Archive pour le Tag 'menace'

Laboratoires d’analyses médicales: Menace de grève

Laboratoires d’analyses médicales: Menace de grève

Conséquence de la diminution des tarifs des laboratoires par l’assurance maladie, Les syndicats de biologistes appellent à une grève reconductible et à la « fermeture des laboratoires » d’analyses du 20 au 23 septembre inclus.

« En l’absence de réponse de la Cnam (Caisse nationale d’Assurance maladie) aux cris d’alerte des biologistes médicaux, suite à l’annonce d’une nouvelle baisse drastique de près de 10% des tarifs des actes », sept syndicats ont décidé de « durcir le ton », déclarent-ils, dans un communiqué commun.

Le conflit entre la Cnam et les syndicats résulte d’une demande d’analyses biologiques nettement plus forte qu’attendu sur les premiers mois de 2024 (+5,5% en volume). La Cnam entend maintenir l’enveloppe budgétaire prévue pour l’année (3,784 milliards d’euros en 2024, hors Covid, et certaines dépenses spécifiques) dans son dernier accord triennal avec les syndicats de médecins biologistes. Ce qui implique de réduire certains tarifs.

La menace du RN sur un gouvernement NFP

La menace du RN sur un gouvernement NFP

 

En déclarant que le Rassemblement national sanctionnera tout gouvernement comprenant des insoumis et des écolos, le parti de Marine Le Pen  rend impossible la formation d’un gouvernement de gauche et même d’un gouvernement de coalition autour du NFP. Autant dire que la crise politique s’approfondit de jour en jour et que l’attentisme dont croyait bénéficier Macron se traduit en pièges supplémentaires. En clair, cette assemblée est actuellement compte tenue des positions des un et des autres complètement ingérable. La France s’enfonce dans une crise politique dont vraisemblablement personne ne peut prévoir l’issue. Le président se trouve maintenant  cadenassé par les exigences contradictoires aussi bien du rassemblement national que des insoumis. À moins évidemment d’alliances aujourd’hui improbables.

Elections Législatives : Menace des marchés financiers

Elections Législatives  : Menace des marchés financiers

La fragilité de la France est évidemment son d’endettement qui représente environ  110 % de la richesse nationale annuelle. La France est condamnée à emprunter bien sûr pour ses investissements mais aussi pour assurer son fonctionnement du fait du déficit chronique du budget (et aussi de la sécu). Avec les changements politiques intervenus ce dimanche,  les marchés financiers ont décidé en quelque sorte de punir le pays avec une différence par exemple qui s’accroît entre les taux d’intérêt consentis pour les obligations allemandes ( prêts aux états) et les obligations françaises.

L’agence de notation Moody’s, qui avait maintenu fin avril la note souveraine de la France, a prévenu aujourd’hui que les élections législatives anticipées pourraient avoir un impact négatif sur la perspective de la note, et même sur la note elle-même. « L’instabilité politique potentielle constitue un risque de crédit compte tenu de la situation budgétaire difficile dont héritera le prochain gouvernement », souligne notamment l’agence, qui redoute plus que tout un blocage institutionnel dans l’hypothèse d’une nouvelle assemblée sans majorité de coalition.

La France est également la cible sur les marchés actions. Le CAC 40, l’indice des 40 plus grandes entreprises  a chuté de 2,66% à 7503,27 points, portant ses pertes depuis lundi à 6,2%.

Pour les ménages et les entreprises sera sans doute une hausse assez significative de l’inflation qui va se nourrir de l’augmentation du de l’argent emprunté pour financer les promesses électorales. En clair, la France pourrait connaître après la crise politique, une crise financière. Une inquiétude toutefois à relativiser car les promesses de campagne ne sont pas toujours loin s’en faut les décisions prises une fois au pouvoir

 

 

Législatives : Menace des marchés financiers

Législatives : Menace des marchés financiers

La fragilité de la France est évidemment son d’endettement qui représente environ  110 % de la richesse nationale annuelle. La France est condamnée à emprunter bien sûr pour ses investissements mais aussi pour assurer son fonctionnement du fait du déficit chronique du budget (et aussi de la sécu). Avec les changements politiques intervenus ce dimanche,  les marchés financiers ont décidé en quelque sorte de punir le pays avec une différence par exemple qui s’accroît entre les taux d’intérêt consentis pour les obligations allemandes ( prêts aux états) et les obligations françaises.

