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Température France : une hausse de 4 °C ?

Température France : une hausse de 4 °C ?

Le très discret ministre de la Transition écologique , Christophe Béchu ,se e fait soudain remarquer par des prévisions particulièrement pessimistes sur le climat qui pourraient provoquer une hausse de 4° en France. Certes le réchauffement est régulier et progressif mais sans doute pas du niveau qu’évoque le ministre de l’écologie (L’ONU prévoit déjà une augmentation de la température mondiale de 2,7° d’ici la fin du siècle, ce qui est déjà beaucoup.) La problématique évoquée paraît très vague à commencer ce qu’il entend par « opérateurs du ministère », concept flou qui concerne à la fois personne et tout le monde. Enfin l’ambition démesurée d’agir sur les investissements, les normes, les sols et à quelle échéance ? . Pourquoi pas aussi une convention citoyenne pour nourrir un bardage de plus sans influence sur les orientations.

Le ministre va réunir jeudi 23 février « l’ensemble des opérateurs du ministère » pour « commencer à construire une trajectoire à quatre degrés » de réchauffement climatique et « regarder les conséquences sur les investissements, sur les normes, sur les sols, sur l’eau. »

Le ministre affirme qu’il faut non seulement une stratégie « d’atténuation » en « diminuant les gaz à effet de serre » mais aussi « se préparer au pire ». « On est déjà à 1,7°C d’augmentation des températures » en France et les experts du GIEC « nous disent qu’on n’est pas dans la bonne trajectoire ».

« Se préparer à ça, ce n’est pas le souhaiter, c’est au contraire sortir du déni », se défend le ministre, qui argumente « qu’une part » du réchauffement climatique « ne dépend pas de nous, parce que c’est aussi ce qui se passe à l’échelle mondiale. »

« À quatre degrés, les deux tiers des stations de ski manqueront de neige dans les Alpes », projette Christophe Béchu. « A quatre degrés, on aura cinq fois plus de sécheresse » et « des jours de canicule beaucoup plus intenses. »
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Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

Climat et haute température : une surmortalité inquiétante

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L’excès de mortalité constaté en 2022 est le plus important depuis la canicule de 2003.

Durant toute la période estivale étudiée par Santé publique France, soit entre le 1er juin et le 15 septembre – intervalle pendant lequel SPF collabore avec Météo France afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur –, 10 420 décès en excès, toutes causes confondues, ont été estimés en France hexagonale. Soit un excédent des décès observés par rapport à ceux attendus qui s’élève à +6,1%. « La chaleur peut avoir un impact sanitaire, y compris en dehors des périodes de canicule, définies lorsque les moyennes sur trois jours des températures minimales et maximales dépassent les seuils d’alerte minimum et maximum du département », précise SPF. L’organisme note que « plusieurs départements ont pu connaître des situations d’exposition à la chaleur proches des seuils d’alerte sur une longue durée sans être considérés en canicule. »

Plus précisément, lors des trois épisodes de canicule de l’été, Santé publique France a recensé 2 816 morts en excès, toutes causes confondues, dans les départements concernés par un dépassement des seuils d’alerte, soit une hausse de +16,7% par rapport au nombre de décès attendus par l’organisme, selon une estimation réalisée sur la base des cinq dernières années. Cette hausse est montée à +19,9% dans les départements placés en vigilance rouge par Météo France.

Dans ces conditions, la période de surveillance estivale présente l’excès de mortalité le plus important depuis la mise en place du Plan national canicule, en 2004, dans la foulée de la canicule d’août 2003, qui avait engendré une surmortalité de 15 000 décès.

Température 2015-2022 Années record

Température 2015-2022 Années record (ONU)

En matière de température, la réalité est cruelle. En effet en 2015 la Cop 21 a décidé d’objectifs complètement contradictoires avec l’évolution des températures. En effet, les années 2015–2022 ont atteint des records de hausse .

La COP21 devait engager les 195 États et l’Union européenne à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. . Cet accord avait pour objectif de stabiliser le réchauffement climatique dû aux activités humaines diverses. Sur le long terme, l’objectif est de parvenir à la neutralité climatique (c’est-à-dire veiller à ne pas produire plus de CO2 que ce que la Terre est capable d’absorber, via les océans ou les forêts).

