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Le Bitcoin au-dessus des 10 000 $

Le Bitcoin au-dessus des 10 000 $

La monnaie numérique est passée au-dessus du seuil symbolique des 10 000 $. Un pari audacieux de la part de certains investisseurs après la nomination par Donald Trump d’un sympathisant des cryptomonnaies pour diriger le gendarme américain des marchés. 

 

L’an dernier, Atkins avait critiqué publiquement les responsables de la SEC, estimant qu’ils auraient dû se montrer «plus accommodants» avec les entreprises du milieu des monnaies numériques et accusant leur approche de détourner les entrepreneurs du marché américain. «Paul a fait la preuve de son orientation en faveur d’une régulation teintée de bon sens (…) Il reconnaît aussi que les actifs numériques sont cruciaux pour rendre l’Amérique encore plus grande qu’elle l’a jamais été», a commenté Donald Trump sur sa plateforme Truth Social. Un commentaire qui ne plaide pas forcément pour le développement à terme de la cryptomonnaie.

Au contraire, Il faut s’attendre sans doute à des prises de bénéfices compte tenu des incertitudes qui par ailleurs menacent la conjoncture économique et financière.

Depuis la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine le 5 novembre, la valeur du bitcoin a gonflé de plus de 40%. Le président élu, qui prendra ses fonctions en janvier, a promis de faire des États-Unis «la capitale mondiale des cryptomonnaies» et évoqué l’établissement d’une réserve nationale stratégique de bitcoins.

Dette publique: 10.000 milliards d’euros, le vrai montant

Dette publique: 10.000 milliards d’euros, le vrai montant 

 La dette souveraine de l’État français approche les 10 000 milliards d’euros soit la moitié du patrimoine économique national. Pour résorber cette dette, la solution du bon sens est-elle la dernière à laquelle songe le gouvernement ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

La dette souveraine de l’État français c’est l’ensemble des emprunts et des engagements souscrits par l’État et qu’il doit rembourser. Elle inclut la dette publique, les dettes hors bilan, les dettes isolées, la dette des entreprises du secteur public, la dette du déficit commercial, les dettes cachées et les dettes invisibles, etc. Elle représente environ la moitié du total du patrimoine économique national de 2023 (19 084,3 milliards d’euros). Cette dette est de fait garantie par ce patrimoine national. Accroitre sa valeur et réduire les dettes est impératif pour les épargnants et pour l’État. Explications et solution.

La dette publique c’est l’ensemble des emprunts contractés par l’État, la Sécurité sociale, les organismes divers d’administration centrale et les collectivités territoriales. À la fin de l’année 2023, la dette publique au sens de Maastricht s’est établie à 3 101,2 milliards d’euros soit 110,6% du PIB. D’après les chiffres de la Banque de France, 52% de la dette des administrations publiques françaises étaient détenus par des investisseurs étrangers. La France a payé 50,1 milliards d’euros en charge d’intérêts de cette dette et 26,05 milliards d’euros  à des non-résidents à comparer au déficit des transactions courantes de 28,1 milliards d’eurosCette dette était de 2 218,4 milliards d’euros à la fin du quatrième trimestre 2017, soit une augmentation d’environ 1 000 milliards d’euros depuis les élections présidentielles de 2017. Cette dette est restée élevée et s’est accrue rapidement. Elle a fait apparaitre des comportements d’épargne de précaution et elle a affaibli la croissance avec des conséquences préjudiciables pour les personnes les plus vulnérables.

« La valeur des engagements hors bilan donnés par l’État atteint 4 188 milliards d’euros au 31 décembre 2023. Ce montant représente plus de douze ans de produits régaliens et est en hausse de 266 milliards d’euros par rapport à 2022. Il se compose de plusieurs parties : les engagements de retraite des fonctionnaires, pour 1 841 milliards d’euros, les engagements de l’État au titre de sa mission de régulateur économique et social, pour 680 milliards d’euros (incluant les régimes spéciaux de retraite (SNCF, RATP) à hauteur de 262 milliards d’euros) et enfin les engagements financiers (1 591 milliards d’euros) qui comprennent notamment la protection de l’épargne réglementée, les prêts garantis par l’État et les garanties et engagement vis-à-vis de l’Union européenne«  Cour des comptes. La dette hors bilan, qui est moins commentée par la presse a aussi des conséquences lourdes sur le déficit, etc.

