Archive pour le Tag 'mondiale'

Economie mondiale -Net ralentissement de la croissance d’après le FMI

Economie mondiale -Net ralentissement de la croissance d’après le FMI


Le fonds monétaire international prévoit un net ralentissement de la croissance au plan mondial. Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance pour la France à 0,6 % cette année, en recul de 0,2 point par rapport aux dernières prévisions de janvier. L’institution s’attend à une croissance de 1% en 2026, en recul de 0,1 point par rapport à ses précédentes estimations.

Pour la zone euro, sa prévision est révisée à 0,8 % cette année, soit un recul de 0,2 point. Les principales économies de la zone euro voient leurs perspectives diminuées : le FMI anticipe une croissance nulle en Allemagne et de 0,4 % en Italie, en baisse de 0,2 à 0,3 point par rapport aux estimations de janvier.

L’économie des États-Unis devrait progresser de 1,8 % cette année, soit une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier. Le Canada pourrait s’attendre à une croissance de 1,4 % (-0,6 point). Le Mexique, dont l’économie dépend fortement des importations vers son voisin américain, pourrait même se retrouver en récession, avec une contraction de 0,3 % (-1,7 point). Le FMI a également abaissé à 4 % sa prévision de croissance pour la Chine en 2025, s’éloignant de l’objectif officiel de 5 % fixé par Pékin et de la projection initiale du FMI de 4,6%.

Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

La Russie évoque les risques d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, ce jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

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Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Droits douaniers américains. Ils vont assommer l’économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Droits de douane américains :ils vont assommer économie mondiale

Droits de douane américains :ils vont assommer économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Ces droits de douane seront imposés à partir des 5 et 9 avril, a annoncé la Maison Blanche dans la foulée : le 5 avril pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

Les surtaxes présentées par Donald Trump sont calculées de manière à refléter les droits de douane que les pays imposent aux produits américains, mais aussi les barrières dites non tarifaires mises par ces pays à l’entrée de produits américains. Par exemple : des réglementations sanitaires et des normes environnementales, ou encore la TVA.

Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé les annonces « chocs », les négociations pourront commencer avec l’ancien promoteur immobilier, qui se présente comme un spécialiste du « deal ». Et pour cause, si le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, il a aussi déjà fait marche arrière .

Société- L’internationale réactionnaire en guerre culturelle mondiale

Société- L’internationale réactionnaire en guerre culturelle mondiale

Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.

Par Nicolas Truong dans Le Monde

C’est une guerre intellectuelle et culturelle. Non pas un conflit entre nations, ni même un clash des civilisations, mais un affrontement qui se livre au cœur même de celles-ci. Une bataille idéologique dont le plus puissant centre de gravité se trouve désormais de l’autre côté de l’Atlantique. Une offensive menée par une « internationale réactionnaire », selon l’expression d’Emmanuel Macron, qui, de Washington à Moscou, de Buenos Aires à Ankara, renverse les anciennes alliances et redessine les frontières.

Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, héritières des associations ouvrières du XIXe, unies par l’espoir de faire du passé « table rase » afin que « le monde » change « de base », comme le chantait L’Internationale (1871). Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et les nationalistes d’extrême droite en Europe.

Malgré cet échec patent, la victoire de Donald Trump donne des ailes aux leaders d’extrême droite européens, qui se sont à nouveau retrouvés à Washington, en février 2025, à la Conservative Political Action Conference, le rassemblement annuel des conservateurs américains, afin de dupliquer l’écosystème MAGA [Make America Great Again] en Europe.

Professeur à l’Institut universitaire européen de Florence, en Italie, où nous l’avons rencontré, Olivier Roy estime qu’« il y a plusieurs familles idéologiques qui se félicitent de la victoire de Donald Trump : une mouvance réactionnaire soutenue par une droite chrétienne, un populisme identitaire et une high-tech futuriste ». A la fois contraires et convergents, mais soudés dans une commune détestation du wokisme et du progressisme, ces trois courants forment l’alliage de cette internationale.

