Economie: Aux Etats-Unis, l’inflation en baisse
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Economie: Aux Etats-Unis, l’inflation en baisse
Inflation États-Unis : en baisse avec 2,6 % en novembre
L’inflation a atteint 2,6% sur un an aux Etats-Unis en novembre ( 2.4% dans la zone euro), selon l’indice PCE, privilégié par la Banque centrale américaine (Fed) et publié vendredi par le département du commerce.
La Fed se montre cependant prudente, estimant que la hausse des prix ralentira à 2,4% sur un an fin 2024 mais n’atteindra les 2%, soit l’objectif de l’institution monétaire, qu’en 2026. La dernière réunion de la Fed s’était conclue par des taux maintenus à leur niveau actuel, pour la troisième fois consécutive, soit entre 5,25% et 5,50%. mais avec une possible baisse des taux en 2024.
Les responsables de la Fed anticipent, en effet, majoritairement trois ou quatre baisses l’année prochaine, pour les amener à 4,6% fin 2024, avait-il été annoncé.
La Fed entend ainsi préserver la croissance économique du pays et éviter une récession. D’autant que les pleins effets des hausses de taux mettent du temps à se faire sentir entièrement dans l’économie réelle.
Les consommateurs américains sont eux aussi optimistes quant à l’évolution de l’inflation. Cela a même fait grimper leur niveau de confiance en décembre au plus haut niveau depuis le mois de juillet, après quatre mois consécutifs de baisse, selon l’estimation finale publiée vendredi par l’Université du Michigan.
L’optimisme est plus prudent côté européen. Même si, là aussi, l’inflation poursuit sa décrue et semble également s’être durablement installée sous les 3% : elle s’est ainsi établie en zone euro (les vingt pays à avoir adopté la monnaie unique) à 2,4% en novembre sur un an selon les chiffres définitifs de l’agence de statistiques européenne Eurostat, soit un fort ralentissement de la dynamique des prix puisque cette dernière s’affichait à 2,9% en octobre après 4,3% en septembre et 5,2% en août.
Pour rappel, la BCE s’attend à ce que l’inflation atteigne 2,7% en 2024, 2,1% en 2025 et 1,9% en 2026 dans la zone euro.
Or en hausse mais les bourses en baisse ?
Après Wall Street et Tokyo les deux autres bourses dans le monde pourraient bien s’inscrire dans une période baissière. Cela d’autant plus que l’envolée de leurs souligne encore les cinq inquiétudes relatives à l’avenir économique, à l’inflation et à l’endettement sans parler évidemment des risques géo politiques et de leurs conséquences sur l’énergie.Il y a enfin les positions divergentes de certains experts sur l’évolution de la politique monétaire.
La Bourse de Tokyo refluait mardi 5 décembre en matinée dans le sillage de Wall Street, où les indices ont repris leur souffle la veille après une forte croissance le mois dernier. L’indice vedette Nikkei de la capitale nippone cédait 0,96% à 32.912,84 points vers 00h40 GMT et l’indice élargi Topix perdait 0,29% à 2.355,69 points.
La Bourse de New York a clôturé dans le rouge lundi, gagnée par les prises de bénéfices après ses performances du mois de novembre et alors que les investisseurs à la recherche de nouveaux indices se tournaient déjà vers les chiffres mensuels de l’emploi américain, attendus vendredi.
Certaines valeurs japonaises du secteur des semi-conducteurs étaient en nette baisse dans la foulée du recul marqué du Nasdaq, à forte coloration technologique, à Wall Street lundi: Tokyo Electron perdait 2,82% vers 00H40 GMT, Advantest chutait de 4,25% et Screen Holdings de 3,69%.
Le pétrole était en hausse: vers 00H30 GMT le baril de WTI américain gagnait 0,27% à 73,24 dollars.
Croissance Allemagne : production industrielle en baisse
La production industrielle en Allemagne a plongé en juin, pour le deuxième mois consécutif, sur fond de coûts élevés de l’énergie et de demande atone pour le secteur, qui plombent depuis plusieurs mois la première économie européenne.
