Archive pour le Tag 'chômage'

Chômage: en hausse

Chômage:  en hausse

Fort logiquement la croissance étant en panne, le chômage reprend au quatrième trimestre. Le problème c’est que l’année 2025 risque de s’inscrire dans cette stagnation de l’économie.

Au quatrième trimestre 2024, le taux de chômage vient de connaître sa plus forte hausse en 10 ans, si on exclut la période du Covid-19. Les chiffres publiés par le ministère du Travail élèvent à près de 4% (3,9%) le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A en un trimestre, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé pendant cette période. En un trimestre, cela représente 117 000 chômeurs de plus en France métropolitaine (hors Mayotte).

Bien loin d’être une hausse exceptionnelle, un cas isolé, l’augmentation du taux de chômage risque de se poursuivre en 2025.  À cela s’ajoute une vague sans précédent de défaillances d’entreprises, alors que plus de 68 000 procédures de redressements ou de liquidations judiciaires ont été enregistrées en 2024. Une série noire qui devrait donc se poursuivre en 2025, alors que les difficultés de certaines grandes entreprises, qui portent parfois tout un secteur, mettent déjà en péril tout un tissu économique local. L’effet domino sur les PME et les sous-traitants semblent, de fait, inévitable.

L’absence de budget, et l’instabilité politique inquiètent par ailleurs les chefs d’entreprise, qui embauchent de moins en moins, ou suspendent leur campagne de recrutement. De quoi faire craindre encore une fois une nouvelle remontée du taux de chômage. L’Insee table pour sa part sur un taux à 7,6% au deuxième trimestre de cette année 2025, et les économistes de l’OFCE 8% fin 2025.

Social–Chômage en hausse

Social–Chômage en hausse

Fort logiquement la croissance étant en panne, le chômage reprend au quatrième trimestre. Le problème c’est que l’année 2025 risque de s’inscrire dans cette stagnation de l’économie.

Au quatrième trimestre 2024, le taux de chômage vient de connaître sa plus forte hausse en 10 ans, si on exclut la période du Covid-19. Les chiffres publiés par le ministère du Travail élèvent à près de 4% (3,9%) le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A en un trimestre, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé pendant cette période. En un trimestre, cela représente 117 000 chômeurs de plus en France métropolitaine (hors Mayotte).

Bien loin d’être une hausse exceptionnelle, un cas isolé, l’augmentation du taux de chômage risque de se poursuivre en 2025.  À cela s’ajoute une vague sans précédent de défaillances d’entreprises, alors que plus de 68 000 procédures de redressements ou de liquidations judiciaires ont été enregistrées en 2024. Une série noire qui devrait donc se poursuivre en 2025, alors que les difficultés de certaines grandes entreprises, qui portent parfois tout un secteur, mettent déjà en péril tout un tissu économique local. L’effet domino sur les PME et les sous-traitants semblent, de fait, inévitable.

L’absence de budget, et l’instabilité politique inquiètent par ailleurs les chefs d’entreprise, qui embauchent de moins en moins, ou suspendent leur campagne de recrutement. De quoi faire craindre encore une fois une nouvelle remontée du taux de chômage. L’Insee table pour sa part sur un taux à 7,6% au deuxième trimestre de cette année 2025, et les économistes de l’OFCE 8% fin 2025.

Chômage en hausse et ce n’est pas fini

Chômage en hausse et ce n’est pas fini

Fort logiquement la croissance étant en panne, le chômage reprend au quatrième trimestre. Le problème c’est que l’année 2025 risque de s’inscrire dans cette stagnation de l’économie.

Au quatrième trimestre 2024, le taux de chômage vient de connaître sa plus forte hausse en 10 ans, si on exclut la période du Covid-19. Les chiffres publiés par le ministère du Travail élèvent à près de 4% (3,9%) le nombre de demandeurs d’emplois en catégorie A en un trimestre, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé pendant cette période. En un trimestre, cela représente 117 000 chômeurs de plus en France métropolitaine (hors Mayotte).

