COP21 : déjà obsolète avec l’augmentation du CO2
Cop 21, Cop 22 hier Cop 23, de grandes promesses mais peu de résultats. Certes ces grandes réunions internationales ne sont sans doute pas inutiles pour la prise de conscience des conséquences du réchauffement climatique mais force est de constater que les décisions constituent souvent uniquement des déclarations d’intention sans réel effet concret. Ainsi par exemple en dépit de toutes les promesses, les émissions de CO2, un des principaux responsables du réchauffement climatique, n’ont cessé de progresser depuis la Cop 21. Autant dire que les objectifs de Paris de la COP 21 vont donc demeurer théoriques puisqu’au contraire les émissions de CO2 progressent ; En cause, la croissance de la pollution des pays en développement et une réduction très faible dans les pays développés. Les énergies renouvelables ne sont pas à la hauteur du défi d’autant que certaines comme les éoliennes relèvent du gadget coûteux. En fait il faudra attendre notamment l’interdiction du moteur thermique des automobiles pour constater uen réduction significative de la pollution, c’est à dire pas avant 20 ou 30 ans ! Les émissions de CO2 sont en effet restées globalement stables pendant trois ans, de 2014 à 2016, mais elles vont repartir à la hausse cette année, essentiellement à cause d’une augmentation en Chine après deux années de recul, disent les scientifiques. « Avec 41 milliards de tonnes de CO2 émis estimés pour 2017 (si l’on ajoute la déforestation, ndlr), on risque de manquer de temps pour garder la température sous 2°C, et a fortiori 1,5°C », objectif fixé par l’accord de Paris adopté fin 2015 contre le réchauffement climatique. a déclaré la chercheuse Corinne Le Quere, directrice du centre Tyndall pour les recherches sur le changement climatique à l’Université d’East Anglia, au Royaume-Uni. Les émissions de la Chine devraient augmenter de 3,5%, La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, devant les Etats-Unis, et représente 28% des émissions. Les émissions de CO2 des Etats-Unis – devraient quant à elles diminuer de 0,4% en 2017, une baisse plus faible que ces dernières l. L’Inde voit quant à elle ses émissions croître un peu moins (+2%) mais ce devrait être temporaire, préviennent les chercheurs. Quant à l’UE, ses émissions reculent moins vite que la décennie précédente (-0,2%). Et si les énergies renouvelables se développent de manière (+14% par an ces 5 dernières années), mais il faudra quelques années ou plutôt quelques décennies. Pour qu’elles aient un impact significatif sur les émissions mondiales de CO2″.