des principaux usages du S-métolachlore, un puissant herbicide polluant les eaux souterraines en France. Une décision à laquelle s’est opposée la FNSEA, mais aussi le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau. Ce dernier avait demandé fin mars à l’Anses « une réévaluation de sa décision » qui priverait les agriculteurs français de ce désherbant avant que l’interdiction ne soit généralisée dans l’ensemble de l’Union européenne.

« Je ne serai pas le ministre qui abandonnera des décisions stratégiques pour notre souveraineté alimentaire à la seule appréciation d’une agence », avait-il assuré devant les agriculteurs et représentants de la FNSEA réunis en congrès.

Le syndicat a également obtenu le soutien du Sénat qui a adopté le 23 mai dernier en première lecture une proposition de loi sur la compétitivité de l’agriculture, dont la mesure la plus controversée vise à autoriser le ministre à suspendre des décisions de l’Anses sur les pesticides, après évaluation du risque économique pour l’agriculture française. Une mesure qui revient sur l’indépendance même de l’agence pourtant consacrée par une loi datant de 2014. Et si le texte a peu de chances de prospérer en l’état, Marc Fesneau a néanmoins estimé qu’il constituait une « bonne initiative », dans le sens où il permet de replacer la notion de compétitivité agricole au coeur du débat.

Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo


Alors que la plupart des pays occidentaux tente de se désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le Rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Sondage Présidentielle : la gauche de plus en plus minoritaire en milieu populaire

Sondage Présidentielle : la gauche de plus en plus minoritaire  en milieu populaire

D’après une étude de l’IFOP, les intentions de vote pour les divers candidats de gauche à la prochaine présidentielle ne dépassent pas 36% dans les quartiers populaires. Un score relativement bas si on le compare à 2012 où plus de la moitié des électeurs habitant dans les quartiers populaires avaient voté à gauche.

.Les électeurs résidant dans des quartiers populaires seraient 35% à diriger leur vote vers Marine Le Pen , Eric Zemmour ou encore Nicolas Dupont-Aignan contre 28,4% en 2017 et à peine 21,9% en 2012, selon cette même étude.

Une  partie des habitants des quartiers populaires « se retrouvent dans ce discours » national populiste. « Dans ces quartiers, il y a une population issue de l’immigration souvent assez nombreuse. Une partie de l’électorat cède à ces représentations très négatives sur les gens issus de l’immigration, sur leur rôle supposé dans la délinquance, dans le déclin de la nation ou leur peu de respect ou d’amour pour la France… Ce sont des discours qui reviennent souvent dans les rangs de Marine Le Pen », explique l’étude

Selon l’étude, le discours de l’écologiste Yannick Jadot peut également être inaudible dans les quartiers populaires où les enjeux sociaux sont prédominants. « Les  électeurs se disent également préoccupés par des besoins matériels : le pouvoir d’achat, la hausse des salaires et la lutte contre le chômage. La précarité et l’éducation sont aussi prégnants à la différence des questions de sociétés (lutte contre le sexisme, le racisme et la haine contre les LGBT) qui mobilisent beaucoup moins.

Mais en troisième position arrive un thème de campagne cher à la droite et à l’extrême droite : l’insécurité. Plus de 74% des sondés se disent concernés par le sujet.

Etude Ifop pour Ecran de Veille réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 16 décembre 2021 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population adulte résidant dans les 10% des « banlieues les plus pauvres » de France métropolitaine.

Température : un climat de plus en plus africain

Température : un climat de plus en plus africain  

 

