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Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Taxes douanières : l’UE menace de taxer automobiles et avions américains

Bruxelles a menacé ce jeudi 8 mai de taxer pour 95 milliards d’euros d’importations américaines, dont les voitures et avions, en cas d’échec des négociations pour mettre fin aux droits de douane de Donald Trump sur les produits européens.

L’exécutif européen a annoncé avoir lancé «une consultation publique» sur une longue liste de produits fabriqués aux États-Unis, qui seraient potentiellement touchés par des droits de douane européens.

Cette liste inclut aussi des équipements électriques, batteries, appareils électroménagers, ainsi que des produits agricoles (fruits, légumes) ou agroalimentaires comme les spiritueux, dont les vins et le bourbon. Ces importations «pourraient faire l’objet de mesures de rétorsion» si les États-Unis maintiennent les surtaxes visant les exportations de l’UE au terme des négociations en cours.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration américaine : 25% sur l’acier et l’aluminium, annoncés mi-mars, 25% sur les automobiles, puis 20% sur tous les autres produits européens, en avril. Cette dernière surtaxe a été suspendue jusqu’en juillet pour tenter de rechercher une issue négociée au différend commercial. Mais des droits de douane de 10% restent tout de même appliqués sur la plupart des biens exportés aux États-Unis par les Vingt-Sept.

Mi-mars, l’Union européenne a choisi de montrer les muscles en réplique aux mesures sur l’acier et l’aluminium. Elle a alors annoncé des droits de douane jusqu’à 25% sur une première liste d’importations américaines pour 26 milliards d’euros. . Les surtaxes européennes restent suspendues aux négociations en cours, prévues jusqu’en juillet, ne seront appliquées qu’en cas d’échec des discussions.

Google : menace de démantèlement

Google : menace de démantèlement

L’administration américaine souhaite toujours que Google soit démantelée notamment en se séparant de son navigateur chrome, cela pour faciliter la concurrence et l’innovation. Jugé coupable d’abus de position dominante, le groupe californien était au tribunal lundi pour déterminer s’il devait se séparer de son navigateur Chrome, alors que la course à l’IA menace de chambouler la recherche en ligne.

Pour Gail Slater, responsable du département antitrust du ministère américain de la Justice: «C’est l’avenir de l’internet qui est en jeu»,«Allons-nous donner des choix aux Américains et permettre à l’innovation et à la concurrence de prospérer en ligne ? Ou allons-nous maintenir le statu quo qui favorise les monopoles des grandes entreprises technologiques ?»

Les autorités antitrust américaines veulent que Google se sépare de Chrome, le navigateur internet le plus utilisé au monde, parce qu’il constitue un point d’accès majeur au moteur de recherche, sapant ainsi les chances de potentiels concurrents.

Elles demandent également au juge d’interdire à la firme de signer des accords avec Apple, Samsung et d’autres fabricants de smartphones pour installer par défaut Google sur leurs appareils. Des exigences que l’entreprise a qualifiées de «radicales» en novembre dernier.

«Mais rien ne fera progresser l’intelligence artificielle plus rapidement qu’un marché ouvert et concurrentiel, exempt de gardiens et de monopoles».

L’hubris de Musk qui menace la démocratie

L’hubris de Musk qui menace la démocratie

L’hubris des dirigeants est souvent mis en cause quand des dysfonctionnements surviennent. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Comment s’en prémunir individuellement, et protéger les entreprises mais aussi la démocratie ?

par Valérie Petit
Full Professor in Management, ESSCA School of Management dans The Conversation

Huit cents milliards de capitalisation boursière à Wall Street perdus et un recul de 50 % à 80 % des ventes de véhicules : c’est le bilan catastrophique de Tesla ces trois derniers mois. C’est aussi, possiblement, le chiffrage le plus précis de l’hubris d’Elon Musk depuis que ce dernier a pris ses quartiers au cœur du pouvoir politique américain. Si cet effondrement surprend les commentateurs et les investisseurs, en revanche, il n’étonne guère les chercheurs en gestion qui, depuis près de trente ans, se sont attachés à mesurer le coût de l’hubris du dirigeant pour son entreprise.