Afin de confronter les défis relatifs aux changements climatiques, les membres de la COP21 se sont mis d’accord sur 3 objectifs principaux :

Le maintien des températures en dessous de 2° C (d’ici à 2100) par rapport à la température de l’ère préindustrielle et prendre toutes les mesures possibles pour empêcher les températures d’augmenter de plus de 1,5° C ;Avec une température moyenne estimée de 1,15°C supérieure à celle de l’ère préindustrielle, l’année 2022 devrait se classer «seulement» à la cinquième ou sixième place de ces années les plus chaudes, en raison de l’influence inhabituelle, pour une troisième année consécutive, du phénomène océanique La Niña qui entraîne une baisse des températures. «Mais cela ne renverse pas la tendance de long terme ; c’est seulement une question de temps avant qu’il y ait une nouvelle année plus chaude», a insisté l’OMM, agence spécialisée de l’ONU.

D ‘après l’ONU, «les huit années de 2015 à 2022 seront probablement les huit années les plus chaudes enregistrées». La température moyenne sur la décennie 2013-2022 est estimée à 1,14°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle, contre 1,09°C sur la période 2011-2020.

«Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère sont tellement élevées que l’objectif de 1,5°C (…) est à peine du domaine du possible», a commenté dimanche le patron de l’OMM Petteri Taalas. «C’est déjà trop tard pour de nombreux glaciers et la fonte va se poursuivre pendant des centaines voire des milliers d’années, avec des conséquences majeures sur l’approvisionnement en eau», a-t-il ajouté. Ainsi, les glaciers des Alpes ont enregistré en 2022 une perte record de masse de glace, avec une réduction d’épaisseur de 3 à 4 mètres, «beaucoup plus que lors du précédent record en 2003».
«Œillères»

Et les nouvelles ne sont pas meilleures du côté de l’élévation du niveau des océans, principalement liée à la fonte des calottes glaciaires. Le niveau des océans est aussi à un «record» en 2022, avec une hausse de 10 mm depuis janvier 2020, soit 10% de la hausse enregistrée depuis le début des mesures par satellite il y a près de 30 ans. Et le rythme d’élévation a doublé depuis 1993.

La planète a été en outre victime cette année d’une avalanche d’événements extrêmes, des inondations historiques au Pakistan aux canicules répétées en Europe, en passant par la sécheresse dans la Corne de l’Afrique. «Nous savons que certains de ces désastres, les inondations et la chaleur au Pakistan, les inondations et les cyclones dans le sud de l’Afrique, l’ouragan Ian, les canicules extrêmes et la sécheresse en Europe n’auraient pas été aussi graves sans le changement climatique», a commenté Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. «S’il y a bien une année où il faut réduire en lambeau et brûler les œillères qui empêchent l’action climatique, c’est celle-là», a ajouté Dave Reay, de l’Université d’Edimbourg.

Température : retour de l’été ?

strong>Température : retour de l’été ?

On peut se demander si le dérèglement climatique ne va pas précipiter le retour de l’été avec des températures proches de 30° à quelques jours de novembre. De toute manière à défaut de retour de l’été, on peut s’attendre à un nouvel hiver sans réel grand froid. Dans nombre de régions la neige n’est plus qu’un souvenir et même dans les stations de
. Des records mensuels de température ont été battus dans plusieurs villes de France, particulièrement dans le Sud, vendredi 28 octobre, relève Météo France.
C’était le cas à Ger (Pyrénées-Atlantiques), avec un pic à de 33,2°C, soit presque deux degrés de plus que son record précédent, en date du 13 octobre 2019.
A Tarbes, le thermomètre a atteint 31,8°C, soit 14°C de plus que la normale. Même chose à Biarritz, avec un pic à 27,3°C (huit degrés de plus), ou à Strasbourg, où la température était de 24.6°C (11 degrés de plus).

« A quelques jours de la fin de ce mois d’octobre, l’anomalie de température moyenne affiche déjà une valeur supérieure à 3°C. Valeur très conséquente atteinte pour la dernière fois en février 2020″, a précisé le service météorologique sur son compte Twitter.
Vendredi on encore atteint des températures de leurs deux 30° dans certaines régions.

