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Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine


L’Italie qui devait être une tête de pont pour les routes de la soie chinoises destinées à inonder l’Europe de sa surproduction industrielle change complètement sa position en s’opposant au projet chinois.

Après l’avoir maintes fois critiqué, l’Italie quitte le projet des nouvelles routes de la soie. Le gouvernement de Giorgia Meloni a, en effet, officialisé son retrait de l’accord avec la Chine sur ce projet, ce mercredi, à la veille d’un sommet entre l’Union européenne et Pékin. Selon Rome, cette décision communiquée au pays il y a trois jours, vise à « maintenir ouvertes les voies du dialogue politique », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.

Pour rappel, cet ambitieux projet de Pékin, lancé sous l’impulsion du président Xi Jinping en 2013, vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d’aéroports ou de parcs industriels. En 2019, l’Italie, ployant sous le poids de sa dette publique, est devenue le seul pays du G7 à participer à ce programme d’investissements massifs de Pékin.

Logement : du fait de la location touristique 20 % du parc non occupés

Logement : du fait de la location touristique 20 % du parc non occupés

Une véritable épidémie de location touristique gèle en quelque sorte une partie du parc de logements. Par exemple un logement parisien sur cinq est vacant, utilisé occasionnellement ou comme résidence secondaire, selon une étude de l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur) . Ces 262.000 logements « inoccupés », soit près de 19% du parc parisien, sont tous ceux « qui ne constituent pas la résidence principale d’un ménage », explique l’Apur qui tire cette définition et ces données du recensement de l’Insee.

Dans le détail, 128.000 logements parisiens étaient vacants, et 134.000 utilisés de manière occasionnelle (travail) ou comme résidence secondaire (loisirs).

Cela fait de la capitale la deuxième ville française ayant la plus forte part de logement « inoccupés », derrière Nice (28%). Suivent Grenoble (17%) et Nancy (16%), toujours selon l’Apur.

A l’autre bout du classement figure Toulon (6%), derrière Nantes et Rennes (10%).

Un coup d’oeil à la carte parisienne montre une très forte disparité entre arrondissements, avec une énorme proportion de logements pas ou peu utilisés pour ceux du centre, en particulier le VIIIe (36%), le VIIe (34%), le VIe et Paris Centre (30%).

Il s’agit pour 72% d’entre eux de petits logements, d’une ou deux pièces, ce qui correspond aux biens « mis en location meublée touristique », souligne l’Apur.

Rappelant que la location d’une résidence secondaire ou d’un logement vacant n’est « pas légale », l’Apur estime que la hausse récente du nombre de logements « inoccupés » est « en partie liée à la hausse des locations meublées touristiques non déclarées ».

Environ 25.000 logements « seraient détournés de leur usage pour être loués sur des plateformes », estime le directeur général de l’Apur, Alexandre Labasse.

Avec un solde négatif de 35.000 résidences principales sur la période 2011-2020, « il y a des quartiers entiers qui se sont en partie vidés », s’alarme le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire pour qui cette situation crée de nombreux « effets de bord », notamment « l’étalement urbain et des déplacements supplémentaires », et « fragilise à très long terme l’attractivité économique » de Paris.

Fin novembre, les députés ont donné leur aval en commission à une proposition de loi transpartisane qui s’attaque, face à la pénurie de logements, à la « niche fiscale » des meublés de tourisme comme Airbnb.

La mesure la plus débattue porte sur la baisse du taux d’abattement fiscal sur les revenus des meublés de tourisme à 30%, sauf en « zone rurale très peu dense » où un taux de 41% supplémentaire (71% au total) pourrait être appliqué.

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

Economie- L’inflation vient de l’énergie et non de la politique monétaire

Economie- L’inflation vient de l’énergie et non de la politique monétaire


Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences d’économie à l’université Paris-I et conseillère scientifique à l’Institut Veblen estime dans « Le Monde » que écarts de niveaux d’inflation entre pays européens démontrent l’inefficacité d’une politique unique de hausse des taux.

