Archive pour le Tag 'maintenant'

Les uniformes militaires produits maintenant à Madagascar

Les uniformes militaires produits  maintenant à Madagascar

 

Les futurs uniformes militaires doivent être produits par le groupe Paul Boyé  et désormais achetés à Madagascar.  Du coup l’ancien fournisseur Balsan annonce la fermeture de son usine à Calais.

Les futures collections de ces uniformes militaires doivent être produites par le groupe Paul Boyé qui a remporté l’an dernier l’appel d’offres.

Reprise par Marck & Balsan en 1999, l’usine calaisienne «travaillait alors pour la SNCF, la RATP, etc., mais a perdu ces marchés publics au profit d’entreprises qui délocalisent», regrette de son côté Laurent Marck. «Les acheteurs publics achètent au meilleur prix en raison des contraintes budgétaires», poursuit-il, pointant l’aspect «un peu schizophrénique» de ces décisions qui provoquent des suppressions d’emplois en France.

Algérie : la haine de la France comme martingale politique

Algérie : la haine de la France comme martingale politique

La dictature militaire algérienne n’en finit pas de ressortir la vieille martingale politique qui consiste à encourager la haine de la France. Et de saisir l’occasion de l’arrestation d’un écrivain algérien, arrestation contestée par la France et par d’autres pays démocratiques . La vieille rengaine pour masquer la dictature, maintenir la division et permettre à la classe dirigeante de piller le pays pourtant très riche tout en maintenant la population dans la pauvreté .Pour les autorités algériennes l’écrivain Boualem Sansal est  « un pantin utile »

Algérie Presse Service, l’agence de presse qui dépend du ministère algérien de l’Information, a publié un article dans lequel elle s’attaque aux soutiens dont bénéficie l’écrivain depuis son arrestation.
Elle ne parle pas de « disparition » mais bien d’ »arrestation ». Algérie Presse Service a diffusé un article ce vendredi 22 novembre dans lequel elle indique que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bien été arrêté à l’aéroport d’Alger.

« L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation », écrit l’agence sur son site Internet.
Des proches de l’écrivain d’origine algérienne, naturalisé français cette année, se disaient « sans nouvelles » de lui depuis son arrivée en Algérie le 16 novembre. Jeudi soir, Emmanuel Macron s’est dit « très préoccupé » par la « disparition » Boualem Sansal, a appris BFMTV auprès de l’entourage du président de la République.
« Agitation comique »
Plusieurs autres personnalités politiques françaises telles qu’Édouard Philippe, Christian Estrosi ou Jérôme Guedj avaient précédé le chef de l’État en exprimant également leur inquiétude.

« L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant ‘haineux’ contre l’Algérie », écrit l’agence de presse.
« La France Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger), n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle », poursuit Algérie Presse Service, en référence au mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale.

L’Algérie solidaire avec la Russie

« Accuser l’Algérie d’empêcher la liberté d’expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, plateforme mondiale de l’expression, est la confirmation de cette sinistre comédie dont seul Sansal est le pantin utile », conclut enfin l’agence de presse algérienne. Arrêté en août 2024, puis remis en liberté par les autorités, Pavel Durov est contraint de rester sur le territoire français.

Une tonalité d’expression particulièrement agressive qui témoigne aussi  des doutes sur la légitimité du régime militaire au pouvoir en Algérie.

 

Censure du gouvernement : Macron souhaite maintenant la stabilité !

Censure du gouvernement : Macron souhaite maintenant la stabilité !

Macron qui est à l’origine de la crise politique qui affecte la France souhaite désormais la stabilité politique. De quoi sourire évidemment si l’affaire n’était pas aussi grave. Car c’est bien le président de la république qui en toute irresponsabilité a décidé de dissoudre l’assemblée créant une crise qui pourrait déboucher sur le chaos.

Macron tente vainement d’exister en multipliant les prises de parole et les déplacements à l’étranger. Le problème c’est que cette parole est complètement discréditée tant en France qu’à l’extérieur. Macron n’est même plus écouté par ses propres troupes.

«Je crois que le gouvernement, avec méthode, va continuer avec les forces du socle commun qui constituent aujourd’hui cette majorité relative et avec les oppositions d’avancer, a-t-il fait valoir. Notre pays a besoin de continuer à avancer.» «On a besoin de continuer à mener des réformes, on a besoin de continuer à être ambitieux sur le plan économique, écologique, de notre sécurité, sur le plan évidemment de notre éducation également et de notre santé», a insisté le président de la République. «Je suis confiant sur notre capacité à avoir de la stabilité pour ce faire.»

 

Antisémitisme : maintenant ça suffit !

Antisémitisme : maintenant ça suffit !

Après les actes antisémites organisés contre les supporters israéliens lors d’un match de football aux Pays-Bas la question se pose de savoir jusqu’où ira la pieuvre antisémite et islamiste puisque même les médias ne traitent cette question que de manière assez anecdotique.

