Archive pour le Tag 'maintenant'

Et maintenant une longue et pénible agonie pour Macron

Et maintenant une longue et pénible agonie pour Macron

Qu’on le veuille ou pas Macon s’est dessaisi du levier du pouvoir en le transmettant à un nouveau premier ministre. Le chef de l’État pourra continuer d’exister dans quelques espaces politiques concernant la défense et l’international. Mais en politique intérieure , juridiquement et politiquement il perdra totalement tous pouvoirs d’autant qu’il est largement rejeté par l’opinion publique.

Quand on connaît l’ego surdimensionné de l’intéressé, on ne peut faire l’hypothèse que le président aura la sagesse de prendre du recul. Au contraire faute de pouvoir, il utilisera le bavardage sans fin pour privilégier le « faire savoir » ; Une sorte de moustique qui va tourner autour du gouvernement.

Inévitablement le nouveau premier ministre, celui-là et d’autres qui le suivront sans doute devront opérer une rupture totale avec le chef de l’État qui a toujours tout confondu le rôle du président, le rôle du Parlement, le rôle des partis et d’une façon générale encore plus grave le rôle de toutes les organisations intermédiaires.

La crise institutionnelle va succéder à la crise politique et va poser et pose déjà la question de la fin du mandat de Macron. La France ne pourra pas continuer dans une situation avec un président omnipotent en apparence mais sans pouvoir sur le réel. Juridiquement contrairement à ce qu’affirme les » insoumis », il n’est pas possible de démettre le président. Par contre politiquement la pression peut être suffisamment grande pour le contraindre à démissionner surtout en l’absence de soutien populaire ( c’est à peine 25 % qui le soutiennent  encore) mais comme il risque de multiplier les bavures du type de celle de la dissolution de l’assemblée sa popularité va encore dégringoler. En bref la fin de Macron va ressembler à une sorte de d’agonie pénible et longue pour tout le monde.

Politique-Après la surprise du NFP , et maintenant ?

Politique-Après la surprise du NFP ,  et maintenant ?

Alors que tout indiquait que nous allions devoir résister à l’extrême droite au pouvoir, une digue démocratique et républicaine a permis d’éviter le désastre annoncé. Il reste certes un très long chemin avant que la menace d’un gouvernement d’extrême droite ne soit définitivement écartée. En effet, les prochaines élections présidentielles pourraient voir triompher des idéaux profondément contraires à nos principes.

 

par 

Chercheur associé en science politique (Cevipof), Sciences Po dans The Conversation

Il est néanmoins un moyen, auquel la classe politique se montre largement indifférente, d’éviter cette triste perspective : supprimer – par un vote du Congrès, soit des deux chambres du parlement, recueillant au moins 2/3 des voix des parlementaires – l’élection du président de la République au suffrage universel, et donc revenir à un régime parlementaire, configuration plus démocratique qui est, comme le montrent nombre de nos voisins européens, parfaitement stable.

Il est hélas fort probable que cette hypothèse soit négligée, en arguant l’attachement (supposé) des Français à la façon de désigner le chef de l’exécutif. Dès lors, si elles se sont éloignées, les craintes que nous avions nourries avant le deuxième tour des élections législatives restent identiques : il s’agit de savoir dans quelle société nous désirons vivre.

Depuis la fin du régime de Vichy, et malgré les guerres coloniales, nous n’avions pas réellement eu le sentiment que les principes de la République, « liberté, égalité, fraternité », unanimement revendiqués, étaient en péril. C’est la conscience du péril qui, à n’en pas douter, explique largement l’inattendu verdict des urnes. Quelle que soit la diversité des motivations, les électeurs, en rejetant l’introduction de la préférence (ou la priorité) nationale dans la Constitution, ont refusé de créer deux catégories de Français.

Ils ont également refusé que les libertés les plus fondamentales – celles de création, d’expression et de programmation, les libertés académiques aussi – soient drastiquement limitées.

Et, bien entendu, ils se sont opposé à l’institutionnalisation de la xénophobie, laquelle, dissimulée derrière la promotion du patriotisme, aurait accentué la répression des migrants et des réfugiés.

Cependant cette réaction salutaire ne fait qu’éloigner le danger. Elle ne doit pas nous émanciper de la tâche de comprendre comment nous avons pu consentir à dessiner les contours d’une société inhospitalière à la différence au sein de laquelle la dimension émancipatrice des droits (notamment des droits sociaux) puisse être sacrifiée à des fins d’exclusion de certains d’entre nous, désignés comme Français incomplets.

L’éventualité d’un semblable bouleversement est la conséquence d’une série de facteurs, parmi lesquels l’idée, désormais profondément ancrée chez une majorité de Français, que l’immigration est un problème.