 

 

Bien loin d’être une hausse exceptionnelle, un cas isolé, l’augmentation du taux de chômage risque de se poursuivre en 2025.  À cela s’ajoute une vague sans précédent de défaillances d’entreprises, alors que plus de 68 000 procédures de redressements ou de liquidations judiciaires ont été enregistrées en 2024. Une série noire qui devrait donc se poursuivre en 2025, alors que les difficultés de certaines grandes entreprises, qui portent parfois tout un secteur, mettent déjà en péril tout un tissu économique local. L’effet domino sur les PME et les sous-traitants semblent, de fait, inévitable.

L’absence de budget, et l’instabilité politique inquiètent par ailleurs les chefs d’entreprise, qui embauchent de moins en moins, ou suspendent leur campagne de recrutement. De quoi faire craindre encore une fois une nouvelle remontée du taux de chômage. L’Insee table pour sa part sur un taux à 7,6% au deuxième trimestre de cette année 2025, et les économistes de l’OFCE 8% fin 2025.

 

 

 

 

 

 

Chômage France : en hausse

 

Chômage France : en hausse

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A a progressé de 1,43% en novembre par rapport au mois précédent, selon les chiffres publiés jeudi 26 décembre par le ministère du Travail. Cette catégorie, qui correspond aux personnes ne déclarant aucune activité, compte ainsi 44 400 inscrits en plus qu’en octobre.

En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emploi en France (hors Mayotte) augmente de 0,43% et s’établit à 5,487 millions, selon la direction des statistiques du ministère du Travail (Dares). Enfin, la part des demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits depuis un an ou plus) est de 43,3%.
Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee avait quant  estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du Bureau international du travail et permettant des comparaisons internationales) devrait progresser, passant de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025.

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États-Unis : baisse du chômage

États-Unis : baisse du chômage

 

La baisse est légère mais c’est tout de même encore une bonne nouvelle pour les États-Unis concernant l’évolution du chômage. Une statistique qui vient confirmer la bonne tenue de l’activité économique qui tourne autour de 2,5 % sur un an tandis que la croissance en Europe patine en dessous de 1 %.

Les inscriptions au chômage ont légèrement diminué aux Etats-Unis lors de la semaine au 21 décembre, à 219.000, contre 220.000 (non révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail.

Les économistes attendaient en moyenne 224.000 inscriptions au chômage.

 

En France, vers une vague de chômage en 2025

En France, vers une vague de chômage en 2025

Après la Banque de France qui a nettement réduit ses prévisions de croissance pour 2025. En gros la croissance déjà faible en 2024 devrait être divisée par deux en 2025. En gros on va tutoyer la récession. De façon mécanique si la croissance des activités diminue cela affectera le chômage qui pourrait enregistrer une vague supplémentaire l’année prochaine. C’est en tout cas ce que prévoit aussi l’INSEE. Un résultat dû en partie à la crise politique qui contamine l’économie surtout dans une conjoncture internationale qui n’est pas particulièrement dynamique sauf aux États-Unis. Dans sa note de conjoncture dévoilée ce mardi 17 décembre, l’Insee table sur une progression du chômage, passant de 7,4% de la population active à 7,6%, entre fin 2024 et juin 2025.

 

Refroidies par une conjoncture morose et une forte incertitude politique, les entreprises ont levé le pied sur les créations d’emplois en 2024. La plupart des enquêtes de conjoncture menées auprès des dirigeants font état de l’attentisme chez les dirigeants. Inquiets pour la stabilité politique et la capacité du gouvernement à préparer un budget et à le faire adopter en 2025, beaucoup s’interrogent sur la future politique économique de l’exécutif en cours de composition.

Autre facteur d’explication de ce climat morose : une croissance économique en panne avec 0% au quatrième trimestre 2024, puis 0,2% par trimestre jusqu’à la mi-2025, prévoit l’Insee.

Sur le front de l’emploi, le tableau dressé par l’Insee est particulièrement sombre. La croissance de l’emploi salarié serait nulle entre le dernier trimestre 2024 et la fin du premier semestre 2025.

« L’emploi a déjà nettement ralenti : dans le secteur privé, en sortie de crise sanitaire, les besoins en main-d’œuvre et les difficultés de recrutement étaient très élevés et se normalisent depuis. L’économie française a créé 797.000 emplois salariés privés en 2022, 312.000 en 2023, 108.000 en 2023, environ 50.000 en 2024 et commencerait à détruire des emplois salariés privés au premier semestre 2025 », indique à La Tribune Dorian Roucher.

