Archive pour le Tag 'union'

Union européenne: surtaxe des véhicules électriques chinois

Union européenne: surtaxe des véhicules électriques chinois

 la Commission européenne a officiellement annoncé la mise en place de droits de douane provisoires sur les importations de véhicules électriques à batterie (BEV) en provenance de Chine. Une taxation très critiquée par Volkswagen qui a passé des accords particuliers avec la Chine !

S’échelonnant de 17 % à 37 % selon les montants de subventions publiques perçues par les entreprises chinoises, ils viennent s’ajouter aux taxes de 10 % déjà appliquées par l’UE. Ces nouveaux droits, dits « compensateurs », entreront en vigueur à partir de vendredi et ouvrent une période de quatre mois à l’issue de laquelle l’UE doit décider d’imposer ou non des droits définitifs.

Une décision assez critiquée en Allemagne et notamment par Volkswagen qui entretient des liens particuliers avec les Chinois dans la filière électrique.

.L’Allemagne, très engagée en Chine, avait bataillé avec la Suède et la Hongrie pour éviter des sanctions dans ce dossier, craignant des représailles – à l’unisson des inquiétudes des constructeurs automobiles allemands Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen qui réalisent près de 40% de leurs ventes mondiales en Chine.

Le premier constructeur automobile européen Volkswagen a déclaré ce jeudi « rejeter » ces droits de douane, que le groupe allemand juge « préjudiciables ». . La France et l’Espagne ont au contraire poussé pour des mesures proportionnées.

Union européenne : un pacte de stabilité financière obsolète

Union européenne : un pacte de stabilité financière obsolète

Devenu obsolète parce que rarement respecté par nombre de pays, le pacte de stabilité européen doit être revu. Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) a été adopté par les pays de la zone euro en 1997, en vue de l’arrivée de la monnaie unique, l’euro, au 1er janvier 1999. L’objectif premier était le suivant : imposer aux pays de l’UE d’avoir, à terme, des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. En coulisse, le PSC était particulièrement poussé par l’Allemagne adepte de la rigueur budgétaire : celle-ci souhaitait éviter que les différentes économies de l’UE mènent des politiques budgétaires laxistes et donc risquées pour l’équilibre économique de la zone.

Ce pacte de stabilité reprenait des critères du traité de Maastricht (1992), fondateur de l’UE (composé à l’époque de seulement 12 membres) avec deux règles emblématiques : il impose aux États membre un déficit des administrations publiques limité à 3% du PIB national, et une dette plafonnée à 60% du PIB. En cas de non-respect des sanctions théoriques étaient prises à l’encontre des pays ne respectant pas les règles

Mais dans les faits, ces sanctions n’ont jamais été appliquées pour ne pas aggraver la situation des Etats en difficulté. Par exemple, l’Italie, qui l’année dernière a enregistré le déficit le plus élevé de la zone euro (7,5% de son PIB), n’a subi aucune sanction. Même traitement pour la France, aujourd’hui comptable d’une dette à 112,3% de son PIB, et qui a été en procédure de « déficit excessif » entre 2009 et 2018.

 

Comme solution alternative, les Etats en dehors des clous du Pacte sont censés proposer une trajectoire dite « corrective » sur plusieurs années, qui fait l’objet d’une négociation avec la Commission. Le problème c’est que cette trajectoire dite corrective est également peu respectée dans certains pays. La difficulté réside sans doute dans le fait de bien distinguer les dépassements financiers liés à des investissements structurels qui garantissent l’avenir et les dépenses de fonctionnement courantes  souvent incontrôlées.

 

Finances publiques et Union européenne : un pacte de stabilité obsolète

Finances publiques et Union européenne : un pacte de stabilité obsolète

Devenu obsolète parce que rarement respecté par nombre de pays, le pacte de stabilité européen doit être revu.

Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) a été adopté par les pays de la zone euro en 1997, en vue de l’arrivée de la monnaie unique, l’euro, au 1er janvier 1999. L’objectif premier était le suivant : imposer aux pays de l’UE d’avoir, à terme, des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. En coulisse, le PSC était particulièrement poussé par l’Allemagne adepte de la rigueur budgétaire : celle-ci souhaitait éviter que les différentes économies de l’UE mènent des politiques budgétaires laxistes et donc risquées pour l’équilibre économique de la zone.

