Archive pour le Tag '2014 !'

Le salaire net aurait progressé en 2014

Le salaire net aurait progressé en 2014

 

En 2014, dans le secteur privé, le salaire net moyen en équivalent temps plein (EQTP) s’élève à 2230 euros par mois. Un montant toutefois à relativiser si on tient compte du temps réel (les emplois à temps partiels n’étant pas négligeables). Le salaire moyen se situe alors autour de 1750 euros. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage  le salaire moyen aurait augmenté  en euros constants (+0,5%). Une augmentation toutefois relative puisque fondée sur un indice des prix à la consommation relativement obsolète puisqu’il ne tient pas compte de la structure de consommation des différentes catégories de ménages. Cette hausse fait suite à quatre années de stabilité ou de baisse. Il s’élève à 2480 euros nets mensuels dans la fonction publique d’État (FPE, -0,2%), 2230 euros dans la fonction publique hospitalière (FPH, 0,3%) et 1880 euros dans la fonction publique territoriale (FPT, +0,8%). Sur l’année, le revenu salarial a augmenté de 1% entre 2013 et 2014 pour l’ensemble des salariés du secteur privé et de la fonction publique, il s’élève à 20.670 euros. «L’augmentation du volume de travail annuel a amplifié la hausse des salaires en EQTP», décrypte l’Insee.

Mondial foot 2014 Brésil : marchés truqués

Mondial 2014 Brésil : marchés truqués

Encore des marchés truqués à l’occasion d’un mondial de foot. Cette fois au Brésil où il est vrai la corruption pourrit  la vie politique est à même entraîné la démission de la présidente de la république. Il serait grand temps que la fédération internationale de football (Fifa) élabore une charte sur les conditions d’attribution des grands travaux. Encore faudrait-il que cette fédération veuille  nettoyer ses propres écuries et faire  le ménage dans ses rangs. Bref c’est toute la logique du fric foot  qui est en jeu et pas seulement celle relative au mondial.  « Il existe des indices selon lesquels les marchés d’attribution des travaux d’au moins cinq stades du Mondial ont été manipulés par un cartel », selon lundi l’organe anti-monopole brésilien Cade.  Le mythique stade Maracana de Rio de Janeiro (sud-est), rénové à grands frais pour le Mondial brésilien dont il avait notamment accueilli la finale remportée par l’Allemagne, et l’Arena Pernambuco de Recife (nord), figurent parmi ces stades, selon un communiqué de cet organisme public.  Les Brésiliens avaient massivement manifesté en juin 2013, en pleine Coupe des confédérations contre la facture publique exorbitante des stades du Mondial et  la corruption de leurs élites.

Sondage 2014 : 82 % pour un candidat unique de la gauche

Sondage 2014 : 82 % pour un candidat unique de la gauche

Sans doute la conséquence de la division lors  des élections régionales, les électeurs de gauche souhaitent un candidat unique pour 2017, une très forte majorité (82%) des sympathisants de gauche et 61% des Français veulent un candidat unique à gauche en 2017, selon un sondage Odoxa vendredi pour i-Télé. La conséquence de ce souhait serait sans doute de marginaliser encore un peu plus le parti de gauche de Mélenchon, le parti communiste de Pierre Laurent et les écolos de Cécile Duflot :  Ce candidat unique serait nécessairement issu de la famille socialiste du coup il n’est pas certain que des partenaires de la gauche comme Jean-Luc Mélenchon soit prêt à se soumettre à cette unicité de candidature. La gauche toutefois est affrontée aujourd’hui à un double danger ;  premier danger classique, celui-là la droite de Sarkozy qui, elle ,a les plus grandes chances de se présenter unie après les primaires ; second danger encore plus grand, celui-là la possibilité pour le FN de se qualifier au second tour de 2017 à la place de la gauche. du coup la logique de l’union pourrait bien l’emporter sur les divisions à la fois idéologiques et programmatiques entre le courant social-démocrate du PS et Mélenchon ou encore avec Pierre Laurent. Mais en refusant cette logique de l’union, ces petits partis de gauche risque de se marginaliser à jamais emportant la responsabilité de la défaite de la gauche. Cette unité de la gauche pour 2017 Ce sont avant tout les sympathisants PS qui le réclament (94%), «car le candidat choisi devrait en toute logique être socialiste», relève Odoxa, et les sympathisants des autres partis de gauche y sont aussi très nettement favorables (68%). Reste à savoir si Pierre Laurent (PCF), Cécile Duflot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (PG) seraient prêt à se priver du premier tour de la présidentielle 2017 au profit du candidat PS, qui plus est François Hollande, dont ils contestent la politique…  Ce qui est sûr c’est que la chef de file des écologistes, dont on n’ignore pas les intentions présidentielles, a pris la précaution cette semaine de proposer à François Hollande, de bâtir une «coalition de transformation» englobant écologistes et communistes. Une réaction sans doute du aux fait que pour l’instant Cécile Duflot ne récolte avec environ 3 % des suffrages lors de l’élection présidentielle de 2017.