Au sens du traité de Maastricht, la dette de la Sécurité sociale doit être incorporée à la dette publique. Ce qui n’est pas entièrement le cas. C’est 145,1 milliards d’euros qui sont encore retirés de la dette publique et gérés par la CADES. La Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES) a été créée en 1996. Sa mission est de financer et d’éteindre la dette cumulée de la Sécurité Sociale. « Fin 2023, 242,6 milliards d’euros de dette sociale ont ainsi été amortis par la CADES sur les 387,7 milliards d’euros repris depuis sa création (y compris les 27,2 milliards d’euros au titre de 2023)« .

Le total des passifs financiers comptabilisé par l’agence de participation de l’État (APA) s’élevait à environ 238,525 milliards d’euros fin 2023. Cette dette n’est pas prise en compte dans la dette publique. L’endettement de ses entreprises demeure un risque pour l’État, particulièrement aujourd’hui avec une croissance lente de l’activité économique, qui compliquerait le remboursement des dettes ainsi contractées.

La dette du déficit commercial correspond au solde négatif de la balance commerciale d’un pays. En France, la balance commerciale enregistre uniquement les flux liés aux exportations et importations de biens. En 2023, le déficit commercial de la France s’est établit à 99,6 milliards d’euros. Si la balance commerciale reste longtemps déficitaire (depuis 2006), elle peut devenir un problème économique lorsque la dette qu’elle engendre devient très lourde à supporter.

La France touchera 40 milliards d’euros de l’UE (plan de relance Européen Next EU de 750 milliards d’euros) comme subvention pour son plan de relance de 100 milliards d’euros. A priori l’argent doit être remboursé par l’Europe sur 40 ans si elle arrive à mettre en place ses propres taxes. Dans le cas où les 27 pays ne s’entendraient pas, la France doit rembourser 67 milliards d’euros, équivalent à 17,3% du budget européen (contribution de la France au budget de l’UE). De plus dans le plan global de 750 milliards d’euros il y a 360 milliards d’euros de prêts potentiels mis au service des pays européens, une possibilité de nouveaux emprunts pour la France de 62,28 milliards d’euros. La contribution de la France aux ressources propres de l’Union européenne était de 26,1 milliards d’euros en 2023. Celle-ci est directement affectée à l’UE sans passer par le budget de l’État.

L’Europe n’est pas la seule à venir au secours de la France. Le FMI vient de voter une allocation de droits de tirage spéciaux de 650 milliards de dollars (DTS). Le DTS n’est pas considéré comme un emprunt. La France peut donc emprunter sans l’intégrer à sa dette publique jusqu’à 145% de sa quote-part (qui est de 5,2%). D’après le FMI, les dettes cachées nuisent à l’économie. Les lois nationales doivent être révisées pour assurer la transparence des obligations publiques. En France, la transparence n’est pas totale sur les prêts garantis, sur les formes inédites et complexes de financement et sur les accords de confidentialité, etc.

Les dettes invisibles correspondent au manque d’investissement dans l’entretien des infrastructures, le coût de la transition retardée ou de l’inaction climatique.

Pour l’entretien des infrastructures, il y a besoin d’investissements directs considérables pour assurer l’avenir. Selon les avis de CESE en 2020 : « si la France possède l’un des meilleurs réseaux d’infrastructures au monde, les besoins d’investissement sont énormes tant pour entretenir l’existant que pour relever les grands défis du siècle que sont la transition écologique et la révolution numérique » En 2023, les dépenses de l’État consacrée aux investissements directs étaient de 4,3% du PIB, en 2020 moins de 5%, alors qu’au début des années 1990, elles représentaient près de 20% du budget. Le pourcentage réel à retenir aujourd’hui est proche de 10% du PIB soit 282 milliards d’euros (145 milliards d’euros pour les projets en études).

Dans le PLF 2024 on trouve une différence de 7 milliards d’euros en faveur de la planification écologique. La France n’est qu’à la neuvième place au classement 2023 des pays les plus écologiques et engagés. Elle se prépare à mal vivre les +4°C à l’Horizon 2100. Le troisième plan national d’adaptation au changement climatique dévoilé le 25 octobre 2024 reste flou et loin de la réalité. D’après la direction générale du trésor DGT, les besoins nécessaires sont de 100 milliards d’euros par an de 2024 à 2030. D’après l’ADEME, pour une élévation des températures mondiales de près de +3,5°C par rapport à l’ère préindustrielle, dans le scénario de transition retardée, la somme nécessaire serait de 1 100 milliards d’euros de 2030 à 2050.

