Archive pour le Tag 'Gouvernement'

Gouvernement : encore deux ministres, soit 41 !

Gouvernement : encore deux ministres, soit 41 !

En dépit du nombre imposant de ministres, on a jugé bon d’en ajouter deux soit maintenant au total 41 . En cause le fait qu’on avait oubliée de couvrir le champ du handicap et des anciens combattants.

L’Élysée a annoncé vendredi 27 septembre la nomination de deux nouveaux ministres délégués au gouvernement, la députée Horizons Charlotte Parmentier-Lecocq aux Personnes en situation de handicap et le député Les Républicains Jean-Louis Thiériot auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants Sébastien Lecornu.

Notons que tout le fonctionnement démocratique de la république (institutions, élus et autres représentent environ  1 milliard d’euros)

 

 

Gouverner d’abord le gouvernement… Pour Michel Barnier

Gouverner d’abord le gouvernement… Pour Michel Barnier

 

« Les choix de Michel Barnier affichent une intention de gouverner le gouvernement à défaut de gouverner la France »

En plaçant sous son autorité les ministres du budget et de l’Europe et en créant un ministère de la coordination gouvernementale, le premier ministre innove pour mieux exercer son pouvoir face au Parlement et à l’Elysée, analyse le politiste Michel Mangenot dans une tribune au « Monde ».

 

Sans entrer dans le débat politique portant sur les conditions de la nomination, le 5 septembre, de Michel Barnier comme premier ministre ou de sa survie, c’est-à-dire sa « non-censurabilité », nous souhaitons déplacer le regard sur la singularité de cette figure et, plus précisément, sur les choix annoncés, le 21 septembre au soir, d’attribution des portefeuilles, c’est-à-dire de technique gouvernementale.

Ce nouveau gouvernement présente en effet des innovations qui sont loin d’être des éléments accessoires ou des fantaisies personnelles. Trois nouveautés dessinent une nette intention de gouverner le gouvernement à défaut de pouvoir gouverner la France.

Michel Barnier est le deuxième premier ministre de l’histoire politique et institutionnelle française à avoir exercé le pouvoir au sein de la Commission européenne. Avant lui, seul Raymond Barre (1924-2007), commissaire européen de 1967 à 1973, avait accédé à Matignon, en 1976. Ce n’est pas le seul point commun entre les deux hommes.
Michel Barnier a été deux fois membre de la Commission (1999-2004, puis 2010 à 2014), avant la fonction de négociateur en chef du Brexit, occupée jusqu’à fin 2020. Il connaît ainsi parfaitement les arcanes ce que l’on appelle à Bruxelles la « gouvernance » européenne et ses profondes différences avec le mode centralisé et hiérarchique du gouvernement de la Ve République.
M. Barnier est à la tête du quatrième gouvernement sans majorité absolue de la Ve République, après celui de Michel Rocard (1930-2016) en 1988, d’Elisabeth Borne en 2022 et de Gabriel Attal en 2024. Devant ces circonstances politiques exceptionnelles de gouvernement le plus minoritaire, son ambition est d’abord de pouvoir véritablement gouverner son gouvernement.

Sondage-Composition du gouvernement : 60 % de mécontents

Sondage-Composition du gouvernement : 60 % de mécontents

 

 Le mélange de ministres issus du camp d’Emmanuel Macron et des Républicains ne convainc pas les Français, qui sont 80% à juger qu’il « ne tient pas compte des résultats des élections législatives », selon un sondage Elabe pour BFMTV.

Point de sourire chez les Français à l’annonce de leur nouveau gouvernement. Pour six Français sur dix, la nouvelle équipe gouvernementale nommée samedi par le Premier ministre Michel Barnier est source de mécontentement. C’est l’enseignement principal d’un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi 25 septembre.

 

Ni Michel Barnier ni sa nouvelle équipe ne semblent être légitimes aux yeux des Français. Le 6 septembre dernier, un précédent sondage Elabe pour BFMTV révélait que 74% des Français estimaient que la nomination de l’ancien négociateur du Brexit ne reflétait pas ce qui était ressorti des urnes aux élections législatives.

 

Politique- Un gouvernement baroque et pléthorique

Politique- Un gouvernement baroque et pléthorique

La première caractéristique de ce gouvernement est d’être très baroque. En effet en général suite à une élection législative, ce sont les responsables des courants gagnants -et ou associés _-qui occupent les principaux sièges stratégiques du gouvernement. Cette fois il en va autrement puisque notamment le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire ne sont pas parties prenantes.

Autant dire dès le départ que le gouvernement n’est ni légitime, ni représentatif. Une sorte de gouvernement baroque avec certains politiques compétents et-ou chevronnés et de nombreux autres assez inconnus et qui héritent  de leurs portefeuilles davantage du fait du hasard du dosage politique que de leur qualité de connaissances et d’action. Bref un gouvernement d’inconnus choisis surtout pour ne pas irriter les nombreux prétendants à l’élection présidentielle future de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre, sans parler de Macron. Aucun d’ailleurs de ces candidats potentiels à l’élection présidentielle n’a voulu se griller les ailes dans un gouvernement qui pourrait échouer et même se révéler très provisoire.

