Archive pour le Tag 'chômeurs'

De plus en plus de chômeurs chez de chefs d’entreprise: Indicateur avancé de la conjoncture

De plus en plus de chômeurs chez de chefs d’entreprise: Indicateur avancé de la conjoncture

Conséquence de l’augmentation des défaillances, le nombre de patrons au chômage ne cesse d’augmenter. Globalement ce sont les entreprises du bâtiment et les services qui sont les plus touchés. Sur les six premiers mois de l’année, plus de 25.000 d’entre eux ont ainsi perdu leur emploi, selon une étude de l’Observatoire des entrepreneurs, du cabinet Altares . Parmi les professions notamment le bâtiment sans doute à la veille d’un crack pourrait toucher l’ensemble de l’économie et les banques qui déteinnent des actifs douteux. .

Il s’agit ainsi d’une hausse de 36,6% sur un an, qui concerne principalement des chefs d’entreprise à la tête de petites structures de moins de 5 salariés, avec un chiffre d’affaires inférieur à 500.000 euros par an, soit 9 pertes d’emploi sur 10. Pour les entrepreneurs à la tête de sociétés de plus de 20 salariés, le nombre de pertes d’emploi a, lui, doublé au premier semestre, sur un an.

Parmi les secteurs les plus touchés par les liquidations d’entreprise, la construction arrive en tête, à 23,6%, avec une hausse de 50% par rapport au premier semestre 2022. «On retrouve [aussi] beaucoup d’entreprises de la restauration, des services à la personne, comme les coiffeurs, mais aussi du commerce de détail, explique au Parisien Thierry Millon, directeur des études d’Altares. Des entreprises qui sont directement en lien avec le consommateur.» «Le secteur des services aux particuliers – comme les activités de coiffure ou les soins de beauté – est également fragilisé par la baisse des dépenses des ménages : 1152 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle» entre le 1er janvier et le 30 juin 2023, soit une hausse de 57,8%, selon l’étude.

Sans croissance, moins de chômeurs ?

Sans croissance, moins de chômeurs ?


Le chômage continue sa décrue, alors même que l’activité économique frôle la récession. A 7,2% en 2022, il recule légèrement de 0,1%.

Le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) s’établit à 2,2 millions de personnes, soit 45.000 de moins par rapport au trimestre précédent, indique l’Insee dans son communiqué. Plusieurs facteurs explicatifs d’abord les restrictions concernant l’indemnisation du chômage. Ensuite le nettoyage des listes de chômeurs par polo poids enfin la hausse forte des jeunes dans l’apprentissage.

Cette situation paradoxale d’un chômage qui décroit, tout comme les chiffres attendus de la croissance, étonne particulièrement chez les économistes. Ces dernier notent une déconnexion inhabituelle.
Parmi les facteurs qui expliquent ces bons chiffres de l’emploi alors que l’activité économique ralentit, une des explications tient au chômage des jeunes. C’est cette catégorie qui bénéficie le plus de la baisse. Sur le trimestre, le taux de chômage des jeunes chute de 1,0 point, à 16,9 %. Cette diminution repose en partie sur le dynamisme de l’apprentissage, très poussé par le gouvernement, via des primes distribuées aux entreprises depuis trois ans.
L’an dernier, près de 700.000 contrats d’alternance – comptabilisés comme des contrats de travail – ont été signés. Selon l’Insee, ces contrats pourraient expliquer près d’un tiers des embauches.

Par ailleurs, dans certains métiers, les experts de l’emploi notent un phénomène de « rétention de main d’œuvre ». Craignant de ne pas trouver de personnel étant donné les tensions sur le marché du travail, les employeurs préfèrent garder leurs équipes, alors même qu’ils ont moins de commandes ou que les missions sont terminées.
C’est le cas par exemple dans l’aéronautique, ou l’industrie… où auparavant, lorsqu’il y avait des difficultés, les personnes étaient licenciées, alors qu’elles sont désormais maintenues dans l’emploi.

Autre élément : pour toucher des aides de l’Etat vitales en période de flambée des prix de l’énergie, les employés ont intérêt à être déclarés. Les employeurs ont eux aussi intérêt à comptabiliser dans la masse salariale toutes leurs équipes.

