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« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

« Grande marche populaire sur Matignon »  » les Insoumis » déraillent

 

Si l’opposition a des raisons de protester contre l’attentisme de Macron qui prend désormais une forme de désinvolture vis-à-vis du résultat des législatives en refusant pour l’instant de nommer un gouvernement, par contre l’idée des « Insoumis d’organiser une grande marche populaire sur Matignon paraît assez ridicule et provocatrice. 

Adrien Quatennens, très proche de Mélenchon , ancien député LFI du Nord, a en effet déclaré sur X : «Macron veut nous voler la victoire et manœuvre pour faire barrage à l’application du programme du NFP.» Pour manifester ce mécontentement, l’ex-élu a suggéré la tenue d’«une grande marche populaire en direction de Matignon».

Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, s’est elle aussi inquiétée des propos de l’ex-député insoumis, alors que les Jeux olympiques de Paris approchent : «C’est totalement irresponsable [...] Nous ne sommes pas dans une situation où nous allons laisser les choses partir à vau-l’eau dans un pays qui accueille les JO dans quelques jours. La continuité de l’État c’est un des grands principes de la République.»

Marine Le Pen accuse le NFP de vouloir «prendre de force» Matignon.

Au centre, le président du MoDem, François Bayrou a comparé cette marche à «une révolution violente» sur le plateau de BFMTV. «Il y a des forces [politiques] qui ne respectent pas les valeurs démocratiques élémentaires et les institutions. Qui ont dans l’idée qu’une révolution violente peut imposer au pays sa loi. C’est la preuve que ce camp-là n’a pas sa place dans le gouvernement du pays. Cette phrase-là, est factieuse», s’est-il indigné.
La proposition d’Adrien Quatennens a même choqué jusque dans les rangs de la gauche. Le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, a désapprouvé l’initiative. «Ça n’a aucun sens. Le pays n’a pas besoin de ça, on n’est pas en train de se faire voler l’élection. On est en train de discuter tranquillement. Qu’est-ce que c’est que cette manière de faire ?», a-t-il condamné sur le plateau de BFMTV.

 

Son groupe politique, en la personne de Manuel Bompard, a quant à lui défendu les propos de l’ancien député.

Législatives– LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Législatives– LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

Politique- LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

Politique- LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire

LFI  pourrait perdre la majorité au sein  du front populaire

 

Théoriquement sur le papier  LFI a le plus de chance de gagner au deuxième tour des législatives dans le cadre du nouveau front populaire. Reste que LFI constitue  pour beaucoup d’électeurs une sorte d’épouvantail. En outre, nombre d’électeurs ne pourront jamais voter LFI. De sorte qu’au total LFI pourrait perdre la majorité au sein du front populaire.

Dans le détail, entre 58 à 72 sièges reviendraient à LFI (contre 75 en 2022) au soir du 7 juillet. Entre 33 à 43 sièges deviendraient socialistes (contre 31 en 2022) et de 28 à 38 sièges pour EELV (23 en 2022). Et enfin 6 à 12 pour le Parti communiste (ils étaient 22 dans le groupe gauche démocrate et républicaine) qui sort affaibli après ce premier tour à l’image de la défaite dès le premier tour de son secrétaire national Fabien Roussel. Cependant parmi les dissidents, une majorité de bien placés est issue de La France insoumise.

 

« Une sympathie critique pour le Nouveau Front Populaire »

« Une ne sympathie critique pour le Nouveau Front Populaire » ( E. Morin)

 Edgar Morin, intellectuel transdisciplinaire et théoricien de la « pensée complexe », situe la crise politique française dans une crise mondiale de la démocratie. Il aura 103 ans le lendemain du second tour des législatives. ( dans la Tribune)

Edgar Morin, intellectuel transdisciplinaire et théoricien de la « pensée complexe », aura 103 ans le 8 juillet, lendemain du second tour. Il situe la crise politique française dans une crise mondiale de la démocratie.

