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Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que la France serait menacée par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron et son gouvernement ne se privent pas donc de centrer l’essentiel de leur propos sur la question de l’insécurité et donc la menace sur la démocratie. Il y a effectivement une montée de la radicalisation et il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Chercher à blesser des personnes est encore plus intolérable ; Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles ou de débordements pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux assemblées son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous , a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

On imagine déjà que la violence prenant de l’ampleur le pouvoir pourrait être tenté de déclarer un état d’urgence pour interdire toute manifestation dans la rue, une hypothèse qui n’est pas exclue tellement le pouvoir est acculé.

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !

Politique : et maintenant l’instrumentalisation de la violence !


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que la France serait menacée par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron et son gouvernement ne se privent pas donc de centrer l’essentiel de leur propos sur la question de l’insécurité et donc la menace sur la démocratie. Il y a effectivement une montée de la radicalisation et il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Chercher à blesser des personnes est encore plus intolérable ; Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles ou de débordements pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux assemblées son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous , a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

On imagine déjà que la violence prenant de l’ampleur le pouvoir pourrait être tenté de déclarer un état d’urgence pour interdire toute manifestation dans la rue, une hypothèse qui n’est pas exclue tellement le pouvoir est acculé.

Politique : et maintenant le coup de l’insurrection par Macron

Politique :et maintenant le coup de l’insurrection par Macron


Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière, les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

Réforme des retraites : maintenant Macron hésite

Réforme des retraites : maintenant Macron hésite

Selon un papier du Monde si la réforme est toujours jugée « indispensable », selon les mots de la porte-parole du gouvernement, le chef de l’Etat et les ministres habilités à évoquer ce sujet explosif s’ingénient à déconstruire ce qui a été énoncé. Macron lui-même s’interroge sérieusement en raison d’une part de la chute de popularité de l’exécutif, aussi des perspectives de perte de la majorité à l’Assemblée nationale .

 

Bien malin qui peut dire à quoi ressemblera la réforme des retraites lorsque le gouvernement, confirmé ou remanié au lendemain des élections législatives des 12 et 19 juin, entrera dans le vif du sujet. En deux mois, le projet d’Emmanuel Macron de repousser « progressivement et par étapes » l’age de départ à 65 ans a perdu de sa consistance. Jour après jour, le chef de l’Etat et les ministres habilités à évoquer ce sujet explosif s’ingénient à déconstruire ce qui a été énoncé, au point que le projet d’origine apparaît mort-né.

Certes, la réforme est toujours jugée « indispensable », selon les mots d’Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement. Cependant, le report de l’âge légal à 65 ans « n’est pas un totem », a fait valoir la première ministre, Elisabeth Borne, laissant entendre que d’autres pistes, comme l’allongement de la durée de cotisation, pouvaient être explorées. Jugé au départ urgent, au point de nécessiter la présentation d’un projet de loi devant le Parlement dès l’été, le chantier ne démarrera réellement qu’« en septembre ou octobre » a, par ailleurs, précisé le ministre du travail, Olivier Dussopt.

Les atermoiements autour du report de l’âge de la retraite, considéré comme « la mère des réformes » par le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, sont à l’image de cette drôle de campagne des élections législatives où rien n’accroche parce que l’exécutif s’ingénie à noyer le poisson plutôt que de préciser ses projets. Electoralement parlant, Emmanuel Macron a quelques bonnes raisons de pratiquer ce jeu d’évitement. Les Français sont majoritairement hostiles à l’idée de travailler plus longtemps ; les syndicats sont unanimement opposés à la retraite à 65 ans, au point qu’Yves Veyrier, le secrétaire général de FO sur le départ, a donné pour mission à son successeur de mener prioritairement le combat contre cette réforme.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon a coalisé la gauche anti-Macron autour d’un projet qui prône notamment le retour à la retraite à 60 ans, quel qu’en soit le coût (évalué à 100 milliards d’euros par l’Institut Montaigne). Devant le risque de voir la campagne des élections législatives se transformer en un dangereux référendum pour ou contre la retraite à 65 ans, Emmanuel Macron a préféré pratiquer le déminage.

La rançon est double. En premier lieu, le chef de l’Etat donne l’impression d’être sur la défensive sur un dossier qui, jusqu’à présent, ne lui a guère réussi : le projet de retraite par points qu’il portait durant le premier quinquennat n’a pas abouti, si bien qu’il est à ce jour, à la différence de Jacques Chirac, de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, un président de la République qui n’est pas parvenu à conduire une réforme des retraites. Ses opposants le savent. Ils feront tout pour qu’il reste dans cette situation.

Plus fondamentalement, aucune pédagogie n’est faite autour de la question de travailler plus longtemps, non seulement pour assurer l’équilibre du système de retraite par répartition, mais plus largement pour garantir le financement du modèle social. Or, c’est bien sur ce postulat qu’Emmanuel Macron a construit son nouveau mandat.

Le chef de l’Etat entend à la fois poursuivre la baisse des impôts et commencer à rembourser l’impressionnante dette française, à partir de 2026. Dans une conjoncture de plus en plus maussade, il ne peut espérer y parvenir qu’en augmentant substantiellement la quantité de travail pour doper la croissance. Plus il donne l’impression de louvoyer sur ce sujet, plus il compromet la réalisation de ses objectifs.

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Twitter- Musk: Et maintenant l’affaire des faux comptes !

Un vrai règlement de comptes de voyous entre le réseau Twitter et Musk. Musk qui accuse maintenant le réseau Twitter de déclarer de nombreux faux comptes pour renforcer encore sa crédibilité. Du coup ,Musk menace même de ne plus acheter le réseau. En réalité il veut en faire baisser le coût car il a du mal à trouver les 47 milliards nécessaires.

Musk a mis en cause ce chiffre de moins de 5% de faux comptesOfficiellement annoncé par Twitter , en expliquant ne jamais avoir vu une analyse l’établissant. «Il y a des chances pour qu’il y ait plus de 90% des utilisateurs actifs quotidiens [...]. Il est très surprenant que les tweets les plus populaires de tous les temps n’aient été aimés que par 2% des utilisateurs actifs quotidiens», s’étonnait l’entrepreneur.

L’annonce de la suspension du rachat, même temporaire, avait fait s’effondrer le cours en Bourse de Twitter de plus de 25%. Si l’action s’est légèrement reprise depuis, une chose est sûre : ce rachat n’est décidément pas comme les autres…Et on peut s’étonner que les autorités boursière américaines tolèrent de tels comportements de cow-boys.