L’enjeu n’est évidemment pas sportif mais politique;  il s’agit de faire accepter par la société la progression partout de la pieuvre islamiste qui prône en fait le soutien aux dictatures en remplacement des valeurs démocratiques. Les pays démocratiques sont visés précisément en raison de leur fragilité et des valeurs républicaines et humaines qui les gouvernent.

Le pire c’est que certaines tendances politiques radicales de gauche soutiennent ouvertement cet islamisme y compris en France au sein de l’Assemblée nationale. Des tendances politiques qui conduiraient le pays à un système  illibéral et autoritaire voire à la dictature. Rien d’étonnant à cela car la philosophie de fond des radicaux de gauche ( chez les Insoumis et autres écolos-bobos) est celle du communisme qui a partout écrasé la démocratie.

L’islamisme constitue évidemment une régression politique, économique et sociétale. On se demande comment des forces politiques radicales peuvent militer ce qui conduit un jour ou l’autre à la dictature.

Il s’agit en même temps d’une question plus vaste de civilisations où sont posés les fondements des libertés individuelles et collectives. Ce qui ne semble nullement gêné les organisations radicales dont  le projet communiste est consubstantiel à la suppression de la démocratie.

Pour le moins , un débat national s’impose rapidement sur le cancer de l’islamisme et ses manifestations antirépublicaines dans l’espace public. La responsabilité des gauchistes doit aussi être clairement mise en cause dans cette montée notamment de l’antisémitisme. Le Sénat pourrait par exemple se charger de manière urgente d’un rapport sur la question pour alimenter le grand débat national.

Afghanistan : interdiction aux femmes maintenant de se parler entre elles !

Afghanistan : interdiction aux femmes maintenant de se parler entre elles !
C’est la dernière trouvaille liberticide des islamistes radicaux en Afghanistan qui ont décidé d’interdire aux femmes de se parler entre elles. Dès lors on comprend mieux la finalité du régime islamiste radical en Afghanistan et ailleurs ( Iran par exemple) pour museler tous les droits à la parole et plus généralement la démocratie. Une perspective  réjouissante pour ceux qui ont 1000 ans de retard sur la société et qui pourtant rêvent de diffuser cette philosophie religieuse et politique à l’ensemble de la planète.

Depuis l’été dernier en Afghanistan, les Talibans ont en effet édicté de nouvelles règles à ces dernières parmi lesquelles l’interdiction de communiquer, même entre elles. L’information provient de Rukhshana Media , une agence de presse fondée par la journaliste afghane Zahra Joya, qui vit désormais en exil au Royaume-Uni.e la vertu et de la Prévention du vice, ont souligné plusieurs médias. Celui-ci a d’ailleurs ajouté qu’en ce sens, les Afghanes n’ont plus le droit «d’entendre la voix» de leurs consœurs, devant ainsi privilégier le chuchotement lors de leur prise de parole. Dans cette même logique, elles ne peuvent plus «faire le Takbir ou l’Azan» (prières à voix haute) et ne peuvent pas chanter non plus. Des règles qui les isolent totalement de la vie sociale, et ne sont pas représentatives de la religion islamique, comme le rapportent certains observateurs. «C’est une vision inquiétante de l’avenir de l’Afghanistan», a ainsi souligné Roza Otunbayeva, responsable de la Mission d’assistance des Nations unies en Afghanistan, relaye Courrier International.

 

Et maintenant une longue et pénible agonie pour Macron

Et maintenant une longue et pénible agonie pour Macron

Qu’on le veuille ou pas Macon s’est dessaisi du levier du pouvoir en le transmettant à un nouveau premier ministre. Le chef de l’État pourra continuer d’exister dans quelques espaces politiques concernant la défense et l’international. Mais en politique intérieure , juridiquement et politiquement il perdra totalement tous pouvoirs d’autant qu’il est largement rejeté par l’opinion publique.

Quand on connaît l’ego surdimensionné de l’intéressé, on ne peut faire l’hypothèse que le président aura la sagesse de prendre du recul. Au contraire faute de pouvoir, il utilisera le bavardage sans fin pour privilégier le « faire savoir » ; Une sorte de moustique qui va tourner autour du gouvernement.

Inévitablement le nouveau premier ministre, celui-là et d’autres qui le suivront sans doute devront opérer une rupture totale avec le chef de l’État qui a toujours tout confondu le rôle du président, le rôle du Parlement, le rôle des partis et d’une façon générale encore plus grave le rôle de toutes les organisations intermédiaires.

La crise institutionnelle va succéder à la crise politique et va poser et pose déjà la question de la fin du mandat de Macron. La France ne pourra pas continuer dans une situation avec un président omnipotent en apparence mais sans pouvoir sur le réel. Juridiquement contrairement à ce qu’affirme les » insoumis », il n’est pas possible de démettre le président. Par contre politiquement la pression peut être suffisamment grande pour le contraindre à démissionner surtout en l’absence de soutien populaire ( c’est à peine 25 % qui le soutiennent  encore) mais comme il risque de multiplier les bavures du type de celle de la dissolution de l’assemblée sa popularité va encore dégringoler. En bref la fin de Macron va ressembler à une sorte de d’agonie pénible et longue pour tout le monde.