Assurance-maladie: fraude record en 2014 à relativiser

Assurance-maladie: fraude record en 2014 à relativiser

Toute la presse titre « hausse record de la fraude à la sécurité sociale ». Certes la hausse es certaine mais en valeur absolue la fraude est presqu’insignifiante, de l’ordre de 0.1% des dépenses. C’est toujours trop évidemment mais c’est quand même infime et contrairement à ce qui est parfois affirmé les patients ne sont responsables que de 20% de ces fraudes. Le montant des fraudes détectées à l’Assurance-maladie s’est monté à près de 200 millions d’euros en 2014, en hausse de 17% sur un an, et les professionnels de santé sont les premiers fraudeurs, selon Les Échos. Le quotidien économique souligne que ces chiffres «ne concernent que la Caisse nationale d’assurance-maladie des travailleurs salariés» où «se concentrent 96 % des fraudes».   L’an dernier, le montant des fraudes et activités fautives détectées «s’est élevé précisément à 196,2 millions, contre 167,1 millions en 2013», précisent Les Échos qui évoquent un «nouveau record historique». Un montant qui reste modeste en comparaison des 178 milliards d’euros de dépenses de santé en 2014, d’autant que les pénalités financières prononcées «n’ont pas dépassé 12,3 millions d’euros».  Les fraudes sont «principalement repérées chez les professionnels de santé», explique le quotidien. «Avec 73,1 millions d’euros, ils ont détourné 37 % de ces 196 millions d’euros». Viennent ensuite les établissements de santé, poursuit le journal, avec «52,6 millions d’euros (27 % du total)». Les assurés sont eux «les auteurs de moins de 20 % des fraudes, à 38,8 millions d’euros». Interrogée par l’AFP, l’Assurance-maladie n’a pas démenti ces chiffres

 

Volkswagen : la direction au courant depuis 2014

Volkswagen : la direction au courant depuis 2014

 

Alors que la direction de Volkswagen tente vainement de circonscrire le champ des responsabilités on apprend que le patron de la marque aux États-Unis était au courant depuis 2014. Voilà de quoi remettre en cause la stratégie de Fabrice vagal qui veut faire porter le chapeau à quelques lampistes. Pour allumer un contre-feu la marque a en effet licencié 10 personnes dont trois ingénieurs supposés être les seuls responsables de cette tricherie. En vue de son audition par une Commission du Congrès américain, le patron de Volkswagen aux Etats-Unis, Michael Horn a reconnu avoir été informé dès 2014 d’un problème concernant les tests anti-pollution de certains de ses véhicules. Michael Horn, le PDG de Volkswagen Group of America, affirme avoir été informé par des ingénieurs de la société que le constructeur allemand trichait « peut-être » avec les tests d’émissions de ses moteurs diesels aux Etats-Unis.
 Alors que la police allemande est en train de procéder aux premières perquisitions au siège allemand de Volkswagen, à Wolfsburg ce jeudi, le scandale se poursuit outre-Atlantique. Le patron de la filiale américaine du constructeur, Michael Horn, s’apprête à répéter devant une Commission du Congrès américain chargée de l’auditionner ce qu’il a déjà affirmé dans un témoignage écrit, adressé à l’institution hier : oui, il était au courant qu’un problème grave pouvait affecter les tests d’émissions des moteurs diesel de ses véhicules aux Etats-Unis. Le PDG de Volkswagen Group of America aurait été informé dès le printemps 2014 que le constructeur allemand violait peut-être les règles aux Etats-Unis. Dans son témoignage écrit, le PDG précise : « Au printemps 2014 (…) j’ai été informé qu’il y avait une éventuelle non-conformité en termes d’émissions à laquelle il pourrait être remédié. » Il ajoute : « J’ai aussi été informé que des ingénieurs de la société travailleraient avec les agences pour résoudre le problème« , sans préciser l’identité de ses informateurs. Le problème aurait donc fait surface au moins 18 mois avant que le constructeur allemand ne reconnaisse sa responsabilité. 