Record de chaleur pour un mois de février avec même des températures d’été dans certaines zones géographiques.   De plus en plus le climat en France se rapproche de celui de certains pays d’Afrique avec d’une part des périodes de sécheresse plus fortes et plus longues, d’autre part des périodes de pluie plus intenses. Une conséquence notamment du réchauffement climatique qui fait par exemple qu’une ville comme Lyon pourrait connaître le climat de Madrid d’ici une trentaine d’années et celui d’Alger dans moins d’un siècle. « Le réchauffement climatique va avoir lieu. Maintenant, il faut voir comment on peut le limiter ….En 50 ans, la température moyenne annuelle a augmenté de 1,7°C à Lyon. Selon le scénario le plus pessimiste, si la tendance se poursuit, en 2050, le climat de Lyon ressemblera à celui de Madrid aujourd’hui. Et à celui d’Alger dans 85 ans », explique- Bruno Charles, vice-président de la Métropole de Lyon, en charge du développement durable et de l’agriculture A l’horizon 2100, il pourrait donc faire en moyenne 24°C entre Rhône et Saône, avec des périodes estivales comptant 28 jours de canicule (contre 12 en 2003).  Très fortes période de canicules et très fortes période de pluie vont alterner comme en Afrique.  Ces épisodes météorologiques, constatés à l’automne, provoquent souvent de graves inondations dans le sud de la France. Un phénomène qui s’aggrave depuis une cinquantaine d’années. L’Aude a déjà été lourdement touché dans le passé par des inondations provoquées par des «épisodes méditerranéens», un phénomène météorologique aussi appelé «pluies cévenoles». En novembre 1999, 26 disparus ont été à déplorer après les pluies diluviennes qui avaient touché l’Aude et les départements voisins. «Le 12 novembre 1999, la zone la plus sévèrement touchée est la région des Corbières, où il est tombé à Lézignan 620 mm de pluies en trente-six heures, soit plus des deux tiers d’une année habituelle de pluie», rappelle le site de Météo-France.

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

Chômage près de 10 000 chômeurs en plus

 

Compte tenu de l’actualité, les statistiques du chômage sont passées sous la table médiatique permettant ainsi au gouvernement d’éviter les explications vaseuse. Pas de secret pourtant la croissance française est pratiquement en panne en France tandis que l’activité reprend (mollement) partout en Europe. Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 0,3% au mois de juin, selon les chiffres publiés ce vendredi 25 juillet par le ministère du Travail.9.400 chômeurs supplémentaires. La lutte contre le chômage semble encore loin de s’enrayer. Le ministère du Travail et Pôle emploi ont dévoilé les chiffres du mois de juin, ce vendredi 25 juillet.  Conformément aux prévision pessimistes du Fonds monétaire international (FMI), qui n’attendait pas de décrue « notable » du chômage avant 2016, le nombre de chômeurs sans aucune activité (catégorie A) a augmenté de 0.3% le mois dernier. Il s’agit du 8e mois de hausse consécutif. Au total, ils sont désormais 3.398.300 en France métropolitaine à la fin du mois de juin. Sur les 12 derniers mois, l’augmentation est de 4%. La tendance est la même pour le nombre d’inscrits à Pôle emploi en activité réduite (catégories B et C), qui s’établit à 1.644.900 dans l’hexagone. Sur un mois, le nombre de demandeurs d’emplois en activité réduite (catégorie B) augmente de 0.1% (5.4% sur un an). Le nombre de personnes en activité réduite longue (catégorie C) connaît une hausse de 1.3% (+9.2% sur un an). Au total, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi toutes catégories confondues s’établit à 5.043.200 en France métropolitaine à la fin du mois de juin 2014. Un chiffre en hausse de 0.4% (+ 23.000 personnes) par rapport au mois dernier et de 5.1% sur un an. Le chômage des seniors restent le plus préoccupant avec une hausse de 1% en un mois et 11,5% sur l’année.  De même pour les chômeurs de longue durée avec une augmentation de 0,4% par rapport au mois de mai dernier (+10% sur un an).  À noter, une légère embellie pour les jeunes avec une baisse du nombre de chômeurs de 0,3%, soit 3% sur un an. 

 

Chômage: 100.000 chômeurs en plus en 2014

Chômage: 100.000 chômeurs  en plus en 2014

D’après l’Unedic, la France va enregistrer d103.000 demandeurs d’emploi en catégorie A (sans aucune activité) en plus pour l’ensemble de l’année contre 174.800 en 2013. En 2015, le nombre continuerait de croître mais beaucoup moins, avec 60.100 personnes supplémentaires. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d’emploi augmenterait de 120.300 en 2014 et 133.900 en 2015, après 232.000 en 2013, selon les prévisions de l’Unedic. Ce dernier a par ailleurs abaissé sa prévision de déficit pour l’assurance-chômage, qui serait ainsi de 3,7 milliards d’euros pour cette année et 3,6 milliards pour 2015. Auparavant, il anticipait 4,3 milliards d’euros de déficit pour cette année. L’Unedic s’attend, pour la suite, à une confirmation de la tendance à la stabilisation du déficit en 2016, année à la fin de laquelle celui-ci serait encore de 3,6 milliards d’euros.  En parallèle, la dette de l’assurance-chômage s’élèverait à 21,3 milliards d’euros en 2014. La précédente estimation faisait état d’un chiffre de 22,4 milliards. Pour 2015, l’endettement passerait à 24,9 milliards d’euros avant de s’élever à 28,6 milliards d’euros l’année suivante.  Cette révision à la baisse du déficit et de la dette trouve son explication dans la nouvelle convention sur l’indemnisation des assurés, négociée en mars dernier par les partenaires sociaux. L’Unedic base ses prévisions sur des hypothèses de croissance plus faibles que celle du gouvernement, avec notamment 0,8% pour 2014 (contre 1% pour l’exécutif), 1,3% pour 2015 (1,7% pour le gouvernement) et 1,5% en 2016.