« Les nouvelles règles encourageront davantage les réformes structurelles et les investissements publics qui renforcent la durabilité et la croissance ». La France a mis en œuvre d’importantes réformes structurelles au cours des dernières décennies. Ces réformes n’ont pas permis pour autant de combler l’écart de PIB par habitant avec les pays les plus performants. Avec une Assemblée nationale divisée, le gouvernement évite d’engager de nouvelles réformes des retraites, du chômage, etc. Il a choisi, en même temps, de réduire les dépenses et d’augmenter les impôts et taxes. Ce choix hasardeux ne défend pas la crédibilité financière de la France… « Les États membres seront invités à élaborer un plan budgétaire et structurel national à moyen terme qui s’étende sur 4 à 5 ans…Les États membres seront autorisés à demander une prolongation du plan jusqu’à sept ans au maximum s’ils s’engagent à mettre en œuvre un ensemble de réformes et d’investissements qui améliorent la croissance potentielle et le potentiel de résilience… ».

Avec 10 000 milliards d’euros  de dette souveraine, le défi serait de réduire la dette publique de 1 408 milliards d’euros sur 4 à 5 ans (revenir à 60% du PIB) et de limiter le déficit public à 3% au lieu de 6,2% prévu en 2024. Une seule solution reste possible : orienter l’épargne des ménages vers les investissements productifs publics.

Le multiplicateur d’investissement ou multiplicateur budgétaire établit un rapport entre les dépenses publiques et leurs effets sur les revenus globaux disponibles. Quand l’État investit, les dépenses produiront un effet démultiplié sur la production, l’emploi, le niveau de vie des citoyens et l’indépendance industrielle. Dans une économie, l’investissement joue le rôle d’un accélérateur, l’épargne celui d’un frein. Pour rejeter le multiplicateur d’investissement, l’analyse libérale met en avant son inefficacité à cause des emprunts qu’il faudra rembourser par des impôts à venir. Pour éviter la hausse des taux due aux emprunts bancaires, l’augmentation de la dette publique, la relance de la demande extérieure et la hausse des impôts, la meilleure solution serait d’investir en recourant aux épargnes des ménages gérés par des établissements de crédits publics (conformément au traité de Rome, les caisses de crédit publiques peuvent emprunter directement à la Banque centrale).

D’après la Fédération Bancaire Française « L’épargne est toujours abondante en France et les flux d’épargne restent dynamiques en 2023 à 315 milliards d’euros »L’épargne financière des ménages est estimée à 4 427,7 milliards d’euros en 2023, dont 935,5 milliards d’euros déposés sur les produits d’épargne réglementée. Une partie de cette manne peut être utilisée pour créer de nouveaux livrets réglementés au lieu d’augmenter la dette extérieure nette de la France qui a atteint 1 102 milliards d’euros soit 39,1% du PIB. Avec des plafonds de versement, les nouveaux produits d’épargne seraient garantis et rémunérés. Les nouveaux contrats devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert, avantages fiscaux, etc.

Les investissements retenus doivent être de haute qualité, nécessaires et utiles tels que la transition écologique, la santé et la dépendance, la ruralité et les infrastructures, etc. La France ne devrait pas opérer de dépenses publiques de fonctionnement pour des raisons électorales, ni pratiquer une politique économique de l’offre.

La dernière étude du FMI en 2020, portant sur les pays avancés et les pays émergents, a montré que financer par un accroissement de la dette « une augmentation de l’investissement public égale à 1% du PIB renforcerait la confiance dans le redémarrage de l’activité et dynamiserait le PIB de 2,7%, l’investissement privé de 10% et l’emploi de 1,2% ».