Bien que très éloignée d’une description adéquate du réel, la thèse du « grand remplacement » a fourni un motif aux peurs irrationnelles, si fréquentes en temps de crise.

Car crise il y a, et les gouvernants des 50 dernières années en portent la responsabilité conjointe. Sans doute, celle d’Emmanuel Macron, l’acteur majeur de la disqualification de la parole présidentielle, est-elle décisive.

Le discrédit qui frappe le politique se traduit dès lors par la volonté de donner la parole au « peuple », autrement dit par une méfiance pérenne pour la démocratie représentative, phénomène alimenté par le resserrement de l’éligibilité, c’est-à-dire par la diminution du nombre de ceux qui peuvent être élus.

 

Ce discrédit accentue le découplage entre démocratie et gouvernement représentatif. La crise de la représentation, sur laquelle Daniel Bougnoux, dans un ouvrage éponyme de 2006, a attiré l’attention, se manifeste notamment dans l’érosion de l’électorat des grands partis (manque à la fois du renouvellement du personnel politique et des idées) et aussi dans l’augmentation de la volatilité électorale (c’est-à-dire de la possibilité que, d’une échéance électorale à l’autre, les électeurs modifient leurs préférences politiques).

Dans ce contexte, les stratégies habituelles de diabolisation, que l’on a pu croire efficaces jusqu’au coup de tonnerre d’avril 2002, échouent désormais. Plus encore, elles victimisent ceux que l’on cherche à exclure du champ légitime d’expression du débat public, et les renforcent en donnant à penser qu’il y aurait des thèmes tabous.

La guerre culturelle, théorisée dans une perspective néo-gramscienne par la Nouvelle droite (Alain de Benoist, la revue Eléments et le GRECE), dès les années 1960, semble être gagnée par la droite radicale, comment en témoignent les doutes consistants sur la valeur de la démocratie et l’hégémonie de l’idéologie néo-libérale. La traduction concrète majeure est, en France, l’influence de l’empire médiatique constitué par Vincent Bolloré.

 

Aussi, les motivations du vote en faveur du Rassemblement national sont-elles profondément différentes du vote protestataire d’autrefois. Il s’agit de donner sa chance à une « autre politique » que la propagande est parvenue à faire passer pour neuve, et que la banalisation de ses thématiques par la droite de gouvernement (et, parfois, par une gauche théorisant une sorte de « racisme de résistance », en tant qu’expression de la défense de notre civilisation contre ceux qui porteraient atteinte à ses valeurs fondatrices) a rendue attrayante.

Nous devrions pourtant savoir ce que, parvenue au pouvoir, l’extrême droite s’emploie à réaliser. Très récemment, en Pologne, nous en avons eu la démonstration.

Le principal vecteur de légitimation du nouveau pouvoir est la prétention à incarner la volonté du peuple, le vrai peuple dont les nouveaux leaders sont supposés connaître les besoins, ce qui rend inutiles les institutions intermédiaires.

On voit ainsi à l’œuvre une logique de rejet du pluralisme : les autres partis ne traduisent pas la volonté populaire et sont donc illégitimés.

Le « peuple » auquel se réfère ce que l’on nommera désormais national-populisme est donné, ce qui renvoie à des origines largement mythifiées.

Il existe donc une forte dimension nativiste dont la fonction est de priver de droits ceux qui, par leur origine ou leur confession, sont censés menacer l’intégrité de la nation. Les bienfaits de l’État-providence ne devraient être destinés qu’au « vrai peuple » : le populisme procède d’une révolte contre le partage des acquis sociaux, durement obtenus sur le long terme, avec de nouveaux venus, les immigrés, qui ne les mériteraient pas.

Ainsi, alors qu’il y a peu, l’Union européenne était la cible privilégiée du national-populisme, le nativisme a pris le relais, avec son rejet des immigrés et des minorités religieuses, plus précisément l’hostilité envers l’islam. Il ne s’agit plus désormais, comme le voulait Tocqueville, de « protéger les minorités » mais d’imposer les « droits de la majorité ».

On passe ainsi à une citoyenneté définie sur une base socioculturelle essentialisante, tendance observable à l’échelle mondiale (au Brésil, en Inde, aux États-Unis, etc.)

 

Il s’agit donc de restaurer la souveraineté d’un peuple autochtone (bien que l’autochtonie demeure indéfinissable), qui serait victime d’une élite cosmopolite, vis-à-vis de laquelle se manifeste un profond ressentiment.

Les nationaux-populistes s’arrogent ainsi le monopole moral de la représentation. D’autant que l’indifférence reprochée aux élus justifie une intervention directe des citoyens dans la décision politique, ainsi qu’une efficacité immédiate de l’action publique.

