Archive pour le Tag 'risque'

Pour la Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Pour La Russie, risque d’une troisième guerre mondiale

Face à l’hypothèse d’envoi de troupes occidentale d’intervention en Ukraine, la Russie menace clairement d’une troisième guerre mondiale. Une manière de répondre notamment à la France et au Royaume-Uni qui ont évoqué cette possibilité en cas de plan de paix. L’envoi de «forces de maintien de la paix» occidentales sur «des terres historiques russes» est un scénario qui «pourrait conduire à une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie, voire à une troisième guerre mondiale à plus long terme», a déclaré Sergueï Choïgou dans un entretien à l’agence de presse proche du Kremlin Tass, jeudi 24 avril.

Selon le secrétaire du Conseil de sécurité russe, un organe créé en 1991 avec pour objectif de conseiller le président russe à élaborer sa politique en matière de sécurité nationale, «il serait plus correct de qualifier ces troupes d’envahisseurs ou d’occupants», cette mission de «maintien de la paix» n’étant qu’une couverture pour «contrôler l’Ukraine et ses ressources minérales».

Dans le même entretien, Sergueï Choïgou, ancien ministre de la Défense de Vladimir Poutine de 2012 à 2024, réaffirme que «la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre elle ou la République de Biélorussie, y compris avec l’utilisation d’armes conventionnelles». La Russie «surveille de près les préparatifs militaires des pays européens», ajoute-t-il.

Les répliques russes s’appliquent également aux États qui fournissent leur territoire et leurs ressources pour la préparation et la mise en œuvre d’une agression contre la Russie, conclut Tass.

Sport– Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Sport- Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Secteur Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement

Secteur Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement


Alors que les lobbys du secteur ne cesse de souligner la reprise, l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, souligne des signes de ralentissement du marché et s’attend à une légère remontée des taux moyens en avril, mai et juin. En cause l’attentisme et le manque de sa solvabilité notamment des primo accédant; Sans parler de la folie des prix dans les grandes villes

La décision de la Banque centrale européenne de baisser, pour la sixième fois consécutive, ses taux directeurs de 25 points de base, avec un taux de refinancement ramené à 2,5 %, devrait offrir un répit sur un marché du crédit immobilier encore balbutiant. D’autant que le discours de la banque centrale est plutôt accommodant, laissant entrevoir de nouvelles baisses. Cette décision intervient à un moment où les taux de crédit immobilier affichent un léger mouvement haussier, après une baisse presque continue d’un an, et ce, avant le printemps, une période généralement propice aux achats immobiliers.

Car si les taux courts sont orientés à la baisse, ce n’est pas le cas des taux longs, notamment celui de l’obligation d’État (OAT) à dix ans, qui sert en partie de référence pour les banques dans le calcul de leurs barèmes.

Le contexte de grande incertitude générée par la politique tarifaire des États-Unis, mais aussi l’instabilité budgétaire et politique en France ou la brusque hausse du taux souverain allemand à l’annonce d’un plan d’investissement dans la défense en Allemagne sont autant d’éléments qui mettent les emprunts d’État sous pression.

Sport- Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Sport- Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement

Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement


Alors que les lobbys du secteur ne cesse de souligner la reprise, l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, souligne des signes de ralentissement du marché et s’attend à une légère remontée des taux moyens en avril, mai et juin. En cause l’attentisme et le manque de sa solvabilité notamment des primo accédant; Sans parler de la folie des prix dans les grandes villes

La décision de la Banque centrale européenne de baisser, pour la sixième fois consécutive, ses taux directeurs de 25 points de base, avec un taux de refinancement ramené à 2,5 %, devrait offrir un répit sur un marché du crédit immobilier encore balbutiant. D’autant que le discours de la banque centrale est plutôt accommodant, laissant entrevoir de nouvelles baisses. Cette décision intervient à un moment où les taux de crédit immobilier affichent un léger mouvement haussier, après une baisse presque continue d’un an, et ce, avant le printemps, une période généralement propice aux achats immobiliers.

Car si les taux courts sont orientés à la baisse, ce n’est pas le cas des taux longs, notamment celui de l’obligation d’État (OAT) à dix ans, qui sert en partie de référence pour les banques dans le calcul de leurs barèmes.

Le contexte de grande incertitude générée par la politique tarifaire des États-Unis, mais aussi l’instabilité budgétaire et politique en France ou la brusque hausse du taux souverain allemand à l’annonce d’un plan d’investissement dans la défense en Allemagne sont autant d’éléments qui mettent les emprunts d’État sous pression.