Construction de 10 000 logements intermédiaires: une goutte d’eau

Construction de 10 000 logements intermédiaires: une goutte d’eau

Selon une étude commandée au cabinet HTC , il faudrait construire ou remettre sur le marché 518.000 logements par an entre 2024 et 2040, dont 198.000 logements sociaux. Or la construction dans le secteur s’écroule littéralement. Alors que le logement connaît une crise catastrophique, le gouvernement réagit très mollement en annonçant la construction de 10 000 logements à loyer intermédiaire. En réalité ce n’est qu’une goutte d’eau quand on sait que la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 et que les besoins sont autour de 500 000 par an .
Près d’un milliard d’euros vont être mobilisés «dans les mois qui viennent» pour réaliser 10.000 logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, ont annoncé les ministres de l’Economie et du Logement jeudi. Sur cette somme, 400 millions d’euros seront «fournis par 14 assureurs» et «250 millions d’euros fournis par la Caisse des dépôts et consignations» (CDC), tandis que l’État «mobilisera des fonds propres», a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion avec la fédération des assureurs et la CDC.

Selon une étude commandée au cabinet HTC , il faudrait construire ou remettre sur le marché 518.000 logements par an entre 2024 et 2040, dont 198.000 logements sociaux.

Immobilier: une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Immobilier: une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Alors que le logement connaît une crise catastrophique, le gouvernement réagit très mollement en annonçant la construction de 10 000 logements à loyer intermédiaire. En réalité ce n’est qu’une goutte d’eau quand on sait que la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 et que les besoins sont autour de 500 000 par an .
Près d’un milliard d’euros vont être mobilisés «dans les mois qui viennent» pour réaliser 10.000 logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, ont annoncé les ministres de l’Economie et du Logement jeudi. Sur cette somme, 400 millions d’euros seront «fournis par 14 assureurs» et «250 millions d’euros fournis par la Caisse des dépôts et consignations» (CDC), tandis que l’État «mobilisera des fonds propres», a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion avec la fédération des assureurs et la CDC.

Crise du logement : une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Crise du  logement : une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Alors que le logement connaît une crise catastrophique, le gouvernement réagit très mollement en annonçant la construction de 10 000 logements à loyer intermédiaire. En réalité ce n’est qu’une goutte d’eau quand on sait que la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 et que les besoins sont autour de 500 000 par an .
Près d’un milliard d’euros vont être mobilisés «dans les mois qui viennent» pour réaliser 10.000 logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, ont annoncé les ministres de l’Economie et du Logement jeudi. Sur cette somme, 400 millions d’euros seront «fournis par 14 assureurs» et «250 millions d’euros fournis par la Caisse des dépôts et consignations» (CDC), tandis que l’État «mobilisera des fonds propres», a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion avec la fédération des assureurs et la CDC.

 

Logement : une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Logement : une goutte d’eau avec la construction de 10 000 logements intermédiaires

Alors que le logement connaît une crise catastrophique, le gouvernement réagit très mollement en annonçant la construction de 10 000 logements à loyer intermédiaire. En réalité ce n’est qu’une goutte d’eau quand on sait que la France n’a même pas construit 300 000 logements en 2023 et que les besoins sont autour de 500 000 par an .
Près d’un milliard d’euros vont être mobilisés «dans les mois qui viennent» pour réaliser 10.000 logements intermédiaires, destinés aux classes moyennes, ont annoncé les ministres de l’Economie et du Logement jeudi. Sur cette somme, 400 millions d’euros seront «fournis par 14 assureurs» et «250 millions d’euros fournis par la Caisse des dépôts et consignations» (CDC), tandis que l’État «mobilisera des fonds propres», a précisé le ministre de l’Economie Bruno Le Maire à l’issue d’une réunion avec la fédération des assureurs et la CDC.

 

l’Icon of the Seas, nouveau paquebot Usine avec 10 000 personnes à bord

 l’Icon of the Seas, nouveau paquebot ville  avec 10 000 personnes à bord !

Le nouveau paquebot américain est une sorte de ville flottante complètement démesurée confirmant que les individus mêmesen vacances ont besoin de cette concentration incohérente pour exister. Ce paquebot, ville flottante, peut accueillir un maximum de 7600 passagers et 2350 membres d’équipage, il est le nouveau roi des superlatifs où les vacanciers du monde entier (mais surtout Américains) vont embarquer en famille. Certains y voient un monstre des océans, d’autres une prouesse technologique mais sûrement pas écologique: . 250.000 tonnes, sept piscines, six toboggans aquatiques, 40 points de restauration, un immense dôme en verre surplombant la passerelle et -unique au monde – une chute d’eau haute de 16 mètres. Une longueur totale de 365 mètres de long et plus haut que la tour Eiffel !

