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100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une interview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Jusqu’à 200 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une intreview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Budget : Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Budget : Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Le premier ministre qui cherche désespérément des économies partout a bien été hier contraint de reconnaître qu’il convenait de réduire le nombre d’emplois de fonctionnaires et de fusionner certains services qui font souvent double emploi. Alors que le gouvernement cherche partout des gisements d’économie, certains experts s’intéressent à l’évolution nettement en hausse des effectifs des collectivités locales. Ces effectifs ont en effet progressé de presque 50 % sur un peu plus de 25 ans. Du coup une part de plus en plus importante des budgets locaux sont consacrés aux dépenses salariales (25 % des budgets) sans parler des autres frais de fonctionnement. La Cour des comptes suggère une suppression progressive de 100.000 effectifs dans les collectivités locales, qui emploient environ deux millions d’agents publics. 

 

Aujourd’hui, les collectivités locales emploient environ 2 millions de personnes et représentent 17,8% de la dépense publique.

Il ne fait guère de doute que les dépenses de personnel apparaissent à la Cour comme trop volumineuses au sein des collectivités. Et les experts de pointer : « Les dépenses de personnel, qui représentent un quart des dépenses des collectivités, connaissent une croissance soutenue, majoritairement portée par les communes et intercommunalités. »

« Alors que les effectifs ont beaucoup augmenté jusqu’à récemment, malgré l’absence de nouveaux transferts de compétences, la maîtrise de leur évolution est un enjeu central », insistent-ils dans un contexte où le Premier ministre Michel Barnier veut ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025 et sous les 3% d’ici 2029.

Les Sages de la rue Cambon précisent que la « hausse des effectifs (depuis 2011) a concerné principalement les intercommunalités », qui se sont développées sur cette période, et « n’a pas été compensée par une baisse équivalente dans les communes ».

Dans ses perspectives pour 2024, la Cour évalue à +5,4% la hausse des dépenses de fonctionnement des collectivités sur les huit premiers mois de l’année.

La résorption des 43 heures d’écart entre la durée légale (1.607 heures) et la durée moyenne de travail (1.564 heures) « permettrait aux collectivités de réduire leurs effectifs de 2,7%, soit 52.000 agents » pour « une économie annuelle de près de 1,3 milliard d’euros », détaille la juridiction financière.

Autre élément à corriger : l’absentéisme. « La réduction de l’absentéisme contribuerait aussi à réduire les coûts de fonctionnement », souligne la Cour, un mois après un rapport de l’administration qui suggérait au précédent gouvernement de durcir l’indemnisation des fonctionnaires en arrêt maladie. Les magistrats tablent aussi  sur un « ralentissement de l’évolution des recettes ». Ce qui pourrait passer par la fin de « l’indexation sur l’inflation des valeurs locatives cadastrales des taxes foncières » ou « l’écrêtement d’une partie de la dynamique de TVA », première recette des collectivités.

 

Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Alors que le gouvernement cherche partout des gisements d’économie, certains experts s’intéressent à l’évolution nettement en hausse des effectifs des collectivités locales. Ces effectifs ont en effet progressé de presque 50 % sur un peu plus de 25 ans. Du coup une part de plus en plus importante des budgets locaux sont consacrés aux dépenses salariales (25 % des budgets) sans parler des autres frais de fonctionnement. La Cour des comptes suggère une suppression progressive de 100.000 effectifs dans les collectivités locales, qui emploient environ deux millions d’agents publics. 

 

Aujourd’hui, les collectivités locales emploient environ 2 millions de personnes et représentent 17,8% de la dépense publique.

Il ne fait guère de doute que les dépenses de personnel apparaissent à la Cour comme trop volumineuses au sein des collectivités. Et les experts de pointer : « Les dépenses de personnel, qui représentent un quart des dépenses des collectivités, connaissent une croissance soutenue, majoritairement portée par les communes et intercommunalités. »

« Alors que les effectifs ont beaucoup augmenté jusqu’à récemment, malgré l’absence de nouveaux transferts de compétences, la maîtrise de leur évolution est un enjeu central », insistent-ils dans un contexte où le Premier ministre Michel Barnier veut ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025 et sous les 3% d’ici 2029.