Social-Le plein-emploi …en radiant les chômeurs

Social-Le plein-emploi …en radiant les chômeurs

Il est clair que la question du chômage est difficile à prendre en compte. Pourtant le gouvernement pourrait avoir trouvé la solution; ainsi, l’analyse des dernières statistiques montre que le nombre de radiations correspond à peu près à la réduction globale du chômage.

Du coup, on pourrait suggérer de supprimer et de radier ces 3 millions de chômeurs qui figurent toujours dans les fichiers de Pole emploi.

En fin de semaine dernière, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se réjouissait de la dynamique favorable du chômage, à la suite de la publication des bons chiffres du mois de novembre dévoilés conjointement par la Dares et Pôle emploi.

Il faut dire que, sur un unique mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A auprès de l’opérateur public – répertoriant les Français sans aucune activité – diminuait de 2,1 % par rapport à octobre. Soit 65.800 chômeurs en moins dans les fichiers de Pôle emploi. Une très bonne nouvelle quand on sait que les répercussions de la crise en Ukraine, avec une envolée de l’inflation et un rabotage de la croissance, auraient normalement dû se faire ressentir dès 2022 sur l’emploi.

Mais une partie importante de cette baisse s’explique en réalité par un niveau record de radiations enregistrées par Pôle emploi. Sur un unique et même mois, l’opérateur a en effet procédé à 58.100 radiations administratives. Un niveau…

Social: Le plein-emploi ….en radiant les chômeurs

Le plein-emploi ….en radiant les chômeurs

Il est clair que la question du chômage est difficile à prendre en compte. Pourtant le gouvernement pourrait avoir trouvé la solution; ainsi, l’analyse des dernières statistiques montre que le nombre de radiations correspond à peu près à la réduction globale du chômage.

Du coup, on pourrait suggérer de supprimer et de radier ces 3 millions de chômeurs qui figurent toujours dans les fichiers de Pole emploi.

En fin de semaine dernière, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, se réjouissait de la dynamique favorable du chômage, à la suite de la publication des bons chiffres du mois de novembre dévoilés conjointement par la Dares et Pôle emploi.

Il faut dire que, sur un unique mois, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A auprès de l’opérateur public – répertoriant les Français sans aucune activité – diminuait de 2,1 % par rapport à octobre. Soit 65.800 chômeurs en moins dans les fichiers de Pôle emploi. Une très bonne nouvelle quand on sait que les répercussions de la crise en Ukraine, avec une envolée de l’inflation et un rabotage de la croissance, auraient normalement dû se faire ressentir dès 2022 sur l’emploi.

Mais une partie importante de cette baisse s’explique en réalité par un niveau record de radiations enregistrées par Pôle emploi. Sur un unique et même mois, l’opérateur a en effet procédé à 58.100 radiations administratives.

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

Contrôle de chômeurs : une annonce bidon par Macron

 

 

Une annonce qui évidemment a reçu un certain accueil dans une grande partie de l’opinion publique puisqu’il s’agit de s’attaquer à ceux  qu’on soupçonne d’être des profiteurs du système de solidarité. Il est clair cependant que la très grande majorité des chômeurs souffre économiquement mais aussi socialement et sociétalement  d’être tenus à l’écart du travail. Reste effectivement un volant qui détourne l’objet de l’Unedic. En 2019 cela concernait un montant d’environ 200 millions pour 17 000 dossiers. À comparer évidemment aux 3 millions de chômeurs indemnisés. Depuis 2018, des mesures de renforcement des contrôles ont été engagés. En fait Macron n’annonce rien de nouveau sinon que ce contrôle renforcé déjà en cours. La problématique ne serait ce résumé au renforcement des contrôles.

Il faut aussi prendre en compte le fait qu’il est parfois plus intéressant de profiter des aides sociales de toute nature que de travailler pour 1000 € parfois moins. 

Il s’agit en fait d’une «intensification» des contrôles effectués par Pole emploi car la suspension de l’indemnisation existe dans la loi depuis 2008 après le refus de deux offres raisonnables d’emploi. La procédure a même été durcie en 2018 à l’issue de la loi Avenir professionnel et près d’un millier de conseillers (c’était l’objectif affiché début 2019) étaient alors destinés à terme à cette tâche de contrôle, versus 200 début 2015 et 600 début 2019.

