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Un gouvernement technique : dernière carte ?

Un gouvernement technique : dernière carte  ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

Un gouvernement technique : dernière carte avant la démission de Macron ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

La dernière élection démocratique aux États-Unis ?

La dernière élection démocratique aux États-Unis ?

 

L’écrivain américain affiche son inquiétude, dans une tribune au « Monde », en cas de nouvelle victoire de Donald Trump, qui risque de gouverner comme si le pays était une société privée qu’il pourrait détruire à sa guise.

Les Etats-Unis s’apprêtent à descendre au fond d’un gouffre, et qui sait si nous en sortirons un jour. Le 5 novembre 2024 pourrait être la date de la dernière élection légitime dans notre pays. J’ai pris conscience que quelque chose n’allait pas quand Donald Trump a annoncé que sa horde d’adeptes du « Make America great again » devait absolument venir voter pour lui le jour de l’élection car ils n’auraient plus besoin de voter par la suite. J’avais supposé qu’il s’agissait d’une démonstration flamboyante de sa superbe, et que notre ex-président, avec sa fausse chevelure orange et son étrange teint orange, fanfaronnait auprès de ses potes. Aujourd’hui je n’en suis plus si sûr.Trump a échoué dans sa première tentative de coup d’Etat en 2021. [Pour la présidentielle de 2020], il avait mis au point une combine pour trouver de faux grands électeurs en sa faveur, mais le plan n’a pas fonctionné, grâce à Mike Pence, son vice-président, qui, dans un geste de résistance, a certifié le nombre de votants dans chaque Etat.

Pourtant, Trump n’a pas abandonné. Il a encouragé les Proud Boys et d’autres suprémacistes blancs à prendre d’assaut le Capitole, à Washington, le 6 janvier 2021, à tenter de pendre Mike Pence et d’assommer Nancy Pelosi, alors présidente démocrate de la Chambre des représentants, afin de pouvoir continuer à résider sur Pennsylvania Avenue [où se situe la Maison Blanche], en victime d’une élection truquée.

Foot ligue 1: pour son centième anniversaire Monaco rejoint le PSG à la dernière minute

Foot ligue 1: pour son centième anniversaire Monaco rejoint le PSG à la dernière minute

Pour le Centenaire du club, l’AS Monaco s’impose à la dernière seconde face à Montpellier (2-1) grâce à Camara et rejoint le PSG en tête de la Ligue 1. Les Monégasques restent invaincus cette saison à trois jours de retrouver le Dinamo Zagreb en Ligue des champions.

Gaza: Dernière chance de trêve ?

Gaza:  Dernière chance de trêve ?

En dépit des gros effort d’Anthony Blinken, secrétaire d’État américain, actuellement au Proche-Orient pour tenter d’obtenir un accord de trêve entre Israël et le Hamas, les chances de paix paraissent relativement minces en raison des exigences réciproques des deux parties concernant d’un côté la libération des otages pour Israël, d’un autre coté  le retrait des forces israéliennes de Gaza pour le Hamas.

Un conflit largement instrumentalisé par des puissances extérieures et en particulier l’Iran pas forcément mécontente du maintien d’une situation de guerre à Gaza qui lui épargne un affrontement direct avec Israël qu’elle serait sans doute susceptible de perdre.
C’est l eneuvième voyage en Israël d’Anthony Blinken depuis le début de la guerre entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza. Sans doute le plus important. Antony Blinken, secrétaire d’Etat américain, a souligné ce lundi qu’il était « temps d’arriver » à parvenir à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.

La tâche du secrétaire d’Etat américain promet d’être toujours aussi ardue alors Israël et le Hamas s’accusent mutuellement de faire échouer le cessez-le-feu. Dimanche, Benjamin Netanyahou a appelé à « diriger la pression sur le Hamas » et « non vers le gouvernement israélien », dénonçant un « refus obstiné » du mouvement palestinien de conclure un accord, après deux jours de négociations à Doha entre la partie israélienne et les médiateurs américain, qatari et égyptien.

 

JO – Natation : Première médaille d’or pour Marchand mais pas la dernière

JO – Natation : Première médaille d’or pour Marchand mais pas la dernière

 

Première médaille d’heures pour Marchand mais pas la dernière avec en plus un record : En 4 min 02 sec 95/100e, nouveau record olympique, le Français a devancé de près de six secondes le Japonais Tomoyuki Matsushita (4:08.62) et l’Américain Carson Foster (4:08.66). Revivez la dernière minute de cette course d’anthologie.

