Archive pour le Tag 'emploi'

Sondage emploi : 84% des Français inquiets

Sondage emploi  : 84% des Français inquiets

La  dernière vague de l’étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro révèle que 84%  s’inquiètent de la situation.

Alerte rouge sur les derniers indicateurs macronistes encore au vert. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron semblait avoir plutôt réussi son pari de la sortie du chômage de masse, au point de tutoyer le rêve d’un retour au plein-emploi. Or, un septennat plus tard, une grosse moitié des Français (55%) juge pourtant négativement le bilan du président, comme le révèle la dernière vague du sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

Emplois États-Unis : en baisse

Emplois États-Unis : en baisse

 

Officiellement on attribue le tassement de l’emploi aux États-Unis aux conditions météorologiques et aux grèves. On attendait en effet plus de 100 000 emplois et seulement 12 000 ont été effectivement créés. En cause également le tassement économique mondial dans la Chine est à l’origine notamment et qui pèse aussi sur des États-Unis mais aussi par exemple en Europe sur l’Allemagne. De quoi évidemment encourager une accélération de la baisse des taux d’intérêt pour les banques centrales.

En octobre, 12.000 emplois seulement ont été créés, le plus faible nombre depuis décembre 2020, a annoncé vendredi par le département du Travail.

Emploi : Un CDD de Premier ministre de courte durée

Emploi : Un CDD de Premier ministre de courte durée

 

La multiplication des candidatures pour le poste de Premier ministre peut légitimement surprendre. Juridiquement en effet,  il n’y a pas d’avis d’ouverture de poste. C’est le président qui nomme le ministre et non les candidats qui proposent voire veulent imposer leur nom. Pourtant le poste sera sans doute très temporaire une sorte de CDD de courte durée. Il y a malgré tout de nombreuses propositions dans le clergé politique qui ne manque pas de clercs désœuvrés et toujours à la recherche d’une petite pige comme par exemple Ségolène Royal qui aura été candidate à peu près à tout. Dès lors, pourquoi ne pas ouvrir le poste de premier ministre à toute la population pour rajouter de la confusion au ridicule de la conjoncture politique.

On objectera juste titre que certains responsables nationaux au contraire fuient  leur responsabilité et ne veulent pas se griller dans une fonction dangereuse et très provisoire. C’est notamment le cas du Rassemblement national qui observe dans l’attente d’une nouvelle consultation nationale notamment celle des présidentielles. Même chose chez les Républicains où Vauquiez ne veut surtout pas se mouiller promettant seulement un soutien mou mais pas de participation.

En réalité c’est un peu la même chose dans la gauche incapable de faire émerger un responsable national et qui va chercher une énarque inexpérimentée, psychorigide et ésotérique pour faire semblant de réclamer le pouvoir. Bref, la France est plongée dans une sorte de farce politique à laquelle le président participe également en donnant l’impression, lui, de détenir un pouvoir qu’il a pourtant perdu dans les urnes et dans l’opinion. Du coup,  la solution pourrait bien une nouvelle fois se trouver dans le recrutement d’un technocrate issu de la haute administration d’autant plus que c’est cette dernière qui pour l’essentiel dirige déjà le pays. Les politiques actuelles comme les canards sans tête pourront continuer de s’agiter médiatiquement en promettant la lune.

Emploi à domicile : les aides mal ciblées

Emploi à domicile : les aides mal ciblées

La Cour des Comptes fait un bilan sévère des aides d’Etat accordées à l’emploi à domicile. « Faute d’objectifs clairs et de données financières consolidées et malgré l’importance de l’effort public, l’efficacité du soutien aux services à la personne n’est pas évaluée par l’État. Or, l’analyse de la Cour montre qu’au regard des principaux objectifs affichés, les résultats sont décevants », soulignent les experts dans leur épaisse publication de 168 pages.

 

Les fonctionnaires de la Cour ont notamment pointé des effets d’aubaine « élevés ». Sans surprise, leur travail montre que le recours à ce type de prestation bénéficie avant tout aux ménages du haut de la pyramide. Chez les plus modestes, ce recours est plutôt « une dépense contrainte ». 

