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Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Politique diplomatique : L’Allemagne joue de plus en plus solo


Alors que la plupart des pays occidentaux tente de se désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le Rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Politique internationale : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Politique inter nationale : L’Allemagne joue de plus en plus solo

Alors que la plupart des pays occidentaux tente desce désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le Rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Europe: L’Allemagne joue de plus en plus solo

Europe: L’Allemagne joue de plus en plus solo

Alors que la plupart des pays occidentaux tente desce désengager un peu de leur dépendance vis-à-vis de la Chine, l’Allemagne au contraire renforce ses relations. Le premier ministre allemand se rendra d’ailleurs prochainement en Chine sans concertation préalable avec l’Union européenne.

La dépendance de l’Allemagne aux importations chinoises s’accroît d’ailleurs . Sur la première moitié de l’année 2022, jamais les industriels allemands n’ont autant investi en Chine. La question d’une intervention plus poussée de l’Etat ou de Bruxelles sur ce sujet est posée.

Sur les six premiers mois de l’année, les importations allemandes en provenance de Chine ont grimpé de 45 % en valeur, Pékin étant le premier partenaire commercial de Berlin depuis six ans, devant la France et les Etats-Unis. Il n’y a donc aucun signe d’une quelconque réduction de la dépendance des importations vis-à-vis de la Chine .

En dépit des propos rassurants de Macron sur les rapports entre la France et l’Allemagne, le climat n’est guère à l’optimisme. Il est en effet clair que d’une façon générale- et déjà depuis longtemps- l’Allemagne a décidé de faire cavalier seul en poursuivant sa propre stratégie en fonction de ses intérêts économiques.

Ainsi dans beaucoup de domaines, le couple franco allemand est en panne. Notons d’abord que ce concept de de couple franco allemand n’est reconnu qu’en France. Bref un amour qui n’est pas totalement partagé. En cause , la conception de la gestion économique et financière. De l’autre côté du Rhin une conception orthodoxe et rigoureuse de l’action publique notamment dans le domaine financier. Et la France est considérée comme une sorte de parasite bavard qui vit en réalité au crochet de l’euro totalement soutenu par l’Allemagne. La France de son côté souhaiterait embarquer l’Allemagne dans nombre de projets européens quand l’Allemagne préfère des alliances avec les États-Unis ou des relations avec d’autres pays comme la Chine( en matière par exemple de batterie électrique pour l’automobile.)

L’Allemagne a préféré se lier avec la Russie en matière d’énergie en faisant du gaz russe sa principale ressource. À l’inverse, la France a misé sur le nucléaire. Une énergie contestée en Allemagne pour des motifs écologiques mais aussi politiques. L’Allemagne ne souhaite pas en effet que la France devienne une puissance industrielle internationale forte dans ce domaine.

On retrouve les mêmes oppositions concernant les questions de l’armement. Ainsi récemment l’Allemagne vient de décider un réarmement de l’ordre de 100 milliards en préférant du matériel américain et israélien au matériel européen. Pour l’avenir, de nombreuses oppositions demeurent concernant l’avion du futur(SCAF); l’Allemagne voudrait bien soutenir ce projet mais à condition de récupérer la technologie que maîtrise la France. ( Le rafale est en effet par exemple le meilleur avion du monde indiscutablement), même chose pour le char de l’avenir et la défense anti aériennes. L’obsession de l’Allemagne, c’est toujours de servir les intérêts industriels de son pays.

Vis-à-vis de l’Ukraine l’Allemagne a tardé à opérer son virage vis-à-vis de la Russie en raison des questions d’approvisionnement de gaz russe.

Pour bien marquer sa différence, l’Allemagne vient de déclarer qu’elle doit être le pays central de la politique de défense européenne renvoyant la France un rôle accessoire ! Et même considérant que le matériel français ne marche pas! ( ministre de la défense)

Le dernier débat concerne la régulation des prix de l’énergie. La France et de nombreux pays proposent de dissocier le marché de l’électricité et le marché du gaz. Aussi d’instaurer une sorte de prix bouclier pour l’achat de l’électricité avec également des approvisionnement européen commun quand l’Allemagne souhaite gérer seule cette problématique. Bref il y a de l’eau dans le gaz et même dans l’électricité dans le couple franco-allemand

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo

Energie : comme d’habitude, l’Allemagne joue solo !

Certains s’étonnent qu’on ne parvienne pas rapidement un accord européen en matière d’énergie afin de peser sur les prix et d’assurer dans de meilleures conditions les les approvisionnements. Le problème c’est qu’en matière d’énergie notamment, l’Allemagne a toujours joué solo.

Ainsi s’est-elle liée les mains avec la Russie pour faire du gaz russe la principale source de l’énergie. Et de condamner ses propres centrales nucléaires pour faire plaisir aux écolos. En même temps, l’Allemagne pesait sur la France pour qu’elle abandonne aussi ses centrales. Avec la crise en Ukraine, l’Allemagne a été prise à son propre piège. Elle a dû ouvrir en masse des centrales à charbon très polluantes et revenir sur sa décision de fermer les centrales nucléaires. Par ailleurs le développement massif d’énergies renouvelables éoliennes constituent un fiasco bien incapable de remplacer gaz, charbon et a fortiori nucléaire.

En dépit de la crise qui affecte toute l’Europe depuis la guerre en Ukraine, l’Allemagne continue sa politique solitaire. Elle ne souhaite pas mutualiser la politique énergétique. Concernant le gaz elle souhaite négocier elle-même les approvisionnements et ne veut pas non plus d’une réforme concernant les prix aberrants de l’électricité liée à ceux du gaz. Un dispositif qui marquerait une certaine solidarité mais dont un jour il faudra payer la facture. Mais une facture qui risque encore d’être plus forte sans solidarité européenne.

« L’Allemagne arrive avec sa puissance financière et risque de priver les autres États membres, plus petits, de la capacité d’acheter ce gaz », estime Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en énergie à l’institut Jacques Delors. Un autre sujet a irrité l’Europe, le déploiement d’un bouclier tarifaire de 200 milliards d’euros pour protéger ses citoyens et entreprises. Les autres capitales crient à la concurrence déloyale. « Avant de démarrer les discussions à 27, Olaf Scholz et Emmanuel Macron ont échangé seul à seul. À peine une demi-heure d’entretien, insuffisant pour effacer les divergences entre les deux pays », souligne le journaliste Julian Gasparutto, à Bruxelles.
Paradoxalement l’Allemagne ne fait pas non plus que la France se dote d’une électricité à bon marché il y a le nucléaire. L’Allemagne craint en effet que la France se dote d’une puissante industrie nucléaire susceptible de se diffuser dans le monde entier.




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