 

Pacte de responsabilité : 300 000 emplois en plus ? Un chiffrage ésotérique

Pacte de responsabilité : 300 000 emplois en plus ? Un chiffrage ésotérique

D’abord ord on est loin du compte, loin des 1 million d’emplois annoncés ici ou la (y compris par Gattaz qui s’est un pris les pieds dans le tapis politicien), ensuite cette évaluation est très approximative pour ne pas dire ésotérique. Il s’agit d’une hypothèse haute, très haute même ; Si la réduction des charges est de 10 milliards, la crération d’emplois serait de 100 à 200 000 d’après  le Haut Conseil de la protection sociale, dans un document de travail dont l’AFP a obtenu copie lundi. L’impact sur l’emploi est « plus élevé lorsque l’allègement (des cotisations) est concentré sur les salaires modestes », souligne le Haut Conseil dans ce document, où sont détaillées des simulations à partir de trois scénarios « tests ».  Pour une réduction de cotisations patronales uniforme voisine de 0,5 point de PIB – soit 10 milliards d’euros -, « les effets sur l’activité à cinq ans s’étageraient ainsi entre 0,3 et 0,8 point de PIB, et les effets sur l’emploi de 134 000 à 214 000 emplois supplémentaires selon les modèles ». Un allègement uniquement sur les salaires moyens engendrerait sur cinq ans jusqu’à 37 000 emplois de plus qu’un allègement uniforme.  Pour un allégement concentré sur les bas salaires, l’impact obtenu sur l’emploi pourrait être majoré d’environ 160 000 selon l’une des simulations, par rapport au scénario d’allègement uniforme. Le « nombre d’emplois créés à cinq ans (…) pourrait alors passer à environ 300 000, si l’on ne tient pas compte du nécessaire financement de cet allègement ». Toutefois, « le mécanisme pur d’allègement du coût du travail, sans prise en compte des effets de sa compensation financière, joue de façon favorable, mais relativement circonscrite, sur l’activité économique et l’emploi », note le Haut Conseil. En outre, une compensation de ces allègements, par une hausse de la TVA ou de la CSG, affecterait le pouvoir d’achat et la consommation des ménages, ce qui réduirait les impacts potentiels sur l’activité et l’emploi, ajoute-t-il. Le Haut Conseil de la protection sociale ; En faiat on ne saura jamais mesurer l’effet du pacte de responsabilité –s’il voit le jour-. Le document évoqué fait en effet l’impasse sur la nécessité de restaurer les marges et donc d’abord de maintenir les effectifs actuels. Il fait aussi l’impasse sur les investissements, sur l’évolution de la productivité ; En fin de compte c’est l’évolution des commandes qui permettra d’ajuster les emplois et tout chiffrage de ce type est illusoire tellement il est complexe de faire le lien entre macro économie et micro économie.

 

