Archive pour le Tag 'stabilité'

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

La dégradation de l’environnement menace l’économie et la stabilité financière

Une étude, réalisée avec la participation de banques centrales, insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans leurs évaluations des risques et dénonce la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. (franceinfo)

ASelon un rapport (lien en anglais) publié jeudi 24 mars et élaboré par des chercheurs en collaboration avec le réseau Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System (NGFS), les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses, dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières.

Si les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l’évaluation des risques économiques, c’est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, constate cette étude. « Nous érodons la biodiversité à un rythme qui nuit aux écosystèmes qui nous fournissent nourriture, eau et air pur. Ce qui pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale », a commenté Ravi Menon, président du NGFS, rappelant que « la biodiversité est la base de la vie sur notre planète ».

Le rapport insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans l’évaluation des risques des banques centrales, notant la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. Par exemple, les rendements agricoles sont menacés par la réduction des populations de pollinisateurs victimes des pesticides ou de la réduction de leurs habitats. « La perte de biodiversité est une menace pour la stabilité financière », explique à l’AFP Nick Robins, de la London School of Economics, qui a codirigé ce rapport. Or, « peut-être que les investissements actuels des entreprises et des institutions financières ne sont pas conformes à un écosystème en bonne santé », pointe-t-il.

La banque interaméricaine de développement a de son côté estimé que les politiques visant à empêcher l’Amazonie d’atteindre le point de basculement qui pourrait éventuellement la transformer en savane (freiner la déforestation, investir dans une agriculture durable, améliorer la gestion des incendies) pourraient générer environ 340 milliards de richesses supplémentaires.

Créer une économie protectrice de la nature

Réussir la transition vers une économie mondiale protectrice de la nature est un défi, relève le rapport. Certains pays ont commencé à prendre des mesures, note l’étude, qui appelle malgré tout les banques centrales à élaborer une approche coordonnée pour répondre à la crise mondiale de la biodiversité.

Publié au moment où les délégations de près de 200 pays sont réunies à Genève dans le cadre de négociations visant à établir d’ici la fin de l’année un accord pour mieux protéger la biodiversité, le rapport souligne enfin l’impact que le système financier peut avoir sur la nature, notamment via les choix de prêts, d’investissements et d’assu

La menace de la nature sur l’économie et la stabilité financière

La menace de la  nature sur l’économie et la stabilité financière

Une étude, réalisée avec la participation de banques centrales, insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans leurs évaluations des risques et dénonce la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. (franceinfo)

ASelon un rapport (lien en anglais) publié jeudi 24 mars et élaboré par des chercheurs en collaboration avec le réseau Network of Central Banks and Supervisors for Greening the Financial System (NGFS), les banques centrales sous-estiment la menace significative que représente la perte de la biodiversité et de ses richesses, dont dépendent pourtant entreprises et institutions financières.

Si les impacts du changement climatique sont de plus en plus intégrés dans l’évaluation des risques économiques, c’est beaucoup moins le cas pour des menaces similaires issues de la destruction de la nature, constate cette étude. « Nous érodons la biodiversité à un rythme qui nuit aux écosystèmes qui nous fournissent nourriture, eau et air pur. Ce qui pourrait causer des risques importants pour la stabilité économique, financière et sociale », a commenté Ravi Menon, président du NGFS, rappelant que « la biodiversité est la base de la vie sur notre planète ».

Le rapport insiste sur le fait que les menaces sur la nature devraient être intégrées dans l’évaluation des risques des banques centrales, notant la dépendance des systèmes économiques et financiers envers des écosystèmes fonctionnels et en bonne santé. Par exemple, les rendements agricoles sont menacés par la réduction des populations de pollinisateurs victimes des pesticides ou de la réduction de leurs habitats. « La perte de biodiversité est une menace pour la stabilité financière », explique à l’AFP Nick Robins, de la London School of Economics, qui a codirigé ce rapport. Or, « peut-être que les investissements actuels des entreprises et des institutions financières ne sont pas conformes à un écosystème en bonne santé », pointe-t-il.

La banque interaméricaine de développement a de son côté estimé que les politiques visant à empêcher l’Amazonie d’atteindre le point de basculement qui pourrait éventuellement la transformer en savane (freiner la déforestation, investir dans une agriculture durable, améliorer la gestion des incendies) pourraient générer environ 340 milliards de richesses supplémentaires.