L’activité a baissé de 1,5% sur un mois en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, après une baisse révisée de 0,1% en mai, a indiqué lundi l’office de statistique Destatis dans un communiqué. Le recul est beaucoup plus fort qu’attendu par les experts de l’outil d’analyse financière Factset, qui tablaient sur une baisse de 0,5%. Sur un an, la production recule de 1,7%, toujours selon Destatis.
L’Allemagne est entrée en récession au premier trimestre, avec deux trimestres consécutifs de recul du PIB (produit intérieur brut), dont une baisse de 0,4% entre janvier et mars. Pour le deuxième trimestre, Destatis a certes fait état d’un PIB en stagnation (+0,0%).
Société-Démographie en baisse
La richesse d’un pays se mesure notamment par l’importance de sa croissance, l’équilibre de ses comptes, l’état physique, social et psychologie de sa population mais surtout par l’évolution de sa démographie. De ce point de vue, la France qui faisait un peu exception en Europe rejoint les pays à faible croissance de la population. En cause en particulier des évolutions sociétales, des changements dans les modes de vie mais aussi de graves incertitudes sur l’avenir du pays. D’une certaine manière, la France est en manque d’espérance politique et sociétale .
Au 1er janvier 2023, la France compte 68 millions d’habitants, soit une augmentation de 0,3 % par rapport à l’année dernière. En 2022, le solde naturel, différence entre les nombres de naissances et de décès, atteint «son plus bas niveau depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale à + 56.000», indique l’Insee.
Le solde migratoire, soit la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année, est estimé à plus 161.000 personnes. Désormais largement supérieur au solde naturel, «il contribuerait ainsi pour près des trois quarts à la hausse de la population», notent les démographes. En 2022, l’espérance de vie à la naissance est de 85,2 ans pour les femmes et de 79,3 ans pour les hommes. Un chiffre qui stagne pour les premières et connaît une très légère augmentation pour les seconds de 0,1 an. L’espérance de vie ne retrouve pas son niveau de 2019, avant l’arrivée du Covid. Au 1er janvier 2023, 21,3 % des habitants ont 65 ans ou plus. Un pourcentage qui se rapproche d’année en année du quart de la population. Ce vieillissement touche toute l’Union européenne. En 2021, les personnes de 65 ans ou plus représentent 20,8 % de la population des 27 États membres contre 17,8 % en 2011.
Selon ledernier baromètre Ifop pour le JDD, avec seulement 38 % de Français satisfaits (- 3 points) contre 61 % qui ne le sont pas (+ 3), le Président affiche en juin une cote de popularité qui n’est plus que la moitié de celle qu’il enregistrait au début de son premier quinquennat, à l’été 2017. Pis, pour la première fois, « il est minoritaire dans les catégories qui constituent son socle électoral », relève Frédéric Dabi, directeur général du département Opinion de l’Ifop. Ses plus fortes chutes, le chef de l’État les enregistre chez les retraités avec 43 % qui se félicitent de son action (- 7 points), idem chez les cadres supérieurs (- 3), et chez les
La question du pouvoir d’achat plombe son début de second mandat. Dans les communes rurales, là où le budget carburant explose, seuls 33 % des habitants s’estiment satisfaits du Président, en baisse de 8 points. Absence de campagne, trop tourné vers l’international… Sa pratique du pouvoir est décriée. « On assiste à un renversement de la grille de lecture avec des Français qui, même s’ils ne l’appréciaient pas, louaient toutefois son engagement durant le premier quinquennat, observe Frédéric Dabi. Là, ils doutent de son implication et le procès en inaction s’installe. » Élisabeth Borne est également touchée, 52 % des Français s’avouant mécontents de son action (+ 9 points). Et seulement 37 % se disent satisfaits, en chute de 8 points ! L’ancienne patronne de la RATP perd même 11 points de satisfaction chez les électeurs d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle.