Entre le 15 et le 24 octobre, la France a enregistré une série de neuf jours consécutifs avec des températures supérieures d’environ 4°C par rapport à la température moyenne de référence. Il s’agit d’une « série jamais relevée pour un mois d’octobre » depuis 1947, selon Météo-France. Le pays connaît des écarts à cette moyenne tous les jours depuis le 2 octobre.

« On sait déjà que les vagues de chaleur, en plus d’être plus fréquentes et plus intenses. Reste que ces températures ,toujours bonnes à prendre , viennent bouleverser la bio diversité.

Climat : température de jusqu’à fin octobre ?

Climat : température de jusqu’à fin octobre ?

On pourrait connaître la prolongation de l’été indien jusqu’à fin octobre. De quoi se réjouir évidemment de cette température particulièrement agréable qui permet accessoirement de faire des économies d’énergie pour le chauffage. Reste cependant que cette température exceptionnelle apporte des bouleversements nuisibles à la biodiversité. prévisions sur 15 jours de Météo-France viennent appuyer ce constat. Les températures annoncées par l’organe de prévisions météorologiques tendent toutes vers un maintien de températures printanières jusqu’à la fin du mois d’octobre.
Ainsi, pour lundi 24 octobre, Météo-France prévoit des températures avoisinants les 25°C sur l’ensemble du Sud-Ouest de la France, avec jusqu’à 26°C en Corse. À Paris, 19°C sont prévus ce même jour, et globalement, sur l’ensemble du territoire métropolitain, le mercure ne devrait pas descendre en dessous des 17°C.
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Vendredi 28 octobre, même dynamique à l’œuvre. Pas une zone du territoire n’est annoncée en dessous de 17°C. Dans la nuit, les températures resteront douces, autour des 15°C. Enfin, pour lundi 31 octobre, le constat le même: 22°C à Biarritz, 22°C à Bordeaux, 18°C à Paris…

Du 6 au 9 novembre 2015, les 24°C avaient été atteints à Colmar, en Alsace. Mais sept ans plus tard, ce qui rend le phénomène actuel si exceptionnelle, c’est sa durée.
« Si les coups de chaud sont loin d’être rares au mois d’octobre, c’est la durée de la période de grande chaleur ou de chaleur qui est remarquable », a ainsi souligné sur La Chaîne Météo le météorologue Cyril Duchesne.

L’expert explique ainsi que la semaine prochaine, l’indicateur thermique national, qui regroupe la moyenne des températures minimales et maximales sur 30 villes françaises, devra osciller entre 2 et 4°C au-dessus de la normale de saison.

Température : jusqu’à 35° !

Température : jusqu’à 35° !

Les températures en ce début d’automnes sont exceptionnelles. Elles témoignent aussi évidemment du réchauffement climatique. Le climat se caractérise maintenant par des printemps trop précoces, des automnes trop doux et des hivers de plus en plus anecdotiques. Finalement un dérèglement néfaste aussi à la végétation et aux cultures.Les températures seront comprises entre 25 et 30 °C sur la Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes. Les températures ressenties à l’abri du vent et du soleil pourront frôler les 35°C sur ces régions, affirme la Chaîne Météo( du Figaro). Il fera également autour de 20° à Paris mardi et mercredi, 17° en moyenne à Lille et 20° à Strasbourg.

Certaines communes ont également vécu leur nuit la plus douce jamais enregistrée pour ce mois. L’Occitanie a ainsi battu des records de températures minimales pour un mois d’octobre dans la nuit de dimanche à lundi. Il a fait pas moins de 20,8°C à Durban-Corbières (Aude), 20,9°C à Lagrasse (Aude) et à Montauban (Tarn-et-Garonne), 21,4°C à Dourgne (Tarn) en raison du vent et d’un ciel nocturne nuageux qui a limité le rayonnement nocturne.

Dans tout l’Hexagone, la moyenne se situera entre 6 et 7°C au-dessus des normes de saison.