C’est en 1986 que Richard Roll, professeur de finance à Caltech, au cœur de la Silicon Valley, publie les premiers travaux sur l’hubris du dirigeant. À l’époque, il tente d’expliquer pourquoi certains CEO paient trop cher certaines acquisitions. Après avoir épuisé toutes les explications habituelles, il finit par conclure qu’une partie du surcoût peut être imputée à l’égo du dirigeant et à la perte, par celui-ci, du sens de la mesure : c’est ce que Roll nomme l’hypothèse d’hubris. À sa suite, de nombreux travaux en gestion souligneront l’impact négatif de l’hubris du dirigeant sur les choix stratégiques et la performance financière de leurs entreprises. Dans les années 2000, la révélation de scandales tels qu’Enron, Lehman Brothers ou encore Vivendi Universal, donnant à voir la combinaison dramatique de l’égo, de la mauvaise gestion voire de la corruption placera définitivement le risque d’hubris du dirigeant à l’agenda des scientifiques et des parties prenantes. Mais comment mesurer et prévenir ce risque ?

La chose est compliquée, car il faut d’abord définir ce qu’est l’hubris ; or, le terme fait moins référence à un concept qu’à un ensemble de mythes mettant en scène l’arrogance et l’insolence funestes de l’homme face aux dieux. On pense au mythe d’Icare qui, méprisant les conseils de son père, vole trop près du soleil pour finir dans la mer, mais aussi à celui de Phaéton, qui, tenant à conduire le char du dieu Soleil à la place de son père Apollon, met le feu aux nuages.

Dans l’Antiquité, l’hubris est considérée comme un crime. Pour Platon : « Quand déraisonnablement, un désir nous entraîne vers les plaisirs et nous gouverne, ce gouvernement reçoit le nom d’hybris ». Et Aristote de préciser le plaisir qu’y trouve celui qui en souffre :

« La cause du plaisir ainsi ressenti par l’individu faisant preuve d’hybris est qu’il se considère lui-même très supérieur aux autres lorsqu’il les maltraite. »

À Rome, Suétone brosse le portrait des 12 césars, ces hommes qui disposent d’un pouvoir tellement grand que leur psyché s’en trouve altérée. L’histoire retiendra plutôt la folie de Néron que la modération de Marc Aurèle. Deux mille ans plus tard, les historiens parleront de « césarite », la maladie des césars, pour désigner cette maladie du pouvoir absolu, souvent résumée par la phrase de Lord Acton : « Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument. » L’idée que le pouvoir rend fou s’ancre définitivement dans la croyance populaire.

Mais comment scientifiquement mesurer cela ? Et surtout comment distinguer dans cette « folie » ce qui appartient à l’individu en propre (par exemple, un trouble de la personnalité narcissique) et ce qui relève des effets du pouvoir auquel il est exposé ?

Les premières tentatives de mesure de l’hubris du dirigeant peuvent prêter à sourire : occurrence du pronom « je » dans les discours du dirigeant, taille de sa photo dans le rapport annuel… les chercheurs mobilisent des mesures très approximatives. Par ailleurs, la clarté conceptuelle n’est pas toujours au rendez-vous : sous le label « hubris » se retrouvent des notions pourtant distinctes telles que le narcissisme (un trouble de la personnalité), la surconfiance (un biais cognitif) ou l’orgueil (un vice). En 2009, la recherche connaît un tournant. Lord David Owen, médecin psychiatre et ancien ministre des affaires étrangères britannique, propose un tableau clinique du syndrome d’hubris, regroupant 14 items diagnostiques. Parmi ceux-ci, on retrouve :

des aspects du narcissisme (il affiche une confiance excessive dans son propre jugement et le mépris pour les conseils ou les critiques des autres),

de l’asocialité (il perd le contact avec la réalité, souvent associée à une isolation progressive),

de l’histrionisme (quand les choses tournent mal, il continue d’afficher une grande confiance en soi et ignore les « détails » ou « l’intendance » qui ne suit pas),

enrichie de quelques items originaux (il utilise le « nous » en lieu et place du « je », il se croit le seul qualifié éternellement pour son poste).

En 2012, nous avons transposé ce tableau au contexte de la direction d’entreprise et de l’hubris du dirigeant en décrivant les comportements d’hubris des dirigeants à trois niveaux :

le rapport à soi (style communicationnel théâtral et égocentré, décisions stratégiques hasardeuses, stratégie irréaliste et ambition démesurée, enracinement au pouvoir et incapacité à transmettre le pouvoir),

le rapport aux autres (management destructeur incluant agression, harcèlement, menace, intimidation, refus de toute critique, absence d’empathie pour les salariés)

et le rapport au monde (manquement à l’éthique, contestation de l’autorité de la loi, du marché, de la justice, refus de prendre la responsabilité).

Comment contenir l’hubris ?