Bref quand l’intérêt personnel et les egos prennent le pas sur l’intérêt général. Ou quand le jeu des partis reprend le dessus comme sous la IVe République. À la crise économique et financière, s’ajoute désormais une crise institutionnelle qui ne constitue pas le meilleur environnement pour réaliser les réformes structurelles nécessaires à la compétitivité de l’économie et à l’efficacité de l’État.

Un gouvernement de concubinage ?

Un gouvernement de concubinage ?

Le gouvernement Barnier est un gouvernement de concubinage estime dans Le Figaro  Stéphane Rozès, le politologue,  président de Cap,  ancien DG de l’institut de sondage CSA. Le gouvernement de Michel Barnier, fruit du front républicain bâti entre les deux tours des législatives, ne reflète pas la photographie politique du pays, analyse le politologue Stéphane Rozès. Selon lui, tout l’enjeu pour le premier ministre est d’éviter de coaliser ensemble les oppositions NFP et RN.

 Au vu de la composition du nouveau gouvernement, avec nombre de ministres issus des rangs macronistes, peut-on vraiment parler de « cohabitation » ?

Stéphane ROZÈS. – Lors des trois précédentes cohabitations, la légitimité du Parlement élu s’imposait naturellement parce qu’il y avait une majorité absolue.

La situation actuelle est très différente. Le Parlement résultant de la constitution d’un front républicain anti-RN a engendré trois blocs idéologiques : le NFP, le RN et le gouvernement Barnier. Celui-ci représente le troisième bloc, un mélange entre la droite LR et l’ex-majorité présidentielle.

Ce n’est ni un gouvernement de cohabitation, ni un remaniement gouvernemental, c’est un gouvernement minoritaire, un gouvernement de concubinage ….

Nouveau gouvernement : vers une droitisation

Nouveau gouvernement : vers une droitisation

 

Hier soir, Michel Barnier a proposé à Emmanuel Macron une liste de 38 noms pour le nouveau gouvernement, dont 16 ministres de plein exercice. Bruno Retailleau (LR) est notamment pressenti à l’intérieur. Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Gérald Darmanin ne seraient pas présents. Sur 16 ministres de plein exercice, 7 seraient macronistes, 3 LR, 2 MoDem, 1 Horizon, 1 UDI, 1 seul divers gauche. Michel Barnier a promis une liste définitive « avant dimanche ». Quels enseignements tirer de ce premier casting ?

Entretien avec

Historien, Université Clermont Auvergne (UCA) dans The Conversation 

Bruno Retailleau pourrait être nommé au ministère de l’Intérieur, l’un des postes clés du gouvernement. Ce dernier a été très actif pour « durcir » le texte de la loi immigration il y a quelques mois. Que nous dit ce choix de la part de Michel Barnier ?

Mathias Bernard : La présence de Bruno Retailleau s’explique par des éléments de calcul politique car il est président du groupe LR au Sénat. On sait que l’appui de la majorité sénatoriale sera un élément important pour le futur gouvernement. Mais les positions exprimées par Bruno Retailleau, notamment sur les questions de sécurité, d’immigration, d’identité nationale, en font aussi quelqu’un qui peut être accepté par le Rassemblement national. Sa présence à l’intérieur serait donc un marqueur droitier destiné à rassurer ou à attirer à une partie de l’électorat RN. Ce qui est assez intéressant, c’est que Retailleau serait présent dans un gouvernement où figurent un nombre important de macronistes ou de centristes. Il signale une forme de droitisation de la macronie qu’on avait déjà pu observer fin 2023 avec le vote de la loi immigration. Tout cela s’inscrit dans une continuité et un temps relativement long.

On remarque que les personnalités rejetées par le RN – Xavier Bertrand, Gérald Darmanin, Eric Dupont-Moretti – ne seraient pas nominées a priori

Mathias Bernard : on est là dans une démarche pragmatique, pas forcément idéologique. Dans la mesure où Emmanuel Macron a choisi une option d’opposition au Nouveau Front populaire, la seule possibilité de survie de ce gouvernement à l’Assemblée nationale repose sur une abstention bienveillante du RN. Il faut donc éviter de provoquer le RN. Si les députés RN décidaient de joindre leurs voix à celles du Nouveau Front populaire en votant la censure, ce gouvernement tomberait immédiatement.

Après des législatives où le NFP termine en tête, la gauche dénonce un coup de force. Ce gouvernement ne va-t-il pas souffrir d’un manque de légitimité ? Doit-on s’attendre à de fortes tensions (LFI a déjà appelé à des manifestations ce week-end) ou même à une crise institutionnelle ?

