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Législatives: «Le pays joue sa peau» pour Attal

Législatives:  «Le pays joue sa peau» pour Attal

De toute évidence Attal a particulièrement mal vécu la décision du président de procéder brusquement à la dissolution de l’Assemblée nationale. Son analyse est moins violente que celle du président lequel parle aujourd’hui de risque de guerre civile dont il porte une part de responsabilité. Pour autant, le Premier ministre est bien conscient des menaces qui pèsent sur l’avenir de l’économie, l’épargne et la sécurité des Français.

Le premier ministre ne développe pas mais il est certain que la situation déjà particulièrement dramatique de l’endettement risque de se détériorer encore. Comme la dévaluation n’est plus possible avec une monnaie unique cela se traduira mécaniquement par une hausse du prix de l’inflation, donc une montée des prix autant pour les entreprises que pour les consommateurs, une baisse de compétitivité et de la croissance. La régulation se fera sur la baisse du pouvoir d’achat. Et de ce point de vue le premier ministre a raison des menaces qui pèsent sur l’économie et le pouvoir d’achat. Dans le Figaro, Gabriel Attal confirme ses propres inquiétudes

 Deux semaines après la dissolution, avez-vous réussi à vous convaincre qu’elle n’était pas une prise de risque insensée d’Emmanuel Macron ?

GABRIEL ATTAL. - Je ne regarde pas en arrière. Cette décision est prise, il est inutile de revenir dessus. Les Français ont leur destin en main. Le pays joue sa peau dans cette élection. Je veux les convaincre que la victoire du RN ou de la Nupes menacerait notre économie, l’épargne et la sécurité des Français.

 

 

Le temps joue pour ou contre le gouvernement

Le temps joue pour ou contre le gouvernement ?

Curieusement, la tonalité de certains édito diffère de manière notable pour savoir si le temps joue pour ou contre le gouvernement. Globalement la tendance éditoriale des médias vise à soutenir le gouvernement. Dans le journal de l’Opinion par exemple, un édito considère que le temps joue pour le gouvernement et que la mobilisation ne pourra pas faire infléchir d’un iota la mise en œuvre de la réforme des retraites.

C’est exactement le point de vue contraire qui est exprimé dans le journal la Tribune ( tendance plutôt de gauche) . Ci dessous un extrait de l’édito de Marc Endeweld


« . Pour la première fois depuis longtemps, la manifestation parisienne s’est déroulée sans trop de heurts avec les forces de l’ordre, empêchant les députés Renaissance et les ministres, dès le soir même, de dénoncer en mode automatique, les violences. Cette fois-ci, il était impossible pour l’exécutif de jouer d’un tel dérivatif de communication. Face à des Français de plus en plus circonspects, il a dû se résoudre à « faire de la pédagogie » sur son projet sur les retraites. Pas sûr pour autant qu’il lui suffira d’envoyer à la télévision le peu charismatique Olivier Dussopt, ministre du travail, pour combler le manque d’explications.
Or, le temps presse. Car, de jour en jour, les rangs des opposants à ladite « réforme » se renforcent. Les sondages se suivent mais ne se ressemblent pas. Désormais, près de 68 % des Français s’opposent fortement à l’établissement de l’âge de départ à la retraite à 64 ans. En quelques jours, c’est une augmentation fulgurante de près de huit points.
Contexte explosif

Mais la plus grande difficulté pour le gouvernement, c’est de constater que nombre de cortèges dans les petites villes ont fait le plein. Car ce projet sur les retraites tombe dans un contexte explosif : crise de l’énergie et des services publics, inflation, tensions sur les salaires et le marché de l’immobilier, sentiment galopant d’injustice… Entre les annonces records de dividendes pour les actionnaires des grands groupes, les super profits des groupes d’énergie, le souvenir du « quoi qu’il en coûte » du Covid-19, mais aussi les décisions des gouvernements européens d’aider l’Ukraine à coups de milliards, il sera bien difficile de convaincre les Français qu’il n’y a aucune alternative en dehors du recul de l’âge de départ à la retraite, pour trouver les milliards nécessaires afin de sauvegarder le régime par répartition. Dans ce contexte, le scénario de l’horreur pour le gouvernement serait une coalition des colères, une alliance des villes et des campagnes, une renaissance des gilets jaunes dans la foulée de ces manifestations monstres……..