 

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Salaire moyen des Français : augmentation relative en 2014

Officiellement le salaire moyen aurait augmenté en 2014, soit une progression de  1 %. D’après l’ACCOS,  le salaire moyen par tête (SMPT), aurait progressé  (+1,5%, 2.474 euros mensuels). Il s’agit cependant du salaire brut, le salaire net, lui, est plus proche de 2150 euros. La croissance du pouvoir d’achat est cependant toute relative car elle est fondée sur la comparaison avec l’indice INSEE. Un indice qui mesure l’évolution des prix à la consommation. Cet indice est devenu largement obsolète avec la modification de la structure de consommation. Pour résumer les Français consomment moins de produits manufacturés qui sont en baisse mais ils consomment davantage de services dont les prix,  eux,  sont en hausse. Et les charges fixes augmentent par rapport aux charges ajustables.  Dernier exemple en date les hausses qui viennent d’être décidées par exemple en matière d’électricité ou de tarifs pour la poste. Officiellement les salaires auraient donc augmenté ; Plus rapidement que les prix à la consommation (+0,4%), permettant un gain de pouvoir d’achat de +1,1% pour les salariés. Il était de 2435 euros en 2013 et de 2392 euros en 2012. Quant à la masse salariale, elle a gonflé de 1,5% à 528 milliards d’euros. Principal point positif, l’emploi intérimaire est reparti à la hausse en 2014, après deux ans de forte baisse. En 2014, l’Acoss a enregistré 15.000 créations nettes de postes (+2,6%) dans ce secteur réputé précurseur des évolutions de l’emploi. Mais c’est le secteur tertiaire (hors intérim) qui a créé le plus d’emplois en 2014: +47.000 (+0,4%), notamment dans l’informatique et l’action sociale. Le tertiaire représente 70% des emplois du secteur privé. En revanche, «l’emploi national est tiré à la baisse par l’industrie et la construction», deux secteurs sinistrés qui ont respectivement détruit 40.000 (-1,3%) et 28.000 (-1,9%) postes. L’Acoss relève notamment un «fort recul de l’emploi dans le secteur de l’industrie automobile», qui perd à elle seule 11.500 postes (-5,2%).

Travail au noir : + 25% en 2014, pourquoi ?

Travail au noir :  + 25% en 2014, pourquoi ?