Ce pacte de stabilité reprenait des critères du traité de Maastricht (1992), fondateur de l’UE (composé à l’époque de seulement 12 membres) avec deux règles emblématiques : il impose aux États membre un déficit des administrations publiques limité à 3% du PIB national, et une dette plafonnée à 60% du PIB. En cas de non-respect des sanctions théoriques étaient prises à l’encontre des pays ne respectant pas les règles

Mais dans les faits, ces sanctions n’ont jamais été appliquées pour ne pas aggraver la situation des Etats en difficulté. Par exemple, l’Italie, qui l’année dernière a enregistré le déficit le plus élevé de la zone euro (7,5% de son PIB), n’a subi aucune sanction. Même traitement pour la France, aujourd’hui comptable d’une dette à 112,3% de son PIB, et qui a été en procédure de « déficit excessif » entre 2009 et 2018.

 

Comme solution alternative, les Etats en dehors des clous du Pacte sont censés proposer une trajectoire dite « corrective » sur plusieurs années, qui fait l’objet d’une négociation avec la Commission. Le problème c’est que cette trajectoire dite corrective est également peu respectée dans certains pays. La difficulté réside sans doute dans le fait de bien distinguer les dépassements financiers liés à des investissements structurels qui garantissent l’avenir et les dépenses de fonctionnement courantes  souvent incontrôlées.

 

Union européenne : un pacte de stabilité obsolète

Union européenne : un pacte de stabilité obsolète

Devenu obsolète parce que rarement respecté par nombre de pays, le pacte de stabilité européen doit être revu.

Le Pacte de stabilité et de croissance (PSC) a été adopté par les pays de la zone euro en 1997, en vue de l’arrivée de la monnaie unique, l’euro, au 1er janvier 1999. L’objectif premier était le suivant : imposer aux pays de l’UE d’avoir, à terme, des budgets proches de l’équilibre ou excédentaires. En coulisse, le PSC était particulièrement poussé par l’Allemagne adepte de la rigueur budgétaire : celle-ci souhaitait éviter que les différentes économies de l’UE mènent des politiques budgétaires laxistes et donc risquées pour l’équilibre économique de la zone.

Ce pacte de stabilité reprenait des critères du traité de Maastricht (1992), fondateur de l’UE (composé à l’époque de seulement 12 membres) avec deux règles emblématiques : il impose aux États membre un déficit des administrations publiques limité à 3% du PIB national, et une dette plafonnée à 60% du PIB. En cas de non-respect des sanctions théoriques étaient prises à l’encontre des pays ne respectant pas les règles

Mais dans les faits, ces sanctions n’ont jamais été appliquées pour ne pas aggraver la situation des Etats en difficulté. Par exemple, l’Italie, qui l’année dernière a enregistré le déficit le plus élevé de la zone euro (7,5% de son PIB), n’a subi aucune sanction. Même traitement pour la France, aujourd’hui comptable d’une dette à 112,3% de son PIB, et qui a été en procédure de « déficit excessif » entre 2009 et 2018.

 

Comme solution alternative, les Etats en dehors des clous du Pacte sont censés proposer une trajectoire dite « corrective » sur plusieurs années, qui fait l’objet d’une négociation avec la Commission. Le problème c’est que cette trajectoire dite corrective est également peu respectée dans certains pays. La difficulté réside sans doute dans le fait de bien distinguer les dépassements financiers liés à des investissements structurels qui garantissent l’avenir et les dépenses de fonctionnement courantes  souvent incontrôlées.

 

Union européenne : candidature de la Bosnie acceptée

Union européenne : candidature de la Bosnie acceptée

 Les dirigeants des Vingt-Sept ont donné, jeudi 21 mars, leur feu vert à l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’ancienne république yougoslave. Celles-ci ne commenceront qu’une fois réalisées un certain nombre de réformes par ce pays des Balkans.

 

Les discussions ne pourront débuter qu’après l’aval de tous les gouvernements des États membres à ce cadre de négociations. Cette décision des Vingt-Sept, réunis en sommet à Bruxelles, est la dernière en date d’un mouvement vers l’élargissement de l’UE qui a gagné en vigueur depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. De telles négociations d’adhésion ont été ouvertes avec la Serbie, le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine du Nord.

La Bosnie-Herzégovine, pays de 3,5 millions d’habitants, a obtenu le statut de candidat en 2022 après l’avis favorable de la Commission, qui avait identifié 14 « priorités essentielles » pour des réformes. Celles-ci consistent notamment à améliorer le fonctionnement des institutions centrales, renforcer l’État de droit et les droits fondamentaux, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée dans ce pays, l’un des plus pauvres d’Europe.