Autre difficulté pour le gouvernement, et pas des moindres : ses marges de manœuvre de négociation sont en réalité faibles. Face aux huit syndicats qui sont vent debout contre le recul de l’âge du départ à la retraite, l’exécutif serait seulement prêt à reculer sur les 44 ans de cotisation des salariés ayant commencé à travailler entre 18 et 20 ans, ou sur les questions de pénibilités (deux conditions minimum exigées par la CFDT). On se demande d’ailleurs pourquoi ces deux points n’ont pas été discutés auparavant. Mais comme le front syndical demande comme préalable le retrait du report de l’âge de la retraite, les deux camps vont continuer à se faire face durant longtemps.

Et justement sur cette question de l’âge du départ à la retraite, le temps ne joue pas en la faveur du gouvernement. Car elle est en train de devenir un symbole. Déjà, sur les réseaux sociaux, les discours de François Mitterrand sur la retraite à 60 ans refleurissent. Et les comparaisons européennes ne pourront y faire face. Car les Français ont constaté, tant du point de vue énergétique, sanitaire ou militaire, qu’il n’existait pas de modèle allemand ou britannique. Dans tous ces pays, les décisions de ces dernières années dans tous ces domaines ont abouti à de véritables impasses. Et pour Emmanuel Macron, s’obstiner dans cette direction, c’est à coup sûr aboutir à l’explosion de l’Europe par la montée des nationalismes. »
Marc Endeweld

Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo


Alors que la plupart des pays occidentaux tente de se désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le Rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Politique internationale : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Politique inter nationale : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Alors que la plupart des pays occidentaux tente desce désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le Rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Europe: L’Allemagne joue de plus en plus solo

Europe: L’Allemagne joue de plus en plus solo

Alors que la plupart des pays occidentaux tente desce désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo !

Certains s’étonnent qu’on ne parvienne pas rapidement un accord européen en matière d’énergie afin de peser sur les prix et d’assurer dans de meilleures conditions les les approvisionnements. Le problème c’est qu’en matière d’énergie notamment, l’Allemagne a toujours joué solo.

Ainsi s’est-elle liée les mains avec la Russie pour faire du gaz russe la principale source de l’énergie. Et de condamner ses propres centrales nucléaires pour faire plaisir aux écolos. En même temps, l’Allemagne pesait sur la France pour qu’elle abandonne aussi ses centrales. Avec la crise en Ukraine, l’Allemagne a été prise à son propre piège. Elle a dû ouvrir en masse des centrales à charbon très polluantes et revenir sur sa décision de fermer les centrales nucléaires. Par ailleurs le développement massif d’énergies renouvelables éoliennes constituent un fiasco bien incapable de remplacer gaz, charbon et a fortiori nucléaire.

En dépit de la crise qui affecte toute l’Europe depuis la guerre en Ukraine, l’Allemagne continue sa politique solitaire. Elle ne souhaite pas mutualiser la politique énergétique. Concernant le gaz elle souhaite négocier elle-même les approvisionnements et ne veut pas non plus d’une réforme concernant les prix aberrants de l’électricité liée à ceux du gaz. Un dispositif qui marquerait une certaine solidarité mais dont un jour il faudra payer la facture. Mais une facture qui risque encore d’être plus forte sans solidarité européenne.

« L’Allemagne arrive avec sa puissance financière et risque de priver les autres États membres, plus petits, de la capacité d’acheter ce gaz », estime Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en énergie à l’institut Jacques Delors. Un autre sujet a irrité l’Europe, le déploiement d’un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros pour protéger ses citoyens et entreprises. Les autres capitales crient à la concurrence déloyale. « Avant de démarrer les discussions à 27, Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont échangé seul à seul. À peine une demi-heure d’entretien, insuffisant pour effacer les divergences entre les deux pays », souligne le journaliste Julian Gasparutto, à Bruxelles.
Paradoxalement l’Allemagne ne fait pas non plus que la France se dote d’une électricité à bon marché il y a le nucléaire. L’Allemagne craint en effet que la France se dote d’une puissante industrie nucléaire susceptible de se diffuser dans le monde entier.

