Archive pour le Tag 'enlisement'

Retraites :un nouvel enlisement de Macron

 

 

 C’est fini on passe à autre chose, c’est le message porté par Macron et Édouard Philippe qui considèrent  et à juste titre que la grève a trop duré. Évidemment en oubliant de préciser qu’ils portent  une grave responsabilité à la fois pour des raisons de pédagogies contradictoires et approximatives aussi parce qu’ils ont trop politisé un dossier social. Macron depuis quelques jours ne cesse de répéter que l’affaire est terminée. Dans les faits, le conflit se poursuit et d’une certaine manière s’enracine même si effectivement le taux de grévistes ne cesse de diminuer. Ce qui se produit avec les retraites ressemble étrangement à ce qui a existé avec les gilets jaunes.

Un mouvement au départ complètement ignoré, voire méprisé auquel il a été répondu très tardivement et finalement auquel il a fallu lâcher des mesures d’un coût  très important. La même chose se produit avec les retraites. Le pouvoir lâche petit à petit des mesures particulièrement coûteuses en multipliant les exemptions de certaines catégories et les transitions ont compris pour la SNCF et la RATP. Les syndicats radicaux ne lâcheront rien, le pouvoir non plus pour l’instant.

C’est donc l’enlisement assuré d’autant qu’il faudra des semaines et des mois pour  voir un peu plus clair dans le contenu de cette réforme et ses conséquences notamment financières. Aux dégâts sociaux et financiers, il faudra ajouter les conséquences désastreuses sur le plan politique pour Macron dont la capacité à gérer et à moderniser le pays va se trouver sérieusement remise en cause. Macron est en train d’hypothéquer sérieusement sa candidature et surtout d’offrir un  boulevard au rassemblement national. Non pas que les électeurs adhèrent aux thèses de Marine Le Pen mais par rejet à la fois d’une politique de Macron et d’une personnalité devenue insupportable.

Gilets jaunes – acte 13- Attention à l’enlisement et aux déviances

Gilets jaunes – acte 13- Attention à l’enlisement  et aux déviances

De nouveaux rassemblements sont prévus pour cet acte 13 des gilets jaunes. Cependant la réitération de manifestations chaque semaine court un risque d’enlisement et de déviance aussi. La participation, même si elle est supérieure au chiffre du ministère de l’intérieur qui systématiquement sous-estime le nombre de manifestants, tend cependant à diminuer. Pour cet acte 13, elle pourrait même descendre en dessous du chiffre de 50 000 pour le ministère de l’intérieur et 100 000 pour les gilets jaunes. Une participation qui n’est pas négligeable mais dont le caractère rituélique provoque un phénomène de lassitude sauf chez les plus radicaux. Certes pour la l’énorme majorité, les gilets jaunes sont apolitiques mais il en va différemment pour certains leaders au profil douteux d’extrémistes à anarcho-gauchiste, d’autres d’extrême droite. Il y en a aussi qui utilisent leur mouvement à des fins personnelles y compris pour envisager d’éventuelles carrières politiques. Le mouvement des gilets jaunes de ces leaders auto proclamés leur donne une occasion de se construire une image médiatique qui leur sera utile dans la perspective d’un débouché politique. Le plus inquiétant peut-être, c’est le manque de maturité de connaissance de ces, sans passé social et sans expérience politique. De ce point de vue les gilets jaunes devraient éviter l’affrontement que recherchent Castaner pour discréditer le mouvement. Il est clair en effet que Castaner de son côté a pour stratégie de maintien de l’ordre de rechercher systématiquement le contact avec les manifestants. Le contraire exactement de ce qui se pratique dans les pays développés qui pour la plupart n’utilisent pas d’armes de guerre. Ne pas oublier que Castaner est un ancien joueur de poker. Lorsqu’il était jeune, il développait ses talents de joueur dans des milieux très sulfureux. Avec les gilets jaunes d’une certaine manière, il joue au poker et espère l’incident qui va discréditer le mouvement notamment  le soutien que lui apporte encore l’opinion publique de façon majoritaire même si là aussi le soutien se tasse. .De nouveau sont prévus plusieurs rassemblements dans le pays, une mobilisation dont l’ampleur est incertaine, alors que le mouvement avait rassemblé 58.600 personnes la semaine dernière selon le ministère de l’Intérieur.