Arrivés au pouvoir, les partis populistes confisquent l’État : comme ils sont l’expression du peuple, l’État doit le servir. Dès lors, celui-ci devient illibéral : il restreint les libertés et empêche la discussion démocratique. Les manifestations et contestations sont alors décrites comme l’expression d’un complot, ourdi évidemment depuis l’étranger, pour faire échouer l’expérience en cours.

Cette caractérisation sombre de ce que pourrait être notre avenir n’était-elle pas, comme le souligne Jean-François Bayart, largement inscrite dans le processus de rédemption de la nation sur le mode d’un fondamentalisme identitaire ?

Le mal est profond, et les Lumières ne nous éclairent plus guère. La question cependant demeure : dans quelle société désirons-nous vivre ?

Après la surprise du NFP , et maintenant ?

Après la surprise du NFP ,  et maintenant ?

Alors que tout indiquait que nous allions devoir résister à l’extrême droite au pouvoir, une digue démocratique et républicaine a permis d’éviter le désastre annoncé. Il reste certes un très long chemin avant que la menace d’un gouvernement d’extrême droite ne soit définitivement écartée. En effet, les prochaines élections présidentielles pourraient voir triompher des idéaux profondément contraires à nos principes.

 

par 

Chercheur associé en science politique (Cevipof), Sciences Po dans The Conversation

Il est néanmoins un moyen, auquel la classe politique se montre largement indifférente, d’éviter cette triste perspective : supprimer – par un vote du Congrès, soit des deux chambres du parlement, recueillant au moins 2/3 des voix des parlementaires – l’élection du président de la République au suffrage universel, et donc revenir à un régime parlementaire, configuration plus démocratique qui est, comme le montrent nombre de nos voisins européens, parfaitement stable.

Il est hélas fort probable que cette hypothèse soit négligée, en arguant l’attachement (supposé) des Français à la façon de désigner le chef de l’exécutif. Dès lors, si elles se sont éloignées, les craintes que nous avions nourries avant le deuxième tour des élections législatives restent identiques : il s’agit de savoir dans quelle société nous désirons vivre.

Depuis la fin du régime de Vichy, et malgré les guerres coloniales, nous n’avions pas réellement eu le sentiment que les principes de la République, « liberté, égalité, fraternité », unanimement revendiqués, étaient en péril. C’est la conscience du péril qui, à n’en pas douter, explique largement l’inattendu verdict des urnes. Quelle que soit la diversité des motivations, les électeurs, en rejetant l’introduction de la préférence (ou la priorité) nationale dans la Constitution, ont refusé de créer deux catégories de Français.

Ils ont également refusé que les libertés les plus fondamentales – celles de création, d’expression et de programmation, les libertés académiques aussi – soient drastiquement limitées.

Et, bien entendu, ils se sont opposé à l’institutionnalisation de la xénophobie, laquelle, dissimulée derrière la promotion du patriotisme, aurait accentué la répression des migrants et des réfugiés.

Cependant cette réaction salutaire ne fait qu’éloigner le danger. Elle ne doit pas nous émanciper de la tâche de comprendre comment nous avons pu consentir à dessiner les contours d’une société inhospitalière à la différence au sein de laquelle la dimension émancipatrice des droits (notamment des droits sociaux) puisse être sacrifiée à des fins d’exclusion de certains d’entre nous, désignés comme Français incomplets.

L’éventualité d’un semblable bouleversement est la conséquence d’une série de facteurs, parmi lesquels l’idée, désormais profondément ancrée chez une majorité de Français, que l’immigration est un problème.

Bien que très éloignée d’une description adéquate du réel, la thèse du « grand remplacement » a fourni un motif aux peurs irrationnelles, si fréquentes en temps de crise.

Car crise il y a, et les gouvernants des 50 dernières années en portent la responsabilité conjointe. Sans doute, celle d’Emmanuel Macron, l’acteur majeur de la disqualification de la parole présidentielle, est-elle décisive.

Le discrédit qui frappe le politique se traduit dès lors par la volonté de donner la parole au « peuple », autrement dit par une méfiance pérenne pour la démocratie représentative, phénomène alimenté par le resserrement de l’éligibilité, c’est-à-dire par la diminution du nombre de ceux qui peuvent être élus.

 

Ce discrédit accentue le découplage entre démocratie et gouvernement représentatif. La crise de la représentation, sur laquelle Daniel Bougnoux, dans un ouvrage éponyme de 2006, a attiré l’attention, se manifeste notamment dans l’érosion de l’électorat des grands partis (manque à la fois du renouvellement du personnel politique et des idées) et aussi dans l’augmentation de la volatilité électorale (c’est-à-dire de la possibilité que, d’une échéance électorale à l’autre, les électeurs modifient leurs préférences politiques).