SONDAGE MACRON ET LE PEN: Un duel serré pas joué d’avance

SONDAGE   MACRON ET LE PEN: Un duel serré pas joué d’avance 

Le président sortant Emmanuel Macron est crédité de 52% des intentions de vote au second tour – en 2017, il l’avait emporté avec 66,10% des voix.
 Vers un duel plus serré qu’il y a cinq ans? Emmanuel Macron remporterait le match retour qui l’opposera à Marine Le Pen lors du second tour de l’élection présidentielle, programmé le dimanche 24 avril: selon notre sondage Elabe pour BFMTV et L’Express avec notre partenaire SFR, le président sortant obtiendrait 52% des suffrages contre 48% pour la candidate du Rassemblement national.

Le président-candidat gagne un petit point par rapport à notre précédente enquête, publiée vendredi, dans laquelle il était crédité de 51% des voix contre 49% pour Marine Le Pen.

 Toutefois, ce nouveau face-à-face entre les deux candidats ne devrait pas avoir les mêmes contours que celui qui a eu lieu il y a cinq ans. En 2017, au second tour, Emmanuel Macron avait largement reproté ce duel avec 66,1% des voix contre 33,9% pour Marine Le Pen.

A peine les résultats tombés, les autres candidats du premier tour ont lancé majoritairement soit un appel à voter Emmanuel Macron, soit à faire barrage à l’extrême-droite. Valérie Pecresse, Yannick Jadot, Anne Hidalgo et même Fabien Roussel se sont positionnés en faveur du président sortant. Même Jean-Luc Mélenchon, critiqué en 2017 pour son positionnement, a répété à « ne pas donner une seule voix à Marine Le Pen ». Seuls Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan se sont prononcés pour la candidate du RN.

Dans le détail, selon notre sondage Elabe, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon devraient se partager presque à parts égales entre Emmanuel Macron (35%), Marine Le Pen (34%) et l’abstention (31%). Quasi-égalité aussi chez les soutiens de Valérie Pécresse, partagés à 44% pour Emmanuel Macron et 40% pour Marine Le Pen. Une large partie des électeurs d’Eric Zemmour (86%) devraient se tourner vers la candidate d’extrême droite.

Pour les sondés, Emmanuel Macron incarne celui qui est le plus capable d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale (61% contre 31% pour Marine Le Pen). Idem quand il s’agit de savoir qui des deux candidats qui représenterait le mieux la France à l’étranger ou celui qui a le plus la capacité à gérer les crises. A l’inverse, Marine Le Pen apparaît comme celle qui veut vraiment changer els choses (56% contre 35% pour Emmanuel Macron) ou encore celle qui comprend le mieux les gens.

Enquête réalisée par internet le 10 avril 2022 sur un échantillon de 1509 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus, dont 1 446 inscrits sur les listes électorales. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Macron-Le Pen : rien n’est joué

 Macron-Le Pen  : rien n’est joué 

La France sort encore un peu plus facturée du premier tour des élections présidentielles et rien n’est joué pour le deuxième tour estime un papier de la tribune

Cinq points d’écart séparaient dimanche 10 avril au soir du premier tour de la présidentielle Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui vont donc se retrouver pour la seconde fois consécutive face-à-face le 24 avril prochain. Dans un tragique remake du duel du printemps 2017. Des Français hier côte-à-côte qui risquaient de se retrouver face à face, c’est bien ce que Gérard Collomb, l’ancien maire de Lyon soutien de la première heure de l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande, avait prédit avant de quitter le ministère de l’Intérieur, avant la crise des Gilets Jaunes.