 

Et maintenant juger le criminel Poutine

Et maintenant juger le criminel Poutine

Un papier du Monde estime que Les démocraties doivent soutenir le travail de la justice ukrainienne et celui de la Cour pénale internationale, qui a ouvert une enquête début mars. Il importe que la guerre menée par le président russe ne reste pas impunie.Poutine de ce point de vue porte une responsabilité personnelle de nature criminelle qui mérite maintenant d’être jugée

 

Pour Joe Biden, président des Etats-Unis, Vladimir Poutine est un « criminel de guerre ». Deux semaines avant lui, le 2 mars, le premier ministre britannique, Boris Johnson, avait jugé le président russe coupable de « crimes de guerre » en Ukraine, Etat souverain envahi par l’armée russe le 24 février. Il s’agit là d’accusations graves, mais à la portée purement politique. Alors que les témoignages d’exactions délibérées contre les civils se multiplient en Ukraine, il appartient maintenant à la justice internationale de faire son travail. Il est indispensable qu’elle puisse réserver à cette agression et à ses conséquences sur la population le traitement judiciaire qu’elles méritent.

Sous quelle forme ? La juridiction la plus appropriée est, bien sûr, la Cour pénale internationale (CPI). Une quarantaine de pays, dont la France, lui ont demandé de se saisir de ce dossier. La Russie a retiré, en 2016, sa signature du traité créant la CPI, qu’elle avait signé en 2000, mais ses ressortissants visés par un mandat d’arrêt peuvent être arrêtés partout.

Le 2 mars, le procureur de la CPI, le Britannique Karim Khan, a ouvert une enquête sur les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre susceptibles d’avoir été commis en Ukraine depuis le 21 novembre 2013 – requête spécifique formulée par Kiev.

Le travail de recueil des preuves a donc commencé. Le procureur s’est rendu en Ukraine le 16 mars. Il y a rencontré la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, dont les services recueillent des preuves depuis le premier jour. La CPI peut poursuivre tous les auteurs de crimes de guerre, y compris Vladimir Poutine, puisqu’elle ne reconnaît pas l’immunité accordée aux chefs d’Etat par les juridictions nationales.

Le procureur Khan enquête aussi sur les crimes qui pourraient être commis côté ukrainien (contre les prisonniers, par exemple) et a adressé une requête à la Russie pour demander sa coopération.

La CPI pourrait ainsi émettre en quelques mois des mandats d’arrêt contre des officiers russes en Ukraine, que Kiev, s’ils ont été faits prisonniers, pourrait choisir de transférer à La Haye. Ces mandats d’arrêt comportent souvent une partie sur l’historique des crimes dont les suspects sont accusés : leur supérieur hiérarchique n’est autre que Vladimir Poutine, dont la responsabilité, au moins dans la décision du déclenchement de la guerre, pourrait être citée. Rien, juridiquement, n’empêchera le procureur d’émettre un mandat contre le président Poutine si les preuves sont réunies.

L’Ukraine a également saisi, le 27 février, la Cour internationale de justice ainsi que la Cour européenne des droits de l’homme. Le juriste Philippe Sands et l’ex-premier ministre britannique Gordon Brown demandent, eux, la création d’un tribunal spécial pour examiner le crime d’agression commis par la Russie, accusation qui ne fait ici aucun doute mais dont ne peut s’emparer la CPI, puisque les deux Etats concernés, la Russie et l’Ukraine, n’ont pas ratifié son statut.

Toutes ces initiatives sont bienvenues, tant il importe que la guerre de Vladimir Poutine ne reste pas impunie. Il faut, en tout cas, soutenir le travail de la justice ukrainienne et celui de la CPI, afin que la perspective de mandats d’arrêt puisse faire réfléchir certains responsables russes, civils et militaires. Pour qu’ils ne dorment jamais en paix, il faut leur rappeler le sort, entre autres, des dirigeants serbes Slobodan Milosevic et Radovan Karadzic, que l’on a fini par traîner devant les juges de La Haye.

Essence : et maintenant vers les trois euros le litre ?

Essence : et maintenant vers les trois euros le litre ?

 

France : avec la guerre russe en Ukraine, le prix du gazole a bondi de 14 centimes le litre en une semaine, et ce n’est pas fini. 

Le litre de carburant est maintenant d’environ  deux euros le litre et a subi une augmentation de 0,14 € sur une semaine. La question qui se pose est de savoir jusqu’à quel niveau pourra atteindre le prix de l’essence. Le  prix du baril atteint jusqu’à 140 $. La crise ukrainienne avec les sanctions contre la Russie pourrait projeter le baril vers les 200 $ voire davantage. Dans un scénario noir, le prix de l’essence pourrait alors progresser jusqu’à trois euros le litre

 

En effet hausse va continuer au regard de la flambée des prix du pétrole. Dimanche, le cours du Brent a tutoyé les 140 dollars le baril, pas très loin du record observé en juillet 2008 (147 dollars).


La flambée des prix des carburants,  a d’abord été alimentée par la reprise économique mondiale et une offre toujours limitée des grands pays producteurs de pétrole. Cette tendance a été exacerbée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie la semaine dernière. La décision hier des États-Unis de bloquer le pétrole russe va provoquer un nouveau choc sur toutes les énergies.

Les prix du gaz continuent eux aussi leur flambée, à plus de 270 euros le MWH.

 Pour les ménages , dépenses énergétiques pourraient s’envoler jusqu’à 1500 € cette année puisque en moyenne chaque ménage dépense 1500 € pour le chauffage et 1500 € pour le carburant.

Carburant : et maintenant vers les trois euros le litre ?

Carburant : et maintenant vers les trois euros le litre ?

 

France : avec la guerre russe en Ukraine, le prix du gazole a bondi de 14 centimes le litre en une semaine, et ce n’est pas fini. 

Le litre de carburant est maintenant d’environ  deux euros le litre et a subi une augmentation de 0,14 € sur une semaine. La question qui se pose est de savoir jusqu’à quel niveau pourra atteindre le prix de l’essence. Aujourd’hui le prix du baril atteint environ 140 $. La crise ukrainienne avec les sanctions contre la Russie pourrait projeter le baril vers les 200 $ voire davantage. Dans un scénario noir, le prix de l’essence pourrait alors progresser jusqu’à trois euros le litre

 

En effet hausse va continuer au regard de la flambée des prix du pétrole. Ce dimanche, le cours du Brent a tutoyé les 140 dollars le baril, pas très loin du record observé en juillet 2008 (147 dollars).


La flambée des prix des carburants,  a d’abord été alimentée par la reprise économique mondiale et une offre toujours limitée des grands pays producteurs de pétrole. Cette tendance a été exacerbée depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie la semaine dernière. La décision hier des États-Unis de bloquer le pétrole russe va provoquer un nouveau choc sur toutes les énergies.

Les prix du gaz continuent eux aussi leur flambée, à plus de 270 euros le MWH.

 Pour les ménages , dépenses énergétiques pourraient s’envoler Jusqu’à 1500 € cette année puisque en moyenne chaque ménage dépense 1500 € pour le chauffage et 1500 € pour le carburant

Et maintenant une épidémie de grippe ?