Vous avez passé votre vie à réfléchir à la méthode ; or la méthode, comme l’étymologie l’indique (en grec, odos « chemin » et meta, « vers »), signifie « le bon chemin ». Quel est le bon chemin aujourd’hui pour la France ?

EDGAR MORIN - J’ai explicité ce chemin dans mon livre La Voie. Il s’agit d’abord d’une grande refondation politique à partir d’une pensée du monde, de l’homme, de l’histoire comme le fut celle de Marx et qu’il faut renouveler. Une telle pensée devrait déboucher sur une réforme économique limitant la toute-puissance du profit, sur une réforme sociale réduisant les inégalités, écologique réduisant dégradations et pollutions urbaines et rurales, et qui concerne tous les secteurs : éducation, santé, alimentation, conditions de vie, urbanisme. Je trouve certains éléments de réforme dans le programme du Nouveau Front populaire, mais il manque une grande pensée directrice.

 

 Qu’est-ce à dire ?

Comme il s’est constitué à partir de l’émiettement de la gauche, le Nouveau Front populaire subit des querelles de personnes et d’idées. Il y a des aspects positifs dans son programme, comme la lutte contre les inégalités et contre l’hégémonie du profit. Sans compter son écologisme affirmé. Mais il lui manque une pensée fondatrice et la formulation claire et cohérente d’un nouveau chemin ; toutefois il porte en lui un minimum réformateur et il devrait demeurer le bastion des valeurs issues au XIXe siècle de l’anarchisme (liberté des individus), du communisme (fraternité) et du socialisme (société meilleure).

On sent votre sympathie à l’endroit de ce Nouveau Front populaire…

J’ai pour lui, c’est vrai, une sympathie critique qui m’incite à le soutenir dans la conjoncture actuelle.

La conjoncture nationale ou internationale?

Il faut contextualiser la crise française qui, tout en ayant ses caractères propres, se situe au sein d’une crise mondiale de la démocratie. Celle-ci concerne diversement tous les continents, y compris les Etats-Unis, et elle est européenne avec la dictature de Poutine, l’autoritarisme – religieux d’Erdogan, le régime néo-autoritaire d’Orbán en Hongrie, la réhabilitation du fascisme par Giorgia Meloni en Italie, la menace directe d’une victoire du RN en France, sans parler des différents mouvements dits populistes et néo-autoritaires dans plusieurs pays d’Europe. Cette crise mondiale est due à la fois à l’hégémonie planétaire du profit, qui a aggravé les inégalités, et à la dégradation des partis de plus en plus vides de pensée : toute politique doit se fonder sur une conception du monde, de la vie, de l’homme, de l’histoire comme le fut le marxisme aujourd’hui périmé en grande partie, comme le fut la pensée de Tocqueville pour les partis du centre et de droite. La crise mondiale est aussi très gravement une crise écologique, qui non seulement détruit en partie la biosphère mais affecte et pollue les civilisations et les sociétés. Elle est également la crise de la mondialisation qui, au lieu de donner la conscience d’un destin commun à toutes nations, a produit non pas solidarité mais divisions et conflits. Elle est une crise de la paix relative qui a suivi la Seconde Guerre mondiale, avec la guerre d’Ukraine qui continue son escalade et risque de se généraliser, la guerre d’Israel contre le Hamas et la colonisation de la Cisjordanie, les provocations nord-coréennes envers la Corée du Sud, la volonté chinoise de mainmise sur Taïwan, les guerres africaines et, dans tous ces conflits, l’intervention active des superpuissances impériales que sont la Russie et les États-Unis. L’Union européenne peut-elle se borner à ravitailler, du reste médio-crement, en armes et crédits l’Ukraine? Ne devrait-elle pas essayer de promouvoir la négociation qui respecterait indépendance et souveraineté de l’Ukraine tout en respectant le caractère russe des provinces séparatistes et de la Crimée? Et, si l’on considère l’avenir du monde, celui-ci va probablement vers des désastres économiques, écologiques et des guerres. La France est aujourd’hui au cœur du cyclone planétaire. L’essence de la France est l’intégration et non la souche. Et la faute du RN est ontologique.