Mathias Bernard : Pour l’instant, la crise est de nature politique. Elle est liée à une évolution du paysage politique depuis 2017, avec la constitution de trois pôles quasiment inconciliables et au poids électoral comparable. Du fait de cette tripartition, il est très difficile de trouver une majorité. Le risque de crise institutionnelle est aussi présent, en raison de la manière dont le président de la République a géré cette séquence en se substituant aux parlementaires pour décider quelle était la majorité qui avait le plus de chances d’être stable à l’Assemblée nationale. Dans une démocratie parlementaire classique, il aurait nommé la coalition arrivée en tête : ce premier ministre aurait ou n’aurait pas obtenu de majorité mais cela aurait permis de décanter les choses. En interprétant les élections, Emmanuel Macron s’est mis en première ligne et n’a pas permis au jeu parlementaire de s’enclencher, nourrissant le procès en illégitimité du futur gouvernement. Ce procès peut effectivement créer une contestation forte, y compris dans la rue.

Quel regard l’historien que vous êtes porte cette séquence politique ? Jugez-vous la Ve République à bout de souffle ?

Mathias Bernard : C’est la structuration du champ politique en deux pôles, enclenchée par la Ve République, qui est d’abord à bout de souffle. Jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, on avait une bipolarisation droite gauche qui fonctionnait, qui structurait le paysage politique et qui permettait de dégager des majorités. Ce paysage était adapté au mode de scrutin majoritaire, c’était cohérent. Désormais, cet éclatement en trois forces rappelle la IVe République. On avait alors les communistes, les gaullistes et la troisième force « modérée » qui allait des socialistes à la droite d’Antoine Pinay et sur laquelle s’appuyait la plupart des majorités gouvernementales. Finalement ce phénomène de tripartition n’est pas nouveau, mais il a été masqué pendant près de 60 ans par le fort clivage droite gauche, contemporain de la mise en œuvre de la Ve République et de l’élection présidentielle, qui s’effectue au scrutin majoritaire à deux tours.

Aujourd’hui le système bipolaire est bien mort et il serait cohérent d’aller vers un système parlementaire, qui est le seul à pouvoir gérer la pluralité des sensibilités politiques. La toute-puissance du président dans notre système institutionnel est complètement en décalage avec la réalité politique du pays, qui suppose plutôt des coalitions entre les forces politiques. On constate ailleurs à quel point l’élection présidentielle au suffrage universel est devenue un élément perturbateur pour la constitution de coalitions. Ainsi Laurent Wauquiez ne rejoint pas ce gouvernement par calcul en vue de la prochaine présidentielle. Idem pour une certaine gauche qui ne veut pas jouer le jeu de l’union nationale.

La structuration politique en trois blocs devrait donc amener à un dépassement de la Ve République ?

Mathias Bernard : L’élection présidentielle est la mère de toutes les élections et dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours, deux candidats sont en finale dans une logique bloc contre bloc. Or, quand on a trois blocs égaux, il n’y a pas de majorité possible (cela aurait été la même chose avec un gouvernement NFP) et finalement, deux électeurs sur trois ne sont pas représentés. Dans un tel paysage politique, une culture de coalition est indispensable pour dégager des majorités. On dit que la France n’a pas la culture de coalition, c’est pas exact : les coalitions existaient sous la Troisième et la IVe République. Ces régimes ont duré 90 ans pratiquement. Ce qui rend impossible la culture de coalition, c’est le mode de fonctionnement actuel de la Ve République. Dans ce contexte, le gouvernement Barnier sera très fragile mais tout autre gouvernement l’aurait été de la même manière.

Emmanuel Macron a pesé et va peser sur la composition du gouvernement. Il promettait de s’effacer or l’on constate que ce n’est pas le cas. Le présidentialisme n’est donc pas mort ?

Mathias Bernard : En refusant de nommer un premier ministre issu de la coalition arrivée en tête et en conduisant lui-même des négociations avec les partis politiques pour tenter une construire une majorité, Emmanuel Macron est allé nettement au-delà des pouvoirs qu’un système parlementaire octroie au président de la République. Cette manière de faire, inédite, s’explique en grande partie par sa personnalité. Mais elle révèle aussi l’ambiguïté fondamentale du système de la Ve République, qui est un régime théoriquement parlementaire, mais présidentiel dans l’esprit et la pratique. Jusqu’alors, la nature parlementaire du régime réapparaissait lorsque le président de la République n’avait pas de majorité à l’Assemblée nationale : c’était le cas des cohabitations de 1986, 1993 et 1997. En endossant le premier rôle ces dernières semaines, Emmanuel Macron a fait prévaloir une lecture présidentialiste des institutions – qui est toutefois fortement contestée par une partie de la classe politique, comme l’atteste la procédure de destitution enclenchée par la gauche à l’Assemblée nationale. Cette tension entre l’affirmation du présidentialisme et la résistance du parlementarisme risque fort de s’exacerber dans les prochains mois, jusqu’à ce que la prochaine élection entraîne une nouvelle forme de décantation du paysage politique.

Gouvernement Barnier : l’Équipe B !

Gouvernement Barnier : l’Équipe B !