 

Chômage : stabilité en Europe

Chômage : stabilité en Europe
Le chômage demeure  stable en octobre dans la zone euro, à 6,3% de la population active, selon Eurostat. Un taux inchangé depuis août et à son plus bas niveau.

L’emploi se maintient toujours en zone euro. Le taux de chômage est en effet resté stable en octobre, à 6,3% de la population active, selon les chiffres publiés ce lundi par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Un niveau même inchangé depuis le mois d’août. Et comparé à un an en arrière, le taux de personnes sans emploi s’inscrit en baisse de 0,3 point.

Malgré une faible croissance économique pour les 20 pays partageant la monnaie unique – +0,4% au troisième trimestre -, l’indicateur se maintient ainsi à son plus bas niveau depuis que l’organisme a commencé à compiler cette série, en avril 1998.

 

Dans le détail, le taux de chômage s’établit bien au-dessus de la moyenne pour la France. À 7,6% en octobre, il est même en légère hausse de 0,1 point par rapport à septembre. L’Hexagone s’affiche ainsi à la sixième place des pays présentant le taux de chômage le plus élevé.

La première place revient à l’Espagne, avec un niveau particulièrement haut (11,2%, stable par rapport à septembre mais en baisse de 0,7 point sur un an). Le pays ibérique est suivi par la Grèce (9,8%), la Finlande et la Suède (8,5% chacun) et l’Estonie (8,1%). A contrario, les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,6%), à Malte (3%) et en Pologne (3,1%).

De son côté, l’Allemagne, première puissance européenne, affiche un taux de chômage à 3,4% en octobre. C’est moins bien pour l’Italie (5,8%) mais quand même en dessous de la moyenne.

 

Chômage : des milliers d’emplois menacés

Chômage  : des milliers d’emplois menacés 

Le ministre de l’industrie lui-même semble se résoudre à la vague de milliers et de milliers d’emplois qui vont être supprimés. Et de promettre seulement un accompagnement pour les travailleurs licenciés. Bref Marc Ferracci se comporte davantage en ministre du travail qu’en ministre de l’industrie.

Marc Ferracci, ministre en charge du secteur, a exprimé ses craintes quant à une poursuite des fermetures de sites après les annonces de Michelin cette semaine« Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent », a déclaré Marc Ferracci au micro de France Inter ce samedi. Le bilan social « va se compter en milliers d’emplois », selon le ministre, qui préconise une réponse européenne, notamment pour soutenir le secteur automobile.

 

Marc Ferracci a qualifié de « très constructifs » les contacts avec les élus locaux, les organisations syndicales du groupe et la direction, avec lesquels il compte suivre le plan d’action mis en place. « L’engagement de Michelin, c’est que personne ne soit laissé sans solution », a-t-il rappelé. Dans son entourage, on affirme la volonté du gouvernement d’accompagner les salariés individuellement et les territoires.

Jeudi, à Colmar, le ministre avait promis « beaucoup de moyens » et affirmé vouloir trouver des « solutions dignes » pour les salariés touchés par des plans sociaux. Il s’inscrit ainsi dans la lignée des déclarations cette semaine du Premier ministre Michel Barnier ou du ministre de l’Economie Antoine Armand.

Bien que le gouvernement souhaite a priori éviter autant que possible les fermetures d’usine, il semble donc nullement enclin à faire revenir Michelin sur sa décision. Sans compter qu’une fermeture chez un donneur d’ordre peut se répercuter ensuite sur toute la chaîne de sous-traitance.

Marc Ferracci a tout de même prôné une « approche de soutien à l’industrie automobile européenne », avec un plan d’urgence pour faire face à une filière largement en difficulté.

Parmi les mesures évoquées, le ministre envisage « un bonus écologique à l’échelle européenne », un « emprunt commun européen » pour financer des « mécanismes de soutien » à la filière. « Dès le 1er semestre 2025, la Commission européenne a dit qu’elle allait mettre en priorité un « clean industrial act », c’est-à-dire une législation européenne sur l’industrie propre, dans laquelle nous pourrons mettre en place un certain nombre de mesures » a-t-il poursuivi.