Ces travaux recensaient les principaux symptômes de l’hubris (en termes de comportements). Restait la question que tout le monde se pose : quelle est l’origine de cette maladie du pouvoir ? Pourquoi certains leaders tombent-ils malades et d’autres pas ? Comment éviter la contagion et surtout quels gestes barrières mettre en place pour prévenir les ravages individuels, économiques et politiques de l’hubris des leaders ?

À lire aussi : Du populisme de plateforme au populisme politique : Elon Musk change d’échelle

Récemment, nous avons commencé à formuler des hypothèses radicalement nouvelles sur ce qu’est réellement l’hubris, cette maladie du pouvoir. Pour ce faire, partant de la citation de Lord John Acton (« Le pouvoir corrompt, et le pouvoir absolu corrompt absolument »), nous nous sommes concentrés non pas sur les comportements associés à l’hubris (les symptômes), mais sur la nature même de l’intoxication par le pouvoir de la psyché et des comportements du dirigeant (la maladie). Qu’est-ce qui dans le pouvoir nous corrompt ?

Le pouvoir, une maladie ?

Notre hypothèse s’appuie y compris sur l’expérience politique de l’auteure qui, lors d’un mandat parlementaire de 5 ans, a pu observer et ressentir les effets du pouvoir sur la psyché des leaders. Partant de ce récit auto-ethnographique, nos travaux récents formulent plusieurs propositions pour mieux comprendre et prévenir le risque d’hubris.

Premièrement, l’hubris est bien un syndrome (comme le burn-out), lié aux conditions de travail particulières (l’exercice du pouvoir), qui débute et qui cesse avec l’exposition du dirigeant au pouvoir. En conséquence, la meilleure solution pour prévenir et guérir l’hubris est d’éloigner le dirigeant du pouvoir ou de disperser, encadrer ou partager celui-ci.

Deuxièmement, l’hubris n’est pas la combinaison d’autres troubles (narcissique, asocial, paranoïaque, histrionique, schizotypique), de traits psychologiques (égocentrisme, manque d’empathie, surconfiance) ou encore de comportements dysfonctionnels (violence, agressivité, théâtralité, harcèlement), mais l’intoxication de ceux-ci par le pouvoir. Ainsi, un dirigeant narcissique pourra dire : « Je suis le plus génial entrepreneur que la tech a jamais connu. » S’il souffre d’hubris, il dira plutôt : « Mon entreprise est la meilleure car j’en suis le dirigeant ; sans moi aux manettes, elle n’est rien. »

L’intoxication par le pouvoir résulte d’une relation dysfonctionnelle du leader au pouvoir : lui et le pouvoir ne font plus qu’un, ils fusionnent. Mais là où, par arrogance, le dirigeant croit posséder le pouvoir, c’est en réalité celui-ci qui le possède, faisant de lui son agent, sa créature entièrement dédiée à son culte qu’il confond avec le culte de lui-même. Celui qui prend alors volontiers des postures de dominant dans ses relations avec autrui et le monde vit en réalité, au plus profond de lui, une soumission et une aliénation complète au pouvoir. En conséquence, on ne luttera pas contre l’hubris en se focalisant sur la personnalité ou les comportements du dirigeant, mais en questionnant sa relation (et la nôtre) avec le pouvoir et sa nature addictive et aliénante.

Troisièmement, pour expliquer l’emprise du pouvoir sur l’individu, il faut comprendre la nature particulière de ses effets corrupteurs. Nous faisons l’hypothèse que la relation du dirigeant au pouvoir relève de la sacralisation, et que la nature de sa relation intime avec celui-ci peut être qualifiée de numineuse. Pris dans les filets du pouvoir, sidérée et émotionnellement débordé, le dirigeant est tel un mystique. Ainsi, dans cet univers soi-disant profane de l’entreprise, le sacré et l’irrationnel ressurgissent dans la relation intime, souvent tue, du dirigeant au pouvoir. Continuer à ignorer l’importance de la relation au pouvoir ou en refouler la dimension irrationnelle et spirituelle est l’un des facteurs les plus évidents du risque d’hubris.

Peut-on guérir de l’hubris ?
Alors que faire pour éviter aux dirigeants et aux entreprises de succomber à l’hubris ?
Une voie individuelle consisterait pour le dirigeant à méditer chaque jour sur le pouvoir et sa relation, sa place, ses effets. C’est ce que fit l’empereur Marc-Aurèle dans ses méditations et qui lui permit d’échapper à la césarite

Une voie institutionnelle consisterait à renforcer les mécanismes de gouvernance d’entreprise favorisant le turnover et le partage des fonctions au sommet des entreprises.