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Environnement et température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité

Température automnale douce : Bouleversement de la biodiversité


Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

« Dans de nombreuses villes, on pourra observer encore une série de 5 à 7 jours de chaleur (température maximale supérieure à 25 °C) », explique Météo-France, qui prévoit même que certaines localités pourront atteindre les 30°C dès dimanche.Ces écarts aux normales de saisons se multiplient en raison du réchauffement climatique et sont appelés être de plus en plus fréquents. En juin, Météo-France a d’ailleurs adopté de nouvelles normales de référence, puisque celles calculées sur la base de 1981-2010 n’étaient « plus représentatives du climat actuel ».

Une chaleur comme celle prévue la semaine prochaine a un impact sur la nature, même si elle est rapide. La biodiversité est même plus touchée si la hausse des températures est soudaine et limitée dans le temps que lorsque celle-ci est graduelle (comme cela arrive lors du passage des saisons), explique à BFMTV.com Amandine Erktan, géologue à l’Institut de recherche pour le développement, un organisme français de recherche.

Selon elle, l’effet négatif est également plus important si le pic de chaleur est couplé à une sécheresse. Au contraire, si la chaleur arrive lentement, la biodiversité a plus de temps pour s’adapter au changement de températures.

Cet été, la France a été marquée par une sécheresse intense, « la plus sévère jamais enregistrée » dans le pays, selon le bulletin national de situation hydrologique publié en septembre. Après de nombreux épisodes pluvieux, « la sécheresse extrême des sols superficiels s’est atténuée sur une grande partie du pays » en septembre, selon le bulletin mensuel de Météo-France.

La combinaison de la sécheresse et d’un pic de chaleur, tel que celui que doit connaître la France dans les prochains jours, « augmente la décomposition de la matière organique », explique Amandine Erktan.

Les matières organiques des sols sont un ensemble de résidus, comme des feuilles mortes ou des racines décomposées. Mais lorsqu’elle se décompose, la matière organique produit du dioxyde de carbone (CO2). Le CO2 – provenant majoritairement de l’utilisation d’énergie fossile – représente 74% des émissions françaises de gaz à effet de serre, selon le ministère de la Transition écologique.
La faune du sol est, elle-aussi, particulièrement sensible à la chaleur. Pour éviter de subir un stress supplémentaire, qui peut même les tuer, les espèces mobiles s’enterrent encore plus lorsque le thermomètre monte. C’est par exemple le cas des vers de terre.

Mais si la chaleur arrive soudainement, ils n’ont « pas le temps de descendre », souligne Amandine Erktan.

Ces phénomènes sont accentués en ville, où l’artificialisation des sols rend propice une augmentation plus forte encore des températures.
Les pics de chaleur en-dehors des normales de saison peuvent aussi avoir des « effets bénéfiques », pointe enfin Amandine Erktan. L’intégration de la matière organique au sol entraîne également sa « minéralisation » ce qui émet des nutriments pour les plantes.

Pour remédier à ces effets négatifs, la chercheuse avance une solution: augmenter le niveau de matières organiques dans les sols, car « plus un sol a de matières organisques, plus il retient d’eau ». Cela pourrait par exemple passer par des cultures de couverture: cela consisterait à planter une végétation sur une autre culture, afin que le sol soit couvert toute l’année par exemple.

Température et risques de l’ Eté 2022 : La future norme ?

Température et risques de l’ Eté 2022 : La future norme ?

 

L’expert de l’assurance Nicolas Bauduceau estime, dans une tribune au « Monde », que la résilience collective face aux sinistres à venir doit passer par un soutien public et privé accru aux décisions individuelles de prévention des risques.

 

L’augmentation probable de l’intensité et de la fréquence des catastrophes naturelles sous l’effet du dérèglement climatique est un défi majeur : l’été 2022 pourrait devenir la norme à partir de 2050. Le statu quo n’est donc pas une option. Le changement de nos modes de production et de consommation doit se poursuivre. Toutefois, les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre n’enrayeront pas l’évolution du climat dans les deux prochaines décennies : l’inertie du système climatique est trop grande. Dès lors, la question n’est plus de savoir si nous devons nous adapter à cette évolution, mais comment nous devons le faire.