Centrafrique : l’enlisement et 400 soldats français en plus

Centrafrique : l’enlisement et 400 soldats français en plus

Comme c’était prévisible c’est l’enlisement en Centrafrique où il faudrait 30 000 hommes pour assurer la paix et la sécurité. Or la France n’en dispose que de 1600 ; elle vient d’en rajouter 400. En outre contrairement aux engagements de Hollande la mission ne sera pas limitée à 6 mois mais bien davantage. Bref l’enlisement alors que le France est encore désespérément seule et ce ne sont pas les quelques promesses d’engagements d’autres pays qui vont changer la donne (+500 hommes pour toute l’Europe !).  Jean-Yves Le Drian a jugé sur RTL « vraisemblable » la prolongation du mandat des forces françaises en Centrafrique par l’ONU au-delà de la période initiale de six mois, et rappelé la nécessité à terme de la constitution d’une « mission des Nations unies elles-mêmes ». « Mais on va aviser en temps utile », a ajouté le ministre de la Défense. Les forces françaises ont été autorisées le 5 décembre dernier à intervenir pour ramener le calme en Centrafrique, avec une clause de révision de six mois. La France s’est résolue vendredi à envoyer 400 militaires en renfort en Centrafrique, portant ainsi son dispositif militaire sur place à 2.000 hommes, et a appelé les Européens à accélérer le déploiement de leurs soldats alors que les violences meurtrières restent quotidiennes.  La décision a été prise par le président François Hollande à l’issue d’un Conseil de Défense restreint vendredi à l’Elysée : 400 militaires français viendront renforcer les forces en présence à Centrafrique. « Le Conseil a pris en considération l’appel du Secrétaire Général des Nations unies, Ban Ki-moon, à une mobilisation de la communauté internationale, ainsi que la décision de l’Union européenne d’engager une opération militaire en Centrafrique », indique l’Elysée dans un communiqué. François Hollande « a décidé de porter temporairement à 2.000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique. Cet effort supplémentaire de 400 hommes comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de Gendarmes français qui participeront ensuite à l’opération militaire de l’Union Européenne dès son déploiement », ajoute la présidence. La France a déployé début décembre 1.600 hommes dans le pays, mais cet effectif limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la force africaine, la Misca, n’a pas permis de faire cesser les violences et les représailles entre communautés chrétienne et musulmane. Les 400 militaires supplémentaires proviendront des forces françaises prépositionnées en Afrique et devraient arriver dans les prochains jours à Bangui. Selon une source à la Défense, il s’agira d’éléments de combat d’infanterie, d’éléments pour la logistique, mais aussi d’hélicoptères pour renforcer la mobilité de Sangaris. L’augmentation des effectifs français doit notamment leur permettre de se déployer plus largement et efficacement en province. Le chef de l’Etat français appelle également « l’Union Européenne à accélérer le déploiement de la mission Eufor, y compris la Force de gendarmerie européenne », ajoute-t-elle. Message reçu : l’Union européenne envisage de déployer un millier de soldats en Centrafrique pour aider à rétablir l’ordre dans ce pays plongé dans le chaos, a indiqué vendredi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Jusqu’à présent, le chiffre le plus couramment cité pour cette opération militaire européenne, en appui aux troupes françaises et africaines, était de 500 hommes. « Nous avons plus de 500 hommes », a déclaré Catherine Ashton à la presse à sa sortie du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle a précisé que la conférence dite « de génération de force » qui doit tenir sa deuxième réunion le 27 février à Bruxelles « envisageait le double de ce chiffre ». Cette force européenne « sera sur le terrain très, très vite », a-t-elle affirmé, sans donner de date. Selon des diplomate européens, il est prévu que la force européenne se déploie à Bangui à partir du mois de mars. Eufor-RCA, dont le quartier général d’opération sera basé à Larissa (Grèce), se concentrera sur Bangui avec la mission de sécuriser la zone de l’aéroport Mpoko qui abrite un immense camp où vivent plus de 70.000 personnes.

Exonérations fiscales en baisse,… donc impôts en plus

Exonérations fiscales en baisse,… donc impôts en plus

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Effet de la crise ( moins d’emplois)  et de la suppression de la législation sur les heures sup ; les exonérations ont baissé. Les exonérations de cotisations de sécurité sociale ont représenté 27,6 milliards d’euros en 2012 soit -2,2% par rapport à 2011. Cela inclut 25,6 milliards de cotisations patronales, selon les chiffres publiés ce vendredi 6 décembre par l’Acoss, la caisse nationale des Urssaf. Ces exonérations, qui représentent 8,9% du total des cotisations dues aux Urssaf, sont notamment destinées à baisser le coût du travail pour les employeurs. L’État compense ce manque à gagner pour la sécurité sociale à hauteur de 90%. En 2012, le montant global des exonérations est de nouveau en diminution (-2,2%), après une baisse de 5,7% l’année précédente. Les allégements généraux sur les bas et moyens salaires représentent 80% de l’ensemble des exonérations. Ils sont en baisse en 2012 (-2,3%), sous l’effet notamment de la modification de la législation relative aux heures supplémentaires. Dans le secteur privé, les exonérations de cotisations représentent 5% de la masse salariale. Parallèlement, les Urssaf ont encaissé l’année dernière un total de 316,5 milliards d’euros, un chiffre en hausse de 4% par rapport à 2011. Cette progression fait suite à une augmentation exceptionnelle de 14,3% en 2011, liée notamment au transfert aux Urssaf du recouvrement des contributions d’assurance chômage et de la cotisation au régime de garantie des salaires. En dehors de cet effet, qui porte encore en partie sur 2012, les encaissements auraient évolué de 3% en 2012, après 4,5% en 2011, ce qui pousse l’Acoss à évoquer un « ralentissement ». Ce ralentissement des encaissements « s’explique principalement par le tassement de la masse salariale du secteur privé, sur laquelle est assise une très large part des cotisations et contributions recouvrées », explique l’Acoss.