Et maintenant une épidémie de grippe ?

 

La grippe classique bloquée d’une certaine façon par la politique sanitaire contre le covid semble reprendre de la vigueur dans le pays. La grippe se répand dans de nombreuses régions françaises, selon le dernier bilan hebdomadaire de Santé publique France, publié mercredi 9 février. L’épidémie reste notamment active dans le Sud-Est, où elle continue de progresser, mais aussi en Ile-de-France, où elle repart à la hausse.

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L’hiver précédent, les confinements et les mesures contre le Covid-19 avaient bloqué la circulation des autres virus, comme celui de la grippe. Les Français ont été moins infectés que d’habitude et sont donc moins immunisés sur le plan collectif, ce qui favorise une reprise de l’épidémie cet hiver. « Tout relâchement des mesures de contrôle à l’issue de la cinquième vague de Covid-19 pourrait se traduire par une intensification de l’activité grippale », prévient l’agence sanitaire.

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le chatbon et maintenant le gaz russe !

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le charbon et maintenant le gaz russe  !

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en Allemagne pour mettre en œuvre une politique énergétique moins productrice de carbone en Allemagne. En effet pour des raisons essentiellement d’alliances politiques avec les écolos l’Allemagne est passée brutalement de l’arrêt du nucléaire,  au développement très polluant des centrales à charbon et maintenant des centrales à gaz russe plus rouge que vert. Le pire c’est que l’Allemagne tente de faire admettre par l’union économique que le gaz russe est plus vert sur le plan du carbone que le nucléaire français qui n’en produit pas du tout.

 

Aujourd’hui, c’est plutôt la dépendance allemande au gaz fossile importé de Russie qui persiste, et qui ne devrait pas faiblir avec la prochaine mise en route du gazoduc géant Nord Stream 2 (même si l’Allemagne a pour l’heure suspendu le processus de certification). Déjà en service depuis plusieurs années, le premier projet Nord Stream 1, qui passe sous la Baltique, assure déjà à lui seul les deux tiers des approvisionnements gaziers outre-Rhin.

Non seulement l’Allemagne n’est pas prête d’atteindre ses propres objectifs climats mais elle s’oppose au développement du nucléaire français pour des raisons commerciales. L’enjeu est en effet d’empêcher la France de devenir une puissance industrielle mondiale et de développer sa technologie et ses échanges.

L’Allemagne va donc continuer d’entretenir sa double dépendance énergétique et politique au gaz russe. Ni très écolo, ni très heureux sur le plan géostratégique.

 

Chine : la mainmise maintenant du parti communiste sur les établissements financiers

Chine : la mainmise maintenant du parti communiste sur les établissements financiers

 

Après avoir engagé fin 2020 une offensive réglementaire contre les géants de la tech, le président chinois lance une vaste campagne d’inspections des établissements financiers, dont il se méfie depuis son arrivée au pouvoir il y a une décennie.( Un article du Wall Street Journal)

 

Bien décidé à empêcher l’économie chinoise de céder aux forces du capitalisme, le président Xi Jinping s’attaque à présent aux liens que les banques publiques nationales et d’autres fleurons de la finance ont tissés avec de grands acteurs du secteur privé.

Après avoir engagé fin 2020 une offensive réglementaire contre les géants technologiques, M. Xi lance une vaste campagne d’inspections des établissements financiers. Selon des sources proches de ce projet, les inspections, annoncées en septembre sans faire l’objet d’une communication détaillée, visent à établir si les banques publiques, fonds d’investissements et organes de réglementation financière entretiennent une trop grande proximité avec des entreprises privées, et notamment avec certains groupes qui se sont récemment retrouvés dans le collimateur de Pékin – comme le géant de l’immobilier Evergrande, la société de VTC Didi ou encore la fintech Ant Group.

Menée par la principale agence chinoise anticorruption et axée sur 25 établissements financiers au cœur de l’économie chinoise, cette initiative est la plus importante qui ait été engagée à l’endroit du secteur financier, dont M. Xi se méfie depuis son arrivée au pouvoir il y a près d’une décennie. Elle s’inscrit dans le cadre de plus larges efforts de M. Xi pour tenir le système économique chinois à l’écart du modèle capitaliste occidental avant la phase de transition du pouvoir fin 2022, qui devrait voir l’actuel président s’affranchir des conventions et briguer un troisième mandat.

A compter de ce mois-ci, des agents de la lutte anticorruption de la Commission centrale des inspections disciplinaires se déploieront dans les bureaux de 25 établissements financiers publics afin de consulter les registres de prêts, investissements et documents réglementaires, et de déterminer l’origine de certaines transactions ou décisions liées à des entreprises privées, ont indiqué des sources proches du projet.

Selon ces sources, les individus soupçonnés de s’être engagés dans des opérations inappropriées feront probablement l’objet d’enquêtes formelles de la part du Parti communiste, voire d’accusations ultérieures, et toute entité reconnue s’être écartée du droit chemin devrait être sanctionnée.

L’exécutif s’appuiera par ailleurs sur les conclusions de ces inspections pour décider de sabrer ou non dans la rémunération des dirigeants de ces poids lourds du secteur financier public. Certains représentants du ministère des Finances, qui abonde les grands établissements financiers publics, ont fait pression en faveur de ces baisses de rémunération, le secteur étant jugé trop généreuse en la matière par rapport à d’autres industries.

Lors d’une réunion, le 26 septembre, dont l’objet était de mobiliser les troupes avant le lancement des nouvelles inspections, Zhao Leji, l’actuel directeur de l’organe anticorruption de l’exécutif, a déclaré que les inspecteurs chargés de l’examen des 25 établissements financiers procéderaient à « une recherche minutieuse de tout écart politique », selon l’agence de presse officielle Xinhua.

Ni la Commission centrale des inspections disciplinaires ni le bureau d’information du Conseil des affaires de l’Etat (le gouvernement central) n’ont répondu à nos questions. Les services de presse des 25 établissements inspectés et des autres entreprises mentionnées dans le présent article n’ont pas non plus répondu à nos sollicitations.

Cet examen du secteur financier survient au moment où Pékin tente de remédier à la dépendance de l’économie chinoise à l’égard de gigantesques projets de construction financés par la dette et responsables des turbulences dans le secteur immobilier. En élargissant le champ de ses offensives dans l’économie, M. Xi risque cependant d’initier une dynamique susceptible de porter fortement préjudice à la croissance dans les mois à venir.

Face aux incertitudes, de nombreuses banques se retirent déjà du crédit aux promoteurs et autres acteurs privés, observent des analystes.