Une bonne journée pour la France. Quatre nouvelles médailles pour les Bleus, dimanche, avec deux médailles d’or, une en argent et une en bronze. La France se classe toujours quatrième derrière le Japon, premier avec 7 médailles (4 Or, 2 Argent, 1 bronze), l’Australie, deuxième, avec 6 médailles (4 Or, 2 Argent) et les Etats-Unis, troisièmes, avec 12 médailles (3 Or, 6 Argent, 3 Bronze).

Manouchian au panthéon : sa magnifique dernière lettre

Sa célèbre et vibrante lettre à Mélinée juste avant de mourir lue par Patrick Bruel.

«Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain [...] Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense.» 

Et l’hommage émouvant du président de la république:

 «La France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent 24 fois la France. Dans l’esprit des jeunes Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante, jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde.»

«Cette odyssée, celle de Manouchian et de tous ses compagnons d’armes, est aussi la nôtre. Odyssée de liberté et de sa part ineffaçable dans le cœur de notre nation, évoque Emmanuel Macron. Un résistant décide de mourir pour notre nation qui, pourtant, avait refusé de l’adopter pleinement.»

Attal, la dernière cartouche de Macron ?

Attal, la dernière cartouche de Macron ?

Le temps supplémentaire que prend Macron pour désigner un nouveau premier ministre témoigne à l’évidence des difficultés internes au pouvoir. En effet jeunes et vieux crocodiles macronistes ne voient pas forcément d’un bon œil la promotion d’un responsable qui pourrait devenir un candidat à la succession de Macron en 2027. En effet, il s’agit moins de contestation sur la nomination d’un premier ministre que déjà la bataille pour la succession de Macron en tout cas pour la candidature.

On voit mal pourquoi Macron prend autant de temps car la vox populi a déjà désigné Attal comme favori pour Matignon. Son point fort, c’est sa popularité et surtout sa capacité à mesurer son propos mais dans une vision réformiste. Bref un peu le contraire de Macron qui parle de tout, en permanence mais de façon contradictoire et inefficace.

Macon ne dispose pas d’autres candidats crédibles vraiment macronistes. En effet le ministre de l’économie est philosophiquement plus près des « Républicains » que de Macron. En outre, il ne brille guère par sa dimension politique. En clair, il est relativement terne. À la différence de Darmanin, lui, plus proche d’un Sarkozy mais encore moins macroniste.

En bref Macon n’a plus guère le choix pour tenter de sauver ce qu’il peut de la dernière partie de son quinquennat. En même temps, c’est sans doute sa dernière cartouche pour laisser quelque chose d’un peu positif en tout cas arrêter sa chute aux enfers de l’impopularité. En effet, Macron n’est pas seulement impopulaire mais suscite un rejet parfois proche même de la haine.

Rien ne dit qu’Attal pourra réussir surtout pour couvrir une période aussi longue de trois ans jusqu’en 2027. Surtout si Macron continue à jouer les Jupiter d’opérette. Surtout si un événement sociétal ou géopolitiques vient compliquer la tâche. Mais c’est de toute manière sans doute la dernière cartouche de Macron

La dernière hypocrisie de Macron : promulguer la loi avant de recevoir les syndicats

La dernière hypocrisie de Macron : promulguer la loi avant de recevoir les syndicats


C’est évidemment un nouveau pied de nez adressé aux syndicats par Macron qui en urgence veut promulguer la loi de réforme des retraites durant le week-end. Et qui deux jours après proposait de rencontrer les syndicats pour leur parler social.

Une manière évidemment pour lui de tenter de fermer de manière radicale et définitive le dossier des retraites en signifiant aux syndicatx le peu de considération qu’il leur porte.

D’une certaine manière, les syndicats renvoient la balle au président de la république lorsqu’ils avaient demandé à être reçus et que le président leur avait opposé un refus.

Reste que cette invitation de Macron prévue mardi constitue une véritable hypocrisie et une provocation supplémentaire. Malheureusement pour lui, l’affaire de la réforme des retraites est loin d’être enterrée d’une part parce qu’il y a la perspective d’un référendum d’initiative partagée et surtout parce que cela ouvre aussi la perspective de maintenir à l’agenda politique la priorité au dossier des retraites qui restent donc complètement ouvert.