 

Impôt (IR) : 2,6 millions de foyers fiscaux en plus

Impôt (IR) : 2,6 millions de foyers fiscaux en plus

Au total, 35,89 millions de foyers fiscaux ont été recensés au 30 septembre 2013, soit environ 98% du nombre total de foyers fiscaux en France, selon une note de Bercy transmise cette semaine à la commission des Finances de l’Assemblée nationale, dont L’Expansion.com a eu copie. Sur ce total, 18,94 millions ont été imposés au titre de leurs revenus de 2012, soit 52,77%, contre 18,1 millions en l’an passé. Le nombre de foyers imposables a donc augmenté en net de 840.000 en 2013, moins qu’en 2012 (+939.000).  Ces données compilées par les services du ministre du Budget Bernard Cazeneuve visent à « faire toute la transparence sur la réalité des évolutions », après la polémique lancée par L’Opinion. Dans son édition du 19 septembre, le quotidien libéral affirmait que 1,2 million à 1,6 million de foyers précédemment non imposables l’étaient devenus cette année. Une forte hausse présentée comme principalement liée au gel du barème de l’impôt, décidé par l’ancienne majorité et prolongé par le gouvernement Ayrault, et par un sous-calibrage du renforcement de la « décote » instauré par la gauche pour compenser les effets négatifs du gel.  La hausse nette du nombre de foyers imposables correspond à la différence entre les foyers entrés dans l’impôt et les foyers qui en sont sortis. Le chiffre brut des nouvaux foyers imposables est beaucoup plus élevé: il s’élève à 2,65 millions en 2013, soit 14,5% de l’ensemble des foyers imposables. Mais ce renouvellement n’a rien d’exceptionnel: il était en effet de 2,91 millions en 2012, 2,62 millions en 2011, 3,10 millions en 2010, 2,05 millions en 2009, 2,73 millions en 2008. « L’évolution du nombre de foyers fiscaux qui n’avaient pas acquitté l’impôt sur le revenu et qui deviennent imposés l’année suivante est plus limitée entre 2013 et 2013 qu’entre 2011 et 2012″, souligne la note de Bercy. La question est de savoir pourquoi ces millions de contribuables sont devenus imposables en 2013. Chaque année, il y a des mouvements d’entrée et de sortie dans l’impôt sur le revenu, et ce indépendamment des évolutions des politiques fiscales: parce que des foyers fiscaux voient leurs revenus augmenter ou parce que leur situation familiale change. Ainsi, un étudiant qui trouve un emploi devient imposable, un couple qui se sépare se transforme en deux foyers fiscaux, une famille dont l’enfant étudiant quitte le foyer perd une demi-part, un couple ayant un enfant en gagne une, etc.  Parmi les 2,65 millions de nouveaux foyers imposables en 2013, 91,8% (2,43 millions) ont vu leurs revenus de 2012 augmenter par rapport à leurs revenus de 2011, ajoute la note de Bercy, tordant ainsi le cou à l’idée que la poursuite du gel du barème serait le principal facteur d’entrée dans l’impôt. « Ces données confirment donc que la revalorisation de 9% de la décote opérée (dans le budget 2013) a permis de protéger les ménages modestes de l’impact du gel du barème de l’impôt décidé par la précédente majorité », insiste le ministère. « Si la décote n’avait pas été revalorisée, 366.498 foyers fiscaux supplémentaires auraient été imposés », ajoute-t-il. Reste cependant à lever un loup: parmi ces contribuables devenus imposables alors qu’ils ne l’étaient pas l’année précédente, 218.530 n’ont pas vu leurs revenus augmenter. Ils ont donc soit bénéficié de moindre réductions et crédits d’impôts, suite au coup de rabot donné par le gouvernement aux niches fiscales, soit ont connu une évolution de leur situation personnelle. « Des travaux complémentaires sont en cours », indique laconiquement le ministère du Budget. Autre mise au point faite par cette note: les mesures fiscales prises par le gouvernement de François Hollande ont certes alourdi la facture pour un grand nombre de contribuables, mais ses prédécesseurs auraient fait pire entre 2010 et 2012. En 2013, 16,15 millions de contribuables ont vu leur impôt augmenter, soit 44% des foyers fiscaux… et 85% des foyers imposables. Ils étaient 16,10 millions en 2012 (45,48%), 16,09 millions en 2011 (43,45%) et 16,80 millions en 2010 (45,65%), contre à peine 12 millions en 2009. Ces hausses d’impôts sont principalement dues à des hausses de revenus. Seuls 2,13 millions de contribuables ont vu leur impôt augmenter alors que leur revenu était égal ou inférieur à ce qu’il était l’année précédente, soit 5,88% des foyers fiscaux. Ils étaient 2,23 millions en 2012 (6,32%), 3,12 millions en 2011 (8,43%), 3,32 millions en 2010 (9,04%). 2010, tournant de la rigueur du gouvernement Fillon, restera bien comme l’année de la pire hausse de la pression fiscale en France.