Autrement dit, la Cour suggère un meilleur ciblage des aides pour éviter des effets d’aubaine sur des ménages qui n’en auraient pas forcément besoin financièrement. « Les revenus restent, bien davantage que l’âge, la principale variable explicative du recours aux services à la personne ».

Les auditeurs suggèrent également de supprimer le taux de TVA intermédiaire de 10% tout en conservant celui de 20% et celui de 5,5% qui relève des besoins sociaux. Enfin, la Cour propose aussi de simplifier les régimes de cotisations sociales existants. Au total, ces réformes pourraient permettre entre 280 millions d’euros et 380 millions d’économies d’euros au total. .

 

 

Productivité et Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

Productivité et Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

La vraie productivité d’un pays se mesure au rapport entre le la production et le nombre d’actifs. Justement la grande faiblesse de la France avec presque 10 millions de sans-emploi. L’historien Pierre Vermeren explique dans le Figaro que le moral très maussade des Français s’explique largement par le déclassement de la France qui provient en particulier du trop grand nombre de personnes sans emploi qui plombe la situation économique et sociale. En gros, ce serait de l’ordre de 10 millions de personnes qui sont sans emploi. Parmi celles-ci, il y a bien sûr les 3 millions de chômeurs répertoriés en France mais il faut compter en plus évidemment tout ceux qui a un titre ou à un autre ne travaille pas et qui D’une manière ou d’une autre bénéficient de la solidarité nationale pour des raisons légitimes ou pas ! Du coup, la France compte un peu plus de 30 millions de salariés mais de l’ordre de 12 millions sans emploi, un rapport qui plombe forcément la compétitivité globale, la fiscalité et l’équilibre des comptes.

Sur fond de rejet de la réforme des retraites, de chômage de masse et de délitement des services publics, la France subit un lent naufrage et l’État échoue à maintenir la nation à flot, analysent le sondeur et politologue et l’historien. Interview dans le Figaro.

Pierre VERMEREN. – Emmanuel Macron disait récemment qu’il était normal de travailler plus pour financer le système, parce qu’on vit plus longtemps, que les actifs sont moins nombreux, etc. On entend ce discours depuis une trentaine d’années. Mais les Français voient bien qu’il y a une quantité très importante de compatriotes qui, eux, ne travaillent pas. Selon les statistiques officielles, il y a trois millions de chômeurs en France, mais en ajoutant les temps partiels subis, on en dénombre plutôt cinq à six. Il y a en plus trois millions de jeunes qui ne sont ni salariés, ni étudiants, ni en stage, disparus donc des radars. Et quelques millions de personnes valides qui ne travaillent pas, pour des raisons parfois très légitimes comme des mères de famille. Au total, ça fait environ dix millions…

Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

L’historien Pierre Vermeren explique dans le Figaro que le moral très maussade des Français s’explique largement par le déclassement de la France qui provient en particulier du trop grand nombre de personnes sans emploi qui plombe la situation économique et sociale. En gros, ce serait de l’ordre de 10 millions de personnes qui sont sans emploi. Parmi celles-ci, il y a bien sûr les 3 millions de chômeurs répertoriés en France mais il faut compter en plus évidemment tout ceux qui a un titre ou à un autre ne travaille pas et qui D’une manière ou d’une autre bénéficient de la solidarité nationale pour des raisons légitimes ou pas ! Du coup, la France compte un peu plus de 30 millions de salariés mais de l’ordre de 12 millions sans emploi, un rapport qui plombe forcément la compétitivité globale, la fiscalité et l’équilibre des comptes.

Sur fond de rejet de la réforme des retraites, de chômage de masse et de délitement des services publics, la France subit un lent naufrage et l’État échoue à maintenir la nation à flot, analysent le sondeur et politologue et l’historien. Interview dans le Figaro.