L’agence de notation Moody’s, qui avait maintenu fin avril la note souveraine de la France, a prévenu aujourd’hui que les élections législatives anticipées pourraient avoir un impact négatif sur la perspective de la note, et même sur la note elle-même. « L’instabilité politique potentielle constitue un risque de crédit compte tenu de la situation budgétaire difficile dont héritera le prochain gouvernement », souligne notamment l’agence, qui redoute plus que tout un blocage institutionnel dans l’hypothèse d’une nouvelle assemblée sans majorité de coalition.

La France est également la cible sur les marchés actions. Le CAC 40, l’indice des 40 plus grandes capitalisations françaises, cède à nouveau du terrain, presque deux fois plus que le Stoxx 600 (600 plus grandes capitalisations), sur un marché, il est vrai, globalement baissier. Les actions sont en effet sous pression à la veille de la réunion monétaire de la Réserve fédérale qui devrait maintenir le statu quo sur les taux directeurs, malgré les forts signaux de ralentissement de l’économie américaine.

Au Final, le CAC 40 est au plus bas depuis février et certaines valeurs, comme les banques, les concessionnaires autoroutiers ou l’audiovisuel, autant de secteurs qui pourraient pâtir d’une victoire de l’extrême-droite aux prochaines élections législatives. Le programme du Rassemblement national (arrivé en tête des élections européennes) prévoit notamment une nationalisation des concessions d’autoroutes et la privatisation de l’audiovisuel public.

 

Iran : la menace nucléaire se rapproche

Iran : la menace nucléaire se rapproche

L’escalade nucléaire se poursuit en Iran avec l’augmentation de ses  capacités dans ce domaine.

 

L’Iran continue d’accroître ses capacités nucléaires, a déclaré jeudi 13 juin l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), une semaine après que le conseil des gouverneurs de l’agence a adopté une résolution critiquant le manque de coopération de Téhéran. L’AIEA a informé ses membres jeudi que Téhéran lui avait dit qu’il installait davantage de cascades dans les installations d’enrichissement de Natanz et de Fordow, selon un communiqué transmis à l’AFP.

Selon l’AIEA, l’Iran est le seul État non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium jusqu’au niveau élevé de 60% – tout près de la qualité militaire – tout en continuant à accumuler d’importants stocks d’uranium. L’AIEA a déclaré que Téhéran avait considérablement accéléré son programme nucléaire et qu’il disposait désormais de suffisamment de matière pour fabriquer plusieurs bombes atomiques.

 

Voitures électriques : Grosse hausse sur les droits de douane des modèles chinois

Voitures électriques : Grosse menace sur les droits de douane des modèles chinois

Après étude approfondie Bruxelles a constaté une très forte subvention du gouvernement chinois pour exporter ses voitures électriques.  En conséquence, la Commission prévoit notamment d’augmenter les droits de douane sur les véhicules fabriqués dans les usines chinoises. Ainsi, le fabricant chinois BYD se verrait appliquer des droits de douane de 17,4%, 20% pour Geely et 38,1% pour SAIC qui détient notamment la marque MG.

Ces montants diffèrent selon les subventions publiques perçues dans le pays. A ces droits de douane s’ajoutent ceux de 10% déjà appliqués sur l’ensemble des véhicules neufs. Pour les autres constructeurs, un droit moyen de 21% devrait s’appliquer à ceux qui décident de coopérer et 38,1% pour les autres. Enfin, Tesla a fait une demande pour un droit de douane particulier, de fait de son statut indépendant des entreprises chinoises. Ces taux seront également appliqués à tous les constructeurs européens, dans la mesure où elles sont toutes associées en coentreprise avec des sociétés chinoises, a précisé un haut fonctionnaire de la Commission européenne. Avant même cette annonce, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a prévenu que « la Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder fermement ses droits et intérêts légitimes », a indiqué Lin Jian.

