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Économie zone euro : croissance menacée

Économie zone euro : croissance menacée

 
La reprise économique en zone euro était déjà très faiblarde autour de 0,8 % prévu en 2024. Mais ce faible dynamisme semble encore affecté par la chute du moral des entreprises. Un peu partout comme en France on note notamment la mollesse de la consommation intérieure et le tassement des investissements non compensés par les échanges internationaux.

. L’indice pour la zone euro , calculé en interrogeant des chefs d’entreprise, a reculé pour atteindre 50,1 points, contre 50,9 points le mois précédent. Qu’il s’agisse de l’activité dans les services ou dans l’industrie, celle-ci a freiné par rapport au mois dernier.

En entrant dans la seconde moitié de l’année, l’économie européenne ne dispose donc d’aucun moteur clair de croissance. La demande étrangère reste faible. Les nouvelles commandes sont en baisse. Et la demande intérieure européenne ne semble pas grimper aussi vite qu’espéré.

Zone euro : reprise économique menacée

Zone euro : reprise économique menacée

La reprise économique en zone euro était déjà très faiblarde autour de 0,8 % prévu en 2024. Mais ce faible dynamisme semble encore affecté par la chute du moral des entreprises. Un peu partout comme en France on note notamment la mollesse de la consommation intérieure et le tassement des investissements non compensés par les échanges internationaux.

t. L’indice pour la zone euro , calculé en interrogeant des chefs d’entreprise, a reculé pour atteindre 50,1 points, contre 50,9 points le mois précédent. Qu’il s’agisse de l’activité dans les services ou dans l’industrie, celle-ci a freiné par rapport au mois dernier.

En entrant dans la seconde moitié de l’année, l’économie européenne ne dispose donc d’aucun moteur clair de croissance. La demande étrangère reste faible. Les nouvelles commandes sont en baisse. Et la demande intérieure européenne ne semble pas grimper aussi vite qu’espéré.

Zone Euro: La reprise économique en zone euro menacée par le climat politique

Zone Euro: La  reprise économique en zone euro menacée par le climat politique 

D’une certaine manière la zone euro est victime du ralentissement économique en France suite à la décision de dissoudre l’Assemblée nationale. L’indice PMI publié ce vendredi par S&P Global, calculé sur la base de sondages d’entreprises, a glissé en juin à 50,8, son plus faible niveau depuis trois mois, contre 52,2 en mai dans la zone euro.
Le recul en France de l’activité privée, en partie lié aux élections européennes et à la dissolution de l’Assemblée nationale, a fortement contribué à ce ralentissement, selon les analystes.

 Pour rappel, un chiffre supérieur à 50 signale une croissance de l’activité, tandis qu’un chiffre en deçà reflète une contraction.

L’activité manufacturière enregistre son plus fort repli depuis six mois. L’indice mesurant la production manufacturière a brutalement reculé, à 46, contre 49,3 en mai, traduisant une aggravation soudaine du déclin de l’activité, sur fond de baisse accélérée des nouvelles commandes – qui augure d’une conjoncture morose prolongée.En juin, la croissance repose toujours sur le secteur des services, où l’activité reste robuste malgré un ralentissement (indice à 52,6, contre 53,2 en mai).

Signe d’une morosité persistante, la confiance des entreprises en zone euro a chuté à son plus faible niveau depuis février. La zone euro est sortie de la récession au premier trimestre, avec une progression de 0,3% en glissement trimestriel du PIB des 20 pays partageant la monnaie unique. Et ce, en dépit de performances très affaiblies en Allemagne et en France, et sur fond de demande mondiale terne. La croissance économique devrait rester modérée : la Commission européenne table sur une hausse du PIB de 0,8% sur l’ensemble de 2024 dans la zone euro, puis 1,4% l’an prochain.

 

Les résultats des élections européennes et la dissolution surprise de l’Assemblée nationale ont « très probablement suscité parmi les entreprises de fortes inquiétudes relatives aux politiques économiques du prochain gouvernement et poussé bon nombre d’entre elles à suspendre leurs commandes et investissements » en France, analyse-t-il.

L’activité du secteur privé en France s’est en effet inscrite en recul pour le deuxième mois consécutif, selon S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB). L’indice PMI Flash s’est établi à 48,2 en juin, renforçant sa contraction après 48,9 (revu en baisse) en mai. Selon S&P et la HCOB, les nouvelles affaires ont enregistré une baisse, « le fort repli » de la demande ayant engendré « une accélération de la contraction de l’activité globale ».