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Politique -Face au risque de guerre: le retour du service militaire

Politique -Face au risque de guerre: le retour du service militaire


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer d’au moins 600 000 de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérantes et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Risque de troisième guerre avec le sabotage de l’OTAN par Trump

PolitiqueC’est en plein vol que l’OTAN a été sabotée en public par un Trump condamnant et ridiculisant totalement l’Ukraine et son président. Du coup évidemment Poutine et ses affidés sont aux anges. Après une pause sans doute pour  reconstituer les forces intérieures affaiblies par le conflit, Poutine  va reprendre sa stratégie de reconquête de ce qu’il considère comme l’empire russe.

 

Accord ou pas Poutine n’a jamais respecté sa parole et il n’y a que la puissance affichée qui permettra de s’opposer aux  nouvelles conquêtes guerrières de Poutine et l’extension du conflit à l’échelle mondiale. Aujourd’hui l’Europe en particulier n’est pas armée pour lutter contre l’armada russe même provisoirement affaiblie. En moyenne les Etats  européens consacrent autour de 2 % de leur PIB aux dépenses militaires alors que la Russie consacre actuellement 30 %. Il faut au plus tôt et dès maintenant une concertation militaire permanente des nations européennes décidées à lutter contre l’impérialisme de Poutine. Dans le même temps lancer une véritable économie de guerre pour disposer du matériel nécessaire alors qu’aujourd’hui par exemple en France l’armée es t seulement une sorte d’échantillon(  exemple 200 chars) seulement.

Il faudra aussi le plus tôt possible envisager le retour du service militaire obligatoire abandonné par lâcheté pour plaire aux électeurs. Sur une classe d’âge d’environ 800 000 jeunes 400 000 sont mobilisables et pourraient-elles être formés sur une période de six mois en utilisant surtout les infrastructures sportives existantes et autres lieux dont disposent les pouvoirs publics. Nul besoin de faire retourner les jeunes dans des casernes coûteuses. D’ailleurs depuis longtemps avant la suppression de militaire les soldats rentraient chaque jour à leur domicile (des modalités pourraient être trouvées pour le peu de jeunes qui ne pourraient pas revenir au domicile chaque soir).

La mesure n’est pas aussi coûteuse qu’indiqué. L’institut IFRAP chiffrer le coût de ce service militaire six mois pour environ 400 000 personnes à hauteur d’environ 5 milliards. De toute façon il faudra globalement augmenter de façon significative les budgets européens consacrés à la défense. Pour l’ensemble des pays d’Europe la moyenne des dépenses militaires tourne autour de 2 % du PIB; il faudra monter le niveau autour de 5 % pendant plusieurs années: Le prix de la liberté, de la paix  tout autant que le prix du développement et du progrès économique .

Économie–finances: Risque de bulles américaines

Économie–finances: Risque de bulles américaines
Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

Risque de vassalisation pour l’Europe d’après Macron

Risque de vassalisation pour l’Europe d’après Macron

En dépit d’une bonne relation personnelle avec Trump, Macron attire l’attention de l’Europe sur les risques de la vassalisation  par les États-Unis. Un  appel de sa part au renforcement de l’Europe sur le plan économique et de la défense aussi en faveur d’une attitude plus agressive.

En visite d’État pour deux jours au Portugal, Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à se montrer «plus que jamais unis et forts » et à refuser la «vassalisation heureuse» vis-à-vis des États-Unis. «Je vois plein de gens dans notre Europe dire “on va devoir être gentil avec les Américains, ça va passer, il faut courber l’échine”», a-t-il déclaré en fin de journée lors d’une rencontre dans un incubateur de start-up sur le thème de l’innovation et de l’intelligence artificielle. Mais «la réponse n’est pas dans une soumission» et «je ne suis pas pour la vassalisation heureuse», a-t-il ajouté.
Au contraire, «les Européens peuvent être convaincus d’une chose: il leur faut plus que jamais être unis et forts», et pour cela «nous devons absolument faire des choix très profonds (…) en matière technologique, industrielle (et) de défense», avait-il affirmé un peu plus tôt depuis l’Assemblée de la République portugaise.