Sur le tableau de bord de la Banque centrale européenne (BCE), le chiffre de l’inflation annuelle du mois d’octobre, + 2,9 %, n’est plus si loin de la cible de 2 %. Faut-il y voir le succès des hausses des taux effectuées par la BCE au fil de ces derniers mois ou, au contraire, la preuve que le phénomène était transitoire et ne justifiait pas de remonter si vite et si fort le prix de l’argent ? Peut-être ni l’un ni l’autre car, à bien y regarder, cette moyenne masque une mosaïque de situations fort contrastées entre les pays membres.

En Belgique et aux Pays-Bas, le niveau général des prix des biens et services consommés par les ménages a reculé entre le mois d’octobre de cette année et celui de l’an passé : l’inflation y est donc… négative. Ce recul est le plus fort en Belgique, où le taux a baissé de 1,7 %, tirant vers le bas la moyenne de la zone euro. Dans quatre autres pays, le taux d’inflation se situe en dessous de la moyenne : Italie (1,8 %), Luxembourg (2,1 %), Lettonie (2,3 %), Finlande (2,4 %). Mais dans les quatorze autres pays, le taux d’inflation la dépasse, parfois de beaucoup. Le taux annuel a certes baissé en France, mais il atteint encore 4,5 %. Il baisse en Allemagne (3 %) et au Portugal (3,2 %), mais reste au-dessus de la moyenne. Il continue d’augmenter en Grèce (3,8 %) et en Espagne (3,5 %). Le taux le plus haut est celui de la Slovaquie (7,8 %), suivie d’assez près par la Croatie (6,7 %) et la Slovénie (6,6 %). Des résultats trop contrastés pour que l’on puisse parler d’une désinflation généralisée.

Là où le taux d’inflation est devenu négatif, en Belgique (– 1,7 %) et aux Pays-Bas (– 1 %), il est trop tôt pour parler de déflation. D’une part, la baisse des prix devrait aller de pair avec un recul de l’activité. Or, si c’est le cas aux Pays-Bas, où le recul du produit intérieur brut s’accentue légèrement au troisième trimestre (– 0,5 % après – 0,2 %), en Belgique au contraire la croissance a légèrement accéléré au cours de la même période (+ 1,5 % au troisième trimestre, contre + 0,1 % dans la zone euro).

Attaquer l’inflation à la racine
D’autre part et surtout, alors qu’une déflation implique un recul généralisé des prix, la baisse de l’inflation dans les deux pays tient pour ainsi dire à un seul poste de dépenses, « logement, électricité et gaz », dont les prix ont baissé de près de 30 % en Belgique comme aux Pays-Bas entre octobre 2022 et octobre 2023, et qui pèse lourd dans le calcul de l’indice des prix (20,1 % en Belgique, 16,4 % aux Pays-Bas). En revanche, les prix des autres postes de dépenses, en particulier l’alimentation, continuent d’augmenter.

Crise climat: un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Crise climat: un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Les événements météorologiques extrêmes illustrent la violence du dérèglement climatique déjà en cours et démontrent l’urgence d’une refonte de nos sociétés et de nos modes de vie, alertent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg, la climatologue Marie-Antoinette Mélières et l’écologiste Franck Pupunat.

Le cyclone Otis, qui a ravagé fin octobre Acapulco, est passé en vingt-quatre heures de la catégorie 3 à la catégorie 5. Début novembre, la tempête Ciaran a dévasté une part des côtes françaises et a étendu ses dégâts bien au-delà, à l’intérieur des terres. Même si les tempêtes n’augmentent pas en nombre, ces événements nous rappellent la violence du dérèglement climatique. Non seulement, absorbés que nous sommes par les conflits en cours, nous avons la tête ailleurs, mais, en outre, notre façon de communiquer sur le climat contribue à détourner notre attention.

Continuer à parler d’objectifs pour la fin du siècle, alors que nous sommes d’ores et déjà entrés dans le dur des événements extrêmes, est inadéquat. Le climat est une question immédiate, et non pour la fin du siècle ! Les signaux d’un nouveau système climatique sont manifestes. L’objectif du 1,5 °C de réchauffement n’a plus de sens. Les températures globales moyennes actuelles sur dix ans montrent que le 1,2 °C est déjà atteint.

Fin octobre, les températures moyennes de l’année en cours étaient déjà supérieures de plus de 1,34 °C à la moyenne des températures du XXe siècle, et de 1,54 °C par rapport au XIXe siècle, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence américaine qui étudie notamment les cyclones. Les 2 °C pour le milieu du siècle sont dans les tuyaux. Et, comme nous allons le voir, les expressions du dérèglement climatique sont déjà hautement destructrices. Or, elles n’augmenteront pas de façon linéaire. Quel est leur état actuel ?