Une voie collective enfin questionnerait notre responsabilité dans cette culture idolâtre du pouvoir qui rend possible la sacralisation et, in fine, l’intoxication par le pouvoir. Ceci supposerait notamment d’en finir avec le mythe du charisme (il nous faut un individu exceptionnel, hors norme, quitte à hériter d’un hors la loi), le mythe de l’incarnation nécessaire (il est l’âme/l’incarnation de l’entreprise, vous comprenez) ou encore l’essentialisation de la direction (les dirigeants, vous savez, ils sont différents, plus agressifs, narcissiques, il faut faire avec).

Ajoutés à une saine obsession de la dispersion du pouvoir, ces quelques gestes barrières contre une culture toxique du pouvoir sont plus que jamais nécessaires face à ce nouveau risque systémique pour les entreprises et les démocraties.

Iran: Sans accord nucléaire Trump menace de «bombarder»

Iran: Sans accord nucléaire Trump menace de «bombarder»

«S’ils ne signent pas d’accord, il y aura des bombardements», a assuré Donald Trump à la chaîne NBC dans une déclaration succincte sur l’Iran, avec lequel les États-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980. Les deux pays n’ont que des échanges indirects par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran, qui représente les intérêts américains en Iran.

Des responsables américains et iraniens se «parlent», a également affirmé Donald Trump, sans préciser la nature des discussions. Il a évoqué dans la même interview la possibilité d’imposer de nouveaux droits de douane à l’Iran. Le président américain, qui assume d’exercer depuis son retour à la Maison Blanche une pression maximale sur Téhéran, avait déjà prévenu vendredi que «les choses vont mal tourner» pour l’Iran en l’absence d’accord. Le milliardaire républicain avait retiré avec fracas les États-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, en 2018, mais se dit désormais ouvert au dialogue pour encadrer les activités nucléaires iraniennes.

En parallèle, Donald Trump a renforcé sa politique dite de «pression maximale» à l’encontre de l’Iran, avec des sanctions supplémentaires et la menace d’une action militaire en cas de refus de pourparlers. «Nous n’essayons pas d’éviter les négociations», a assuré le président iranien Masoud Pezeshkian dans une vidéo diffusée dimanche par un média étatique. «L’Iran a toujours été ouvert aux négociations indirectes. (…) Désormais, le guide suprême (Ali Khamenei) a souligné que des négociations indirectes peuvent se poursuivre», a-t-il ajouté. Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi avait déclaré plus tôt dans la semaine que la position de son pays restait «de ne pas négocier directement (avec les États-Unis) sous la +pression maximale+ et les menaces d’action militaire».

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Censure : François Bayrou de plus en plus menacé

Censure : François Bayrou de plus en plus menacé

À la suite de plusieurs contradictions, d’hésitationw et de gaffes le premier ministre trouve de plus en plus menacé par une motion de censure non seulement de la gauche mais aussi en provenance du Rassemblement national. Après les retraites, le motif de mécontentement concerne cette fois la programmation annuelle de l’énergie enjeu centrale sur le plan de l’indépendance du pays mais déterminé non pas dans la loi mais dans un décret (PPE, ou programmation pluriannuelle de l’énergie).

Une programmation relativement floue par ailleurs qui certes envisage une augmentation de la part de l’électricité nucléaire mais prévoit aussi une croissance des énergies renouvelables à la fois fantaisiste et coûteuse.

. Alors que le gouvernement doit présenter en avril sa feuille de route pour dix ans, la présidente des députés du Rassemblement national (RN) multiplie les avertissements à ce sujet. « Je vais me fâcher », a-t-elle récemment prévenu dans Le Figaro Magazine.

Notons dans la consommation finale énergétique, une baisse de la part des énergies fossiles de type gaz ou pétrole (de 58 % en 2023 à 30 % dans dix ans). En contrepartie, la part de l’électricité doit augmenter, grâce à une hausse de la production nucléaire et des énergies renouvelables.

SNCF: Encore une menace de grève

SNCF: Encore une menace de grève

Comme dans un rituel, le syndicat gauchiste Sud rail menace encore la SNCF d’une nouvelle grève. Une grève d’ailleurs illégale puisque demandée Le « collectif national des contrôleurs de train ». Bref une manière habituelle de porter atteinte à l’image de l’entreprise et de favoriser la privatisation des services.

