Archive pour le Tag 'Pôle emploi'

France travail : l’inutile changement de nom de Pôle emploi !

  France travail : l’inutile changement de nom de Pôle emploi !

 

Nicolas Bourgeois, soutien de Macron expert en politiques sociales, cofondateur du think tank Néos dédié aux enjeux du travail et membre du bureau exécutif de LRMS’efforce bien maladroitement de justifier l’inutile changement de nom de pôle emploi.

Nicolas Bourgeois, expert du travail et soutien d’Emmanuel Macron, affirme, dans une tribune au « Monde », que la transformation de Pôle emploi en France Travail vise à individualiser le traitement des demandes d’emploi. Or c’est précisément et théoriquement le rôle de Pole emploi ! De ce point de vue recentrer les initiatives locales relèvent d’une approche bureaucratique typique de la politique de Macron . 

 

 

Tribune. 

Un outil conçu pour traiter le chômage de masse est-il pertinent pour accompagner le retour au plein-emploi ? Evidemment, non. C’est sans doute ce qui a motivé le président de la République et candidat à proposer la transformation de Pôle emploi en France Travail. L’enjeu est de mieux coordonner les efforts des différents acteurs de l’emploi et de les réunir sous une bannière commune, qui se voudrait plus lisible, plus efficace et permettrait d’accompagner tous les publics dans leur projet de formation, de mobilité, d’entrée vers l’emploi ou de retour au travail.

Le dispositif d’accompagnement vers l’emploi est aujourd’hui éclaté. C’est la conséquence d’une intention louable de la part des pouvoirs publics nationaux et locaux : contenir le chômage et démultiplier les efforts possibles en ce sens. Il en résulte un fonctionnement en silos dans l’approche des différents publics : chômeurs, jeunes, bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et travailleurs en situation de handicap.

Ainsi, aujourd’hui, Pôle emploi est chargé de l’accompagnement au retour à l’emploi, de l’indemnisation et de la mise en relation des employeurs et des chômeurs au sein de mille agences. Son approche est assez monolithique et répondait jusqu’ici à des enjeux de volume.

Les missions locales sont, quant à elles, des structures associatives présidées par des élus locaux, dédiées aux jeunes de 16 à 25 ans, qu’elles accompagnent dans une approche dite « globale » et avec une grande variété de méthodes d’accompagnement, intégrant à la fois l’emploi, la formation, l’orientation, la mobilité, le logement, la santé, l’accès à la culture et aux loisirs. Elles sont 450 sur le territoire national.

Les collectivités territoriales ont par ailleurs mis en place de nombreux outils d’aide à l’accès à l’emploi, souvent complémentaires, parfois redondants, qu’elles gèrent directement ou qu’elles confient à des acteurs tiers. Leurs initiatives sont très hétérogènes en nature et en impact.

Enfin, la centaine d’organismes Cap Emploi ont la responsabilité de l’accompagnement et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap.

Dans ce contexte, l’enjeu de France Travail sera de mieux coordonner ces acteurs, de faciliter le partage des données sur le suivi des personnes privées d’emploi et d’identifier le parcours d’accompagnement qui fonctionne spécifiquement pour chacune d’elles.

Le contexte a beaucoup changé en cinq ans et justifie une nouvelle approche, plus ciblée et plus personnalisée, dont le coût moyen sera sans doute plus élevé.

 

Grève à Pôle emploi: 1.74% de participation

Grève à Pôle emploi: 1.74% de participation

 