Pierre VERMEREN. – Emmanuel Macron disait récemment qu’il était normal de travailler plus pour financer le système, parce qu’on vit plus longtemps, que les actifs sont moins nombreux, etc. On entend ce discours depuis une trentaine d’années. Mais les Français voient bien qu’il y a une quantité très importante de compatriotes qui, eux, ne travaillent pas. Selon les statistiques officielles, il y a trois millions de chômeurs en France, mais en ajoutant les temps partiels subis, on en dénombre plutôt cinq à six. Il y a en plus trois millions de jeunes qui ne sont ni salariés, ni étudiants, ni en stage, disparus donc des radars. Et quelques millions de personnes valides qui ne travaillent pas, pour des raisons parfois très légitimes comme des mères de famille. Au total, ça fait environ dix millions…

10 millions de sans emploi ?

10 millions de sans emploi ?

L’historien Pierre Vermeren explique dans le Figaro que le le moral très maussade des Français s’explique largement par le déclassement de la France qui provient en particulier du trop grand nombre de personnes sans emploi qui plombe la situation économique et sociale. En gros, ce serait de l’ordre de 10 millions de personnes qui sont sans emploi. Parmi celles-ci il y a bien sûr les 3 millions de chômeurs répertoriés en France mais il faut compter en plus évidemment tout ceux qui a un titre ou à un autre ne travaille pas et qui D’une manière ou d’une autre bénéficient de la solidarité nationale pour des raisons légitimes ou pas ! Du coup la France compte un peu plus de 30 millions de salariés mais de l’ordre de 12 millions sans emploi, un rapport qui plombe forcément la compétitivité globale, la fiscalité et l’équilibre des comptes.

Sur fond de rejet de la réforme des retraites, de chômage de masse et de délitement des services publics, la France subit un lent naufrage et l’État échoue à maintenir la nation à flot, analysent le sondeur et politologue et l’historien. Interview dans le Figaro.

Pierre VERMEREN. – Emmanuel Macron disait récemment qu’il était normal de travailler plus pour financer le système, parce qu’on vit plus longtemps, que les actifs sont moins nombreux, etc. On entend ce discours depuis une trentaine d’années. Mais les Français voient bien qu’il y a une quantité très importante de compatriotes qui, eux, ne travaillent pas. Selon les statistiques officielles, il y a trois millions de chômeurs en France, mais en ajoutant les temps partiels subis, on en dénombre plutôt cinq à six. Il y a en plus trois millions de jeunes qui ne sont ni salariés, ni étudiants, ni en stage, disparus donc des radars. Et quelques millions de personnes valides qui ne travaillent pas, pour des raisons parfois très légitimes comme des mères de famille. Au total, ça fait environ dix millions…

Emploi-Une panne de recrutement mais 5 millions de sans-emploi !

Emploi-Une panne de recrutement mais 5 millions de sans-emploi !


La France connaît une très grande crise de recrutement aussi bien dans les services d’intérêt public que dans le secteur privé. Cette situation alimente d’ailleurs le phénomène d’immigration. Or pourtant il y a officiellement 2,5 millions de chômeurs auxquels il faut ajouter autant qui relève du halo du chômage : bénéficiaires du RSA, certains de l’allocation handicapé, certains non-inscrits nulle part. Cette crise touche les activités de services comme les activités industrielles. Partout fleurissent les pancartes devant usine et magasin : « ici on recrute ».

En cause sans doute en priorité, un système de formation complètement décadent d’une part et qui n’a pas été conçu pour répondre aux besoins de l’économie. Les spécialistes de l’enseignement objecteront que l’éducation nationale a surtout pour objet d’éduquer. Malheureusement ce qu’elle ne fait pas quand on regarde la catastrophe de l’enseignement en particulier dans le domaine français ou des mathématiques et plus généralement du niveau culturel.

Presque 100 % des Français obtiennent le bac et beaucoup qui n’ont pas le niveau accèdent ainsi à des études supérieures. Ceux-là iront vers les sciences sociales dont les diplômes trop nombreux conduisent directement à « pôle emploi » dans l’administration. Dans le même temps, on manque d’ouvriers très qualifiés, de techniciens, d’ingénieurs partout.

En cause, l’amollissement général du rapport au travail, aussi les mauvaises conditions sociales dont les salaires. Sans parler évidemment des aides sociales qui font préférer l’inactivité à un travail rémunéré. L’analyse de ce phénomène peut notamment être vérifiée dans tous les centres d’insertion qui mettent en évidence le manque de qualification et la perte d’adhésion au travail.