Après l’enlisement de la déchéance de nationalité celui du référendum de l’aéroport de Notre-Dame des Landes

Après l’enlisement de la déchéance de nationalité celui du référendum de l’aéroport de Notre-Dame des Landes

 

 

 

On peut légitimement s’interroger sur la compétence des conseillers de François Hollande qui sur deux sujets majeurs ont  contribué à l’enlisement de François Hollande ; après cet interminable débat sur la déchéance de nationalité voilà désormais celui du référendum de l’aéroport de Notre-Dame des Landes. Une consultation qui pose davantage de problèmes qu’elle n’en résout. Concernant la déchéance de nationalité,  François Hollande s’est embourbé dans une procédure parlementaire surtout entretenue par les frondeurs de gauche comme de droite davantage préoccupés par les primaires de 2017 que par  la déchéance des terroristes. De ce point de vue,  François Hollande aurait dû choisir d’autres procédures soit une loi pour compléter le dispositif législatif relatif à cette déchéance ou alors  une consultation nationale à travers le référendum. Sur la question du terrorisme, François Hollande n’a pas voulu prendre le risque du référendum. Paradoxalement il choisit cette procédure pour traiter de la question de l’aéroport nantais. Une procédure forcément inadaptée dans la mesure où l’infrastructure en cause aura une dimension nationale et que son avenir ne peut être décidé par un référendum local. Inévitablement François Hollande avec sa proposition a provoqué un imbroglio juridique. Le président du Conseil régional des Pays de Loire, Bruno Retailleau (Les Républicains), qui soutient le projet, a pour sa part annoncé lors d’une conférence de presse qu’il refuserait d’organiser ce « référendum local ». Il y voit « un enfumage » pour « enterrer » l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, censé remplacer celui de Nantes. Mais un rapport remis à la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, en juin 2015, conclut à l’impossibilité en l’état actuel de la loi d’organiser localement un référendum au sens strict sur des infrastructures relevant d’une décision de l’Etat. Seule une « consultation des électeurs » aux résultats non contraignants est envisageable, estiment ses auteurs. Pour en faire un référendum en bonne et due forme, il faudrait une modification législative ou réglementaire. Celle-ci pourrait passer par une proposition de loi sur le renforcement du dialogue environnemental déposée en janvier par la députée socialiste Sabine Buis ou par des ordonnances. Se pose aussi la question des participants. Plus globalement ce projet de référendum se révèle aussi inutile que l’aéroport lui-même !

CGT – Lepaon : un enlisement qui nuit à l’image du syndicat

CGT – Lepaon : un enlisement qui nuit à l’image du syndicat

 

Nouvelle réunion et nouveau report quant au départ éventuel de Thiery Lepaon, autant dire que la situation s’enlise. En remettant en jeu son mandat (et celui du bureau confédéral) devant le comité confédéral, Lepaon ne simplifie pas la situation. Si le bureau confédéral et Lepaon devaient être démis se reposerait alors les questions récurrentes de majorité avec les mêmes clivages qui demeurent  depuis le départ de Thibault. Le seul départ de Lepaon aurait simplifié la question avec  par exemple un secrétaire général temporaire jusqu’au congrès. En attendant c’est l’image la CGT qui est affectée et au-delà celle d’un syndicalisme français déjà bien faible (autour de 5% de syndiqués en France). Les membres du bureau confédéral (direction resserrée) de la CGT, incluant le numéro un Thierry Lepaon, ont décidé de remettre leur mandat à la disposition du Comité confédéral national, (le « parlement » de la centrale) le 13 janvier. Cela n’équivaut pas à une démission.  Ce n’est pas une démission mais c’est probablement un pas de plus vers un départ. Thierry Lepaon annonce lui-même et les autres plus hauts-dirigeants de la CGT ont décidé de mettre à disposition leur mandat. Concrètement, cela veut dire qu’ils mettent leur sort entre les mains du parlement de la CGT. Une instance composée de 300 membres qui doit se réunir mardi prochain.  Et c’est ce parlement qui a seul le pouvoir de révoquer Thierry Lepaon.  Mais, dans les faits, il peut aussi théoriquement décider de maintenir le secrétaire général de la CGT à son poste.  Ce mardi, lors de la réunion de la commission exécutive du syndicat, Thierry Lepaon a été malmené par plusieurs cadres de la CGT qui ont demandé son départ. Certains l’ont même accusé d’avoir menti à propos de son salaire. La réunion de la CGT doit se poursuivre demain mercredi et entériner officiellement la remise de ces mandats. Depuis plusieurs jours, des voix s’élèvent pour réclamer la démission du patron de la CGT accusé d’avoir fait rénover son bureau pour une somme exorbitante et d’avoir touché une prime de départ lorsqu’il a quitté la CGT en Normandie. Lundi, c’est Louis Viannet, ex-numéro 1 de la CGT qui avait ouvertement appelé à la démission de Thierry Lepaon. Jusqu’ici, il a toujours estimé que « son départ ne règlerait rien aux problèmes politiques » au sein du syndicat.