Politique-Après la surprise du NFP , et maintenant ?

Politique-Après la surprise du NFP ,  et maintenant ?

Alors que tout indiquait que nous allions devoir résister à l’extrême droite au pouvoir, une digue démocratique et républicaine a permis d’éviter le désastre annoncé. Il reste certes un très long chemin avant que la menace d’un gouvernement d’extrême droite ne soit définitivement écartée. En effet, les prochaines élections présidentielles pourraient voir triompher des idéaux profondément contraires à nos principes.

 

par 

Chercheur associé en science politique (Cevipof), Sciences Po dans The Conversation

Il est néanmoins un moyen, auquel la classe politique se montre largement indifférente, d’éviter cette triste perspective : supprimer – par un vote du Congrès, soit des deux chambres du parlement, recueillant au moins 2/3 des voix des parlementaires – l’élection du président de la République au suffrage universel, et donc revenir à un régime parlementaire, configuration plus démocratique qui est, comme le montrent nombre de nos voisins européens, parfaitement stable.

Il est hélas fort probable que cette hypothèse soit négligée, en arguant l’attachement (supposé) des Français à la façon de désigner le chef de l’exécutif. Dès lors, si elles se sont éloignées, les craintes que nous avions nourries avant le deuxième tour des élections législatives restent identiques : il s’agit de savoir dans quelle société nous désirons vivre.

Depuis la fin du régime de Vichy, et malgré les guerres coloniales, nous n’avions pas réellement eu le sentiment que les principes de la République, « liberté, égalité, fraternité », unanimement revendiqués, étaient en péril. C’est la conscience du péril qui, à n’en pas douter, explique largement l’inattendu verdict des urnes. Quelle que soit la diversité des motivations, les électeurs, en rejetant l’introduction de la préférence (ou la priorité) nationale dans la Constitution, ont refusé de créer deux catégories de Français.

Ils ont également refusé que les libertés les plus fondamentales – celles de création, d’expression et de programmation, les libertés académiques aussi – soient drastiquement limitées.

Et, bien entendu, ils se sont opposé à l’institutionnalisation de la xénophobie, laquelle, dissimulée derrière la promotion du patriotisme, aurait accentué la répression des migrants et des réfugiés.

Cependant cette réaction salutaire ne fait qu’éloigner le danger. Elle ne doit pas nous émanciper de la tâche de comprendre comment nous avons pu consentir à dessiner les contours d’une société inhospitalière à la différence au sein de laquelle la dimension émancipatrice des droits (notamment des droits sociaux) puisse être sacrifiée à des fins d’exclusion de certains d’entre nous, désignés comme Français incomplets.

L’éventualité d’un semblable bouleversement est la conséquence d’une série de facteurs, parmi lesquels l’idée, désormais profondément ancrée chez une majorité de Français, que l’immigration est un problème.

Bien que très éloignée d’une description adéquate du réel, la thèse du « grand remplacement » a fourni un motif aux peurs irrationnelles, si fréquentes en temps de crise.

Car crise il y a, et les gouvernants des 50 dernières années en portent la responsabilité conjointe. Sans doute, celle d’Emmanuel Macron, l’acteur majeur de la disqualification de la parole présidentielle, est-elle décisive.

Le discrédit qui frappe le politique se traduit dès lors par la volonté de donner la parole au « peuple », autrement dit par une méfiance pérenne pour la démocratie représentative, phénomène alimenté par le resserrement de l’éligibilité, c’est-à-dire par la diminution du nombre de ceux qui peuvent être élus.

 

Ce discrédit accentue le découplage entre démocratie et gouvernement représentatif. La crise de la représentation, sur laquelle Daniel Bougnoux, dans un ouvrage éponyme de 2006, a attiré l’attention, se manifeste notamment dans l’érosion de l’électorat des grands partis (manque à la fois du renouvellement du personnel politique et des idées) et aussi dans l’augmentation de la volatilité électorale (c’est-à-dire de la possibilité que, d’une échéance électorale à l’autre, les électeurs modifient leurs préférences politiques).

Dans ce contexte, les stratégies habituelles de diabolisation, que l’on a pu croire efficaces jusqu’au coup de tonnerre d’avril 2002, échouent désormais. Plus encore, elles victimisent ceux que l’on cherche à exclure du champ légitime d’expression du débat public, et les renforcent en donnant à penser qu’il y aurait des thèmes tabous.

La guerre culturelle, théorisée dans une perspective néo-gramscienne par la Nouvelle droite (Alain de Benoist, la revue Eléments et le GRECE), dès les années 1960, semble être gagnée par la droite radicale, comment en témoignent les doutes consistants sur la valeur de la démocratie et l’hégémonie de l’idéologie néo-libérale. La traduction concrète majeure est, en France, l’influence de l’empire médiatique constitué par Vincent Bolloré.