Popularité Macron : en baisse car trop de « en même temps »
Macro bénéficie sans doute d’une image de président jeune, dynamique et innovante ; pour autant, cette image semble devoir être affectée par un excès de « en même temps ». Un « en même temps » qui dissimule certains renoncements comme l’indépendance nationale, le refus d’un vrai service national, l’indépendance de la justice ou encore l’équilibre de sa politique d’immigration sans parler de la première préoccupation actuelle des Français concernant le pouvoir d’achat. Du coup la cote de popularité d‘Emmanuel Macron, qui avait connu un rebond à la fin de l‘année 2017, a baissé de deux points de pourcentage en janvier, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD). Selon cette enquête menée du 12 au 20 janvier, 50% des personnes interrogées se disent satisfaites d‘Emmanuel Macron comme président de la République. En décembre, cette proportion était de 52%. C‘est la première fois que la popularité du chef de l‘Etat recommence à baisser dans les sondages depuis octobre. François Hollande affichait une cote de popularité de 38% neuf mois après sa prise de fonction en 2012 et Nicolas Sarkozy, de 47% à la même période après son élection en 2007. La popularité du Premier ministre, Edouard Philippe, a baissé de cinq points en janvier, passant de 54% à 49%.
Croissance- Chine : exportations en baisse en juillet
De toute évidence la baisse constatée des exportations en Chine constitue une très mauvaise nouvelle pour l’économie mondiale. C’est le signe que la demande internationale se tasse sérieusement. Du coup la demande extérieure de la Chine enregistre aussi une baisse significative en juillet, ce qui devrait avoir un impact sur l’économie des pays exportateurs concernés. Une nouvelle fois l’activité du secteur manufacturier est en recul, un recul plus important que prévu et qui n’a pas été enregistré depuis deux ans. Les exportations chinoises ont donc baissé de 8,3% en juillet, beaucoup plus que ne le prévoyaient les économistes, tandis que les importations ont diminué de 8,1%. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse de 1,0% des exportations libellées en dollars, après une hausse de 2,8% en juin, et à une baisse de 8,0% des importations, après une diminution de 6,1% en juin. La Chine a dégagé en juillet un excédent commercial de 43,03 milliards de dollars, a déclaré samedi l’administration générale des douanes, alors que les économistes tablaient en moyenne sur un surplus de 53,25 milliards de dollars.
Une croissance toujours dynamique mais en baisse pour le second trimestre. Les économistes ont en effet revu en baisse leurs prévisions de croissance aux Etats-Unis pour le deuxième trimestre et l’ensemble de l’année, montre vendredi une étude de la Réserve fédérale de Philadelphie. Ils tablent désormais en moyenne sur une croissance de 2,5% en rythme annualisé au deuxième trimestre, soit un demi-point de moins que dans l’enquête équivalente de février. La Fed de Philadelphie, qui a interrogé 44 économistes, précise que la croissance du troisième trimestre est désormais attendue à 3,1%, toujours en rythme annualisé, contre 2,8% il y a trois mois, et que celle de l’ensemble de 2015 est prévue à 2,4% contre 3,2% en février. Elle ajoute que les économistes interrogés s’attendent à voir ralentir les créations d’emploi à 195.300 par mois en moyenne au deuxième trimestre contre 233.800 dans l’édition précédente de l’enquête. Au troisième trimestre, le marché du travail devrait créer 223.300 postes par mois, contre 222.000 attendus en février. Le taux de chômage devrait ainsi tomber à 5,4% fin juin et 5,3% fin septembre. bien que dynamique la croissance aux Etats-unis fait du yo-yo. Il y a d’abord des baisses surprise de l’industrie. Alors que les intervenants de marché avaient été agréablement surpris jeudi par une baisse plus marquée que prévu des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, ils ont dû digérer en séance l’annonce d’un cinquième mois consécutif de diminution de la production industrielle et celle d’une chute inattendue de la confiance du consommateur américain. La croissance du secteur manufacturier a ralenti en avril aux Etats-Unis, selon une étude auprès des directeurs d’achat publiée i par l’institut Markit. L’indice PMI manufacturier de Markit s’est établi à 54,1 en avril en version définitive après 55,7 en mars. Il était de 54,2 en première estimation. Au-dessus de 50, il témoigne d’une croissance de l’activité. L’indice du mois d’avril est le plus faible depuis le début de l’année et « les résultats de l’étude soulèvent des inquiétudes sur le fait que l’appréciation du dollar nuit à l’économie », a commenté Chris Williamson, économiste en chef de Markit. Le sous-indice de la production a reculé à 55,3 contre 58,8 en mars. Il en va de même pour les nouvelles commandes, dont le sous-indice est passé de 57,2 en mars à 55,3 le mois dernier. La croissance de l’emploi a ralenti en mars mais progressé en avril!