Concernant l’ensemble des océans qui s’étendent entre les latitudes de 60° sud et 60° nord, la température moyenne de surface s’est élevée de près de 0,25 °C par rapport à l’année précédente, à partir d’avril, alors que l’inertie thermique des océans est plus grande que celle des continents 

L’inflation vient de l’énergie et non de la politique monétaire

L’inflation vient de l’énergie et non de la politique monétaire


Jézabel Couppey-Soubeyran, maîtresse de conférences d’économie à l’université Paris-I et conseillère scientifique à l’Institut Veblen estime dans « Le Monde » que écarts de niveaux d’inflation entre pays européens démontrent l’inefficacité d’une politique unique de hausse des taux.

Sur le tableau de bord de la Banque centrale européenne (BCE), le chiffre de l’inflation annuelle du mois d’octobre, + 2,9 %, n’est plus si loin de la cible de 2 %. Faut-il y voir le succès des hausses des taux effectuées par la BCE au fil de ces derniers mois ou, au contraire, la preuve que le phénomène était transitoire et ne justifiait pas de remonter si vite et si fort le prix de l’argent ? Peut-être ni l’un ni l’autre car, à bien y regarder, cette moyenne masque une mosaïque de situations fort contrastées entre les pays membres.

En Belgique et aux Pays-Bas, le niveau général des prix des biens et services consommés par les ménages a reculé entre le mois d’octobre de cette année et celui de l’an passé : l’inflation y est donc… négative. Ce recul est le plus fort en Belgique, où le taux a baissé de 1,7 %, tirant vers le bas la moyenne de la zone euro. Dans quatre autres pays, le taux d’inflation se situe en dessous de la moyenne : Italie (1,8 %), Luxembourg (2,1 %), Lettonie (2,3 %), Finlande (2,4 %). Mais dans les quatorze autres pays, le taux d’inflation la dépasse, parfois de beaucoup. Le taux annuel a certes baissé en France, mais il atteint encore 4,5 %. Il baisse en Allemagne (3 %) et au Portugal (3,2 %), mais reste au-dessus de la moyenne. Il continue d’augmenter en Grèce (3,8 %) et en Espagne (3,5 %). Le taux le plus haut est celui de la Slovaquie (7,8 %), suivie d’assez près par la Croatie (6,7 %) et la Slovénie (6,6 %). Des résultats trop contrastés pour que l’on puisse parler d’une désinflation généralisée.

Là où le taux d’inflation est devenu négatif, en Belgique (– 1,7 %) et aux Pays-Bas (– 1 %), il est trop tôt pour parler de déflation. D’une part, la baisse des prix devrait aller de pair avec un recul de l’activité. Or, si c’est le cas aux Pays-Bas, où le recul du produit intérieur brut s’accentue légèrement au troisième trimestre (– 0,5 % après – 0,2 %), en Belgique au contraire la croissance a légèrement accéléré au cours de la même période (+ 1,5 % au troisième trimestre, contre + 0,1 % dans la zone euro).

Attaquer l’inflation à la racine
D’autre part et surtout, alors qu’une déflation implique un recul généralisé des prix, la baisse de l’inflation dans les deux pays tient pour ainsi dire à un seul poste de dépenses, « logement, électricité et gaz », dont les prix ont baissé de près de 30 % en Belgique comme aux Pays-Bas entre octobre 2022 et octobre 2023, et qui pèse lourd dans le calcul de l’indice des prix (20,1 % en Belgique, 16,4 % aux Pays-Bas). En revanche, les prix des autres postes de dépenses, en particulier l’alimentation, continuent d’augmenter.

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Climat, un problème urgent et immédiat et non pour la fin du siècle ! 

Les événements météorologiques extrêmes illustrent la violence du dérèglement climatique déjà en cours et démontrent l’urgence d’une refonte de nos sociétés et de nos modes de vie, alertent, dans une tribune au « Monde », le philosophe Dominique Bourg, la climatologue Marie-Antoinette Mélières et l’écologiste Franck Pupunat.