Des pans entiers de notre économie et des services publics tournent aujourd’hui en mode dégradé, faute de main-d’œuvre et de moyens. Pour faire fonctionner, vaille que vaille, ces services indispensables au quotidien des Français, le système D prévaut désormais. En parallèle de ceux qui promeuvent la légalisation des clandestins pour faire fonctionner divers secteurs sous tension, d’autres rivalisent d’initiatives, plus ou moins heureuses, pour colmater les brèches.

Le domaine des transports est emblématique de cette détérioration, loin d’être un simple sentiment pour nos concitoyens qui subissent de plein fouet la pénurie de conducteurs de bus, cars ou trains. Dans certaines régions, pas forcément les plus isolées, les services sont parfois tout bonnement interrompus, faute de bras. Ce fut le cas l’an passé avec la ligne de bus desservant le campus d’Orsay, dans l’Essonne.

Social 2024: adieu au plein emploi !

Social 2024: adieu au plein emploi !

Le gouvernement avaient promis le plein emploi et se réjouissait des bonnes statistiques dues en partie au financement de l’apprentissage. Malheureusement, cet optimisme est contredit par l’INSEE elle-même qui annonce la remontée à 7,6 % chômage en 2024. C’est la conséquence directe de l’affaiblissement de la croissance qui aura de la peine à atteindre 1 % en 2023 et qui va tutoyer la stagnation en 2024. Une situation économique qu’on retrouve dans nombre de pays au plan mondial. En cause surtout une crise de l’endettement qui menace nombre de pays notamment la Chine mais aussi un environnement géostratégique très instable. Sans parler de la politique monétaire dont on ne sait plus si elle a été utile au contraire néfaste au contrôle de l’inflation. Enfin la course du pouvoir d’achat derrière les prix et les consommations qui s’effritent

En 2022 par exemple, plus de 100.000 emplois ont été créés par trimestre en moyenne. Et au cours de l’année 2023, ce rythme s’est brutalement ralenti pour atteindre 26.000 créations au quatrième trimestre. S’agissant des deux premiers trimestres de 2024, seulement 23.000 emplois devraient être créés.

Cette hausse du chômage est également l’un des effets attendus de la réforme décriée des retraites. L’entrée en vigueur du recul de l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans depuis le premier septembre a fait bondir la population active. « Au quatrième trimestre 2023 et au premier semestre 2024, principalement sous l’effet de la réforme des retraites, la population active continuerait d’augmenter », souligne l’Insee dans sa note de conjoncture.

2024: adieu au plein emploi !

2024: adieu au plein emploi !

Le gouvernement avaient promis le plein emploi et se réjouissait des bonnes statistiques dues en partie au financement de l’apprentissage. Malheureusement, cet optimisme est contredit par l’INSEE elle-même qui annonce la remontée à 7,6 % chômage en 2024. C’est la conséquence directe de l’affaiblissement de la croissance qui aura de la peine à atteindre 1 % en 2023 et qui va tutoyer la stagnation en 2024. Une situation économique qu’on retrouve dans nombre de pays au plan mondial. En cause surtout une crise de l’endettement qui menace nombre de pays notamment la Chine mais aussi un environnement géostratégique très instable. Sans parler de la politique monétaire dont on ne sait plus si elle a été utile au contraire néfaste au contrôle de l’inflation. Enfin la course du pouvoir d’achat derrière les prix et les consommations qui s’effritent

En 2022 par exemple, plus de 100.000 emplois ont été créés par trimestre en moyenne. Et au cours de l’année 2023, ce rythme s’est brutalement ralenti pour atteindre 26.000 créations au quatrième trimestre. S’agissant des deux premiers trimestres de 2024, seulement 23.000 emplois devraient être créés.

Cette hausse du chômage est également l’un des effets attendus de la réforme décriée des retraites. L’entrée en vigueur du recul de l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans depuis le premier septembre a fait bondir la population active. « Au quatrième trimestre 2023 et au premier semestre 2024, principalement sous l’effet de la réforme des retraites, la population active continuerait d’augmenter », souligne l’Insee dans sa note de conjoncture.