Les droits de douane de Trump qui vont assommer économie mondiale

Les droits de douane de Trump qui vont assommer économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Ces droits de douane seront imposés à partir des 5 et 9 avril, a annoncé la Maison Blanche dans la foulée : le 5 avril pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

Les surtaxes présentées par Donald Trump sont calculées de manière à refléter les droits de douane que les pays imposent aux produits américains, mais aussi les barrières dites non tarifaires mises par ces pays à l’entrée de produits américains. Par exemple : des réglementations sanitaires et des normes environnementales, ou encore la TVA.

Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé les annonces « chocs », les négociations pourront commencer avec l’ancien promoteur immobilier, qui se présente comme un spécialiste du « deal ». Et pour cause, si le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, il a aussi déjà fait marche arrière .

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale

Après des calculs de coins de table, Trump la guerre économique mondiale


Conférence de presse surréaliste du président américain sur la forme comme sur le fond. Sur la forme car on a assisté à une nouvelle intervention du style télé réalité avec des commentaires du président du niveau de la maternelle économique et de l’humour de bistrot. Sur le fond les orientations de taxe douanière ne reposent sur aucun fondement sérieux.

Il est d’ailleurs vraisemblable que s’ils étaient appliqués intégralement ils provoqueraient assez rapidement une guerre économique mondiale dans les effets négatifs se feraient d’abord sentir aux États-Unis avec en particulier une montée de l’inflation et une détérioration du pouvoir d’achat des Américains.

Du coup dans la presse mondiale les éditorialistes se montrent même parfois ironiques.

«L’événement avait des allures de jeu télévisé», commente le quotidien britannique The Times, qui croyait voir le président américain actionner une roue de la fortune en hurlant «Inde ! Voyons voir ce que vous avez gagné ! Vingt-cinq pour cent ! Indonésie ? Ne vous inquiétez pas, vous ne rentrerez pas les mains vides. Vous aurez un peu moins.» Pour son confrère d’outre-Manche, The Guardian , «on se serait cru sur un plateau du juste prix», où la récompense serait «une guerre commerciale mondiale». Le gagnant : «Trump bien sûr». Les perdants : «Tout le monde.» Plus que comme un joueur, le président agit, selon le quotidien allemand Suddeutschezeitung «comme un artiste solo, mêlé à un autocrate».

Toute la presse internationale prévoit des jours sombres pour l’économie américaine et envisage aussi une nette détérioration de la popularité du président américain qui fait plonger le monde entier dans la crise économique générale.

Trump décide de droits de douane qui vont assommer l’ économie mondiale

Trump décide de droits de douane qui vont assommer économie mondiale

Trump vient sans doute de lancer un processus qui risque de tuer la croissance mondiale avec une hausse généralisée des taxes douanières. Des droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits importés mais qui peuvent aller jusqu’à 49 % pour certains pays.

La conséquence immédiate est évidemment la réaction des bourses mondiales qui risquent de plonger durablement non seulement en raison du renchérissement du coût des échanges mais tout autant des incertitudes que cela créent chez les acteurs économiques. Tout n’est pas en effet totalement joué car nombre de pays vont réagir et Trump peut encore évoluer. Il restera aussi à persuader le parlement américain car les oppositions à cette politique de matraquage douanier rencontrent de plus en plus d’adeptes mêmes chez les républicains.

Le président républicain a annoncé que les biens en provenance de Chine seraient désormais assortis de droits de douane fixés à 34%, contre 20% pour ceux en provenance des pays de l’Union européenne. Les taux ont été fixés à 24% pour le Japon, 26% pour l’Inde, 31% pour la Suisse ou encore 46% pour le Vietman. « Depuis des décennies, notre pays a été pillé, saccagé, violé et dévasté par des nations proches et lointaines, des alliés comme des ennemis », a asséné Donald Trump, vantant un « âge d’or » à venir pour l’économie américaine.

Ces droits de douane seront imposés à partir des 5 et 9 avril, a annoncé la Maison Blanche dans la foulée : le 5 avril pour les droits de douane d’au moins 10% sur tous les produits entrant aux Etats-Unis, et le 9 avril pour les droits de douane majorés visant des géants comme la Chine et l’Union européenne.

Les surtaxes présentées par Donald Trump sont calculées de manière à refléter les droits de douane que les pays imposent aux produits américains, mais aussi les barrières dites non tarifaires mises par ces pays à l’entrée de produits américains. Par exemple : des réglementations sanitaires et des normes environnementales, ou encore la TVA.

Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé les annonces « chocs », les négociations pourront commencer avec l’ancien promoteur immobilier, qui se présente comme un spécialiste du « deal ». Et pour cause, si le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis, il a aussi déjà fait marche arrière .

L’internationale réactionnaire en guerre culturelle mondiale

L’internationale réactionnaire en guerre culturelle mondiale

Trois courants idéologiques à la fois contraires et convergents, les ultraconservateurs chrétiens, les nationaux-populistes et les techno-libertariens, sont portés par la victoire de Donald Trump.

Par Nicolas Truong dans Le Monde

C’est une guerre intellectuelle et culturelle. Non pas un conflit entre nations, ni même un clash des civilisations, mais un affrontement qui se livre au cœur même de celles-ci. Une bataille idéologique dont le plus puissant centre de gravité se trouve désormais de l’autre côté de l’Atlantique. Une offensive menée par une « internationale réactionnaire », selon l’expression d’Emmanuel Macron, qui, de Washington à Moscou, de Buenos Aires à Ankara, renverse les anciennes alliances et redessine les frontières.

Cette internationale n’est pas structurée comme les internationales socialistes et communistes du XXe siècle, héritières des associations ouvrières du XIXe, unies par l’espoir de faire du passé « table rase » afin que « le monde » change « de base », comme le chantait L’Internationale (1871). Des tentatives d’unification sont toutefois à l’œuvre depuis une décennie. Ancien conseiller stratégique de Donald Trump de 2016 à 2017, l’idéologue suprémaciste Steve Bannon avait lancé, en 2018 à Bruxelles, Le Mouvement, une fondation destinée à fédérer les populistes et les nationalistes d’extrême droite en Europe.

Malgré cet échec patent, la victoire de Donald Trump donne des ailes aux leaders d’extrême droite européens, qui se sont à nouveau retrouvés à Washington, en février 2025, à la Conservative Political Action Conference, le rassemblement annuel des conservateurs américains, afin de dupliquer l’écosystème MAGA [Make America Great Again] en Europe.

Professeur à l’Institut universitaire européen de Florence, en Italie, où nous l’avons rencontré, Olivier Roy estime qu’« il y a plusieurs familles idéologiques qui se félicitent de la victoire de Donald Trump : une mouvance réactionnaire soutenue par une droite chrétienne, un populisme identitaire et une high-tech futuriste ». A la fois contraires et convergents, mais soudés dans une commune détestation du wokisme et du progressisme, ces trois courants forment l’alliage de cette internationale.

Economie- L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump

Economie- L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump


Compte tenu de l’internationalisation des processus de production, l’industrie automobile mondiale va entrer dans une période très tourmentée. Une véritable secousse qui va toucher à peu près tous les pays producteurs du Japon, au Canada en Europe notamment et y compris aux États-Unis.

Une industrie déjà bousculée par la perspective de mutation de la motorisation qui ne se déroule pas au rythme prévu au point par exemple que la commission européenne recule sur le calendrier de substitution de l’électrique au thermique. Visiblement Trump ne connaît pas grand-chose de l’économie complexe et de l’internationalisation des échanges.

Sans parler du fait que le président américain semble ignorer que la balance globale bien plus services (tech notamment) est profitable aux Américains. La conséquence macro-économiques sera de renchérir parfois dans des conditions invraisemblables la compétitivité des constructeurs et d’amputer de manière significative le pouvoir d’achat des consommateurs avec le risque de plomber la croissance globale

Dès le 2 avril, ce nouveau prélèvement sera ajouté « de manière permanente » au tarif douanier de 2,5 % actuellement en vigueur. Il va non seulement frapper les véhicules finis, mais aussi les moteurs, transmissions, groupes motopropulseurs, et composants électroniques qui sont importés aux États-Unis, puis assemblés dans des usines américaines.

Economie-Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Economie-Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Donald Trump, le président des États-Unis, a mis sa menace à exécution en annonçant mercredi 26 mars des droits de douane de 25 % sur les véhicules automobiles qui ne sont pas produits aux États-Unis. Les constructeurs chinois mais aussi européens pourraient être lourdement touchés. Mais aussi l’industrie automobile mexicaine et canadienne. Quels pays et quels constructeurs sont les plus exposés ?

par Vincent Vicard
Économiste, adjoint au directeur, CEPII

Pauline Wibaux
Économiste, CEPII

Thierry Mayer
Professeur d’économie à Sciences-Po, conseiller scientifique, CEPII

Déclaration d’intérêts dans The Conversation

Le secteur automobile tient une place centrale dans les déclarations de Donald Trump sur les déficits commerciaux et les menaces de mesures protectionnistes à l’encontre de l’Union européenne (UE) comme du Canada ou du Mexique. S’élevant à 270 milliards de dollars en 2023, soit près du quart du déficit commercial total des États-Unis, le déficit sur les échanges de véhicules automobiles est en effet l’un des principaux postes du déficit commercial américain après les biens de consommation.

Les droits de douane annoncés par Donald Trump avant son élection couvrent un spectre beaucoup plus large de produits puisqu’il a menacé d’instaurer des droits de douane de 10 voire 20 points de pourcentage supplémentaires sur l’ensemble des importations américaines. Depuis son élection, les pays visés explicitement constituent d’importants pays d’origine des véhicules automobiles vendus sur le marché américain : Mexique et Canada, sous la menace de droits de 25 %, et l’Union européenne menacée de 10 % de droits de douane supplémentaire. À eux seuls, le Mexique et le Canada ont exporté 2,6 millions de véhicules particuliers vers les États-Unis en 2023, soit 21 % des ventes totales du marché (l’UE représente 6 %), sans compter les pièces et composants qui peuvent traverser plusieurs fois les frontières.

De tels niveaux de droits de douane auraient assurément un impact majeur sur les tissus industriels « automobile » des pays visés, mais aussi par ricochet sur les constructeurs automobiles opérant dans ces pays. Le secteur automobile se caractérise en effet par sa dimension locale ou continentale, de telle sorte que les constructeurs investissent dans des unités de production proches de leurs marchés de consommation. Soit, pour les consommateurs américains, des usines aux États-Unis ou en Amérique du Nord.

Volkswagen, par exemple, ne produit que 40 % de ses véhicules vendus aux États-Unis en Allemagne, contre près des deux tiers en Amérique du Nord. Son usine de Chattanooga dans l’État du Tennessee, où sont produites les Passat, Atlas et ID4, lui assure un accès aux consommateurs américains sans droits de douane. Alors que celle de Puebla, au Mexique – la plus grande du pays, produit des modèles comme la Jetta, la Tiguan ou la Taos. La mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique affecterait donc directement les ventes des modèles produits dans l’usine de Puebla, et incitera Volkswagen à modifier ses décisions d’approvisionnement pour le marché américain.

Pour étudier ces réactions, nous utilisons un modèle de choix de production et de localisation de l’activité des entreprises multinationales dans le secteur automobile. Celui-ci considère les décisions de production et d’approvisionnement au niveau de chaque entreprise multinationale. Il évalue aussi comment l’instauration et le maintien de barrières tarifaires sur le moyen terme modifient le niveau des ventes et le lieu de production de chaque modèle pour un marché national donné (à plus long terme, les entreprises sont susceptibles de fermer et d’ouvrir des usines). Les simulations effectuées s’appuient sur les flux observés en 2023 pour les véhicules particuliers (excluant notamment les pick-ups).

Sans surprise, l’impact des annonces récentes de Donald Trump (droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique et droits de douane additionnels de 10 % pour l’UE, soit 12,5 % en ajoutant les droits de douane de 2,5 % existant aujourd’hui sur les importations de véhicules particuliers par les États-Unis) serait massif pour les industries automobiles canadiennes et mexicaines, qui connaîtraient des baisses de production de 71 % et de 57 % respectivement.