Vous n’avez pas encore évoqué le Rassemblement national…

Son ressort est l’illusion que l’identité française est fondée sur une souche spécifique qui distingue les vrais français des métèques naturalisés et immigrés. Or la France s’est constituée au cours des siècles dans et par l’intégration d’ethnies étrangères les unes aux autres : Bretons, Flamands, Alsaciens, Provençaux, etc. Elle a proclamé son unité par le grand rassemblement des provinces du 14 juillet 1790. Les émigrations qui commencent dès la fin du XIXe siècle d’Italiens et d’Espagnols continuent en fait le processus d’intégration qui fait la France. Certes il y eut des rejets comme à Marseille, où les Italiens furent stigmatisés, traités de « sales macaronis ». Mais l’intégration s’opère à la seconde génération et s’accomplit dans les mariages mixtes. Les immigrations ont continué avec les Juifs russes et polonais fuyant l’antisémitisme, les Russes blancs, les ouvriers polonais dans les mines du nord, les ouvriers kabyles. C’est après la Seconde Guerre mondiale que l’émigration n’est plus seulement européenne comme celle des Portugais, mais nord-africaine, subsaharienne, asiatique… Et pourtant, en dépit de l’échec d’intégration d’une fraction de la population d’origine immigrée, et surtout dans les rangs de la jeunesse, l’intégration se poursuit tant bien que mal. Beaucoup d’enfants d’origine immigrée sont aujourd’hui les enfants de la République. Beaucoup ont bien réussi leur insertion. Certains sont arrivés au sommet de l’État, d’autres dirigent de grandes entreprises ou sont des médecins, des scientifiques de renommée internationale, des avocats, des professeurs d’école et d’université ou encore de grands champions sportifs. L’essence de la France est donc l’intégration et non la souche. Et la faute du RN est ontologique.

Jugez-vous l’évolution du RN factice ?

Le langage du RN a considérablement évolué depuis le Front national. Tout en gardant ses fondements anti-immigrationnistes et de préférence nationale, ce langage est devenu républicain, laïque, démocratique, philojudaïque. Ce renversement stupéfiant s’accompagne d’une dénonciation du prétendu antisémitisme de La France insoumise voire du Nouveau Front populaire. Il est à craindre que les pires illusions soient les instruments de l’installation en France du néo-autoritarisme qui risque de s’aggraver en néo-totalitarisme selon l’exemple de la Chine où l’électronique permet le contrôle des individus via les téléphones, les mails et la reconnaissance faciale. Le Nouveau Front populaire pourrait constituer la résistance acharnée des libertés au néo-autoritarisme qui prendrait le pouvoir.

Vous avez été un grand résistant ; aujourd’hui, ce serait quoi, résister ?

La résistance fut avant-hier contre un ennemi qui occupait notre sol, hier contre la conjonction de deux barbaries, celle venue du fond des âges et celle du profit déchaîné et du calcul déshydratant la pensée. Aujourd’hui, la résistance devrait s’affirmer contre le néo-autoritarisme et le néo-totalitarisme. La résistance est d’abord celle de l’esprit : lucidité vigilante, refus des illusions et des hystéries collectives, haine contre la haine et mépris contre le mépris. Elle est de l’affirmation contre vents et marées des valeurs de la République et de la valeur suprême : la liberté.

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Législatives :Le Nouveau Front populaire compte 32 élus au premier tour, 39 pour le RN

Le Nouveau Front populaire compte 32 candidats élus députés dimanche soir, dès le premier tour des élections législatives, contre 39 pour le Rassemblement national, selon les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur compilés par l’AFP.

Dans le détail, les Insoumis comptent 20 députés, les socialistes cinq, les Ecologistes cinq également, et les communistes deux.