Emploi : tassement aussi dans l’union européenne

Emploi : tassement aussi dans l’union européenne

Comme en France, suite au tassement économique on observe également une inversion des tendances en matière d’emploi. La conséquence sans doute d’un tour de vis particulièrement sévère en matière de politique monétaire qui certes a permis de réduire l’inflation mais qui a eu tendance à tuer l’activité. La question est pour combien de temps?

Au troisième trimestre, l’économie de la zone euro s’est en effet contractée, à cause notamment des difficultés de l’Allemagne et de la remontée des taux d’intérêts. Même si l’inflation continue de s’essouffler, le spectre d’une récession plane au-dessus des pays de la zone. Et pour cause, le Produit intérieur brut (PIB) des 20 pays partageant la monnaie unique a reculé de 0,1% de juillet à septembre en glissement trimestriel, d’après la première estimation d’Eurostat publiée ce mardi. Désormais, les analystes estiment possible une récession technique au deuxième semestre, ce qui arrivera si le PIB recule à nouveau au quatrième trimestre.

Le taux d’inflation annuel de la zone euro a spectaculairement chuté à 2,9% sur un an en octobre, après s’être établi à 5,2% en août et à 4,3% en septembre, a annoncé ce mardi Eurostat.

Revers de la médaille L’emploi a tendance à se dégrader.

Le taux de chômage dans la zone euro a remonté de 0,1 point en septembre sur un mois, à 6,5% de la population active, après un plus bas historique le mois précédent, selon des données d’Eurostat, publiées ce vendredi 3 novembre.

Le chômage a nettement baissé en Europe depuis la mi-2021, grâce à la forte reprise économique post-Covid qui a succédé à une récession historique due à la pandémie. Malgré une stagnation de l’activité économique dans la zone euro à partir de fin 2022, alimentée par les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée de l’inflation, le chômage a poursuivi son recul avant de se stabiliser depuis le printemps à un niveau inédit en un quart de siècle.

Malgré tout, le Portugal voit son taux de chômage augmenter à 6,5% en septembre, contre 6,2% le mois précédent. Même son de cloche en Italie (7,4% en septembre). Le taux de chômage a atteint 7,3% en France, inchangé par rapport à août. Il s’est établi à 3% en Allemagne, comme durant les quatre mois précédents. Les taux les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,8%) et en Pologne (2,8%). Les plus élevés ont été relevés en Espagne (12%, en hausse de 0,1 point sur un mois) et en Grèce (10%, en recul de 0,6 point).

Certes le taux d’inflation annuel de la zone euro a spectaculairement chuté à 2,9% sur un an en octobre, après s’être établi à 5,2% en août et à 4,3% en septembre, a annoncé ce mardi Eurostat mais Cette diminution de l’inflation s’accompagne d’une activité en berne comme l’emploi; avec des perspectives négatives pour la croissance et le chômage

L’institution a également prévenu que les risques de reprise de l’inflation, accentués par la guerre au Proche-Orient, restaient trop élevés pour envisager la moindre baisse des taux dans l’immédiat. La Banque centrale européenne ne doit pas « fermer la porte à une nouvelle hausse » des taux d’intérêt, a même estimé Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE.

Un marginal, sans emploi, auteur des fausses menaces à la bombe à Versailles

Un marginal, sans emploi, auteur des fausses menaces à la bombe à Versailles

Un abruti de 37 ans, sans emploi, sera jugé ce lundi 23 octobre devant le tribunal judiciaire de Versailles. Il est l’auteur des fausses informations concernant les menaces de bombes à Versailles.

Toujours d’après les informations de BFMTV, l’homme a reconnu les faits. Il a expliqué avoir vu les informations dans les médias sur les alertes à la bombe successives, et s’être dit : »Pourquoi pas moi ? », résume une source proche de l’enquête.

Le suspect, âgé de 37 ans, vit chez ses parents, est sans emploi et n’a pas d’antécédents judiciaires. Il souffre de schizophrénie mais selon une source judiciaire, il est accessible à une sanction pénale.

Placé sous contrôle judiciaire, il comparaîtra libre ce lundi 23 octobre. La comparution immédiate aura lieu à 14 heures au tribunal judiciaire de Versailles. L’audience sera publique. L’homme risque deux ans de prison et 30.000 euros d’amende.