 

Aussi, les motivations du vote en faveur du Rassemblement national sont-elles profondément différentes du vote protestataire d’autrefois. Il s’agit de donner sa chance à une « autre politique » que la propagande est parvenue à faire passer pour neuve, et que la banalisation de ses thématiques par la droite de gouvernement (et, parfois, par une gauche théorisant une sorte de « racisme de résistance », en tant qu’expression de la défense de notre civilisation contre ceux qui porteraient atteinte à ses valeurs fondatrices) a rendue attrayante.

Nous devrions pourtant savoir ce que, parvenue au pouvoir, l’extrême droite s’emploie à réaliser. Très récemment, en Pologne, nous en avons eu la démonstration.

Le principal vecteur de légitimation du nouveau pouvoir est la prétention à incarner la volonté du peuple, le vrai peuple dont les nouveaux leaders sont supposés connaître les besoins, ce qui rend inutiles les institutions intermédiaires.

On voit ainsi à l’œuvre une logique de rejet du pluralisme : les autres partis ne traduisent pas la volonté populaire et sont donc illégitimés.

Le « peuple » auquel se réfère ce que l’on nommera désormais national-populisme est donné, ce qui renvoie à des origines largement mythifiées.

Il existe donc une forte dimension nativiste dont la fonction est de priver de droits ceux qui, par leur origine ou leur confession, sont censés menacer l’intégrité de la nation. Les bienfaits de l’État-providence ne devraient être destinés qu’au « vrai peuple » : le populisme procède d’une révolte contre le partage des acquis sociaux, durement obtenus sur le long terme, avec de nouveaux venus, les immigrés, qui ne les mériteraient pas.

Ainsi, alors qu’il y a peu, l’Union européenne était la cible privilégiée du national-populisme, le nativisme a pris le relais, avec son rejet des immigrés et des minorités religieuses, plus précisément l’hostilité envers l’islam. Il ne s’agit plus désormais, comme le voulait Tocqueville, de « protéger les minorités » mais d’imposer les « droits de la majorité ».

On passe ainsi à une citoyenneté définie sur une base socioculturelle essentialisante, tendance observable à l’échelle mondiale (au Brésil, en Inde, aux États-Unis, etc.)

 

Il s’agit donc de restaurer la souveraineté d’un peuple autochtone (bien que l’autochtonie demeure indéfinissable), qui serait victime d’une élite cosmopolite, vis-à-vis de laquelle se manifeste un profond ressentiment.

Les nationaux-populistes s’arrogent ainsi le monopole moral de la représentation. D’autant que l’indifférence reprochée aux élus justifie une intervention directe des citoyens dans la décision politique, ainsi qu’une efficacité immédiate de l’action publique.

Arrivés au pouvoir, les partis populistes confisquent l’État : comme ils sont l’expression du peuple, l’État doit le servir. Dès lors, celui-ci devient illibéral : il restreint les libertés et empêche la discussion démocratique. Les manifestations et contestations sont alors décrites comme l’expression d’un complot, ourdi évidemment depuis l’étranger, pour faire échouer l’expérience en cours.

Cette caractérisation sombre de ce que pourrait être notre avenir n’était-elle pas, comme le souligne Jean-François Bayart, largement inscrite dans le processus de rédemption de la nation sur le mode d’un fondamentalisme identitaire ?

Le mal est profond, et les Lumières ne nous éclairent plus guère. La question cependant demeure : dans quelle société désirons-nous vivre ?

Après la surprise du NFP , et maintenant ?

Après la surprise du NFP ,  et maintenant ?

Alors que tout indiquait que nous allions devoir résister à l’extrême droite au pouvoir, une digue démocratique et républicaine a permis d’éviter le désastre annoncé. Il reste certes un très long chemin avant que la menace d’un gouvernement d’extrême droite ne soit définitivement écartée. En effet, les prochaines élections présidentielles pourraient voir triompher des idéaux profondément contraires à nos principes.

 

par 

Chercheur associé en science politique (Cevipof), Sciences Po dans The Conversation

Il est néanmoins un moyen, auquel la classe politique se montre largement indifférente, d’éviter cette triste perspective : supprimer – par un vote du Congrès, soit des deux chambres du parlement, recueillant au moins 2/3 des voix des parlementaires – l’élection du président de la République au suffrage universel, et donc revenir à un régime parlementaire, configuration plus démocratique qui est, comme le montrent nombre de nos voisins européens, parfaitement stable.

Il est hélas fort probable que cette hypothèse soit négligée, en arguant l’attachement (supposé) des Français à la façon de désigner le chef de l’exécutif. Dès lors, si elles se sont éloignées, les craintes que nous avions nourries avant le deuxième tour des élections législatives restent identiques : il s’agit de savoir dans quelle société nous désirons vivre.