Les pays européens moins exposés que le Canada et le Mexique
Plusieurs pays européens seraient également touchés, la Suède et l’Italie en tête avec des baisses de production supérieures à 7 % et 4 % respectivement. La Slovaquie, la Hongrie et l’Allemagne connaîtraient également une baisse de leur production, bien que plus limitée.

De l’autre côté, la production automobile américaine progresserait de 26 %. Cette hausse se ferait cependant au détriment des consommateurs qui verraient les prix augmenter. À noter que la mise en œuvre de représailles tarifaires des pays visés par les mesures américaines aurait peu d’impact sur la production du Mexique ou du Canada mais réduirait la hausse de la production sur le territoire des États-Unis de 7 points de pourcentage, à + 19 %.

Les effets sur les constructeurs ne recoupent pas nécessairement ceux sur leur pays d’origine. Leur exposition au conflit commercial en cours dépend de leurs lieux de production et de leur capacité à allouer à nouveau leur production à destination des consommateurs américains dans des usines non ciblées par des droits de douane.

Volkswagen, Stellantis, et dans une moindre mesure Honda, qui importent aujourd’hui plus du tiers de leurs véhicules particuliers vendus aux États-Unis du Mexique ou du Canada, serait les plus touchés, avec des baisses de ventes d’environ 152 000 véhicules pour Volkswagen et 90 000 pour Stellantis (tableau 2, plus bas). Au sein de ces constructeurs, certaines marques seraient particulièrement affectées. Par exemple, Chrysler (une marque de Stellantis), dont l’ensemble des véhicules particuliers vendus aux États-Unis sont produits au Canada, verrait ses ventes sur le marché américain chuter de près de 50 %.

De manière intéressante, certains constructeurs perdraient particulièrement à la mise en place de représailles commerciales, comme Ford, Stellantis ou BMW. Non seulement ces constructeurs exportent des États-Unis vers les pays ciblés mais leurs importations de biens intermédiaires de leur pays d’origine seraient également affectées par les représailles commerciales.

Plusieurs constructeurs bénéficieraient en revanche des droits de douane imposés par le gouvernement Trump. Parmi les marques américaines, General Motors et Tesla verraient leur production augmenter de 42 000 et 81 000 véhicules. Des gagnants également parmi les constructeurs asiatiques – Hyundai, Subaru et Toyota – qui produisent largement aux États-Unis ou importent du reste du monde pour servir les consommateurs américains.

Les résultats de nos simulations confirment que la mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Canada et du Mexique aurait des impacts dramatiques sur la production automobile des deux pays s’ils étaient maintenus sur le long terme. Pour l’UE, la menace de droits additionnels de 10 % aurait un impact plus limité sur la production. Certains constructeurs européens (Volkswagen et Stellantis), qui produisent au Canada et au Mexique, seraient cependant particulièrement exposés au conflit commercial en cours. Les mesures réellement mises en place par l’administration américaine sont susceptibles de largement évoluer, comme le montrent ces premières semaines de présidence de Donald Trump, et nécessiteront d’en réévaluer les conséquences pour les pays ciblés et les constructeurs.

Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Droits de douane américains : les conséquences pour l’industrie automobile mondiale

Donald Trump, le président des États-Unis, a mis sa menace à exécution en annonçant mercredi 26 mars des droits de douane de 25 % sur les véhicules automobiles qui ne sont pas produits aux États-Unis. Les constructeurs chinois mais aussi européens pourraient être lourdement touchés. Mais aussi l’industrie automobile mexicaine et canadienne. Quels pays et quels constructeurs sont les plus exposés ?

par Vincent Vicard
Économiste, adjoint au directeur, CEPII

Pauline Wibaux
Économiste, CEPII

Thierry Mayer
Professeur d’économie à Sciences-Po, conseiller scientifique, CEPII

Déclaration d’intérêts dans The Conversation

Le secteur automobile tient une place centrale dans les déclarations de Donald Trump sur les déficits commerciaux et les menaces de mesures protectionnistes à l’encontre de l’Union européenne (UE) comme du Canada ou du Mexique. S’élevant à 270 milliards de dollars en 2023, soit près du quart du déficit commercial total des États-Unis, le déficit sur les échanges de véhicules automobiles est en effet l’un des principaux postes du déficit commercial américain après les biens de consommation.