Emploi: la solution des PMP ?

Emploi: la solution des PMP ?

Le mercredi 7 juin, le gouvernement a présenté son projet de loi visant à atteindre le plein-emploi, c’est-à-dire un taux de chômage de 5 % (contre 7,1 % actuellement). À travers un dispositif d’accompagnement des allocataires du revenu de solidarité active (RSE), dont le nombre stagne autour de 1,9 million, l’exécutif se fixe notamment de ramener dans le champ du marché du travail les personnes qui s’en sont éloignées.

par Gorgi Krlev
Assistant Professor of sustainability, ESCP Business School dans The Conversation

Une vision peut-être un peu optimisme quant à l’efficacité de la nouvelle institution France travail qui remplace notamment pour l’emploi. Ce n’est pas la première réforme de cette institution est la question posée et surtout la compétence d’un tel organisme pour favoriser l’insertion professionnelle et sociale NDLR

Le texte prévoit ainsi la création de France travail, qui va succéder à Pôle emploi, pour mieux coordonner les acteurs du service public de l’emploi. À partir du 1er janvier 2025, ce guichet unique permettra par exemple l’inscription automatique à France Travail pour toute demande de RSA à la Caisse des allocations familiales (CAF). Actuellement, environ 4 bénéficiaires du RSA sur 10 seulement sont également inscrits à Pôle emploi. France travail sera en outre organisé en réseau, en lien avec l’État, les missions locales pour les jeunes, les collectivités territoriales ou encore des associations spécialisées dans l’insertion professionnelle. Le projet de loi prévoit que ces acteurs assureront les missions « d’accueil, d’orientation, d’accompagnement, de formation, d’insertion, de placement des personnes recherchant un emploi ou rencontrant des difficultés sociales ». Cette organisation en réseau, qui établit un partenariat entre de multiples parties prenantes, apparaît en effet essentielle pour favoriser l’insertion professionnelle au sein des entreprises. Comme nous l’avons montré dans un travail de recherche récent, les partenariats multipartites (PMP) constituent en effet une réponse appropriée aux enjeux de qualification, de compétences et d’accès à l’emploi, en particulier pour les personnes issues de milieux défavorisés.

Nous avons étudié ces PMP et leur action en matière d’insertion professionnelle épuise le début des années 1990 en France, en Allemagne et en Espagne. Si ces trois pays ont connu des différences dans la mise en place et les modalités d’action, les structures ont globalement enregistré des résultats positifs. Et ils se sont rapprochés dans l’ambition de trouver une solution intégrative d’insertion.

La France fut précurseur en termes de PMP, qui ont toujours été encouragés par l’État, initialement par les « clauses sociales » et après par un événement relationnel majeur dit « Grenelle de l’Innovation ». Un des premiers rapprochements a été initié en 1996 par l’agence d’intérim Adecco et le Groupe ID’EES, structure spécialisée dans l’insertion professionnelle. Ce type de partenariats a ensuite connu un essor à la suite de la crise économique autour de 2010 (par exemple, le réseau Cocagne, un regroupement d’associations dans la production maraîchère, ou la Fondation Caritas, créée par le Secours catholique).

Actuellement, le terrain reste propice à la multiplication de ces PMP. Comme nous l’a confié un représentant du syndicat patronal français, le Medef :

« Il y a eu une réelle amélioration de ce que ce type d’organisation peut apporter à une entreprise privée. La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) a également gagné en importance… On voit donc de plus en plus de partenariats originaux ».

En Espagne, où l’État s’est montré moins impliqué en termes de formation de PMP, celles-ci sont nées d’un mouvement de solidarité lors de la crise économique qui a frappé le pays au tournant des années 2010. Les premiers échanges entre les entreprises et les organisations à but non lucratif ont abouti en 2012 à la création de « Ensemble pour l’emploi des personnes les plus vulnérables » (Juntos por el empleo de los más vulnerables), qui rassemble désormais plus de 1000 organisations à but non lucratif, environ 70 entreprises et 13 agences publiques.