La Chambre de commerce chinoise auprès de l’UE (CCCEU) a précédemment indiqué que Pékin a « préparé de nombreuses contre-mesures ». Cet organisme a fait référence à un « expert juridique », cité dans les médias chinois, selon qui « le vin et les produits laitiers européens » pourraient être ciblés, « compte tenu des subventions substantielles dans le secteur agricole de l’UE ». Elle a d’ailleurs déjà répliqué, en janvier, avec une enquête visant toutes les eaux-de-vie de vin importées de l’Union européenne, dont notamment le cognac.

Les États-Unis, de leur côté, sont en tout cas déjà passés à l’action à ce sujet. L’administration Biden a annoncé, le mois dernier, une hausse des droits de douane sur les véhicules électriques chinois à 100%, contre 25% précédemment, transformant le marché américain en forteresse où le champion national Tesla règne sans partage.

 

Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

 Législatives :Macron agite la menace de la crise financière

Lors de sa conférence de presse, le chef de l’État a ciblé les failles programmatiques et les incohérences des oppositions, alertant sur leurs répercussions concrètes dans la vie des Français.

 

Lors de sa récente conférence de presse, Macron  a clairement agité la menace de crise financière en France. Cela au motif que le RN prévoit 100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires qui vont s’ajouter à une dette déjà abyssale. Les milieux internationaux vont forcément intégrer les incertitudes des nouvelles orientations françaises. Tout cela pour Macron va se traduire en hausse significative du coût des emprunts et donc de l’inflation. Autant dire une baisse du pouvoir d’achat pour les ménages comme pour les épargnants. peut-être que l’incertitude quant à l’évolution politique en France constitue le risque de déstabilisation financière le plus important pour le pays .

 

«Les taux d’intérêt augmentent, les marchés s’affolent, nos partenaires européens s’inquiètent», a alerté le Chef de l’État, après avoir rappelé que le programme du RN prévoit «100 milliards d’euros de dépenses supplémentaires» (un chiffrage qui avait été réalisé lors de la présidentielle 2022 par l’Institut Montaigne). Résultat, «le crédit va devenir plus cher. Les salariés, les retraités, les épargnants vont s’appauvrir», met en garde Emmanuel Macron. Et de répéter «si le RN arrivait au pouvoir que deviendraient vos retraites? Ils ne pourraient plus les payer. Que deviendraient vos prêts immobiliers? Les crédits vont flamber».

Le Chef de l’État a également rappelé que depuis son élection il a conduit une politique non pas seulement de stabilité fiscale, mais de baisse massive d’impôts. «Nous avons fait 30 milliards de baisses d’impôts sur les ménages et 30 milliards sur les particuliers» a-t-il rappelé, énumérant la suppression de la taxe d’habitation et de la redevance télé, la baisse de l’impôt sur les sociétés, le prélèvement forfaitaire unique à 30%, l’abaissement des tranches de l’impôt sur le revenu, etc. Pour autant, le taux de prélèvement obligatoire en France, à 48% du PIB selon Eurostat, reste le plus élevé de zone euro.

La privatisation de l’audiovisuel public menace TF1 et M6 en Bourse

La  privatisation de l’audiovisuel public menace  TF1 et M6 en Bourse

Sébastien Chenu, le vice-président du parti d’extrême droite et député du Nord  a affirmé, ce lundi sur BFMTV, que la privatisation de l’audiovisuel public pourra « être mise en place rapidement » en cas de victoire aux législatives. TF1 et M6, les deux géants du paysage de la télévision privée en feraient aussi les frais. C’est d’ailleurs ce qui explique leur chute en Bourse. Ce mardi, en milieu d’après-midi, le titre TF1 perdait plus de 8%, à 8 euros, quand celui de son grand rival M6 reculait de 3,7%, à près de 13 euros.

A l’AFP, les analystes d’Oddo BHF rappellent qu’une privatisation de l’audiovisuel public « serait naturellement très négatif pour les acteurs privés ». Ceux-ci pourraient alors voir leurs revenus et leurs marges fondre. Pourquoi ? Parce que l’arrivée de nouveaux acteurs sur le marché renforcerait fortement la compétition. Trop même, estiment les analystes d’Oddo BHF. Ces derniers affirment même que « la situation de marché pourrait rendre impossible une privatisation totale ».