Le cyclone Otis, qui a ravagé fin octobre Acapulco, est passé en vingt-quatre heures de la catégorie 3 à la catégorie 5. Début novembre, la tempête Ciaran a dévasté une part des côtes françaises et a étendu ses dégâts bien au-delà, à l’intérieur des terres. Même si les tempêtes n’augmentent pas en nombre, ces événements nous rappellent la violence du dérèglement climatique. Non seulement, absorbés que nous sommes par les conflits en cours, nous avons la tête ailleurs, mais, en outre, notre façon de communiquer sur le climat contribue à détourner notre attention.

Continuer à parler d’objectifs pour la fin du siècle, alors que nous sommes d’ores et déjà entrés dans le dur des événements extrêmes, est inadéquat. Le climat est une question immédiate, et non pour la fin du siècle ! Les signaux d’un nouveau système climatique sont manifestes. L’objectif du 1,5 °C de réchauffement n’a plus de sens. Les températures globales moyennes actuelles sur dix ans montrent que le 1,2 °C est déjà atteint.

Fin octobre, les températures moyennes de l’année en cours étaient déjà supérieures de plus de 1,34 °C à la moyenne des températures du XXe siècle, et de 1,54 °C par rapport au XIXe siècle, selon la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence américaine qui étudie notamment les cyclones. Les 2 °C pour le milieu du siècle sont dans les tuyaux. Et, comme nous allons le voir, les expressions du dérèglement climatique sont déjà hautement destructrices. Or, elles n’augmenteront pas de façon linéaire. Quel est leur état actuel ?

Concernant l’ensemble des océans qui s’étendent entre les latitudes de 60° sud et 60° nord, la température moyenne de surface s’est élevée de près de 0,25 °C par rapport à l’année précédente, à partir d’avril, alors que l’inertie thermique des océans est plus grande que celle des continents 

Israël dit non aux pauses humanitaires à Gaza

Israël dit non aux pauses humanitaires à Gaza

Alors que la demande internationale tant à soutenir l’idée de pause humanitaire à Gaza et que la situation devient invivable pour la population civile, Israël refuse l’idée d’interruption des combats.Toutefois Israël pourrait envisager une trêve temporaire avec la libération totale des otages détenus par le Hamas

Malgré les pressions de la communauté internationale, et notamment des Etats-Unis, l’Etat hébreu a rejeté l’idée de « pauses humanitaires » dans le conflit contre le Hamas pour préserver les civils palestiniens soumis à un déluge de bombes depuis un mois. Au contraire, Israël a annoncé poursuivre son offensive, avec une « opération terrestre intensifiée » et des frappes dévastatrices, dont l’une a ciblé une ambulance devant le principal hôpital de Gaza vendredi 3 novembre.

Une lueur d’espoir toutefois, après sa rencontre avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, vendredi à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a conditionné cette « trêve temporaire » à la libération des otages détenus par le Hamas, qui sont au nombre d’au moins 240.

Social–Augmentation des salaires : le Medef dit non

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

Nouvelle hausse de salaire : le Medef dit non !

Comme souvent en France le dialogue commence mal à propos de la réévaluation des salaires sur l’inflation. Le Medef répond en effet par la négative à la demande de réalignement de la rémunération sur l’inflation considérant que les augmentations passées suffisent. Pourtant la plupart des indicateurs économiques montrent une atteinte nette au pouvoir d’achat surtout dans les basses catégories. En effet en moyenne l’inflation a atteint environ 5 % en 2022 et ce sera vraisemblablement le cas aussi en 2023.

Le problème c’est qu’il s’agit d’une inflation moyenne qui ne rend pas compte de la modification structurelle des dépenses des ménages. Plus les salaires sont bas et plus les ménages subissent l’inflation par exemple des produits alimentaires qui ont progressé de plus de 20 % sur deux ans et de l’énergie.

Au total le retard sera de 10 % au 1er janvier 2024 en tenant compte de la vague d’augmentation qui touche tous les produits et services.

Le Medef déclare qu’il n’est pas question de procéder à de nouvelles augmentations de salaires. Un positionnement qui augure mal de la conférence sociale et de l’indigence de la négociation en France. Pour le patron du Medef les entreprises en ont fait déjà assez sur les salaires.