Si toutes les personnes que nous avons interrogées dans notre étude s’accordent à dire que le PMP « a constitué une réponse efficace à la crise économique », elles notent que le dispositif en reste encore au « stade expérimental » et que des marges de développement existent. Un chef d’entreprise accompagné par un PMP le souligne :

« Nous vivons encore une période de découverte pour les entreprises privées ».

En Allemagne, les PMP en matière d’insertion professionnelle ont connu leur essor à partir de la crise des réfugiés et la forte augmentation du nombre de demandeurs d’asile de 2015. Après une longue période stationnaire, le domaine est devenu très dynamique avec des constellations d’acteurs sans précédent apparaissant sur la scène. Parmi les structures qui ont émergé, nous pouvons notamment citer Arrivo – Refugee is not a profession, qui regroupe le gouvernement régional de la cité-État (Land) de Berlin, 50 entreprises, membres de la chambre de commerce locale, pour insérer professionnellement les réfugiés, ou encore Schlesische 27, une association culturelle à but non lucratif qui propose des programmes d’accompagnement personnalisé à des populations défavorisées.

L’afflux important de réfugiés et la culture d’accueil (Wilkommenkultur) de la chancelière Angela Merkel ont en effet conduit à une « politisation » du climat social, ce qui a incité les petites et moyennes entreprises à s’engager dans des efforts PMP. Ce veut dire que les entreprises commençaient à s’engager quand les problèmes ressemblaient une « crise morale » plutôt qu’une crise existentielle. Les motivations de s’engager concernent aussi bien le manque main-d’œuvre qualifiée que la volonté de s’engager pour la société. Là encore, l’idée d’aller plus loin dans l’institutionnalisation de la démarche transparaît, comme en témoigne un responsable d’association à but non lucratif :

« Nous n’avons pas besoin de construire une énorme initiative individuelle. Notre conception est de donner un coup de pouce, d’initier quelque chose de plus grand ».

Étant donné ces premières avancées, approfondir notre compréhension des PMP semble désormais essentiel, et sans doute pas seulement en matière d’insertion professionnelle. D’ailleurs, face à la pandémie de Covid-19, les décideurs politiques ont stimulé la collaboration multipartite, par exemple dans le cadre de l’alliance internationale GAVI, pour accélérer la mise au point du vaccin.

C’est pourquoi les parties prenantes de tous les secteurs sont appelées à explorer des approches de la collaboration sans qu’ils soient contraints par les crises, en particulier sans attendre que les manifestations extrêmes climatiques anticipées ne se produisent. En effet, on constate dans le bref historique précédemment dressé que ce sont les difficultés économiques ou sociales qui ont jusqu’à présent donné l’impulsion aux PMP.

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail

Coup de peinture sur Pôle Emploi , repeint en France travail


Encore un changement de nom et un coup de peinture sur l’administration en charge des questions de chômage. Ainsi Pôle Emploi va prendre le nom de « France travail ». En réalité, la mission est la même; à savoir: tenter de réinsérer les exclus de l’évolution économique et technique. La différence: une procédure administrative supplémentaire avec un contrat dit l’engagement personnalisé portant sur la nature et l’intensité de l’accompagnement. Exactement ce que devrait déjà faire « pôle emploi » et que ne pourra prendre en charge France travail composée essentiellement de fonctionnaires bien incapables de comprendre la problématique sociale et économique dans le privé.

C’est la mesure phare du projet de loi: la création de France Travail, qui va succéder à Pôle emploi, a pour objectif de réorganiser les services de l’emploi et de l’insertion. Un « nouveau parcours d’accompagnement », « plus personnalisé », ainsi qu’un « nouveau processus d’orientation » permettront une « entrée plus rapide » dans le parcours de recherche d’emploi, a précisé Matignon mardi lors d’un brief presse. Les bénéficiaires du RSA seront désormais automatiquement inscrits comme chercheurs d’emploi auprès de France Travail.

Un « réseau France Travail » rapprochera les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Outre France Travail, qui en sera l’opérateur en chef, il réunira l’État, les missions locales (accompagnement des jeunes), Cap emploi (accompagnement des personnes handicapées), les collectivités territoriales ainsi que les organismes et associations d’insertion. Ces acteurs devront mettre en œuvre un « socle commun » de procédures pour mieux coordonner leurs interventions, a précisé Matignon, évoquant également un « large partage de données ».