Union européenne et Pacte de stabilité : Un accord ambigu

Union européenne et Pacte de stabilité : Un accord ambigu

Il faut rappeler au préalable que le précédent accord concernant la stabilité financière fixait un déficit maximum de 3 % du PIB et la dette à un maximum de 60 %. En fait, un objectif qui n’était pas respecté par nombre de pays dépensiers comme la France. Du coup, on sera moins exigeant sur l’ampleur annuelle du déficit en retirant une partie des investissements. Par contre , on va durcir les conditions nécessaires pour réduire la dette. Par parenthèse, voit mal comment on peut à la fois autoriser davantage de déficits et en même temps exiger davantage d’efforts pour réduire la dette !

De toute manière, ce pacte ne sera pas mieux respecté que précédemment car tout dépend de la réelle volonté des Etats mais aussi de l’environnement économique notamment de la croissance côté recettes

Les contraintes porteraient donc désormais surtout sur l’évolution des dépenses, un indicateur jugé plus pertinent que les déficits qui peuvent fluctuer selon le niveau de croissance. Mais l’Allemagne et ses alliés « frugaux » ont obtenu de durcir ce cadre budgétaire en imposant un effort minimum chiffré de réduction de la dette et des déficits pour tous les pays de l’UE, malgré les réticences de la France et de l’Italie. Ces modifications ont en partie dénaturé le projet et ont grandement complexifié le texte.

Pour simplifier on voit mal comment on pourrait rétablir des équilibres en permettant toutefois de dépenser davantage sous prétexte d’investissements qui évidemment vont servir de faux prétextes pour faire croître les déficits. Il suffira pour cela de qualifier d’investissements d’avenir y compris des dépenses de fonctionnement qui n’ont rien à voir avec la problématique.

Union européenne : nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024.

Union européenne : nouvelle baisse des prévisions de croissance pour 2023 et 2024.

L’Europe devrait éviter une récession, au profit d’un atterrissage en douceur de son économie. Après un recul du PIB de 0,1 % au troisième trimestre, La commission européenne espère un rebond de 0,2 % au quatrième trimestre mais qui n’est pas forcément assuré.

Pour 2023, la Commission mise désormais sur une progression du PIB de 0,6 % pour la zone euro et l’Union européenne, soit 0,2 point de moins que ses prévisions de septembre, et près de deux fois moins qu’attendu en mai. L’an prochain, le PIB de la zone euro augmenterait de 1,2 % (et de 1,3 % pour l’ensemble des Vingt-Sept), et de 1,6 % en 2025.

«L’économie européenne a perdu son dynamisme, au bout d’une année difficile: le PIB a à peine progressé durant les trois premiers trimestres de l’année et il devrait rebondir légèrement dans les trimestres à venir», indique la commission qui n’est cependant pas certaine de ses prévisions compte tenu de l’ampleur des baisses d’activité en Allemagne un pays particulièrement affecté par la réduction du commerce international et notamment la demande chinoise

« Pour une union parlementaire européenne » Thomas Piketty 

 « Pour une union parlementaire européenne » Thomas Piketty 

Face aux nouveaux défis sociaux, climatiques et géopolitiques, l’Europe n’a d’autre choix que de se réinventer si elle souhaite jouer un rôle utile pour ses habitants comme pour la planète. C’est dans cet esprit qu’une nouvelle organisation, créée en 2022, s’est réunie, le 1er juin, en Moldavie : la Communauté politique européenne (CPE). L’initiative mérite d’être saluée.

En regroupant 47 pays – du Royaume-Uni à l’Ukraine, de la Norvège à la Suisse ou à la Serbie –, la CPE rappelle que les contours de l’Union européenne (UE) à 27 pays ne sont pas figés éternellement. Les discussions et les coopérations de plus en plus avancées doivent s’étendre à tout le continent et au-delà, ne serait-ce que pour affirmer et défendre un socle minimal de règles et de principes politiques communs, ce qui n’est pas rien. Pour autant, il est bien évident que la CPE comprend un spectre de pays si large qu’elle aura encore plus de mal que l’UE à prendre des décisions et à rassembler les ressources permettant d’aller de l’avant et de peser sur les évolutions du monde.

C’est pourquoi il est indispensable de compléter cette architecture à plusieurs cercles par un noyau dur constitué d’un petit nombre de pays réellement prêts à aller plus loin dans l’union politique. Pour fixer les idées, ce noyau dur pourrait prendre un nom : l’Union parlementaire européenne (UPE). L’UPE pourrait s’appuyer sur l’Assemblée parlementaire franco-allemande instituée en 2019 à l’occasion du renouvellement du traité bilatéral liant les deux pays, mais en l’ouvrant à tous les pays qui le souhaitent et en lui confiant de réels pouvoirs ; alors que cette assemblée joue pour l’instant un rôle purement consultatif, ce que l’on peut aussi considérer comme l’amorce d’une période de rodage.