Moral des français : en baisse
Le moral des Français baisse légèrement. Le baromètre BVA-BFM-Challenges-Axys, publié ce jeudi 12 juin montre, en effet, que l’indice de confiance régresse de 5 points par rapport au mois dernier. Il se situe à -47. Les Français expriment aussi leur ras-le-bol fiscal. En dépit de leur souhait de voir des mesures de soutien à la compétitivité des entreprises mises en places, ils sont de plus en plus nombreux à préférer une baisse des impôts des particuliers (à 68% soit +6 points depuis février) plutôt qu’une baisse de ceux des entreprises (28% soit -7 points). Mais que le gouvernement se rassure, les sympathisants de gauche sont plus optimistes (à 51%, en hausse de 6 points) que ceux de droite (à 9%, en baisse de 7 points) et ceux sans couleur politique affichée (11%, en baisse de 11 points). De plus, cette tendance pourrait s’inverser. En effet, la majorité de Français interrogée considère que les axes d’attaque du gouvernement sont efficaces pour stimuler la croissance. Ainsi, 71% des sondés considèrent efficace le soutien à l’investissement dans l’innovation, 69% la diminution des dépenses de l’Etat et la dette publique, et 67% les mesures de soutien à la compétitivité des entreprises. Les mesures destinées à développer l’attractivité de la France pour les investisseurs et les mesures d’incitation à l’embauche sont quant à elles considérées comme efficaces par près de six Français sur dix.
Popularité : Valls en baisse
Manuel Valls avait débuté le mois dernier avec une cote de satisfaction de 58%, un mois plus tard, il perd deux points. Rien de grave bien sûr. Mais une première baisse quand même. La part de personnes très mécontentes, selon l’enquête mensuelle de l’IFOP, passe quand même de 35 à 41%. La popularité du Premier ministre demeure atypique avec une forte bienveillance au centre (61% chez les sympathisants de l’UDI) et à l’UMP (57%). Il est en revanche minoritaire au FN et chez les artisans et commerçants. Une fois n’est pas coutume, François Hollande reste stable à un niveau très bas : 18%. Le Président aborde donc les élections européennes dans la position la plus inconfortable dans l’histoire de la Ve République. Comme pour son Premier ministre, la part de Français très mécontents progressent encore (+5).
Salaires des patrons du CAC 40 : 2.25 millions, en baisse… nouvelle injustice sociale !