Tant le secteur manufacturier (45,3 après 46,4 en mai) que les services (48,8 après 49,3) ont vu leur baisse s’accentuer. La confiance s’est aussi détériorée en juin, passant sous sa moyenne de long terme, signe selon S&P et la HCOB de l’incertitude liée à l’issue des législatives et du contexte politique international. Malgré cet environnement défavorable, l’emploi a continué à croître, mais uniquement dans les services.

 

En Nouvelle-Calédonie : une usine de nickel menacée de fermeture

En Nouvelle-Calédonie : une usine de nickel menacée de fermeture

 

 
L’intersyndicale de la Société Le Nickel (groupe Eramet) en Nouvelle-Calédonie a lancé un « SOS » aux salariés pour qu’ils permettent l’acheminement de minerai vers l’usine, faute de quoi l’avenir de l’entreprise serait compromis, dans ce secteur crucial de l’économie calédonienne.

« Les sept organisations syndicales de la SLN lancent ce soir un SOS à tous les salariés de l’entreprise », selon un message interne diffusé mercredi 22 mai, et que l’AFP a pu consulter vendredi.
« Sans une reprise, dans les tout prochains jours, du chargement des minéraliers sur tous nos centres miniers, les fours de Doniambo, par un manque de minerai en qualité et en quantité suffisantes, vont être irrémédiablement endommagés et s’arrêter définitivement de fonctionner », a expliqué l’intersyndicale.

L’exploitation du nickel est le pilier de l’économie calédonienne, qui traverse une crise sans précédent après la chute de plus de 45% en 2023 du cours de ce métal.

Sondage élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

Sondage élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

Politique-Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

Politique-Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

Élections européennes : Bardella en tête; Hayer menacée par Glucksmann

 

 Selon une récente étude d’OpinionWay pour CNews, Europe 1 et le JDD, la liste qu’il mène est toujours en tête des intentions de vote pour les élections européennes, avec une nette avance. Cette cinquième vague du Baromètre montre que la liste du Rassemblement national a gagné deux points, atteignant 31 % des intentions de vote, comparé à une précédente enquête réalisée le 3 mai.

 

La liste de la majorité présidentielle, menée par Valérie Hayer, occupe la deuxième position mais reste significativement derrière celle du RN avec 16 % des intentions de vote, marquant un recul de 1 % par rapport au sondage précédent et de 2 % par rapport à celui d’avant. Pendant ce temps, bien que la liste conduite par Raphaël Glucksmann n’ait pas progressé (autour de 13%), l’écart se réduit entre Renaissance et le Parti socialiste. Il n’est plus que de 2 à 3 points entre les listes de Valérie Hayer ( autour de 16%) et de Raphaël Glucksmann, co-président de Place Publique. Cette tendance à la baisse pourrait être perçue comme un signal d’alarme pour la majorité, en dépit de l’implication récente de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron dans la campagne.

Derrière les trois listes principales, les autres partis politiques se tiennent dans un mouchoir de poche. Marion Maréchal et sa liste, après avoir enregistré une belle progression dans la dernière enquête, sont maintenant à 7 % des intentions de vote, au même niveau que François-Xavier Bellamy des Républicains.
Comme lors de notre précédente analyse, les listes de Les RépublicainsLa France insoumise et Europe Écologie – Les Verts se trouvent à égalité avec chacune 7 % des intentions de vote. Réalisé le 6 mai, ce sondage n’intègre pas les derniers faits marquants de la campagne.

La liste du Parti communiste stagne à 3 % des intentions de vote, malgré les efforts intensifs de son chef de file, Léon Deffontaines, pour reconquérir les électeurs des classes laborieuse. Les autres listes minoritaires peinent également, ne dépassant pas 1 % des intentions de vote.

L’OMC menacée de disparition

L’OMC menacée de disparition

Il y a exactement trente ans, en avril 1994, était signé l’Accord de Marrakech qui concluait un cycle de négociations commerciales, l’Uruguay Round, engagé sous l’égide du GATT (Accord Général sur les Tarifs douaniers et le Commerce). L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) était instituée, et, contrairement au GATT, elle était dotée d’un statut d’organisation internationale. Par ailleurs, elle étendait ses compétences aux services (GATS ou AGCS) et à la propriété intellectuelle (TRIPs ou ADPIC). En outre, l’ancienne procédure de règlement des différends était réformée, afin d’empêcher les membres « défendeurs » de la bloquer.