Il y a deux raisons essentielles  à la croissance du travail au noir : le coût exorbitant des charges sociales et le chômage . Le travail au noir progresse comme le chômage . avec 3.5 millions officiels ,5 millions avec les petits boulots et 7 à 8 millions en réalité, les chômeurs contribuent forcément à la montée du travail  au noir même sils ne sont pas les seuls. En cause aussi les travailleurs détachés de pays étrangers dont les heures sont loin d’être toutes déclarées, d’autres formes encore.  Ce qui représenterait un manque à gagner de l’ordre de 25 à 30 milliards dans les caisses de l’URSAFF . en fait un phénomène inévitable avec la crise. Impossible d’être compétitif dans certains secteurs qui notamment travaillent beaucoup en sous-traitance ( bâtiments en particulier). D’autres secteurs sont aussi de plus en plus concurrencés comme l’agriculture. Compte tenu du nombre de chômeurs , l’économie collaborative se développe aussi avec ou sans échanges financiers. Théoriquement c’est donc un manque à gagner pour le recouvrement des charges sociales et pour la croissance qui n’est pas comptabilisée. Pourtant certaines activités n’existeraient pas si elles devaient subir le poids des charges. De la même manière le travail au noir génère aussi de la croissance ne serait-ce que par l’achat de matériel et de matériaux. Pour condamner le travail au noir il conviendrait donc de s’interroger d’abord sur le poids des charges sur le pouvoir d’achat et sur l’ampleur du chômage. Le montant total des redressements imposés par les Urssaf pour  » travail dissimulé  » s’est donc élevé à 401 millions d’euros en 2014, contre 320 millions l’année précédente, une hausse de 25 %, affirment mardi les Échos et dix fois plus qu’en 2004 .  ce n’est pas la fraude qui augmente, mais les contrôles et la répression qui sont plus efficaces. 82% des contrôles aboutiraient ainsi à une sanction financière. Autre explication : les inspecteurs de l’Urssaf croisent de plus en plus leurs données avec celles de l’office de lutte contre le travail illégal, celles de l’inspection du travail ou encore celles des impôts.  Au total, puisque son action ne concerne pas que la lutte contre le travail au noir, l’Acoss qui est la caisse nationale du réseau des Urssaf, a récupéré en 2014 1,46 milliards d’euros de régularisations diverses. Selon un rapport Conseil économique et social publié il y a un an, le travail au noir représentait 20 à 25 milliards d’euros de cotisations patronales et salariales en moins dans les caisses de l’Urssaf pour la seule année 2012.

Salaires grands patrons : augmentation de 10% en 2014

Salaires grands patrons : augmentation de 10% en 2014

 

Les rémunérations globales des dirigeants des entreprises du CAC 40 ont sensiblement augmenté en 2014. Elles atteignent le chiffre vertigineux de 153 millions d’euros, en hausse de 10,1% par rapport à 2013. Sur un périmètre strictement comparable (mêmes entreprises et mêmes dirigeants sur l’ensemble de l’exercice, soit 33 sociétés), cette hausse est à peu près du même ordre, de 8,2%. Mais parmi les différentes composantes des rémunérations, les évolutions ne sont pas similaires.

Le déficit public de l’Espagne : 5,7% du PIB en 2014

Le déficit public de l’Espagne :  5,7% du PIB en 2014

ça va mieux en Espagne pour la croissance comme pour le déficit public. . L’Espagne a enregistré en 2014 un déficit public représentant 5,7% du PIB alors que l’objectif défini avec Bruxelles était 5,8%, a déclaré la vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, vendredi. L’Espagne s’était par la suite fixé un objectif de 5,5%. En faisant abstraction d’une charge exceptionnelle liée au secteur de la santé, le déficit serait ressorti autour de 5,5% du PIB, a ajouté Soraya Saenz de Santamaria. En matière de croissance, après avoir figuré parmi les pays les plus dynamiques à la fin de l’année 2014, l’Espagne accélère encore le rythme. Au premier trimestre 2015, son PIB aurait augmenté de 0,8 %, selon le rapport trimestriel de la Banque d’Espagne. En glissement annuel, cela signifie une croissance de 2,5 % et pour 2015, la banque centrale espagnole s’attend à une croissance de 2,8 %, soit 0,8 point de plus que les dernières prévisions. Les facteurs qui expliquent ce comportement positif de l’économie sont variés. La Banque d’Espagne souligne l’impact positif des mesures de la Banque centrale européenne (BCE), de la dépréciation de l’euro et de la baisse du prix du pétrole dans la croissance du PIB. L’amélioration des conditions de financement de l’Espagne, avec un taux d’intérêt de moins de 1,2 % pour les obligations à 10 ans, est également soulignée. Elle améliore la capacité de l’Espagne à respecter ses objectifs de réduction de déficit (de -5,5 % du PIB en 2014 à -4,2 % en 2015) et à investir dans l’économie. L’amélioration des conditions de financement a également une incidence positive sur les investissements réalisés par les entreprises privées en Espagne. La consommation des foyers espagnols poursuit sa phase expansive, qui avait commencé fin 2014. Le pouvoir d’achat a augmenté grâce à une baisse des prix, qui devrait se poursuivre cette année, avec une inflation légèrement négative, de – 0,2 %. 2015, année électorale chargée qui se terminera par des élections générales, a aussi commencé avec une baisse des impôts et un remboursement de 25 % de la prime de Noël, supprimée en décembre 2012, alimentent cette augmentation de la consommation, tout comme le bon comportement de l’emploi. L’investissement immobilier, qui a commencé à montrer des signes de redressement fin 2014 devrait augmenter de 4,2 % en 2015. 450 000 emplois ont été créés en 2014. Pour la première fois lors d’une sortie de crise, l’Espagne est ainsi parvenue à créer des emplois avec une croissance inférieure à 2 %. La réforme du travail, qui a flexibilisé le marché de l’emploi, favorisé des baisses de salaires et réduit les coûts du licenciement, pourrait avoir joué un rôle décisif. Le revers de la médaille étant l’augmentation de la précarité, avec des contrats à temps partiel, à durée déterminée et aux salaires réduits. Selon la Banque d’Espagne, le taux de chômage devrait encore reculer mais à un rythme lent. A 23,7 % des actifs fin 2014, il devrait passer à 22,2 % en 2015 et se maintenir encore au-dessus de 20 % jusqu’en 2016. Le rôle des exportations dans la reprise de la croissance est moins flagrant qu’en 2014. Celles-ci devraient encore augmenter de 5,2 % en 2015, mais moins que les importations (+6,2 %). Le tourisme se confirme comme un secteur clé de l’activité espagnole, avec des records de visiteurs étrangers, notamment dû à l’instabilité en Afrique du Nord.