Picketty pour le programme du nouveau Front populaire

Picketty pour  le programme du nouveau Front populaire

 

À la veille du premier tour des législatives, Thomas Piketty fustige le déni fiscal de la majorité présidentielle (Renaissance) et celui du bloc de droite (LR, RN, Reconquête). Frappé par la percée du RN dans les communes les plus riches, il explique dans La Tribune  le choix de Jordan Bardella d’avoir une approche plus libérale, proche de Ciotti et Marion Maréchal. Spécialiste mondial des inégalités, l’économiste anticipe la fin du bloc du centre porté par le chef de l’Etat Emmanuel Macron. En pleine recomposition, la vie politique française pourrait retrouver une bipolarisation plus saine pour la démocratie, à ses yeux.

Thomas Piketty est professeur à l’école d’Economie de Paris.

L’extrême droite est aux portes du pouvoir en France. En tant qu’économiste, comment expliquez vous cette percée spectaculaire d’un parti nationaliste et xénophobe au pays des droits de l’homme ?

THOMAS PIKETTY – Si on ferme les portes du débat économique et social et que l’on explique que l’Etat peut seulement contrôler ses frontières et l’identité des individus, on se retrouve 20 ans plus tard avec des débats sur les garde-frontières. C’est un échec collectif. Il y a la responsabilité très forte de ceux qui ont promu l’idée qu’on ne pouvait pas taxer les plus riches. Mais la gauche n’a pas réussi à mener cette bataille intellectuelle et politique. Au delà des querelles d’égo, je pense que l’union des gauches peut amener une majorité de députés à l’Assemblée nationale. Cela va dépendre aussi de l’électorat du bloc central entre les deux tours. Rien n’est joué.

La campagne électorale a plus porté sur les sujets d’identité et moins sur l’économie ou la fiscalité.

Oui, je suis d’accord. Il y a une responsabilité d’Emmanuel Macron qui s’est mis à dénoncer « la gauche immigrationniste ». C’est un vocabulaire associé au Front National (FN) et au Rassemblement national (RN). Faire cela à 10 jours d’un scrutin où le RN est aux portes du pouvoir est un naufrage intellectuel et politique.

Le thème des inégalités a été peu débattu par les candidats lors de la campagne des élections européennes et celle des législatives en France. Pourquoi ce sujet pourtant majeur n’est-il pas plus évoqué ?

Le discours dominant porté par le bloc au pouvoir a contribué à laisser penser qu’il n’y avait aucune alternative sur la politique économique. Le message a été tellement propagé qu’une grande partie de l’électorat est résignée et désabusée. Ce discours porte le repli identitaire du bloc national et du RN. Si ce discours explique que l’on ne peut pas faire payer les plus riches, la seule solution qu’il reste est de s’en prendre aux plus pauvres et aux immigrés. Le débat politique tourne beaucoup autour de cette opposition. Cette bataille politique et intellectuelle est loin de se terminer. En réalité, il y a un besoin d’investissement dans la santé, la formation, la recherche, les infrastructures. Ces besoins demandent une mobilisation importante des ressources publiques. Cela doit passer par une mise à contribution des plus riches. On peut prétendre le contraire en s’endettant pour financer ces investissements. Mais à la fin, cela fait de l’inflation. Il y a un bloc qui prétend récupérer plein de ressources en s’en prenant à l’aide médicale d’Etat mais ce n’est pas là qu’il y a des dizaines de milliards d’euros. On reviendra à la question inévitable des inégalités.

 

Nouveau Front populaire : «Cette fois, je ne peux pas» ( Arditti

 Nouveau Front populaire : «Cette fois, je ne peux pas» ( Arditti)

Le monde artistique n’a pas de légitimité particulière pour exprimer auprès de l’opinion ses choix politiques. Cependant Pierre Arditi  est représentatif d’une partie de ces artistes qui ont toujours été proches de la gauche. Et cette fois il indique que trop, c’est trop et qu’il ne pourra pas voter pour ce  » nouveau Front populaire ». 

Figure de la gauche intellectuelle et artistique, Pierre Arditi prend ses distances avec le Nouveau Front populaire. Dans un texte envoyé à la Tribune dimanche , le comédien explique «vivre un cauchemar au ralenti» : «celui de l’anatomie d’une chute vers le chaos.» Si l’acteur de la Vérité de Florian Zeller ou L’un reste l’autre part de Claude Berri s’en prend au Rassemblement national – «Laisser le RN prendre Matignon, c’est accepter au nom d’une pseudo-souveraineté d’abandonner notre indépendance» – il est davantage virulent contre l’alliance de gauche formée pour ces législatives.