 

Notons aussi qu’on peut discuter l’intérêt réellement touristique de cet immeuble sur l’eau dans la mesure où la plupart des passagers ne quitteront pas le navire et passeront leur temps à jouer aux jeux d’argent et surtout à acheter des produits inutiles et coûteux dans les centaines de boutiques présentes sur place.

 

Terrorisme : « 10.000 personnes à surveiller en France »

Terrorisme : « 10.000 personnes à surveiller en France » (Driss Aït Youssef)

Driss Aït Youssef, docteur en droit public explique dans la  » Tribune » la complexité à surveiller tous les fichés S en France.

Selon le docteur en droit public, spécialiste en sécurité globale, les services de police font leur maximum mais butent sur un manque de moyens humains.


Combien d’individus présentent le profil de radicalisé ?

Il y a en France 5 300 fichés S pour islamisme ; 3 000 de la mouvance ultragauche et 1 300 d’ultradroite. Et il y a plus de 350 personnes condamnées dans des affaires terroristes en liberté sur le territoire après avoir purgé leur peine. Cela fait environ 10 000 personnes à surveiller. La DGSI a 5 000 agents, il en faudrait au moins 8 000 pour couvrir l’ensemble des menaces. D’autant que certains se radicalisent lentement et sont très difficiles à détecter. Rappelons qu’un fichage S n’est pas un délit, c’est un outil de travail pour les services de police. Les policiers prennent en charge, à plusieurs, un individu, essaient de lever les doutes, puis passent à un autre « fiché ».

Comment améliorer leur surveillance ?

Les services font leur maximum mais il y a un manque de moyens humains. Au niveau judiciaire, la qualification d’« association de malfaiteurs terroriste » permet de réprimer la préparation d’attentat avant le passage à l’acte. Être radicalisé, voyager en Irak et posséder une arme, par exemple, peut entraîner une incarcération. Mais le risque zéro n’existe pas, certains s’entourent de telles précautions qu’il est compliqué d’intervenir. L’assassin d’Arras était surveillé par la DGSI, il avait été contrôlé la veille par un équipage de police classique pour ne pas éveiller ses soupçons et pour vérifier qu’il ne portait pas d’arme. Il s’est sans doute senti surveillé et a décidé d’agir.

Il est en situation irrégulière mais non expulsable parce qu’arrivé en France avant ses 13 ans. Faut-il supprimer cette limite d’âge ?

Absolument. Le fait d’arriver très jeune sur le territoire ne doit pas protéger contre une expulsion dans le cas où son comportement serait incompatible avec son maintien sur le territoire. Plus généralement, il faut faire appliquer les obligations de quitter le territoire [OQTF], augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative et faire inscrire les demandes d’asile depuis l’étranger. Ces réformes sont urgentes afin de mieux traiter l’augmentation des flux migratoires. Ce ne sera fait qu’avec un appui fort de l’Union européenne pour lutter contre les puissants trafics d’êtres humains. Les Français réclament cette réforme, ainsi que les étrangers qui ont fait un effort très important d’intégration et qui ne souhaitent pas devenir les destinataires d’un opprobre national.

La hausse des atteintes à la laïcité à l’école et le débat sur les abayas sont-ils des signes de radicalisation des élèves ?

Oui, et il y en a eu d’autres, une prière collective organisée dans un lycée du sud de la France, des refus d’enlever le voile à l’entrée des établissements. Ce sont les conséquences d’une erreur grave, celle d’avoir négligé l’Éducation nationale et l’autorité parentale. On s’est trompé en pensant que le ministère de l’Intérieur pourrait tout gérer. On a occulté la responsabilité parentale et le rôle des professeurs dans la formation des esprits citoyens. On ne peut espérer que la police et la justice règlent tout. D’autant qu’à l’issue d’une incarcération le fanatisme demeure, voire s’aggrave. Il est très difficile de faire renoncer les radicalisés à leur idéologie. Il faut miser, en amont, sur l’éducation et accompagner les parents. Leur concours est crucial pour prévenir la radicalisation. Sur ces points, notre échec saute aux yeux.

Ces attentats sont-ils aussi la conséquence de conflits extérieurs, comme celui qui oppose Israël au Hamas?