Au vu des résultats de ce 10 avril, on retrouve bien deux France face à face. Celle qui va bien et vote Macron et celle qui ne va pas bien et qui a provoqué une séisme démocratique trop peu relevé : avec une poussée jamais connue dans notre pays du vote pour les « extrêmes », de droite et gauche, qui totalisent si on les additionne près de 55% des suffrages exprimés et une abstention de 26%, les deux tiers des Français en âge de voter s’inscrivent en rupture avec le système politique « traditionnel ». Si cela n’est pas une alerte démocratique, on se demande ce qu’il faut de plus : une victoire de l’extrême-droite le 24 avril peut-être ? La France en colère, désenchantée, est majoritaire, avec un score historique de plus de 30% pour la seule extrême-droite.

Le message est clair et il se mesure dans les premiers sondages du second tour : si le match retour avait eu lieu hier soir, Emmanuel Macron l’emporterait certes, mais d’une très courte majorité, selon les enquêtes parues dimanche soir (51%-49% selon l’Ifop; 52%-48% selon Elabe ; 54%-46% selon Ipsos et Opinionway), loin de son bon score de 2017 (66,1% – 33,9%). C’est dire si le débat du 21 avril prochain entre les deux finalistes sera décisif pour les départager dans deux semaines.

Certes, Emmanuel Macron a réalisé une mobilisation impressionnante au soir de ce premier tour, avec 28% des voix, soit 4 points de mieux qu’en 2017. Mais Marine Le Pen améliore nettement son score aussi, à plus de 23% ainsi que Jean-Luc Mélenchon qui a rassemble plus de 21% des suffrages. Le vote utile a fait son œuvre, conduisant une majorité d’électeurs à « enjamber » le premier tour dans un scrutin où chacun a tenté d’apporter la meilleure dynamique possible à son champion. D’une certaine façon, la formule du socialiste Guy Mollet « au premier tour on choisit, au second, on élimine », s’est renversée. Au premier tour, les Français ont massivement éliminé du paysage politique les vieux partis en reléguant LR, le PS et les Verts en dessous de la barre de 5% qui permet de se faire rembourser les dépenses de la campagne. Ce n’est pas une bonne nouvelle d’ailleurs pour la santé de la démocratie car ces partis se retrouvent en faillite et obligé de quémander des dons de leurs militants de moins en moins nombreux.

Pour autant, à la différence de 2017, point de dîner à la Rotonde, ce restaurant fameux du quartier Montparnasse, pour le président sortant. Conscient que ce sera chaud pour le second tour, il s’est rendu chez ses militants Porte de Versailles pour appeler à faire de nouveau « barrage à l’extrême-droite » et a promis en contrepartie « d’inventer quelque chose de nouveau pour rassembler les convictions et les sensibilités diverses ». Un appel à l’union nationale dont on verra dans les prochains jours comment il se concrétisera.

Au soir du premier tour, c’est toujours une nouvelle élection qui commence. Ce qui se passera le 24 avril est désormais en grande partie entre les mains d’Emmanuel Macron qui va devoir descendre de son Olympe pour aller convaincre les électeurs appelés à se lever le dimanche matin dans 15 jours pour aller lui « sauver les fesses », selon l’expression imaginée d’une ténor des Républicains… Pour celles et ceux qui n’ont pas voté pour lui au premier tour, c’est un peu choisir entre la peste et le choléra. Pour tenter de l’emporter, Emmanuel Macron va devoir travailler « en même temps » et sur sa droite et sur sa gauche et tenter de faire revenir aux urnes une partie des 12 millions d’abstentionnistes. La mécanique des reports sera décisive. Chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, qui a répété six fois hier que « pas une voix ne doit aller à Marine Le Pen », le dilemme est certain : un tiers voterait Macron, 1 sur 5 Le Pen et plus de 40% iraient à la pêche. Ce n’est donc pas gagné malgré l’appel de Hidalgo, Pécresse, Jadot et Roussel à voter Macron. Pour la gauche, c’est le troisième « 21 avril 2002 » depuis le choc de la qualification de Jean-Marie Le Pen devant Jospin face à Chirac. Un Chirac élu à l’époque à 82% et qui n’avait tenu aucun compte des voix de gauche qui à l’époque pour la première fois avaient fait barrage au Front national.