Créer une économie protectrice de la nature

Réussir la transition vers une économie mondiale protectrice de la nature est un défi, relève le rapport. Certains pays ont commencé à prendre des mesures, note l’étude, qui appelle malgré tout les banques centrales à élaborer une approche coordonnée pour répondre à la crise mondiale de la biodiversité.

Publié au moment où les délégations de près de 200 pays sont réunies à Genève dans le cadre de négociations visant à établir d’ici la fin de l’année un accord pour mieux protéger la biodiversité, le rapport souligne enfin l’impact que le système financier peut avoir sur la nature, notamment via les choix de prêts, d’investissements et d’assu

SONDAGE 2022 : Stabilité

SONDAGE  2022 : Stabilité

 Dans le dernier sondage PrésiTrack d’OpinionWay pour « Les Echos », CNews et Radio Classique. Marine Le Pen, est créditée de 19 % à 21 % des voix (en hausse d’un point), et Emmanuel Macron, à 24-25 %.  Eric Zemmour stagne à 12%.

Seuls 20 % des Français pensent Zemmour « capable de gouverner le pays de 2022 à 2027 ». Contre 34 % pour Marine Le Pen, qui est repartie à l’offensive en insistant sur les questions sociales et en ciblant un électorat féminin plus réticent envers le polémiste.

A peine 6 % des personnes interrogées pensent qu’Eric Zemmour sera élu à l’Elysée, en baisse de 2 points sur un mois, quand Marine Le Pen est à 14 % (en hausse de 2 points).

Covid France : stabilité

Covid France : stabilité

10.646 malades sont actuellement hospitalisés (ils étaient 10.757 la veille), dont 761 arrivés ces dernières 24 heures, selon le bilan de Santé publique France publié ce mardi. 2259 patients sont traités en soins intensifs – dont 200 depuis la veille – contre 2249 lundi.

14.534 nouveaux cas de Covid-19 ont, par ailleurs, été détectés lors des dernières 24 heures contre 3042 la veille et 19.425 mardi dernier. 120 personnes sont également mortes du Covid-19 dans les hôpitaux depuis la veille.

Sur le front des vaccinations, 49.278.517 personnes ont reçu au moins une injection (soit 73,1% de la population totale) et 45.824.933 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 68% de la population totale) depuis le début de la campagne vaccinale en France.

Covid France : 95 morts en 24 heures, stabilité

Covid  France : 95 morts en 24 heures, stabilité

L’épidémie de Covid-19 se stabilise en France, où 95 personnes atteintes du virus sont mortes ce vendredi, selon le bilan du jour de Santé publique France. 10.816 malades sont actuellement hospitalisés (ils étaient 10.934 jeudi), dont 624 arrivés ces dernières 24 heures. 2259 patients sont traités en soins intensifs – dont 159 depuis la veille. 13.466 nouveaux cas ont été détectés.

Depuis le début de la campagne de vaccination, 48.995.073 personnes ont reçu au moins une injection (soit 72,7% de la population totale)

Covid France : stabilité ?

Covid France : stabilité ?

 

 

Les principaux indicateurs sanitaires du Covid-19 sont restés stables sur les dernières 24h, avec 11.052 patients hospitalisés, dont 2.259 dans les services de soins critiques, selon les chiffres de Santé publique France.

Le chiffre des hospitalisations est sur un plateau depuis plusieurs jours, après avoir franchi le seuil de 11.000 patients hospitalisés lundi dernier. Les hôpitaux ont accueilli 465 patients sur les dernières 24h.

Les unités de soins intensifs, qui accueillent les malades atteints des formes les plus graves du Covid-19, restent sous une tension contenue. Ces unités comptent 2.259 malades, contre 2.270 vendredi et 2.261 jeudi. Elles ont enregistré 119 admissions sur les dernières 24h, contre 194 la veille.

Les chiffres sur sept jours, qui lissent les variations quotidiennes, confirment la stabilité des principaux indicateurs. Un total de 5.521 patients ont été hospitalisés sur les sept derniers jours, contre 5.828 à compter de vendredi et 5.805 jeudi. Même scénario pour les services de soins critiques qui ont admis 1.209 malades atteints de formes graves sur les sept derniers jours, contre 1.250 vendredi.

Le taux de positivité, qui mesure la proportion de cas positifs par rapport au nombre de personnes testées est repassé sous le seuil de 3% (2,9%) Cet indicateur, calculé sur les sept derniers jours consolidés à J-3, avait franchi la barre des 3% le 22 juillet dernier.