 

 

France-Croissance trop faible : 0.4% en 2012, 2013 et 2014

France-Croissance trop faible  : 0.4% en 2012, 2013 et 2014

 

Depuis l’arrivée de Hollande c’est une catastrophe, la croissance en France ne décolle pas. Autour de 0.4% depuis trois ans. Mais désormais c’est l’optimisme béat tout simplement parce qu’on va atteindre 1% en 2015 et peut-être  même un tout petit peu plus. Malheureusement avec 1% ( uen moyenne pour l’ensemble de l’économie qui cache de fortes  disparités ), ce n’est pas un vrai redémarrage, pour preuve la production industrielle n’a pas redémarré en France ( contrairement à la zone euro). En outre les prix du secteur industriels sont tirés vers le bas , du coup les marges des entreprises se dégradent encore . En 2014,  avec des investissements une nouvelle fois en baisse, une stagnation n’a été évitée sur les trois derniers mois que grâce à la consommation des ménages et aux exportations, mieux orientées du fait de la baisse des prix pétroliers pour les premiers, de celle de l’euro pour les secondes.  Le taux de marge des entreprises a bondi de 0,4 point sur le trimestre, à 29,9%, mais accuse un recul décevant de 0,1 point sur l’ensemble de 2014, à 29,7%, malgré l’impact du Crédit d’impôt compétitivité emploi. Sur la base des chiffres du dernier trimestre, l’acquis de croissance pour 2015 atteint 0,2%. Axelle Lacan (Crédit agricole) estime toutefois qu’ »un certain nombre de facteurs se mettent en place qui confortent le scénario d’une accélération de la croissance. »   »Le regain de confiance signalé par les enquêtes de l’Insee se traduit enfin dans les chiffres », dit-elle en insistant sur le rebond des marges des entreprises et la baisse de l’épargne des ménages qui a soutenu la consommation en fin d’année. Pour l’économiste, « les baisses de l’euro et du pétrole ont commencé à jouer en toute fin 2014 et permettent d’aborder 2015 sur une base plus dynamique », même si à ce stade, « l’investissement reste un gros point noir ». A partir de là, Michel Sapin estime que « le 1% de croissance pour 2015, il est acquis ». Mais le ministre s’est bien gardé d’aller plus loin que la prévision sur laquelle le gouvernement a bâti son budget, là où le Premier ministre Manuel Valls a assuré jeudi que la France ferait « bien mieux ».

 

Emissions de CO2 :stagnation en 2014 ?

Emissions de CO2 :stagnation en 2014 ?