 

Pôle emploi : 35% de radiés en plus en un mois

Pôle emploi : 35% de radiés en plus en un mois

Le chômage baisse statistiquement notamment parce que 35% de chômeurs ont été radiés en plus en août. En cause, la non actualisation et le fait que les chômeurs ne se sont pas rendus au rendez-vous de Pole emploi. Des rendez vous complètement inutiles puisqu’on ne propose strictement rien aux chômeurs ! Du coup les radiés sont en général (pas  toujours)  des chômeurs qui ne touchent aucune indemnité.  Il y a donc un loup dans ces statistiques. Il y a une catégorie, appelée « sortie pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation ». Elle comptabilise les sans-emplois censés venir à Pôle emploi actualiser leur dossier. Or dans les chiffres du mois d’août, le nombre de personnes qui ne sont pas venues mettre à jour leur inscription est exceptionnellement élevé. Un mois dit « normal », environ 200.000 personnes ne se présentent pas à leur rendez-vous mensuel chez Pôle emploi. Au deuxième mois de l’été, ce sont 270.000 personnes qui n’ont pas fait le déplacement. Le ministère s’est même fendu d’un astérisque sur ce chiffre, précisant qu’aucun changement de comptabilité ou de méthode n’expliquait une telle augmentation. Ce phénomène inexpliqué amplifie sans doute une tendance, qui est réelle, d’une stabilisation du chômage. Il relativise toutefois l’ampleur du retournement.

Liste des impôts en plus de la «pause fiscale»

Liste des impôts en plus de la «pause fiscale»

 

Drôle de pause fiscale quand on faiat la liste des impôts en plus pour 2014 (sans compter l’effet de ceux déjà décidés en 2013) et d’autres dossiers comme l’Unedic (24 milliards de déficit)

 

• Augmentation de la TVA

Le taux normal de la TVA va passer au 1er janvier de 19,6 % à 20 % et le taux intermédiaire (restaurant, travaux du logement, cinéma) de 7 à 10 %. Le taux réduit (alimentation, gaz et électricité) va en revanche être ramené de 5,5 % à 5 %. Ces mesures, votées fin 2012, doivent rapporter 6,4 milliards pour financer une partie du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE).

• Baisse du plafond du quotient familial

Déjà réduit dans le précédent budget, le plafond du quotient familial va être abaissé de 2 000 à 1 500 euros. Ce coup de rabot vise les familles les plus aisées. Le gouvernement en attend une économie de 1 milliard. Selon Bercy, 1,3 million de ménages sont concernés, les plus riches, soit 12 % de ceux avec enfants. Leur impôt augmentera en moyenne de 768 euros sur un an. Mais, pour certains, les impôts bondiront de 500 euros par demi-part, soit 500 euros pour un enfant, 1 000 euros pour deux enfants et 2 000 euros pour 3 enfants… L’impact sera maximal à partir d’un revenu de 77 160 euros pour un couple avec 2 enfants et de 95 640 euros avec 3 enfants.

• Hausse des cotisations retraite

Contrairement à celle prévue pour les entreprises, la hausse des cotisations retraite des salariés ne sera pas compensée. Elle est de 0,15 point en 2014 et au total de 0,3 point d’ici à 2017. S’y ajoutera un relèvement déjà acté des cotisations de retraite complémentaire, décidé par les partenaires sociaux. Par ailleurs, la majoration de 10 % des pensions pour familles nombreuses sera désormais fiscalisée.