La Covid-19 a causé la mort de 114.157 personnes depuis le début de la pandémie. Elle a emporté 75 patients sur les dernières 24h.

Économie : les États-Unis souhaitent faire sauter le pacte de stabilité européen

Économie : les États-Unis souhaitent faire sauter le pacte de stabilité européen

les États-Unis viennent de soutenir la nouvelle réforme fiscale concernant les multinationales. Une réforme qui globalement devrait se traduire par un renchérissement du prix des biens et des services. Du coup, les États-Unis demandent un moratoire sur les autres réformes envisagées à savoir la taxe spécifique sur les grands du numérique ou la taxe sur les transactions financières.

 

Les États-Unis en profitent pour conseiller à l’Europe de mettre un peu la pédale douce sur les nouvelles fiscalités et au contraire d’ encourager des politiques budgétaires encore plus accommodantes. La secrétaire au Trésor des États-Unis « invite(les pays à accepter de démanteler les taxes numériques existantes que les États-Unis considèrent comme discriminatoires et à s’abstenir d’instaurer des mesures similaires à l’avenir », .

 « Nous avons décidé de mettre en attente notre travail sur notre nouvelle taxe numérique en tant que nouvelle ressource de l’UE », a dit Daniel Ferrie, porte-parole de la Commission européenne, lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

Exit donc la taxe notamment sur les transactions financières proposées par la France.

La secrétaire au Trésor américain conseil à l’Europe d’être beaucoup plus ambitieuse en matière de dépenses budgétaires. Rappelons que les États-Unis ont prévu un plan de soutien de leur de 3000 milliards quand l’Europe s’est contentée de 750 milliards.

Les Etats-Unis recommandent donc de modifier le pacte de stabilité

Janet Yellen va même plus loin lundi. Elle a demandé à l’UE d’envisager « des mesures budgétaires supplémentaires », notamment un assouplissement de ses règles de déficit qui permette plus d’investissements, pour consolider la reprise économique mondiale après la pandémie.

Pour l’heure, alors que les règles ont été exceptionnellement suspendues jusqu’en 2023, les Etats membres rendent des comptes au Pacte de stabilité et de croissance (PSC). Il est censé limiter les déficits excessifs des Etats (3% du PIB par an) et de la dette publique (60% du PIB).

« Il est important que les États membres envisagent sérieusement des mesures budgétaires supplémentaires pour assurer une reprise robuste au niveau national et mondial », a déclaré Mme Yellen à l’Eurogroupe.

Une position d’ailleurs également soutenue par Christine Lagarde à la tête de la BCE.

 

Coronavirus France : stabilité du plateau haut, 24.116 nouveaux cas

Coronavirus France : stabilité du plateau haut,  24.116 nouveaux cas

24.116 cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés vendredi 19 février depuis la veille, selon les chiffres officiels annoncés par Santé Publique France. Environ 20.000 nouveaux cas sont comptabilisés chaque jour depuis le début de l’année, bien loin des 5000 espérés à la mi-décembre par le gouvernement.

La France a enregistré ce vendredi 328 décès en 24 heures à l’hôpital. Depuis le début de l’épidémie, 83.964 personnes sont décédées du Covid-19 au total. 9435 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées au cours des sept derniers jours, dont 1764 malades dans les services de réanimation. 77,1% des résidents en Ephad ou unités de soins longue durée (USLD) ont reçu une première dose de vaccin. Selon Santé Publique France, 3.560.764 personnes ont été touchées par le virus depuis le début de l’épidémie. Le taux de positivité se maintient à 6,0% pour le deuxième jour consécutif.

La campagne de vaccination se poursuit au rythme toujours très ralenti en comparaison d’autres pays avec 1.132.918 de personnes pleinement vaccinées contre le Covid-19 depuis le début de la campagne lancée fin décembre. Dans l’Hexagone, 2.535.436 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin, soit 3,8% de la population totale et 4,8% de la population majeure.

Coronavirus : France : stabilité du plateau avec 19.590 nouveaux cas

Coronavirus : France : stabilité du plateau avec 19.590 nouveaux cas

 

19.590 nouveaux cas de coronavirus au cours des dernières 24 heures, selon les données publiées mardi par le ministère de la Santé.