Un dossier qui pourrait par ailleurs- tant qu’il n’est pas complètement bouclé et accepté par les parties- bloquer toutes avancées dans d’autres domaines d’autant que Macron n’a pas résolu le fait qu’il demeure sans majorité politique à l’Assemblée nationale en plus de son discrédit dans l’opinion.

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Il est de plus en plus clair que le régime de Poutine est menacé de l’intérieur même s’il trouve encore dans la population sous-informée des soutiens et bien sûrschez tous ceux qui bénéficient de la corruption. Les divisions internes deviennent de plus en plus visibles, voir par exemple les dénonciations du Kremlin par le patron de Wagner ! Pour sauver son régime Poutine agite donc à nouveau la menace du nucléaire d’abord en se retirant du traité de non-prolifération et en se réservant le droit de répliquer en cas d’hypothétiques attaques de l’Occident.

Poutine est toujours en plein délire quant à la réalité de ce qui se passe dans les démocraties et à ses illusions perdues d’empire russe. Alors que le président américain et d’autres- mais pas Macon– prennent le risque de se rendre en Ukraine, Poutine se renferme toujours dans son bunker au Kremlin en ressassant ses vieilles lunes sur la décomposition démocratique occidentale et ses vieilles lunes de reconquête soviétique. Pour preuve, il réhabilite un peu partout les statuts de Staline ! Bref toujours la dictature et plus du tout le communisme mais la corruption, la torture et le crime à l’intérieur et à l’extérieur des frontières.

Poutine se réfugie dans une vieille dialectique des années 50 qui consiste à dire systématiquement le contraire de ce qu’il pense pour finalement s’en persuader lui-même. Il alimente sa propre peur et sa propre paranoïa.

Pour justifier cette suspension de la participation au traité New Start, Vladimir Poutine a expliqué que la Russie ne pouvait pas effectuer d’inspections pour vérifier son application par les pays occidentaux.
Le dirigeant russe ne s’est également pas privé de critiquer la non-participation d’autres Etats occidentaux à cet accord. « Avant de revenir à la discussion sur le traité, nous devons comprendre quelles sont les aspirations des membres de l’OTAN, la Grande-Bretagne et la France, et comment nous prenons en compte leurs arsenaux qui font partie du potentiel de frappe combiné de l’alliance », a-t-il reproché.
Désormais Poutine se réserve néanmoins le droit de mener des essais nucléaires au cas où les Etats-Unis le feraient « en premier ». Bref toujours la rhétorique de l’agresseur faussement agressé. Et ça marche encore sur une grande partie de la population qui vit sous la dictature depuis plus d’un siècle.

Vladimir Poutine a affirmé bref toujours la que Washington ne pourrait plus réaliser d’inspection sur les sites d’armements en Russie. Mais ce n’est pas nouveau : les contrôles sont de facto suspendus depuis cet été. Les autorités américaines avaient déjà dénoncé une violation du traité le mois dernier.

Rishi Sunak, Premier ministre: La dernière chance pour sauver la Grande-Bretagne du naufrage ?

Rishi Sunak,Premier ministre: La dernière chance pour sauver la Grande-Bretagne du naufrage ?

D’une certaine manière ce sont les marchés financiers et non pas le parti conservateur qui ont décidé d’imposer le financier Rishi Sunak , ancien ministre des finances comme nouveau premier ministre en Grande-Bretagne.Il y avait urgence avec l’écroulement de la livre, de la croissance, l’inflation et le risque de crise financière.

Une belle revanche pour l’ancien ministre des finances .

L’incompétente Liz Truss a dû renoncer totalement à ses propositions initiales mais les marchés financiers ont contraint le parti conservateur à la limoger compte tenu des attaques contre la livre.

Mais le financier a écarté le retour du fantasque Boris Johnson handicapé cependant encore par quelques gamelles judiciaires.

Rishi Sunak a contre lui, en pleine crise du coût de la vie, son image de richissime banquier passé par les écoles et universités d’élite puis Goldman Sachs.
Mais d’une certaine manière, c’est une des dernières chances de sauver les conservateurs et l’économie britannique. Rishi Sunak est un effet condamné à réussir sinon la Grande-Bretagne qui ne s’est jamais remise du Brexit risque une crise économique et même financière sans précédent

Compte tenu de la crise le pays a surtout besoin de crédibilité au plan intérieur comme au plan international. Or la situation interne est socialement et économiquement catastrophique avec une explosion notamment des coûts de l’énergie, de l’inflation en général qui induit une augmentation considérable de la pauvreté. Le prochain premier ministre aura besoin de rassurer et de rassembler mais aussi de donner des gages de sérieux au plan international.