 

 

Economie- Risque de bulles financières américaines

 

Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

États-Unis : risque de catastrophe sanitaire

États-Unis : risque de catastrophe sanitaire

 

Alors que des cas de rougeole et de coqueluche se déclarent un peu partout dans le pays, Robert Kennedy Jr a récemment promis de démanteler les institutions sanitaires américaines.

Taux de vaccination en baisse, nouveaux cas de rougeole et arrivée d’un vaccinosceptique à la tête du ministère de la Santé : aux États-Unis, des acteurs de la santé s’alarment d’un «désastre annoncé». Depuis le début de l’année, plus de 120 cas de rougeole ont été recensés au Texas selon un bilan actualisé mardi, une dizaine dans l’État voisin du Nouveau-Mexique et une poignée d’autres à travers le pays, faisant craindre un retour en force de cette maladie contagieuse grave, quasiment éradiquée grâce à la vaccination. «La rougeole, c’est le signe avant-coureur» d’une crise à venir, affirme à l’AFP le pédiatre infectiologue Paul Offit, pointant la baisse des taux de vaccination depuis la pandémie de Covid-19.

 

e sujet sont aujourd’hui plus de deux fois plus nombreux qu’avant la pandémie, dit Jennifer Herricks, qui participe à un suivi national. Cela s’est traduit par exemple par l’arrêt des statistiques vaccinales dans le Montana ou la fin de la promotion des vaccins en Louisiane. Autant de signes d’un changement dans la place accordée à la vaccination, jusqu’ici considérée comme la pierre angulaire des politiques de santé. «C’est un signe annonciateur de ce que nous commençons à voir et sommes sur le point d’observer au niveau fédéral, avec Robert Kennedy Jr», prévient Richard Hughes.

Risque de bulles financières américaines

Risque de bulles financières américaines

Avec la menace d’un éclatement de la bulle de la Tech, les risques cachés des ETF, la menace des cryptos, les États-Unis seront en surchauffe. Si la finance s’effondre outre-Atlantique comme en 1929 ou 2008, les bulles vont-elles ébranler l’Europe ? Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. ( dans La Tribune)

Le nouveau Président des États-Unis va peut-être réussir l’exploit de générer trois bulles économiques en moins de deux ans après 3 bulles américaines en 96 ans.

C’est quoi une bulle économique ou financière?
Le terme « bulle » est utilisé pour décrire une accélération rapide de la valeur de marché puis généralement suivie d’une baisse de valeur tout aussi rapide …. Nous distinguons : la bulle boursière comme la bulle internet ou la bulle des actions de 1929 ou les ETF, etc. ; la bulle du marché des actifs observée sur les marchés immobiliers comme la crise de 2008 ou sur les devises comme le dollar américain, le Bitcoin, etc. ; la bulle du marché du crédit comme les obligations des États, des entreprises, de prêts hypothécaires, etc. ; enfin la bulle des matières premières comme l’or, le pétrole, etc.
De janvier 1921 à septembre 1929, les cours des actions, cotées à Wall Street, flambent de 300%. Ce boom s’est terminé par un Krach cataclysmique. Le Dow Jones n’a retrouvé ses sommets d’avant la crise qu’en novembre 1954. Il y a eu une dépression mondiale suivie de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut rappeler la bulle internet. Dans les années 90, la croissance rapide de la technologie numérique a entraîné une forte augmentation des investissements dans les start-ups technologiques. Les investisseurs ont investi des milliards dans ces start-ups, propulsant leurs cours boursiers à des niveaux insoutenables, souvent basés davantage sur l’euphorie que sur les fondamentaux financiers.

La crise financière américaine des subprimes de 2008 a entraîné une augmentation de la dette publique d’environ 4,8% du PIB dans la zone euro. La Banque centrale européenne BCE avait instauré des politiques monétaires non conventionnelles pour racheter les dettes des pays membres afin de maintenir les taux d’intérêt bas et relancer les économies. Elle a injecté 4 000 milliards de 2011 à 2017. En 10 ans, la crise financière a coûté approximativement 1 541 milliards d’euros à la France en termes de produit intérieur brut (PIB) selon les calculs d’Eric Dor, directeur des études économiques à IESEG School of Management.

Alors Trump 2.0 a-t-il raison d’affirmer ? « Je connais très bien l’Union européenne. Comme vous le savez, ils profitent beaucoup des États-Unis dans le domaine du commerce et nous les protégeons par le biais d’un autre forum, l’OTAN… ».