La Liste de mes envies : le titre du roman à succès de Grégoire Delacourt prend une résonance ironique au moment où la liste des ministres est divulguée. En effet, la « pleine liberté » qu’a accordée Emmanuel Macron pour la formation de son équipe ne manque pas de faire sourire. Des jours de laborieuses tractations entre l’Élysée et Matignon, des réunions sous tension avec les chefs de parti et de groupe parlementaire de la nouvelle coalition expliquent cet accouchement au forceps d’un gouvernement des plus petits dénominateurs communs. D’ailleurs, les mathématiques se sont invitées pour la constitution de ce pur produit de calculs politiques, pour ne pas dire politiciens, dignes des pires moments de la IVe République.

 

par  Bruno Jeudy, directeur délégué de La Tribune Dimanche.

 

Certains évoquent emphatiquement le barycentre de l’Assemblée, d’autres les lignes à ne pas franchir… Sans parler des cinquante nuances du centre et de la droite. Pour les Français, les chiffres sont moins agréables : plus de deux mois perdus dans des atermoiements ridicules et des petites manœuvres, un déficit qui va frôler les 6 % du PIB. Et ce n’est pas le nombre pléthorique de ministres qui va les réconcilier avec la politique. Marianne ne saurait supporter les caprices de ses dirigeants et, pour nos compatriotes, on ne badine pas avec l’amour de la République.

À l’arrivée, Michel Barnier a constitué une équipe avec des entrants peu ou pas connus, hormis Bruno Retailleau, jamais ministre mais incontournable président des sénateurs LR et figure de la droite catholique. Pour le reste, le Premier ministre mise sur des parlementaires expérimentés (François-Noël Bu et, Annie Genevard, Didier Migaud), c’est toujours mieux que les « amateurs » vantés naguère par Emmanuel Macron. Il laisse, en revanche, à la porte les fortes têtes, de Gérald Darmanin à Gabriel Attal, de Laurent Wauquiez à François Bayrou. Le choix donc d’une équipe B. Un pari risqué avant de se lancer dans le passage des quarantièmes rugissants à l’Assemblée.

Maintenant que le gouvernement est constitué, reste à espérer que le président laisse travailler le Premier ministre-sélectionneur et que les ministres évoluent de manière sobre et collective en respectant un plan de jeu efficace ! De la cohésion, du sérieux et du fair-play à défaut d’éclairs de génie, voilà ce qui est attendu. Car aux yeux de bon nombre de Français, cette équipe a une légitimité très relative. Espérons que les vaincus des législatives réunis autour de Michel Barnier aient en tête cette phrase de Machiavel : « Il gagne, celui qui sait ce qu’il va faire s’il perd. »

Emmanuel Macron, dans ses vœux à la nation le 31 décembre, avait promis un « réarmement de l’État ». Il ne savait pas encore qu’il allait dynamiter la Ve République et saper les équilibres politiques. Négociateur réputé, Michel Barnier devra démontrer sans attendre qu’il peut sceller des compromis introuvables et réconcilier les irréconciliables.

Gouvernement : la continuation du macronisme pour l’opposition

Gouvernement : la continuation du macronisme pour l’opposition. « Pas un nouveau gouvernement, un remaniement. Pas une révolution, une restauration. La continuation du macronisme… en pire. Les socialistes censureront cette trahison du vote des Français », a ainsi écrit le patron des députés socialistes Boris Vallaud.

« Ce +nouveau+ gouvernement signe le retour du macronisme par une porte dérobée. Ce que les Français ont démocratiquement sanctionné, à deux reprises, ne peut revenir par de lamentables jeux d’appareils et calculs politiciens. C’est donc un gouvernement qui n’a aucun avenir », a affirmé Jordan Bardella sur X.

De son côté, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé samedi à se « débarrasser aussitôt que possible » du gouvernement de Michel Barnier à peine nommé, qui n’a selon lui « ni légitimité ni futur ». « Le casting du nouveau film catastrophe macroniste est connu. Le gouvernement des perdants des élections législatives est dans la main de l’inquiétant ministre de l’Intérieur », le LR Bruno Retailleau, a-t-il estimé.

La gauche a déjà annoncé qu’elle voterait une motion de censure de ce gouvernement à l’Assemblée. Elle aura pour la faire passer besoin des voix de l’extrême droite.

 

Un gouvernement baroque et pléthorique

Un gouvernement baroque et pléthorique

La première caractéristique de ce gouvernement est d’être très baroque. En effet en général suite à une élection législative, ce sont les responsables des courants gagnants et ou- associés qui occupent les principaux sièges stratégiques du gouvernement. Cette fois il en va autrement puisque notamment le rassemblement national et le nouveau Front populaire ne sont pas parties prenantes. Autant dire dès le départ que le gouvernement n’est ni légitime, ni représentatif. Une sorte de gouvernement baroque avec certains politiques compétents et-ou chevronnés et de nombreux autres assez inconnus et qui héritent  de leurs portefeuilles davantage du fait du hasard du dosage politique que de leur qualité de connaissances. Bref un gouvernement d’inconnus choisis surtout pour ne pas irriter les nombreux prétendants à l’élection présidentielle future de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par le centre, sans parler de Macron. Aucun d’ailleurs de ces candidats potentiels à l’élection présidentielle n’a voulu se griller les ailes dans un gouvernement qui pourrait échouer et même se révéler très provisoire.