C’est le taux de participation mardi à la grève lancée par quatre syndicats. Une grève qui devait être reconductible et qui échoue lamentablement au deuxième jour. La preuve sans doute de l’irresponsabilité de syndicats gauchistes et corpos qui d’une certaine manière ridiculise à la fois l’organisme qui les emploie mais aussi le syndicalisme qui pourtant n’avait pas besoin de cela.  Les syndicats FO, SNU-FSU, CGT et SUD, qui représentent 48% des agents de l’opérateur, avaient appelé à une grève reconductible, contre la « transformation » du métier de conseiller chargé de l’indemnisation, la « dématérialisation à outrance » et pour la « défense du service public ». La reconduction de la grève ce mardi s’inscrivait  également dans le cadre des mouvements de grèves et de manifestations dans les services publics. Une nouvelle grève à la participation insignifiante chez les fonctionnaires à l’appel des syndicats gauchistes  CGT, FO, Solidaires et FA-FP. Une grève évidemment complètement irresponsable d’une part parce qu’il discrédite encore un peu plus un mouvement syndical déjà bien affaibli ensuite parce qu’il amalgame l’avenir du service public et la situation sociale des fonctionnaires. Ces syndicats voudraient tuer le service public qu’ils  ne s’y prendraient t pas autrement. Pour l’éviter, il faudrait d’abord qu’ils aient le courage et la lucidité de distinguer ce  qui relève du service public et ce qui relève des intérêts corporatifs des salariés. Certes dans certains secteurs, dans certains services la tension relative aux conditions de travail et réelle. C’est le cas dans les services soignants par exemple. Pour autant dans d’autres services y compris à l’hôpital, les conditions de travail sont loin d’être déplorables. Dans beaucoup de cas la productivité et notoirement insuffisante. À dessein, les syndicats gauchistes confondent le concept de service public avec la défense du statut des travailleurs et avec les conditions de travail. L’enflure du discours et l’amalgame des problématiques discréditent  cette forme de syndicalisme « Asphyxiée par les déremboursements, les dérégulations, les suppressions de postes et les réorganisations permanentes, auxquels s’ajoutent les regroupements d’hôpitaux imposés par la loi Touraine, le secteur de la santé est en péril en terme d’égalité d’accès aux soins », estiment-ils. Egalement dans le collimateur des syndicats, la réforme territoriale « et ses conséquences, fusion de communes, de conseils régionaux, création de métropoles entraînent des mobilités forcées et des inquiétudes grandissantes chez les agents et dégradent le service public». Les syndicats réclament aussi une augmentation de la valeur du point d’indice « pour compenser les pertes subies depuis des années », une refonte des carrières « pour redonner de l’attractivité à l’emploi public » et un arrêt des suppressions de postes et des restructurations. Un discours bien peu crédible même aux yeux des fonctionnaires qui se sont bien peu mobilisés pour cet appel irresponsable à la grève.

43% seulement des personnes désinscrites de Pôle Emploi retrouvent un travail

43% seulement des personnes désinscrites de Pôle Emploi retrouvent un travail

. Seul 43% des personnes désinscrites de Pôle Emploi retrouvent un travail. Avant la crise, la proportion était largement supérieure à 50%. Depuis, elle ne fait que chuter et le pays fait face à une pénurie d’emploi. Actuellement, on dénombre 16 millions d’emplois marchands : un chiffre égal à celui de 2002. De son côté, la population active française a augmenté de 100 à 200 mille personnes par an. Conséquence : une progression du chômage se produit. Mais si moins de la moitié des chômeurs désinscrits retrouvent un emploi, que font donc les autres ? Au sein de l’Europe, il existe toujours une fracture entre le Nord et le Sud en matière économique. Le Nord va bien avec un taux de chômage faible à l’instar de celui de l’Allemagne. Le pourcentage de personnes qui travaille augmente au lieu de diminuer normalement en temps de crise. Avec une économie fortement mise à mal par la crise, le Sud a vu le nombre de chômeurs exploser. Inversement proportionnel, le pourcentage de personnes au travail diminue. Une économie au noir a vu le jour.

Embauche: Leboncoin mieux que Pôle emploi !

Embauche: Leboncoin mieux que Pôle emploi !

Leboncoin, mieux que Pôle emploi (et ses 55 000 salariés !), pas étonnant quand on connait la bureaucratie du service national de l’emploi. Le marché du travail, très concurrentiel, a permis au site Leboncoin de devenir le numéro un français des offres d’emploi en moins de sept ans. Plus fort que Pôle emploi? Antoine Jouteau, Directeur Général adjoint du site, s’en défendait sur BFM Business, ce lundi 27 janvier. « Pôle emploi a d’autres fonctions », explique-t-il. « Nous sommes le premier site d’emploi privé français car nous avons la capacité de fournir des offres à 20.000 entreprises, 20.000 PME, qui utilisent notre site. » Selon lui, l’atout principal de son site est sa simplicité et sa rapidité. Contrairement à Pôle emploi, une offre déposée sur Leboncoin prend « une demie-minute à remplir, et le lendemain, on peut recevoir une trentaine de réponses », se félicite-t-il.  Et selon Antoine Jouteau, cette rapidité est particulièrement adaptée au rythme actuel du marché du travail: « 70% de nos offres sont à pourvoir immédiatement. Une entreprise qui a besoin de commerciaux ne peut pas attendre des semaines pour pourvoir ses postes. » Résultat, le directeur adjoint estime que le site propose 1,5 million d’offres d’emploi. Leboncoin est aujourd’hui un des plus grands sites internet en France, « juste derrière Google et Facebook », précise Antoine Jouteau. En plus d’être le plus grand site d’offres d’emploi, Leboncoin est devenu le plus grand site de vente de voitures d’occasion, et le premier site immobilier. Un secteur sur lequel le site veut se renforcer. Depuis peu, il propose aux agents immobilier de déposer directement leurs annonces sur le site et leurs proposent des services payants.