Un avertissement avant la mobilisation prévue ce vendredi par l’intersyndicale pour demander de meilleures rémunérations pour les salariés. Patrick Martin a doncapposé une fin de non-recevoir. Selon lui, les employeurs ont été à l’écoute des difficultés des salariés, face à l’inflation. Ils ont distribué des primes et augmenté les rémunérations. Aussi, le leader patronal n’entend-t-il pas aller plus loin. Surtout dans un contexte où la conjoncture économique s’assombrit.

« Zéro artificialisation nette (ZAN): la région Auvergne Rhône-Alpes dit non !

« Zéro artificialisation nette (ZAN): la région Auvergne Rhône-Alpes dit non !

Le président d’Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé ce samedi la sortie de sa région du « zéro artificialisation nette » (ZAN) .

La loi Climat et Résilience vise à interdire notamment toute nouvelle surface de construction d’habitation, même à transformer un bâtiment existant en logement. Des restrictions s’appliquent aussi aux espaces économiques. Un objectif largement soutenu par les écolos qui veulent concentrer les populations dans les zones urbaines.

Une loi que refuse le président de la région Auvergne Rhône-Alpes pour protester contre un élément de frein à l’accession à la propriété notamment en zones rurale.

Notons aussi que ce concept de ZAN est très flou car le territoire au cours de l’histoire a toujours été remanié et d’une certaine manière est totalement artificiel par rapport à son état d’origine.

i y aurait sans doute mieux à faire notamment en s’attaquant à la bétonisation et à la sur urbanisation qui génère de nombreux couts sociaux en termes de nuisances, de sécurité et de pollution.

Notons que le développement économique de certaines zones rurales est très contingenté, en clair il est limité. De sorte que les habitants sont contraints de multiplier les kilomètres de déplacements pour trouver du travail ce qui n’est pas particulièrement cohérent avec des objectifs environnementaux

Voitures électriques: Un impact environnemental non négligeable

Voitures électriques: Un impact environnemental non négligeable

selon l’UFC-Que Choisir, si « la capacité des voitures électriques à réduire ces émissions en comparaison des voitures thermiques est reconnue », l’association rappelle que « l’impact environnemental d’un véhicule électrique est loin d’être négligeable ».

Dans une étude publiée le 14 juin, elle pointe que « sur l’ensemble du cycle de vie » d’un véhicule, « les émissions peuvent être également notablement différentes entre voitures électriques ».

L L’étiquette-énergie repose uniquement sur les émissions à l’usage. Or, tous les véhicules électriques émettent 0 gramme de CO2 au kilomètre, ils reçoivent donc tous le meilleur classement. Mais l’UFC-Que Choisir a calculé les émissions sur l’ensemble du cycle de vie, afin de prendre en compte « la production d’une voiture électrique qui est plus émettrice que celle d’une voiture thermique du fait de la fabrication de la batterie ».

Résultat, certains véhicules sont bien moins verts que d’autres. L’association donne un exemple : « Sur le cycle de vie, une Dacia Spring émet 10 tonnes de CO2eq contre près de 25 tonnes pour une BMW iX xDrive50. » Ainsi, ce dernier modèle est plus proche en termes d’émission de petites voitures à essences.

Au vu de ces constats, l’UFC-Que Choisir formule plusieurs propositions :

- La possibilité d’utiliser la prime à la conversion pour l’achat de billets et d’abonnement de transports collectifs, ainsi que sur les plateformes proposant des services d’autopartage et de covoiturage ;

- Une refonte du système d’aide et de malus, de telle sorte qu’il oriente efficacement les consommateurs vers les véhicules les moins émetteurs de gaz à effet de serre, autant neufs que d’occasion ;

- Une réforme de « l’étiquette-énergie » afin qu’elle permette aux consommateurs d’identifier celles qui sont vraiment les moins émettrices, en tenant compte des émissions à l’étape de fabrication des véhicules ;

- La fourniture obligatoire d’un certificat de l’état de santé de la batterie dans le cadre de la vente d’un véhicule électrique d’occasion ;

- Un soutien public à l’accroissement des connaissances pour réduire les lacunes du véhicule électrique, d’une part le poids des batteries et l’utilisation d’une grande quantité de matériaux importés et dont la ressource est limitée, et d’autre part sa dépendance au mix énergétique.