Les droits de douane annoncés par Donald Trump avant son élection couvrent un spectre beaucoup plus large de produits puisqu’il a menacé d’instaurer des droits de douane de 10 voire 20 points de pourcentage supplémentaires sur l’ensemble des importations américaines. Depuis son élection, les pays visés explicitement constituent d’importants pays d’origine des véhicules automobiles vendus sur le marché américain : Mexique et Canada, sous la menace de droits de 25 %, et l’Union européenne menacée de 10 % de droits de douane supplémentaire. À eux seuls, le Mexique et le Canada ont exporté 2,6 millions de véhicules particuliers vers les États-Unis en 2023, soit 21 % des ventes totales du marché (l’UE représente 6 %), sans compter les pièces et composants qui peuvent traverser plusieurs fois les frontières.

De tels niveaux de droits de douane auraient assurément un impact majeur sur les tissus industriels « automobile » des pays visés, mais aussi par ricochet sur les constructeurs automobiles opérant dans ces pays. Le secteur automobile se caractérise en effet par sa dimension locale ou continentale, de telle sorte que les constructeurs investissent dans des unités de production proches de leurs marchés de consommation. Soit, pour les consommateurs américains, des usines aux États-Unis ou en Amérique du Nord.

Volkswagen, par exemple, ne produit que 40 % de ses véhicules vendus aux États-Unis en Allemagne, contre près des deux tiers en Amérique du Nord. Son usine de Chattanooga dans l’État du Tennessee, où sont produites les Passat, Atlas et ID4, lui assure un accès aux consommateurs américains sans droits de douane. Alors que celle de Puebla, au Mexique – la plus grande du pays, produit des modèles comme la Jetta, la Tiguan ou la Taos. La mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Mexique affecterait donc directement les ventes des modèles produits dans l’usine de Puebla, et incitera Volkswagen à modifier ses décisions d’approvisionnement pour le marché américain.

Pour étudier ces réactions, nous utilisons un modèle de choix de production et de localisation de l’activité des entreprises multinationales dans le secteur automobile. Celui-ci considère les décisions de production et d’approvisionnement au niveau de chaque entreprise multinationale. Il évalue aussi comment l’instauration et le maintien de barrières tarifaires sur le moyen terme modifient le niveau des ventes et le lieu de production de chaque modèle pour un marché national donné (à plus long terme, les entreprises sont susceptibles de fermer et d’ouvrir des usines). Les simulations effectuées s’appuient sur les flux observés en 2023 pour les véhicules particuliers (excluant notamment les pick-ups).

Sans surprise, l’impact des annonces récentes de Donald Trump (droits de douane de 25 % sur le Canada et le Mexique et droits de douane additionnels de 10 % pour l’UE, soit 12,5 % en ajoutant les droits de douane de 2,5 % existant aujourd’hui sur les importations de véhicules particuliers par les États-Unis) serait massif pour les industries automobiles canadiennes et mexicaines, qui connaîtraient des baisses de production de 71 % et de 57 % respectivement.

Les pays européens moins exposés que le Canada et le Mexique
Plusieurs pays européens seraient également touchés, la Suède et l’Italie en tête avec des baisses de production supérieures à 7 % et 4 % respectivement. La Slovaquie, la Hongrie et l’Allemagne connaîtraient également une baisse de leur production, bien que plus limitée.

De l’autre côté, la production automobile américaine progresserait de 26 %. Cette hausse se ferait cependant au détriment des consommateurs qui verraient les prix augmenter. À noter que la mise en œuvre de représailles tarifaires des pays visés par les mesures américaines aurait peu d’impact sur la production du Mexique ou du Canada mais réduirait la hausse de la production sur le territoire des États-Unis de 7 points de pourcentage, à + 19 %.

Les effets sur les constructeurs ne recoupent pas nécessairement ceux sur leur pays d’origine. Leur exposition au conflit commercial en cours dépend de leurs lieux de production et de leur capacité à allouer à nouveau leur production à destination des consommateurs américains dans des usines non ciblées par des droits de douane.