Figure rassurante pour les marchés financiers, ce « British Indian », issue d’une famille émigrée d’Afrique de l’Est dans les années 1960, signe une spectaculaire revanche, comme rarement vue dans la politique britannique. Face à ses concurrents dans la course à Downing Street, il était l’un des rares à ne pas promettre de baisses d’impôts.

Mercato politique : le temps des trahisons, dernière en date celle de Ségolène Royal

 

Comme les clubs de football, les partis politiques sont agités par le mouvement de mercato qui opère des transferts entre les écuries politiques. Macron par exemple a décrochée républicain Woerth, pourtant le plus critique vis-à-vis de la gestion financière du président. Woerth sera sans doute récompensé par un marocain. Macron continue son travail de débauchage et nombre de nouveaux convertis espère être nommés ministre (Estrosi, le maire de Nice par exemple).

À gauche,  c’est aussi le moment des nouvelles conversions avec par exemple  l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, ne soutiendra aucun candidat de gauche. Or ce dernier avait été élu tête de liste des socialistes aux européennes . Dernière trahison au sein du PS,   celle de la super égocentrique et irresponsable Ségolène royale qui refuse de soutenir Hidalgo considérant que c’est elle qui devait représenter le parti socialiste (elle l’a affirmé à plusieurs reprises). À l’extrême droite aussi la trahison est de rigueur notamment au sein du Front National où les responsables sont démarchés par Zemmour.

Ne parlons pas de Taubira qui trahit la gauche pour la seconde fois

Bref la mode est à la trahison. Sans doute que les convictions n’étaient pas très solide et que les intérêts et des egos surdimensionnés prévalent sur tout le reste. Comment comprendre en effet que des responsables qui ont soutenu pendant des années une ligne politique, qui ont bénéficié d’ailleurs de ses retombées, découvrent subitement leur désaccord. Il s’agit évidemment d’opportunisme assez sordide le plus souvent qui ne fait qu’ajouter à l’image détestable de la politique et de ses responsables. On pourrait aussi s’interroger sur l’État psychiatrique de certaines personnalités dont les extravagances et les instabilités sont proportionnelles à leur absence de compétence.

 

 

 

L’ancienne ministre, invitée de BFM Story ce mercredi, a estimé que si elle était à la place d’Anne Hidalgo, elle arrêterait sa campagne au profit de celle de Mélenchon.

Le parti à la rose montre ses épines. Les propos tenus ce mercredi soir par Ségolène Royal sur Anne Hidalgo suscitent beaucoup d’agacement au Parti socialiste, et pour cause. Invitée de BFM Story sur notre antenne, l’ancienne ministre et ex-candidate à la présidentielle de 2007 a encouragé la maire de Paris à renoncer à la magistrature suprême au regard des faibles intentions de vote dont elle bénéficierait au premier tour.

« À sa place, j’arrêterais », a jugé Ségolène Royal, qualifiant de « triste » et de « désolante » pour la gauche la situation dans laquelle se trouve la candidate socialiste. Face à cette situation Ségolène Royal, voit Jean-Luc Mélenchon comme le « vote utile » à gauche pour cette présidentielle.

Quelques réactions de socialistes obtenues ce mercredi soir témoignent de l’agacement voire de l’agressivité de proches d’Anne Hidalgo à l’égard de Ségolène Royal.

« Les propos de la Ségolène Royal d’aujourd’hui auraient été condamnés par celle de 2007″, juge pour BFMTV le sénateur Rachid Temal, qui « regrette l’attitude » de l’ancienne ministre de l’Environnement. « Elle a toujours porté la question des femmes en politique et défendu la bienveillance. Pourquoi est-ce qu’elle ne se l’applique pas à elle-même? », s’interroge-t-il.

« Capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle »

Patrick Mennucci est moins tendre avec l’ancienne candidate socialiste. L’ancien député qualifie ses propos de « complètement stupides », « mal placés » et même « malvenus ». « Jean-Luc Mélenchon est à l’opposé de ce qu’elle pense », estime l’ancien élu marseillais. Dans l’entourage de la candidate socialiste, on ne veut pas accorder une trop grande importance à ces propos.

« Ségolène Royal est capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle », confie un proche d’Anne Hidalgo à BFMTV.

Un cadre du parti s’étonne également de sa sortie sur Jean-Luc Mélenchon. « L’alignement sur Pékin et sur Moscou, ce n’est pas la gauche », affirme-t-il, « C’est qui le bon à droite, alors, si on fait selon les sondages? »

Primaire populaire : La dernière cérémonie funéraire pour enterrer la gauche

Primaire populaire : La dernière cérémonie funéraire pour enterrer la gauche

 

Il y a forcément un côté sympathique dans cette volonté des nostalgiques de l’union de la gauche de vouloir rapiécer les liens complètement usés entre les différentes forces dites progressistes. Le premier obstacle est d’abord celui de Mélenchon qui a décidé depuis le début d’organiser ses obsèques politiques à l’occasion de sa dernière candidature aux présidentielles. L’homme qui a réalisé près de 20 % n’atteindra même pas la moitié de ce score la mais il aura tenté de se faire une place » révolutionnaire » dans l’histoire du pays. De leur côté ,les écolos poussés par des vents favorables aux municipales surtout du fait  de l’abstention veulent enfin prendre le leadership aus socialistes. Des socialistes effectivement en pleine décomposition qui pourrait ne recueillir que 3à 4 % d’après les derniers sondages et mourir peu de temps après l’élection présidentielle de 2022. Ce que souhaite en tout cas le maire du Mans qui considère qu’il faut reconstruire un nouveau parti socialiste. Conclusion, la fameuse primaire populaire pourrait au mieux avec les gauchistes recueillir 5 à 6 %. Un véritable enterrement du concept même d’union de la gauche. Une gauche dont la mort semble certaine et qui est sans doute même très souhaitable pour que renaisse une autre sociologie, un autre fonctionnement démocratique, une autre idéologie et un nouveau projet. Il faudra bien encore cinq ans pour que ce projet-là se révèle autrement plus sérieux que l’illusion actuelle d’une primaire populaire.

 

Présidentielle : Anne Hidalgo dernière candidate du parti socialiste

Présidentielle : Anne Hidalgo dernière candidate du parti socialiste

  •  
  • On se demande bien ce qui a pu persuader Hidalgo, confortablement installée à la mairie de Paris grâce au soutien des bobos de gauche et  de droite ,de proposer sa candidature pour les présidentielles de 2022.
  •  
  • On se souvient de la catastrophe électorale du gauchiste Benoît Hamon  qui avait ramené le parti socialiste a 6 % du corps électoral. Or tous les sondages actuels ne donnent que 4 à 6% à Anne Hidalgo. Bref c’est sans doute la dernière candidature officielle du parti socialiste. S’il devait persister ils connaîtrait alors le sort du parti communiste qui n’en finit pas d’agoniser.

 

Il est clair que les milieux populaires ont lâché depuis longtemps un parti qui a été rapidement noyauté par les technos et les arrivistes. Du coup quand on examine la sociologie du parti socialiste on a un peu de mal à comprendre cette référence au socialisme. Sitôt d’ailleurs que les socialistes arrivent au pouvoir faute de vrais ancrages populaires, de véritables idéologies, ils s’empressent  de mener une politique libérale. Le premier virage effectué dans ce sens avait été celui de Mitterrand au bout de deux ans. Il a ensuite été continué par Jospin et accentué encore par Hollande devenu tellement impopulaire qu’il a été obligé de retirer sa candidature.

 

La grande faillite du parti socialiste tient dans cette sociologie de petit-bourgeois , des petits technos, des parvenus coupés des réalités socio économiques qui ont navigué sans gouvernail au gré des pressions et des grands intérêts. Alors que les sociaux-démocrates des pays du Nord sont composés d’acteurs politiques représentatifs de la population y compris les milieux populaires, le parti socialiste est demeuré une sorte de club d’élite de candidats ou de candidats à la candidature.

 

Des techno souvent qui sont passés dans les cabinets ou les secrétariats des députés et des ministres pour trouver leur légitimité populaire. Un peu court pour connaître un milieu qu’on est censé représenté.

 

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