Du côté de Marine Le Pen, les reports de voix sont bien meilleurs avec une majorité des électeurs de Zemmour et de Dupont-Aignan mais un enjeu de mobilisation des catégories populaires qui n’ont pas voté ce dimanche. Surtout, l’image de l’ex-présidente du RN n’a plus rien à voir avec celle de son père ou même avec celle qu’elle avait en 2017. Très habilement, parlant de ses chats et de pouvoir d’achat, Marine Le Pen s’est « chiraquisée » version « mangeons des pommes » de la présidentielle de 1995. Selon l’IFOP, une majorité de Français pense qu’elle est « sympathique » (53%) et « attachée aux valeurs de la démocratie » (57%). Il y a un point aussi où elle écrase littéralement Emmanuel Macron, c’est « la proximité avec les préoccupations des Français », trait d’image qui ressort chez elle à 60% contre 35% pour le président sortant.

Emmanuel Macron peut-il donc être battu cette fois par Marine Le Pen ? La stratégie de diabolisation ne semble en tout cas plus une réponse alors que c’est plutôt Eric Zemmour qui est devenu le « croquemitaine ». Il se confirme que la stratégie d’extrême-centre d’Emmanuel Macron se révèle cinq ans plus tard un jeu extrêmement dangereux puisque seul un parti extrême peut devenir la force d’alternance, de droite ou de gauche, face à la déception qu’apporte forcément l’épreuve du pouvoir. Jacques Attali, qui connaît bien Emmanuel Macron, l’a d’ailleurs anticipé : cette fois, Marine Le Pen peut gagner. Il relève aussi qu’aucun président de la République sortant n’a été réélu depuis Chirac en 2002 ou Mitterrand en 1988. Et c’est ainsi que Macron se retrouve soudain « giscardisé », le scrutin du 24 avril 2022 promettant d’être aussi serré et incertain que celui qui vit l’élection de François Mitterrand en mai 1981.

Pour « sauver ses fesses », Emmanuel Macron va donc devoir cette fois sortir le grand jeu et être un peu plus concret que la promesse absconse d’un rassemblement des anti-fascistes. Certains évoquent la conclusion d’un « pacte » de gouvernement mais c’est tellement à rebours de l’esprit de la Vème République qu’on peine à le croire possible.

Prêt à tout oser, Emmanuel Macron a affirmé ce dimanche que « dans ce moment décisif pour l’avenir de notre Nation, plus rien ne doit être comme avant » (il avait dit la même chose pour les Gilets Jaunes et lors du premier déconfinement). Il va donc falloir en faire plus. Emmanuel Macron lui même reconnaît que rien n’est joué et que Marine Le Pen est « un adversaire redoutable ». L’équation politique qu’elle propose l’est assurément : de gauche sur l’économie et le social avec le pouvoir d’achat, le prix des carburants, le droit à une « retraite en bonne santé » et des moyens pour l’hôpital et la dépendance ; de droite radicale sur le régalien, la sécurité et l’immigration ; anti-système dans sa promesse d’une révolution démocratique avec le RIC (Référendum d’initiative citoyenne, réclamé par les Gilets Jaunes) et la proportionnelle aux législatives qu’Emmanuel Macron avait promis mais n’a pas concrétisé sur son premier mandat. Une erreur que lui reproche son allié du Modem François Bayrou et que le président sortant pourrait bien payer cher car quelle est aujourd’hui sa crédibilité à le proposer de nouveau.

Comme en 2017, c’est encore sur l’économie, le sérieux budgétaire et fiscal (sa proposition d’exonérer d’impôt sur le revenu tous les jeunes de moins de 30 ans est stupéfiante de bêtise : elle s’applique autant à un trader ou une star du foot qu’un jeune diplômé), ainsi que sur l’Europe que Marine Le Pen pêche le plus en terme de crédibilité. C’est là que Macron peut et doit appuyer : Marine, c’est le Frexit sans le dire, non assumé mais inexorablement inscrit dans sa vision d’une Europe des nations où l’on pourrait se soustraire aux normes du droit communautaire.