Dans ce contexte, les stratégies habituelles de diabolisation, que l’on a pu croire efficaces jusqu’au coup de tonnerre d’avril 2002, échouent désormais. Plus encore, elles victimisent ceux que l’on cherche à exclure du champ légitime d’expression du débat public, et les renforcent en donnant à penser qu’il y aurait des thèmes tabous.

La guerre culturelle, théorisée dans une perspective néo-gramscienne par la Nouvelle droite (Alain de Benoist, la revue Eléments et le GRECE), dès les années 1960, semble être gagnée par la droite radicale, comment en témoignent les doutes consistants sur la valeur de la démocratie et l’hégémonie de l’idéologie néo-libérale. La traduction concrète majeure est, en France, l’influence de l’empire médiatique constitué par Vincent Bolloré.

 

Aussi, les motivations du vote en faveur du Rassemblement national sont-elles profondément différentes du vote protestataire d’autrefois. Il s’agit de donner sa chance à une « autre politique » que la propagande est parvenue à faire passer pour neuve, et que la banalisation de ses thématiques par la droite de gouvernement (et, parfois, par une gauche théorisant une sorte de « racisme de résistance », en tant qu’expression de la défense de notre civilisation contre ceux qui porteraient atteinte à ses valeurs fondatrices) a rendue attrayante.

Nous devrions pourtant savoir ce que, parvenue au pouvoir, l’extrême droite s’emploie à réaliser. Très récemment, en Pologne, nous en avons eu la démonstration.

Le principal vecteur de légitimation du nouveau pouvoir est la prétention à incarner la volonté du peuple, le vrai peuple dont les nouveaux leaders sont supposés connaître les besoins, ce qui rend inutiles les institutions intermédiaires.

On voit ainsi à l’œuvre une logique de rejet du pluralisme : les autres partis ne traduisent pas la volonté populaire et sont donc illégitimés.

Le « peuple » auquel se réfère ce que l’on nommera désormais national-populisme est donné, ce qui renvoie à des origines largement mythifiées.

Il existe donc une forte dimension nativiste dont la fonction est de priver de droits ceux qui, par leur origine ou leur confession, sont censés menacer l’intégrité de la nation. Les bienfaits de l’État-providence ne devraient être destinés qu’au « vrai peuple » : le populisme procède d’une révolte contre le partage des acquis sociaux, durement obtenus sur le long terme, avec de nouveaux venus, les immigrés, qui ne les mériteraient pas.

Ainsi, alors qu’il y a peu, l’Union européenne était la cible privilégiée du national-populisme, le nativisme a pris le relais, avec son rejet des immigrés et des minorités religieuses, plus précisément l’hostilité envers l’islam. Il ne s’agit plus désormais, comme le voulait Tocqueville, de « protéger les minorités » mais d’imposer les « droits de la majorité ».

On passe ainsi à une citoyenneté définie sur une base socioculturelle essentialisante, tendance observable à l’échelle mondiale (au Brésil, en Inde, aux États-Unis, etc.)

 

Il s’agit donc de restaurer la souveraineté d’un peuple autochtone (bien que l’autochtonie demeure indéfinissable), qui serait victime d’une élite cosmopolite, vis-à-vis de laquelle se manifeste un profond ressentiment.

Les nationaux-populistes s’arrogent ainsi le monopole moral de la représentation. D’autant que l’indifférence reprochée aux élus justifie une intervention directe des citoyens dans la décision politique, ainsi qu’une efficacité immédiate de l’action publique.

Arrivés au pouvoir, les partis populistes confisquent l’État : comme ils sont l’expression du peuple, l’État doit le servir. Dès lors, celui-ci devient illibéral : il restreint les libertés et empêche la discussion démocratique. Les manifestations et contestations sont alors décrites comme l’expression d’un complot, ourdi évidemment depuis l’étranger, pour faire échouer l’expérience en cours.

Cette caractérisation sombre de ce que pourrait être notre avenir n’était-elle pas, comme le souligne Jean-François Bayart, largement inscrite dans le processus de rédemption de la nation sur le mode d’un fondamentalisme identitaire ?

Le mal est profond, et les Lumières ne nous éclairent plus guère. La question cependant demeure : dans quelle société désirons-nous vivre ?

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

 

Alors que Benyamin Nétanyahou s’y oppose, que ses ministres d’extrême droite prônent l’annexion de la Cisjordanie et que l’opinion publique préfère la sécurité à la paix, la proposition de créer aujourd’hui un Etat palestinien manque de réalisme, explique dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen.