Les autorités ont enregistré 586 décès supplémentaires liés à l’épidémie, dont 351 en 24 heures en milieu hospitalier et les 235 autres sur plusieurs jours en Ehpad.

Le bilan s’élève désormais à 82.812 morts depuis le début de l’épidémie.

Le nombre de personnes hospitalisées et de cas graves en réanimation sont en baisse, respectivement à 26.239 (-283) et 3.348 (-33), un signe encourageant pour le gouvernement qui cherche à gagner du temps pour éviter la saturation du système de santé sans avoir à reconfiner le pays.

La France a par ailleurs administré 3,16 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 depuis le lancement de la campagne de vaccination, a annoncé mardi la Direction générale de la santé.

Dans un communiqué, la DGS précise que 2,35 millions de premières injections, ce qui représente 3,5% de la population française, et plus de 815.000 rappels ont été effectués jusqu’à présent.

Stabilité financière : pour la Banque de France, tout va bien….. pour l’instant !

Stabilité financière : pour la Banque de France, tout va bien….. pour l’instant !

 

La Banque de France, évidemment sous tutelle de l’État, se veut rassurante quant au risque financier qui pourrait découler de non-remboursement de crédits accordés. La Banque de France diffuse donc un air d’optimisme mais en prenant de solides précautions oratoires pour ne pas évacuer une vague d’insolvabilité.

 « Selon la durée de la crise sanitaire, nous avons des situations actuellement sous contrôle qui pourraient passer à des situations d’insolvabilité », note Sylvie Goulard, sous-gouverneure de la Banque de France. Mais, à la fin de l’année 2020, la matrice des risques apparaît globalement stable d’un semestre à l’autre.

 

Sans surprise, le principal point d’inquiétude concerne la hausse de l’endettement brut des sociétés non financières, en partie liée aux mesures de soutien des pouvoirs publics. La dette brute des entreprises a augmenté de 175 milliards d’euros entre mars et septembre 2020 (soit 2,5 fois plus vite que sur la même période en 2019), dont 121 milliards pour les seuls prêts garantis par l’Etat (PGE), .

Le prêt garanti par l’Etat est un prêt de trésorerie d’un an. Ce prêt de trésorerie pourra couvrir jusqu’à trois mois de chiffre d’affaires, soit un quart du chiffre d’affaires annuel. « Ce dispositif s’inscrit dans le pont aérien de cash que nous avons déployé pour que l’entrepreneur puisse avoir, en prêt, l’équivalent de trois mois de chiffre d’affaires, qu’il n’a pas pu réaliser », résume Nicolas Dufourcq, le patron de Bpifrance. Les entreprises souhaitant emprunter moins que trois mois de chiffre d’affaires en auront la possibilité.

Pour les jeunes pousses innovantes, qui n’ont souvent pas, ou très peu, de chiffre d’affaires, un autre critère est retenu. Le prêt pourra ainsi couvrir jusqu’à deux années de masse salariale, hors cotisations patronales. « Les start-up ne sont pas les oubliées du système », a ainsi souligné Nicolas Dufourcq. Ce plafond est également retenu pour les entreprises créées depuis le 1er janvier 2019.

Le prêt bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90%, selon la taille de l’entreprise. Les banques conservent ainsi une part du risque associé, mais celle-ci est minimisée pour les inciter à prêter. Dans les détails, les entreprises ayant moins de 5.000 salariés et faisant moins de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires bénéficieront d’une garantie de l’Etat de 90%.

Celles qui comptent plus de 5.000 salariés et qui réalisent plus d’1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires pourront bénéficier d’une garantie publique de 80%. Ce pourcentage descend à 70% pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à 5 milliards d’euros. La garantie est donc plus faible pour les plus grandes entreprises.

Le système se veut le plus accommodant possible pour les entreprises. Aucun remboursement ne sera exigé la première année. Ensuite, l’entreprise pourra décider, à l’issue des douze premiers mois, d’amortir le prêt sur une durée de 1, 2, 3, 4 ou 5 années supplémentaires. « Pas question de créer un autre mur pour l’entreprise », a souligné Sébastien Raspiller, à la direction générale du Trésor.

Coronavirus : relative stabilité, 198 décès et 9.784 nouvelles contaminations en 24 heures

Coronavirus : relative stabilité, 198 décès et 9.784 nouvelles contaminations en 24 heures

 

198 morts à l’hôpital en 24 heures, contre 213 samedi, soit une tendance stable loin des pics récents.