 

Par Jean-Marc Siroën, Université Paris Dauphine – PSL dans  la « Tribune »

Un concours de circonstances historiques avait été nécessaire pour en arriver là. La chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS ouvraient le chemin d’une « fin de l’histoire » démocratique et libérale où, pensait-on, le libre commerce assurerait la paix et la prospérité. Même la Chine, malgré le massacre de Tian’anmen (1989), semblait décidée à jouer le jeu du multilatéralisme en négociant son adhésion à l’OMC.

Tout ne fut pourtant pas si simple. Le président Clinton dut batailler pour faire ratifier l’Accord de Marrakech dans son pays. L’opposition républicaine craignait que l’application de cet accord contribue à saper la souveraineté des États-Unis.

L’Accord de Marrakech propose un cadre qu’il convenait ensuite de remplir notamment les questions relatives aux services sans oublier l’agriculture, éternel écueil des négociations commerciales. Beaucoup de sujets, plus ou moins liés aux échanges internationaux, restaient à discuter : dumping social, concurrence déloyale, marchés publics, investissements directs, formalités douanières. Un nouveau cycle de négociation devait donc être ouvert rapidement pour en traiter.

L’OMC sera pourtant très vite considérée par ses opposants comme l’incarnation d’un libre-échange doctrinaire et non d’une sorte d’ONU dédiée à empêcher les guerres commerciales. Les émeutes qui accompagnent la Conférence ministérielle de Seattle (1999) confirment que le parcours de la jeune organisation ne sera pas celui d’un long fleuve tranquille. L’ouverture du cycle sera décidée, deux ans plus tard, à la Conférence de Doha, réunie quelques semaines seulement après les attentats du 11 septembre 2001.

Malgré un climat plus apaisé, le consensus n’est obtenu qu’en repoussant à la Conférence suivante l’inscription à l’agenda du cycle dit de Doha de certains thèmes notamment les « sujets de Singapour »- soutenus par les pays industriels mais refusés par les émergents (concurrence, marchés publics, investissements, facilitation du commerce).

La Conférence de Cancun (2003) échoue à son tour. On assiste alors au premier coup d’éclat de ce qu’on n’appelle pas encore le « Sud global ». Les pays émergents, regroupés dans une coalition menée principalement par le Brésil et l’Inde et, plus discrètement, par la Chine (entrée à l’OMC en 2001), affirment leur rejet du leadership américain et européen qui avait dominé les cycles précédents.

Dès lors, les États-Unis se désintéressent de la négociation. La crise de 2007/2008 rappelle bien pourtant la nécessité du multilatéralisme. Le G20 qui associe les grands pays émergents aux anciennes puissances industrielles, ne manque pas d’appeler à une conclusion rapide du cycle de Doha à laquelle personne ne croit.

Passé cet intermède, l’invasion de la Crimée, le durcissement chinois, le ralentissement du commerce international, les ratés de la chaîne mondiale de valeur, le « Made in the World » de l’OMC, la menace climatique, la montée des inégalités, la désindustrialisation des anciennes puissances, accélèrent l’obsolescence du programme de Doha et ravivent les réflexes protectionnistes.

Alors que, durant ses cinquante premières années d’existence, le GATT avait achevé huit cycles de négociation multilatérale, l’OMC en trente ans n’en aura conclu aucune ! Le cycle de Doha, jamais officiellement achevé, se fera doucement oublier. Finalement, seul aboutira un accord sur la facilitation du commerce (seul « rescapé » des sujets de Singapour) entré en vigueur en 2017 et un autre, très timide, sur les subventions à la pêche qui reste à ratifier par un nombre suffisant de membres.

Faible bilan mais avec un élément positif : de facto, ces deux accords ont su s’affranchir du strict multilatéralisme qui imposait le consensus pour un « plurilatéralisme » plus réaliste qui n’exige que l’adhésion de deux tiers des membres. Quoi qu’il en soit, l’OMC a échoué dans sa première mission : encadrer les négociations multilatérales.

Le multilatéralisme du GATT puis de l’OMC se fonde sur la non-discrimination des échanges entre les membres. D’une part, le même régime douanier d’un membre doit être appliqué à tous les autres (clause dite de la nation la plus favorisée ou NPF). D’autre part, une fois le produit dédouané, il doit être traité comme les produits locaux (traitement national).