 

 
Le Hamas est-il sorti vainqueur de sa confrontation avec Israël ? La messe n’est pas dite. Il a subi de lourdes pertes et rien n’indique pour l’instant que le gouvernement israélien soit sur le point de retirer l’armée de la bande de Gaza. Politiquement, c’est tout autre chose. Il a réussi à redonner un nouveau souffle à la cause palestinienne, au point de réveiller un vaste courant d’opinion favorable à la création d’un Etat palestinien. Des appels se font entendre de partout pour que la « communauté internationale » force la main à Benyamin Nétanyahou, en lui imposant des sanctions comme moyen de pression.

Cette option a-t-elle des chances d’aboutir dans un avenir prévisible ? Le manque de réalisme est le principal reproche qu’on puisse lui faire. Elle ne s’intéresse qu’à la ligne d’arrivée, ignorant les obstacles qui entravent sa route. Elle se berce de l’illusion qu’il n’y a rien de plus simple, qu’il « n’y a qu’à »…

Il serait d’ailleurs plus avisé de parler d’illusions, au pluriel. La première est de croire que Nétanyahou détient les clés du succès ou de l’échec de ce projet. Son opposition à la création d’un Etat palestinien est connue, et il fera tout pour torpiller cette idée. Mais « Bibi » [le surnom du chef d’Etat israélien] dépend pour sa survie politique de la bonne volonté des ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partisans de l’annexion de la Cisjordanie. Il préférera cent fois des sanctions à un retrait piteux de la vie politique.
Mais ce n’est pas tout. Derrière eux, se tient le puissant mouvement des colons religieux qui se moque des sanctions. Il ne laissera pas se répéter le scénario qui avait prévalu en 2005, lors de l’évacuation de la bande de Gaza par Ariel Sharon, premier ministre d’Israël de 2001 à 2006. La résistance sera féroce. Beaucoup d’entre eux sont armés plus que de raison, surtout depuis que Ben Gvir, ministre de

Amsterdam : et maintenant la libéralisation de la cocaïne !!!

Amsterdam : et maintenant la libéralisation de la cocaïne !!!

 

Après la libéralisation du cannabis,  c’est maintenant au tour de la cocaïne. En tout cas c’est ce que propose la maire d’Amsterdam. À quand aussi la libéralisation de l’héroïne et autres drogues dures. La preuve en tout cas que la tolérance grandissante vis-à-vis de certaines drogues n’est pas de nature à répondre à la problématique tant du point de vue de la santé que de la sécurité.

«On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès de pharmaciens ou via un modèle médical», a donc suggéré Femke Halsema, dans un entretien à l’AFP.

Réguler les drogues dures comme la cocaïne et la MDMA est, pour la maire d’Amsterdam, le seul moyen de combattre le narcotrafic et ses conséquences «désastreuses» sur l’économie et la sécurité de la capitale néerlandaise.

 «On pourrait imaginer que la cocaïne puisse être obtenue auprès de pharmaciens ou via un modèle médical», avance dans un entretien avec l’AFP Femke Halsema.
cettetolérance traduit le laxisme des autorités perdues par rapport à l’ampleur du phénomène. C’est un peu comme si concernant le trafic des armes ont proposait d’en distribuer gratuitement aux utilisateurs potentiels.

Leclerc, le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Leclerc,  le pape de la distribution promet maintenant des hausses…. moins fortes

Il y a quelques mois le pape de la distribution Michel Édouard Leclerc envisageait des baisses de prix. Désormais il prévoit des hausses ( sur des prix déjà élevés) pour l’année en cours : entre 2 et 3 %. Et d’ajouter que l’inflation de l’alimentaire est structurelle. En clair que cela va continuer. Rien d’étonnant à cela si l’on regarde les différents résultats des entreprises aussi bien des industriels que de la grande distribution. Le  » structurel  » est aussi là pour cacher des profits excessifs.

« Sauf événement exceptionnel, les prix dans les hypermarchés devraient se situer dans une fourchette de hausse comprise entre 2 et 3% » en 2024, affirme Michel-Edouard Leclerc, confirmant ses précédentes estimations.

L’inflation « ne disparaîtra pas pour autant, (…) nous entrons dans un cycle d’inflation décennale », nuance-t-il. « Nous allons devoir (…) financer la transition énergétique. Produire de façon plus vertueuse va coûter plus cher », poursuit-il.