Les trois phases d’une bulle financière ?
La facilité d’échange des titres, l’environnement monétaire expansionniste ou la facilité d’accès au crédit, et la spéculation sont trois conditions qui conjointement permettent le déclenchement d’une bulle. Dans la première phase, les prix augmentent et il y a accumulation. Dans la deuxième phase, il y a de plus en plus d’investisseurs et les prix augmentent, c’est la période d’euphorie. Les évaluations des entreprises et des actifs peuvent être plusieurs fois supérieures à leur valeur réelle. La bulle atteint son sommet, les investisseurs institutionnels vont sécuriser leurs profits en vendant, la demande diminue. Dans la troisième phase, s’il y a panique due à un facteur externe, les prix des actifs tombent brutalement et ceux qui avaient acheté au sommet souhaiteront s’en défaire avant que les prix ne chutent trop bas.

Sommes-nous au début d’une bulle financière ?
Les stocks américains étaient déjà très chers en décembre 2024. Les grandes capitalisations des États-Unis se négociaient à 26,6 fois leur bénéfice. Dès la victoire de Trump, les actions ont fortement rebondi. La suppression de l’incertitude électorale, associée à l’espoir d’un environnement favorable aux entreprises sous la nouvelle administration, a stimulé le sentiment des investisseurs et contribué aux gains du marché. Pour la Bourse l’économie va bien et les bénéfices devraient encore croître en 2025. L’intelligence artificielle IA continue de soutenir l’enthousiasme du marché. Les spéculations autour de la création d’une réserve de bitcoins aux États-Unis pourraient donner des perspectives haussières pour la cryptomonnaie. Les actifs des ETF ont bondi de 28% en 2024, et 41 milliards de dollars de nouveaux actifs nets ont afflué vers les ETF Bitcoin et crypto.

Mais voilà, le ciel s’obscurcit, l’horizon se rétrécit, les premières gouttes arrivent. Un dollar fort ; une inflation, des taux d’intérêt et des tarifs douaniers plus élevés freineraient la hausse des marchés boursiers. Si l’économie américaine bascule dans une récession avec des tensions géopolitiques persistantes, ces aléas pourraient mener à un krach boursier.

Les marchés financiers sont exposés au « wake up call » : quelque chose qui sert à alerter une personne d’un problème, d’un danger ou d’un besoin. Ils doivent faire face à des bouleversements et à réagir rapidement sans mesurer les impacts de leurs décisions. « Si Trump tient ses promesses, il poussera l’économie américaine vers la récession ». Mais le plus grand risque économique de la présidence de Donald Trump est une perte de confiance dans la gouvernance américaine.

Les 3 bulles en 2 ans : l’IA, les ETF et les cryptos
1/ IA

Une bulle boursière alimentée par l’intelligence artificielle va éclater en 2026, selon Capital Economics. Les valeurs technologiques vont bondir portées par l’enthousiasme des investisseurs et le programme Stargate de Trump de 500 milliards de dollar. Mais à partir de 2026, ces gains boursiers devraient s’effondrer précipitamment car la hausse des taux d’intérêt et un taux d’inflation élevé commenceront à peser sur les valorisations des actions. L’étude, menée par l’organisation de recherche britannique Say No to Disinfo en collaboration avec la société de communication Fenimore Harper, souligne comment l’IA générative peut créer des contenus trompeurs qui augmentent la possibilité d’une panique. Un autre facteur externe pourrait créer l’affolement comme l’avancée technologique de la société chinoise DeepSeek qui a ébranlé l’industrie américaine.
2/ ETF

Un ETF est un fonds indiciel négocié en bourse qui suit la performance d’indices boursiers biens connus. La bulle des ETF fait référence aux inquiétudes concernant la croissance rapide et la surévaluation potentielle des ETF, qui pourraient avoir des conséquences importantes pour les marchés financiers et l’économie en général. L’investissement passif via les ETF peut gonfler la valorisation des actions d’une manière malsaine et potentiellement catastrophique.
Les fonds à gestion active qui détiennent très peu d’actions dans leurs portefeuilles font grimper le prix des actions au-dessus de ce qu’il devrait être, selon le document de la Harvard Business School et de Capital Fund Management. « Nous constatons que les flux à la recherche de rendements auto-gonflés prédisent des bulles dans les ETF et leurs krachs ultérieurs ».

Le niveau actuel de la bourse américaine n’est plus raisonnable. Il faut se préparer à des lendemains qui déchantent.