D’après l’agence internationale de l’énergie les émissions de CO2 auraient être stabilisées en 2014. Reste à savoir  s’il s’agit d’uen conséquence de la crise économique( dans nombre de pays)  ou d’ une tendance durable. Il faudrait aussi tenir compte du réchauffement climatique qui réduit la consommation d’énergie polluante du chauffage. De toute manière une hirondelle ne fait pas le printemps et les évolutions structurelles ne peuvent être évaluées que sur plusieurs années voire davantage car  la teneur en CO2 n’a jamais été aussi forte depuis 2,1 millions d’années. Selon la même Agence internationale de l’énergie, les émissions de CO2 augmenteront de 130 % d’ici 2050. Il faut donc être  prudent avant de tirer des conclusions sur le long  terme  de résultats peut-être. ( même si c’est toujours bon à prendre).   Les émissions mondiales de CO2 dans le secteur de l’énergie ont stagné en 2014 à 32,3 milliards de tonnes, annonce vendredi l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui souligne que pour la première fois en quarante ans, les rejets de dioxydes de carbone ne progressent pas avec la croissance économique. « C’est une surprise à la fois bienvenue et considérable », souligne le chef économiste de l’AIE, Fatih Birol, dans un communiqué. « Cela me donne même davantage d’espoir que l’humanité pourra oeuvrer ensemble pour combattre le changement climatique, la menace la plus importante à laquelle nous soyons aujourd’hui confrontés », ajoute-t-il. L’AIE explique cette stagnation par le développement de sources d’énergie renouvelables en Chine notamment. « En Chine, l’année 2014 a vu un accroissement de la production électrique à partir de sources renouvelables comme l’hydroélectrique, le solaire et l’éolien et une moindre combustion de charbon », écrit l’agence. Fatih Birol y voit une « dynamique indispensable » pour les négociateurs qui préparent un accord mondial sur le climat sensé être négocié à la fin de l’année à Paris. « Pour la première fois, souligne-t-il, les émissions de gaz à effet de serre sont découplées de la croissance économique. » Depuis quarante ans, les émissions de CO2 mesurées n’avaient jusqu’alors stagné ou baissé qu’à trois reprises, au début des années 1980, en 1992 et en 2009. A chaque fois, la tendance correspondait à des périodes de récession économique mondiale. Mais en 2014, l’économie mondiale a connu une croissance de 3% en moyenne.

Shell : 24 millions pour le patron en 2014

Shell : 24 millions pour le patron en 2014

1% de la population possèdent 50% de la richesse mondiale pendant ce temps là les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux.  Exemple , le  patron de Shell, Ben van Beurden,  pour l’année 2014 a empoché la coquette somme de 24,2 millions d’euros, selon le rapport annuel de la société pétrolière publié ce jeudi 12 mars. Ce niveau de rémunération fait de lui le deuxième patron le mieux rémunéré du FTSE 100, l’indice des valeurs boursières de Londres. Beurden se place juste derrière Martin Sorrell (24,7 millions d’euros), le patron de WPP, une société de publicité. Mais loin devant le troisième, Bob Dudley (14 millions d’euros), à la tête de l’autre géant pétrolier British Petroleum (BP). La rémunération de ce dirigeant, numéro 1 de l’entreprise depuis janvier 2014 se décompose en plusieurs parties. Son salaire de base est fixé à 1,4 million d’euros. Un bonus de 3,3 millions d’euros et des actions d’un montant de 863.000 euros ont fait grimper les émoluments. Mais ce qui a fait exploser sa rémunération c’est une pension (pour sa retraite) de 10,7 millions d’euros versée pas Shell, ainsi que 7,9 millions d’euros de réajustement fiscal afin de couvrir une hausse d’impôt due à son départ du Royaume-Uni. Ces émoluments plus que confortables pourraient alimenter la controverse outre-Manche, prévient la presse anglaise. Dans les colonnes du Guardian, Deborah Hargreaves, à la tête de la High Pay Commission chargée de surveiller les rémunérations dans les grandes entreprises explique : « La rémunération de Ben van Beurden pourrait devenir un problème politique au moment des élections. Il y a beaucoup de débat ces temps-ci sur les hautes rémunérations et c’est une période difficile pour distribuer ce type de récompense. »