L’assassinat du professeur d’Arras Dominique Bernard n’est probablement pas en lien direct avec les exactions du Hamas, mais il y a depuis le 7 octobre une atmosphère propice au passage à l’acte. Et depuis les années 1990, des organisations d’extrême gauche ont importé et instrumentalisé les guerres au Moyen-Orient dans les banlieues françaises. Avec des effets néfastes.

Société-Évasion fiscale : plus de 10 000 milliards

Société-Évasion fiscale : plus de 10 000 milliards

11 300 000 000 000 dollars. C’est le montant estimé des sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux, selon les Pandora Papers, enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

C’est aussi le constat de la première étude sur la lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscales de l’Observatoire fiscal de l’Union européenne. Hébergé par l’Ecole d’économie de Paris et dirigé par l’économiste Gabriel Zucman, l’observatoire, créé en 2021, a mobilisé une centaine de chercheurs pour son étude qui dresse un bilan mitigé.

Première observation : une part importante et persistante des profits des multinationales réalisés à l’étranger est transférée vers les paradis fiscaux. Sur un total de 2.800 milliards de dollars concernés, 35 % (1.000 milliards) ont été dirigés vers ces paradis en 2022. Les multinationales américaines sont responsables d’environ 40 % des transferts de bénéfices.

Évasion fiscale : plus de 10 000 milliards

Évasion fiscale : plus de 10 000 milliards

11 300 000 000 000 dollars. C’est le montant estimé des sommes mises à l’abri dans des paradis fiscaux, selon les Pandora Papers, enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ).

C’est aussi le constat de la première étude sur la lutte contre l’optimisation et l’évasion fiscales de l’Observatoire fiscal de l’Union européenne. Hébergé par l’Ecole d’économie de Paris et dirigé par l’économiste Gabriel Zucman, l’observatoire, créé en 2021, a mobilisé une centaine de chercheurs pour son étude qui dresse un bilan mitigé.

Première observation : une part importante et persistante des profits des multinationales réalisés à l’étranger est transférée vers les paradis fiscaux. Sur un total de 2.800 milliards de dollars concernés, 35 % (1.000 milliards) ont été dirigés vers ces paradis en 2022. Les multinationales américaines sont responsables d’environ 40 % des transferts de bénéfices.

Terrorisme: 10.000 personnes à surveiller

Terrorisme: 10.000 personnes à surveiller


Driss Aït Youssef, docteur en droit public nous explique la complexité à surveiller tous les fichés S en France. Interview dans la Tribune

Le corps enseignant est de nouveau attaqué. Pourquoi l’école est-elle prise pour cible par les terroristes islamistes ?

DRISS AÏT YOUSSEF- Parce que l’Éducation nationale est le berceau de la République. Ce sont les professeurs, ceux d’histoire notamment, qui transmettent les savoirs, qui développent l’esprit critique des élèves face aux thèses obscurantistes, complotistes et antisémites, qui apprennent ce qu’est la laïcité. Les islamistes opèrent ainsi partout dans le monde. En Afghanistan, les talibans ferment les écoles. En Irak et en Syrie, Daech a démoli les sites antiques. Ils savent que pour détruire une nation il faut d’abord détruire son histoire.


Combien d’individus présentent ce profil de radicalisé ?

Il y a en France 5 300 fichés S pour islamisme ; 3 000 de la mouvance ultragauche et 1 300 d’ultradroite. Et il y a plus de 350 personnes condamnées dans des affaires terroristes en liberté sur le territoire après avoir purgé leur peine. Cela fait environ 10 000 personnes à surveiller. La DGSI a 5 000 agents, il en faudrait au moins 8 000 pour couvrir l’ensemble des menaces. D’autant que certains se radicalisent lentement et sont très difficiles à détecter. Rappelons qu’un fichage S n’est pas un délit, c’est un outil de travail pour les services de police. Les policiers prennent en charge, à plusieurs, un individu, essaient de lever les doutes, puis passent à un autre « fiché ».

Comment améliorer leur surveillance ?

Les services font leur maximum mais il y a un manque de moyens humains. Au niveau judiciaire, la qualification d’« association de malfaiteurs terroriste » permet de réprimer la préparation d’attentat avant le passage à l’acte. Être radicalisé, voyager en Irak et posséder une arme, par exemple, peut entraîner une incarcération. Mais le risque zéro n’existe pas, certains s’entourent de telles précautions qu’il est compliqué d’intervenir. L’assassin d’Arras était surveillé par la DGSI, il avait été contrôlé la veille par un équipage de police classique pour ne pas éveiller ses soupçons et pour vérifier qu’il ne portait pas d’arme. Il s’est sans doute senti surveillé et a décidé d’agir.