SNCF: et maintenant la grève des aiguilleurs

SNCF: et maintenant la grève des aiguilleurs


À l’approche des JO, le pouvoir et le patronat pourraient bien être affrontés à la montée de revendications dont certaines sont justifiées mais d’autres très catégorielles voire poujadistes comme celle des contrôleurs de la SNCF. D’une certaine manière, c’est aussi le résultat d’un manque de concertation sociale dans le pays. En France en général , on connaît surtout le conflit comme mode de régulation du mécontentement social. Pire, les organisations syndicales sont souvent méprisées notamment depuis l’arrivée de Macron qui ne cesse d’inventer des » machins » pour contourner les organisations et institutions représentatives et légitimes. Maintenant à la SNCF on annonce une possible grève des aiguilleurs. Et dans ce domaine la SNCF porte une responsabilité depuis longtemps. En effet si la grève des contrôleurs était largement injustifiée, il en va différemment pour les aiguilleurs dont les exigences de qualification sont autres que celles des contrôleurs. Sans parler des enjeux de sécurité et du rythme de travail. Pour preuve les aiguilleurs sont savamment sélectionnés pour résister aux contraintes de productivité et de sécurité. Une grande différence avec les contrôleurs….. pour ne pas dire davantage.

En outre, la fonction d’aiguilleurs a beaucoup évolué au cours de ces dizaines d’années du fait des transformations technologiques. On a en outre agrandi le champ d’activité et le volume des flux à traiter.

Il faudrait évidemment se saisir immédiatement de cette question et l’inscrire aussi dans une vision à long terme. Malheureusement on va encore assister à une surenchère des organisations gauchistes qui prennent le train en marche et se font la courte échelle en matière de radicalité.

Sud-Rail a d’ailleurs déposé un autre préavis de grève pour le week-end prochain.

Pour le week-end prochain, seul Sud-Rail (21% des dernières élections professionnels au niveau du groupe) est à la manœuvre, mais la CGT, première organisation chez les cheminots avec 36 % des suffrages, pourrait suivre, pour ne pas être dépassée par le mouvement social, alors que les collectifs fleurissent ici ou là, grâce à des pages Facebook, « challengent » les organisations syndicales traditionnelles.

Marchés Financier : et maintenant la correction ?

Marchés Financier : et maintenant la correction

Il y a sans doute plusieurs facteurs qui militent en faveur d’une correction sur les marchés financiers mondiaux et concernant particulier les actions. D’abord il y a toujours l’incertitude sur le vrai recul de l’inflation qui est encore loin d’être maîtrisée. Et de ce point de vue, les banques centrales ne semblent pas encore totalement convaincues de la nécessité d’un plan de desserrement qui aura sans doute lieu mais pas tout de suite; tout dépendra en fait de l’évolution de l’activité économique. Si cette activité économique continue de s’inscrire dans une tendance baissière au point de tutoyer la dépression alors les banques centrales seront sans doute encouragé à desserrer un peu l’étau des taux d’intérêt.

L’autre facteur qui pourrait justifier une correction, c’est la très bonne tenue de la valeur des actions au cours de l’année passée bien au-dessus des performances réelles des entreprises.

Enfin en début d’année on va accumuler les mauvaises nouvelles statistiques rendant compte du tassement économique partout dans le monde et particulièrement en Chine. Bref la première partie de 2024 ne s’annonce pas très réjouissante. Cela d’autant plus qu’en suspens demeure le risque d’éclatement d’un endettement mondial qui concerne aussi bien le public que le privé à commencer aussi par la Chine

Du côté des indicateurs macroéconomiques, les données de la fédération professionnelle ISM ont montré mercredi que l’activité manufacturière aux États-Unis s’est encore contractée en décembre, mais un peu moins qu’en novembre et que ce à quoi s’attendaient les analystes. Les opérateurs prêteront aussi attention au compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed), qui sera publié à 20h00 GMT.

Les investisseurs tablent sur six baisses de taux en 2024, un scénario qui nécessiterait, pour se réaliser, que la conjoncture économique «se dégrade rapidement», estime Karl Haeling, de LBBW. Or, pour l’heure les données macroéconomiques témoignent d’un ralentissement graduel de l’économie américaine. Sur le marché obligataire, l’incertitude règne en conséquence. Après de fortes baisses en fin d’année les taux d’intérêt repartent à la hausse depuis une semaine.

Loi immigration: Macron attend maintenant que le conseil constitutionnel la vide de son contenu

Loi immigration: Macron attend maintenant que le conseil constitutionnel la vide de son contenu


On ne peut guère s’étonner de la distance que prennent les Français par rapport au système politique tellement complexe et même parfois tordu. Ainsi en majorité les Français entre 60 et 70 pour cent approuvent le besoin d’une loi régulant la question de l’immigration notamment pour des questions sociétales. Pour dire les choses encore plus clairement en raison du choc de civilisation provoquée par la non intégration et encore moins la non assimilation de beaucoup d’ arrivants ; en tout cas d’une partie. Notamment par exemple sur le concept de laïcité et ses modalités d’expression et d’influence dans la société.