Les Sages de la rue Cambon précisent que la « hausse des effectifs (depuis 2011) a concerné principalement les intercommunalités », qui se sont développées sur cette période, et « n’a pas été compensée par une baisse équivalente dans les communes ».

Dans ses perspectives pour 2024, la Cour évalue à +5,4% la hausse des dépenses de fonctionnement des collectivités sur les huit premiers mois de l’année.

La résorption des 43 heures d’écart entre la durée légale (1.607 heures) et la durée moyenne de travail (1.564 heures) « permettrait aux collectivités de réduire leurs effectifs de 2,7%, soit 52.000 agents » pour « une économie annuelle de près de 1,3 milliard d’euros », détaille la juridiction financière.

Autre élément à corriger : l’absentéisme. « La réduction de l’absentéisme contribuerait aussi à réduire les coûts de fonctionnement », souligne la Cour, un mois après un rapport de l’administration qui suggérait au précédent gouvernement de durcir l’indemnisation des fonctionnaires en arrêt maladie. Les magistrats tablent aussi  sur un « ralentissement de l’évolution des recettes ». Ce qui pourrait passer par la fin de « l’indexation sur l’inflation des valeurs locatives cadastrales des taxes foncières » ou « l’écrêtement d’une partie de la dynamique de TVA », première recette des collectivités.

 

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français et 100 000 Euros par actif

Dette publique : Autour de 50 000 € par Français et 100 000 Euros par actif

 

  La dette publique française a atteint 3228,4 milliards d’euros au deuxième trimestre 2024, d’après les derniers chiffres de l’Insee parus ce vendredi. L’endettement public du pays, qui s’est massivement accru depuis la crise sanitaire, a donc augmenté de près de 69 milliards d’euros entre mars et juin pour atteindre 112% du PIB, contre 110,7% à la fin du premier trimestre. Une dette qui représente environ 50 000 € par Français ou encore environ 100 000 € par actif.

L’année dernière, les «engagements financiers de l’État» figuraient à la seconde place des dépenses derrière l’éducation (82 milliards d’euros), avec quelque 62,4 milliards d’euros dépensés en 2023, dont 53,9 milliards d’euros au titre de la «Charge de la dette et trésorerie de l’État». Loin devant la Défense, et son budget de 54,8 milliards d’euros en 2023.

Le  nouveau ministre du Budget a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi. «La situation de nos finances publiques est grave, et je n’irai pas par quatre chemins: en 2024, le déficit public risque de dépasser les 6% du PIB» contre 5,1% initialement attendus, a-t-il annoncé devant la Commission des Finances de l’Assemblée nationale.

 

Guerre Ukraine : 180.000 victimes russes, 100.000 côté ukrainiennes

Ukraine : vers une boucherie avec déjà 180.000 victimes russes, 100.000 côté ukrainien

La guerre en Ukraine s’oriente de plus en plus vers une boucherie type 14-18 , ele a déjà fait fait près de 180.000 morts ou blessés dans les rangs de l’armée russe, et 100.000 côté ukrainien sans compter 30.000 civils tués, selon des estimations données dimanche par le chef de l’armée norvégienne. «Les pertes russes commencent à approcher environ 180.000 soldats morts ou blessés», a affirmé le chef d’état-major norvégien Eirik Kristoffersen dans une interview à la chaîne TV2.

«Les pertes ukrainiennes sont probablement au-delà des 100.000 morts ou blessés. De plus l’Ukraine a environ 30.000 civils qui sont morts dans cette guerre affreuse», a indiqué le général norvégien. La Russie et l’Ukraine n’ont pas donné de bilans fiables de leurs pertes depuis des mois. En novembre, le chef de l’armée américaine Mark Milley avait affirmé que l’armée russe avait subi des pertes de plus de 100.000 morts ou blessés, avec un bilan «probablement» similaire côté ukrainien. Ces chiffres ne peuvent pas être vérifiés de source indépendante.