Alors que le gouvernement français souhaite une réduction du bonus écologique au niveau national dans son projet de budget 2025, il demande donc à l’Europe de prendre le relai. Un grand écart que justifie Marc Ferracci par les importantes connexions entre les tissus industriels français et allemand dans un contexte de concurrence mondial.

« Les chaînes de valeur sont complètement intégrées. Vous avez des fournisseurs en Allemagne pour des constructeurs qui sont en France, et vous avez des fournisseurs qui sont en France pour des constructeurs qui sont en Allemagne. La protection commerciale vis-à-vis des véhicules chinois doit se concevoir au niveau européen », a déclaré le ministre de l’industrie Qui d’une certaine manière accepte son impuissance.

Les équipementiers automobile européens ont tiré la sonnette d’alarme cette semaine face au nombre inédit de suppressions d’emplois dans le secteur. 32.000 suppressions de postes en Europe ont été annoncées au premier semestre 2024, soit plus que pendant la pandémie de Covid, dans ce secteur qui emploie 1,7 million de salariés en Europe.

Le retour du chômage en 2025 ?

Le retour du chômage en 2025 ? 

Jusque-là la France s’en était assez bien sortie sur le plan de l’emploi, cela en dépit d’une croissance assez faiblarde de l’ordre de 1 % en 2024. Mais on pourrait assister à une nette inversion de la tendance des 2025 si l’on s’en tient aux indicateurs de conjoncture.Il y a d’abord et toujours la situation dramatique dans le bâtiment mais aussi de mauvaises tendances dans le transport et la logistique indicateur avancée de la conjoncture. Sans parler de fermeture en tout cas de réduction des effectifs dans des grandes sociétés comme Michelin ou encore Auchan. Des PME de plus en plus nombreuses souffrent aussi . Au cours du troisième trimestre, la France a détruit 25.000 postes. Les derniers chiffres de l’Insee confirment un retournement de conjoncture inédit depuis le Covid. Le chômage pourrait remonter à 8% en l’an prochain.

Le  phénomène du chomage  à l’œuvre depuis de longs mois. Les entreprises françaises font face à un nombre croissant de difficultés qui allaient tôt ou tard se matérialiser sur les chiffres de l’emploi. C’est dorénavant chose faite. Selon les nouvelles données de l’Insee publiées ce jeudi, 25 000 postes auraient été supprimés au cours des trois derniers mois.

 

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

La réforme de l’assurance chômage remise en discussion

Attal avait suspendu la réforme de l’assurance chômage, le nouveau premier ministre Michel Barnier prévoit de remettre en discussion cette question avec les syndicats et le patronat . Une condition toutefois pour le premier ministre : dégager des économies.

Le gouvernement Barnier entend toujours faire des économies, fussent-elles moindres. À charge donc pour les partenaires sociaux de trouver des leviers pour améliorer les comptes. L’autre condition concerne le calendrier. Syndicats et patronat devront se mettre d’accord très vite car le décret qui gère la convention assurance chômage ne sera plus valable le 31 octobre. Pour la secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, « une négociation flash est tout à fait possible ». Même son de cloche du côté du bloc patronal.

 

Chine: Preuve du ralentissement chômage des jeunes en hausse

 Chine: Preuve du ralentissement, chômage des jeunes en hausse 

Une forte hausse du chômage des jeunes d’au moins 6 % a été constatée en Chine pour atteindre un taux de 17 %. La conséquence directe d’une croissance atone et même qui se contracte. Une mauvaise nouvelle pour la Chine mais aussi pour l’ensemble de l’économie mondiale compte tenu des interactions systémiques entre les pays d’échanges.( Europe et États-Unis compris). En cause la morosité de la consommation, l’endettement généralisé et la baisse des exportations.

Le 31 juillet, le Bureau national des statistiques (NBS) a publié son indice des directeurs d’achat (PMI) pour juillet qui s’est établi à 49,4 ( Sous le niveau de 50 il y a décroissance)

Au deuxième trimestre, la croissance s’est fortement tassée sur un an (+4,7%), selon des chiffres officiels publiés mi-juillet. Ce rythme était en deçà des attentes d’analystes et de celui du premier trimestre (+5,3%). Il est aussi le plus faible depuis début 2023, quand la Chine levait ses restrictions draconiennes contre le Covid-19, qui pénalisaient l’activité. Par ailleurs, les ventes au détail n’ont progressé en juin que de 2% sur un an. L’essoufflement de cet indicateur clé traduit une consommation toujours morose.