Gouvernement : et encore un chèque …. de 1000 € pour les chômeurs

Gouvernement : et encore un chèque …. de 1000 € pour les chômeurs

un chèque qui cette fois paraît justifié et sera bien apprécié par les chômeurs de longue durée en formation. Toutefois cela confirme la politique de chèques quasi journalière appliquée par le gouvernement pour satisfaire les différentes catégories sociales.

Former les chômeurs en particulier ceux de longue durée constituent un objectif essentiel non seulement pour les intéressés mais aussi pour l’économie. On peut seulement se demander s’il ne conviendrait pas plutôt que de multiplier les dispositifs de généraliser les aides aux entreprises pour toute embauche de chômeurs, jeunes ou vieux, chômeurs récents aux chômeurs de longue durée.

 Cette politique de distribution de chèques et de primes dispensent en faite gouvernement de prendre des mesures structurelles qui seraient susceptibles de redynamiser l’économie. Une stratégie fortement inspirée par une démarche électorale. Le ciblage paraît assez flou pour cette dernière mesure de 1000 € pour les chômeurs de longue durée;  il s’agirait pour la ministre du travail

« d inciter les demandeurs d’emploi de longue durée à aller vers» des formations en entreprise avec une promesse d’embauche, une prime de «1000 euros» .

Or aujourd’hui la demande de salariés formés est quasi générale dans tous les secteurs.

Un plan pour les chômeurs longue durée (Élisabeth Borne)

Un plan pour les chômeurs longue durée (Élisabeth Borne)

La ministre du Travail, Élisabeth Borne à déclaré que le gouvernement va lancer «un plan inédit sur les chômeurs de longue durée» en finançant les entreprises qui formeront pendant plusieurs mois ces demandeurs d’emploi. Selon les dernières données officielles, la France (hors Mayotte) comptait au deuxième trimestre 3,026 millions de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis plus d’un an (catégorie A,B,C), avec plus d’1,5 millions inscrits depuis plus de deux ans.

Les demandeurs d’emploi de longue durée représentent désormais 50,3% des inscrits, le seuil des 50% ayant été franchi en janvier.

«Nous allons financer les entreprises qui formeront pendant plusieurs mois les demandeurs d’emploi de longue durée», poursuit la ministre.

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

Un plan de formation général pour tous les chômeurs de plus d’un an ?

 

Environ la moitié des chômeurs officiellement recensés sont privés de travail depuis plus d’un an. Le pouvoir envisage donc vaste plan de réinsertion par la formation de cette catégorie. Reste à savoir si ces formations seront réellement qualifiantes et si certains des intéressés ont réellement l’envie de se réinsérer.

 

Sur les 5,67 millions de demandeurs d’emploi répertoriés dans les trois principales catégories (A, B et C) de l’opérateur, 2,84 millions n’ont ainsi pas été en activité ces douze derniers mois, soit une hausse de 267.000 depuis le début de la crise, en mars 2020.  

Par ailleurs, l’expérimentation Territoires zéro chômeur sera élargie. Le dispositif vise à fournir un emploi à toutes les personnes sans travail depuis plus d’un an recensées sur un territoire donné. L’expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée a été lancée en 2016. Elle sera étendue de 10 à 60 zones.

 

Indemnisations des chômeurs en fin de droit prolongées

Indemnisations des chômeurs en fin de droit prolongées

Les chômeurs en fin de droits verront leur indemnisation à nouveau prolongée jusqu’à la fin du mois de mars face à la crise du Covid-19, a indiqué dimanche la ministre du Travail, Elisabeth Borne. « Depuis novembre, on a prolongé les droits de ceux qui sont arrivés en fin de droits et je vous confirme qu’on va prolonger à nouveau ces droits jusqu’à fin mars », a annoncé la ministre sur BFM-TV. Jusqu’alors et après deux prolongations, ces droits concernaient les chômeurs arrivant en fin de droits entre le 30 octobre, début du deuxième confinement, et le 28 février.

L’Unedic, qui gère le régime d’assurance-chômage, estimait début février qu’une prolongation d’un mois toucherait quelque 120.000 personnes supplémentaires. L’organisme avait évalué le nombre de chômeurs concernés à 480.000 pour les mois de novembre, décembre, janvier et février. La prolongation exceptionnelle des droits à l’assurance-chômage avait déjà été adoptée pendant le premier confinement qui avait duré trois mois, du 17 mars au 10 mai. Fin février, elle avait déjà annoncé que les chômeurs en fin de droits verraient leur indemnisation à nouveau prolongée jusqu’à la fin du mois de février face à la crise du Covid-19. La prolongation exceptionnelle des droits à l’assurance-chômage avait déjà été adoptée pendant le premier confinement qui avait duré trois mois, du 17 mars au 10 mai.