« Dans un environnement incertain, la seule réaction que vous pouvez avoir est d’arrêter ce que vous êtes en train de faire », note Michael Pettis, professeur de finance à l’université de Pékin. Un ralentissement de l’activité économique dans le secteur privé – depuis les géants technologiques, préoccupés par le climat réglementaire, jusqu’aux promoteurs privés n’ayant plus accès au crédit bancaire – crée cependant un dilemme pour Pékin. « Sans ses « mauvais prêts », l’objectif de croissance ne pourra pas être atteint », souligne M. Pettis.

Le gouvernement pourrait donc être contraint de recourir aux vieilles méthodes de relance consistant à accroître les prêts publics aux investissements en infrastructures, aggravant au passage les déséquilibres au détriment du crédit privé que l’exécutif s’est engagé à corriger.

L’objectif de M. Xi, selon certains représentants de l’Etat, est de veiller à ce que le parti ait le contrôle total des moteurs économiques du pays, en empêchant le secteur financier de passer aux mains de grandes entreprises privées et d’autres acteurs de poids menaçant l’influence de l’Etat.

Les modalités des enquêtes anticorruption sont souvent obscures. Durant ses premières années au pouvoir, M. Xi avait engagé une vaste campagne visant à la fois à assainir un parti miné par la corruption, et à faire tomber ou à écarter des figures politiques rivales pour garder la haute main sur le pouvoir.

En Chine, le secteur financier est connu pour être la base sur laquelle le vice-président Wang Qishan a assis son pouvoir, s’étant fait un nom dans les années 1990 lorsqu’il était à la tête de China Construction Bank, avant d’installer, des années durant, des proches à des postes stratégiques au sein d’établissements soutenus par l’Etat, tels que China Construction Bank.

Les prêts des banques publiques au promoteur en difficulté Evergrande, en particulier, feront également l’objet d’un examen. Autrefois admiré, Evergrande, qui cumule plus de 300 milliards de dollars de dettes, pourrait être à l’origine de l’un des plus importants défauts de paiement en Chine

Agissant comme responsable de la lutte anticorruption de M. Xi au cours du premier mandat de ce dernier, M. Wang avait largement maintenu le secteur financier à l’écart des enquêtes ciblant d’autres secteurs de l’économie. Les risques financiers se sont toutefois accumulés, en partie à cause du dynamisme de l’activité de crédit des banques publiques à l’égard de grandes entreprises avec lesquelles elles entretiennent des relations étroites.

L’influence politique de M. Wang a diminué ces derniers mois. Un conseiller de longue date a été accusé en août d’avoir accepté plus de 71 millions de dollars de pots-de-vin. M. Wang a été en relation avec certaines des sociétés financières aujourd’hui dans le viseur des autorités, selon des sources bien informées de la campagne d’inspections.

China Construction Bank, par exemple, a contribué au financement des acquisitions à l’étranger du conglomérat HNA Group. HNA, dont le président Chen Feng est un ancien conseiller de M. Wang, s’est déclaré en faillite l’an dernier, croulant sous le poids de sa dette. HNA a révélé fin septembre que M. Chen avait été détenu pour soupçon d’infractions pénales.

Les prêts accordés par China Construction Bank à HNA devraient faire partie des activités examinées dans le cadre de la campagne d’inspections, selon nos sources.

Les prêts des banques publiques au promoteur en difficulté Evergrande, en particulier, feront également l’objet d’un examen, ont indiqué les sources. Autrefois admiré, Evergrande, qui cumule plus de 300 milliards de dollars de dettes, pourrait être à l’origine de l’un des plus importants défauts de paiement en Chine.

L’un de ses principaux créanciers est le conglomérat financier Citic Group, qui est aujourd’hui dans le collimateur des autorités. Citic, fondé à la fin des années 1970 afin de tester le capitalisme par Rong Yiren, le plus célèbre « capitaliste rouge » de Chine, a développé au fil des années ce qui s’apparente le plus dans le pays à une culture « façon Wall Street ».

Ses banquiers prennent des risques que rejettent certains prêteurs classiques, allant jusqu’à créer des fonds d’investissement pour des entreprises comme Evergrande. Ainsi, lorsque le promoteur a eu besoin d’argent pour financer des projets en 2015, Citic s’est engagé à lui apporter 3 milliards de dollars, selon des sources proches du dossier. Citic a ensuite structuré les fonds en produits d’investissement vendus à des petits porteurs, leur promettant un taux de rendement élevé financé par les remboursements de prêts d’Evergrande. Un défaut de paiement du promoteur menacerait les capitaux de ces investisseurs.

Ces dernières années, malgré les avertissements répétés de Pékin à l’encontre du crédit immobilier, Citic a apporté plus de 10 milliards de dollars à Evergrande, selon des sources proches de la banque.

Xie Hongru, ancien directeur de Citic Bank à Canton, ville du sud du pays proche de Shenzhen, où est basé Evergrande, fait l’objet d’une enquête de la part des autorités disciplinaires du parti depuis le mois dernier, selon l’agence anticorruption. M. Xie a dirigé la succursale de 2015 à 2018, période durant laquelle Citic a augmenté ses financements à destination d’Evergrande. La campagne d’inspections du secteur financier inclura un examen élargi des pratiques de crédit de Citic.

Fin septembre, Fang Heying, directeur financier de Citic Bank et représentant le plus élevé du parti au sein de la banque, a annoncé à des investisseurs que celle-ci avait pris des mesures pour réduire son exposition globale à Evergrande, et mis de côté des fonds pour faire face à des pertes potentielles sur le promoteur.

D’autres grands créanciers publics d’Evergrande, dont la banque détenue par le conglomérat China Everbright Group et Agricultural Bank of China, l’une des quatre premières banques du pays, font également l’objet d’un examen dans le cadre des inspections financières, ont précisé les sources proches du dossier.

Les inspecteurs s’intéresseront aussi à la manière dont un petit cercle de fonds d’Etat, dont le fonds souverain China Investment Corp. (CIC), et ceux que dirigent de grandes banques et compagnies d’assurance, ont fini par investir dans des entreprises privées aujourd’hui au cœur de l’offensive de M. Xi contre les groupes technologiques, selon nos sources.

« Ces investissements représentent-ils l’intérêt de l’Etat, ou ceux de quelques individus, s’interroge l’une de ces sources. C’est une question clé. »

CIC, dont la tâche est de chercher à conclure des transactions en dehors de Chine, a investi dans Ant Group, la fintech en difficulté fondée par Jack Ma, et dans Didi Global, l’entreprise de VTC qui fait l’objet d’une enquête de cybersécurité après son introduction en Bourse à New York fin juin.

CIC, qui détient environ 1 000 milliards de dollars d’actifs, a établi un bureau pour collaborer avec les inspecteurs, lesquels devraient se rendre à son siège à Pékin cette semaine, selon des sources proches de l’entreprise. « Les gens sont inquiets », a indiqué l’une de ces sources.