Il est en situation irrégulière mais non expulsable parce qu’arrivé en France avant ses 13 ans. Faut-il supprimer cette limite d’âge ?

Absolument. Le fait d’arriver très jeune sur le territoire ne doit pas protéger contre une expulsion dans le cas où son comportement serait incompatible avec son maintien sur le territoire. Plus généralement, il faut faire appliquer les obligations de quitter le territoire [OQTF], augmenter le nombre de places dans les centres de rétention administrative et faire inscrire les demandes d’asile depuis l’étranger. Ces réformes sont urgentes afin de mieux traiter l’augmentation des flux migratoires. Ce ne sera fait qu’avec un appui fort de l’Union européenne pour lutter contre les puissants trafics d’êtres humains. Les Français réclament cette réforme, ainsi que les étrangers qui ont fait un effort très important d’intégration et qui ne souhaitent pas devenir les destinataires d’un opprobre national.

La hausse des atteintes à la laïcité à l’école et le débat sur les abayas sont-ils des signes de radicalisation des élèves ?

Oui, et il y en a eu d’autres, une prière collective organisée dans un lycée du sud de la France, des refus d’enlever le voile à l’entrée des établissements. Ce sont les conséquences d’une erreur grave, celle d’avoir négligé l’Éducation nationale et l’autorité parentale. On s’est trompé en pensant que le ministère de l’Intérieur pourrait tout gérer. On a occulté la responsabilité parentale et le rôle des professeurs dans la formation des esprits citoyens. On ne peut espérer que la police et la justice règlent tout. D’autant qu’à l’issue d’une incarcération le fanatisme demeure, voire s’aggrave. Il est très difficile de faire renoncer les radicalisés à leur idéologie. Il faut miser, en amont, sur l’éducation et accompagner les parents. Leur concours est crucial pour prévenir la radicalisation. Sur ces points, notre échec saute aux yeux.

Ces attentats sont-ils aussi la conséquence de conflits extérieurs, comme celui qui oppose Israël au Hamas?

L’assassinat du professeur d’Arras Dominique Bernard n’est probablement pas en lien direct avec les exactions du Hamas, mais il y a depuis le 7 octobre une atmosphère propice au passage à l’acte. Et depuis les années 1990, des organisations d’extrême gauche ont importé et instrumentalisé les guerres au Moyen-Orient dans les banlieues françaises. Avec des effets néfastes.

Folie écologique: un paquebot transportant 10 000 personnes

Folie écologique: un paquebot transportant 10 000 personnes !


Commandé par la compagnie Royal Carribbean, un bateau de croisière peut accueillir près de 10.000 personnes à son bord

D’un tonnage brut de 250.800 tonnes, soit cinq fois la taille du Titanic, il peut transporter près de 10.000 personnes. 365 mètres de long, 46 mètres de haut, 20 étages… L’Icône des mers, qui a vu le jour sur le chantier naval de Turku en Finlande et qui a déjà effectué à la mi-juillet des premiers essais en mer concluants, a des allures de petite ville. Outre ses sept piscines, le géant compte de nombreuses boutiques, un parc aquatique, un simulateur de surf ou encore, une patinoire.

Microsoft : 10.000 Licenciements

Microsoft : 10.000 Licenciements

 

Les grands de la Tech ne cessent de licencier massivement. En cause, la crise économique qui s’annonce mais aussi le recours de plus en plus intensif à des formes d’intelligence artificielle. Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la Tech.

 

Après Meta et Amazon, c’est au tour de Microsoft d’annoncer une coupe conséquente dans ses effectifs. Le groupe informatique entend licencier d’ici à fin mars, 10 000 salariés, soit environ 5 % de ses effectifs mondiaux. Il va également réduire sa surface de bureaux et faire des ajustements dans sa gamme d’appareils électroniques, sans préciser lesquels seront touchés. « Ce sont des choix difficiles que nous avons faits tout au long de nos quarante-sept ans d’existence pour rester une entreprise de poids dans un secteur qui ne pardonne pas à ceux qui ne s’adaptent pas aux changements », plaide son PDG ­Satya Nadella.