Idéalement, l’UPE devrait, dès sa création, comprendre au minimum la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne, qui, à eux quatre, rassemblent plus de 70 % de la population et du produit intérieur brut de la zone euro. Si cette solution n’aboutit pas, l’UPE pourrait aussi débuter à deux ou trois pays. A terme, l’objectif est, naturellement, de convaincre les 27 pays de l’UE – voire les 47 membres de la CPE et au-delà – de rejoindre ce noyau dur. Mais cela pourrait prendre de nombreuses années, indispensables pour que l’UPE fasse ses preuves et démontre aux yeux de l’Europe et du monde qu’il est possible, au XXIe siècle, de concevoir une nouvelle forme d’union sociale et fédérale, transnationale et démocratique.

Union européenne : réforme de l’asile

Union européenne : réforme de l’asile

Les ministres européens de l’Intérieur ont trouvé, jeudi 8 juin, un accord sur deux volets clés d’une réforme de la politique migratoire. Cette dernière prévoit un système de solidarité entre Etats membres dans la prise en charge des réfugiés et un examen accéléré des demandes d’asile de certains migrants aux frontières.

« Ce ne sont pas des décisions faciles pour tous ceux qui sont autour de la table, mais ce sont des décisions historiques », a salué la ministre allemande de l’Intérieur, Nancy Faeser. Ce feu vert ouvre ainsi la voie à des pourparlers avec le Parlement européen, en vue d’une adoption de la réforme avant les élections européennes de juin 2024.

La commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, s’est pour sa part réjouie d’une « étape très importante » pour le Pacte sur l’asile et la migration, présenté en septembre 2020. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a salué une « percée », soulignant que son institution était prête à commencer les pourparlers. La Pologne et la Hongrie ont voté contre ces propositions, tandis que la Bulgarie, Malte, la Lituanie et la Slovaquie se sont abstenues, a appris l’AFP auprès de la présidence suédoise du Conseil de l’UE, qui a mené les longues et complexes négociations.

Union européenne désaccord aussi sur le prix du gaz

L’Union européenne ne parvient toujours pas à un accord sur un plafonnement des prix du gaz

En matière de politique d’énergie l’Union européenne pratique la balkanisation en fonction des intérêts de chaque pays. Résultat, l’énergie qui globalement flambe toujours alimente une inflation record à 10 %. Nouveau désaccord en effet des ministres européens de l’Energie, réunis mardi 13 décembre à Bruxelles sur un plafonnement des prix du gaz à l’échelle de l’Union européenne (UE).

En réponse aux demandes répétées de certains pays membres de l’UE, la Commission européenne a proposé le mois dernier un plafonnement des prix du gaz dans l’espoir de contrer l’impact de la réduction des livraisons de gaz naturel russe cette année et la flambée des prix de l’énergie. Mais de profondes divisions demeurent au sein de l’UE sur les modalités d’une telle mesure, et la réunion de mardi n’a pas permis d’aboutir à une décision finale.

La Grèce et d’autres pays comme la Belgique, la Pologne et l’Italie affirment qu’un plafond est nécessaire pour protéger leurs économies des prix élevés de l’énergie, tandis que l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Autriche craignent que les producteurs livrent ailleurs qu’en UE.

À la recherche d’un compromis, la République tchèque – qui assure la présidence tournante de l’UE – a abaissé une précédente proposition de plafonnement dans une fourchette de 200 à 220 euros par mégawattheure sur une période de trois à cinq jours sur le contrat à un mois sur la plate-forme néerlandaise TTF (Title Transfer Facility), et si les prix sont supérieurs de 35 euros à un prix de référence pour le gaz naturel liquéfié (GNL).

Le projet de proposition précédent prévoyait le déclenchement du plafonnement si les prix dépassent 220 euros par mégawattheure pendant cinq jours. La position française pourrait être décisive dans ce dossier. Initialement favorable à un plafonnement des prix, elle a exprimé la semaine dernière son inquiétude quant aux retombées potentielles sur les marchés financiers, selon trois diplomates de pays de l’UE.

Croissance Union européenne: Récession annoncée

Croissance Union européenne: Récession annoncée

La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Croissance Union européenne: Récession en fin d’année ( commission européenne)

Croissance union européenne: Récession en fin d’année ( commission européenne)

La récession à partir de la fin de l’année qui était une hypothèse devient une certitude pour la commission européenne. En cause la guerre en Ukraine et notamment ses conséquences sur l’énergie et l’inflation.