Depuis la fin du régime de Vichy, et malgré les guerres coloniales, nous n’avions pas réellement eu le sentiment que les principes de la République, « liberté, égalité, fraternité », unanimement revendiqués, étaient en péril. C’est la conscience du péril qui, à n’en pas douter, explique largement l’inattendu verdict des urnes. Quelle que soit la diversité des motivations, les électeurs, en rejetant l’introduction de la préférence (ou la priorité) nationale dans la Constitution, ont refusé de créer deux catégories de Français.

Ils ont également refusé que les libertés les plus fondamentales – celles de création, d’expression et de programmation, les libertés académiques aussi – soient drastiquement limitées.

Et, bien entendu, ils se sont opposé à l’institutionnalisation de la xénophobie, laquelle, dissimulée derrière la promotion du patriotisme, aurait accentué la répression des migrants et des réfugiés.

Cependant cette réaction salutaire ne fait qu’éloigner le danger. Elle ne doit pas nous émanciper de la tâche de comprendre comment nous avons pu consentir à dessiner les contours d’une société inhospitalière à la différence au sein de laquelle la dimension émancipatrice des droits (notamment des droits sociaux) puisse être sacrifiée à des fins d’exclusion de certains d’entre nous, désignés comme Français incomplets.

L’éventualité d’un semblable bouleversement est la conséquence d’une série de facteurs, parmi lesquels l’idée, désormais profondément ancrée chez une majorité de Français, que l’immigration est un problème.

Bien que très éloignée d’une description adéquate du réel, la thèse du « grand remplacement » a fourni un motif aux peurs irrationnelles, si fréquentes en temps de crise.

Car crise il y a, et les gouvernants des 50 dernières années en portent la responsabilité conjointe. Sans doute, celle d’Emmanuel Macron, l’acteur majeur de la disqualification de la parole présidentielle, est-elle décisive.

Le discrédit qui frappe le politique se traduit dès lors par la volonté de donner la parole au « peuple », autrement dit par une méfiance pérenne pour la démocratie représentative, phénomène alimenté par le resserrement de l’éligibilité, c’est-à-dire par la diminution du nombre de ceux qui peuvent être élus.

 

Ce discrédit accentue le découplage entre démocratie et gouvernement représentatif. La crise de la représentation, sur laquelle Daniel Bougnoux, dans un ouvrage éponyme de 2006, a attiré l’attention, se manifeste notamment dans l’érosion de l’électorat des grands partis (manque à la fois du renouvellement du personnel politique et des idées) et aussi dans l’augmentation de la volatilité électorale (c’est-à-dire de la possibilité que, d’une échéance électorale à l’autre, les électeurs modifient leurs préférences politiques).

Dans ce contexte, les stratégies habituelles de diabolisation, que l’on a pu croire efficaces jusqu’au coup de tonnerre d’avril 2002, échouent désormais. Plus encore, elles victimisent ceux que l’on cherche à exclure du champ légitime d’expression du débat public, et les renforcent en donnant à penser qu’il y aurait des thèmes tabous.

La guerre culturelle, théorisée dans une perspective néo-gramscienne par la Nouvelle droite (Alain de Benoist, la revue Eléments et le GRECE), dès les années 1960, semble être gagnée par la droite radicale, comment en témoignent les doutes consistants sur la valeur de la démocratie et l’hégémonie de l’idéologie néo-libérale. La traduction concrète majeure est, en France, l’influence de l’empire médiatique constitué par Vincent Bolloré.

 

Aussi, les motivations du vote en faveur du Rassemblement national sont-elles profondément différentes du vote protestataire d’autrefois. Il s’agit de donner sa chance à une « autre politique » que la propagande est parvenue à faire passer pour neuve, et que la banalisation de ses thématiques par la droite de gouvernement (et, parfois, par une gauche théorisant une sorte de « racisme de résistance », en tant qu’expression de la défense de notre civilisation contre ceux qui porteraient atteinte à ses valeurs fondatrices) a rendue attrayante.

Nous devrions pourtant savoir ce que, parvenue au pouvoir, l’extrême droite s’emploie à réaliser. Très récemment, en Pologne, nous en avons eu la démonstration.

Le principal vecteur de légitimation du nouveau pouvoir est la prétention à incarner la volonté du peuple, le vrai peuple dont les nouveaux leaders sont supposés connaître les besoins, ce qui rend inutiles les institutions intermédiaires.

On voit ainsi à l’œuvre une logique de rejet du pluralisme : les autres partis ne traduisent pas la volonté populaire et sont donc illégitimés.

Le « peuple » auquel se réfère ce que l’on nommera désormais national-populisme est donné, ce qui renvoie à des origines largement mythifiées.