3/
Cryptos

Le 20 janvier 2025 à la veille de son retour au pouvoir, le nouveau Président des États-Unis et sa femme ont lancé leurs cryptomonnaies suscitant un vif engouement des investisseurs. Cette flambée des prix du Bitcoin a relancé les débats sur une bulle de crypto-monnaie. En décembre 2017, la valeur des cryptomonnaies a atteint des sommets sans précédent Le Bitcoin a atteint environ 20 000 dollars. Début 2018, un vent de panique a soufflé sur les cryptomonnaies et le Bitcoin a perdu 80% de sa valeur. La plupart des autres cryptomonnaies ont suivi, marquant un effrayant effondrement boursier. En 2022, il y a eu 7 effondrements de cryptomonnaies. Elles apparaissent de plus en plus périlleuses, ce qui renforce les doutes quant à leurs valeurs intrinsèque.

Trois secousses récentes annoncent l’éruption d’une panique prochaine : le 3 février 2025, le bitcoin perd 6% alors que l’ethereum plonge de 26% ; le 17 février 2025, il y a l’effondrement de la cryptomonnaie Lybra après un crypto-scandale en Argentine ; le 21 février 2025, la Bybtit, l’une des plus grandes plateformes d’échanges, a été victime du plus gros piratage de l’histoire des cryptomonnaies.

Sur les huit crypto-monnaies les plus populaires, cinq ressemblent clairement à des bulles. La majorité des personnes détiennent des crypto-monnaies à des fins spéculatives. Le risque d’une bulle spéculative peut s’étendre rapidement à d’autres marchés financiers, et par contagion à l’économie réelle.

Risque inflationniste aux États-Unis pour la Fed

Risque inflationniste aux États-Unis pour la Fed

 
Contrairement à Trump, la banque fédérale américaine pense que les droits de douane vont venir alimenter de manière significative l’inflation. Une évolution inévitable quand on sait que la majorité des biens sont importés aux États-Unis et que certains vont subir des augmentations qui peuvent varier de 10 à 50 % pour les droits de douane .

D’après le compte-rendu publié mercredi de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, les responsables de la banque centrale américaine ont globalement « pointé les risques » d’une hausse de l’inflation, plutôt que des dangers pour le marché du travail.

« En particulier, les participants ont cité les possibles effets de changements potentiels dans les politiques commerciales et d’immigration », est-il écrit dans les ‘minutes’ de la réunion des 28-29 janvier, soit environ une semaine après l’investiture de Donald Trump à la Maison blanche.

Les responsables de la Fed ont cité également la possibilité que les « développements géopolitiques perturbent les chaînes d’approvisionnement ».

Si la banque centrale croit toujours que les pressions sur les prix vont s’atténuer, « d’autres facteurs ont été mentionnés pour leur potentiel de nuire au processus de désinflation », est-il rapporté dans le document, alors que des entreprises en contact avec la Fed ont indiqué qu’elles entendaient « répercuter sur les consommateurs les coûts de production plus élevés qui résulteraient de potentielles taxes douanières ».

Par ailleurs, des participants à la réunion ont noté que certaines mesures de l’inflation, parmi les préoccupations principales de la Fed, ont « récemment augmenté », dit le compte-rendu de la réunion.

 

Economie États-Unis : risque d’inflation avec les droits de douane

Economie États-Unis : risque d’inflation avec les droits de douane

Il se pourrait bien que l’instauration de nouveaux droits de douane par les États-Unis portent un coup fatal à la croissance américaine. En effet cette taxation supplémentaire très importante va mécaniquement favoriser l’inflation et amputé le pouvoir d’achat surtout ce qui est importé.

Nombre d’experts estiment que cette guerre commerciale sera nuisible à tous. Du coup, Donald Trump a reconnu dimanche matin que les droits de douane qu’il a instaurés la veille avec les principaux partenaires des États-Unis, provoquant une guerre commerciale, vont «peut-être» faire souffrir les Américains, mais que cela «vaudra le prix». «Est-ce que cela va faire souffrir? Oui, peut-être. Et peut-être pas. Mais nous allons rendre sa grandeur à l’Amérique et cela vaudra le prix qu’il faudra payer», a écrit le président américain sur son réseau Truth Social en lettres capitales.

Donald Trump a également répété dimanche matin que «le Canada devrait devenir notre cher 51e État», ce qui impliquerait, selon lui, «des impôts bien plus faibles et une protection militaire bien meilleure pour les Canadiens .

 

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