Un gouvernement de seconds couteaux

Un gouvernement de seconds couteaux

 

Un gouvernement pléthorique de 38 ministres dont la composition a nécessité un savant dosage des orientations politiques et des susceptibilités. Hormis Retailleau , et  encore, ce gouvernement est surtout composé de responsables de second voire de troisième niveau politique , une sorte de gouvernement de seconds couteaux pour ne pas effrayer d’entrer les trois grandes tendances qui dominent à l’Assemblée nationale ( et rassurer Macron). Un gouvernement qui n’est évidemment pas représentatif du résultat des législatives puisque ni le rassemblement national, ni le Front de gauche ne sont associés d’une manière ou d’une autre. Une exception toutefois Didier Migaud, autrefois socialiste surtout spécialiste de l’économie et qu’on envoie à la justice !

Ce n’est pas non plus un gouvernement d’experts. Certains connaissent les dossiers, d’autres un peu, d’autres pas du tout. Mais c’est la conséquence d’un dosage davantage de tendances politiques que de capacités d’expertise.

Évidemment la question la plus immédiate qui se pose est celle de savoir si ce gouvernement va résister ou non à l’examen du budget notamment avec le risque éventuel d’une motion de censure en cas de très fortes divergences.

Liste du gouvernement de Michel Barnier

Liste  du gouvernement de Michel Barnier 

 

Ministres

Ministre de la Justice : Didier Migaud (Divers gauche)

Ancien député socialiste, ex-président de la Cour des comptes, il était jusqu’ici Président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Il est « la personnalité de gauche » de l’équipe Barnier, lancé en politique par un certain François Mitterrand.

Ministre du Partenariat avec les territoires et de la décentralisation : Catherine Vautrin (Renaissance)

Nommée officieusement à Matignon en 2022, avant d’être débranchée quelques heures avant la nomination d’Élisabeth Borne, l’ancienne LR a été nommée ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités dans le gouvernement Attal. Elle est l’une des plus expérimentée de l’équipe, entrée au RPR à l’âge de 20 ans.

Ministre de l’Intérieur : Bruno Retailleau (LR)

Patron des sénateurs LR depuis 2014 et autrefois cadre du MPF de Philippe de Villiers, bénéficie auprès de l’Elysée de la reconnaissance d’une certaine “droiture”.

Ministre de l’Éducation nationale : Anne Genetet (Renaissance)

Médecin de formation, elle est élue députée de la 11e circonscription des Français établis hors de France en juin 2017 sous l’étiquette de La République en marche. Réélue en juin 2022, sous l’étiquette Renaissance, elle est également vice-présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.

Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères : Jean-Noël Barrot (MoDem)

Ministre délégué au numérique sous Élisabeth Borne, puis ministre des affaires européennes dans le gouvernement Attal, le centriste franchit une marche de plus en accédant au Quai d’Orsay – domaine réservé du Président-. Réélu député des Yvelines en juillet, il présidait la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale.

Ministre de la Culture : Rachida Dati (Divers droite)

Meilleure ennemie d’Anne Hidalgo, cette proche de Nicolas Sarkozy, ancienne garde des Sceaux, réputée pour sa franchise et ses « punchlines », avait provoqué la colère des barons républicains lors de sa nomination dans le gouvernement Attal. Très apprécié d’Emmanuel Macron et des députés Renaissance, Dati s’est imposée comme l’une des figures du second quinquennat.

Ministre des Armées et des Anciens Combattants : Sébastien Lecornu (Renaissance)

Fidèle d’Emmanuel Macron, il conserve son maroquin aux Armées, domaine “réservé” du Président. Loyal et fin politique – il fut longtemps élu local dans l’Eure – Lecornu est également un proche d’Edouard Philippe, tous deux étant issus des rangs de l’UMP.

Ministre de la Transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques : Agnès Pannier-Runacher (Renaissance)

Ministre déléguée à l’Agriculture du gouvernement Attal, venue de la gauche, elle a occupé différents ministères auprès d’Emmanuel Macron depuis 2018. Élue députée du Pas-de-Calais en juillet dernier, elle fait partie des proches d’Élisabeth Borne.

Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie : Antoine Armand (Renaissance)

Haut-Savoyard, le député d’Annecy, énarque, est un spécialiste des questions énergétique et industrielle. Très attaché à l’intégration républicaine dont la famille de sa mère a bénéficié en arrivant d’Arménie dans les années 1960, il est, à 33 ans, considéré comme l’un des “cracks” de la macronie.