Sud-Rail a déposé un préavis de grève couvrant une large période allant du 17 avril au 2 juin, a révélé Le Parisien ce lundi. . Selon nos confrères, cette menace de grève répond à une demande d’un collectif de contrôleurs, le collectif national ASCT, qui avait déjà été à l’origine de la grève massive à la SNCF lors des vacances de Noël fin 2022.

Un ordre géopolitique aujourd’hui menacé

Un ordre géopolitique aujourd’hui menacé

L’avènement du néolibéralisme est souvent associé à l’élection de Margaret Thatcher au Royaume-Uni en 1979 et de Ronald Reagan aux États-Unis l’année suivante. En réalité, cette rationalité politique s’est lentement glissée au sein des politiques économiques à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à la faveur d’une lente intégration de l’Europe de l’Ouest et des États-Unis. Retour sur la lente et discrète ascension des idées néolibérales qui visaient initialement à fonder la paix mondiale sur l’intégration marchande des nations, à l’heure où la déception générée par leurs promesses non tenues se manifeste en de nombreux lieux de la planète.

par Arnaud Brennetot
Géographie politique, Université de Rouen Normandie
dans The Conversation

En août 1938, alors qu’Hitler s’apprête à envahir les Sudètes en Tchécoslovaquie, plusieurs économistes et philosophes européens dont Friedrich von Hayek, Michael Heilperin, Wilhelm Röpke et Jacques Rueff profitent de la venue à Paris de l’influent journaliste américain Walter Lippmann pour imaginer avec lui les conditions de restauration de la paix et de la liberté dans le monde.

Ensemble, ils constatent l’échec aussi bien du vieux libéralisme que des remèdes dirigistes et nationalistes imaginés pour le surmonter. Ils parviennent à la conclusion que la paix internationale ne pourra être garantie que grâce à l’institutionnalisation d’un marché mondial fondé sur des règles que les États auront un intérêt économique à respecter, y compris en renonçant à une partie de leur souveraineté : à leurs yeux, il est indispensable de garantir la liberté des prix, de la concurrence et des flux de marchandises et de capitaux.

Face à l’accumulation des périls, il devient pour eux urgent de promouvoir ce qu’ils nomment alors un « néo-libéralisme » pour désigner ce qui ressemble fort à ce que nous avons, plus tard, appelé la « mondialisation ».

Après la Seconde Guerre mondiale : la progressive conversion des économies mondiales au néolibéralisme

Tout au long des années 1940, les intellectuels néolibéraux s’opposent aux solutions dirigistes comme aux politiques contracycliques préconisées par Keynes, qu’ils considèrent comme autant d’obstacles au bon fonctionnement des mécanismes d’autorégulation des marchés. Ce n’est qu’à partir du milieu des années 1950 que certains d’entre eux s’engagent dans la condamnation du Welfare State, notamment aux États-Unis, où ils se rapprochent des réseaux libertariens.

Selon de nombreux historiens des idées, leur projet n’a triomphé sur le plan politique qu’avec la révolution conservatrice des années 1970 marquée par l’arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher au Royaume-Uni et de Ronald Reagan aux États-Unis.

Certains auteurs évoquent également comme point de départ le rôle des Chicago Boys dans la politique économique du Chili de Pinochet dès 1975.

Mais le néolibéralisme ne saurait être réduit à un simple mouvement d’opposition au Welfare State, l’objectif primordial demeurant pour ses théoriciens l’intégration des nations dans un marché transnational. Or, un tel processus d’ouverture économique et de restauration des mécanismes de marché était déjà à l’œuvre depuis plusieurs décennies, conformément à leurs espoirs initiaux.

Le retour progressif à l’économie de marché et la libération partielle des prix en Europe de l’Ouest après la crise inflationniste de l’après-guerre, la réduction des tarifs douaniers et la clause de la nation la plus favorisée négociées dans le cadre du GATT (Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) signé dès 1947, la suppression des contingents commerciaux au cours des années 1950, le retour à la libre convertibilité des monnaies en 1958, le renoncement des États d’Europe de l’Ouest à la préférence impériale et leur engagement dans un marché commun ouvert au reste du monde (hormis dans l’agriculture) : toutes ces mesures allaient dans le sens préconisé par les néolibéraux depuis les années 1930.

D’ailleurs, loin de rester cantonnés à l’animation de cercles d’influence – comme le préconisait Hayek au sein de la Société du Mont-Pèlerin en 1947 –, plusieurs économistes néolibéraux ont activement participé à cet élan initial.