Des comptes encore dans le rouge et des emplois détruits : l’Unedic,  prévoit un déficit de 10 milliards d’euros en 2021 et anticipe la destruction de 230.000 emplois sous l’effet de la fin des aides publiques et d’une « conjoncture encore fragile ». L’organisme paritaire, qui présentait ses prévisions financières pour le régime d’assurance chômage à l’horizon 2022, a également indiqué mercredi que le déficit du régime atteindrait 6,4 milliards d’euros cette année-là. Cela porterait la dette à 70,6 milliards d’euros fin 2022, après 64,2 milliards fin 2021 et 54,2 milliards fin 2020.

 

Chômage : hausse brutale avec 628 000 chômeurs au troisième trimestre

Chômage : hausse brutale avec 628 000 chômeurs au troisième trimestre

 

Il s’agit évidemment d’une rupture brutale avec les statistiques du trimestre précédent complètement faussées par le chômage partiel. Pour le troisième trimestre le taux de chômage atteint donc près de 9 %. 2,7 millions de personnes sont privées d’emploi ce qui représente 628.000 chômeurs de plus entre juin et septembre, soit une explosion de 31%. «C’est une mauvaise nouvelle, mais cela traduit la baisse de notre activité du début d’année et la crise que nous traversons», a commenté Olivier Dussopt, le ministre des Comptes publics, sur Europe 1.

Une très mauvaise nouvelle même, qui ramène la France deux ans en arrière. À titre de comparaison, la plus forte progression sur trois mois du taux de chômage jamais enregistrée remontait au premier trimestre 2009:

Île-de-France : bientôt un million de chômeurs

Île-de-France : bientôt  un million de chômeurs

« Les estimations, c’est 300.000 chômeurs de plus en Île-de-France d’ici la fin de l’année. Ca veut dire qu’en l’Île-de-France, on risque de dépasser le million de chômeurs, ce sera un triste record historique », a déclaré Mme Pécresse (Libres!, ex-LR) au micro du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI.

« La crise économique sera très dure, particulièrement en Île-de-France. Nous avons du tourisme, nous avons des industries qui sont particulièrement touchés: l’aéronautique, l’automobile. Nous avons la culture, l’événementiel », a ajouté la présidente de la région qui craint qu’une deuxième vague de l’épidémie mette « vraiment l’économie de la France au tapis ».

La crise du Covid-19 est « un tsunami qui remporte tout sur son passage » et entraîne, pour l’Ile-de-France, une dette de « 1 milliard d’euros », à cause de la perte de recettes et l’augmentation des dépenses, a-t-elle encore dit.

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Sur l’ensemble de la France, l’Unédic, qui gère le régime d’assurance-chômage, anticipe la destruction de 900.000 emplois fin 2020 par rapport au 4e trimestre 2019, ce qui entraînerait l’indemnisation de 630.000 demandeurs d’emplois supplémentaires. Et on est certainement très loin du compte car la grande vague de défaillance interviendra au début de l’automne

Le premier trimestre 2020 avait vu la destruction de 497.400 emplois dans le privé, soit une baisse de 2,5% provoquée par un effondrement de 40% de l’intérim, du fait du confinement, selon les chiffres de l’Insee.

Emploi USA: 2 millions de chômeurs en plus

Emploi USA: 2 millions de chômeurs en plus

 

Si les inscriptions hebdomadaires au chômage restent à un niveau considérable, elles diminuent progressivement depuis le record de 6,867 millions atteint lors de la semaine au 28 mars. La moyenne mobile sur quatre semaines a baissé pour s’établir à 3.042.000 contre 3.543.000 (révisé) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s’est élevé à 25,073 millions lors de la semaine au 9 mai (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 22,548 millions la semaine précédente.