Il existe donc une forte dimension nativiste dont la fonction est de priver de droits ceux qui, par leur origine ou leur confession, sont censés menacer l’intégrité de la nation. Les bienfaits de l’État-providence ne devraient être destinés qu’au « vrai peuple » : le populisme procède d’une révolte contre le partage des acquis sociaux, durement obtenus sur le long terme, avec de nouveaux venus, les immigrés, qui ne les mériteraient pas.

Ainsi, alors qu’il y a peu, l’Union européenne était la cible privilégiée du national-populisme, le nativisme a pris le relais, avec son rejet des immigrés et des minorités religieuses, plus précisément l’hostilité envers l’islam. Il ne s’agit plus désormais, comme le voulait Tocqueville, de « protéger les minorités » mais d’imposer les « droits de la majorité ».

On passe ainsi à une citoyenneté définie sur une base socioculturelle essentialisante, tendance observable à l’échelle mondiale (au Brésil, en Inde, aux États-Unis, etc.)

 

Il s’agit donc de restaurer la souveraineté d’un peuple autochtone (bien que l’autochtonie demeure indéfinissable), qui serait victime d’une élite cosmopolite, vis-à-vis de laquelle se manifeste un profond ressentiment.

Les nationaux-populistes s’arrogent ainsi le monopole moral de la représentation. D’autant que l’indifférence reprochée aux élus justifie une intervention directe des citoyens dans la décision politique, ainsi qu’une efficacité immédiate de l’action publique.

Arrivés au pouvoir, les partis populistes confisquent l’État : comme ils sont l’expression du peuple, l’État doit le servir. Dès lors, celui-ci devient illibéral : il restreint les libertés et empêche la discussion démocratique. Les manifestations et contestations sont alors décrites comme l’expression d’un complot, ourdi évidemment depuis l’étranger, pour faire échouer l’expérience en cours.

Cette caractérisation sombre de ce que pourrait être notre avenir n’était-elle pas, comme le souligne Jean-François Bayart, largement inscrite dans le processus de rédemption de la nation sur le mode d’un fondamentalisme identitaire ?

Le mal est profond, et les Lumières ne nous éclairent plus guère. La question cependant demeure : dans quelle société désirons-nous vivre ?

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

 

Alors que Benyamin Nétanyahou s’y oppose, que ses ministres d’extrême droite prônent l’annexion de la Cisjordanie et que l’opinion publique préfère la sécurité à la paix, la proposition de créer aujourd’hui un Etat palestinien manque de réalisme, explique dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen.

 

 
Le Hamas est-il sorti vainqueur de sa confrontation avec Israël ? La messe n’est pas dite. Il a subi de lourdes pertes et rien n’indique pour l’instant que le gouvernement israélien soit sur le point de retirer l’armée de la bande de Gaza. Politiquement, c’est tout autre chose. Il a réussi à redonner un nouveau souffle à la cause palestinienne, au point de réveiller un vaste courant d’opinion favorable à la création d’un Etat palestinien. Des appels se font entendre de partout pour que la « communauté internationale » force la main à Benyamin Nétanyahou, en lui imposant des sanctions comme moyen de pression.

Cette option a-t-elle des chances d’aboutir dans un avenir prévisible ? Le manque de réalisme est le principal reproche qu’on puisse lui faire. Elle ne s’intéresse qu’à la ligne d’arrivée, ignorant les obstacles qui entravent sa route. Elle se berce de l’illusion qu’il n’y a rien de plus simple, qu’il « n’y a qu’à »…

Il serait d’ailleurs plus avisé de parler d’illusions, au pluriel. La première est de croire que Nétanyahou détient les clés du succès ou de l’échec de ce projet. Son opposition à la création d’un Etat palestinien est connue, et il fera tout pour torpiller cette idée. Mais « Bibi » [le surnom du chef d’Etat israélien] dépend pour sa survie politique de la bonne volonté des ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partisans de l’annexion de la Cisjordanie. Il préférera cent fois des sanctions à un retrait piteux de la vie politique.
Mais ce n’est pas tout. Derrière eux, se tient le puissant mouvement des colons religieux qui se moque des sanctions. Il ne laissera pas se répéter le scénario qui avait prévalu en 2005, lors de l’évacuation de la bande de Gaza par Ariel Sharon, premier ministre d’Israël de 2001 à 2006. La résistance sera féroce. Beaucoup d’entre eux sont armés plus que de raison, surtout depuis que Ben Gvir, ministre de

Amsterdam : et maintenant la libéralisation de la cocaïne !!!

Amsterdam : et maintenant la libéralisation de la cocaïne !!!

 

Après la libéralisation du cannabis,  c’est maintenant au tour de la cocaïne. En tout cas c’est ce que propose la maire d’Amsterdam. À quand aussi la libéralisation de l’héroïne et autres drogues dures. La preuve en tout cas que la tolérance grandissante vis-à-vis de certaines drogues n’est pas de nature à répondre à la problématique tant du point de vue de la santé que de la sécurité.

«On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès de pharmaciens ou via un modèle médical», a donc suggéré Femke Halsema, dans un entretien à l’AFP.