Une chose est sûre : pour une grande partie des électeurs qui sont invités à voter pour lui pour faire barrage au RN, Emmanuel Macron a tout fait depuis 2017 pour organiser, scénariser même ce mauvais remake du duel entre la méchante nationaliste et le gentil européen. Lui qui avait dit qu’il ferait reculer l’extrême droite en France l’a fait progresser de 10 points en cinq ans si on additionne Le Pen, Zemmour et Dupont-Aignan. C’est tout de même un formidable échec et une terrible impression de duplicité qui prend au piège des millions d’électeurs sincères privés une fois encore de la possibilité d’exprimer un véritable choix. Voter Emmanuel Macron sans voter « pour » Emmanuel Macron, telle est la question qui les attendent le dimanche 24 avril dans l’isoloir. Et il n’y a qu’une seule bonne réponse.

EELV: Sandrine Rousseau joue les mouches à merde chez les écolos

EELV: Sandrine Rousseau joue les mouches à merde chez les écolos

 

Il est clair que Sandrine Rousseau a mal digéré d’avoir perdu les primaires chez les écolos. Sans doute pourquoi elle multiplie les peaux de banane sous les pieds de Yannick Jadot. Ce dernier s’est opposé à la proposition de Taubira pour organiser une « primaire populaire de la gauche ». L’occasion saisie par Sandrine Rousseau pour rejoindre l’idée de Taubira qui consiste en fait non pas à réunir la gauche mais la diviser encore davantage avec une candidature supplémentaire.

Sandrine Rousseau se moque  sans doute pas mal de l’union de la gauche voir même de l’avenir d’Europe écologie les Verts. Elle sert surtout les intérêts gauchistes du wokisme  tout autant que ses propres intérêts.

Yannick Jadot a maintes fois répété qu’il ne souhaitait pas participer à la primaire de la gauche proposée début décembre par la candidate socialiste, Anne Hidalgo. Chez les Verts, la pression continue malgré tout de monter pour un rassemblement de ce camp. «On ne peut pas continuer en ordre dispersé de cette manière-là, il nous faut une équipe», a considéré Sandrine Rousseau ce mardi matin sur France Inter.À matière de solidarité, cela ressemble surtout un joli croche-pied

ans cette primaire». Et de finir par un conseil particulièrement casse-gueule :«Je dis à Yannick : Vas-y, passe des coups de fil, et mettons-nous autour d’une table pour trouver la solution pour faire  équipe”».Sandrine Rousseau voudrait démontrer l’inutilité de la candidature de son leader qu’elle ne s’y prendrait pas autrement

 

Mali : là aussi, Poutine joue les mouches à merde

Mali : là aussi, Poutine joue les mouches à merde 

Il est clair que la Russie n’est plus la grande puissance que représentait l’union soviétique. Poutine cultive c ependant la nostalgie du passé avec une politique internationale qui multiplie des interventions un peu partout y compris de manière marginale mais toujours nuisible.

 C’est aussi le cas au Sahel ou Poutine est particulièrement heureux d’alimenter l’opinion anti française. Il y a de ce point de vue une grande différence entre la politique chinoise et la politique russe. Les Chinois s’intéressent essentiellement à l’économie et prennent des participations où s’attribunte purement et simplement les richesses de pays en voie de développement alors que les Russes ne sont là que pour ajouter du désordre au désordre sans vraiment de perspectives géostratégiques claires.

Bref le dictateur Poutine joue surtout les mouches à merde un peu partout.

Les mercenaires russes de la sulfureuse société paramilitaire Wagner ont entamé leur déploiement au Mali, avec l’aide de Moscou, dénoncent jeudi 23 décembre une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antidjihadiste dans ce pays, dans un communiqué commun.

«Nous (…) condamnons fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien», soulignent d’une voix ces pays dont la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, en dénonçant «l’implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d’un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali».