Les revenus de TF1 et M6 proviennent de la publicité. Une privatisation les obligerait à partager ces ressources  avec des concurrents. 

Dissolution : Menace des marchés financiers

Dissolution : Menace des marchés financiers

La fragilité de la France est évidemment son d’endettement qui représente environ  110 % de la richesse nationale annuelle. La France est condamnée à emprunter bien sûr pour ses investissements mais aussi pour assurer son fonctionnement du fait du déficit chronique du budget (et de celui de la sécu). Avec les changements politiques intervenus ce dimanche,  les marchés financiers ont décidé en quelque sorte de punir le pays avec une différence par exemple qui s’accroît entre les taux d’intérêt consentis pour les obligations allemandes ( prêts aux états) et les obligations françaises;  un écart qui a atteint jusqu’à 65 points de base pour redescendre à 60 points.

 

L’agence de notation Moody’s, qui avait maintenu fin avril la note souveraine de la France, a prévenu aujourd’hui que les élections législatives anticipées pourraient avoir un impact négatif sur la perspective de la note, et même sur la note elle-même. « L’instabilité politique potentielle constitue un risque de crédit compte tenu de la situation budgétaire difficile dont héritera le prochain gouvernement », souligne notamment l’agence, qui redoute plus que tout un blocage institutionnel dans l’hypothèse d’une nouvelle assemblée sans majorité de coalition.

La France est également la cible sur les marchés actions. Le CAC 40, l’indice des 40 plus grandes capitalisations françaises, cède à nouveau du terrain, presque deux fois plus que le Stoxx 600 (600 plus grandes capitalisations), sur un marché, il est vrai, globalement baissier. Les actions sont en effet sous pression à la veille de la réunion monétaire de la Réserve fédérale qui devrait maintenir le statu quo sur les taux directeurs, malgré les forts signaux de ralentissement de l’économie américaine.

Au Final, le CAC 40 est au plus bas depuis février et certaines valeurs, comme les banques, les concessionnaires autoroutiers ou l’audiovisuel, autant de secteurs qui pourraient pâtir d’une victoire de l’extrême-droite aux prochaines élections législatives. Le programme du Rassemblement national (arrivé en tête des élections européennes) prévoit notamment une nationalisation des concessions d’autoroutes et la privatisation de l’audiovisuel public.

 

Trump menace la démocratie

Trump menace la démocratie

 

C’est la deuxième fois que trame menace clairement la démocratie. La première fois en incitant à l’envahissement du Capitole pour contester sa laisse sa défaite aux dernières élections ; cette fois, il incite ses partisans à l’insurrection pour le cas où la justice infligerait de la prison suite à l’affaire de sa condamnation pénale concernant une star du porno.

L’ancien président américain Donald Trump, déclaré coupable par un jury new-yorkais cette semaine de falsifications comptables pour des paiements - une infraction à la loi électorale de l’État de New York – a affirmé dans une interview diffusée dimanche sur Fox News qu’une peine de prison pourrait être «un point de rupture» pour ses soutiens. «Vous savez, à un certain moment, il y a un point de rupture».

Au terme de six semaines de débats au tribunal de Manhattan, un jury a reconnu Donald Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsifications comptables pour des paiements fin 2016 à Stormy Daniels pour qu’elle taise une relation sexuelle qu’elle dit avoir eue avec lui en 2006 et qu’il nie en bloc.

Ce verdict, le premier au pénal dans l’histoire des États-Unis contre un ancien président, n’empêchera pas le milliardaire d’être candidat à la présidentielle du 5 novembre face à Joe Biden, même en cas de condamnation à une peine de prison.