Face aux catastrophes naturelles, nous disposons en France de trois outils : la prévention, qui consiste à éviter la mise en danger des personnes et des biens ; la gestion de crise, qui consiste à mobiliser des moyens pour venir en aide aux populations pendant un événement extrême ; l’indemnisation financière, qui permet d’engager la reconstruction à la suite de la catastrophe. Mais le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, fondé sur la solidarité nationale, est aujourd’hui sous tension en raison de sécheresses successives. L’augmentation prévisible du coût des catastrophes naturelles à l’horizon 2050 devrait le déséquilibrer structurellement dans les deux décennies qui viennent.

Au-delà des équilibres financiers, maintenir l’ensemble du territoire assurable et résilient exigera donc de mettre en œuvre une politique de prévention des risques naturels particulièrement efficace.

Nous ne partons pas de rien en la matière, loin s’en faut. Les premières digues ont été construites au XIIe siècle pour protéger la vallée de la Loire des colères du fleuve royal. Depuis, la France s’est couverte de plus de 9 000 km de digues. Un exemple qui symbolise la façon dont la France a structuré une politique publique complète de prévention, basée sur différents axes : connaître les zones à risque, éviter d’investir les zones les plus exposées, déconstruire les biens les plus vulnérables, construire différemment, réduire la fréquence et l’intensité des phénomènes, adapter les biens existants, faire évoluer les comportements.

L’Etat et les collectivités y consacrent des engagements financiers croissants : en moyenne 375 millions d’euros par an durant la dernière décennie. Parallèlement, la réglementation de la construction dans les zones à risque a été considérablement étendue et durcie pour limiter la prolifération de biens inadaptés sur les territoires les plus exposés.

Des contrôleurs de température à 19° cet hiver ?

Des contrôleurs de température à 19° cet hiver ?

 

Finalement Macron a peut-être trouvé la martingale pour supprimer le chômage en France. Il suffirait pour cela de créer des millions de postes de contrôleurs de température pour vérifier les 19° imposés par le président de la république .
On voit mal en effet quelle  peut-être la portée d’une telle orientation présidentielle. C’est à peu près la même efficacité que la recommandation d’éteindre l’électricité quand on sort d’une pièce. Une pratique évidemment habituelle dans la plupart des ménages, de même que le contrôle des températures.

Pourquoi ces contrôleurs ne seraient-ils pas aussi habilités à contrôler la température des habitants eux-mêmes pour vérifier leurs critères de santé et de recommandations alimentaires.Bref, le modèle chinois version  française!  Une proposition qui pourrait en outre recueillir le soutien de Sandrine Rousseau et autres bobos gauchistes qui préconisent  la décroissance surtout pour les moins favorisés mais pas forcément pour eux (Ils font quoi de leurs revenus inutiles ? Ils les donnent aux pauvres?)

En outre une température de 19° en moyenne n’a guère de sens. À certains moments dans certaines pièces on peut descendre en dessous de 19°. À l’inverse à d’autres moments et en d’autres circonstances on pourra passer au-dessus. Le cas notamment quand des personnes sont malades, âgées ou au contraire très jeunes.

Tout cela évidemment est complètement incontrôlable et constitue un message marketing pour annoncer une augmentation générale de l’électricité à l’occasion notamment du vote du budget. Le projet est de permettre une augmentation de 20 % des tarifs.

Macron  invite donc ses concitoyens à « changer les comportements », à « mettre la clim’ un peu moins fort » quand il fait chaud et « le chauffage un peu moins fort » lorsqu’il fera froid, « autour de 19 degrés dans la pièce ». Ce « plan de sobriété renforcée, voire de rationnement », qui sera détaillé ultérieurement, vise à réaliser 10 % d’économies énergétiques, et « nous évitera les coupures » de gaz et d’électricité, promet-il.

 

 

 

Climat et Température : Un record de sécheresse depuis 60 ans

Climat et Température : Un record de sécheresse depuis 60 ans

 

Année après année, lentement mais sûrement le climat européen d’une certaine manière ça focalise avec une saison sèche pratiquement sans pluie significative en été et au contraire un excès d’eau via les inondations en hiver mais avec peu de températures très froides. Ainsi Lyon connaîtra bientôt le climat d’Alger et Paris celui de Marseille. La sécheresse a bien entendu des conséquences pour les populations et pour l’économie notamment l »agriculture. Ainsi Le mois de juillet 2022 aura été marqué par des conditions climatiques extrêmes dans l’Hexagone. Sans surprise, Météo France a révélé, mardi 26 juillet, qu’il serait « très probablement le mois de juillet le plus sec » jamais mesuré depuis le début des relevés concernant les sécheresses du sol, en 1959.