Hausse du chômage en 2024

Hausse du chômage en 2024

 

 Les créations d’emplois ont fortement ralenti et la population active augmente bien plus vite que la croissance du PIB. Le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) pourrait ainsi passer de 7,1% au T1 2023 à 7,6% à la fin de l’année 2024, selon la dernière note de conjoncture de l’Insee dévoilée ce mardi 9 juillet.

En 2024, la hausse du chômage en rythme annuel (+0,1%) serait moins élevée qu’en 2023 (+0,4%) mais elle témoigne d’un vrai coup de frein de l’activité et de la fin du « quoi qu’il en coûte ». Avec la fermeture du robinet des aides Covid et de moindres subventions à l’apprentissage, les entreprises ont réduit la voilure sur les embauches. Fixée comme une priorité par Emmanuel Macron, la promesse « plein emploi » s’éloigne toujours plus.

Les créations de postes ont chuté à 513.000 en 2022 et 270.000 en 2023. S’agissant de 2024, l’institut de statistiques tablent sur 185.000 postes. Outre le coup de frein de la croissance, la population active peut également jouer un rôle sur la hausse du chômage.

Le décalage de l’âge de départ à la retraite de 62 ans à 64 ans a en effet provoqué un sursaut de la population en âge de travailler de 150.000 chaque année jusqu’en 2030.

 

 

 

Assurance-chômage : Attal serait prêt à une concertation désormais

Assurance-chômage : Attal serait prêt à une concertation désormais

Jusque-là la plupart des réformes ont été imposée par la force de la part de Macron. En clair, on a pratiquement fait une croix sur la médiation avec les interlocuteurs sociaux. Avec Macron, on a sans doute atteint le degré zéro de la démocratie sociale. Et pour masquer son bonapartisme, Macron n’a cessé d’inventer des institutions bidons qui n’ont jamais fonctionné. Même le conseil économique et social environnemental s’est plaint du délitement de la concertation comme les syndicats bien sûr mais aussi le patronat.

Pour redresser la barre en quelque sorte Attal promet une autre conception de la gestion et par exemple il envisage pour la réforme de l’assurance chômage de remettre en débat le projet actuellement suspendu.

«Le décret devait paraître le 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. Passer le décret à ce moment-là aurait été perçu comme un passage en force», assure Gabriel Attal, à propos de la suspension de la réforme de l’assurance-chômage. Gabriel Attal souhaite tout de même la poursuite de cette réforme à l’issue des législatives. «Il faut atteindre le plein-emploi car nos services publics se financent par le travail des Français et pas la création d’impôts. Quand on est au plein-emploi, les salaires augmentent plus vite.»

Il propose ainsi de relancer les concertations après le deuxième tour. 

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

Zone euro, le taux de chômage toujours bas

 
 Selon des données publiées ce mardi par Eurostat, le taux de chômage y est resté stable, par rapport à avril, à 6,4% de la population active. Sur un an, l’indicateur s’inscrit en diminution de 0,1 point.

Quelque 13,2 millions de personnes étaient donc sans emploi, en mai au sein des 27 Etats membres de l’UE, dont 11,08 millions parmi les 20 pays partageant la monnaie unique. Lorsqu’on élargit à l’ensemble de l’Union européenne, le taux de personnes sans emploi s’est maintenu à 6% en avril, stable sur un mois, comme sur un an.

A la lecture des données harmonisées d’Eurostat, le taux de chômage s’établit à 7,4% en France, contre 3,3% en Allemagne. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%) et en Pologne (3%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%) et en Grèce (10,6%).

Le marché de l’emploi en zone euro a globalement bien résisté à la conjoncture morose qui sévit en Europe, depuis fin 2022. La croissance souffre en effet de la hausse des taux d’intérêt décidée par la Banque centrale européenne (BCE), pour calmer l’inflation qui s’est envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine.

Pour mémoire, le taux de chômage avait nettement baissé en Europe après la mi-2021, grâce à la très forte reprise économique qui a succédé à la récession historique provoquée par l’épidémie de Covid, en 2020. L’indicateur s’est stabilisé depuis le printemps 2023 à un niveau inédit, en un quart de siècle.

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