 

Croissance France : un enlisement qui va durer

Croissance France  : un enlisement qui va durer  

Aucun signe de reprise significative, tous les indicateurs paraissent figés. En cause l’environnement mondial qui n’est pas à labri d’un choc (dettes obligataires, immobilier, taux d’intérêt etc.). Témoin l’usine du monde qu’est la Chine et qui tourne au ralenti, aussi la croissance non exceptionnelle aux Etats-Unis (2% en 2014). Enfin la menace de déflation en Europe. Du coup la croissance française qui est auusi hypothéquée par le climat général de défiance et  par l’austérité risque de s’enliser durablement. Les investissements sont atones, la consommation de ménages très peu dynamiques et la balance commerciale toujours dramatiquement dans le rouge. Il faut donc s’attendre au mieux à quelque chose comme 0.4% de croissance du PIB en 2014 et à 1 % en 2015. La France a enregistré une croissance très faible au troisième trimestre au vu des chiffres de la production industrielle au mois de septembre, et d’autres indicateurs également publiés vendredi augurent de son enlisement dans une stagnation prolongée. Dernier indicateur d’activité majeur à être publié pour le mois de septembre et le troisième trimestre, la production industrielle a stagné par rapport au mois d’août mais affiche une progression de 0,5% sur la période de juillet à septembre par rapport aux trois mois précédents.  Combinée à la progression des dépenses de consommation des ménages en biens en hausse de 0,2% au troisième trimestre, cette hausse de la production industrielle conforte les anticipations d’une très faible croissance du PIB sur la période à +0,1% selon l’Insee et +0,2% selon la Banque de France, après la stagnation du deuxième trimestre. « Les chiffres de la production industrielle ont surpris positivement et peuvent conduire à une croissance au troisième trimestre un peu supérieure à notre estimation d’une hausse du PIB de 0,1% », écrivent les analystes d’Exane BNP Paribas.  Les premiers résultats des comptes nationaux pour le troisième trimestre seront publiés le 14 novembre. L’enquête de conjoncture mensuelle de la Banque de France (BdF) sur le mois d’octobre, également publiée vendredi, fait apparaître une stagnation du climat des affaires dans l’industrie et la construction et une légère amélioration dans les services. Sur cette base, la BdF estime en première estimation que le PIB progresserait de 0,1% au quatrième trimestre.  Dans sa dernière note de conjoncture, l’Insee tablait aussi sur une progression de 0,1% du PIB sur les trois derniers mois de l’année. « Le climat des affaires dans l’industrie inchangé au mois d’octobre confirme le constat plus large tiré des enquêtes de confiance de l’Insee et PMI, déjà publiées, d’une poursuite de la stagnation au quatrième trimestre (…) et d’un enlisement prolongé de la France », préviennent les économistes de Barclays.    L’indicateur du climat des affaires de l’Insee est resté stable en octobre, avec un léger mieux dans l’industrie manufacturière et les services mais une nouvelle dégradation dans le bâtiment. L’indice PMI composite pour la même période est ressorti en baisse, signalant une poursuite de la contraction de l’activité aussi bien dans le secteur manufacturier que dans celui des services. Les entreprises du secteur de l’industrie manufacturière ont par ailleurs revu en baisse leurs prévisions d’investissement pour cette année et anticipent une contraction de leurs dépenses d’équipement l’année prochaine. Elles attendent désormais une stabilité de leurs investissements en valeur cette année par rapport à 2013 contre une prévision de hausse de 1% dans leurs précédentes prévisions recueillies en juillet, selon les résultats d’une enquête trimestrielle de l’Insee conduite le mois dernier et publiée vendredi. Pour 2015, elles prévoient une baisse de 3% par rapport à cette année.

 

Sivens : l’enlisement

Sivens : l’enlisement ?

Un gros pari pris par Ségolène Royal avec sa décision de ne rien décider. Quelque chose qui ressemble à Notre Dames des landes (dont le principe a été réaffirmé hier par Valls). Le gouvernement court un grand danger en ne tranchant pas clairement et rapidement : transformer  Sivens en symbole d’impuissance totale du pouvoir et de révolte. Bref une sorte d’enlisement comme à Notre Dame des landes où le pouvoir ne veut pas reculer par principe mais qui hésite à réaliser le projet par peur de la protestation et de son effet tache d’huile.  La ministre de l’Écologie s’est exprimée au terme de la réunion organisée mardi soir au ministère. Elle affirme qu’ »un ouvrage sera fait », et appelle à l’évacuation du site du chantier du barrage de Sivens. Pour Ségolène Royal, une « solution pérenne » doit émerger rapidement ; elle veut retenir que les parties concernées semblent chercher une solution, un compromis.  La réunion aura duré environ deux heures et demie mardi au ministère de l’Écologie, autour de la question du barrage de Sivens qui provoque la polémique depuis plusieurs jours. Vers 20h30, la ministre Ségolène Royal s’est présentée devant la presse, sans véritable annonce faute de compromis, mais avec quelques affirmations après avoir entendu les arguments des acteurs engagés dans le dossier. La principale d’entre elles se veut catégorique : « Il y aura une solution, un ouvrage qui sera fait« . Mais la ministre l’admet, « il faut encore que les choses mûrissent pour une solution pérenne » même s’il faut dit-elle « être au clair » avant la fin de l’année. Enfin, Ségolène Royal en profite pour appeler les occupants du chantier du futur barrage à évacuer. Il y a dix jours, Rémi Fraisse, jeune manifestant écologiste, y avait été tué lors de violents heurts avec les gendarmes.