« En moyenne sur la France, il est tombé huit millimètres de précipitations du 1er au 25 juillet », soit « un déficit énorme de précipitations », explique à l’AFP Christian Veil, climatologue chez Météo France. « On devrait être au premier ou au deuxième rang des mois de juillet les plus secs », poursuit-il. Tout dépendra des derniers jours du mois, de légères pluies étant attendues vendredi.

Ce manque de pluie aggrave la sécheresse qui touchait déjà la France au début de l’été. Mardi, 91 départements étaient concernés par des restrictions d’usage de l’eau, du jamais-vu. Les niveaux d’alerte sont recensés sur le site Propluvia.

Une situation qui a des conséquences sur tout l’environnement : « Les précipitations estivales servent à maintenir l’humidité des sols superficiels, à maintenir la végétation », explique Christian Veil, qui observe notamment « des arbres qui souffrent tellement de la chaleur qu’ils perdent leurs feuilles ».

Une autre conséquence concerne le fonctionnement de centrales nucléaires.

Plus généralement cela pose la question d’une autre politique de la gestion de l’eau et de son utilisation.

L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 45 % du total, devant le refroidissement des centrales électriques (31 %), l’eau potable (21 %) et les usages industriels (4 %).

Pour les usages domestiques, dans la cuisine, le lave-vaisselle consomme entre 10 et 20 litres par lavage alors que faire la vaisselle à la main demande en moyenne presque 50 litres.

Mais le vrai problème est l’utilisation de l’eau  potable tous les usages y compris non alimentaires. La question d’un double réseau l’un potable, l’autre potable se posera un jour ou l’autre

 

Température : Un record de sécheresse depuis 60 ans

Température : Un record de sécheresse depuis 60 ans

 

Année après année, lentement mais sûrement le climat européen d’une certaine manière ça focalise avec une saison sèche pratiquement sans pluie significative en été et au contraire un excès d’eau via les inondations en hiver mais avec peu de températures très froides. Ainsi Lyon connaîtra bientôt le climat d’Alger et Paris celui de Marseille. La sécheresse a bien entendu des conséquences pour les populations et pour l’économie notamment l »agriculture. Ainsi Le mois de juillet 2022 aura été marqué par des conditions climatiques extrêmes dans l’Hexagone. Sans surprise, Météo France a révélé, mardi 26 juillet, qu’il serait « très probablement le mois de juillet le plus sec » jamais mesuré depuis le début des relevés concernant les sécheresses du sol, en 1959.

« En moyenne sur la France, il est tombé huit millimètres de précipitations du 1er au 25 juillet », soit « un déficit énorme de précipitations », explique à l’AFP Christian Veil, climatologue chez Météo France. « On devrait être au premier ou au deuxième rang des mois de juillet les plus secs », poursuit-il. Tout dépendra des derniers jours du mois, de légères pluies étant attendues vendredi.

Ce manque de pluie aggrave la sécheresse qui touchait déjà la France au début de l’été. Mardi, 91 départements étaient concernés par des restrictions d’usage de l’eau, du jamais-vu. Les niveaux d’alerte sont recensés sur le site Propluvia.

Une situation qui a des conséquences sur tout l’environnement : « Les précipitations estivales servent à maintenir l’humidité des sols superficiels, à maintenir la végétation », explique Christian Veil, qui observe notamment « des arbres qui souffrent tellement de la chaleur qu’ils perdent leurs feuilles ».

Une autre conséquence concerne le fonctionnement de centrales nucléaires.

Plus généralement cela pose la question d’une autre politique de la gestion de l’eau et de son utilisation.

L’agriculture est la première activité consommatrice d’eau avec 45 % du total, devant le refroidissement des centrales électriques (31 %), l’eau potable (21 %) et les usages industriels (4 %).

Pour les usages domestiques, dans la cuisine, le lave-vaisselle consomme entre 10 et 20 litres par lavage alors que faire la vaisselle à la main demande en moyenne presque 50 litres.