China Life Insurance, l’une des plus grandes compagnies d’assurance du pays, compte également des investissements dans Ant et Didi. En 2016, l’assureur a investi environ 600 millions de dollars dans Didi au moment où le groupe se livrait à une concurrence acharnée contre Uber Technologies – une bataille que le chinois avait finalement gagnée.

Pour Ant, le fait d’avoir à ses côtés des groupes publics de cette envergure avait été un avantage pour franchir les différentes étapes de l’examen par les autorités réglementaires de sa demande d’introduction en Bourse à l’été 2020, comme l’a déjà rapporté le Wall Street Journal. Ces investisseurs publics, compte tenu de leurs moyens financiers et de leurs relations politiques, ont aussi facilité le développement rapide de Didi au cours des dernières années, selon des sources proches de l’entreprise.

Des régulateurs, y compris la banque centrale chinoise et les organes de surveillance du secteur bancaire, de l’assurance et des marchés financiers, se retrouvent aussi dans la ligne de mire des autorités, qui cherchent à savoir s’ils auraient pu commettre des négligences ou entretenir une trop grande proximité avec les acteurs du secteur qu’ils étaient censés réglementer, selon les sources proches du dossier.

Pour M. Xi et la Chine, un examen de cette ampleur présente le risque de compliquer encore davantage l’accès au système financier de petites sociétés privées qui peinent déjà à trouver des financements.

La dernière enquête décidée par M. Xi à l’encontre du secteur financier remonte au krach boursier de 2015, le président chinois ayant alors déployé des responsables de la sécurité publique dans les bureaux des autorités des marchés financiers et des courtiers soutenus par l’Etat pour déterminer si les régulateurs avaient cherché, en association avec les entreprises concernées, à déclencher la chute des cours dans le cadre d’un « coup financier » visant à déstabiliser l’économie chinoise et M. Xi.

Cette enquête avait abouti à l’incarcération de quelques responsables réglementaires, banquiers et investisseurs accusés de délit d’initié. Elle avait également conduit Pékin à bloquer certaines mesures attendues de longue date, telles que celles visant à faciliter la vente d’actions par des entreprises privées.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Anne Montanaro)

Traduit à partir de la version originale en anglais

Négocier maintenant avec les talibans ?

Négocier maintenant avec les talibans ?

 

L’évolution du régime afghan, dans une mesure limitée mais réelle, dépendra de notre attitude à son égard, expliquent les chercheurs Adam Baczko et Gilles Dorronsoro dans le Monde. (extrait).

 

Tribune.

 

Le mouvement taliban a gagné la guerre et, en l’absence d’opposition crédible, il faudra composer avec ce régime en fixant nos lignes rouges et nos objectifs de négociation, sans garantie de succès, mais avec une chance d’influencer sa pratique du pouvoir. En ce moment même, des négociations portent sur l’extension du délai pour l’évacuation des étrangers et des Afghans menacés.

La victoire militaire du mouvement taliban pose plus généralement la question de l’attitude des pays occidentaux à l’égard du gouvernement qui se met en place. Pour l’instant, la transition, moins violente qu’en 1996 et 2001, est marquée par l’effondrement sans beaucoup de combats d’un régime discrédité et par l’humiliation des gouvernements occidentaux, incapables de prévoir un plan d’évacuation.

Alors que se dessine une politique de mise au ban de l’Afghanistan, il nous semble, au contraire, que le moment est propice à l’ouverture de négociations avec le régime en formation dans la mesure où, désormais au pouvoir, le mouvement taliban est paradoxalement dans une situation de faiblesse. Contrairement à une vision aujourd’hui répandue, les pays occidentaux ont donc les moyens d’influer sur le développement du nouveau régime, en particulier dans le domaine des droits humains et de la sécurité.

En effet, les talibans ont construit leur retour au pouvoir sur leur capacité à reconstruire les services publics, répondant ainsi à une demande d’Etat ignorée pendant deux décennies. Ils se sont implantés dans les campagnes en établissant des tribunaux islamiques, dont l’impartialité contrastait avec la corruption généralisée des services judiciaires, voire leur absence dans beaucoup d’endroits. La remise en route de l’administration est la priorité actuelle des talibans qui cherchent à ramener les fonctionnaires à leur poste, d’où les amnisties pour ceux qui ont travaillé avec l’ancien régime et les ONG. Ils ont, par exemple, annoncé que le ministre de la santé et le maire de Kaboul pouvaient rester en place.

Or, le mouvement taliban n’a pas les moyens de contourner l’obstacle financier qui se dresse devant lui dans la reconstruction de l’Etat. Les caisses sont vides : les détournements massifs de la classe politique afghane ont conduit à une faillite financière, alors que l’Afghanistan traverse, par ailleurs, une dépression économique sans précédent depuis le retrait de l’essentiel des forces de l’OTAN en 2014. La sécheresse historique qui sévit depuis quelques années explique en outre que certaines régions risquent d’être en pénurie alimentaire, ce qui aura pour conséquence des départs massifs vers les villes ou à l’étranger. Une aide alimentaire est donc nécessaire de façon urgente.

Climat : d’agir dès maintenant

Climat : d’agir dès maintenant

 

 

Le dernier rapport du GIEC est la plus importante contribution scientifique sur le climat. C’est elle qui sera prise en compte lors du prochain grand sommet réunissant les dirigeants du monde entier. Par Eddy Pérez, Université de Montréal (*)

Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté lundi 9 août le premier des trois rapports attendus d’ici 2022 dans le cadre de son sixième cycle d’évaluation du climat. Ces textes présentent la plus importante contribution sur l’état des connaissances actuelles sur la crise climatique, ses origines, ses causes, ses impacts, et les mesures de réponse à notre disposition.

Il s’agit d’un exercice rigoureux qui se tient à tous les cinq à six ans. Le rapport publié lundi a été approuvé par 234 auteurs et 195 gouvernements. C’est la plus importante contribution scientifique sur le climat et c’est elle qui sera prise en compte lors de la COP26 — ce grand sommet climatique qui aura lieu à Glasgow en novembre 2021. En 2022, le GIEC publiera deux autres rapports qui porteront sur les impacts des changements climatiques et sur les possibilités d’atténuation.

Essentiellement, ce rapport donne raison aux militants et activistes du climat, ainsi qu’à tous ces représentants des pays du Sud qui, en 2015, ont fortement insisté pour que les États membres de la Convention climatique de l’ONU s’engagent à garder la hausse des températures bien en deçà de deux degrés Celsius et, de préférence, à 1,5 degré Celsius, tel que stipulé dans l’Accord de Paris

Je suis directeur de la diplomatie climatique internationale du Réseau action climat Canada. Chargé de cours à l’Université de Montréal, j’enseigne la justice climatique et la coopération internationale. J’analyse et je suis les négociations climatiques internationales, surtout en ce qui concerne les obligations et responsabilités climatiques du Canada à l’échelle internationale, l’implantation des plans climatiques à l’échelle domestique et la finance climatique internationale.