Édouard Philippe: joue les mouches à « M » avec son parti « Horizons »

Édouard Philippe: joue les mouches à « M » avec son parti « Horizons »

 

Première observation, l’ancien énarque ne s’est pas trop fatigué pour trouver le nom de son parti qu’il aurait pu appeler tout autant « avenir ».Un pied dedans, un pied dehors tel sera sans doute la vocation du parti virtuel d’Édouard Philipe intitulé « horizons ». Un parti qu’il aurait pu appeler « horizons 2027″ voire plus si affinités en 2022 . Un parti en fait exclusivement destiné à préparer la candidature de l’ancien premier ministre à l’élection présidentielle. Une attitude qui agace bien sûr l’opposition notamment les républicains mais aussi le partis « en marche ».

Avec ce parti, les forces présidentielles seront encore un peu davantage balkanisées. 

Ce n’est désormais un secret pour personne d’Édouard Philippe à entretenu des relations détestables avec Emmanuel Macon à la fin de son mandat de premier ministre. Du coup Édouard Philipe se pose en recours pour le cas où ! L’ancien premier ministre suit un peu l’exemple d’Alain Juppé, l’éternel recours qui a toujours échoué.

  • On ne peut être que dubitatif face aux propos de l’ancien premier ministre qui tente d’expliquer sa démarche dans le Figaro. Interview

Après avoir annoncé votre soutien «complet» à Emmanuel Macron, vous avez lancé début octobre votre parti, Horizons. Quelle est la prochaine étape?

Édouard PHILIPPE. - Depuis l’annonce de la création d’Horizons, au Havre, j’ai beaucoup travaillé avec ceux qui m’ont rejoint – maires, parlementaires, amis. J’ai reçu de très nombreuses manifestations d’intérêt: il y a une attente. Nous lançons désormais notre campagne d’adhésions. Depuis lundi, les Français peuvent rejoindre cette aventure collective.

Souhaitez-vous bâtir un parti d’élus?

Non, Horizons est un parti politique et pas un simple club d’élus. Même si je tiens à accorder une place particulière aux maires, car je crois indispensable qu’ils participent de façon plus intense au débat public national. Mais Horizons a vocation à travailler sur le fond, à former des équipes.
Et à jouer d’une certaine manière les mouches à « M »pour faciliter un jour la candidature de l’ancien premier ministre à l’élection présidentielle

 

Sondage présidentielle : rien n’est joué pour 70 % des Français

Sondage présidentielle : rien n’est joué pour 70 % des Français

Alors que les médias ne cessent d’affirmer que le président de la république, Emmanuel Macron est certain de l’emporter au second tour aux présidentielles de 2022, les Français sont un peu plus dubitatif et considère à 70 % que rien n’est encore joué.

 

Pour preuve sans doute, l’émergence complètement imprévisible d’un Zemmour qui pourrait bien être qualifié pour le second tour. Ceci étant, des événements imprévisibles sont encore susceptibles de se produire ici les présidentielles et de changer encore la donnent électorale. Cela d’autant plus que globalement les Français ne sont guère satisfaits de l’offre politique complètement éclatée, peu inspirée et peu mobilisatrice..Selon une enquête Kantar Public pour L’Hémicycle et Epoka, 96% des Français sont déterminés à aller voter à la prochaine élection présidentielle. Cependant, ils sont 85% à penser que la campagne électorale donne trop de place aux candidats, au détriment des programmes.

Sondage Présidentielle 2022 : rien n’est joué pour la qualification au deuxième tour

Sondage Présidentielle 2022 : rien n’est joué pour la qualification au deuxième tour

Selon le dernier sondage Ifop Fiducial pour Le Figaro et LCI réalisé auprès d’un échantillon de 5000 personnes, rien n’est joué pour la qualification au deuxième tour ou la bataille fait rage entre Le Pen, Zemmour et Bertrand. Pour l’instant, macro domine avec autour de 25 % et ses trois autres principaux concurrents totalisent chacun 15 à 18 %.

Des certitudes toutefois, la gauche semble définitivement hors-jeu avec un total à peine de 25 % et en plus complètement divisée.

C’est une véritable victoire idéologique de la droite et de la droite extrême», juge Frédéric Dabi, directeur général Opinion de l’Ifop qui constate la dynamique Zemmour

 » La dynamique est clairement de son côté, il est en train de devenir l’attrape-tout de la droite et de la droite extrême.