IA-Les risques de l’intelligence artificielle non maîtrisée

IA-Les risques de l’intelligence artificielle non maîtrisée

Cédric Sauviat, polytechnicien, président de l’Association Française contre l’Intelligence Artificielle (AFCIA) critique les conséquences de l’IA dont il pense qu’elle absolument pas maîtrisée (tribune dans sciences critiques)

« Il y a quelques semaines, un groupe de travail constitué de plusieurs institutions anglaises et américaines, dont les universités d’Oxford et de Cambridge, a publié un rapport édifiant intitulé « The Malicious Use of Artificial Intelligence » (« De l’Usage malveillant de l’IA » 1).

Une vingtaine d’experts y décrivent les nouveaux dangers auxquels nous expose la technologie dans les cinq prochaines années.

Essaims de drones tueurs à reconnaissance faciale, rançongiciel profilant leurs cibles de manière automatique et sur une grande échelle, détournement de vidéos ou création de deepfakes (vidéo-montages hyperréalistes) aux fins de manipulation et de propagande, etc. Les scénarios ne manquent pas, limités par notre seul pouvoir d’imagination.

Disponibles un peu partout en libre accès, les algorithmes d’Intelligence Artificielle (IA) changent radicalement la donne en matière de sécurité. Là où une organisation malveillante devait investir du temps et de l’expertise pour préparer et mener à bien un petit nombre d’actions criminelles, il suffit désormais de quelques algorithmes courants et de la puissance de calcul de quelques serveurs pour agir avec efficacité et précision sur une vaste échelle.

POUR LA PREMIÈRE FOIS, LA QUESTION DE LA LIBRE DIFFUSION DES ALGORITHMES EST POSÉE.

Hier, l’investissement personnel des malfrats les exposait au risque d’être repérés et identifiés. Aujourd’hui, la délégation du travail à des « bots » garantit aux commanditaires un redoutable anonymat.

Contre ces nouvelles menaces, le panel d’experts reconnaît qu’il n’existe guère de parade évidente. Seule, disent-ils, la mise au point de systèmes défensifs plus intelligents encore pourrait permettre, sinon de prévenir, du moins d’endiguer les attaques. Incitant à une fuite en avant technologique dont les conséquences seront de fournir toujours davantage de moyens aux criminels potentiels.

Pour la première fois, la question de la libre diffusion des algorithmes est posée. Mais est-il vraiment possible de restreindre la diffusion de codes informatiques ?

LES EXPERTS DÉPASSÉS

Au même moment, diverses associations lancent une campagne pour obtenir l’interdiction des armes autonomes. L’un de leurs membres, l’informaticien Stuart Russell, a d’ailleurs présenté à l’Organisation des Nations-Unies (ONU), en novembre 2017, une sorte de docu-fiction 2, très impressionnant, dans lequel on voit des essaims de drones tueurs plonger le monde dans un climat de terreur, en l’espace de quelques semaines.

La conclusion de Stuart Russell est sans appel : il faut d’urgence interdire les armes autonomes par convention internationale. Qui oserait le contredire ?

Le raisonnement, toutefois, souffre d’un petit problème. Pour être efficace, une interdiction légale exigerait que ces fameux drones n’utilisent pas une technologie en vente libre ! GPS, système de pilotage automatique, logiciel de reconnaissance faciale, tous ces gadgets figurent déjà dans votre smartphone. Il ne vous reste plus qu’à récupérer la poudre d’une balle de fusil, ou à accrocher une grenade, un cocktail Molotov ou carrément une paire de ciseaux sur votre drone pour en faire une arme intelligente !

On le voit donc, l’IA semble poser des problèmes insurmontables, même à ceux qui en sont, en principe, les experts – et c’est le cas de Stuart Russell.

UNE CONFIANCE EN DÉLIQUESCENCE

Si le champ des dérives criminelles s’annonce très vaste, que dire de celui des pratiques nuisibles, mais pas nécessairement illégales, qui deviendront possibles pour les individus, les associations ou les entreprises ? Dans un monde où la responsabilité juridique, ou même simplement morale, se dilue à proportion de la distance qu’intercalent Internet et algorithmes entre un acte et son auteur, ne faut-il pas craindre une déliquescence totale de la confiance en l’autre ? 3

GARANT DE LA CONFIANCE QUI PERMET LE LIEN SOCIAL, L’ÉTAT DE DROIT DEVRA, DE PLUS EN PLUS, S’EFFACER DERRIÈRE LES ENTREPRISES TECHNOLOGIQUES QUI MAÎTRISENT LA « BONNE » INTELLIGENCE ARTIFICIELLE.