Mais le vrai problème est l’utilisation de l’eau  potable tous les usages y compris non alimentaires. La question d’un double réseau l’un potable, l’autre potable se posera un jour ou l’autre

 

Climat et température: Des changements durables

Climat et température: Des changements durables

 

 

 

La maison brûle de plus belle, au point que personne  ne peut plus désormais regarder ailleurs Des réponses pas la hauteurs regarder ailleurs. Vingt ans après le discours prononcé à Johannesburg par Jacques Chirac lors du IVSommet de la Terre, dans lequel il avait mis en garde contre une apathie mortifère face à la catastrophe qui s’annonçait déjà, la nouvelle canicule subie par la France témoigne d’une sombre normalisation. (papier du Monde )

 

Pour parer au pire, le Conseil de Paris a voté à l’unanimité, le 5 juillet, la création d’une mission d’information et d’évaluation intitulée « Paris à 50 °C », la première jamais organisée sur le climat.

« Ce n’est ni une prophétie, ni une intuition, ni une hypothèse. Nous sommes dans un nouveau régime climatique dans lequel certains souffrent déjà, et qui va encore se dégrader », prévient Alexandre Florentin, élu écologiste et président de cette mission qui sera lancée en septembre. Il en veut pour preuve les extrêmes atteints à l’étranger en 2021, 49,6 °C au Canada, 48,8 °C en Italie ou 47,4 °C en Espagne.

 

Les Français voient en effet s’installer un dérèglement climatique dans lequel l’exception devient progressivement la règle. Ils ne sont pas les seuls. Partout en Europe et au-delà, les mêmes causes produisent les mêmes conséquences : l’accumulation de chaleur liée aux activités humaines rend progressivement les villes inhospitalières, pèse sur la santé et les ressources essentielles, soumises à des stress inédits. Partout la maison brûle, souvent littéralement.

Les négationnistes du réchauffement climatique ont certes perdu la partie, comme en témoigne la progression spectaculaire, bien que tardive, d’une prise de conscience des menaces structurelles liées au réchauffement, mais leur déroute n’est qu’une piètre consolation face à la multiplication des crises. Deux combats doivent désormais être menés de front au lieu d’un seul : la diminution des émissions de CO2 comme la lutte contre les effets déjà dévastateurs de leur concentration.

 

L’urgence ne laisse guère de place au fatalisme. Il est certes déplorable que les efforts du pays qui reste le gros pollueur par habitant, les Etats-Unis, soient actuellement entravés par pure idéologie ou clientélisme, qu’il s’agisse de la dernière décision de la Cour suprême, restreignant l’action de l’Agence américaine de protection de l’environnement, ou de l’obstruction d’un seul sénateur démocrate, élu d’un Etat charbonnier. L’immobilisme pourtant ne peut plus être une option.

Car les paramètres de la course contre la montre engagée depuis plusieurs décennies restent pour l’instant inchangés, hélas ! Comme le déploredans nos colonnes la climatologue Valérie Masson-Delmotte, membre éminente du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « on trottine lentement » derrière un climat qui change au galop.

 

En France, le Haut Conseil pour le climat l’a rappelé en juin : la réponse de l’Etat « progresse » mais reste « insuffisante ». On est encore très, très loin des mesures immédiates et généralisées à tous les secteurs auxquelles le GIEC appelait en avril pour « garantir un avenir vivable ».

Climat et température: Des réponses pas à la hauteur

Climat et température: Des réponses pas à la hauteur

 

 

 

La maison brûle de plus belle, au point que personne  ne peut plus désormais regarder ailleurs Des réponses pas la hauteurs regarder ailleurs. Vingt ans après le discours prononcé à Johannesburg par Jacques Chirac lors du IVSommet de la Terre, dans lequel il avait mis en garde contre une apathie mortifère face à la catastrophe qui s’annonçait déjà, la nouvelle canicule subie par la France témoigne d’une sombre normalisation.

 

Les Français voient en effet s’installer un dérèglement climatique dans lequel l’exception devient progressivement la règle. Ils ne sont pas les seuls. Partout en Europe et au-delà, les mêmes causes produisent les mêmes conséquences : l’accumulation de chaleur liée aux activités humaines rend progressivement les villes inhospitalières, pèse sur la santé et les ressources essentielles, soumises à des stress inédits. Partout la maison brûle, souvent littéralement.