 

Centrafrique : l’enlisement et 400 soldats français en plus

Centrafrique : l’enlisement et 400 soldats français en plus

Comme c’était prévisible c’est l’enlisement en Centrafrique où il faudrait 30 000 hommes pour assurer la paix et la sécurité. Or la France n’en dispose que de 1600 ; elle vient d’en rajouter 400. En outre contrairement aux engagements de Hollande la mission ne sera pas limitée à 6 mois mais bien davantage. Bref l’enlisement alors que le France est encore désespérément seule et ce ne sont pas les quelques promesses d’engagements d’autres pays qui vont changer la donne (+500 hommes pour toute l’Europe !).  Jean-Yves Le Drian a jugé sur RTL « vraisemblable » la prolongation du mandat des forces françaises en Centrafrique par l’ONU au-delà de la période initiale de six mois, et rappelé la nécessité à terme de la constitution d’une « mission des Nations unies elles-mêmes ». « Mais on va aviser en temps utile », a ajouté le ministre de la Défense. Les forces françaises ont été autorisées le 5 décembre dernier à intervenir pour ramener le calme en Centrafrique, avec une clause de révision de six mois. La France s’est résolue vendredi à envoyer 400 militaires en renfort en Centrafrique, portant ainsi son dispositif militaire sur place à 2.000 hommes, et a appelé les Européens à accélérer le déploiement de leurs soldats alors que les violences meurtrières restent quotidiennes.  La décision a été prise par le président François Hollande à l’issue d’un Conseil de Défense restreint vendredi à l’Elysée : 400 militaires français viendront renforcer les forces en présence à Centrafrique. « Le Conseil a pris en considération l’appel du Secrétaire Général des Nations unies, Ban Ki-moon, à une mobilisation de la communauté internationale, ainsi que la décision de l’Union européenne d’engager une opération militaire en Centrafrique », indique l’Elysée dans un communiqué. François Hollande « a décidé de porter temporairement à 2.000 les effectifs militaires français déployés en Centrafrique. Cet effort supplémentaire de 400 hommes comprend le déploiement anticipé de forces de combat et de Gendarmes français qui participeront ensuite à l’opération militaire de l’Union Européenne dès son déploiement », ajoute la présidence. La France a déployé début décembre 1.600 hommes dans le pays, mais cet effectif limité, qui agit officiellement en soutien des 6.000 hommes de la force africaine, la Misca, n’a pas permis de faire cesser les violences et les représailles entre communautés chrétienne et musulmane. Les 400 militaires supplémentaires proviendront des forces françaises prépositionnées en Afrique et devraient arriver dans les prochains jours à Bangui. Selon une source à la Défense, il s’agira d’éléments de combat d’infanterie, d’éléments pour la logistique, mais aussi d’hélicoptères pour renforcer la mobilité de Sangaris. L’augmentation des effectifs français doit notamment leur permettre de se déployer plus largement et efficacement en province. Le chef de l’Etat français appelle également « l’Union Européenne à accélérer le déploiement de la mission Eufor, y compris la Force de gendarmerie européenne », ajoute-t-elle. Message reçu : l’Union européenne envisage de déployer un millier de soldats en Centrafrique pour aider à rétablir l’ordre dans ce pays plongé dans le chaos, a indiqué vendredi la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton. Jusqu’à présent, le chiffre le plus couramment cité pour cette opération militaire européenne, en appui aux troupes françaises et africaines, était de 500 hommes. « Nous avons plus de 500 hommes », a déclaré Catherine Ashton à la presse à sa sortie du Conseil de sécurité de l’ONU. Elle a précisé que la conférence dite « de génération de force » qui doit tenir sa deuxième réunion le 27 février à Bruxelles « envisageait le double de ce chiffre ». Cette force européenne « sera sur le terrain très, très vite », a-t-elle affirmé, sans donner de date. Selon des diplomate européens, il est prévu que la force européenne se déploie à Bangui à partir du mois de mars. Eufor-RCA, dont le quartier général d’opération sera basé à Larissa (Grèce), se concentrera sur Bangui avec la mission de sécuriser la zone de l’aéroport Mpoko qui abrite un immense camp où vivent plus de 70.000 personnes.




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