Microsoft justifie ces licenciements par le contexte macroéconomique qui pousse ses clients professionnels à être plus regardants sur leurs dépenses, notamment en cloud. « Ils veulent faire plus avec moins », résume le PDG. Dans le même temps, « la prochaine grande vague de l’informatique est en train de naître avec les progrès de l’IA », et Microsoft ne doit pas passer à côté, plaide Satya Nadella. Selon la presse américaine, le groupe s’apprête à investir 10 milliards de dollars dans OpenAI, l’entreprise à l’origine des intelligences artificielles génératives Dall-E et ChatGPT.

Ces dernières viennent d’intégrer les outils du groupe informatique. Il attend aussi un feu vert des autorités antitrust pour acquérir l’éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars. « Nous allouons nos capitaux aux relais de compétitivité de long terme, tout en désinvestissant dans d’autres domaines », poursuit le dirigeant.

Plus de 150 000 emplois ont été supprimés l’an passé dans les entreprises américaines de la tech.

Amazon : Énorme vague aussi de licenciement de 10.000 employés

Amazon : Énorme vague aussi de licenciement de 10.000 employés

Comme de nouveaux grands de la tech, Amazon ce prépareà licencier de nombreux salariés. En cause , évidemment la crise générale et l’inflation qui affecte le pouvoir d’achat des consommateurs. Sans parler de la question environnementale qui devrait nuit encore davantage à Amazon compte tenu de la longueur exceptionnelle des déplacements des marchandises commandées.

Amazon se prépare à licencier environ 10.000 employés d’après le New York Times. La plateforme de vente en ligne deviendrait ainsi le dernier géant américain de la tech en date à répondre à la crise économique avec un plan social de grande envergure. Cela représenterait un peu moins de 1% de la masse salariale du groupe, qui comptait 1,6 million d’employés dans le monde fin 2021.
Une part importante de ces effectifs est constituée de travailleurs saisonniers, recrutés en période d’activité accrue, notamment pour les fêtes de fin d’année. Selon le New York Times, les postes concernés seront situés dans le département Amazon Devices (les appareils électroniques équipés de l’assistant vocal Alexa ou encore les liseuses Kindle), dans la division de vente au détail ainsi que dans les ressources humaines. La répartition par pays n’est en revanche pas spécifiée.

Mercredi dernier, Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé la suppression de 11.000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Deux sociétés de la Silicon Valley, le spécialiste des services de paiement en ligne Stripe et la plateforme de réservation de voitures avec chauffeur Lyft, ont aussi récemment fait part de licenciements de grande ampleur. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7500 salariés.

« Renaissance », le parti de Macron: 10 000 adhérents au lieu de 400 000 !

« Renaissance », le parti de Macron: 10 000 adhérents au lieu de 400 000 !

Un véritable naufrage pour le parti du président « Renaissance  » qui devaient succéder à l’organisation « En marche » . Pour remobiliser dans le camp du pouvoir, les partisans de Macon avaient décidé de constituer un énorme parti visant à regrouper 400 000 adhérents.

En vérité, la campagne de recrutement du nouveau parti du pouvoir est un véritable fiasco puisque « Renaissance » ne doit regrouper qu’environ 10 000 personnes

Cet échec est double d’une part ce parti qui avait pour vocation de regrouper en son sein la totalité des sensibilités de la majorité n’est pas parvenue à son objectif. Les centristes de François Bayrou ont refusé de rejoindre l’organisation commune. Par ailleurs Édouard Philippe cultive sa différence avec son parti « horizons »totalement centré sur la perspective des élections présidentielles de 2027.

Par ailleurs, la tendance de gauche au sein de la majorité présidentielle ne cesse de s’affaiblir et de se fondre dans les orientations conservatrices de Macron.La plupart des anciens socialistes ralliés à Macron ont vendu leur âme pour un portefeuille. Ils tentent vainement exister mais sont complètement marginalisés par le recentrage nettement à droite du président de la république.

On objectera à juste titre que la plupart des partis politiques en France ne regroupent qu’une infime partie des adhérents potentiels. Les plus importants partis ne regroupent même pas 100 000 adhérents réels. La plupart des partis sont d’ailleurs davantage des clubs d’élus et de militants que des partis de masse.

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