Malgré ses lourdes pertes, «la Russie est en mesure de continuer pendant pas mal de temps», a également affirmé le chef d’état-major norvégien dimanche, citant les capacités de mobilisation et de production d’armement de Moscou. «Ce qui inquiète le plus, c’est si l’Ukraine va être capable de maintenir l’armée de l’air russe hors de la guerre», alors qu’elle a jusqu’ici pu être largement tenue à l’écart «grâce aux défenses antiaériennes ukrainiennes».

L’essentiel des frappes russes ces derniers mois a été mené par des missiles à longue portée. Le général norvégien a également appelé à livrer rapidement des chars de combat à l’Ukraine, un dossier freiné jusqu’ici principalement par l’Allemagne. «S’ils doivent passer à l’offensive durant l’hiver, ils en ont besoin rapidement», a affirmé Eirik Kristoffersen à TV2. Malgré des appels pressants de l’Ukraine et de plusieurs pays européens, Berlin a refusé vendredi de fournir ses tanks Leopard à Kiev.

Ces chars lourds sont présents dans les rangs de plusieurs autres nations européennes, dont la Norvège, mais leur livraison à l’Ukraine est en théorie soumise au feu vert allemand.

Covid 4 juillet 2022: près de 100 000 cas en moyenne quotidienne

 

 

Covid  4 juillet 2022: près de 100 000 cas  en moyenne quotidienne

 

Non seulement la campagne électorale a fait l’impasse la question sanitaire  liée à la Covid mais le danger est toujours autant ignoré par un gouvernement irresponsable. Pire, le ministère de la santé avec le départ de la ministre battu aux élections est aux abonnés absents. Quant à l’administration et a décidé déjà depuis plusieurs semaines de ne plus publier de statistiques les week-ends considérant que la situation s’améliore !

En réalité les statistiques françaises sont particulièrement mauvaises comparées aux autres pays. Ainsi en France on a même atteint 125 000 contaminations nouvelles dans les dernières publiées vendredi 1er juillet. Et les hospitalisations reprennent aussi nettement à la hausse.

La semaine du 20 au 26 juin, la hausse des nouvelles hospitalisations s’est également poursuivie (+19%) après une augmentation de 26% la semaine précédente. Jeudi, 15.836 personnes étaient hospitalisées avec un diagnostic Covid. Les taux d’hospitalisation étaient particulièrement élevés chez les 80-89 ans (35,4 pour 100.000 habitants) et les 90 ans et plus (61,8 pour 100.000), précise Santé publique France. Sur la semaine étudiée, le nombre de décès à l’hôpital et en établissements et services médico-sociaux a aussi augmenté après plusieurs semaines de baisse (225, +3%).

À peu près toutes les protections ont été levées en France en raison du contexte électoral afin de ne pas déplaire aux Français. Il serait pourtant urgent de rétablir les mesures d’hygiène en particulier dans les lieux clos et les transports; de relancer aussi la politique de vaccination.

 

  • En France, on a enregistré une hausse moyenne de moyenne sur 7 jours de 97 592 cas par jour sur 7 jour au 2 juillet 222. ,  +125.066 ces dernières 24h, +52 morts en 24h soit 149.585 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 28.904 (+1) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 120.681 (+51 en 24h). 53.562.287 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.
  • L’Espagne recense aux dernières remontées, 12.734.038 (0) cas au total. Le pays dénombre, le jeudi 30 juin 2022, 107.906 morts au total soit 0 depuis le dernier bilan. 95.071.546 doses de vaccin ont été administrées.
  • Le Portugal enregistre +25 morts en 24h ce mercredi 29 juin 2022 portant le total à 24.149 morts depuis le début de la pandémie et +10.657 nouveaux cas en 24h soit un total de 5.171.236 cas confirmés. 24.616.852 doses de vaccin ont été administrées.
  • Au Royaume-Uni, on compte +14.586 nouveaux cas en 24h, soit 22.720.797 cas au total depuis le début de l’épidémie. Le pays enregistre, ce mercredi 29 juin 2022, +12 morts en 24h soit 180.330 morts au total. 103.703.976 doses de vaccin ont été administrées.
  • En Italie, on note +86.900 nouveaux cas ces dernières 24h. On compte +72 décès en 24h ce vendredi 1 juillet 2022. Le nombre de décès est désormais de 168.425 au total depuis le début de l’épidémie. Le nombre total de cas recensés est de 18.610.011. 138.272.875 doses de vaccin ont été administrées.