 

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

Offre d’emploi : 40 minutes par jour à 20 kms du domicile ( Pôle emploi )

 

Authentique, une jeune chômeuse après trois ans d’inscription au chômage vient de recevoir enfin une offre de Pôle emploi. Un contrat comme assistante de vie (ADVF) à domicile pour une durée de 40 minutes par jour à 20 kms de son domicile. , en plus un contrat à durée déterminée. Il est en outre précisé qu’en cas de refus non motivé, elle sera rayée des listes. Si certains se posent encore se poser  la question : à quoi sert Pôle emploi, la réponse est claire,  à rien ! Il faut préciser que les frais de transport sont à la charge de la chômeuse. Soit un coût journalier de 16 euros (plus une assurance spécifique couvrant les déplacements professionnels). La rémunération est de moins de 10 euros de l’heure. Soit en fait un revenu brut  mensuel de 250 euros, imposables bien entendu et un revenu net proche de zéro. .. Pas de doute donc la situation du chômage s’améliore en France ! Elle risque d’être rayée des listes de Pôle emploi. Hollande et sapin pourront déclarer qu’il y a bien inversion de la courbe du chômage. Ou quand la micro socio-économie se heurte la vision abstraite de l’approche macro.

Pôle emploi : machine à radier les chômeurs

Pôle emploi : machine à radier les chômeurs

 

Jeudi 28 novembre, jour de l’annonce de la baisse du chômage ; dans une agence de province, une chômeuse se présente à 11H15. Elle a travaillé 16 heures (comme ADVF diplômée, aide à domicile) pendant un mois et apporte sa feuille de paye, 130 euros. Accueil glacial après 30 minutes d’attente.

-          C’est pour quoi ?

-          -Pour déposer ma feuille de paye

-          Pour quoi faire ?

-          -le mois dernier j’ai travaillé 30 heures ; le conseiller m’a demandé d’apporter mes bulletins de paye

-          Non ça ne sert à rien

-          Je ne sais pas, je suis inscrite depuis 3 ans, j’ai travaillé 30heures le mois denier et 16 heures ce mois-ci ; en tout 46 heures en 3 ans

-          Et alors ?

-          La dernière fois on m’a reproché de n’avoir pas rapporté à temps ma feuille de paye, j’ai été radié

-          Vous pouvez la garder

-          Je ne voudrai pas être encore radiée

-          Vous avez votre numéro ?

-          Oui

-          Je vérifie, oui vous êtes radiée

-          Pourtant je me suis actualisée

-          Il faut vous réinscrire. De toute manière ça ne sert à rien ; Vous n’avez droit à aucune indemnité, il faut avoir travaillé plus de 120 jours.

 

L’intéressée sort dépitée. Le soir on annonce une baisse du chômage ; on oublie en générale de préciser que les radiations administratives ont augmenté de 25.8% ! Question : Pôle emploi ça sert à quoi ? A décourager les chômeurs de s’inscrire ?  

 

 

Nota : l’intéressée a déjà été radiée à 4 reprisse sans aucun motif valable.