Ministre de la Santé et de l’accès aux soins : Geneviève Darrieussecq (MoDem)

L’ancienne maire de Mont-de-Marsan (Landes) a occupé plusieurs fonctions gouvernementales entre 2017 et 2023 (secrétaire d’État rattachée aux Armées, ministre déléguée chargée des Anciens combattants, puis des Personnes handicapées). Médecin de profession, elle succède à Catherine Vautrin.

Ministre des Solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes : Paul Christophe (Horizons)

Ancien membre des Républicains, député du Nord, il a rejoint Horizons dès la création du mouvement par Edouard Philippe. Il est notamment à l’origine d’une loi visant à « améliorer l’accompagnement des familles d’enfants handicapés » adoptée en 2023.

Ministre du Logement et de la rénovation urbaine : Valérie Létard (UDI)

Sénatrice du Nord réélue en 2017, Valérie Létard fut aussi présidente du groupe UDI et vice-présidente du Sénat jusqu’en octobre 2023. Elle a également été secrétaire d’État sous Nicolas Sarkozy.

Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt : Annie Genevard (LR)

Ancienne vice-présidente de l’Assemblée nationale, l’ancienne maire de Morteau (Doubs) est aussi secrétaire générale du parti Les Républicains. À ce titre, elle s’est illustrée dans les périodes de crise, pas son art du compromis, pour maintenir l’unité du mouvement.

Ministre du Travail et de l’Emploi : Astrid Panosyan-Bouvet (Renaissance)

Macroniste de la première heure, la députée de Paris Astrid Panosyan-Bouvet a cofondé le parti En Marche avec Emmanuel Macron en 2016, deux ans après l’avoir rejoint au ministère de l’Économie. Avant d’entrer en politique, Astrid Pasnoyan-Bouvet a notamment dirigé Unibail-Rodamco et occupé de hautes fonctions chez Groupama.

Ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative : Gil Avérous (Divers Droite)

Depuis les élections municipales de 2014, il est maire de Châteauroux et président de la communauté d’agglomérations de Châteauroux Métropole. Depuis le 14 septembre 2022, il est également président de l’association Villes de France.

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche : Patrick Hetzel (LR)

Avant d’être élu député du Bas-Rhin en 2012, ce haut fonctionnaire a occupé divers postes clés dans l’administration. Conseiller de François Fillon à Matignon, recteur d’académie, puis directeur de l’Enseignement supérieur. Il a par ailleurs travaillé sur le programme de Michel Barnier pour la primaire LR de 2021.

Ministre de la Fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique : Guillaume Kasbarian (Renaissance)

Engagé auprès d’Emmanuel Macron depuis 2016, il a été élu député de la première circonscription d’Eure-et-Loir en 2017. Réélu député en juin 2022, il a ensuite été élu président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale. Impliqué sur les questions liées au logement, il a déposé une proposition de loi visant à protéger les logements contre l’occupation illicite, également connue sous le nom de loi Kasbarian.

Ministre auprès du Premier ministre, chargé des Outre-mer : François-Noël Buffet (LR)

Sénateur depuis 2004, l’ex-maire d’Oullins (Rhône) est notamment réputé pour son expertise sur les questions migratoires. Il est président de la Commission des Lois de la chambre haute depuis 2020.

Ministre auprès du Premier ministre, chargé du budget et des comptes publics : Laurent Saint-Martin (Renaissance)

Ex-député du Val-de-Marne, vice-président de la commission des Finances lors du premier quinquennat, Saint-Martin est depuis janvier 2023 président de Business France, organisme chargé d’attirer les investisseurs étrangers et de développer les entreprises françaises à l’export.

Ministres délégués

Auprès du Premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Benjamin Haddad, chargé de l’Europe (Renaissance)

Après s’être illustré dans des think tanks américains, Benjamin Haddad est élu député de la 14e circonscription de Paris en 2022 et réélu en 2024. Il est un ardent défenseur d’une Europe souveraine et partisan d’un dialogue d’égal à égal avec les États-Unis.

Auprès du Premier ministre : Nathalie Delattre, chargée des relations avec le Parlement (Centriste)

Secrétaire générale du Parti radical, elle est sénatrice de la Gironde, conseillère municipale de Bordeaux, et conseillère de Bordeaux Métropole. Elle a également été adjointe d’Alain Juppé, en charge du quartier Bordeaux Maritime, et conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine.

Auprès du Premier ministre : Maud Bregeon, porte-parole du Gouvernement (Renaissance)

Députée des Hauts-de-Seine, cette fidèle de Gérald Darmanin avait soutenu Nicolas Sarkozy en 2012 avant de s’éloigner des Républicains. Nommée porte-parole du parti Renaissance en 2020, elle est très appréciée d’Emmanuel Macron qui la crédite d’être toujours montée en première ligne pour défendre ses positions, y compris dans la tempête.