Volkswagen, Stellantis, et dans une moindre mesure Honda, qui importent aujourd’hui plus du tiers de leurs véhicules particuliers vendus aux États-Unis du Mexique ou du Canada, serait les plus touchés, avec des baisses de ventes d’environ 152 000 véhicules pour Volkswagen et 90 000 pour Stellantis (tableau 2, plus bas). Au sein de ces constructeurs, certaines marques seraient particulièrement affectées. Par exemple, Chrysler (une marque de Stellantis), dont l’ensemble des véhicules particuliers vendus aux États-Unis sont produits au Canada, verrait ses ventes sur le marché américain chuter de près de 50 %.

De manière intéressante, certains constructeurs perdraient particulièrement à la mise en place de représailles commerciales, comme Ford, Stellantis ou BMW. Non seulement ces constructeurs exportent des États-Unis vers les pays ciblés mais leurs importations de biens intermédiaires de leur pays d’origine seraient également affectées par les représailles commerciales.

Plusieurs constructeurs bénéficieraient en revanche des droits de douane imposés par le gouvernement Trump. Parmi les marques américaines, General Motors et Tesla verraient leur production augmenter de 42 000 et 81 000 véhicules. Des gagnants également parmi les constructeurs asiatiques – Hyundai, Subaru et Toyota – qui produisent largement aux États-Unis ou importent du reste du monde pour servir les consommateurs américains.

Les résultats de nos simulations confirment que la mise en place de droits de douane sur les importations en provenance du Canada et du Mexique aurait des impacts dramatiques sur la production automobile des deux pays s’ils étaient maintenus sur le long terme. Pour l’UE, la menace de droits additionnels de 10 % aurait un impact plus limité sur la production. Certains constructeurs européens (Volkswagen et Stellantis), qui produisent au Canada et au Mexique, seraient cependant particulièrement exposés au conflit commercial en cours. Les mesures réellement mises en place par l’administration américaine sont susceptibles de largement évoluer, comme le montrent ces premières semaines de présidence de Donald Trump, et nécessiteront d’en réévaluer les conséquences pour les pays ciblés et les constructeurs.

L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump

L’industrie automobile mondiale dans la tourmente avec Trump


Compte tenu de l’internationalisation des processus de production, l’industrie automobile mondiale va entrer dans une période très tourmentée. Une véritable secousse qui va toucher à peu près tous les pays producteurs du Japon, au Canada en Europe notamment et y compris aux États-Unis.

Une industrie déjà bousculée par la perspective de mutation de la motorisation qui ne se déroule pas au rythme prévu au point par exemple que la commission européenne recule sur le calendrier de substitution de l’électrique au thermique. Visiblement Trump ne connaît pas grand-chose de l’économie complexe et de l’internationalisation des échanges.

Sans parler du fait que le président américain semble ignorer que la balance globale bien plus services (tech notamment) est profitable aux Américains. La conséquence macro-économiques sera de renchérir parfois dans des conditions invraisemblables la compétitivité des constructeurs et d’amputer de manière significative le pouvoir d’achat des consommateurs avec le risque de plomber la croissance globale

Dès le 2 avril, ce nouveau prélèvement sera ajouté « de manière permanente » au tarif douanier de 2,5 % actuellement en vigueur. Il va non seulement frapper les véhicules finis, mais aussi les moteurs, transmissions, groupes motopropulseurs, et composants électroniques qui sont importés aux États-Unis, puis assemblés dans des usines américaines.

Trump: Un risque de troisième guerre mondiale

Trump: Un risque de troisième guerre mondiale

C’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe. Parallèlement trame développe son impérialisme en voulant coloniser le Canada, le canal de Panama, le Groenland. Des objectifs encore rappelés hier au congrès. De quoi légitimer les autres impérialismes et provoquer un bouleversement politique du monde.Il est clair que les Etats visés par les impérialistes ne vont pas se laisser faire et les risques d’une troisième guerre mondiale se renforcent. 

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 10% du PIB mais 40% de son budget.. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon( exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

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