Bien qu’une augmentation de la température de 1,5 °Celsius ait des conséquences bien pires que celles que l’on observe aujourd’hui, une telle hausse serait bien plus désastreuse à 2 °Celsius. Et le scénario deviendrait plus dangereux — et injuste pour les populations du Sud — si la température continuait d’augmenter au-delà des deux degrés Celsius. D’ailleurs, les vagues de chaleur extrêmes que le Canada et l’Amérique du Nord ont vécues cet été sont aujourd’hui 150 fois plus probables que depuis la fin du XIXe siècle.

Les conclusions de ce rapport permettent au GIEC d’être plus clair et plus incisif sur le lien direct entre l’activité humaine et le réchauffement climatique actuel. Le GIEC montre comment l’activité humaine a provoqué l’accélération du rythme du réchauffement au cours des quatre dernières décennies par rapport aux 80 années précédentes.

Image du Sommaire des décideurs (SPM.2) : Contributions évaluées au réchauffement observé en 2010-2019 par rapport à 1850-1900. a) : Réchauffement climatique observé (augmentation de la température de la surface de la planète) et sa plage très probable {3.3.1, encadré 2.3}. b) : Preuves issues des études d’attribution, qui synthétisent les informations provenant des modèles climatiques et des observations. Le panneau montre les changements de température attribués à l’influence humaine, aux changements dans les concentrations de gaz à effet de serre, aux aérosols, à l’ozone et au changement d’affectation des terres, aux facteurs solaires et volcaniques, et à la variabilité climatique interne. c) : Preuve de l’évaluation du forçage radiatif et de la sensibilité du climat. Le panneau montre les changements de température dus aux différentes composantes de l’influence humaine, notamment les émissions de gaz à effet de serre, les aérosols et leurs précurseurs, les changements d’affectation des terres et les traînées de condensation des avions. Les estimations tiennent compte à la fois des émissions directes dans l’atmosphère et de leur effet, le cas échéant, sur d’autres facteurs climatiques. Pour les aérosols, les effets directs (par rayonnement) et indirects (par interaction avec les nuages) sont pris en compte {6.4.2, 7.3}. IPCC (2021) Figure SPM.2

Nous pouvons constater nos empreintes digitales sur le système climatique. La science est en mesure de démontrer comment le réchauffement climatique actuel a rendu plus probables les incendies, inondations, tempêtes et vagues de chaleur que nous ressentons présentement. Nous vivons donc dans une planète avec un système climatique que nous avons altéré et qui est désormais moins stable.

L’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, une grande partie de l’Amérique latine, l’Afrique australe occidentale et orientale, la Sibérie, la Russie et toute l’Asie connaissent déjà des températures extrêmes. L’accélération des changements dans les océans, les glaciers et les niveaux de la mer sont parmi les symptômes les plus visibles et les plus dramatiques de la crise climatique. Cette accélération se poursuivra même si le réchauffement causé par nos activités s’arrête.

Chaque augmentation de température, si petite soit-elle, aura des incidences sur la fréquence et l’intensité des phénomènes extrêmes. Ces derniers sont amplifiés avec chaque augmentation supplémentaire du réchauffement planétaire.

Changements prévus dans l’intensité et la fréquence des températures extrêmes sur terre, des précipitations extrêmes sur terre, et des sécheresses agricoles et écologiques dans les régions sèches. IPCC (2021)

S’il est vrai que certains changements dans le climat sont irréversibles, nous avons toujours le choix de mettre de l’avant des solutions audacieuses et responsables afin de protéger les populations des impacts les plus dévastateurs de cette injuste crise.

C’est d’ailleurs le message principal du Secrétaire général des Nations unies à la suite de la publication du rapport : « La viabilité de nos sociétés dépend des dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile qui exigeront des politiques, des actions et des investissements qui limiteront la hausse des températures à 1,5 °Celsius. »

Les différents scénarios

En 2015, les pays membres de la convention climat de l’ONU se sont donnés comme objectif de limiter l’augmentation de la température d’ici la fin du siècle à 2 °Celsius. Ils se sont aussi engagés à faire tout ce qui est possible pour que cette limitation ne dépasse pas la barre du 1,5 °Celsius.

Dans son rapport, le GIEC présente cinq scénarios différents pour illustrer comment les émissions peuvent augmenter pendant le reste du siècle. Dans tous ces scénarios, nous pourrions atteindre 1,5 °Celsius d’ici vingt ans. Cependant, dans les scénarios où les émissions seraient plus élevées, nous dépasserons plus rapidement l’objectif du 1,5 °Celsius au cours du siècle.

Changements prévus dans l’intensité et la fréquence des températures extrêmes sur terre, des précipitations extrêmes sur terre, et des sécheresses agricoles et écologiques dans les régions sèches. IPCC (2021)

En revanche, pour le scénario d’émissions le plus faible, le GIEC suggère que les températures augmenteront d’un peu plus de 1,5 °Celsius, avant de redescendre à la fin du siècle, à mesure que le carbone sera éliminé de l’atmosphère — ce qui est compatible avec l’objectif ultime de l’Accord de Paris.

Atteindre la carboneutralité

Le GIEC a donc confirmé l’importance de réduire rapidement les émissions de CO2, ainsi que celles des autres gaz à effet de serre pendant cette décennie et de paver la voie pour atteindre la carboneutralité vers 2050. Rien ne peut remplacer la réduction des émissions de gaz à effet de serre à la source.

 

S’il est vrai que les puits de carbone naturels — des réservoirs qui captent et stockent le carbone atmosphérique, comme les puits océaniques, la biosphère, les forêts et les tourbières — sont importants pour nous aider à atteindre le reste du chemin vers la carboneutralité, la quantité de carbone pouvant être absorbé par les écosystèmes et les océans est très limitée. Le GIEC émet même des réserves sur l’utilisation des technologies d’élimination de carbone artificielles qui peuvent avoir des incidences négatives importantes sur la qualité et la quantité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité.

Émissions anthropiques cumulées de CO₂ absorbées par les puits terrestres et océaniques d’ici 2100 selon les cinq scénarios illustratifs. IPCC (2021)

Limiter la hausse de température à 1,5 °Celsius ne sera pas facile. Mais, plus nous dépassons ce seuil, plus nous sommes exposés à de futurs risques imprévisibles et graves avec des points de bascule qui peuvent se produire à l’échelle mondiale et régionale. Le Secrétaire général de l’ONU a déclaré qu’aucune nouvelle centrale au charbon ne doit être construite après 2021. Il va sans dire que devons éliminer progressivement le charbon existant d’ici 2030, et tous les autres pays doivent suivre d’ici 2040 et mettre fin à toute nouvelle prospection et production de combustibles fossiles.