On discerne alors le rôle que seront appelées à jouer les grandes entreprises technologiques dans la préservation de la confiance et la défense contre la malveillance. Elles seules détiendront les moyens de contrecarrer les pratiques nuisibles, comme par exemple d’authentifier une vidéo, de bloquer des infiltrations de virus informatiques générés automatiquement ou encore de protéger la multitude des objets connectés dont nous sommes, de plus en plus, entourés et dépendants. Déjà, ces entreprises disposent de leviers considérables, et en grande partie discrétionnaires, sur la visibilité d’une société ou la diffusion d’une information.

Garant de la confiance qui permet le lien social, l’État de droit devra, de plus en plus, s’effacer derrière les entreprises technologiques, celles qui maîtrisent la « bonne » IA et peuvent assurer cette mission. Tendance en tout point comparable aux conditions d’émergence de la féodalité dans l’Europe médiévale.

UNE FUITE EN AVANT DÉBRIDÉE

Alléguant la sauvegarde de la souveraineté politique ou économique, la plupart des responsables politiques estiment qu’il est crucial de favoriser le développement d’une « industrie nationale » de l’Intelligence Artificielle. C’est qu’ils redoutent la mainmise des géants technologiques étrangers sur les données, et donc sur les personnes.

LE DÉVELOPPEMENT TECHNIQUE EST TOTALEMENT DÉBRIDÉ PARCE QUE, NULLE PART ET À AUCUN MOMENT, LES CONCEPTEURS D’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET LES LÉGISLATEURS NE FIXENT LA MOINDRE LIMITE.

Ils craignent, en outre, l’effet des destructions d’emplois liées à la robotisation 4, et brandissent désormais comme une vérité indiscutable l’argument-choc selon lequel « les économies les plus équipées en intelligence artificielle et en robotique sont celles qui connaissent le moins de chômage ». 5

Mais le rêve de donner naissance à des champions européens de l’IA n’est pas sans contradiction dans une économie ouverte et globalisée, où lesdits champions peuvent, à tout moment, passer sous contrôle étranger.

Les entreprises technologiques promouvant l’IA, largement transnationales, l’ont bien compris puisqu’elles omettent soigneusement toute référence à une bien illusoire défense de souveraineté. Il n’est guère besoin d’invoquer celle-ci, au demeurant, pour que la compétition économique et la promesse de miracles techniques suffisent à alimenter une fuite en avant totalement débridée. »

Il s’agit donc de doubler les capacités installées d’énergies renouvelables d’ici à 2050, en multipliant par 2,5 les capacités installées d’éolien, et par 5 ou 6 celles de photovoltaïque. Le ministère souligne que ces ambitions ne posent pas de problème en termes d’usage des sols ou de pression foncière, puisqu’il s’agit de passer de 8.000 éoliennes installées aujourd’hui à moins de 15.000 (du fait des gains de performances), et pour le solaire, d’occuper 365 kilomètres carrés supplémentaires au sol et 175 kilomètres carrés de toitures pour le photovoltaïque.

Concernant la biomasse, sur laquelle nous pourrions connaître un déficit entre des besoins évalués à 460 TWh et un potentiel de 430 TWh, et qu’il pourrait être difficile d’importer dans la mesure où nos voisins pourraient se trouver dans des situations similaires, la PPE prévoit que le soutien financier soit réservé aux seules installations visant à produire de la chaleur.