Fusion bancaire : une menace pour la stabilité du système

Fusion bancaire : une menace pour la stabilité du système

Par 

Jean-Marie Harribey

Maître de conférences d’économie à l’université Bordeaux-IV

Esther Jeffers

Professeure d’économie à l’université de Picardie

Dominique Plihon

Professeur d’économie à l’université Sorbonne-Paris-Nord

Les trois économistes Jean-Marie Harribey, Esther Jeffers et Dominique Plihon critiquent, dans une tribune au « Monde », l’idée de fusions bancaires européennes avancée le 13 mai par Emmanuel Macron.
Lors du récent événement Choose France, présenté comme le Davos français, Emmanuel Macron a plaidé, le 13 mai, pour une fusion des grandes banques françaises avec des homologues européennes. Le président s’est ainsi déclaré favorable au rachat de Société générale par la banque espagnole Santander. Deux arguments sont avancés en faveur d’une consolidation – euphémisme pour désigner la concentration – du secteur bancaire européen.

D’une part, de grandes banques paneuropéennes seraient nécessaires pour faire avancer le projet d’Union européenne des marchés de capitaux. D’autre part, les banques françaises et européennes sont sous-dimensionnées par rapport à leurs concurrentes états-uniennes, telles que J.P. Morgan. Macron demande également que soient abaissées les exigences prudentielles de fonds propres appliquées aux banques européennes, afin de renforcer leur compétitivité face à leurs concurrentes d’outre-Atlantique, soumises à des règles moins contraignantes.

Les propositions du président de la République, pourtant ancien banquier, sont inadaptées et dangereuses. Il semble que les leçons de la grande crise financière de 2007-2008 sont déjà oubliées. Deux leçons avaient pourtant été tirées par les autorités : le rapport Larosière (2009) avait conclu que l’importance prise par la crise était due à un déficit de régulation bancaire, et qu’un renforcement de celle-ci, qu’Emmanuel Macron veut remettre en cause aujourd’hui, était nécessaire.

Par ailleurs, le Conseil de stabilité financière (CSF), mis en place par le G20 en 2009, avait conclu que les acteurs les plus menaçants pour la stabilité financière internationale sont les banques systémiques, c’est-à-dire susceptibles d’engendrer une crise bancaire globale, car elles ont la double caractéristique d’avoir une taille importante et d’être étroitement interconnectées, ce qui peut être un facteur important de propagation de la crise.

Les banques systémiques étaient, et sont toujours, « too big to fail » (« trop grosses pour faire faillite »). Or il faut rappeler que le système bancaire français, l’un des plus concentrés dans le monde, est contrôlé par quatre banques – BPCE, BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale – qui sont toutes présentes dans la liste .

Santé en péril et menace de grève le 3 juin ( cliniques privées)

Santé en péril  et menace de grève le 3 juin ( cliniques privées)

La santé est désormais la deuxième préoccupation des Français, après le pouvoir d’achat. Déserts médicaux, difficultés d’accès aux médecins généralistes, aux scanners et IRM, embolisation des hôpitaux, débordement des urgences mais également pénuries de médicaments, sont le quotidien d’un grand nombre de nos concitoyens. Pourtant, les réformes structurelles peinent à émerger. Certains décideurs politiques semblent privilégier les approches dogmatiques avec l’excuse du déficit public brandie en totem et, souvent, une bonne dose de mauvaise foi. Pour protester la fédération des cliniques privées envisage une grève le 3 juin.(collectif de cliniques privées).

 

La décision du ministre délégué à la Santé de n’accorder aux cliniques privées que 0,3% d’augmentation de leurs tarifs contre 4,3% aux hôpitaux, est révélatrice d’une forme d’abandon de notre système de santé par les politiques. Pire, il y a derrière cette décision radicale et injustifiée, la volonté de relancer une guerre du secteur public contre le secteur privé, dépassée et mortifère. Le fondement de cette discrimination serait l’efficience du secteur privé, qui devrait donc être sabordé, pour permettre à l’hôpital de retrouver un rythme d’activités satisfaisant.