Le nombre d’hospitalisations liées au Covid-19 est stable, avec 28.284 individus concernés (contre 28.139 samedi et 28.620 vendredi), après un pic de plus de 33.000 patients le 16 novembre. Les hôpitaux comptent désormais 3744 patients en réanimation (contre 3765 samedi et 3871 vendredi), avec 102 nouvelles admissions sur 24 heures (122 samedi).

Un peu moins de 10.000 (9784) nouveaux cas de contamination ont été enregistrés dans les dernières 24 heures, loin des pics à 60.000 cas de début novembre. Le taux de positivité (proportion du nombre de personnes positives par rapport au nombre total de personnes testées), recule encore un peu, à 11,1% (11,4% samedi, 11,7% vendredi, 12,2% jeudi et 13% mercredi).

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

Prix agricoles : relative stabilité avec une petite tendance baissière

 

 

Une étude conjointe de la FAO et de l’OCDE conclut à une certaine stabilité de la production et des prix pour les 10 ans à venir. Des perspectives qui paraissent rassurantes tant du point de vue de la production que de la consommation. Le problème comme dans toute étude prospective c’est la fiabilité de ces projections. Il faudrait évidemment ajouter la traditionnelle précaution  oratoire » toutes choses étant égales par ailleurs » . En effet on ne peut pas exclure un certain nombre d’événements internationaux qui viendraient bouleverser ces prévisions comme la guerre économique renforcée entre Etats voir la guerre tout court dans certaines zones. Aussi des évolutions erratiques du climat avec des alternances de plus grande ampleur encore de pluie, de sécheresse voire d’autres catastrophes. Le risque aussi de mise en cause de la sécurité alimentaire du fait des perturbations de la biodiversité voire du développement de pandémie affectant l’homme , d’infections animales ou des cultures.( exemple l’adaptation en zone tempérée de nuisible des pays tropicaux).

D’après la FAO, l’agence des Nations unies pour l’alimentation, et l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques, qui publiaient jeudi leurs perspectives agricoles sur dix ans on pourrait assister seulement à une légère baisse des prix.

Pendant la crise les prix ont été affectés par des stocks trop importants. Pour l’avenir on devrait retrouver une certaine stabilité avec une légère tendance baissière. Cela en raison d’une certaine stabilité voire d’une légère régression de la consommation individuelle

 

L’élevage et la production de poisson progresseront de 14 % d’ici dix ans, une hausse due surtout à la volaille.

La consommation de produits agricoles imputable aux biocarburants devrait, en revanche, rester stable. Le recours aux biocarburants pour limiter les émissions de gaz à effets de serre s’atténue et la consommation d’essence à base de biocarburants régresse aux États-Unis et dans l’Union européenne, souligne le rapport.

Les émissions directes de gaz à effet de serre d’origine agricole afficheront une croissance de 6 %, qui proviendra surtout de l’élevage, dans les régions les plus pauvres.

La France demande aussi la suspension du Pacte de stabilité en 2021

La France demande aussi la suspension du Pacte de stabilité en 2021

 

Il est clair que le pacte de stabilité remise en cause en 2020 en raison de la crise sanitaire ne sera pas davantage respecté en 2021. En cause le fait que la croissance perdue en 2020 sera loin d’être rattrapée en 2021. Du coup une situation qui va entraîner une perte significative de rentrées fiscales alors que dans le même temps il faudra financer de manière massive le coup de la situation sanitaire, le soutien aux entreprises en grande difficulté et le pouvoir d’achat de certains ménages.

Dans le meilleur des cas la vraie reprise n’interviendra pas avant 2022 d’après les autorités américaines pourtant d’habitude optimistes. Dans le pire des cas, il faudra plusieurs années pour retrouver le niveau de développement économique de 2019. “Nous souhaitons que les règles du pacte de stabilité, suspendues pour 2020, le soient également pour 2021”, déclare le maire le ministre de l’économie dans cette interview mise en ligne jeudi soir sur le site internet du journal le

“La gestion du calendrier est vitale”, ajoute-t-il. “Rien ne serait pire que de relancer la machine économique tout en appuyant sur le frein des dépenses publiques. C’est une erreur qui a été commise en 2009 et que nous ne commettrons pas à nouveau.”Le pacte de croissance vise à coordonner les politiques budgétaires des Etats membres de la zone euro et d’éviter l’apparition de déficits budgétaires excessifs.