Le biométhane (produit par méthanisation à partir de déchets organiques ménagers ou agricoles) voit ses ambitions stoppées nettes. Alors que le coût de production actuel est d’environ 95 euros par mégawattheure (MWh) produit, le gouvernement conditionne l’objectif de 10% de gaz vert dans le réseau en 2030 à une baisse des coûts à hauteur de 67 euros/MWh. Sinon, l’objectif restera limité à 7%, à comparer avec les ambitions d’un GRDF qui proposait 30%. Cette position, justifiée par une attention toute particulière portée aux coûts de la transition écologique sur fond de mouvement des gilets jaunes, semble assez antagoniste avec le constat d’électricité éolienne et photovoltaïque qui ont vu leurs coûts divisés par dix en dix ans pour des puissances équivalentes… précisément grâce aux économies d’échelle. Celles réalisées au niveau de la fabrication de panneaux solaires en Chine, mais aussi dans une certaine mesure, celles autorisées par le volume total des appels d’offres. On peut craindre que ces perspectives modestes ne suscitent pas suffisamment d’investissements pour permettre de telles baisses de coûts. Et plus largement que cette préférence aux technologies matures sur lesquelles la France – et même l’Europe – ont laissé le leadership à d’autres régions du monde n’entrave le développement de filières industrielles domestiques sur des technologies encore émergentes.

Carlos Tavares dit non à la relocalisation de la Peugeot 208 électrique

Carlos Tavares dit non à la relocalisation de la Peugeot 208 électrique

Pour la relocalisation de la Peugeot 208 électrique« L’équation économique liée à la relocalisation forcée de ce projet ne serait ni dans l’intérêt de l’entreprise, ni celui du pays » aDéclaré Carlos Tavares « D’ailleurs, demande-t-on à Elon Musk (directeur général du californien Tesla) ou (au chinois) BYD de fabriquer des voitures du segment B en France quand on cherche à les y attirer ? », a poursuivi Carlos Tavares. « Quel paradoxe d’applaudir les nouveaux entrants qui n’ont pas d’héritage tout en demandant à ceux qui ont contribué à la richesse collective depuis plus d’un siècle de se livrer à des exercices très périlleux », a-t-il dénoncé.

Rappel. La Peugeot e-208, fabriquée initialement en Slovaquie, a vu sa production transférée en Espagne pour laisser la place à la future Citroën e-C3 électrique. Le directeur général de Stellantis a néanmoins rappelé que l’ex-PSA, aujourd’hui fusionné avec FCA, avait l’intention de produire 12 modèles électriques à forte valeur ajoutée dans l’Hexagone.

« On lira plus tard dans les résultats qui aura eu raison dans le contexte de la concurrence chinoise », a ajouté Carlos Tavares dans Le Figaro, soulignant que les constructeurs de Chine arrivaient en Europe avec des coûts inférieurs de 20 à 25 %. « S’ils le souhaitent, ils peuvent mettre tout le monde dans le rouge », a-t-il prévenu.

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

France: Une surmortalité de 50 000 personnes non expliquée

Hors épidémie, l’INSEE enregistre une surmortalité de près de 50 000 personnes qui ne peut être expliquée; Et qui pourrait découler des rapports dégradés à la santé. L’Insee a constaté la persistance d’une nette surmortalité en France en 2022 par rapport à une année « normale », hors épidémie ou évènement inhabituel, selon les chiffres publiés mardi 6 juin par l’Institut de la statistique. Ainsi, 675 000 personnes sont mortes en France en 2022, soit 53 800 décès de plus que ce qui était prévisible, compte-tenu de l’âge de la population et des tendances enregistrées sur les 10 ou 15 ans précédentes.

L’écart à la prévision (+8,7%) est supérieur à celui constaté en 2021 (+6,9%) et en 2020 (+7,8%), l’année où l’épidémie de Covid avait explosé. Pourtant, le Covid 19 a nettement moins tué en 2022, avec 38 300 morts contre 59 100 en 2021, selon les chiffres de Santé Publique France.

« Les décès dus à d’autres causes que le Covid-19 ont donc augmenté », indique l’Insee, qui mentionne « les deux épidémies de grippe » en mars-avril et en décembre 2022, ainsi que les fortes chaleurs de l’été 2022. « Enfin, l’épidémie de Covid 19 a pu entraîner depuis 2020 une hausse des décès en raison d’effets indirects, comme des reports d’opérations ou des baisses de dépistage d’autres maladies », suppose l’Insee. La population française est peut-être aussi confrontée à une évolution plus structurelle, avec un coup de frein sur les gains d’espérance de vie qui étaient observés chaque année, explique l’Insee.

« Il peut y avoir aussi une interruption ou une pause » dans la tendance à la baisse de la mortalité, « mais sans qu’il soit encore possible de l’identifier », explique l’institut.

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