États-Unis : 30 millions de nouveaux chômeurs

États-Unis : 30 millions de nouveaux chômeurs

 

On sait qu’en France le nombre de chômeurs considérés comme « partiels » financièrement sont soutenus par l’État, ce qui fausse la comparaison avec les États-Unis. En France on compte environ 11 millions de salariés en chômage partiel. Aux États-Unis , plus de 30 millions d’Américains se sont enregistrés comme chômeurs ces six dernières semaines ce qui devrait se traduire par une très forte hausse du taux de chômage, on comprend évidemment que le président américain soit très pressé de rétablir partout l’activité économique surtout dans la perspective de la prochaine élection présidentielle.

 

Coronavirus : 31 % de chômeurs en plus et presque 9 millions de chômeurs partiels

Coronavirus : 31 % de chômeurs en plus et presque 9 millions de chômeurs partiels

 

Au rythme actuel, on devrait dépasser nettement les 10 millions de salariés en chômage partiel (plus de la moitié du privé ) Parallèlement les salariés en chômage total, c’est-à-dire privés définitivement de leur emploi ,augmentent de 31 % à pôle emploi. Une véritable catastrophe économique qui sera suivie d’une catastrophe sociale. Dans la semaine du 15 au 21 mars, les inscriptions auprès de l’opérateur public ont bondi de 31,4% par rapport à la même période il y a un an. L’annonce du confinement à la mi-mars par le président de la République Emmanuel Macron a mis un coup d’arrêt violent à de nombreux secteurs de l’économie marchande et non-marchande. Le prolongement du confinement au moins jusqu’au 11 mai annoncé par le chef de l’Etat pourrait encore gonfler ces statistiques même si le chômage partiel a été mis en oeuvre relativement rapidement.

D’après les derniers chiffres communiqués par le ministère de la rue de Grenelle, plus de 8,7 millions de salariés étaient en chômage partiel au 14 avril, soit une hausse de 2 millions en une semaine. Au total, plus de 732.000 entreprises avaient réalisé des demandes sur l’ensemble du territoire. Le nombre d’inscriptions pourrait encore s’accroître dans les semaines à venir avec l’élargissement du dispositif. Les entreprises ont désormais 30 jours pour effectuer une demande et un effet rétroactif est même prévu.

Par taille d’entreprise, ce sont surtout les petits établissements (inférieurs à 20 salariés) qui représentent la majorité des demandes (39%). Arrivent ensuite ceux comptant entre 50 et 250 salariés (26%) et les entreprises ayant entre 20 et 49 salariés (19%). A l’inverse, les grands groupes (plus de 1.000 employés) ne représentent q’une minorité des demandes (5%).

La réalité de chômeurs

La réalité de chômeurs

La couverture chômage n’est pas négligeable on la compare à d’autres pays. Ceci étant, on ne fait pas de fortune en étant indemnisé par l’ASSEDIC. D’abord sur les 6,3 millions de chômeurs, 2,6 seulement sont indemnisés. Le montant moyen mensuel est de 1020 €. Et en moyenne les chômeurs sont indemnisés environ 10 mois. Ceux qui touchent des indemnités plus confortables sont une extrême minorité. Des cadres évidemment mais qui d’une manière générale globalement cotisent  beaucoup plus qu’ils ne touchent (c’est le principe de la mutualisation. Seulement 5% des chômeurs indemnisés gagnent plus de 1800 euros net par mois. Si la situation du régime d’assurance-chômage est délicate c’est en raison essentiellement du manque de croissance. En effet ce n’est pas avec une croissance inférieure à 1,5 % qu’on peut parvenir à créer un nombre significatif d’emplois qui permettraient de rééquilibrer le rapport entre le nombre d’actifs et le nom de chômeurs indemnisés. Certes la dette accumulée est importante mais le rééquilibrage des comptes annuels pourrait être facilement atteint avec un surcroît d’activité générale. Le déficit du régime devrait se résorber en 2021, avec un excédent estimé à 1,4 milliard d’euros, et non plus en 2020. Quant à la dette, qui reste la bête noire de l’Unedic, elle devrait un peu plus se creuser, pour atteindre 37,6 milliards fin 2020 avant d’entamer sa décrue, à 36,2 milliards, fin 2021. Dans ses prévisions de juin 2018, l’Unedic tablait sur un niveau de déficits cumulés maximum de 35 milliards en 2019 avant une baisse à 33,3 milliards en 2020 puis 29,7 milliards en 2021.

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