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Des manques de salariés qualifiés partout

Des manques de salariés qualifiés partout

Dans presque toutes les filières économiques, le manque de salariés qualifiés caractérise la situation sociale. Un environnement qui permet aux salariés de revendiquer avec succès des augmentations salariale mais qui prive évidemment les entreprises de capacité de production. Les pénuries de main-d’œuvre demeurent un problème majeur. Selon les derniers chiffres de la Dares, rattachée au ministère du Travail, la France compterait au moins 539 000 postes vacants à la fin du deuxième trimestre. Le chiffre réel est probablement bien supérieur puisque l’organisme de statistique ne se concentre que sur les structures privées de plus de 9 salariés. 

Les difficultés se font sentir un peu partout dans l’industrie mais aussi dans l’agriculture ou même les services comme la restauration. En cause l’évolution démographique mais aussi l’inadéquation entre la formation des élèves et les besoins de l’économie. On forme à tour de bras des bacs  3 ou 5 en sciences sociales quand on a besoin de techniciens et d’ouvriers qualifiés.

C’est vrai aussi pour le domaine de l’informatique, où le nombre de diplômés augmente chaque année mais pas suffisamment pour suivre les besoins croissants des entreprises.

Plus généralement, depuis la fin de la pandémie de Covid, la France reste marquée par des niveaux de difficultés de recrutement «très élevé», selon Stéphane Ducatez, directeur général adjoint chargé du réseau de France Travail, puisqu’il touche 57,4% des projets d’embauche De  salariés qualifiés…. mais aussi non qualifiés .

 

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Sur 27 589 postes ouverts aux concours enseignants du public et du privé en 2024, 3 185 n’ont pas été pourvus, d’après les chiffres du ministère de l’Education nationale. En cause surtout évidemment l’indigence des niveaux de rémunération. 

C’est un chiffre qui confirme une crise persistante de recrutement des enseignants et qui suscite des inquiétudes pour la rentrée. Près de 3 200 postes n’ont pas été pourvus cette année aux concours enseignants du public et du privé, selon des chiffres publiés lundi 8 juillet par le ministère de l’Education nationale. Sur 27 589 postes ouverts en 2024 (23 696 dans le public et 3 893 dans le privé sous contrat), 3 185 n’ont pas été pourvus.

Non au retour de l’ORTF !

Non au retour de l’ORTF !

 

Jean-Noël Jeanneney, historien : « La fusion de l’audiovisuel public nous ramènerait au temps antédiluvien du gargantuesque ORTF ».L’ancien président de Radio France fustige, dans une tribune au « Monde », le projet de la ministre de la culture, Rachida Dati, de réunir France Télévisions, Radio France, France 24, RFI et l’INA.

Etrange destinée des idées néfastes ! Il en est que l’on enfonce dans le sol à coups de pied et dont on se croit débarrassé. Mais il arrive qu’elles cheminent sous la terre, comme ferait une taupe, jusqu’à réapparaître, de façon inopinée, pour le pire. Tel est le cas de la résurrection du fantôme décavé de l’ORTF.

Rachida Dati, à peine nommée ministre de la culture, en confirme l’intention en la posant comme un élément majeur de son action prochaine. On intégrerait ensemble France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (qui englobe France 24 et RFI [Radio France internationale]), et l’Institut national de l’audiovisuel [INA]. [L’ancien ministre de la culture, désormais chargé du commerce extérieur] Franck Riester, rue de Valois, avait fait naguère sa marotte de ce projet. L’histoire avançant souvent droit avec des lignes courbes, l’épidémie de Covid-19 paraissait nous en avoir délivrés. Hélas ! La ministre vient de nous dire, notamment sur France Inter, que si l’on procédait rapidement à cette fusion, si l’on avait devant soi un audiovisuel public regroupé, « fort, puissant, préservé, l’aspect budgétaire suivra[it] ».