Le projet de loi accouché dans la douleur semblait répondre plus ou moins à l’attente des Français. Le problème, c’est que certains politiquement espèrent maintenant que le conseil constitutionnel va interdire nombre de dispositions. Des dispositions que la majorité au pouvoir a du mal à avaler mais auxquelles il a bien été obligé d’adhérer our obtenir une majorité.

Bref la politique du « en même temps », le slalom permanent entre des objectifs voire des idéologies contradictoires. Du coup, si le conseil constitutionnel devait supprimer les dispositions les plus centrales la crise sur ce sujet reviendrait rapidement au premier plan.

Accusé par la gauche d’avoir inscrit dans la loi des propositions portées de longue date par le Rassemblement national, Emmanuel Macron entend donc s’assurer de la bonne régularité des mesures qu’en réalité il ne soutient pas. Rappelant, dans une lettre envoyée aux Sages le 21 décembre, que 60 articles ont été ajoutés aux 26 initiaux, au fil de la discussion parlementaire, le chef de l’État «souhaite au nom de la mission que (lui) confie l’article 5 de la Constitution que les dispositions de la loi ne puissent être mises en œuvre qu’après que le Conseil constitutionnel aura vérifié les droits et les libertés que la Constitution garantit.»

Macon espère que certaines dispositions seront rejetées. Parmi ces dernières, pourraient être censurés les quotas pluriannuels d’immigration votés par le Parlement, le rétablissement d’un délit de séjour irrégulier, ou encore la mesure faisant fluctuer le versement des prestations sociales selon la situation professionnelle et la durée de présence en France. Comme le montre le site du Conseil constitutionnel, les Sages ont été également saisis par la première ministre et par plus de soixantaine de députés de gauche, représentés par les présidents des groupes insoumis, écologiste, socialiste et communiste.

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Sans surprise la grande presse tape maintenant sur des syndicats

Le Figaro mais aussi le JDD , les télés d’information continue commencent à taper sur cette intersyndicale qui agace les grands intérêts financiers. Évidemment l’objectif est d’enfoncer des coins pour faire sauter cette unité et revenir au bon vieux temps d’avant où les divisions syndicales faisaient éclater le rapport de force en faveur du grand patronat.

Rien d’étonnant à cela la grande presse est essentiellement détenue par des financiers à plus de 80 %. Comme l’action syndicale conduit par l’intersyndicale a montré à la fois son unité et sa responsabilité, les grands médias ont bien été contraints d’en parler du bout des lèvres. Maintenant qu’on observe une pause des grandes manifestations les grands médias peuvent recommencer à taper sur les syndicats. Le problème c’est que la grande presse n’est pas aussi populaire que cela alors que les syndicats ont acquis grâce à l’intersyndicale une crédibilité retrouvée.

D’une façon générale les grands médias télé etc. sont culturellement réactionnaires . Ils ont largement parlé des grandes manifestations de ces derniers mois pour ne pas perdre encore davantage de lecteurs ou de téléspectateurs. Désormais c’est le retour aux bonnes vieilles certitudes d’antan qui se fondent la détestation des syndicats. On est loin évidemment de l’acceptation syndicale des pays du nord et notamment de l’Allemagne.

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que la France serait menacée par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron et son gouvernement ne se privent pas donc de centrer l’essentiel de leur propos sur la question de l’insécurité et donc la menace sur la démocratie. Il y a effectivement une montée de la radicalisation et il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Chercher à blesser des personnes est encore plus intolérable ; Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles ou de débordements pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux assemblées son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous , a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

On imagine déjà que la violence prenant de l’ampleur le pouvoir pourrait être tenté de déclarer un état d’urgence pour interdire toute manifestation dans la rue, une hypothèse qui n’est pas exclue tellement le pouvoir est acculé.

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que la France serait menacée par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron et son gouvernement ne se privent pas donc de centrer l’essentiel de leur propos sur la question de l’insécurité et donc la menace sur la démocratie. Il y a effectivement une montée de la radicalisation et il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Chercher à blesser des personnes est encore plus intolérable ; Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles ou de débordements pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux assemblées son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous , a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

On imagine déjà que la violence prenant de l’ampleur le pouvoir pourrait être tenté de déclarer un état d’urgence pour interdire toute manifestation dans la rue, une hypothèse qui n’est pas exclue tellement le pouvoir est acculé.

Politique : et maintenant le coup de l’insurrection par Macron

Politique :et maintenant le coup de l’insurrection par Macron


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

Réforme des retraites : maintenant Macron hésite

Réforme des retraites : maintenant Macron hésite

Selon un papier du Monde si la réforme est toujours jugée « indispensable », selon les mots de la porte-parole du gouvernement, le chef de l’Etat et les ministres habilités à évoquer ce sujet explosif s’ingénient à déconstruire ce qui a été énoncé. Macron lui-même s’interroge sérieusement en raison d’une part de la chute de popularité de l’exécutif, aussi des perspectives de perte de la majorité à l’Assemblée nationale .