Le rôle du Canada

Le Canada doit réviser son plan climatique afin de s’assurer qu’il soit compatible avec cet objectif de réduction. Le pays n’atteindra pas ses objectifs climatiques sans un engagement clair visant à mettre fin à toute expansion du secteur pétrolier et gazier.

En 2018, le GIEC a d’ailleurs estimé que pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °Celsius, la production pétrolière mondiale devait diminuer d’ici 2030 de 37 % sous les niveaux de 2010 et de 87 % d’ici 2050.

Malgré ces conclusions claires, le Canada prévoit toujours une production de pétrole et de gaz bien plus importante en 2050 qu’en 2019. À lui seul, le secteur pétrolier pourrait émettre jusqu’à 200 Mt de CO2 le jour où il est censé atteindre la carboneutralité.

Le Canada est responsable de 2 % des émissions mondiales en moyenne, mais selon ses projections actuelles, son expansion pétrolière et gazière devrait épuiser jusqu’à 16 % du budget carbone mondial. Tout scénario qui mène donc à l’expansion des énergies fossiles pourrait tout simplement détruire notre planète telle qu’on la connait.

Les données présentées dans ce premier rapport du GIEC sont bouleversantes. Désormais, chaque tonne d’émissions, chaque fraction de degré aura un impact direct sur notre santé et notre sécurité.

Cependant, tant et aussi longtemps qu’il le sera possible, nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour nous protéger et protéger les gens qu’on aime des pires impacts des changements climatiques.

_____

(*) Par Eddy Pérez, Lecturer, certificat en coopération internationale, Université de Montréal

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Climat : avec le rapport du GIEC, il est impératif d’agir dès maintenant

Climat : avec le rapport du GIEC,  il est impératif d’agir dès maintenant

 

 

Le dernier rapport du GIEC est la plus importante contribution scientifique sur le climat. C’est elle qui sera prise en compte lors du prochain grand sommet réunissant les dirigeants du monde entier. Par Eddy Pérez, Université de Montréal (*)

Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a présenté lundi 9 août le premier des trois rapports attendus d’ici 2022 dans le cadre de son sixième cycle d’évaluation du climat. Ces textes présentent la plus importante contribution sur l’état des connaissances actuelles sur la crise climatique, ses origines, ses causes, ses impacts, et les mesures de réponse à notre disposition.

Il s’agit d’un exercice rigoureux qui se tient à tous les cinq à six ans. Le rapport publié lundi a été approuvé par 234 auteurs et 195 gouvernements. C’est la plus importante contribution scientifique sur le climat et c’est elle qui sera prise en compte lors de la COP26 — ce grand sommet climatique qui aura lieu à Glasgow en novembre 2021. En 2022, le GIEC publiera deux autres rapports qui porteront sur les impacts des changements climatiques et sur les possibilités d’atténuation.

Essentiellement, ce rapport donne raison aux militants et activistes du climat, ainsi qu’à tous ces représentants des pays du Sud qui, en 2015, ont fortement insisté pour que les États membres de la Convention climatique de l’ONU s’engagent à garder la hausse des températures bien en deçà de deux degrés Celsius et, de préférence, à 1,5 degré Celsius, tel que stipulé dans l’Accord de Paris

Je suis directeur de la diplomatie climatique internationale du Réseau action climat Canada. Chargé de cours à l’Université de Montréal, j’enseigne la justice climatique et la coopération internationale. J’analyse et je suis les négociations climatiques internationales, surtout en ce qui concerne les obligations et responsabilités climatiques du Canada à l’échelle internationale, l’implantation des plans climatiques à l’échelle domestique et la finance climatique internationale.

Bien qu’une augmentation de la température de 1,5 °Celsius ait des conséquences bien pires que celles que l’on observe aujourd’hui, une telle hausse serait bien plus désastreuse à 2 °Celsius. Et le scénario deviendrait plus dangereux — et injuste pour les populations du Sud — si la température continuait d’augmenter au-delà des deux degrés Celsius. D’ailleurs, les vagues de chaleur extrêmes que le Canada et l’Amérique du Nord ont vécues cet été sont aujourd’hui 150 fois plus probables que depuis la fin du XIXe siècle.

Les conclusions de ce rapport permettent au GIEC d’être plus clair et plus incisif sur le lien direct entre l’activité humaine et le réchauffement climatique actuel. Le GIEC montre comment l’activité humaine a provoqué l’accélération du rythme du réchauffement au cours des quatre dernières décennies par rapport aux 80 années précédentes.

Image du Sommaire des décideurs (SPM.2) : Contributions évaluées au réchauffement observé en 2010-2019 par rapport à 1850-1900. a) : Réchauffement climatique observé (augmentation de la température de la surface de la planète) et sa plage très probable {3.3.1, encadré 2.3}. b) : Preuves issues des études d’attribution, qui synthétisent les informations provenant des modèles climatiques et des observations. Le panneau montre les changements de température attribués à l’influence humaine, aux changements dans les concentrations de gaz à effet de serre, aux aérosols, à l’ozone et au changement d’affectation des terres, aux facteurs solaires et volcaniques, et à la variabilité climatique interne. c) : Preuve de l’évaluation du forçage radiatif et de la sensibilité du climat. Le panneau montre les changements de température dus aux différentes composantes de l’influence humaine, notamment les émissions de gaz à effet de serre, les aérosols et leurs précurseurs, les changements d’affectation des terres et les traînées de condensation des avions. Les estimations tiennent compte à la fois des émissions directes dans l’atmosphère et de leur effet, le cas échéant, sur d’autres facteurs climatiques. Pour les aérosols, les effets directs (par rayonnement) et indirects (par interaction avec les nuages) sont pris en compte {6.4.2, 7.3}. IPCC (2021) Figure SPM.2

Nous pouvons constater nos empreintes digitales sur le système climatique. La science est en mesure de démontrer comment le réchauffement climatique actuel a rendu plus probables les incendies, inondations, tempêtes et vagues de chaleur que nous ressentons présentement. Nous vivons donc dans une planète avec un système climatique que nous avons altéré et qui est désormais moins stable.

L’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, une grande partie de l’Amérique latine, l’Afrique australe occidentale et orientale, la Sibérie, la Russie et toute l’Asie connaissent déjà des températures extrêmes. L’accélération des changements dans les océans, les glaciers et les niveaux de la mer sont parmi les symptômes les plus visibles et les plus dramatiques de la crise climatique. Cette accélération se poursuivra même si le réchauffement causé par nos activités s’arrête.