 Il y a derrière cette décision, radicale et injustifiée, la volonté de relancer une guerre du secteur public contre le secteur privé, dépassée et mortifère

Si cette décision est injuste pour les cliniques privées, elle est insultante pour l’hôpital public et pour les hospitaliers. L’hôpital n’a pas besoin, pour affirmer ses spécificités et trouver une nouvelle dynamique, que les cliniques soient artificiellement défavorisées. Il a besoin d’être mieux accompagné et soutenu dans ses évolutions. Plus généralement, la crise historique de notre système de santé, exige la mobilisation de tous ses acteurs, quel que soit leur statut. En effet, prendre la décision de paupériser le secteur privé de la santé, au prétexte qu’il serait trop efficace, c’est prendre un risque pour la santé des Français mais également un risque démocratique. Cette décision va accroître les disparités territoriales, renforcer les déserts médicaux, aggraver la situation de l’hôpital et emporter un bon nombre d’établissements privés. Pour finir, elle sera l’alliée du sentiment de déclassement ressenti par bon nombre de Français.

 Si les Français sont préoccupés par leur santé, c’est avant tout parce qu’ils subissent les dysfonctionnements d’un système national de santé qui est dépassé, faute de soutien politique, affaibli par des réformes de financement déconnectées des besoins des territoires, et ankylosé par une lourdeur administrative omnipotente.
 L’hôpital a besoin des cliniques pour se désemboliser et les cliniques ont besoin de l’hôpital. C’est ainsi, notre système de santé repose sur deux piliers. En briser un, au prétexte que l’autre serait trop fragilisé, revient à faire trembler le fragile édifice sur ses bases, voire à le casser. Les acteurs privés de la santé jouent un rôle essentiel. Les chiffres sont connus. Ils représentent dans certains territoires 50% de l’offre de soins et 26% sur le plan national. Ils assument 35% de l’offre hospitalière pour, à peine, 18% des financements publics. Par exemple, ils sont extrêmement efficaces dans la prise en soins de pathologies graves comme le cancer, ils sont très en avance sur les activités ambulatoires, affichées comme une priorité de santé publique. C’est moins connu, mais ils sont indispensables dans les Soins Médicaux et de Réadaptation (SMR), c’est-à-dire l’aval des hôpitaux. Une activité SMR, pourtant déjà très menacée par une réforme de son financement décidée unilatéralement par le gouvernement en 2023, et absolument délétère.

Mais est-il utile voire judicieux d’entrer dans un débat comparatif ? Pour nous, la réponse est non. Nous préférons nous concentrer sur les enjeux de notre santé publique : transition démographique, explosion des maladies chroniques, virage domiciliaire, pivot vers plus de prévention, réindustrialisation pharmaceutique, médecine prédictive, attractivité des métiers, désertification médicale…

Pense-t-on sérieusement que transformer le secteur privé de la santé en variable d’ajustement budgétaire et du courage politique va apporter une quelconque solution à ces défis ? Notre système de santé a besoin d’une vision pas d’une rétraction. Il a besoin de mobiliser toutes ses parties-prenantes en tournant le dos aux dogmes qui l’ont si souvent sclérosé et qui sont responsables de la situation actuelle. Il a également besoin, d’un courage politique pour fixer des objectifs et des priorités claires pour l’avenir, adossées à une visibilité budgétaire pluriannuelle.

 L’urgence de la situation impose une réponse politique qui donne un cap, avec tous les acteurs, renforcés là où ils sont efficients, là où résident leurs forces. Miser sur la division, sur les faiblesses des uns et des autres n’est porteur d’aucun avenir. Au contraire, nous prenons le risque collectif d’aggraver dangereusement et durablement une situation déjà critique. Or, nos concitoyens ont besoin de renouer avec la confiance en la politique, ils sont en attente de réponses concrètes dans les difficultés d’accès aux soins auxquelles ils sont confrontés. Ils ne demandent certainement pas une énième guerre public-privé, mais des solutions.
 Ces demandes sont non seulement légitimes mais elles relèvent de la responsabilité de l’État et de nos gouvernants. Leur tourner le dos plus longtemps, c’est accepter que les urnes, demain, se fâchent.