Aujourd’hui, la clause NPF ne s’applique plus qu’à une partie de plus en plus faible du commerce international. Les raisons ? Les préférences et exceptions accordées aux pays en développement (par ailleurs mal définis) et, surtout, la prolifération des traités de libre-échange au titre de l’article XXIV du GATT (et V du GATS) qui sont des exceptions à la clause NPF. Au nombre de 38 en 1994, on en dénombre 367 fin 2023.

En effet, à partir des années 1990, beaucoup de membres, dont les États-Unis et l’Union européenne, optent pour ce type d’accords d’abord régionaux puis, de plus en plus souvent, intercontinentaux (comme le CETA entre l’UE et le Canada).

Faute d’être négociées à l’OMC, la libéralisation et la réglementation des échanges le sont de plus en plus souvent dans des négociations bilatérales elles-mêmes longues et difficiles. Ces traités introduisent souvent de « nouveaux sujets » négligés ou ignorés par l’OMC relativisant leur fonction première qui est l’abaissement des droits de douane.

Qualifiés d’accords de « nouvelle génération » par l’UE ou d’intégration profonde (deep integration) par les économistes, ils incluent de plus en plus fréquemment les sujets de Singapour, les clauses sociales et environnementales et une multitude d’autres thèmes plus ou moins liés au commerce. Ils contribuent à marginaliser l’OMC qui ne contrôle ces accords que symboliquement.

Une des grandes avancées en matière de politique et de droit international, a été la procédure de règlement des différends. À l’OMC, contrairement au GATT, elle devient de facto automatique dès lors qu’une plainte est déposée par un membre de l’organisation. À la clé, l’organisation peut autoriser des sanctions si le « défendeur » ne suit pas les prescriptions de l’Organe d’appel dans un « délai raisonnable ».

Pour les partisans du multilatéralisme, la procédure fut un succès : 623 ont été déposées depuis 30 ans. Mais pour ses adversaires, qu’ils viennent de la gauche altermondialiste ou de la droite souverainiste, l’Organe d’appel se serait arrogé un pouvoir supranational abusif. De quelle légitimité pourraient se prévaloir ses sept juges pour interpréter les traités et imposer leur jurisprudence ? Le retour de l’isolationnisme aidant, les États-Unis, qui n’hésitent pourtant pas à user de l’extraterritorialité, ne se sont jamais accommodés de ce pouvoir « exorbitant » qui avait parfois l’outrecuidance de les désavouer.

Faute de parvenir à imposer la réforme de la procédure de règlement des différends, les États-Unis ont profité de la règle du consensus pour refuser la nomination de nouveaux juges à l’Organe d’appel. Depuis décembre 2019, les appels se font « dans le vide » rendant impossible tout jugement définitif et donc toute éventuelle sanction.

Les deux grandes fonctions de l’OMC, les négociations commerciales internationales et la procédure de règlement des différends, sont aujourd’hui devenues inopérantes comme l’a confirmé l’échec de la 13e Conférence ministérielle de l’OMC d’Abou Dhabi (26 février – 2 mars 2024). L’instabilité géopolitique actuelle et la forte poussée protectionniste réactivée sous la présidence Trump, ne laissent pas beaucoup d’espoir alors même que la transition énergétique et environnementale, la révolution numérique ou encore l’insécurité alimentaire et sanitaire, exigeraient une coopération multilatérale que l’OMC aurait vocation à orchestrer.

Après avoir maintes fois annoncé sa mort un peu prématurément, la grande innovation institutionnelle qu’a été l’OMC a bien fini par entrer dans une sorte de mort cérébrale.

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Par Jean-Marc Siroën, Professeur d’économie internationale, Université Paris Dauphine – PSL

La stabilité financière mondiale menacée par le risque cyber

 Dans son rapport sur la stabilité financière mondiale dont l’intégralité paraitra le 16 avril, le fonds monétaire international consacre un chapitre entier sur la manière dont la menace cyber peut affecter la finance mondiale. On sort vraiment de la simple perspective d’un rançongiciel qui bloque une banque. Il y a d’abord quelques ordres de grandeur à avoir en tête. Depuis 2020, les pertes directes (coût de rétablissement, amendes, rançons, pertes de chiffre d’affaires dû à la paralysie) cumulées d’incidents cyber se montent à 28 milliards de dollars. Et on ne parle même pas des pertes indirectes (perte de réputation, déclin du business, dépenses supplémentaires pour se protéger…). 20 % déjà des attaques cyber-affectent le secteur financier, dans l’ordre, les banques puis les assurances. Les services financiers auraient perdu 12 milliards d’USD depuis 2004, dont 2.5 milliards ces trois dernières années. Et pourtant aucune attaque n’a eu une ampleur systémique dans la finance. Cela ne va pas durer, dit le FMI, avec l’innovation technologique, la transformation digitale des banques qui augmente la surface d’attaque et qui font qu’une attaque du passé qui se reproduirait aujourd’hui provoquerait bien plus de dégâts. Le FMI cite à juste titre l’événement précurseur de la filiale américaine de la plus grande banque chinoise qui a été paralysée par un rançongiciel et qui a perturbé le marché de la dette américaine (qui heureusement ne dépendait pas que d’elle pour bien fonctionner).