 

Emplois privés : 74.000 en moins 2014

Emplois privés  : 74.000 en moins 2014

Environ 100 000 emplois détruits dans le secteur marchand en 2014 ( avec les DOM-TOM) et pour 2015, l’Unedic prévoit autour de 100 000 emplois en moins. Donc pas d’inversion à attendre d’autant que l’évolution d’un mois sur l’autre se montre très erratique tant en France qu’ailleurs. L’économie française a détruit 74.000 postes (-0,5%) en 2014 dans le secteur marchand, malgré une stabilisation au 4e trimestre grâce à l’intérim, selon des données définitives publiées ce matin par l’Insee. Au dernier trimestre, le secteur marchand a connu 1300 suppressions d’emplois (-0,0%). Dans son estimation publiée en février, l’Institut national de la statistique était plus pessimiste pour le 4e trimestre (-5100 emplois) mais plus optimiste pour le chiffre annuel (-67.600 emplois). Entre-temps, l’organisme a révisé à la hausse les destructions du 3e trimestre.  Le taux de chômage en France métropolitaine retrouve son niveau du deuxième trimestre 2013. Il grimpe de 0,1 point sur un trimestre, à 10% en moyenne au dernier trimestre 2014. La hausse atteint 0,4 point sur un an. Sur trois mois, l’augmentation la plus forte est à mettre à l’actif des 25 – 49 ans, dont le taux de chômage croît de 0,2 point. Sur un an, en revanche, les plus touchés sont les moins de 25 ans. Si l’on inclut les Dom, le taux de chômage s’établit à 10,4% de la population active. Il progresse de 0,1 point sur trois mois (+0,3 point sur un an). Fin novembre, l’OCDE indiquait ne pas s’attendre à une baisse du chômage en France avant 2016. De son côté, dans sa dernière note de conjoncture, publiée en décembre 2014, l’Insee prévoit une nouvelle augmentation du taux de chômage début 2015 : il progresserait au cours des prochains trimestres, à 10,6% mi 2015 (10,2 % en métropole). « La légère hausse attendue de l’emploi ne suffirait pas à absorber la progression de la population active et le nombre de chômeurs augmenterait légèrement », estime l’Institut de la statistique. Même son de cloche du côté de l’Unedic : dans ses prévisions financières de janvier 2015, l’organisme paritaire en charge de l’assurance chômage anticipe une aggravation du chômage en 2015 et table sur 104 000 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires en métropole.

 

Terrorisme : 2014, année de la folie meurtrière

Terrorisme : 2014, année de la folie meurtrière

L’année 2014 marquera un record d’attentats terroristes dans le monde 13 000, en espérant que ce record ne sera pas dépassé. Rien n’est sûr tellement la lutte des djihadistes est absurde et violente comme par exemple ces petits filles transformées en kamikazes qui se sont fait exploser en plein  marché au Nigéria. Trois attentats du même types avec des enfants de 10 ans et moins ! face à de tels actes, y compris ceux perpétrés en occident, ce ne sont pas évidemment les meurettes à l’eau de rose qui sont susceptibles de constituer uen vraie politique de lutte contre le terrorisme, le fondamentalisme et la violence. Dernier exemples en date : la formation des Imams, facultative ( comme le service civique obligatoire si on veut !) ou des ordinateurs dans les écoles ; De quoi rire sil n’était pas plus décent d’en pleurer.  L’année 2014 a été la plus meurtrière du terrorisme international. Selon le directeur du renseignement national américain, James Clapper, cette année a été record en termes de victimes. « Quand le décompte sera achevé, il apparaîtra que 2014 a été l’année la plus meurtrière pour le terrorisme international depuis que ce comptage a été institué », a-t-il affirmé lors de la Commission aux armées du Sénat américain. Selon une estimation, « 13.000 attaques terroristes ont tué 31.000 personnes dans les neuf premiers mois de 2014. En 2013, le chiffre total était de 22.000 tués dans 11.500 attaques », rappelle Le Figaro. James Clapper précise que la moitié des attaques terroristes ont eu lieu en Irak, au Pakistan et en Afghanistan. Bagdad subit des attaques quotidiennes. En 2013, l’Irak avait « subi 2.858 attaques faisant 7.046 morts, soit près d’un quart des victimes du terrorisme international cette année-là », explique le journal. « Les récentes attaques terroristes en Europe ont accentué la menace posée par de petits nombres d’extrémistes radicalisés par les conflits en Syrie et en Irak », a déclaré le directeur du renseignement national américain. Il déplore « l’attention mondiale » faite sur ces événements, qui ne peut qu’intéresser les terroristes à en perpétuer.