• Relèvement des droits de mutation

Il s’agit d’un impôt payé lors de l’acquisition d’un bien immobilier. Les départements peuvent jusqu’à présent appliquer un taux d’imposition maximal de 3,8 %. Ils vont être autorisés à monter jusqu’à 4,5 % en 2014.

• Taxe à 75 % sur les revenus supérieurs à 1 million

Cette mesure symbolique sera finalement acquittée par les entreprises. La question est de savoir si cette taxe s’appliquera sur les revenus de 2013 ou de 2014.

• Nouvelle imposition sur les dividendes et intérêts

Jusqu’à présent taxés à un pourcentage fixe, les dividendes et intérêts vont être imposés selon le barème de l’impôt sur le revenu, ce qui augmentera la facture pour les plus hauts salaires.

 

• Suppression de niches

Le gouvernement veut s’attaquer aux niches fiscales qui ont représenté en 2012 un «manque à gagner» fiscal de 70,8 milliards. Bercy, qui a déjà prévu de supprimer des réductions d’impôts pour les familles ayant des enfants dans le secondaire, devrait étendre cette mesure aux étudiants. L’État va gagner 445 millions d’euros avec cette seule mesure. Bercy souhaiterait par ailleurs diminuer les avantages fiscaux des salariés dont la complémentaire santé s’inscrit dans un contrat collectif, selon Les Échos.

 

36500 fonctionnaires en plus au premier semestre

36500 fonctionnaires en plus au premier semestre

 

François Hollande avait promis pendant la campagne présidentielle de mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, règle édictée par la précédente majorité. Le chef de l’Etat s’était toutefois engagé à ne pas grossir les effectifs de la Fonction publique, mais à en stabiliser la masse salariale.  Ce n’est pour l’instant pas le cas. Les embauches de fonctionnaires repartent de plus belle, selon le site internet du magazine Challenges. Au total, 36.575 nouveaux agents ont intégré au cours du premier semestre les effectifs des de la Fonction publique d’Etat, selon les données fournies par le ministère de la Fonction publique. Sur l’ensemble de l’année 2012, les recrutements s’étaient limités à 34.054. le gros des embauches se fait à l’Education nationale: +28.228 personnes au cours des six premiers mois de l’année.

La métropole Grand Paris votée. ….et une superstructure en plus !

La métropole Grand Paris votée. ….et une superstructure en plus !

 

Une superstructure en plus et sans doute des impôts supplémentaires avec le vote de la métropole Grand Paris La métropole du Grand Paris, dont l’adoption a été votée à mains levées, aura en charge les questions d’habitat, d’environnement et d’aménagement, tandis que les transports continueront à relever de la région Ile-de-France.  Les socialistes ont voté pour cette réforme, qui remédiera selon eux au « morcellement » et à la « complexité » de l’organisation territoriale en Ile-de-France. L’UMP, l’UDI et le Front de Gauche ont voté contre, fustigeant « un monstre technocratique » générateur de « doublons ». Écologistes et radicaux de gauche se sont abstenus.  L’Assemblée a rejeté des amendements du Front de gauche, soutenus par la droite, soumettant la création de cette métropole à un référendum des populations concernées.  A été voté un amendement socialiste fixant la création de la métropole au 1er janvier 2016 au lieu du 1er janvier 2015, date préalablement envisagée.  La métropole sera un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre qui regroupera la ville de Paris et l’ensemble des communes des départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). Lorsque des EPCI d’autres départements d’Ile-de-France jouxtent la petite couronne, une partie ou la totalité des communes y appartenant pourront rejoindre la métropole.  Les intercommunalités actuellement existantes dans le périmètre du futur Grand Paris disparaîtront mais la métropole sera divisée en « territoires » d’au moins 300.000 habitants, regroupant plusieurs communes. Paris elle-même constituera un territoire. Certaines compétences exercées par des actuelles intercommunalités pourront être exercées par ces territoires, sur délégation de la métropole.  Cette dernière sera administrée par un conseil composée pour un quart de représentants du Conseil de Paris et pour trois quarts de ceux des conseils municipaux des autres communes. Les règles budgétaires seront établies par le gouvernement par ordonnance dans les 18 prochains mois.  La création de cette nouvelle métropole fait suite à un accord intervenu entre les parlementaires socialistes d’Île-de-France, Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris et candidate à l’Hôtel de ville, Jean-Paul Huchon, président de la région, et Claude Bartolone, président de l’Assemblée et élu de Seine-Saint-Denis.  Cet accord, selon l’expression du député PS de Seine-Saint-Denis Daniel Goldberg, permet de « remplir la page blanche laissée par le Sénat » qui avait rejeté la création d’une métropole parisienne. Le texte gouvernemental initial, rejeté par les sénateurs, ne prévoyait pas la suppression des intercommunalités existantes et envisageait un périmètre géographique plus large.  La ministre de la Réforme de l’État, Marylise Lebranchu, s’est félicitée vendredi d’une « simplification », par rapport à la situation existante, qui apportera « une solidarité accrue entre les territoires ».  A l’inverse, pour la candidate UMP à la mairie de Paris, Nathalie Kosciusko-Morizet, « tout cela va coûter très cher pour une efficacité très discutable ». Et selon Valérie Pécresse (UMP), il aurait fallu, au lieu de créer la métropole, donner la compétence du logement à la région Ile-de-France. « Vous allez encore faire des doublons, ce n’est pas ça l’intérêt général! » a-t-elle lancé à la majorité.  François Asensi (Front de Gauche) a dénoncé le « monstre technocratique » ainsi créé.  Dans l’après-midi, doit être débattu un amendement de plusieurs députés PS proposant la suppression de l’Etablissement public d’aménagement de La Défense Seine Arche (Epadesa), au centre d’une polémique en 2009 lorsque Jean Sarkozy, fils de l’ancien président, avait envisagé de le présider.  Ce n’est qu’ensuite que les députés débattront des autres aspects du texte, en particulier la création des métropoles de Lyon et Marseille. Des députés de ces agglomérations ont d’ailleurs protesté contre la longueur du débat concernant la seule capitale, alors que soumise à un temps programmé, la discussion doit impérativement s’achever vendredi soir. Le vote solennel sur l’ensemble du projet de loi est prévu mardi prochain, et c’est après les vacances que le texte repartira au Sénat.