 

par Par Charles Cuvelliez, Université de Bruxelles, Ecole Polytechnique de Bruxelles et Chief Information Security Officer (Belfius) et Jean-Jacques Quisquater, Université de Louvain, Ecole Polytechnique de Louvain et MIT.dans « la Tribune »

Le coût médian d’un incident cyber, tel que le calcule le FMI, est de 400.000 de dollars. Le 3e quartile de ce coût est de 2,8 millions de dolalrs, mais attention : la distribution des coûts dus à des cyberattaques est très déformée avec en cas de rançongiciels, des pics jusqu’à 12 millions de dollars. Certaines attaques ont même généré des pertes jusqu’à des centaines de millions de dollars.

Le cours de bourse diminue aussi en cas de cyber-incidents : ce n’est pas encore très fort, admet le FMI avec un recul de 0,1 à 0,2% en moyenne et parfois 0,3 à 0,6% pour les sociétés à plus petite capitalisation. Après un cyber-incident, le montant des dépôts a tendance à diminuer de 5% tant retail que wholesale sur plusieurs mois. Là, un vrai problème de liquidité se pose.

Le FMI note une prise de conscience qui s’envole sur le sujet cyber et c’est tant mieux. Tout le monde veut s’assurer contre le risque cyber et les banques centrales tout comme les régulateurs financiers voient la matérialité du risque cyber. Il était temps.

Comment se matérialise les pertes financières dues à un cyber-incident ? D’abord par une perte de confiance qui peut mener à un cyber run, un terme inspiré d’un bank run. L’idée d’une banque passoire aux données va amener ses clients à retirer leur argent. Comment avoir confiance ? Un problème de liquidité se posera immédiatement et une contamination au système financier. On l’a vu en 2023 avec les banques américaines qui tombèrent en faillite à cause d’un bank run qui s’est propagé et la panique des autorités américaines.

Un incident cyber qui paralyse ou perturbe une infrastructure financière non substituable, par exemple une entreprise qui opère les paiements pour plusieurs banques ou une chambre de compensation peut aussi tout paralyser. Autre effet en cascade possible : les risques liés à l’utilisation par trop d’institutions financières d’un même logiciel, vulnérable ou lorsque ces institutions sont trop interconnectées de sorte que tout déséquilibre provenant de l’un quand il est affecté par une cyberattaque provoque les mêmes déséquilibres chez les autres qui lui sont interconnectés (via le marché interbancaire).

Ensuite, n’oublions pas les attaques qui peuvent affecter les infrastructures dont a besoin le secteur financier : sans électricité, car le réseau est attaqué, une banque ou une infrastructure financière tombe à l’arrêt aussi ! Le FMI va même plus loin et imagine des institutions publiques paralysées par une attaque : imagions, dit-elle, l’agence de la dette paralysée par une attaque cyber, ce qui ne permet plus à l’État de se financer sans compter le rating de l’État qui va être très vite dégradé pour incapacité à gérer sa dette.

Pour pimenter ce portrait, ajoutons l’informatique quantique qui pourra briser tous les chiffrements d’aujourd’hui ou l’IA qui peut autant améliorer la détection de la fraude ou l’identification de certains risques à partir du bruit ambiant sur les marchés ou dans les opérations d’une banque que l’inverse, générer de la voix clonée, des vidéos parfaites de personnes qui n’ont pas demandées à y figurer.

Ajoutons-y une dose de Fintech qui sont digitales jusqu’au bout des ongles et qui peuvent occuper sans qu’on s’en rende compte une place niche systémique dans les systèmes financiers (pensons aux paiements on line). Ironiquement, le FMI vise aussi les banques centrales et leur côté apprenti-sorcier pour celles qui développent les monnaies de banque centrales numériques à partir des blockchains (ce ne sera pas le cas de l’e-euro, ouf). Les maitrisent-elles quand on sait tous les problèmes de hacking et de fraude qui agrémentent ces technologies ?