 

Le collectif des cliniques privées indépendantes. Géraldine AUSTRUY, DG HP d’Addictologie ; Fabrice-Sébastien BACH, directeur Clinique SMR La Maison Basque et Clinique Beaulieu, Colisée ; Delphine BALERDI, présidente du CA Clinique Verdaich ; Frédérique BORDET, PDG CRF Pasori ; David BOUNIOL, DG Clinalliance ; Jean-Yves CAILLAUD, directeur Clinique du Parc ; Agnès COURCIERAS, DG CSRR La Roseraie, CRF La Hèvre, Centre nutrition Les Jonquilles ; Pierre-Yves De KERIMEL, directeur Clinique des Minimes, Clinique du Château de Vernhes et Centre de Santé des Minimes – Réseau Serenis ; Aude d’ABBADIE, DG Groupe Les Flamboyants ; Sabine GIORDANO, DGA Clinique Saint-Christophe ; Lamine GHARBI, président FHP & Cap Santé ; Aurélien HEEDER, directeur Clinique du Pays de Montbeliard ; Fabrice JOURNEL, président Sedna Santé ; Jean-Louis MAURIZI, PDG CRF Paul Cézanne ; Alexandre MEYER, PDG Mey Santé ; Tekla NEMETH, directrice SMR Primerose ; Eric NOEL, délégué général FHP-SMR ; Philippe PISAPIA, directeur Clinique du Pic Saint Loup et Clinique Saint Clément, Clinipole ; Christophe SADOINE, DG Clinique La Mitterie et clinique les Peupliers ; Willy SIRET, DG LNA Santé ; Gwenola STER, DG Ster Santé.

Israël- Netanyahou menacé par la CPI

 Israël-  Netanyahou menacé par la CPI

 

Parmi les éléments qui peuvent expliquer la poursuite des combats entre palestiniens et Israéliens, il y a la position très fragile du chef de l’État juif. Non seulement la position politique de l’intéressé est très fragile comme la coalition qu’il dirige et son avenir politique est très hypothétique. D’une certaine manière sa fonction actuelle le protège des poursuites qui seront engagées dans son propre pays mais sans doute aussi de celle qui proviendront de la cour pénale internationale.

 

 Selon les médias israéliens, le procureur général de la Cour, Karim Khan, pourrait émettre des mandats d’arrêt dans les prochains jours. Netanyahou pourrait donc se retrouver dans la même situation, par exemple, que Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis mars 2023.

Economie-TotalEnergies : 5,7 milliards de dollars …et menace de départ à New York

 

Total a enregistré un bénéfice net de 5,7 milliards de dollars au premier trimestre 2024, améliorant encore ses résultats de 3% par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023. En raison peut-être des menaces sur les profits des entreprises localisées en France, Total réfléchit à une cotation principale à New York. Une sorte de délocalisation glissante du siège ?

 

Depuis 2012, la part de l’actionnariat institutionnel nord américain est passée de 33% à 48% (dont 47% pour les Etats-Unis) en 2023 tandis que celle de l’Europe (hors Royaume-Uni) est passée de 45% à 34% sur la même période. L’actionnariat institutionnel représente 78% de l’actionnariat total de l’entreprise. « L’emplacement du siège social n’est pas remis en question, dit-il : il restera à Paris », Déclare cependant le patron de l’entreprise. La question est pour combien de temps ?

« En Europe, au lieu de soutenir les entreprises européennes qui veulent faire cette transition, même si c’est difficile, ils nous regardent et nous disent : regardez, vous continuez à produire du pétrole et du gaz », a-t-il déclaré.

Une sorte d’avertissement pour le gouvernement français notamment ?

 

Politique-Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

Politique-Régime iranien : Une menace pour tout le Moyen-Orient

 L’attaque théocratique de l’Iran contre Israël depuis son territoire est sans aucun doute un tournant, car il est désormais clair pour tous que le principal instigateur de la guerre actuelle entre le Hamas et Israël, qui a fait plus de 35 000 morts, est le régime iranien. Avant l’attaque de samedi soir, Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, attribuait cette guerre à des forces mandataires. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) ( dans La Tribune)

Après l’assassinat de Zahedi, membre des gardiens de la révolution iranienne (IRGC), et de ses adjoints, suite à l’attaque d’Israël au consulat iranien en Syrie, un groupe au sein du gouvernement iranien, dirigé par Haddad Adel, un des plus proches associés de Khamenei, a déclaré : « Le rôle stratégique du martyr Zahedi dans la formation et le renforcement du front de résistance, ainsi que dans la conception et la mise en œuvre de l’Opération Tempête Al-Aqsa, sont de grands honneurs qui immortaliseront les efforts silencieux de ce grand commandant dans les annales de l’honneur dans la lutte contre le régime occupant. » Il est devenu clair que l’architecte principal de la guerre était également lui et son centre d’opérations, qui était en fait le consulat du régime iranien.