 

Bien malin qui peut dire à quoi ressemblera la réforme des retraites lorsque le gouvernement, confirmé ou remanié au lendemain des élections législatives des 12 et 19 juin, entrera dans le vif du sujet. En deux mois, le projet d’Emmanuel Macron de repousser « progressivement et par étapes » l’age de départ à 65 ans a perdu de sa consistance. Jour après jour, le chef de l’Etat et les ministres habilités à évoquer ce sujet explosif s’ingénient à déconstruire ce qui a été énoncé, au point que le projet d’origine apparaît mort-né.

Certes, la réforme est toujours jugée « indispensable », selon les mots d’Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement. Cependant, le report de l’âge légal à 65 ans « n’est pas un totem », a fait valoir la première ministre, Elisabeth Borne, laissant entendre que d’autres pistes, comme l’allongement de la durée de cotisation, pouvaient être explorées. Jugé au départ urgent, au point de nécessiter la présentation d’un projet de loi devant le Parlement dès l’été, le chantier ne démarrera réellement qu’« en septembre ou octobre » a, par ailleurs, précisé le ministre du travail, Olivier Dussopt.

Les atermoiements autour du report de l’âge de la retraite, considéré comme « la mère des réformes » par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, sont à l’image de cette drôle de campagne des élections législatives où rien n’accroche parce que l’exécutif s’ingénie à noyer le poisson plutôt que de préciser ses projets. Electoralement parlant, Emmanuel Macron a quelques bonnes raisons de pratiquer ce jeu d’évitement. Les Français sont majoritairement hostiles à l’idée de travailler plus longtemps ; les syndicats sont unanimement opposés à la retraite à 65 ans, au point qu’Yves Veyrier, le secrétaire général de FO sur le départ, a donné pour mission à son successeur de mener prioritairement le combat contre cette réforme.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a coalisé la gauche anti-Macron autour d’un projet qui prône notamment le retour à la retraite à 60 ans, quel qu’en soit le coût (évalué à 100 milliards d’euros par l’Institut Montaigne). Devant le risque de voir la campagne des élections législatives se transformer en un dangereux référendum pour ou contre la retraite à 65 ans, Emmanuel Macron a préféré pratiquer le déminage.

La rançon est double. En premier lieu, le chef de l’Etat donne l’impression d’être sur la défensive sur un dossier qui, jusqu’à présent, ne lui a guère réussi : le projet de retraite par points qu’il portait durant le premier quinquennat n’a pas abouti, si bien qu’il est à ce jour, à la différence de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, un président de la République qui n’est pas parvenu à conduire une réforme des retraites. Ses opposants le savent. Ils feront tout pour qu’il reste dans cette situation.

Plus fondamentalement, aucune pédagogie n’est faite autour de la question de travailler plus longtemps, non seulement pour assurer l’équilibre du système de retraite par répartition, mais plus largement pour garantir le financement du modèle social. Or, c’est bien sur ce postulat qu’Emmanuel Macron a construit son nouveau mandat.

Le chef de l’Etat entend à la fois poursuivre la baisse des impôts et commencer à rembourser l’impressionnante dette française, à partir de 2026. Dans une conjoncture de plus en plus maussade, il ne peut espérer y parvenir qu’en augmentant substantiellement la quantité de travail pour doper la croissance. Plus il donne l’impression de louvoyer sur ce sujet, plus il compromet la réalisation de ses objectifs.

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Un vrai règlement de comptes de voyous entre le réseau Twitter et Musk. Musk qui accuse maintenant le réseau Twitter de déclarer de nombreux faux comptes pour renforcer encore sa crédibilité. Du coup ,Musk menace même de ne plus acheter le réseau. En réalité il veut en faire baisser le coût car il a du mal à trouver les 47 milliards nécessaires.

Musk a mis en cause ce chiffre de moins de 5% de faux comptesOfficiellement annoncé par Twitter , en expliquant ne jamais avoir vu une analyse l’établissant. «Il y a des chances pour qu’il y ait plus de 90% des utilisateurs actifs quotidiens [...]. Il est très surprenant que les tweets les plus populaires de tous les temps n’aient été aimés que par 2% des utilisateurs actifs quotidiens», s’étonnait l’entrepreneur.

L’annonce de la suspension du rachat, même temporaire, avait fait s’effondrer le cours en Bourse de Twitter de plus de 25%. Si l’action s’est légèrement reprise depuis, une chose est sûre : ce rachat n’est décidément pas comme les autres…Et on peut s’étonner que les autorités boursière américaines tolèrent de tels comportements de cow-boys.

 

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol