Archive pour le Tag 'chômage'

Chômage- France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi et des sanctions aussi

Chômage- France travail : un rapport pour la transformation des services publics de l’emploi et des sanctions aussi


Le journal les Échos évoque un rapport de l’inspection générale des affaires sociales et celle des finances (IGAS et IGF) àpropos de la transformation des services publics de l’emploi.

C’est une des expertises sur lesquelles s’est appuyé le haut-commissaire à l’Emploi Thibaut Guilluy pour son rapport de préfiguration de France travail , le projet de refonte du service de l’emploi et de l’insertion. L ‘avant-projet de loi a commencé à être soumis aux partenaires sociaux, pour une application à l’horizon 2027.Un rapport qui prévoit aussi les sanctions pour certainschômeurs bénéficiaires

L’inspection générale des affaires sociales et celle des finances (IGAS et IGF) se sont penchées sur cinq services publics de l’emploi étrangers : l’allemand, le catalan, le danois, le flamand et le suédois. Objectif : « identifier les bonnes pratiques pouvant inspirer le service public de l’emploi français ». Elles en ont tiré quatre observations principales.

Premier constat : dans les pays étudiés, « l’organisation des services publics de l’emploi est moins morcelée que l’organisation française » avec un seul guichet d’accompagnement des chômeurs à une exception près. En Allemagne, il y en a deux mais avec des « périmètres très bien définis » entre gestion du régime d’assurance chômage et gestion du régime d’assistance.

États-Unis : Taux de chômage en baisse

États-Unis : Taux de chômage en baisse

Une satisfaction aux États-Unis avec un chômage qui baisse encore mais une inquiétude cependant car cette situation pourrait contribuer à alimenter une inflation ( actuellement à un peu moins de 5%) et voire inciter la banque centrale américaine a relevé encore les taux d’intérêt.

L’emploi reste en hausse dans les services aux entreprises, les soins de santé, les loisirs et l’hôtellerie, ainsi que dans l’aide sociale, détaille le communiqué du département du Travail. Quant au taux de chômage, il baisse encore, et tombe à 3,4% (-0,1 point), comme en janvier, son plus bas niveau depuis 1969. Les analystes tablaient sur 180.000 créations d’emplois et un taux de chômage à 3,6%, selon plusieurs consensus.

«Nous voyons certaines preuves d’un assouplissement des conditions du marché du travail», avait alors indiqué son président, Jerome Powell, lors d’une conférence de presse, «mais, globalement, vous avez un taux de chômage au plus bas en 50 ans». «La demande de main-d’œuvre dépasse encore largement l’offre de travailleurs disponibles», avait-il également commenté.

Fin mars, il y avait encore près de 9,6 millions de postes vacants, selon l’enquête JOLTS du département du Travail publiée mardi. C’est, certes, en baisse régulière, mais cela reste à un niveau très élevé. Toutefois, alors que l’activité économique ralentit sous la pression des hausses de taux, mais aussi de la récente crise du secteur bancaire qui restreint également l’accès des ménages et entreprises au crédit, une récession n’est pas à exclure, et le chômage devrait aussi augmenter.

Nancy Vanden Houten, économiste pour Oxford Economics, anticipe un ralentissement de la croissance de l’emploi liée à «une légère récession» à venir.

Une satisfaction aux États-Unis avec un chômage qui baisse encore mais une inquiétude cependant car cette situation pourrait contribuer à alimenter une inflation et voir inciter la banque centrale américaine a relevé encore les taux d’intérêt.

Allocation-chômage : hausse au 1er avril

Allocation-chômage : hausse au 1er avril

Pour se faire pardonner, gouvernement a proposé aux partenaires sociaux un projet de décret proposant d’autoriser «de manière exceptionnelle en 2023, une revalorisation supplémentaire.
des allocations de l’assurance chômage au 1er avril», selon un document auquel Le Figaro a eu accès. Cette hausse, dans le contexte d’inflation que l’on connaît, viendrait en plus de la revalorisation annuelle du 1er juillet.

. Les syndicats réformateurs, à commencer par la CFDT ont fait savoir qu’ils ne fonctionnaient pas «par séquence». «Il n’y a pas un bouton ‘reset’ pour passer à autre chose», s’est ainsi récemment énervé Laurent Berger.

Une réticence d’autant plus compréhensible que cette proposition intervient un mois et demi après la mise en œuvre de la dernière réforme de l’assurance-chômage qui réduit de 25% la durée maximale d’indemnisation.

Pour le gouvernement, il s’agit de tourner la page de la réforme des retraites alors que le projet de loi entre dans sa dernière ligne droite.
Quelle que soit l’issue de la «séquence» retraite, le secrétaire général de la CFDT a déjà annoncé qu’il ne boycotterait pas les discussions futures avec le gouvernement. Mais revalorisation ou pas, les retrouvailles seront, quoi qu’il arrive, glaciales.

Réforme Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)

Réforme Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.

Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)

Retraites-Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors(Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Retraites-Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage

Retraites-Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage (Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Chômage : stable dans la zone euro, pour l’instant

Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en janvier à 6,7% de la population active, comme en décembre, proche de son plus bas niveau historique, selon les données d’Eurostat publiées jeudi. Il est en baisse de 0,2 point par rapport à janvier 2022. L’indicateur avait atteint 6,6% en octobre, son point bas historique depuis avril 1998.

Globalement, le marché du travail résiste plutôt bien au net ralentissement de la croissance, provoqué par la guerre en Ukraine, et à la flambée de l’inflation. L’économie européenne a réussi à échapper à une récession au dernier trimestre, mais la croissance s’annonce très faible en 2023.

La tendance du chômage pourrait donc s’inverser d’ici la fin de l’année.

Quelque 13,23 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE en janvier au sein des vingt-sept États membres, dont 11,29 millions parmi les vingt pays partageant la monnaie unique –la Croatie a rejoint la zone euro au 1er janvier. Le taux de chômage a légèrement baissé en France, à 7,1% (-0,1 point par rapport à décembre). Il est resté stable en Allemagne, à 3%. Outre l’Allemagne, les taux les plus bas de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,5%) et en Pologne (2,8%). Le plus élevé a été relevé en Espagne (13%).

Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage

Un report de l’âge légal fait augmenter le chômage (Unedic)


Une étude de l’Unédic confirme l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises pour se séparer de leurs seniors. Ce qui augmente le chômage . (dans la Tribune)

Une étude de l’Unédic montre que l’âge légal de départ à la retraite entraîne un pic de ruptures conventionnelles trois ans avant la date. Ce qui correspond à la durée d’indemnisation chômage dont peuvent bénéficier les plus de 55 ans. Ces ruptures « d’un commun accord » sont ainsi aussi nombreuses pour les 59 ans que les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par ce type de fin de contrat.

Alors que l’âge de départ à la retraite cristallise les tensions depuis que le gouvernement veut le décaler dans son projet de réforme, il est au centre d’une étude publiée ce mercredi 1er mars par l’Unédic. Dans ce document dressant les grands enjeux de l’articulation entre retraites et assurance chômage, l’Unédic observe en 2021 une nette hausse, à 59 ans, des ruptures conventionnelles – autrement dit, « d’un commun accord » entre l’entreprise et son salarié. Ces dernières donnent droit au chômage. Or, les plus de 55 ans peuvent être indemnisés pendant trois ans, ce qui leur permet d’être indemnisés jusqu’à 62 ans, soit l’âge légal actuel de départ à la retraite

Autant de ruptures conventionnelles à 59 ans qu’à la trentaine
Ainsi, à 59 ans, 25% des ouvertures de droit au chômage le sont à la suite d’une rupture, contre 17% à 56 ans. Soit un taux « qui remonte au niveau de celui que l’on observe pour les trentenaires, catégorie d’âge la plus concernée par les ruptures conventionnelles », constate l’Unédic.
Cette étude confirme ainsi l’hypothèse que l’âge de départ à la retraite et les règles d’assurance chômage ont un impact sur les stratégies des entreprises – parfois partagées par les syndicats et les salariés – pour se séparer de leurs seniors. En effet, en 2010 alors que l’âge légal de départ était encore de 60 ans, ce pic était atteint autour de 57-58 ans.

Ce pic devrait se décaler à l’avenir sous l’effet des nouvelles règles d’assurance chômage qui ont réduit depuis le 1er février la durée d’indemnisation maximale de 25% pour les nouveaux entrants au chômage, soit 27 mois au lieu de 36 pour les plus de 55 ans.
Lire aussiAssurance chômage : le gouvernement revient sur la baisse de la durée d’indemnisation de 40% en cas de « plein-emploi »
Le gouvernement est aussi favorable, dans la réforme des retraites débattue actuellement au Parlement, à ce que les ruptures conventionnelles avant l’âge légal de départ voient leur forfait social augmenter. Il s’agit d’une contribution patronale versée à l’Urssaf. Elle est fixée à 20% actuellement et l’exécutif souhaite qu’elle passe à 30%, soit le même niveau que pour les ruptures conventionnelles intervenant après l’âge légal de départ.

Le report de l’âge légal fait augmenter le chômage des seniors

Selon l’étude, le report de l’âge légal de 60 à 62 ans a entrainé entre 2010 et 2022 une hausse de 100.000 du nombre d’allocataires au chômage de plus de 60 ans. Parmi eux, 65.000 ont 60 ou 61 ans du fait du décalage de l’âge légal. Et 20.000 ont 65 ou 66 ans, du fait du décalage de l’âge d’annulation de la décote (de 65 à 67 ans) et de la hausse de la durée de cotisation.

D’après une étude parue début janvier par la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le taux d’emploi diminue nettement avec l’âge. En 2021, il atteint 81,8% pour les 25-49 ans, puis 75,1% pour les 55-59 ans et 35,5% pour les 60-64 ans. Dans le détail, si entre 50 et 56 ans, le taux reste proche de 80%, il diminue de 10 points jusqu’à 59 ans. Il passe ensuite en deçà de 60% à 60 ans, pour atteindre moins de 20% à partir de 64 ans. « Cette baisse est notamment la conséquence des transitions progressives vers la retraite : jusqu’à 55 ans, la part de personnes en retraite est marginale, alors qu’à 60 ans, une personne sur six environ est retraitée, et que deux sur trois le sont à 63 ans », peut-on lire dans le rapport.

Enfin l’étude de l’Unédic s’intéresse à une disposition qui permet, sous conditions, de continuer à être indemnisé par l’assurance chômage au-delà de trois ans, jusqu’à l’accès à une retraite à taux plein, au plus tard à 67 ans. Fin juin 2022, sur les 72.000 allocataires indemnisés de 62 ans ou plus, 21.000 sont bénéficiaires de ce dispositif.

Une baisse du chômage à relativiser

Une baisse du chômage à relativiser

Olivier Dussopt s’est trompé lorsqu’il a déclaré devant l’Assemblée nationale, mardi 14 février, que le taux de chômage était « le plus bas (…) depuis quarante ans ».

Certes le niveau du chômage s’est heureusement amélioré en France comme ailleurs . Selon Eurostat, le taux de chômage des pays de la zone euro s’élevait en moyenne à 6,6 % en décembre 2022, contre 7,2% donc en France.

« Enormément d’emplois aidés ont été également créés », estime l’économiste Bruno Coquer de l’OFCE . L’Etat a ainsi fortement encouragé le recours à l’apprentissage en versant une prime de 6 000 euros pour toute embauche d’apprenti. L’effet a été immédiat, puisque plus de 800 000 contrats d’apprentissage ont ainsi été signés en 2022. Selon l’Insee, l’ensemble de l’emploi aidé représentait près de 2,3 millions de postes fin 2021, en hausse de près de 7% sur un an.

Certains estiment que la baisse du chômage s’explique par le nombre record de radiations de chômeurs par Pôle emploi. « Le gouvernement multiplie les mensonges ! Non seulement le taux de chômage n’est pas au niveau historiquement bas qu’ils prétendent, mais en plus le taux baisse… car les radiations augmentent ! Plus de 50 000 personnes ont été radiées de Pôle emploi en 2022″, a ainsi dénoncé sur Twitter Alexandre Loubet, député de Moselle et vice-président du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale.

« La hausse des radiations, de 40 000 auparavant en moyenne à 50 000 actuellement, ne peut numériquement expliquer la baisse du chômage », explique Eric Heyer, économiste et directeur du département analyse et prévision à l’OFCE. L’augmentation des radiations est ainsi à comparer avec les créations nettes d’emploi, qui atteignent en 2022 près de 304 900 dans l’emploi salarié privé, selon l’Insee. « Si les radiations avaient un impact plus important, on aurait vu le ‘halo autour du chômage’ exploser », ajoute l’économiste.

L’expression « halo autour du chômage » regroupe des situations diverses d’individus ne rentrant pas dans les critères classiques des demandeurs d’emploi au total, 1,9 million de personnes se trouvent dans le « halo autour du chômage », chiffre l’Insee.

En revanche, bien qu’il soit également en forte baisse, le pourcentage important de personnes ‘en situation de contraintes sur le marché du travail’, c’est-à-dire au chômage, en temps partiel subi ou dans le « halo autour du chômage », peut cependant relativiser les bons résultats de l’emploi. Selon l’Insee, près de 16,5 % des « participants au marché du travail » se trouvaient dans une telle situation de contrainte, un pourcentage plus de deux fois plus important que celui du taux de chômage au sens du BIT.

Même s’il n’est pas au plus bas depuis 40 ans, le chômage n’a donc jamais été si peu élevé depuis pratiquement une quinzaine d’années. Cela va-t-il durer ? « Un ralentissement est dans les tuyaux, la croissance économique ne devrait être que de 0,6% en 2023″, avertit Eric Heyer. « Si la productivité des entreprises – qui a baissé durant l’après Covid – repart également, ce qui réduirait la demande de travail, alors on risque d’avoir des destructions d’emplois. »

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans

États-Unis : taux de chômage au plus bas depuis 50 ans


Un taux de chômage de 3,6 % aux États-Unis du jamais vu qui témoigne de la bonne santé économique du pays qui souffre moins que d’autres de la crise énergétique. Et accessoirement qui sait protéger son économie.

517.000 emplois créés en janvier, c’est beaucoup plus que ce qu’attendez les prévisionnistes. Et cela en dépit de la lutte contre. Cette dernière a d’ailleurs baissé en janvier par rapport à décembre, atteignant +5% sur un an contre 5,5% le mois précédent, selon l’indice PCE.( pour 7% en France)

Les chiffres des créations d’emplois dans le seul secteur privé, publiés mercredi, avaient montré un fort ralentissement, dû à des conditions météorologiques défavorables. Le pays a en effet été frappé par des inondations dévastatrices en Californie et de fortes chutes de neige dans le centre et l’est, selon l’enquête mensuelle ADP/Stanford Lab. Reste que, « en dehors des conséquences météorologiques », le « marché du travail toujours solide», avait indiqué la cheffe économiste d’ADP, Nela Richardson.

Un signe, quand même, tend à montrer que la situation évolue : la hausse des salaires est désormais moins forte. Depuis près de deux ans, la balle était dans le camp des employés, tant le pays manquait de main-d’œuvre. Les entreprises ne parvenaient pas à trouver suffisamment de travailleurs, et, pour attirer les candidats et retenir leur personnel, ont dû proposer des salaires plus élevés, le tout en plein épisode de flambée de l’inflation. Un phénomène baptisée la « Grande Démission » qui a vu des millions de personnes quitter leur emploi pour profiter de conditions plus favorables dans une autre entreprise.

Chômage : une baisse relative

Chômage : une baisse relative

Le nombre de demandeurs d’emplois inscrits à Pôle emploi en catégorie A (soit sans activité ), s’établirait au quatrième trimestre à 3,05 millions, soit une baisse de 3,8 % en France métropolitaine. Les effectifs de la catégorie A n’ont jamais été aussi bas depuis 2011.Mais une baisse relative dûe notamment la très forte hausse de l’apprentissage, aux artifices des employeurs pour toucher les aides et aux chômeurs rayés abusivement des listes de pôle emploi.

Cette diminution tient en partie à l’apprentissage, très encouragé par le gouvernement, via des primes distribuées aux entreprises depuis 3 ans. L’an dernier, près de 700. 000 contrats d’alternance – comptabilisés comme des contrats de travail – ont été signés. Selon l’Insee, ces contrats pourraient expliquer près d’un tiers des embauches.

Par ailleurs, dans certains métiers, les experts de l’emploi notent un phénomène de « rétention de main-d’œuvre ». Craignant de ne pas trouver de personnel étant donné les tensions sur le marché du travail, les employeurs préfèrent garder leurs équipes, alors même qu’ils ont moins de commandes ou que les missions sont terminées. C’est le cas par exemple dans l’aéronautique, ou l’industrie…Ils les gardent en poste. De la même qu’auparavant, lorsqu’il y avait des difficultés, les personnes étaient licenciées, elles sont maintenues dans l’emploi.

Il y a aussi les chômeurs rayés indûment des listes de pôle emploi.

Autre élément : pour toucher des aides de l’Etat, comme le chômage partiel, les employés ont intérêt à être déclarés. Les employeurs ont eux aussi intérêt à comptabiliser dans la masse salariale toutes leurs équipes.

« C’est une hypothèse, avance un conseiller technique de la Darès, mais qui mérite d’être creusée dans certains secteurs comme la restauration, le tourisme etc…le travail au noir aurait tendance à baisser ».

Un fait nouveau plutôt négatif, on crée plus d’emplois que de valeur ajoutée », note Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle et selon les économistes il convient de surveiller ce phénomène.

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore un coup en douce de Dussopt


Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation chômage: Encore une provocation de Dussopt

Indemnisation chômage:Encore une provocation de Dussopt



Les indemnisations pourront être réduites de 25 à 40 % dans le nouveau projet diffusé en douce et dans le dos des syndicats par le ministre du travail, Dussopt.