Première réunion de la Société du Mont-Pèlerin, 1947. Archives de la Société du Mont-Pèlerin, Hoover Institution Archives
En Italie, un groupe d’économistes mené par Luigi Einaudi, alors ministre du budget et gouverneur de la Banque d’Italie, proche des néolibéraux, lance à partir de 1947 une série de réformes rigoristes qui visent à stabiliser le cours de la lire italienne et à entraîner, grâce aux exportations et à l’ouverture économique, une dynamique de croissance.

La République fédérale d’Allemagne devient quant à elle un véritable laboratoire du néolibéralisme : la politique économique menée entre 1948 et 1966 par Ludwig Erhard, ministre de l’économie puis chancelier, correspond à la tentative la plus aboutie de mise en œuvre des principes du néolibéralisme.

Cette orientation libérale sur le Vieux Continent est partagée par les gouvernements des petits pays européens qui sont structurellement dépendants des échanges extérieurs. Le plan Beyen proposé par les Pays-Bas, au début des années 1950, vise ainsi à orienter le projet européen en faveur du libre-échange. Une option qui deviendra par la suite centrale lors de la construction de l’Union européenne.

Malgré sa réputation de pays dirigiste et instable, la France n’est pas en reste. Après les hésitations des gouvernements de la IVème République, le tournant néolibéral a lieu en 1958 lorsque l’économiste Jacques Rueff convainc le général de Gaulle que la conformation à la discipline du marché est la condition de la restauration de la puissance économique du pays. La France renonce alors aux contingents (la limitation quantitative de ses importations), et décide la libre convertibilité du franc tout en honorant ses engagements en faveur de la réalisation du Marché commun.

La forte croissance qui en résulte et que consacre la reconnaissance de divers « miracles » économiques en Allemagne, en Italie puis en France, tranche alors avec les résultats de l’économie britannique, qui alterne entre phases d’expansion et de récession (« stop and go »). Le décrochage économique du Royaume-Uni inquiète les conservateurs ; certains d’entre eux, au début des années 1970, souhaitent un retour au libéralisme pour relancer l’économie. La trajectoire singulière du Royaume-Uni contraste cependant avec l’orientation libérale observable dans une partie du camp occidental.

Un nouvel ordre mondial fondé sur le libre-échange : de la construction de la paix à la crise

La mise en œuvre des idées néolibérales dès la période d’après-guerre tient cependant moins à l’influence directe des économistes néolibéraux qu’au fait que leur programme n’est pas d’une grande originalité, recyclant un fond idéologique que les troubles de la première moitié du XXe siècle n’ont pas totalement éliminé.

Leur projet international n’est en effet rien d’autre qu’une résurrection du pacifisme du libre-échange appliqué à l’économie du XXe siècle. Il n’est donc pas du tout surprenant que leurs aspirations aient très tôt été partagées par certains leaders politiques malgré la vogue du keynésianisme, les tentations protectionnistes et l’attrait pour certaines formes de dirigisme économique.

Se pose alors la question de savoir comment ces idées ont pu être mises en œuvre, se glisser au sein de régimes économiques hétérogènes et, lentement, enclencher une dynamique d’ouverture marchande. Une première raison tient à la destruction, à la fragilité et à la dépendance économique des États d’Europe de l’Ouest après la guerre, situation qui les a poussés à se tourner vers l’aide extérieure et à renoncer à tout nationalisme intransigeant.

Contrairement aux années 1930, l’autarcie est partout devenue un repoussoir idéologique puissant et durable. La néolibéralisation a également été favorisée par la politique des États-Unis qui ont fait de l’ouverture marchande un de leurs outils privilégiés pour restaurer la paix après la Seconde Guerre mondiale, incitant explicitement leurs alliés ouest-européens à ouvrir leurs économies les unes aux autres pour sortir de la misère et de l’hostilité réciproque.

Ce choix résulte de la façon dont le gouvernement des États-Unis a envisagé son rôle mondial après-guerre. Après les échecs consécutifs de l’interventionnisme wilsonien à l’issue de la Première Guerre mondiale puis du repli protectionniste du début des années 1930, le Département d’État, chargé par le président Roosevelt de préparer le monde post-Seconde Guerre mondiale, décide de faire du libre-échange un instrument privilégié de refondation de l’ordre mondial.