Macron joue super toubib pour les plus de 80 ans

Macron joue super toubib pour les plus de 80 ans

 

 En dépit des critiques de l’agence européenne de santé, Macron persiste dans son intention de lancer une campagne de vaccination pour les personnes âgées avec une troisième dose dès la fin de l’année. Macron qui ne doute pas de ses compétences de scientifiques s’engage dans une voie démagogique particulièrement inquiétante. Plus l’élection présidentielle va se rapprocher et plus Macron risque de jouer les aventuriers médicaux. Pour récupérer quelques voix il sera prêt à promettre tout et n’importe quoi.

Le pire évidemment c’est que certains scientifiques en quête de reconnaissance et qui mange dans la gamelle politique soutiennent de façon très ambiguë la position du président de la république. Ainsi, Olivier Guérin, gériatre au CHU de Nice et membre du Conseil scientifique avait rédigé le rapport rendu au Président début juillet sur cette troisième dose. « Il est important d’utiliser le terme de rappel car le schéma vaccinal classique comporte toujours bien deux doses, explique-t-il. Certaines personnes avec des pathologies ou des traitements spécifiques en ont déjà reçu une troisième. Ce qui est en jeu aujourd’hui c’est un rappel pour les plus de 80 ans qui sont aussi ceux à avoir été vaccinés les premiers, dès le mois de janvier».

Le type de déclaration tordue qui s’accommode de la tambouille politique avec les nécessités sanitaires. Il est en effet évident que ceux qui ont été vaccinés dès janvier mériteront une troisième dose un an après. Mais c’est autre chose que de prévoir des maintenant une troisième dose générale tous les plus de 80 ans dont certains n’ont été vaccinés qu’en avril mai ……ou pas du tout.

Présidentielle 2022 : rien n’est joué

Présidentielle  2022 : rien n’est joué

Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’IFOP,  il y a une contradiction entre le fait que la crise sanitaire est très largement contestée dans sa gestion à hauteur des deux tiers de l’opinion tandis que le soutien économique et social est, lui, davantage apprécié. À cela s’ajoute quand même des inquiétudes pour l’avenir économique et les questions d’insécurité.

 

En fait,  le pays a connu un environnement économique, social, sanitaire particulièrement perturbé depuis plus d’un an et personne n’y était vraiment préparé. Les conséquences de cette conjoncture socio-économique sont loin d’être terminées par exemple en terme de croissance et l’emploi.

 

Au plan sanitaire, la critique est plus générale car marquée par les hésitations et les contradictions permanentes d’une politique de stop and Go. Le dernier exemple concerne la région parisienne qui comparée à d’autres zones également en alerte a été préservée de confinement. Du coup, la situation sanitaire s’est aggravée et la décision de confinement qui devrait intervenir sera encore beaucoup plus sévère. Une situation d’ailleurs que nombres de provinciaux ont un peu de mal à comprendre.

 

Il est difficile de faire des pronostics pour les présidentielles d’autant que l’offre politique encore loin d’être claire. Ce qui paraît nouveau ,c’est que le reflexe du front républicain est en train de perdre sérieusement de son poids à gauche et permet à Marine Lepen  d’envisager une hypothèse de victoire.

 

D’ici les élections présidentielles bien des événements peuvent encore se passer dans le domaine économique, politique ,sanitaire ou de la sécurité

 

De ce dernier point de vue , les drames survenus ces derniers temps et largement médiatisés témoignent du pourrissement de la situation dans les quartiers et particulièrement chez les très jeunes qui n’hésitent pas à s’entre-tuer.

 

Sur ce terrain la réponse de Macron paraît particulièrement molle et pourrait constituer un handicap majeur pour sa réélection.

 

C’est le talon d’Achille pour Emmanuel Macron». À treize mois du scrutin, «l’incertitude est très forte, rien ne nous dit que la finale Macron-Le Pen sera annoncée, l’offre électorale n’est même pas connue», martèle le directeur de l’IFOP. «Il peut se passer encore beaucoup de choses», conclut-il.

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