C’est une injustice sociale, les salaires des patrons du CAC baissent pour la troisième année. Que font les syndicats ? En effet Pour 2013, le total des salaires des patrons des groupes du CAC 40 a atteint près de 90 millions d’euros (89,969.387 millions d’euros pour être précis, selon les décomptes des « Echos »). Soit 2,25 millions en moyenne par dirigeant. C’est un repli de 2,1 % sur les rémunérations dues au titre de 2012. Comme l’an dernier, si les fixes sont souvent peu modifiés, les variables ont, eux, baissé, Pour la deuxième année d’affilée, Maurice Lévy, président du directoire de Publicis, occupe la première place du classement des salaires des patrons du CAC 40. Au titre de 2013, il encaissera une rémunération de 4,5 millions d’euros, uniquement en rémunération variable. En 2011, aussi, il se situait en tête, car il avait touché une rémunération différée de 16,2 millions d’euros qui avait alors suscité la polémique. Comme l’an dernier, Jean-Paul Agon, président de L’Oréal, occupe la deuxième place avec 3,937 millions d’euros. Le patron de Carrefour, Georges Plassat, est troisième, avec un fixe qui augmente d’un tiers et un variable qui progresse de près de 50 %. L’ancien patron de Vivarte, qui a succédé à Lars Olofsson, avait pris ses fonctions en avril 2012. Sa rémunération de 2012 ne portait que sur neuf mois. 12 % de moins pour les rémunérations variables. C’est une des conséquences de la crise. Une conséquence évidemment dramatique ! Ainsi, Pierre Pringuet, le directeur général de Pernod Ricard, ne touchera au titre de l’exercice 2012-2013 que 860.000 euros, contre 1,6 million l’an dernier, même si le résultat opérationnel du groupe a progressé. Chez Danone aussi, Franck Riboud voit son variable annuel (hors différé) passer de 1,3 million à 893.000 euros. Si le fixe de Benoît Potier, chez Air Liquide, reste quasi identique, sa rémunération variable baisse aussi légèrement, de 1,6 million à 1,493 million. Autre cas emblématique, celui de Gérard Mestrallet. Le président-directeur général de GDF Suez a renoncé à 50 % de sa rémunération variable au titre de 2013.
Sondage - Popularité: Hollande et Valls en baisse
Valls en faiat trop, Hollande a assez, résultats : baisse dans les sondages. Pour Hollande c’est habituel, pour Valls, c’est nouveau ; pas étonnant cependant car Valls en fait de tonnes en particulier sur l’affaire Dieudonné , il a surtout servi d’agent de publicité à un humoriste (par ailleurs condamnables pour des propos inadmissibles). 73% des français ont d’ailleurs considéré qu’il faisait vraiment beaucoup trop. François Hollande recueille en janvier 28% de bonnes opinions, en baisse de 3 points, et Jean-Marc Ayrault 34%, en hausse d’un point dans le tableau de bord mensuel des personnalités fait par l’Ifop pour Paris Match publié mardi. Dans ce même sondage, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls connait une baisse de sept points de sa cote de popularité, dans une actualité marquée par la polémique à propos de Dieudonné. Avec 61% de bonnes opinions, Manuel Valls perd la tête du classement des personnalités au profit de Jack Lang (66%, +7) et glisse à la 3e place, derrière Bertrand Delanoë (63%, +5). Manuel Valls est victime en particulier d’une plus grande sévérité à son égard des moins de 25 ans (37%, -24), selon l’IFOP. La conjoncture se révèle plutôt favorable aux personnalités du centre dans les rangs de l’opposition. Jean-Louis Borloo et François Bayrou enregistrent chacun une hausse de 4 points à respectivement 61% et 55% de bonnes opinions. Les niveaux de popularité des principales têtes d’affiche de l’UMP sont relativement stables. François Fillon recueille ainsi 50% de bonnes opinions (-1), Nicolas Sarkozy 48% (-2) et Jean-François Copé 35% (+2). Marine Le Pen quant à elle est stable à 36%.