Pôle emploi : un procès pour inutilité

Pôle emploi : un procès pour inutilité

 

Pour l’instant ils ne sont que cinq chômeurs à faire un procès d’inutilité à Pôle emploi mais ils pourraient être des millions tellement cet organisme est incompétent. i. S’estimant insuffisamment suivis par l’organisme, cinq chômeurs  ont prévu de déposer, vendredi 18 octobre, une requête devant le tribunal administratif de Paris pour obtenir chacun des indemnisations allant de 50 000 à 300 000 euros. C’est leur deuxième démarche devant la justice, la première n’ayant pas abouti. Leurs avocats s’appuient sur le code du travail, qui définit les missions du service public de l’emploi, et sur le principe de « droit à l’emploi », qui figure dans plusieurs textes, parmi lesquels la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen. Les cinq demandeurs d’emploi, chômeurs de longue durée pour la plupart, estiment n’avoir pas été accompagnés par Pôle emploi dans leurs démarches de recherche. L’un d’entre eux, un chômeur de 54 ans, n’a « bénéficié que de trois rendez-vous en agence » en trois ans et n’a reçu aucune offre d’emploi, selon son avocat. Certains reprochent aussi à l’opérateur public des refus de financement de formation.  Pôle emploi « a manqué à ses obligations de service public », explique l’une de leurs avocates. « En conséquence, nous demanderons vendredi au tribunal administratif des indemnisations allant de 50 000 à 300 000 euros en réparation du préjudice subi », a-t-elle expliqué. « Confiante », l’avocate estime que cette démarche « totalement inédite » a « de grandes chances d’aboutir ».

 

Pôle emploi : 35% de radiés en plus en un mois

Pôle emploi : 35% de radiés en plus en un mois

Le chômage baisse statistiquement notamment parce que 35% de chômeurs ont été radiés en plus en août. En cause, la non actualisation et le fait que les chômeurs ne se sont pas rendus au rendez-vous de Pole emploi. Des rendez vous complètement inutiles puisqu’on ne propose strictement rien aux chômeurs ! Du coup les radiés sont en général (pas  toujours)  des chômeurs qui ne touchent aucune indemnité.  Il y a donc un loup dans ces statistiques. Il y a une catégorie, appelée « sortie pour cessation d’inscription pour défaut d’actualisation ». Elle comptabilise les sans-emplois censés venir à Pôle emploi actualiser leur dossier. Or dans les chiffres du mois d’août, le nombre de personnes qui ne sont pas venues mettre à jour leur inscription est exceptionnellement élevé. Un mois dit « normal », environ 200.000 personnes ne se présentent pas à leur rendez-vous mensuel chez Pôle emploi. Au deuxième mois de l’été, ce sont 270.000 personnes qui n’ont pas fait le déplacement. Le ministère s’est même fendu d’un astérisque sur ce chiffre, précisant qu’aucun changement de comptabilité ou de méthode n’expliquait une telle augmentation. Ce phénomène inexpliqué amplifie sans doute une tendance, qui est réelle, d’une stabilisation du chômage. Il relativise toutefois l’ampleur du retournement.

Pôle emploi : attaqué en justice par des chômeurs

Pôle emploi : attaqué en justice par des chômeurs

La démarche vise à faire reconnaître le non-respect par l’institution de son obligation de suivi des chômeurs. Florent Hennequin, l’un des avocats des plaignants, affirme que l’entorse à cette obligation «a déjà été reconnue dans le cadre de la première procédure en référé».  En septembre 2012, le tribunal administratif de Paris avait ordonné à Pôle emploi de respecter ses obligations envers un chômeur de 54 ans qui s’estimait insuffisamment accompagné. Ce chômeur, inscrit à Pôle emploi en février 2009, n’avait «bénéficié que de trois rendez-vous en agence, en dépit de ses demandes réitérées» et n’avait reçu aucune offre d’emploi. Mais l’ordonnance avait finalement été annulée par le Conseil d’Etat, pour qui «la condition d’urgence» n’était pas remplie. «En cas de refus, nous saisirons le tribunal administratif» Florent Hennequin, l’un des avocats des six chômeurs  Mais cet ex-cadre «qui livre désormais des journaux à temps partiel» précise son avocat, et cinq autres plaignants ne désarment pas. «Après avoir été déboutés sur une procédure d’urgence par le Conseil d’Etat, nous utilisons désormais la voie judiciaire normale», avance Florent Hennequin, l’un des avocats des six chômeurs. Déterminé, il prévient: «En cas de refus ou d’absence de réponse, nous saisirons le tribunal administratif». Pôle Emploi est en effet chargée d’accompagner les chômeurs dans leur recherche d’emploi, de trouver des formations…Mais avec l’explosion des chiffres du chômage, les missions de l’institution sont de plus en plus compliqués. Un rapport parlementaire présenté au début du mois avait jugé «trop peu efficace», l’accompagnement des chômeurs, estimant qu’il devait «être repensé» et «simplifié». Le rapport encourage Pôle emploi à intensifier une «réorganisation en profondeur» du travail des agents et veut faire de la région le «chef de file de l’insertion professionnelle». La procédure engagée par les chômeurs pourrait accélérer les mutations.