Zahedi était l’élément le plus important du régime dans l’exportation de la guerre et du terrorisme après Qasem Soleimani, tué par la frappe américaine. Zahedi commandait des groupes affiliés au CGRI en Syrie, en Irak et au Liban et était un membre permanent du conseil de commandement du Hezbollah au Liban. Sa mort a porté un coup terrible au moral des forces du régime et a contraint le régime à risquer l’opération de samedi soir, sachant que cela pourrait conduire à une escalade des tensions.

L’attaque de samedi soir a été un tournant, car elle a montré que tant que ce régime existe, aucun problème dans la région ne sera résolu. Issue de dogmes médiévaux, la théocratie iranienne ne peut répondre aux besoins économiques, sociaux ou culturels dans la société avancée de 90 millions. C’est pourquoi, pendant tout le temps où il a été au pouvoir, il n’y a pas eu un moment où il n’était pas impliqué dans la création de crises, de guerres et de terrorisme pour camoufler la répression à l’intérieur du pays. Dès l’arrivée de ce régime au pouvoir, l’une de ses autorités avait déclaré que si la prise d’otages à l’ambassade américaine n’avait pas eu lieu, ils auraient été renversés.

Des statistiques très précises des unités de résistance réparties à travers l’Iran, commandées par la principale force d’opposition L’OMPI, ont montré que, en tenant compte des prisonniers et des soldats qui sont forcés de voter, seulement huit pour cent des électeurs éligibles ont participé à ce vote. Cela alors que les votes blancs dans de nombreux districts sont arrivés en première ou deuxième position. Tout cela montre que ce régime est fragile, et ses fondations sociales se réduisent de jour en jour. Pour cette raison, le régime iranien, se voyant assiégé par le soulèvement de 2022 et sa continuation, savait que sa survie, comme toujours, dépendait de la création de guerres dans la région afin de garantir sa survie et d’échapper à ce siège, à l’instar de la prise d’otages à l’ambassade américaine.

Bien que l’administration Biden tente de prévenir l’escalade des tensions, le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que nous avançons pas à pas vers une guerre dévastatrice et que les actions de Biden n’aident pas à la prévenir. La raison en est que la force motrice derrière les crises au Moyen-Orient et en particulier le récent conflit et l’instabilité qui en découlent proviennent des problèmes fondamentaux du régime iranien.

Le cours des événements de la guerre au cours de ces derniers mois montre que, malgré les désirs du dictateur iranien, ils pointent inévitablement vers Téhéran. La meilleure preuve en est l’attaque d’Israël contre le consulat des mollahs et l’attaque de l’Iran sur le sol israélien. La Jordanie, bien que plus de 50 % de sa population soit palestinienne, a ouvert son ciel pour que les drones du régime iranien puissent être abattus par Israël ou par elle-même. Le président Mahmoud Abbas, qui se bat depuis des années pour l’idéal de deux États palestinien et israélien indépendants, a déclaré : « Les Iraniens nous font plus de mal que les extrémistes israéliens et entravent l’autonomie Palestine.

Le tournant démontre sans aucun doute que la paix dans la région du Moyen-Orient et dans le monde ne peut être atteinte qu’avec une approche correcte vis-à-vis de la théocratie iranienne. Cette approche passe par le soutien à la volonté du peuple iranien d’établir une république laïque et démocratique fondée sur l’égalité entre hommes et femmes, et par la fin de quarante années de politique de complaisance envers ce régime. Il est impératif de mettre fin aux extorsions et au terrorisme de ce régime sous toutes ses formes. Sinon, outre la déstabilisation de la région, la propagation du fondamentalisme et du terrorisme issus de ce régime affectera de plus en plus l’Europe.

 

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