Secrétaire d’État de 1933 à 1944, le démocrate Cordell Hull a fait du Département d’État un bastion du libre-échange au sein de l’administration fédérale. Animé par une foi inébranlable dans les vertus pacificatrices du commerce international, croyance qu’il partage avec les premiers économistes néolibéraux, il mène tout au long des années 1930 une lutte sans répit contre le Congrès pour faire de la réduction des tarifs douaniers un levier de la politique économique étrangère des États-Unis au service de la paix.

La Seconde Guerre mondiale lui donne l’occasion d’imposer la mention du libre-échange dans chacun des textes programmatiques et accords que les États-Unis signent avec leurs alliés. Après la démission de Hull en 1944, le Département d’État poursuit l’entreprise de démantèlement des barrières commerciales, nourrissant le projet de créer une grande Organisation internationale du Commerce (OIC) chargée de piloter la réduction des normes tarifaires. L’entreprise s’avère néanmoins difficile tant les alliés des États-Unis, à commencer par le Royaume-Uni, restent attachés au protectionnisme et à la préservation de leur souveraineté économique. La Charte de La Havane préparée après la signature des accords du GATT (1947) est vidée de toute substance au cours des négociations.

L’OIC ne voit donc jamais le jour et jusqu’en 1958 les conférences organisées pour compléter le GATT sont des échecs.

L’Organisation européenne de coopération économique (OECE), créée en 1948 pour favoriser les échanges entre les économies d’Europe de l’Ouest en complément de l’aide Marshall, est privée de réelle capacité d’action en raison du blocage britannique. Seul l’engagement progressif des six pays de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) en faveur de la libéralisation économique, au cours des années 1950, offre au Département d’État une réponse à la hauteur de ses attentes.

À partir de la fin des années 1950, la crainte que les Six se protègent derrière un tarif extérieur commun pousse l’administration américaine à ouvrir un nouveau cycle de négociations commerciales avec désormais comme premier interlocuteur non plus le Royaume-Uni, mais la CEE. Le Kennedy Round, sixième session de l’accord général sur les droits de douane et le commerce (GATT) qui s’est tenue entre 1964 et 1967, constitue un pas de plus en faveur de la libéralisation commerciale. Pendant ce temps, les échanges au sein de l’espace nord-atlantique croissent à un rythme accéléré, accompagnant une croissance économique sans précédent depuis le début du XXe siècle.

Cette première phase de l’histoire du néolibéralisme a été décisive dans l’amorce du processus d’internationalisation de l’économie de marché, qui a abouti à la mondialisation économique des années 1990. La création en 1995 de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) marque sans doute l’apogée d’un ordre néolibéral international.

Depuis, blocages, dérives et crises ont peu à peu fragilisé le régime, laissant à des forces nouvelles venues de l’extrême droite conservatrice, nationaliste et populiste la possibilité d’engager une lutte pour mettre fin au néolibéralisme et tenter d’imposer une nouvelle hégémonie, au risque de provoquer une dégradation incontrôlable des relations internationales.

Trump menace d’anéantir totalement rebelles Houthis

Trump menace d’anéantir totalement rebelles Houthis

Les rebelles Houthis Seront complètement anéantis militairement s’il continue de s’attaquer aux navires commerciaux américains a déclaré mercredi.

Le président américain a aussi mis en demeure l’Iran d’arrêter son soutien à ses rebelles.

Par ailleurs a mis en demeure l’Iran de signer un traité de paix concernant le nucléaire dans le délai de deux mois.

Trump a indiqué qu’il tiendrait dorénavant l’Iran «pour responsable» de «chaque coup de feu» tiré par les Houthis et menacé Téhéran que les conséquences seraient «terribles».

Donald Trump a annoncé samedi dernier des frappes contre les bastions houthis au Yémen. Ces attaques, qui ont touché Sanaa et d’autres régions, ont fait 53 morts et 98 blessés, selon les Houthis. Washington affirme avoir éliminé plusieurs hauts responsables du mouvement.

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Voile et sport : Darmanin menace aussi de démissionner

Comme Retailleau concernant les problèmes avec l’Algérie, le ministre de la Justice a remis en question le maintien de son poste si le gouvernement était «favorable au port du voile dans les instances sportives».Une preuve supplémentaire qu’il y a de l’eau dans le gaz entre différentes tendances présentes au gouvernement d’autant que le premier ministre fait un pas en avant et un pas en arrière sur nombre de questions.

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a posé ce mardi la question de son maintien au gouvernement si ce dernier était «favorable au port du voile dans les instances sportives», auquel lui-même est farouchement opposé.