«Le Nouveau Front populaire s’est formé avec des cœurs sincères, remplis d’espérance. Ces cœurs sincères sont ma famille, j’ai passé ma vie à les soutenir, à voter comme eux et avec eux. Cette fois-ci, je ne le peux pas, regrette Pierre Arditi. Si certains d’entre eux sont des sociaux-démocrates sincères, je le sais, cette alliance contre-nature est désespérante.» Il fustige leur rapport à la démocratie, à l’antisémitisme, à la République, mais aussi des propos de certains candidats «parfois inqualifiables, tolérant l’intolérable.»

«La question n’est pas Macron ou non. La question est le chaos ou le sursaut, pas une question de personnes mais une question de survie», conclut l’acteur de 79 ans qui sera de retour sur les planches en janvier 2025 dans Le Prix de Cyrille Gely, au théâtre Hébertot.

RN et Nouveau Front Populaire : des programmes économiques proches (Astérès)

RN et Nouveau Front Populaire : des  programmes économiques  proches (Astérès)

Alors que deux visions de la société s’opposent, sur le plan économique, les deux partis attendus en finale du premier tour des législatives selon plusieurs sondages, partagent des recettes communes, affirme le cabinet d’études Astérès dont rend compte « La Tribune »

Les programmes sont  « en réalité fortement similaires », avance le cabinet d’études Astérès. « La principale différence concerne l’immigration », constate-t-il.

Pour le reste, en se basant sur les propositions de Marine Le Pen pour l’élection présidentielle de 2022, des ressemblances apparaissent. « Toutes deux défendent l’idée d’une économie française repliée sur elle-même, sur une stimulation de l’économie par la dépense publique, et par un bouclage budgétaire illusoire », écrit Astérès dimanche 16 juin. Le cabinet, d’orientation libérale et pro business, souligne : « ils défendent l’idée que l’économie française serait plus prospère si elle se protégeait de la  concurrence internationale par des barrières douanières. »

En commun également, une méfiance accrue envers les décisions prises au niveau européen. Les traités européens et  les règles européennes sont, d’une manière générale, remis en causes par le RN comme par le NFP, note-t-il encore.

Notons que les deux programmes sont assez nourris de promesses sociales mais c’est vrai également pour le programme récemment présenté par Gabriel Attal. Des promesses sociales certes souvent  légitimes mais dont le financement est loin d’être assuré.

Energie et «Nouveau Front populaire»: Le nucléaire sous le tapis !

Energie et «Nouveau Front populaire»: Le nucléaire sous le tapis !

 

Comme nombre de questions économiques, le nouveau Front populaire  compte tenu de ses contradictions sur le nucléaire a mis la question sous le tapis. Pas un mot sur ce domaine stratégique comme sur beaucoup d’autres aspects économiques. 

 

Divisés sur la question, les partis de gauche ont consensuellement occulté le sujet de l’atome pour éviter toute fission.  Le programme du nouveau Front populaire évoque seulement une vague  «loi énergie climat» chargée de «jeter les bases de la planification écologique» est promise, tout comme la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN).

Seulement, les ambitions vertes du «Nouveau Front populaire» sont grandes: arriver à la neutralité carbone en 2050. L’union projette ainsi de « faire de la France le leader européen des énergies… ! Comment ? La question n’est pas développée !

Faut-il rappeler que le nucléaire fournit de l’ordre de 70 % de l’électricité.

 

«Nouveau Front populaire»: Le nucléaire sous le tapis !

 «Nouveau Front populaire»: Le nucléaire sous le tapis !

 
 

Comme nombre de questions économiques, le nouveau Front populaire  compte tenu de ses contradictions sur le nucléaire a mis la question sous le tapis. Pas un mot sur ce domaine stratégique comme sur beaucoup d’autres aspects économiques. 