Economie-Agriculture française : 100 000 exploitations disparues en 10 ans

Agriculture française : 100 000 exploitations disparues en 10 ans

100.000 exploitations françaises disparues au cours de ces dix dernières années. Au total, l’Hexagone recense aujourd’hui 389.000 exploitations agricoles, contre 490.000 en 2010. Soit une chute de 21 %.

 

Dans le même temps la surface agricole totale exploitée n’a pratiquement pas bougé. Cette surface représente près de 50 % du territoire métropolitain. Donc  la taille des exploitations française augmente. En 2020, elles mesurent en moyenne 69 hectares. C’est 14 hectares de plus que qu’en 2010 et 27 de plus qu’en 2000. A titre de comparaison, les exploitations américaines s’étendent en moyenne sur 178 hectares, tandis que les exploitations britanniques occupent 81 hectares.

Depuis 2017, la surface en agriculture biologique en France a doublé en cinq ans, se hissant à 2,5 millions d’hectares. La taille moyenne de ces exploitations est de 61 hectares.

En 2020, 759.000 personnes occupent un emploi permanent dans les exploitations agricoles, soit l’équivalent de 583.000 emplois permanents à temps plein.

Secteur automobile : suppression de 100 000 emplois

Secteur  automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

Avenir de l’industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

Avenir de l’industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

Industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

Industrie automobile : suppression de 100 000 emplois

 

Pour  fabriquer un moteur électrique, il faut 60% de main d’œuvre en moins que pour un diesel.  Conclusion interne ce sera la perte de la moitié des effectifs de l’industrie automobile soit autour de 100 000 d’après l’organisation professionnelle.Soit la moitié des effectifs

 

La France commence à prendre conscience que l’Europe est engagée dans la voie d’une démolition sans précédent de son industrie automobile avec des objectifs beaucoup trop précipités voir même hasardeux. Ainsi la commission européenne souhaiterait  que les véhicules thermiques soient interdits dès 2035. La France préférerait plus trad avec une transition plus douce incluant la prise en compte des véhicules hybrides. La France ne voit pas les choses du même œil et opte de son côté pour une transition plus lente. « Les hybrides rechargeables sont une bonne solution de transition, il faut qu’ils soient une option de transition dans la durée », a indiqué l’Elysée. « On n’a pas acté la fin du moteur thermique en 2035, ça fermerait la porte à l’hybride également ».

Pour 2030, le gouvernement français et la filière militent pour « un objectif réaliste »« autour de 55% de baisse des émissions maximum », soit moins que ce que devrait proposer la Commission européenne.

Le problème majeur c’est que ici 2035 l’industrie européenne notamment française n’aura pas eu le temps de s’assurer de la maîtrise d’un certain nombre de technologies du véhicule électrique notamment concernant les batteries. Du coup les normes européennes pourraient constituer une sorte de porte ouverte à la Chine en Europe pour ses technologies

Le gouvernement prépare d’ailleurs dans ce sens, pour la fin de l’été, un plan d’investissements pour soutenir la transition du marché automobile, selon l’Elysée, un an après la mise en œuvre d’un plan de relance de la filière en mai 2020, doté de huit milliards d’euros. Une « cartographie détaillée de l’impact de cette transition et des moyens de l’Etat qui peuvent être mis en place », filière par filière, doit également être présentée au Premier ministre.