 

Pôle emploi : « offres d’emplois inaccessibles » ; personne ne s’en est aperçu depuis samedi !

Pôle emploi : « offres d’emplois inaccessibles » ; personne ne s’en est aperçu depuis samedi !

 

Les offres diffusées sur le site internet de Pôle emploi ne sont plus accessibles depuis samedi en raison d’un problème de maintenance informatique, a indiqué aujourd’hui l’opérateur. En fait compte tenu de la nullité et de l’indigence de ces offres personne ne s’en est aperçu !   »Le site internet est perturbé depuis samedi par une mise à jour informatique, qui a rendu inaccessible la consultation des offres la majeure partie du temps. Nos techniciens s’activent jour et nuit pour remédier le plus rapidement possible au problème », a expliqué Pôle emploi, en « s’excusant de la gêne » causée aux demandeurs d’emploi. Les recherches sur pole-emploi.fr, site d’annonces de postes le plus consulté en France avec 38 millions de visites par mois, se soldent par une page blanche avec « accès refusé » comme seule réponse.  La consultation fonctionne en revanche depuis les applications de téléphone mobile.

 

Pôle emploi : les convocations enfin revues

Pôle emploi :  les convocations enfin revues

 

Plus de souplesse pour les chômeurs convoqués à Pôle emploi. C’est ce que préconise un rapport parlementaire publié la semaine dernière sur le service public de l’emploi. Dans 9 cas sur 10 (91%), c’est l’absence à une convocation qui entraine la radiation. Sauf que dans certains cas, c’est Pôle emploi qui en porte la responsabilité. Et les exemples ne manquent pas : convocation jamais reçue en raison d’un changement d’adresse pas pris en compte, convocation envoyée par mail à quelqu’un qui n’a pas internet. « On a vu très souvent des radiations pour absences à un entretien par téléphone, raconte également Rose-Marie Péchallat, une ancienne conseillère de Pôle emploi. Sauf que « vous avez la batterie qui tombe en panne, vous avez le monsieur sourd que l’on appelle au téléphone… », énumère-t-elle. Des « gaffes » de Pôle emploi qui peuvent coûter cher au demandeur d’emploi, puisque toute absence à une convocation entraîne la suppression pendant deux mois des indemnités chômage. « Le problème avec les radiations, c’est qu’elles ne sont pas graduées, reconnaît Monique Iborra, députée PS de Haute Garonne et rapporteur de la mission parlementaire sur le service public de l’emploi. Un demandeur d’emploi qui ne s’est pas présenté à la première convocation a les mêmes sanctions qu’un demandeur d’emploi qui est susceptible d’avoir triché. L’autre anomalie, c’est que la décision de radier appartient au directeur de l’agence Pôle emploi (auquel est rattaché le demandeur, NDLR) et donc l’avis d’un directeur d’agence peut être opposé à celui d’un autre directeur. Il n’y a pas égalité de traitement pour les demandeurs d’emplois. C’est quelque chose qu’il faut revoir de manière urgente ». Les mêmes règles pour tout le monde, et surtout, une gradation des sanctions selon les manquements, voilà les solutions que préconise le rapport parlementaire.

Statut autoentrepreneurs : manif devant Pôle emploi

Statut  autoentrepreneurs : manif devant Pôle emploi

La reforme aura bien lieu ; les grands axes :

>Limitation à 2 ans du statut

>Mais délai de 2 ans supplémentaires pour sortir de ce statut

>Seuil maximum de chiffre d’affaires pour prestation de services divisé par deux

Matignon va adoucir la réforme. Mais il y aura bien une réforme du statut de l’auto-entrepreneur. Alors que les derniers arbitrages doivent être rendus par Matignon, ce mercredi 12 juin, le statut devrait bien – selon nos informations – être limité à deux ans dans tous les secteurs. Mais les autoentrepreneurs auront un délai pour en sortir. On parle là encore de 2 ans supplémentaires.  Les seuils de chiffre d’affaires annuels seront quant à eux fortement abaissés. On devrait passer de 32.600 euros actuellement pour les prestations de services à 16.000 ou 17.000 euros.  Matignon qui a repris totalement le dossier géré au départ par la ministre de l’Artisanat, Sylvia Pinel, tente avec ces décisions de ménager les différents camps. Même si les auto-entrepreneurs parlent de discussions constructives avec les services du Premier ministre, ils dénoncent cette réforme. Pour eux, l’esprit du dispositif est cassé. Du coup, ils maintiennent la pression et appellent notamment à des manifestations devant les Pôle emploi en début de semaine prochaine.