Auprès du Premier ministre : Marie-Claire Carrère-Gée, chargée de la coordination gouvernementale (LR)

Secrétaire générale adjointe de l’Élysée sous la seconde présidence de Jacques Chirac après avoir été sa conseillère sociale, elle fut élue de Paris depuis 2008, conseillère régionale d’Île-de-France et conseillère de la métropole du Grand Paris. Elle est également élue sénatrice de Paris en septembre 2023.

Auprès de Catherine Vautrin : Françoise Gatel, chargée de la ruralité, du commerce et de l’artisanat (Centriste)

Françoise Gatel est une sénatrice d’Ille-et-Vilaine depuis 2014, affiliée à l’Union des démocrates et indépendants (UDI). Ancienne maire de Châteaugiron, elle est active au Sénat sur les questions de décentralisation, collectivités locales et ruralité.

Auprès de Catherine Vautrin : François Durovray, chargé des transports (LR)

Membre des Républicains, proche de Xavier Bertrand, il est président du conseil départemental de l’Essonne depuis 2015. Juriste de formation, il a également été maire de Montgeron jusqu’en 2017. Il s’est fait une spécialité des transports tout au long de ses différents mandats locaux.

Auprès de Catherine Vautrin : Fabrice Loher, chargé de la mer et de la pêche (UDI)

Maire UDI de Lorient depuis 2020, il est également président de Lorient Agglomération. Avant de devenir maire, il a occupé plusieurs fonctions locales et s’est engagé dans le développement économique et l’innovation territoriale.

Auprès de Bruno Retailleau : Nicolas Daragon, chargé de la sécurité du quotidien (LR)

Membre des Républicains, il est maire de Valence depuis 2014. Il est par ailleurs vice-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et vice-président de l’Association des maires de France. Il avait soutenu Michel Barnier lors de la primaire de la droite pour la présidentielle 2022.

Auprès d’Anne Genetet : Alexandre Portier, chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel (LR)

Normalien et diplômé de Sciences Po, ancien professeur de philosophie, il est conseiller municipal de Villefranche-sur-Saône depuis 2014, adjoint au maire et vice-président de la communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône depuis 2017. Il est aussi député LR du Rhône depuis 2022.

Auprès de Jean-Noël Barrot : Sophie Primas, chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger (Divers droite)

Sénatrice depuis 2011, vice-présidente de la Haute Assemblée, elle a fortement dénoncé l’alliance conclue entre Éric Ciotti et le Rassemblement national. Au point d’annoncer son départ du parti.

Auprès d’Agnès Pannier-Runacher : Olga Givernet, chargée de l’énergie (Renaissance)

Membre de La République en marche, elle est élue députée de la 3e circonscription de l’Ain lors des élections législatives de 2017 et réélue lors de celles de 2022 puis lors de celles de 2024. Par le passé, elle s’est impliquée dans des initiatives en faveur de l’éducation et de l’innovation

Auprès d’Antoine Armand : Marc Feracci, chargé de l’industrie (Renaissance)

Marc Ferracci est économiste. Élu en juin 2022 député de la 6e circonscription des Français établis hors de France sous l’étiquette Renaissance, il est également vice-président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale. Engagé politiquement aux côtés d’Emmanuel Macron, il est son conseiller économique durant la campagne pour l’élection présidentielle de 2017.

Auprès d’Antoine Armand : Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation (Horizons)

Membre de l’UMP puis des Républicains de 1989 à 2021, elle rejoint la même année le parti Horizons d’Edouard Philippe. Élue députée dans la 9circonscription de la Seine-Maritime lors des élections législatives de 2022. Elle a aussi été maire de Fécamp et conseillère régionale de Normandie, région dont elle a été la vice-présidente aux côtés d’Hervé Morin, président du Conseil régional.

Auprès d’Antoine Armand : Marina Ferrari, chargée de l’économie du tourisme (Centriste)

Issue du Modem, la Savoyarde a été conseillère municipale à Aix-les-Bains et vice-présidente du département de la Savoie. Elle est d’ailleurs élue députée de la Savoie en 2022 et nommée secrétaire d’État chargée du Numérique dans le gouvernement Gabriel Attal du 8 février au 21 septembre 2024.

 Auprès de Paul Christophe : Agnès Canayer, chargée de la famille et de la petite enfance (LR)

Élue au Sénat depuis 2014, elle est sénatrice de la Seine-Maritime rattachée au groupe LR et ancienne adjointe au maire du Havre depuis 2008. À la suite de sa décision de soutenir publiquement la liste d’Édouard Philippe pour l’élection municipale de 2020, le parti LR a considéré qu’elle ne pouvait plus continuer à officier à ce poste le temps de la campagne. Elle se réclame d’une génération de sénateurs qui souhaite moderniser le Sénat

source JDD

Nouveau gouvernement : discussions de marchands de tapis !

Nouveau  gouvernement : discussions de marchands de tapis !