 

Divisés sur la question, les partis de gauche ont consensuellement occulté le sujet de l’atome pour éviter toute fission.  Le programme du nouveau Front populaire évoque seulement une vague  «loi énergie climat» chargée de «jeter les bases de la planification écologique» est promise, tout comme la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche sur la sûreté nucléaire (IRSN).

Seulement, les ambitions vertes du «Nouveau Front populaire» sont grandes: arriver à la neutralité carbone en 2050. L’union projette ainsi de « faire de la France le leader européen des énergies… ! Comment ? La question n’est pas développée !

Faut-il rappeler que le nucléaire fournit de l’ordre de 70 % de l’électricité.

 

Législatives : Jérôme Guedj (PS) refuse l’étiquette du «Nouveau front populaire»

Législatives : Jérôme Guedj (PS) refuse l’étiquette du «Nouveau front populaire»

Au lendemain de l’accord trouvé entre les principales formations de gauche en vue des législatives anticipées du 30 juin et 7 juillet, le député PS a annoncé vendredi soir se présenter sous les couleurs socialistes… mais sans l’étiquette de la coalition «Nouveau front populaire» dans sa sixième circonscription de l’Essonne.

Dans un communiqué, le socialiste, qui entend plus que jamais «battre l’extrême-droite», refuse, «en dehors de la beauté des mots», de «s’associer à l’investiture de LFI liée à cet accord». Et ce, «en raison des divergences profondes avec la direction de cette formation relatives à la brutalisation du débat public.»

UN « FRONT POPULAIRE » À GAUCHE ?

 UN « FRONT POPULAIRE » À GAUCHE ?

L’accord annoncé ce lundi à gauche n’est donc qu’une première étape. En réalité tout reste à faire il s’agira notamment de la difficile question des investitures avec une lutte sanglante entre les partis intéressés;  Au-delà de définir une politique commune en tous cas quelques axes même si les chances de succès sont très minimes.

 

« On ne va pas refaire la Nupes, il y a eu une inversion des rapports de force, je suis en tête à gauche », clamait quelques heures plus tôt Raphaël Glucksmann sur le plateau de France 2, proposant le nom de Laurent Berger pour aller à Matignon. L’ancien patron de la CFDT, retiré de la vie publique, n’avait pas réagit lundi soir à cette proposition.  »Il y a des conditions, je suis le garant d’un cap. Ce cap ne changera pas », a martelé Raphaël Glucksmann.

Au sein du PS, Olivier Faure, signataire du communiqué commun, va devoir répondre à plusieurs questions ce mardi lors d’un Conseil national, le « parlement » du PS. Plusieurs de ses membres dénoncent « l’absence de respect » pour la démocratie interne. « En ce qui me concerne je suis en désaccord avec cet union de façade faite pour sauver vos sièges », écrit ainsi Chibli Kamel, vice-président au Conseil régional d’Occitanie.

 Si une union de la gauche pourrait permettre aux partis de ce nouveau « Front populaire » de se qualifier au second tour dans la quasi-totalité des circonscriptions, une division pourrait les faire disparaître de l’Assemblée nationale. Ensemble, EELV, PS, PCF, LFI et alliés ont une possibilité de maintenir leurs élus, voire même d’obtenir une majorité relative au soir du dimanche 7 juillet. Désunis, ils sont assurés de perdre .Le problème c’est que même unis  leurs contradictions leur portent  un discrédit considérable

Attal peut-il reconquérir l’électorat populaire ?

Attal peut-il reconquérir l’électorat populaire ?

OPINION. Dominique Villemot , président de Démocratie Vivante, estime quela défense des valeurs républicaines, forgées par la gauche il y a 150 ans, doit permettre à Gabriel Attal de séduire un électorat conquis par le RN ( dans La Tribune)

Gabriel Attal se caractérise par l’invocation de valeurs plus que par un discours que l’on pourrait qualifier de technocrate. À l’Éducation nationale, comme maintenant à Matignon, il parle de mérite, de travail, d’autorité et de laïcité. Les commentateurs disent que ce sont des thèmes de droite, que sa nomination marque nettement un virage à droite du macronisme.