 

Leboncoin plus efficace que Pôle emploi !

Leboncoin plus efficace que Pôle emploi !

Les Français achètent de plus en plus sur internet. En atteste le baromètre Omniretail, paru ce mardi 11 juin, selon lequel 38,3% d’entre eux font désormais des achats sur internet, contre 15,5% en 2007. Et ils achètent en particulier de l’occasion, à 25% en 2012. De quoi expliquer l’énorme succès du site Leboncoin, leader du genre. Leboncoin affole l’ensemble des compteurs. Après sept ans d’existence, le site, né d’un concept suédois et détenu par un actionnaire norvégien, n’est plus seulement le premier site de petites annonces en France, mais le premier site automobile, le premier site immobilier, et le premier site d’offres d’emploi en France. Son audience dans l’Hexagone dépasse aujourd’hui celle du géant américain de la vidéo en ligne YouTube ! Olivier Aizac, directeur général de Leboncoin.fr, s’en félicite sur BFM Business ce mardi 11 juin. Il revendique un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros en 2012, en hausse de presque 55% en deux ans! Des rentrées d’argent liées au trafic, explique son patron: « Leboncoin est dans le top 10 des sites les plus consultés en France, donc cela intéresse les annonceurs ». La réclame rapporte d’autant plus que « les gens qui viennent sur Leboncoin sont des intentionnistes d’achat », souligne Olivier Aizac.  Fort de cette réussite, le service d’annonces pour particuliers continue, semaine après semaine, d’étendre son champ d’action. « Sa croissance devient comparable à celle d’Amazon », explique un expert. « Plus aucun produit ne semble capable d’échapper à cette mécanique, c’est bientôt tout le commerce qui va être absorbé ».Le moteur de la réussite du site, c’est la recherche des prix les plus bas, mais aussi la défiance envers les grandes enseignes, qui apparaissent comme des institutions, qu’elles soient commerciales ou bancaires. Son fondateur est convaincu que pour l’utilisateur, « l’achat d’objet sur Leboncoin, c’est plus qu’un acte de consommation. C’est un passage de relais, l’achat d’une histoire… »

 

Pôle emploi: « peu efficace » ; un euphémisme pour un organisme qui ne sert strictement à rien.

 

Pôle emploi: « peu efficace » ; un euphémisme pour un organisme qui ne sert strictement à rien.