 Le FMI note aussi que des entreprises qui ont subitement et massivement introduit le teleworking pendant la pandémie se sont retrouvés avec plus de cyber incident que ceux qui en proposaient déjà avant. La raison : elles avaient déjà plus de gouvernance en place pour mitiger les risques cyber que pour se permettre du teleworking. Elles étaient plus matures. Ces sociétés avaient dans leurs organes dirigeants plus de gens au fait du cyber. Après un incident, les entreprises sont subitement plus motivées à investir dans le cyber. Même si prévenir c’est mieux que guérir, c’est déjà bien de vouloir guérir.

Le secteur financier hélas présente trois effets démultiplicateurs aux attaques cyber :

  • La concentration des banques et des institutions financières qui forment des nœuds très interconnectés sur un ou plusieurs services financiers comme les paiements, les règlements d’opérations sur titres, les dépositaires centraux de titres, les contreparties… Ce sont des activités tellement spécialisées que les institutions qui ont acquis une position incontournable deviennent aussi incontournables.
  • La dépendance à quelques fournisseurs IT systémiques, toujours les mêmes dont la panne serait catastrophique même s’ils offrent aujourd’hui plus de résilience aux banques. Mais il ne faut jamais dire jamais.
  • La contagion d’un problème rencontré par une institution aux autres institutions pourtant saines, du fait de la grande interconnexion entre institutions financières.

Pour le FMI, un pays est bien équipé pour faire face au risque cyber s’il s’octroie le pouvoir d’inspecter les fournisseurs IT concentrés du secteur financier. Il faut aussi imposer des cyber-stress tests au secteur, mais c’est encore peu répandu. Un pays vertueux devrait dresser la cartographie es connexions qui existent entre ses institutions financières.

Il devrait y avoir aussi bcp plus d’échanges d’informations dans le secteur financier, épaulés par les autorités du pays. Et il faut rapporter les incidents, la seule manière pour un pays pour monitorer les crises cyber.

Là où le FMI a raison, c’est que les efforts cyber des banques et leur investissement manque la « big picture » ; Tout le monde se protège lui-même, mais ne prend pas assez en compte les effets de réseau des cyber attaques pour se protéger d’autrui. Il manque d’un chef d’orchestre qui prépare la partition cyber et ensuite la joue. La diversité des méthodes de connexion, de logiciel pourrait aussi réduire le risque d’une chute en domino.

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

Finances publiques : la France est-elle menacée de faillite

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

 

Finances publiques France :  menace de  faillite ?  

La France menacé de faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB. Ramenée par habitant la dette représente 50 000 € par personne et près de 100 000 € par ménage.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années .

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

Violences: L’école de la république menacée (Sénat)

Violences: L’école de la république menacée (Sénat)

Un rapport du Sénat montre que l’école de la république est en grand danger en raison de la faiblesse du niveau mais aussi des pressions et des violences qui s’y déroulent. ( dans le Figaro)

 

 Pour François-Noël Buffet, L’un des rapporteurs la «communauté éducative est prise sous la violence». Il cite de multiples «formes de pressions et d’agressions», de l’«insulte misogyne» à l’agression physique. En sciences naturelles comme en histoire, de nombreux professeurs font le choix de l’autocensure, face à des professeurs et des élèves contestant leur enseignement. «Ils font le choix de ne pas aborder certaines œuvres, certains sujets», abonde le sénateur. Avant la tenue de sorties scolaires programmées, «certains parents téléphonent pour savoir (ce qu’il y sera dit), ce qu’il y aura sur scène, s’il y aura des personnes dénudées.»