Voilà bien une logique qui paraît douteuse, surtout si l’on considère le fond du tableau. L’impression a prévalu souvent, depuis 2017, que l’audiovisuel public était mal considéré par le pouvoir exécutif en place. Un premier signe, dérisoire, fut fourni en 2019 par la décision du ministre des comptes publics, Gérald Darmanin [aujourd’hui ministre de l’intérieur] de diminuer la redevance d’un euro symbolique. Il mêlait l’insolence au mépris. Ensuite, dans la même ligne, fut annoncée la suppression pure et simple, déplorable, de cette taxe « fléchée ». Suppression entourée de moult promesses, croix de bois, croix de fer, selon lesquelles la garantie d’un financement pérenne ne serait pas affectée : promesses parfaitement fragiles. Sous cette lumière, comment se laisser persuader que l’assemblage hétéroclite dont il est question changerait soudain, de façon positive, les choix budgétaires, c’est-à-dire la volonté politique ?
Certes, encourager ces sociétés séparées à coordonner des efforts au service de projets originaux et neufs ne peut qu’apparaître bienvenu. Qu’un gouvernement les y pousse, notamment lors de la négociation des « contrats d’objectifs et de moyens », rien de plus normal…

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage.

Autant dire que sur la tendance, cet endettement sera impossible à rembourser par les voies classiques. Ce sont donc des voies détournées qui permettront de faire les réajustements financiers. D’abord les agences de notation et les prêteurs vont se montrer plus sévères et plus exigeants. L’argent sera beaucoup plus cher à emprunter et viendra gonfler l’inflation. Une inflation qui constitue de fait une dévaluation avec la baisse de pouvoir d’achat des ménages et des capacités de financement des entreprises.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Sans doute à juste titre le patron du groupe Intermarché, Thierry  Cotillard, a considéré que le ministre Marc Raynaud n’était pas au niveau après les critiques qu’il a prononcés contre la grande distribution. Il est sans doute vrai que le ministre actuel de l’agriculture ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme. Ceci étant,  le patron d’Intermarché comme d’autres responsables de la grande distribution sont aussi coupables d’avoir largement profité de l’inflation. Chaque consommateur a pu le constater quant à l’évolution des prix les distributeurs dont certains produits ont augmenté de 50 % avec une hausse moyenne de 20 % au moins sur deux ans. Particulièrement chez Intermarché.

Par contre le patron d’Intermarché a sans doute raison de s’interroger sur l’illusion de tarif plancher sorti soudainement du chapeau de Macron au salon de l’agriculture. D’abord effectivement, ce concept de tarif plancher est particulièrement flou avec la confusion entre indicateurs, tarifs de référence et tarifs obligatoires. Deuxièmement, ils ne peuvent avoir un intérêt qu’à l’échelle spatiale de l’Europe et ce n’est pas pour demain si cela voit le jour. Observons que le patron d’Intermarché est favorable à la loi Egalim et pour cause d’une part elle n’est pas contraignante d’autre part elle n’a pratiquement aucun effet. Les propositions d’Intermarché concernant la question des centrales européennes apparaissent par ailleurs particulièrement floues.

 

Thierry Cotillard a également épinglé les prix planchers proposé par Emmanuel Macron pour mieux rémunérer les agriculteurs français. Le patron d’Intermarché se dit «surpris» par cette annonce, les «prix planchers» étant «un frein dans la compétitivité européenne»«La notion de prix plancher n’avait pas été évoquée avec les autres ministres, ni Gabriel Attal, ni le ministre de l’Agriculture», a précisé Thierry Cotillard sur France Inter. «Je pense que cela va être un frein dans une compétitivité européenne où on est aussi très heureux d’exporter, mais je laisse les responsables agricoles s’exprimer sur le sujet», a ajouté le patron des Mousquetaires/Intermarché. «Avant de mettre d’accord l’ensemble des acteurs européens sur ce sujet-là il va se passer quelque temps, voire quelques années et (…) les agriculteurs ne peuvent plus attendre», selon Thierry Cotillard. «Il faut des décisions concrètes, immédiates», a-t-il ajouté se disant «favorable à une loi Egalim qui aille plus loin sur la directivité et la transparence».