Certes, l’autorité a toujours été une valeur mise en avant par la droite. La droite a aussi toujours vanté le travail. Mais la gauche s’est aussi toujours revendiquée du monde du travail. Les travaillistes, le Labour au Royaume-Uni, sont des partis de gauche. Le mérite est aussi mis en avant par la droite. Mais le mérite républicain est une valeur de gauche, qui s’acquiert à l’école républicaine. Quant à la laïcité, historiquement, elle a toujours été combattue par la droite qui était catholique, et l’extrême-droite n’a repris la laïcité que pour masquer son hostilité à l’islam.

Si la gauche est si faible, c’est qu’elle a perdu les valeurs républicaines
Bien entendu, ces valeurs ne sont pas celles de la gauche post Mai-68, de la gauche libertaire. Ce ne sont pas non plus les valeurs de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, ni du wokisme. Mais ces courants ne sont pas toute la gauche, loin de là.
Il existe historiquement en France une gauche républicaine, parfois appelée gauche jacobine, qui a toujours mis en avant l’autorité de l’Etat, le mérite républicain, la laïcité. Une gauche qui défend celles et ceux qui n’ont rien d’autre que leur travail pour vivre.
On peut parler de Léon Gambetta, de Victor Hugo, de Jules Ferry ou de Georges Clémenceau. On peut citer aussi André Malraux et Albert Camus. Et, plus près de nous, Jean-Pierre Chevènement, Manuel Valls ou Bernard Cazeneuve. N’oublions pas que pour Jean Jaurès, pour Léon Blum, pour François Mitterrand, le socialisme était d’abord et avant tout l’aboutissement des valeurs républicaines. Quant aux communistes, ils parlaient aussi d’autorité et de travail. D’ailleurs, Gabriel Attal est issu d’une famille de gauche et a commencé sa carrière politique au PS.

Si la gauche officielle est si faible (à l’élection présidentielle de 2022, où la participation a été très élevée, à 75%, tous les candidats de gauche, y compris les trotskystes, n’ont recueilli que 32%) c’est parce qu’elle a perdu ces valeurs. En 2006-2007, Ségolène Royal a essayé de remettre à gauche les valeurs d’autorité (« l’ordre juste »), de travail et de Nation ; elle s’est heurtée aux éléphants du PS. En abandonnant les valeurs de la République, la gauche institutionnelle a perdu l’électorat populaire qui vote désormais majoritairement pour le Rassemblement national.

C’est en renouant avec les valeurs républicaines de gauche, celles d’autorité, de mérite, de travail et de laïcité que Gabriel Attal peut reconquérir l’électorat populaire et faire reculer l’extrême-droite.

Isère : entrepôts du Secours populaire cambriolés avant Noël

Isère : entrepôts du Secours populaire cambriolés avant Noël

La sauvagerie n’a pas de limite, on s’attaque même aux dons destinés aux plus pauvres. Les entrepôts de la fédération de l’Isère du Secours populaire ont été cambriolés à Échirolles, en Isère, la nuit du samedi 23 décembre au dimanche 24 décembre, rapporte France Bleu Isère ce dimanche 24 décembre. L’association a porté plainte au commissariat de Grenoble et déplore un préjudice situé entre 300 000 et 400 000 euros.

La totalité des dons et collectes de l’association a été fouillée, des cartons contenant des vêtements, des jouets ou encore de l’électroménager ont été éventrés. Le Secours populaire a estimé un préjudice de 300 000 euros. Le procureur de Grenoble confirme le dépôt de plainte pour « vol par effraction ».

Deux camionnettes flambant neuves ont également été désossées, les moteurs ont disparu, ainsi que les portières arrière. L’association estime cette perte à 110 000 euros, en plus des 300 000 euros de préjudice pour le vol de matériel à donner.

« C’est un carnage. Je n’ai pas les mots », déplore Nabil Chetouf, le secrétaire général du Secours populaire en Isère, auprès de France Bleu Isère.

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