Chaque augmentation de température, si petite soit-elle, aura des incidences sur la fréquence et l’intensité des phénomènes extrêmes. Ces derniers sont amplifiés avec chaque augmentation supplémentaire du réchauffement planétaire.

Changements prévus dans l’intensité et la fréquence des températures extrêmes sur terre, des précipitations extrêmes sur terre, et des sécheresses agricoles et écologiques dans les régions sèches. IPCC (2021)

S’il est vrai que certains changements dans le climat sont irréversibles, nous avons toujours le choix de mettre de l’avant des solutions audacieuses et responsables afin de protéger les populations des impacts les plus dévastateurs de cette injuste crise.

C’est d’ailleurs le message principal du Secrétaire général des Nations unies à la suite de la publication du rapport : « La viabilité de nos sociétés dépend des dirigeants des gouvernements, des entreprises et de la société civile qui exigeront des politiques, des actions et des investissements qui limiteront la hausse des températures à 1,5 °Celsius. »

Les différents scénarios

En 2015, les pays membres de la convention climat de l’ONU se sont donnés comme objectif de limiter l’augmentation de la température d’ici la fin du siècle à 2 °Celsius. Ils se sont aussi engagés à faire tout ce qui est possible pour que cette limitation ne dépasse pas la barre du 1,5 °Celsius.

Dans son rapport, le GIEC présente cinq scénarios différents pour illustrer comment les émissions peuvent augmenter pendant le reste du siècle. Dans tous ces scénarios, nous pourrions atteindre 1,5 °Celsius d’ici vingt ans. Cependant, dans les scénarios où les émissions seraient plus élevées, nous dépasserons plus rapidement l’objectif du 1,5 °Celsius au cours du siècle.

Changements prévus dans l’intensité et la fréquence des températures extrêmes sur terre, des précipitations extrêmes sur terre, et des sécheresses agricoles et écologiques dans les régions sèches. IPCC (2021)

En revanche, pour le scénario d’émissions le plus faible, le GIEC suggère que les températures augmenteront d’un peu plus de 1,5 °Celsius, avant de redescendre à la fin du siècle, à mesure que le carbone sera éliminé de l’atmosphère — ce qui est compatible avec l’objectif ultime de l’Accord de Paris.

Atteindre la carboneutralité

Le GIEC a donc confirmé l’importance de réduire rapidement les émissions de CO2, ainsi que celles des autres gaz à effet de serre pendant cette décennie et de paver la voie pour atteindre la carboneutralité vers 2050. Rien ne peut remplacer la réduction des émissions de gaz à effet de serre à la source.

 

S’il est vrai que les puits de carbone naturels — des réservoirs qui captent et stockent le carbone atmosphérique, comme les puits océaniques, la biosphère, les forêts et les tourbières — sont importants pour nous aider à atteindre le reste du chemin vers la carboneutralité, la quantité de carbone pouvant être absorbé par les écosystèmes et les océans est très limitée. Le GIEC émet même des réserves sur l’utilisation des technologies d’élimination de carbone artificielles qui peuvent avoir des incidences négatives importantes sur la qualité et la quantité de l’eau, la production alimentaire et la biodiversité.

Émissions anthropiques cumulées de CO₂ absorbées par les puits terrestres et océaniques d’ici 2100 selon les cinq scénarios illustratifs. IPCC (2021)

Limiter la hausse de température à 1,5 °Celsius ne sera pas facile. Mais, plus nous dépassons ce seuil, plus nous sommes exposés à de futurs risques imprévisibles et graves avec des points de bascule qui peuvent se produire à l’échelle mondiale et régionale. Le Secrétaire général de l’ONU a déclaré qu’aucune nouvelle centrale au charbon ne doit être construite après 2021. Il va sans dire que devons éliminer progressivement le charbon existant d’ici 2030, et tous les autres pays doivent suivre d’ici 2040 et mettre fin à toute nouvelle prospection et production de combustibles fossiles.

Le rôle du Canada

Le Canada doit réviser son plan climatique afin de s’assurer qu’il soit compatible avec cet objectif de réduction. Le pays n’atteindra pas ses objectifs climatiques sans un engagement clair visant à mettre fin à toute expansion du secteur pétrolier et gazier.

En 2018, le GIEC a d’ailleurs estimé que pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °Celsius, la production pétrolière mondiale devait diminuer d’ici 2030 de 37 % sous les niveaux de 2010 et de 87 % d’ici 2050.

Malgré ces conclusions claires, le Canada prévoit toujours une production de pétrole et de gaz bien plus importante en 2050 qu’en 2019. À lui seul, le secteur pétrolier pourrait émettre jusqu’à 200 Mt de CO2 le jour où il est censé atteindre la carboneutralité.

Le Canada est responsable de 2 % des émissions mondiales en moyenne, mais selon ses projections actuelles, son expansion pétrolière et gazière devrait épuiser jusqu’à 16 % du budget carbone mondial. Tout scénario qui mène donc à l’expansion des énergies fossiles pourrait tout simplement détruire notre planète telle qu’on la connait.

Les données présentées dans ce premier rapport du GIEC sont bouleversantes. Désormais, chaque tonne d’émissions, chaque fraction de degré aura un impact direct sur notre santé et notre sécurité.

Cependant, tant et aussi longtemps qu’il le sera possible, nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour nous protéger et protéger les gens qu’on aime des pires impacts des changements climatiques.

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(*) Par Eddy Pérez, Lecturer, certificat en coopération internationale, Université de Montréal

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

 

Et maintenant Amazon pour diffuser le foot en France?

Et maintenant Amazon pour  diffuser le foot en France?

Comme le foot est devenu une affaire de gros sous, la multinationale Amazoneaméricaine se met sur les rangs pour diffuser y compris le football français. Le tout sans doute avec des coupures de pub à chaque coup de sifflet de l’arbitre et en plus l’utilisation de l’énorme fichier des fans du foot pour vendre la camelote d’Amazon.

Le géant de l’e-commerce, qui s’est mis sur le radar des fans de sport français en retransmettant une partie de Roland-Garros , aurait intensifié ses contacts ces derniers jours avec la LFP. Si une offre n’est pas encore sur la table, Canal+ prendrait très au sérieux l’hypothèse d’une irruption du groupe d’e-commerce qui mise sur le contenu vidéo pour augmenter son nombre de clients à son offre Amazon Prime.

Même si une grande partie de poker menteur est engagée, certains évoquent la possibilité que la société de Jeff Bezos mise un peu moins 300 millions d’euros par an.

Le championnat reprend en août et n’a pour l ‘instant pas de diffuseur. L’instance du football français, qui a opté pour des discussions de gré à gré depuis l’enchère ratée de février cette année , pourrait donc devoir se décider très rapidement entre deux solutions alors que tout le monde pensait qu’il n’y avait pas d’autre alternative aux discussions en cours avec Canal et BeIN Sports…

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