Réguler les drogues dures comme la cocaïne et la MDMA est, pour la maire d’Amsterdam, le seul moyen de combattre le narcotrafic et ses conséquences «désastreuses» sur l’économie et la sécurité de la capitale néerlandaise.

 «On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès de pharmaciens ou via un modèle médical», avance dans un entretien avec l’AFP Femke Halsema.
cettetolérance traduit le laxisme des autorités perdues par rapport à l’ampleur du phénomène. C’est un peu comme si concernant le trafic des armes ont proposait d’en distribuer gratuitement aux utilisateurs potentiels.

Leclerc, le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Leclerc,  le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Il y a quelques mois le pape de la distribution Michel Édouard Leclerc envisageait des baisses de prix. Désormais il prévoit des hausses ( sur des prix déjà élevés) pour l’année en cours : entre 2 et 3 %. Et d’ajouter que l’inflation de l’alimentaire est structurelle. En clair que cela va continuer. Rien d’étonnant à cela si l’on regarde les différents résultats des entreprises aussi bien des industriels que de la grande distribution. Le  » structurel  » est aussi là pour cacher des profits excessifs.

« Sauf événement exceptionnel, les prix dans les hypermarchés devraient se situer dans une fourchette de hausse comprise entre 2 et 3% » en 2024, affirme Michel-Edouard Leclerc, confirmant ses précédentes estimations.

L’inflation « ne disparaîtra pas pour autant, (…) nous entrons dans un cycle d’inflation décennale », nuance-t-il. « Nous allons devoir (…) financer la transition énergétique. Produire de façon plus vertueuse va coûter plus cher », poursuit-il.

SNCF: et maintenant la grève des aiguilleurs

SNCF: et maintenant la grève des aiguilleurs


À l’approche des JO, le pouvoir et le patronat pourraient bien être affrontés à la montée de revendications dont certaines sont justifiées mais d’autres très catégorielles voire poujadistes comme celle des contrôleurs de la SNCF. D’une certaine manière, c’est aussi le résultat d’un manque de concertation sociale dans le pays. En France en général , on connaît surtout le conflit comme mode de régulation du mécontentement social. Pire, les organisations syndicales sont souvent méprisées notamment depuis l’arrivée de Macron qui ne cesse d’inventer des » machins » pour contourner les organisations et institutions représentatives et légitimes. Maintenant à la SNCF on annonce une possible grève des aiguilleurs. Et dans ce domaine la SNCF porte une responsabilité depuis longtemps. En effet si la grève des contrôleurs était largement injustifiée, il en va différemment pour les aiguilleurs dont les exigences de qualification sont autres que celles des contrôleurs. Sans parler des enjeux de sécurité et du rythme de travail. Pour preuve les aiguilleurs sont savamment sélectionnés pour résister aux contraintes de productivité et de sécurité. Une grande différence avec les contrôleurs….. pour ne pas dire davantage.

En outre, la fonction d’aiguilleurs a beaucoup évolué au cours de ces dizaines d’années du fait des transformations technologiques. On a en outre agrandi le champ d’activité et le volume des flux à traiter.

Il faudrait évidemment se saisir immédiatement de cette question et l’inscrire aussi dans une vision à long terme. Malheureusement on va encore assister à une surenchère des organisations gauchistes qui prennent le train en marche et se font la courte échelle en matière de radicalité.

Sud-Rail a d’ailleurs déposé un autre préavis de grève pour le week-end prochain.

Pour le week-end prochain, seul Sud-Rail (21% des dernières élections professionnels au niveau du groupe) est à la manœuvre, mais la CGT, première organisation chez les cheminots avec 36 % des suffrages, pourrait suivre, pour ne pas être dépassée par le mouvement social, alors que les collectifs fleurissent ici ou là, grâce à des pages Facebook, « challengent » les organisations syndicales traditionnelles.

Marchés Financier : et maintenant la correction ?

Marchés Financier : et maintenant la correction

Il y a sans doute plusieurs facteurs qui militent en faveur d’une correction sur les marchés financiers mondiaux et concernant particulier les actions. D’abord il y a toujours l’incertitude sur le vrai recul de l’inflation qui est encore loin d’être maîtrisée. Et de ce point de vue, les banques centrales ne semblent pas encore totalement convaincues de la nécessité d’un plan de desserrement qui aura sans doute lieu mais pas tout de suite; tout dépendra en fait de l’évolution de l’activité économique. Si cette activité économique continue de s’inscrire dans une tendance baissière au point de tutoyer la dépression alors les banques centrales seront sans doute encouragé à desserrer un peu l’étau des taux d’intérêt.

L’autre facteur qui pourrait justifier une correction, c’est la très bonne tenue de la valeur des actions au cours de l’année passée bien au-dessus des performances réelles des entreprises.

Enfin en début d’année on va accumuler les mauvaises nouvelles statistiques rendant compte du tassement économique partout dans le monde et particulièrement en Chine. Bref la première partie de 2024 ne s’annonce pas très réjouissante. Cela d’autant plus qu’en suspens demeure le risque d’éclatement d’un endettement mondial qui concerne aussi bien le public que le privé à commencer aussi par la Chine

Du côté des indicateurs macroéconomiques, les données de la fédération professionnelle ISM ont montré mercredi que l’activité manufacturière aux États-Unis s’est encore contractée en décembre, mais un peu moins qu’en novembre et que ce à quoi s’attendaient les analystes. Les opérateurs prêteront aussi attention au compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), qui sera publié à 20h00 GMT.

Les investisseurs tablent sur six baisses de taux en 2024, un scénario qui nécessiterait, pour se réaliser, que la conjoncture économique «se dégrade rapidement», estime Karl Haeling, de LBBW. Or, pour l’heure les données macroéconomiques témoignent d’un ralentissement graduel de l’économie américaine. Sur le marché obligataire, l’incertitude règne en conséquence. Après de fortes baisses en fin d’année les taux d’intérêt repartent à la hausse depuis une semaine.

Loi immigration: Macron attend maintenant que le conseil constitutionnel la vide de son contenu

Loi immigration: Macron attend maintenant que le conseil constitutionnel la vide de son contenu


On ne peut guère s’étonner de la distance que prennent les Français par rapport au système politique tellement complexe et même parfois tordu. Ainsi en majorité les Français entre 60 et 70 pour cent approuvent le besoin d’une loi régulant la question de l’immigration notamment pour des questions sociétales. Pour dire les choses encore plus clairement en raison du choc de civilisation provoquée par la non intégration et encore moins la non assimilation de beaucoup d’ arrivants ; en tout cas d’une partie. Notamment par exemple sur le concept de laïcité et ses modalités d’expression et d’influence dans la société.

Le projet de loi accouché dans la douleur semblait répondre plus ou moins à l’attente des Français. Le problème, c’est que certains politiquement espèrent maintenant que le conseil constitutionnel va interdire nombre de dispositions. Des dispositions que la majorité au pouvoir a du mal à avaler mais auxquelles il a bien été obligé d’adhérer our obtenir une majorité.

Bref la politique du « en même temps », le slalom permanent entre des objectifs voire des idéologies contradictoires. Du coup, si le conseil constitutionnel devait supprimer les dispositions les plus centrales la crise sur ce sujet reviendrait rapidement au premier plan.

Accusé par la gauche d’avoir inscrit dans la loi des propositions portées de longue date par le Rassemblement national, Emmanuel Macron entend donc s’assurer de la bonne régularité des mesures qu’en réalité il ne soutient pas. Rappelant, dans une lettre envoyée aux Sages le 21 décembre, que 60 articles ont été ajoutés aux 26 initiaux, au fil de la discussion parlementaire, le chef de l’État «souhaite au nom de la mission que (lui) confie l’article 5 de la Constitution que les dispositions de la loi ne puissent être mises en œuvre qu’après que le Conseil constitutionnel aura vérifié les droits et les libertés que la Constitution garantit.»

Macon espère que certaines dispositions seront rejetées. Parmi ces dernières, pourraient être censurés les quotas pluriannuels d’immigration votés par le Parlement, le rétablissement d’un délit de séjour irrégulier, ou encore la mesure faisant fluctuer le versement des prestations sociales selon la situation professionnelle et la durée de présence en France. Comme le montre le site du Conseil constitutionnel, les Sages ont été également saisis par la première ministre et par plus de soixantaine de députés de gauche, représentés par les présidents des groupes insoumis, écologiste, socialiste et communiste.

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Le Figaro mais aussi le JDD , les télés d’information continue commencent à taper sur cette intersyndicale qui agace les grands intérêts financiers. Évidemment l’objectif est d’enfoncer des coins pour faire sauter cette unité et revenir au bon vieux temps d’avant où les divisions syndicales faisaient éclater le rapport de force en faveur du grand patronat.

Rien d’étonnant à cela la grande presse est essentiellement détenue par des financiers à plus de 80 %. Comme l’action syndicale conduit par l’intersyndicale a montré à la fois son unité et sa responsabilité, les grands médias ont bien été contraints d’en parler du bout des lèvres. Maintenant qu’on observe une pause des grandes manifestations les grands médias peuvent recommencer à taper sur les syndicats. Le problème c’est que la grande presse n’est pas aussi populaire que cela alors que les syndicats ont acquis grâce à l’intersyndicale une crédibilité retrouvée.

D’une façon générale les grands médias télé etc. sont culturellement réactionnaires . Ils ont largement parlé des grandes manifestations de ces derniers mois pour ne pas perdre encore davantage de lecteurs ou de téléspectateurs. Désormais c’est le retour aux bonnes vieilles certitudes d’antan qui se fondent la détestation des syndicats. On est loin évidemment de l’acceptation syndicale des pays du nord et notamment de l’Allemagne.

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