Les enseignants ne sont pas les seuls frappés par ces chantages et réprimandes. «Les chefs d’établissement sont pris à partie directement par les parents, qui surgissent de manière inopinée dans leurs bureaux», poursuit François-Noël Buffet. «(Il y a aussi) les Conseillers principaux d’éducation (CPE) face à qui les élèves et de plus en plus leurs parents contestent le bien-fondé des sanctions – certains même viennent en rendez-vous avec leurs avocats.» Surveillants et agents d’accueil sont également «très vulnérables»

L’école de la république: menacée par la violence (Sénat)

L’école de la république: menacée par la violence (Sénat)

Un rapport du Sénat montre que l’école de la république est en grand danger en raison de la faiblesse du niveau mais aussi des pressions et des violences qui s’y déroulent. ( dans le Figaro)

 

 Pour François-Noël Buffet, L’un des rapporteurs la «communauté éducative est prise sous la violence». Il cite de multiples «formes de pressions et d’agressions», de l’«insulte misogyne» à l’agression physique. En sciences naturelles comme en histoire, de nombreux professeurs font le choix de l’autocensure, face à des professeurs et des élèves contestant leur enseignement. «Ils font le choix de ne pas aborder certaines œuvres, certains sujets», abonde le sénateur. Avant la tenue de sorties scolaires programmées, «certains parents téléphonent pour savoir (ce qu’il y sera dit), ce qu’il y aura sur scène, s’il y aura des personnes dénudées.»

Les enseignants ne sont pas les seuls frappés par ces chantages et réprimandes. «Les chefs d’établissement sont pris à partie directement par les parents, qui surgissent de manière inopinée dans leurs bureaux», poursuit François-Noël Buffet. «(Il y a aussi) les Conseillers principaux d’éducation (CPE) face à qui les élèves et de plus en plus leurs parents contestent le bien-fondé des sanctions – certains même viennent en rendez-vous avec leurs avocats.» Surveillants et agents d’accueil sont également «très vulnérables» face aux parents ou personnes extérieures «qui viennent pour s’expliquer avec le personnel» ou «régler des comptes» avec un élève.

Autre point soulevé par les sénateurs, et pas des moindres: l’islam radical, qui «est en train de se banaliser». Ils ont ainsi constaté au gré de leurs auditions la multiplication «de l’usage par certains élèves de la menace proférée à un enseignant de lui “faire une Paty”»«J’ai vu un professeur à la fin de sa journée, (qui s’est réjoui de) “ne pas avoir subi de Paty” aujourd’hui», a assuré le parlementaire LR. «Voilà la situation telle qu’elle existe. La montée des revendications identitaires et communautaires, et la manifestation de l’islam radical et de certaines nouvelles formes de spiritualité ne doit pas être ignorée», a-t-il ajouté, constatant qu’elles étaient favorisées par «l’effet amplificateur des réseaux sociaux, (dont les) rumeurs sont instrumentalisées par des groupes de pression.»

Société-Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Société-Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Marie-Hélène Thoraval a annoncé ce mercredi 3 janvier sur BFMTV-RMC avoir porté plainte mardi pour la quatrième fois après avoir reçu de nouvelles menaces de morts, faisant suite à la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol, dans la Drôme.

Cette série de menaces a commencé après l’utilisation par la maire de la qualification de « sauvages » pour évoquer une partie des personnes impliquées dans la mort de Thomas. Elle avait également demandé à ce que la circonstance aggravante de « racisme », en l’occurrence de « racisme anti-blanc », soit retenue par la justice. Une demande également formulée de la famille du jeune homme, selon la maire.

« Ça a l’air d’être un vilain gros mot de parler de racisme anti-blanc » a déploré Marie-Hélène Thoraval sur notre antenne.
À l’issue des tros première plaintes, deux personnes ont été interpellées et l’une d’entre elles a été condamnée à huit mois de prison. L’autre, actuellement en détention provisoire, doit être jugée au cours d’une audience qui doit s’ouvrir le 5 février.

La maire a souligné la conversion à l’islam de la première personne condamnée au cours d’une précédente détention. « Je pense que ça pouvait dire quelque chose du profil au regard des événements de Crépol et de l’agression de Thomas, qui a été assassiné notamment par des individus qui avaient des origines maghrébines », a-t-elle développé.

Neuf personnes (six majeurs et trois mineurs) ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la mort de Thomas mais le chef d’ »assassinat », qui indiquerait un acte prémédité, n’a pas été retenu par les enquêteurs, contrairement à ceux de « meurtre en bande organisée », « tentatives de meurtre » ou « violences volontaires commises en réunion ».

Sur BFMTV-RMC, Marie-Hélène Thoraval a dénoncé une nouvelle fois des « dynasties de de délinquants », notamment au sein du quartier de la Monnaie dans sa ville de Romans-sur-Isère, dont sont issues plusieurs personnes ayant fait partie du groupe parmi lequel se trouverait le meurtrier de Thomas. Elle a évoqué une « centaine » de personnes posant problème, notamment pour leur lien avec divers délits dont le trafic de drogue.