Chaque personne inscrite à France Travail devra désormais signer un « contrat d’engagement ». Ce contrat – »personnalisé » en fonction des besoins du chercheur d’emploi, selon Matignon– comportera un « plan d’action » qui devra définir les objectifs et « l’intensité » de l’accompagnement. C’est dans le cadre de ce « contrat d’engagement » que pourront être mis en œuvre les 15 à 20 d’heures hebdomadaires d’activité. Mais ces heures ne sont pas formellement mentionnées dans le projet de loi: elles pourront être demandées si cela est « pertinent » pour la personne concernée.

Le régime des sanctions est également rénové par le projet de loi, afin de rendre ces sanctions « plus progressives » et « plus justes », a précisé Matignon. Le versement du RSA pourra désormais être temporairement suspendu en cas de manquement du chercheur d’emploi. Concrètement, s’il ne respecte pas les objectifs fixés par son « contrat d’engagement », le RSA ne lui sera plus versé. L’argent ne sera néanmoins pas perdu: dès lors qu’il respectera à nouveau ses engagements, le montant bloqué du RSA lui sera versé rétroactivement.

Pôle Emploi : repeint en France travail

Pôle Emploi : repeint en France travail


Encore un changement de nom et un coup de peinture sur l’administration en charge des questions de chômage. Ainsi Pôle Emploi va prendre le nom de « France travail ». En réalité, la mission est la même; à savoir: tenter de réinsérer les exclus de l’évolution économique et technique. La différence: une procédure administrative supplémentaire avec un contrat dit l’engagement personnalisé portant sur la nature et l’intensité de l’accompagnement. Exactement ce que devrait déjà faire « pôle emploi » et que ne pourra prendre en charge France travail composée essentiellement de fonctionnaires bien incapables de comprendre la problématique sociale et économique dans le privé.

C’est la mesure phare du projet de loi: la création de France Travail, qui va succéder à Pôle emploi, a pour objectif de réorganiser les services de l’emploi et de l’insertion. Un « nouveau parcours d’accompagnement », « plus personnalisé », ainsi qu’un « nouveau processus d’orientation » permettront une « entrée plus rapide » dans le parcours de recherche d’emploi, a précisé Matignon mardi lors d’un brief presse. Les bénéficiaires du RSA seront désormais automatiquement inscrits comme chercheurs d’emploi auprès de France Travail.

Un « réseau France Travail » rapprochera les acteurs de l’emploi, de l’insertion et de la formation. Outre France Travail, qui en sera l’opérateur en chef, il réunira l’État, les missions locales (accompagnement des jeunes), Cap emploi (accompagnement des personnes handicapées), les collectivités territoriales ainsi que les organismes et associations d’insertion. Ces acteurs devront mettre en œuvre un « socle commun » de procédures pour mieux coordonner leurs interventions, a précisé Matignon, évoquant également un « large partage de données ».

Chaque personne inscrite à France Travail devra désormais signer un « contrat d’engagement ». Ce contrat – »personnalisé » en fonction des besoins du chercheur d’emploi, selon Matignon– comportera un « plan d’action » qui devra définir les objectifs et « l’intensité » de l’accompagnement. C’est dans le cadre de ce « contrat d’engagement » que pourront être mis en œuvre les 15 à 20 d’heures hebdomadaires d’activité. Mais ces heures ne sont pas formellement mentionnées dans le projet de loi: elles pourront être demandées si cela est « pertinent » pour la personne concernée.

Le régime des sanctions est également rénové par le projet de loi, afin de rendre ces sanctions « plus progressives » et « plus justes », a précisé Matignon. Le versement du RSA pourra désormais être temporairement suspendu en cas de manquement du chercheur d’emploi. Concrètement, s’il ne respecte pas les objectifs fixés par son « contrat d’engagement », le RSA ne lui sera plus versé. L’argent ne sera néanmoins pas perdu: dès lors qu’il respectera à nouveau ses engagements, le montant bloqué du RSA lui sera versé rétroactivement.

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