D’après la commission européenne, il faut s’attendre à une récession généralisée sur le dernier trimestre de cette année et le premier de 2023, dans « la plupart des Etats membres » .

En conséquence, la progression du PIB l’an prochain a été fortement revue à la baisse, à seulement 0,3% pour les pays partageant la monnaie unique, contre 1,4% attendu jusqu’ici, même si un retour de

L’Europe est particulièrement touchée par les conséquences de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle « fait partie des économies avancées les plus touchées, en raison de sa proximité géographique avec la zone de guerre et de sa forte dépendance aux importations de gaz en provenance de Russie », a souligné la Commission dans un communiqué.

« L’inflation continue de dépasser los prévisions, la forte érosion du pouvoir d’achat a fait chuter la confiance des consommateurs, comme celle des entreprises qui sont confrontées à des coûts de production élevés, des difficultés persistantes d’approvisionnement et un resserrement des conditions de financement ».

Bruxelles a revu en forte hausse sa prévision d’inflation dans la zone euro pour 2023, à 6,1%, contre seulement 4% jusqu’ici. Elle s’attend toutefois à ce que la hausse des prix commence à reculer après un point haut attendu fin 2022.

Sur l’ensemble de l’année 2022, Bruxelles table désormais sur une inflation plus forte que prévu à 8,5%, contre 7,6% précédemment.

L’Allemagne, première économie européenne, devrait enregistrer l’an prochain la plus faible performance des pays de l’UE, avec un recul de 0,6% de son PIB, contre une croissance de 0,4% en France, de 1% en Espagne et de 0,3% en Italie.

Union européenne : Double punition avec inflation et récession en 2023

Union européenne : Double punition avec inflation et récession en 2023

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique. C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Prévisions économiques Union européenne : inflation forte…. et récession

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique. C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

Perspectives Union européenne : inflation forte…. et récession

Perspectives Union européenne : inflation forte…. et récession

Alors que certains s’interrogent encore sur le choix stratégique à faire entre lutte contre l’inflation et soutien à la croissance, la zone euro pourrait bien connaître à la fois la poursuite de la hausse des prix et la réduction de l’activité économique.
C’est donc le double handicap pour la zone euro. Elle voit son inflation s’accélérer à 10,7% sur un an en octobre et sa croissance économique ralentir fortement à +0,2% laissant planer le spectre d’une récession.

L’inflation s’accélère encore en Europe avec +10,7% en octobre sur un an contre 9,9% en septembre (chiffre révisé) dans la zone euro (les 19 pays ayant adopté la monnaie unique), selon les chiffres annoncés, ce lundi, par Eurostat.

Sur le front de la croissance économique, les perspectives sont également peu encourageantes Le PIB de la zone euro a augmenté de 0,2% sur la période juillet-septembre par rapport au trimestre précédent, après avoir déjà mieux résisté que prévu au 2e trimestre (+0,8%).

En France et en Espagne, le PIB a progressé de 0,2% au 3e trimestre, après une hausse respectivement de 0,5% et 1,5% au trimestre précédent, selon des chiffres déjà rendus publics vendredi. En Allemagne, où un recul du PIB était attendu, l’activité de la première économie européenne a en fait progressé de 0,3%, alors que le pays est l’un des plus touchés par la crise énergétique et l’inflation. Quant à l’Italie, le pays a enregistré une croissance de 0,5%, alors que l’ancien gouvernement, dirigé par Mario Draghi, prévoyait un « léger recul » du PIB. De bons résultats qui s’expliquent notamment par la consommation des ménages restée solide cet été en période de vacances et par les mesures de soutien des gouvernements à la demande.
La perspective d’une récession qui inquiète l’Europe depuis plusieurs mois. D’autant que la stratégie de la BCE, pour lutter contre l’inflation en resserrant sa politique monétaire, a pour conséquence de pénaliser la croissance de la zone euro, faisant planer le risque d’une récession.

Une récession cet hiver en zone euro est imminente », ont prévenu les analystes du cabinet Oxford Economics. Le 14 octobre dernier, le vice-président de la BCE, Luis de Guindos, alertait, lui aussi, sur ce risque. Si la croissance du PIB est encore attendue à 3,1% en 2022 en zone euro par l’institution monétaire, la fin de l’année et le début de la suivante offrent « une combinaison très difficile de faible croissance économique, y compris la possibilité d’une récession technique, et d’inflation élevée », avait-il déclaré.

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