Société-Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Société-Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Marie-Hélène Thoraval a annoncé ce mercredi 3 janvier sur BFMTV-RMC avoir porté plainte mardi pour la quatrième fois après avoir reçu de nouvelles menaces de morts, faisant suite à la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol, dans la Drôme.

Cette série de menaces a commencé après l’utilisation par la maire de la qualification de « sauvages » pour évoquer une partie des personnes impliquées dans la mort de Thomas. Elle avait également demandé à ce que la circonstance aggravante de « racisme », en l’occurrence de « racisme anti-blanc », soit retenue par la justice. Une demande également formulée de la famille du jeune homme, selon la maire.

« Ça a l’air d’être un vilain gros mot de parler de racisme anti-blanc » a déploré Marie-Hélène Thoraval sur notre antenne.
À l’issue des tros première plaintes, deux personnes ont été interpellées et l’une d’entre elles a été condamnée à huit mois de prison. L’autre, actuellement en détention provisoire, doit être jugée au cours d’une audience qui doit s’ouvrir le 5 février.

La maire a souligné la conversion à l’islam de la première personne condamnée au cours d’une précédente détention. « Je pense que ça pouvait dire quelque chose du profil au regard des événements de Crépol et de l’agression de Thomas, qui a été assassiné notamment par des individus qui avaient des origines maghrébines », a-t-elle développé.

Neuf personnes (six majeurs et trois mineurs) ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la mort de Thomas mais le chef d’ »assassinat », qui indiquerait un acte prémédité, n’a pas été retenu par les enquêteurs, contrairement à ceux de « meurtre en bande organisée », « tentatives de meurtre » ou « violences volontaires commises en réunion ».

Sur BFMTV-RMC, Marie-Hélène Thoraval a dénoncé une nouvelle fois des « dynasties de de délinquants », notamment au sein du quartier de la Monnaie dans sa ville de Romans-sur-Isère, dont sont issues plusieurs personnes ayant fait partie du groupe parmi lequel se trouverait le meurtrier de Thomas. Elle a évoqué une « centaine » de personnes posant problème, notamment pour leur lien avec divers délits dont le trafic de drogue.

Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Crépol : la maire de Romans-sur-Isère encore menacée de mort

Marie-Hélène Thoraval a annoncé ce mercredi 3 janvier sur BFMTV-RMC avoir porté plainte mardi pour la quatrième fois après avoir reçu de nouvelles menaces de morts, faisant suite à la mort de Thomas, 16 ans, à Crépol, dans la Drôme.

Cette série de menaces a commencé après l’utilisation par la maire de la qualification de « sauvages » pour évoquer une partie des personnes impliquées dans la mort de Thomas. Elle avait également demandé à ce que la circonstance aggravante de « racisme », en l’occurrence de « racisme anti-blanc », soit retenue par la justice. Une demande également formulée de la famille du jeune homme, selon la maire.

« Ça a l’air d’être un vilain gros mot de parler de racisme anti-blanc » a déploré Marie-Hélène Thoraval sur notre antenne.
À l’issue des tros première plaintes, deux personnes ont été interpellées et l’une d’entre elles a été condamnée à huit mois de prison. L’autre, actuellement en détention provisoire, doit être jugée au cours d’une audience qui doit s’ouvrir le 5 février.

La maire a souligné la conversion à l’islam de la première personne condamnée au cours d’une précédente détention. « Je pense que ça pouvait dire quelque chose du profil au regard des événements de Crépol et de l’agression de Thomas, qui a été assassiné notamment par des individus qui avaient des origines maghrébines », a-t-elle développé.

Neuf personnes (six majeurs et trois mineurs) ont été mis en examen dans le cadre de l’enquête sur la mort de Thomas mais le chef d’ »assassinat », qui indiquerait un acte prémédité, n’a pas été retenu par les enquêteurs, contrairement à ceux de « meurtre en bande organisée », « tentatives de meurtre » ou « violences volontaires commises en réunion ».

Sur BFMTV-RMC, Marie-Hélène Thoraval a dénoncé une nouvelle fois des « dynasties de de délinquants », notamment au sein du quartier de la Monnaie dans sa ville de Romans-sur-Isère, dont sont issues plusieurs personnes ayant fait partie du groupe parmi lequel se trouverait le meurtrier de Thomas. Elle a évoqué une « centaine » de personnes posant problème, notamment pour leur lien avec divers délits dont le trafic de drogue.

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