Un ministre qui a l’habitude des coups tordus. On se rappelle que sitôt élu sur étiquettes PS, il avait rejoint dans les 24 heures le camp de Macron. Au parti socialiste il avait Salomé entre les différents courants et s’était même affiché avec les plus durs comme Martine Aubry. Avec Macron, il rajoute des tonnes dans l’antisocial. Pour preuve, on le rend largement responsable de la caricature de concertation sur la réforme des retraites.

Cette fois, il profite de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné aux syndicats qui vont trouver là un motif supplémentaire de déclencher un vaste mouvement social alimenté par la réforme des retraites, le pouvoir d’achat est maintenant cette nouvelle réforme ASSEDIC.

Le gouvernement a donc profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Indemnisation ,chômage:, durée ,réduite, jusqu’à 40 %

Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le gouvernement a profité de la trêve de Noël pour faire un cadeau empoisonné au syndicat concernant la modification de l’indemnisation chômage.Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Nouvelle réforme :Indemnisation chômage: durée réduite jusqu’à 40 %

Le projet de texte concernant les nouvelles conditions d’indemnisation du chômage- distribué très discrètement pendant la trêve des fêtes- va constituer une sorte de bombe sociale qui va s’ajouter à celle des retraites et du pouvoirs d’achat si après les fêtes. Certes le régime ASSEDIC a besoin d’équilibrage mais rien n’indique qu’une mesure de portée générale sera de nature à inciter des chômeurs à reprendre le travail. Tout dépend notamment de la croissance et du marché du travail concerné, aussi de la zone géographique , de la formation et l’état de santé des intéressés.

Comme toute mesure générale de nature bureaucratique, le projet risque d’être à la fois inefficace et injuste. Seule l’analyse personnalisée de la situation d’un chômeur peut permettre d’adapter les conditions d’application du système d’indemnisation. Or ce ne sont pas les fonctionnaires de pôle emploi -totalement ignorants des réalités du marché du travail_ qui sont en capacité d’effectuer cette évaluation nécessaire et complexe.

Le projet de texte, qui a été transmis ce vendredi aux partenaires sociaux, confirme que la durée d’indemnisation – actuellement d’un jour indemnisé pour un jour travaillé – baissera de 25 % avec un plancher à 6 mois et un plafond à 24 mois dans quelque 5 semaines, les paramètres actuels étant restaurés si le taux de chômage, aujourd’hui de 7,3 %, revient au-dessus de 9 %.

Mais il va plus loin puisqu’il annonce qu’une marche supplémentaire pourrait être descendue si la conjoncture continue de s’améliorer. Si le taux de chômage descend à 6 %, la durée d’indemnisation baissera de 40 % par rapport à la situation actuelle, soit un taux de conversion du nombre de jours cotisés en nombre de jours indemnisés de 0,6 et non plus de 0,75, comme ce qui est prévu au 1er février.

Ce troisième scenario n’est pas une totale nouveauté. S’il avait axé sa communication sur deux scénarios – un « rouge » au-dessus de 9 % et un « vert » en-deçà – , le ministre du Travail, Olivier Dussopt, avait annoncé le 22 novembre lors d’une conférence de presse que « le taux de conversion pourrait être durci une seconde fois ». « Certains imaginent que le bon coefficient serait de 0,6 », avait-il en outre déclaré. Mais à l’époque, Olivier Dussopt avait évoqué un taux de chômage inférieur : « entre 4,5 % et 5 % ». Pour entrer en vigueur, ce nouveau coup de rabot à la durée d’indemnisation devra faire l’objet d’un décret en Conseil d’Etat, précise cependant le texte soumis aux partenaires sociaux.

La lecture du projet de décret a provoqué la colère des syndicats. « Nous sommes encore une fois mis devant le fait accompli, nous n’avons jamais été consultés sur ce scenario », souligne Michel Beaugas de Force ouvrière, ce que confirme tous ses homologues syndicaux. « Il y a eu la première lame, avec la réforme de 2021 qui a réduit l’indemnisation des chômeurs, il va y avoir la deuxième lame, le 1er février, avec la baisse de 25 % de la durée d’indemnisation, et le gouvernement prévoit déjà la troisième lame qui va couper encore plus les droits des demandeurs d’emploi », selon Denis Gravouil, de la CGT. « Avec 40 % le gouvernement lance les soldes, quel courage de faire ça pour la trêve des confiseurs ! », s’emporte Jean-François Foucard, de la CFE-CGC. Marylise Léon, de la CFDT, dénonce « des économies colossales obtenues par une réduction drastique des droits des demandeurs d’emploi ».

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