 

Impôts : 22 milliards en plus, surtout pour les ménages

Impôts : 22 milliards en plus, surtout pour les ménages

L’Insee rappelle ainsi que les mesures fiscales ont contribué à accroître le niveau des prélèvements obligatoires de 22 milliards d’euros en 2012, en raison des mesures prises par le gouvernement de François Fillon, puis de Jean-Marc Ayrault. Les ménages ont été les premiers touchés: ils ont vu leurs prélèvements fiscaux et sociaux augmenter de 17,2 milliards. La contribution exceptionnelle sur la fortune décidée par le nouveau gouvernement dès son arrivée en fonctions, a pesé à elle seule 2,3 milliards d’euros – faisant «plus que compenser» la modification de 2011 du barème de l’ISF visant à l’alléger de 1,5 milliard, note l’Insee. La création d’un deuxième taux réduit de TVA à 7 % a coûté quelque 2,1 milliards aux Français ; la hausse des prélèvements sociaux sur le capital, 1,9 milliard ; la désindexation du barème de l‘impôt sur le revenu, 1,8 milliard ; la suppression de l’exonération sociale sur les heures supplémentaires, 1 milliard, etc. Les entreprises n’ont pas non plus été épargnées. Leurs prélèvements ont augmenté de 5 milliards en 2012. Les nouvelles dispositions relatives à l’impôt sur les sociétés – notamment l’instauration d’une contribution exceptionnelle pour les grandes entreprises, la montée en charge de la limitation pour les entreprises bénéficiaires de reporter leur déficit ou encore la suppression du bénéfice mondial consolidé – leur ont coûté 2,6 milliards. Diverses mesures techniques font le reste. La réduction du déficit cette année sera de nouveau le fruit de prélèvements obligatoires: quelque 24 milliards d’euros sont annoncés pour 2013. Pour la suite, le gouvernement va lever le pied. Parce qu’il ne veut pas «ajouter de l’austérité à la récession», selon l’expression consacrée. «Compte tenu du niveau déjà élevé des prélèvements obligatoires, il a en effet été fait le choix d’éviter toute hausse généralisée des impôts», peut-on lire dans le programme de stabilité envoyé en avril à Bruxelles. «Il n’y aura pas d’autres impôts en 2014 sur les ménages que l’augmentation annoncée de la TVA», martelait depuis des semaines le ministre de l’Économie, Pierre Moscovici. C’était sans compter sur le nouveau coup de rabot au quotient familial que le gouvernement a annoncé il y a quelques jours…

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