 

Immobilier : Moins de 300.000 nouveaux logements en 2014 !

Immobilier : Moins de 300.000 nouveaux logements en 2014 !

Hollande avait  promis la construction de 500 000 logements neufs par an, il y en aura à peine 300 000 en 2014. En cause la crise générale, l’attentisme et les coûts. Les coûts du foncier surtout en zones denses, le recul du pouvoir d’achat aussi l’instabilité du marché du travail. Surtout le manque de solvabilité de nombre de primo-accédant qui se trouvent de fait exclus de l’accession à la propriété. Si l’on se fie à la demande de permis de construire (en baisse de 12% en 2015, il ne faut pas s’attendre à un redressement significatif en 2015).  Seulement 297.532 logements ont été mis en chantier l’année passée, soit 10,3% de moins qu’en 2013, selon les chiffres publiés mardi par le ministère du Logement. Ce chiffre est nettement inférieur à la moyenne des dix dernières années (de l’ordre de 347.000 logements), et il faut remonter dix-sept ans en arrière pour retrouver un niveau aussi faible : en 1997, seulement 287.104 mises en chantier avaient été dénombrées. En 2013, 331.867 logements neufs avaient été mis en chantier en France, un chiffre déjà en repli de 4,2% sur un an, et bien en deçà de l’objectif gouvernemental, mais qui semble toujours plus inaccessible dans l’Hexagone, de lancer la construction d’un demi-million de logements par an. Le pic de ces dernières années a en fait été atteint en 2011, avec 378.561 logements mis en chantier. Depuis, les chiffres de la construction n’ont cessé de reculer: à cause de la crise économique, certes, mais aussi de la limitation du périmètre de certaines mesures d’aides fiscales jugées inflationnistes (loi Scellier, prêt à taux zéro…), ainsi qu’à un effet de rattrapage après une année faste. Par ailleurs, les coûts de revient trop élevés – dus notamment à la hausse du prix du foncier en zones tendues et à celle des coûts de la construction – empêchent les promoteurs de commercialiser des logements à des prix qui seraient en adéquation avec le pouvoir d’achat des ménages. Redoutant les risques d’invendus, ils préfèrent donc décaler le lancement de certains programmes. Enfin, il faut aussi dire que la tenue des élections municipales en mars dernier a eu pour conséquences néfastes de bloquer les mises en chantier au premier trimestre, et de remettre en cause certains programmes lors du second, car certaines municipalités ont changé de bord politique. Tout ceci a participé au retard de plusieurs opérations et a contribué aux faibles chiffres de mises en chantier lors de l’année écoulée. Plus précisément, par type de constructions, les mises en chantier de logements ordinaires en 2014 sont ressorties en baisse de 12,5% à 273.860 unités. Celles des logements en résidence (pour seniors, étudiants, de tourisme), ont bien mieux résisté : elles ont progressé de 26% à 23.672 unités. Ce secteur résiste à la conjoncture difficile du bâtiment grâce aux politiques de diversification des grands promoteurs qui souhaitent limiter leur exposition à la crise du logement. Malheureusement, la tendance ne devrait pas s’améliorer à court terme puisque le nombre de permis de construire accordés pour des logements neufs -indicateur des mises en chantier à venir- ne se redresse pas. En 2014, les permis de construire accordés baissent de 12% à 381.075 unités. Cette baisse concerne tant les logements ordinaires individuels (349.050 unités, -14%) que les logements collectifs (187.904 unités, -8,8%).

 

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