 

De nombreuses contradictions de la conjoncture politique compliquent évidemment la formation du gouvernement. Parmi ces contradictions il faut en particulier relever les oppositions entre le Premier ministre et le président. Un premier ministre qui souhaiterait une forte présence de responsables « républicains » tandis que les macronistes seraient renvoyés dans des ministères secondaires. Une autre divergence concerne l’évolution de la fiscalité avec d’un côté ceux qui s’opposent à toute augmentation de la pression fiscale quand d’autres la jugent nécessaire pour rééquilibrer un budget à la dérive ( plus 5,6 % de déficit cette année au lieu de 3 % prévus dans les critères européens).

Dans la coulisse, les forces politiques insuffisamment représentées au gouvernement protestent également contre le poids excessif des « républicains » pourtant arrivés en dernière position ou presque lors  de l’élection législative récente avec seulement 47 députés quand la majorité absolue est à 289 !

Certains craignent un gouvernement très baroque avec un poids excessif « des républicains » Surtout dans les grands ministères régaliens ( intérieur, finances notamment) complétés par des individualités de différentes tendances mais peu représentatifs de leur courant d’origine.

 

Foot C1: Résultats des grandes écuries

Foot C1: Résultats des grandes écuries

 

Monaco–Barcelone 2–1

Le résultat le plus inattendu de la ligue des champions est peut-être la victoire de à un de Monaco sur Barcelone qui pourtant avait gagné ses cinq premiers matchs de championnat espagnol. Résultat  2-1pour le club français

 

Atalanta Bergame-Arsenal 0-0
Pour son retour en Ligue des champions après deux ans d’attente, l’Atalanta a dû se contenter d’un nul (0-0) jeudi à Bergame face à Arsenal.

Atlético Madrid-Leipzig 2-1

Les Allemands avaient ouvert le score dès la 4e minute par Benjamin Sesko, mais Griezmann a égalisé à la 28e minute. Il a fallu ensuite attendre la 90e minute pour que Jose Maria Gimenez donne la victoire aux Espagnols.

 

Feyenoord-Bayer Leverkusen 0-4
Le Bayer Leverkusen, époustouflant, a humilié Feyenoord à Rotterdam

 

Après la gifle infligée par le Bayern Munich au Dinamo Zagreb (9-2 mardi) et le succès probant du Borussia Dortmund mercredi à Bruges (0-3), ce résultat confirme la bonne santé des clubs allemands, le VFB Stuttgart ayant longtemps fait douter le grand Real Madrid mardi au Santiago-Bernabeu (3-1).

Un gouvernement….sans nom

Un gouvernement….sans nom

 

À nouvelle conjoncture économique, nouvelle procédure pour constituer un gouvernement. Mais pour l’instant Michel Barnier s’est contenté d’indiquer que le futur gouvernement respectera le savant dosage politique avec 38 ministres. Restera à préciser les noms qui vraisemblablement font toujours l’objet de négociations avec Macron et les formations politiques parties prenantes.

Certes on a un peu avancé mais il faudra attendre au moins dimanche pour connaître notamment l’attribution des portefeuilles surtout les plus stratégiques comme l’économie, l’intérieur ou encore la justice. Il n’est pas du tout certain qu’on retrouve les plus qualifiés aux commandes des ministères. Il s’agirait plutôt de trouver ceux qui rencontreront le moins d’opposition si de la part de tous les partis à l’Assemblée nationale. Bref sans doute un gouvernement assez inodore et surtout baroque sans grand leader susceptible de concurrencer les autres prétendants à la prochaine élection présidentielle.

Une rencontre s’est déroulée entre le premier ministre et le président de la république sur le principe même d’un gouvernement de 38 ministres mais visiblement sans accord encore définitif concernant les titulaires des portefeuilles ministériels.

De toute manière un gouvernement qui paraît très provisoire et qui aura même des difficultés à résister à l’examen du budget notamment sur la question de l’évolution de la fiscalité.

Formation du gouvernement : discussions de marchands de tapis !

Formation du gouvernement : discussions de marchands de tapis !

 

De nombreuses contradictions de la conjoncture politique compliquent évidemment la formation du gouvernement. Parmi ces contradictions il faut en particulier relever les oppositions entre le Premier ministre et le président. Un premier ministre qui souhaiterait une forte présence de responsables « républicains » tandis que les macronistes seraient renvoyés dans des ministères secondaires. Une autre divergence concerne l’évolution de la fiscalité avec d’un côté ceux qui s’opposent à toute augmentation de la pression fiscale quand d’autres la jugent nécessaire pour rééquilibrer un budget à la dérive ( plus 5,6 % de déficit cette année au lieu de 3 % prévus dans les critères européens).

Dans la coulisse, les forces politiques insuffisamment représentées au gouvernement protestent également contre le poids excessif des « républicains » pourtant arrivés en dernière position ou presque lors  de l’élection législative récente avec seulement 47 députés quand la majorité absolue est à 289 !

Certains craignent un gouvernement très baroque avec un poids excessif « des républicains » Surtout dans les grands ministères régaliens ( intérieur, finances notamment) complétés par des individualités de différentes tendances mais peu représentatifs de leur courant d’origine.

 

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