Les négationnistes du réchauffement climatique ont certes perdu la partie, comme en témoigne la progression spectaculaire, bien que tardive, d’une prise de conscience des menaces structurelles liées au réchauffement, mais leur déroute n’est qu’une piètre consolation face à la multiplication des crises. Deux combats doivent désormais être menés de front au lieu d’un seul : la diminution des émissions de CO2 comme la lutte contre les effets déjà dévastateurs de leur concentration.

 

L’urgence ne laisse guère de place au fatalisme. Il est certes déplorable que les efforts du pays qui reste le gros pollueur par habitant, les Etats-Unis, soient actuellement entravés par pure idéologie ou clientélisme, qu’il s’agisse de la dernière décision de la Cour suprême, restreignant l’action de l’Agence américaine de protection de l’environnement, ou de l’obstruction d’un seul sénateur démocrate, élu d’un Etat charbonnier. L’immobilisme pourtant ne peut plus être une option.

Car les paramètres de la course contre la montre engagée depuis plusieurs décennies restent pour l’instant inchangés, hélas ! Comme le déplore dans nos colonnes la climatologue Valérie Masson-Delmotte, membre éminente du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), « on trottine lentement » derrière un climat qui change au galop.

 

En France, le Haut Conseil pour le climat l’a rappelé en juin : la réponse de l’Etat « progresse » mais reste « insuffisante ». On est encore très, très loin des mesures immédiates et généralisées à tous les secteurs auxquelles le GIEC appelait en avril pour « garantir un avenir vivable ».

Climat-température: Scénario catastrophe

Climat-température: Scénario catastrophe

Des températures jusqu’à 50°, un événement climatique qui met à l’arrêt ces régions et a déjà provoqué des centaines de morts, par ailleurs  amené à se répéter, selon les experts. Il n’épargnerait pas la France « dans un futur proche », a averti en début de semaine sur les réseaux sociaux le climatologue du CNRS Christophe Cassou.

Outre les conséquences déjà bien visibles de ce « dôme de chaleur » sur les populations et l’environnement, des retombées socio-économiques sont à craindre.

Les autorités canadiennes et américaines déplorent déjà des centaines de mort depuis l’arrivée de la vague de chaleur vendredi dernier. Près de 500 personnes ont ainsi été victimes de « mort subite » au Canada, et 16 aux Etats-Unis, selon le dernier décompte, même si le lien avec les chaleurs extrêmes endurées reste encore à prouver formellement. Un bilan qui devrait s’alourdir, exposant particulièrement les personnes les plus fragiles.

« Ces températures extrêmes constituent une menace majeure pour la santé des personnes, l’agriculture et l’environnement, car la région n’est pas habituée à une telle chaleur et de nombreuses personnes ne disposent pas de climatisation », avait déclaré lors d’un point de presse, mardi à Genève, Clare Nullis, porte-parole de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Ces chaleurs extrêmes impactent aussi sur la pollution au sol, qui est beaucoup plus importante que d’habitude. L’ozone troposphérique atteint des niveaux très élevés et l’oxyde d’azote présent dans l’air peut être plus irritant, tout en renforçant l’effet de serre. Les températures ne baissant pas la nuit, la faune et la flore subissent un « stress thermique » qui pourrait être irréversible pour certaines espèces.

Vendredi encore, des dizaines d’incendies faisaient rage dans l’ouest du Canada (62 feux recensés en 24 heures) et en Californie, sans espoir d’amélioration immédiate. La veille, un millier de personnes avaient été évacuées en Colombie-Britannique, dans l’ouest du Canada, où un incendie de forêt a brûlé près de 90 % du village de Lytton. Ce village, situé à quelque 250 km au nord-ouest de Vancouver a enregistré cette semaine un record national de chaleur à 49,6 °C.

 

Au sud de la Colombie-Britannique, plusieurs quartiers de la petite ville de Pemberton ont été évacués cette semaine pour le phénomène inverse : la crainte des inondations causées par la fonte des glaciers environnants.

Les impacts sur le service public et les activités économiques sont également considérables.

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