La Plateforme automobile (PFA), qui représente la filière, estime à 17 milliards d’euros l’enveloppe nécessaire pour localiser en France « dans les cinq ans les technologies clés de l’automobile du 21ème siècle ». La plateforme estime à 30% le niveau d’aide publique requis. PFA, qui se fonde sur un rapport du cabinet McKinsey, indique par ailleurs que 6,6 milliards d’euros devront être débloqués pour être investis dans l’installation de bornes de recharges publiques, nécessaires pour les deux millions de véhicules électriques attendus en 2025.

Dans un marché globalement en recul à cause de la pandémie de Covid-19, les voitures électriques progressent mais bien insuffisamment pour compenser la baisse des immatriculation. En cause notamment la fiabilité de la technique électrique et surtout son cou. Nombres de ménage ne sont pas prêts à dépenser 40 à 50 000 € pour changer leur véhicule

Covid Colombie: 100.000 morts pour seulement 50 millions d’habitants

Covid  Colombie:  100.000 morts pour seulement 50 millions d’habitants

avec 50 millions d’habitants, la Colombie traverse le pire moment de cette épidémie. Il compte désormais 100.582 morts.

Proportionnellement à sa population, la Colombie est le quatrième pays déplorant le plus de décès dus à la pandémie en Amérique latine et dans les Caraïbes, et le sixième avec le plus d’infections, selon un décompte de l’AFP. «Plus de 10.000 morts auraient pu être évitées si nous n’avions pas eu ces rassemblements au cours des six ou sept dernières semaines», a affirmé le président colombien, Iván Duque, dans une déclaration publique.

Depuis le 28 avril, les manifestations de milliers de Colombiens se sont multipliées, attisées par une forte répression policière, pour protester notamment contre la hausse des impôts.

1er mai : 100.000 à 150 000 manifestants en France

1er mai :  100.000 à 150 000 manifestants en France

Un total de 100 à 150 000 personnes ont manifesté samedi en France pour le 1er-Mai soit à peu près la moitié du nombre de manifestants observés pour la manifestation de 2019. En cause sans doute la situation sanitaire mais aussi l’absence des syndicats réformistes.

 

Parmi les revendications notamment : Emploi, salaires, gestion de la crise Covid par le gouvernement, restrictions des libertés, la contestation de la réforme de l’assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet, revenant de façon récurrente. Des «gilets jaunes» ont pris part à plusieurs défilés, dont la manifestation parisienne le service d’ordre de la CGT a été pris à partie par des extrémistes à Paris de même que les forces de l’ordre.

Covid France : 100.000 morts, la lourde responsabilité du pouvoir

Covid France : 100.000 morts, la lourde responsabilité du pouvoir

Il est clair que le moment venu le bilan politique voire juridique devra être effectué pour définir les responsabilités de l’administration bien sûr mais aussi du pouvoir politique qui s’est tellement contredit depuis le début de la crise. Une crise d’abord contestée quant à son existence, ensuite pour laquelle on n’a pas jugé utile d’utiliser des masques. Des masses qui ont tragiquement manqué dès que leur utilité a été reconnue. Même carence concernant les tests de dépistage et maintenant des vaccins. On ne saurait évidemment imputer toute la responsabilité aux pouvoirs politiques mais une part non négligeable de ce morts  aurait pu être évitée avec une politique plus claire, plus volontariste et plus cohérente.

La France s’apprête à dépasser le lourd bilan de 100.000 morts depuis le début de l’épidémie de Covid-19. En franchissant cette barre symbolique, probablement jeudi d’après le décompte quotidien de Santé publique France, le pays rejoint en Europe la Grande-Bretagne (127.000 morts) et l’Italie (115.000 morts), mais d’autres pays (Belgique, Portugal) ont une mortalité plus élevée par habitants. Malgré la violence de la première vague (près de 30.000 morts entre mi-mars et mi-mai 2020), la grande majorité des décès sont survenus depuis fin octobre (environ 65.000), conséquence d’une deuxième vague qui ne s’est jamais échouée, puis d’une nouvelle forte reprise épidémique durant l’hiver, portée par le variant anglais plus contagieux du coronavirus. Et si la vaccination massive dans les Ehpad a porté ses fruits, près de 300 morts s’ajoutent encore chaque jour à l’hôpital en avril.

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