Les ministres européens des Finances l’ont suspendu sur proposition de la Commission européenne le 23 mars dernier afin de faire face aux conséquences économiques de la pandémie et de prendre “toutes les mesures nécessaires afin de soutenir nos systèmes de santé et de protection civile et de protéger nos économies”.

Confiance ménages : stabilité

Confiance ménages : stabilité

 

Après le tassement de février, c’est la stabilité en mars et sur un niveau de longue période. Pour l’instant, cela traduit une certain attentisme ( m^me si la conso a enregistré une hausse en février).  Dans le détail, l’opinion des ménages sur leur situation future s’est nettement améliorée, avec un solde regagnant 6 points, après en avoir perdu 5 en février. La proportion de ménages estimant qu’il est opportun de faire des achats importants a, pour sa part, perdu de nouveau un point, tandis que le solde sur la capacité d’épargne actuelle baisse de 2 points. Celui sur leur capacité d’épargne future progresse d’un point.    Concernant la situation économique en général, les ménages sont un peu plus nombreux à penser que le niveau de vie en France s’est dégradé au cours des douze derniers mois (+2 points). L’opinion des ménages concernant le niveau de vie futur en France est quant à elle inchangée, et celle sur l’évolution du chômage est quasi stable. Les ménages sont également moins nombreux que le mois dernier à estimer que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois, avec un solde perdant 6 points.

 

La croissance chinoise: stabilité

 

La croissance chinoise: stabilité  

En dépit de la faiblesse de la demande mondiale, la croissance économique de la Chine se maintient même si on prévoit un léger ralentissement au deuxième trimestre après un panel d’experts sondés par l’AFP avant la publication lundi des chiffres officiels. Le gouvernement avait prévu une augmentation de 6,5 % du, cette augmentation sera certainement tenue. Selon les seize experts interrogés par l’AFP, le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale a progressé en moyenne de 6,8% entre avril et juin, par rapport au trimestre correspondant de l’année dernière. Au premier trimestre, la croissance avait été de 6,9% alors que les analystes tablaient en moyenne sur une stabilisation à 6,8%. L’investissement à crédit dans les infrastructures et l’immobilier a soutenu la croissance rapide de la Chine pendant des années mais les avertissements sur les risques d’une crise financière aux implications mondiales ont incité Pékin à les freiner. Vendredi, Fitch Ratings a prévenu que la dette croissante de la Chine pourrait provoquer un « choc économique et financier ». Pour autant, l’agence de notation a maintenu la note A+ avec une perspective stable. Fin mai, Moody’s avait infligé à la Chine le premier abaissement de sa note depuis 28 ans, l’agence de notation financière s’inquiétant des risques d’augmentation de la dette du pays. Les efforts de Pékin de restreindre les prêts bancaires et les achats immobiliers vont continuer à peser sur l’économie dans les prochains mois, pronostique Larry Hu, responsable des sciences économiques chinoises à Macquarie Group.  »Nous attendons une baisse de la croissance au second semestre 2017 du fait d’un ralentissement des ventes immobilières et du resserrement des liquidités », estime-t-il. Pour Fan Zhang, chef économiste pour la Chine à RHB Bank, le ralentissement de la consommation, du fait de la baisse de la croissance des revenus, aura aussi des conséquences sur la croissance économique. Une forte baisse de la croissance économique chinoise au second semestre est cependant improbable alors que les responsables politiques sont en train de préparer un important congrès du Parti communiste à la fin de l’année qui fera vraisemblablement du président Xi Jinping le leader le plus puissant de sa génération. « Il est dès lors hautement prévisible que les autorités vont utiliser les ressources et les outils politiques à leurs dispositions pour garantir des résultats économiques positifs », affirme Citibank. Le gouvernement vise une croissance d’environ 6,5% en 2017. La Chine a connu en 2016 une croissance de 6,7%, la plus faible performance depuis 26 ans. Fin juin, le Premier ministre Li Keqiang avait martelé que la Chine serait capable d’atteindre son objectif de croissance pour 2017 en dépit de l’essoufflement de la conjoncture. Il avait assuré que les fragilités du système financier demeuraient « sous contrôle ». Le régime communiste s’efforce de rééquilibrer le modèle de croissance chinois vers les services, les nouvelles technologies et la consommation intérieure, au détriment des industries lourdes et des exportations à faible valeur ajoutée.

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