Immobilier : ventes en baisse, frais en hausse
Alors que le marché est en très mauvaise situation, le gouvernement augmente les frais de notaire. Une curieuse manière d’encourager la reprise, reprise structurellement difficile car le nombre acquéreurs potentiels ne cessent de se réduire en raison d’une part des prix trop élevés et des restrictions de crédits des banques. En moyenne un bien immobilier représente un prix de 220 000 euros, il faut -aussi en moyenne- une revenu de 4500 euros mensuels pour avoir la solvabilité nécessaire. Autant dire que la cible des acheteurs potentiels va demeurer restreinte tant que les prix n’auront pas baissé de manière significative. . Une nouvelle disposition pourrait encore un peu plus inciter les futurs acquéreurs à repousser leur projet. En effet, le Conseil constitutionnel a validé, le 29 décembre, le relèvement temporaire des droits de mutation, inscrit dans le budget 2014. Il s’agit des taxes perçues par le notaire à chaque changement de propriétaire pour le compte des communes et des conseils généraux. Ces droits de mutation (voir ci-contre) appartiennent à ce qui est appelé communément « les frais de notaire ». Ces frais regroupent en fait les émoluments, qui sont la rémunération du notaire (le barème est progressif, il va de 4% pour un prix entre 0 et 6.500 euros à 0,825% pour plus de 60.000 euros), les déboursés (coût des documents d’urbanisme, du bureau des hypothèques, du cadastre,…), les frais de publication (le salaire du conservateur des hypothèques), et donc les droits de mutation. La loi de finances pour 2014 prévoit que ces droits de mutation puissent passer de 3,8% à 4,5% du prix de cession pour 2014 et 2015 si les conseils généraux en décident ainsi. La hausse doit servir à aider les départements à financer la solidarité nationale. C’est le département qui décidera s’il applique ou non le taux maximum. Mais peu de départements risquent de laisser passer cette manne. Un rapport de la Cour des comptes de février 2013 soulignait qu’en 2011 et 2012, les droits de mutation à titre onéreux représentaient 18,1% et 20,7% des recettes fiscales départementales, soit 7 et 8,51 milliards d’euros. Selon Claudy Lebreton, le président de l’Association des départements de France, la hausse devrait représenter 1,3 milliard d’euros. Ce dernier réfute d’ailleurs l’hypothèse d’un blocage du marché immobilier assurant que « des simulations ont été faites », et que la hausse du prix pour l’acquéreur ne serait que symbolique.
Croissance : révision en hausse en Allemagne, en baisse en France
Alors que l’Allemagne révise en hausse ses prévisions de croissance (1.7 au lieu de 1.5), la France elle pourrait revoir les siennes à la baisse. Normalement en France le gouvernement a prévu 0.9% mais depuis les résultats de enquête Markit de novembre (quasi récession en 2013), on se demande bien comment la France pourrait atteindre ses objectifs en 2014. La Bundesbank, elle, table désormais sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) allemand de 1,7% en 2014 contre 1,5% annoncé en juin. En 2015, la croissance devrait atteindre un rythme de 2%, selon les projections de la « Buba ». Pour 2013, elle n’attend cependant « pas plus » de 0,5% contre 0,3% auparavant. »L’économie allemande a repris de l’élan. (…) Mais les forces qui la tirent changent », explique la Bundesbank dans son rapport mensuel. Comme l’ont déjà montré les chiffres de la croissance au troisième trimestre, l’activité économique domestique prend désormais le pas sur les exportations, auparavant principal moteur de l’Allemagne. « L’économie allemande est en bonne forme: le taux de chômage est bas, l’emploi progresse et la croissance des salaires revient à la normale. Ces facteurs soutiennent la consommation privée et tire la construction immobilière », a commenté le président de la Buba, Jens Weidmann. Sur les années qui viennent, l’emploi devrait d’ailleurs continuer à augmenter, prévoit la Bundesbank. Le commerce extérieur de l’Allemagne souffre toujours des difficultés économiques de ses voisins, mais la reprise qui commence à pointer dans la zone euro devrait aider à freiner cette tendance. Bon élève de la zone euro en matière budgétaire, Berlin devrait enregistrer un excédent des finances publiques d’un peu moins de 0,50% du PIB en 2015. La Bundesbank précise qu’elle n’a pas inclus dans ses prévisions semestrielles le potentiel impact du nouveau programme de gouvernement décidé par les sociaux démocrates et les conservateurs d’Angela Merkel. Ces derniers ont souligné avoir obtenu qu’il n’y ait ni hausse d’impôt ni nouvel endettement sur la prochaine législature.