Proscrit par certaines fédérations sportives comme au football, autorisé par d’autres comme au handball, le port du voile divise depuis plusieurs années le sport français.

Bruno Retailleau menace de démissionner sur le dossier algérien

Bruno Retailleau menace de démissionner sur le dossier algérien


Le ministre de l’Intérieur rappelle dans un entretien au Parisien – Aujourd’hui en France que le renvoi des ressortissants expulsés constitue pour lui une priorité pour la sécurité des Français.Il n’exclut pas de démissionner si le traitement de cette affaire n’est pas conforme à ce qu’il pense de la sécurité des Français.

«Je ne suis pas là pour une place mais pour remplir une mission, celle de protéger les Français. Tant que j’ai la conviction d’être utile et que les moyens me sont donnés, je serai mobilisé. Mais si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais», a déclaré le ministre.

Pour lui, cette fermeté est une question de sécurité pour les Français. «Je ne veux pas d’un deuxième Mulhouse», déclare le ministre, au sujet de cet attentat dans la ville alsacienne le 22 février dernier, lorsqu’un Algérien sous OQTF a assassiné un Portugais et blessé trois policiers municipaux au cri de «Allah akbar». Dix fois, l’Algérie avait refusé de donner un laissez-passer consulaire à son ressortissant, malgré les demandes de Beauvau. Et Bruno Retailleau de rappeler l’envoi ce vendredi aux autorités algériennes d’une liste comportant des dizaines noms d’Algériens identifiés comme dangereux et que Paris veut expulser. Sur le retour au pays de ces individus, «je serai intransigeant», déclare le ministre, assurant que si Alger reprend ces ressortissants, «le problème sera réglé».

Ukraine et plan de paix américain : une capitulation et une menace pour l’Europe

Ukraine et plan de paix américain : une capitulation et une menace pour l’Europe

 

Macron  a mis en garde en garde contre une paix qui reviendrait à une «capitulation» de l’Ukraine et s’est demandé si son homologue russe Vladimir Poutine était «sincèrement» prêt à un cessez-le-feu «durable» dans une interview au Financial Times parue vendredi.

«Une paix qui soit une capitulation, c’est une mauvaise nouvelle pour tout le monde», a-t-il lancé à l’attention du président américain Donald Trump. «La seule question à ce stade, c’est “est-ce que de manière sincère, durable, soutenable, le président Poutine est prêt à cessez-le-feu sur cette base-là”», a-t-il relevé, ajoutant que l’Europe aurait un «rôle à jouer» dans les discussions sur la sécurité régionale.

Emmanuel Macron a également souligné que «seule» l’Ukraine pouvait «négocier avec la Russie» ce qui relève de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

Le problème c’est que Macron ne pèse plus grand-chose en Europe et que la présidente de l’union européenne, Von der Layen  se fait particulièrement discrète sans parler des dissensions entre certains membres de l’Europe.

Or on sait que Poutine n’a jamais tenu ces engagements et que sa stratégie de conquête territoriale va continuer en grignotant petit à petit le territoire européen soit par des conflits ouverts, soit par une ingérence pour favoriser l’arrivée au pouvoir de régimes autoritaires.

C’est la défense de l’Europe qui est en jeu avec la capitulation probable en Ukraine. Il ne faut guère s’attendre en effet un accord de paix durable. Seulement un cessez-le-feu provisoire et une poursuite des agressions russes bien au-delà de l’Ukraine.

Face à cela, l’Europe est divisée sur le plan de la défense. Et la puissance militaire n’est nullement adaptée à l’enjeu.

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Trump: une menace pour l’économie mondiale

Trump: une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Trump menace l’économie mondiale

Trump menace l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

Face à Trump l’ UE menace aussi

Face à Trump l’ UE menace aussi

Les Vingt-Sept membres  de l’union économique européenne ont promis de «répondre avec fermeté s’ils sont attaqués injustement et arbitrairement», a déclaré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

Face aux «nouveaux défis et incertitudes croissantes» pesant sur la relation transatlantique, elle s’est dite prête à un «dialogue robuste et constructif» avec Donald Trump. Ce dernier a, une nouvelle fois, assuré que les Européens ne couperaient pas à leur tour à des droits de douane. «Je ne dirais pas qu’il y a un calendrier, mais ce sera bientôt le cas», a-t-il répondu à un journaliste, lundi.

Reste à savoir si le grand marchandage du président américain aura raison ou non de la belle unité pour l’instant de l’union économique européenne.

 

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