Pôle emploi ne sert à rien : une évidence pour les chômeurs, une découverte pour les parlementaires. « Trop peu efficace », l’accompagnement des chômeurs « doit être repensé » et « simplifié », estime un rapport parlementaire présenté mercredi, qui encourage Pôle emploi à intensifier une « réorganisation en profondeur » du travail des agents et veut faire de la région le « chef de file de l’insertion professionnelle ».  Le niveau record d’inscrits à Pôle (3,26 millions en métropole) impose de « faire cette simplification dont on parle depuis longtemps », a souligné devant la presse la députée PS Monique Iborra, rapporteure de la mission d’information sur Pôle emploi et le service public de l’emploi.  La députée a appelé tous les acteurs (Pôle emploi, missions locales, collectivités…) « à un véritable changement d’état d’esprit », « plus opérationnel et moins administratif ».  A Pôle emploi, en première ligne, ce changement est « possible », estime Mme Iborra. Mais une « augmentation des moyens ne saurait suffire », une « réorganisation en profondeur » est nécessaire.  Constituée de 14 parlementaires de tous bords et présidée par Dominique Dord (UMP), la mission a auditionné entre mi-décembre et mai plus d’une centaine de personnes et mené des visites dans 5 régions.  Au final, elle formule 39 propositions, dont plus d’une trentaine concernent Pôle emploi, né fin 2008 sur du regroupement de l’ANPE et des Assédic.  Cette fusion a laissé « des traces » qui « nuisent encore aujourd’hui à la qualité du service rendu au demandeur d’emploi ». Ce dernier doit « revenir au premier plan », insiste la mission.  Pour commencer, tout chômeur doit ressortir de son rendez-vous d’inscription avec une « estimation du montant de son indemnisation », exige la mission.  Regrettant que les demandeurs d’emploi « perdent plusieurs mois avant que leur suivi ne débute », elle souhaite que Pôle emploi réduise ce délai à « moins de quatre mois » après l’inscription.  Comme le médiateur de Pôle emploi, les élus réclament la fin des radiations automatiques en cas d’absence à convocation, au profit d’une « gradation » des sanctions, voire un « sursis ». Les chômeurs devraient être représentés au Conseil d’administration, souhaitent-ils également.  Sur le fond, Pôle emploi doit travailler dans « une logique plus personnalisée », « moins administrative », et développer des « équipes spécialisées », notamment pour collecter les offres d’emploi, explique Mme Iborra.  Le nouveau suivi des chômeurs lancé début 2013, différencié selon leurs profils, va « dans le bon sens », « Pôle emploi est en évolution », a-t-elle ajouté en se félicitant aussi de la « liberté plus grande laissée aux conseillers ».  La mission préconise en outre la présence de travailleurs sociaux du département dans les agences et l’envoi de correspondants de Pôle emploi dans les conseils généraux. Moyen d’aboutir à « une prise en charge globale, professionnelle et sociale » des chômeurs cumulant souvent les difficultés (financières, logement, etc).  Mais au-delà, « il faut simplifier le paysage ». Confronté à un « maquis d’institutions et d’instruments », de « sous-traitances en cascade », le chômeur est trop souvent « ballotté », constate la mission. Pour un résultat médiocre: les dispositifs tendant « parfois à se justifier en eux-mêmes, le retour à l’emploi passant au second plan ».  Pour simplifier, les députés proposent donc de faire de la région le « chef de file » d’un « service public d’insertion pour l’emploi ».  A côté de Pôle emploi, le service unifié serait chargé d’ »un accompagnement plus large », englobant la formation, l’orientation et l’apprentissage.  Concrètement, la mission recommande d’unifier missions locales, plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) et écoles de la deuxième chance. Seules les associations et entreprises d’insertion, et Cap emploi, partenaire de Pôle emploi pour les chômeurs handicapés, pourraient rester « à part ».  Les maisons de l’emploi créées en 2005 doivent, elles, « évoluer » pour devenir des « agences économiques », estime le rapport, qui ne va pas jusqu’à réclamer leur suppression.  Enfin, la mission demande aussi aux partenaires sociaux d’ »impérativement » viser « la simplification des règles d’indemnisation du chômage », lors de la négociation prévue à l’automne, « tant cette complexité pèse sur le fonctionnement de Pôle emploi et sur le service rendu aux chômeurs ».

 

Pôle emploi : fermeture surprise vendredi

Pôle emploi : fermeture surprise vendredi

Pole emploi fermé par surprise vendredi ; pas étonnant pole emploi ne sert rien ; sauf à rayer injustement un chômeur pour non actualisation ou pour avoir manqué un rendez-vous (dont il n’a d’ailleurs pas été informé); Ils auront été nombreux à manquer ce rendez vous et à ne pas pouvoir s’actualiser ce vendredi (tout le monde n’a pas internet). . Des chômeurs ont donc trouvé porte close hier à leur agence Pôle emploi, faute d’avoir été prévenus de cette fermeture exceptionnelle. Exemple dans le Val-d’Oise. Vendredi matin, 9 heures, devant l’agence Pôle emploi de Sarcelles (Val-d’Oise). Les usagers arrivent les uns après les autres. A chaque fois, c’est la même réaction. « Ah bon ? C’est fermé ? » S’étonnent-ils à la vue du rideau de fer baissé. En moins d’une heure, ils seront une trentaine à trouver porte close devant cette agence qui gère environ 10 000 dossiers de demandeurs d’emploi et qui a fait le pont hier, comme la plupart des 900 antennes de Pôle emploi sur le reste du territoire. Cette fermeture surprise n’aura pas beaucoup d’incidence sur l’emploi puisque pole emploi n’en propose pas. Une bonne idée consisterait non pas à fermer pole emploi seulement pendant les ponts mais définitivement. A pôle emploi on gère le chômage, pas l’emploi. 55 000 salariés pour cette tâche couteuse et inutile !

 

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