 

Gazole non routier : le secteur du bâtiment demande la suppression de la hausse pour tous

Gazole non routier : le secteur du bâtiment demande la suppression de la hausse pour tous

La Capeb réagit aux annonces de Gabriel Attal, lundi dans un communiqué. La confédération s’inquiète de la suppression de la hausse de la taxe sur le GNR pour le secteur agricole qu’elle considère comme une « iniquité ».

« Le secteur du BTP avait déjà consenti à un accord plus ambitieux du point de vue environnemental mais plus coûteux pour les professionnels par rapport au monde agricole en acceptant de voir ses taxes remonter en sept ans jusqu’au niveau normal », rappelle la Confédération. Elle rappelle que « la trajectoire de hausse progressive du gazole non routier » était justifiée par la « capacité collective à relever les défis environnementaux et énergétiques ». Elle refuse que « cet objectif repose désormais sur les épaules des entreprises du BTP ».

La Capeb avertit le gouvernement que « la tentation est forte » pour le secteur, d’exprimer son incompréhension « dans la rue, puisque cette forme d’expression semble désormais l’emporter sur une stratégie responsable et collective de sortie indispensable des énergies fossiles ».

« Les 620 000 entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent entendre que 400 000 entreprises agricoles soient privilégiées sous prétexte qu’elles ont engagé un rapport de force contestataire aussi justifié soit-il », ajoute la Capeb qui pointe une « situation inacceptable ».

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Hausse de la taxation du gazole non routier (GNR) : pourquoi ?

Hausse de la taxation du gazole non routier (GNR) : pourquoi ?


La hausse de la taxation du gazole non routier (GNR), conduisant à une nouvelle augmentation des coûts de production A sûrement contribué à alimenter largement la révolte en cours dans l’agriculture. Qui serait justifié par la transition écologique mais qui en fait est complètement improductive car il n’existe pas de moyen de substitution ( véhicules électriques, véhicules à l’hydrogène etc.). Du coup la mesure a seulement pour effet d’augmenter encore les coûts de production.

Depuis ce 1ᵉʳ janvier 2024, et jusqu’en 2030, voire au-delà pour les agriculteurs, la taxe sur le GNR, le gazole non routier – réservé à différents secteurs, dont les professionnels agricoles – doit progressivement augmenter chaque année. Une mesure prise dans le cadre de la transition écologique et d’une décarbonation de l’agriculture, nécessaire face au réchauffement climatique.

Le GNR est similaire au gazole livré dans les stations services. Bénéficiant d’une fiscalité spécifique, il est coloré en rouge et est destiné aux véhicules non routiers. Cela concerne par exemple les tracteurs dans l’agriculture, mais aussi les engins de travaux publics comme les chasse-neige ou dans le secteur du BTP, les locomotives ferroviaires ou encore les bateaux de navigation intérieure, qui eux, utilisent néanmoins un équivalent du GNR, spécialement conçu pour cet usage.

Ce gazole est devenu obligatoire pour tous les engins non routiers en janvier 2011, suite à un arrêté de la France datant du 10 décembre 2010 et suivant une directive européenne destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre des moteurs industriels. Selon le groupe TotalEnergies, le GNR serait ainsi moins polluant que le fioul classique, utilisé par le passé pour alimenter les engins agricoles. Il serait notamment composé de moins de soufre et d’une part de biocarburants.

Démocratie en Iran: : 74 coups de fouet pour non port du voile !

Démocratie en Iran: : 74 coups de fouet pour non port du voile !

C’est la peine infligée à une Iranienne pour non-port du voile musulman, a annoncé l’Autorité judiciaire du pays, samedi 6 janvier. Roya Heshamti a également été condamnée à payer une amende. « La condamnée a encouragé la permissivité (en sortant) de manière ignoble dans des endroits très fréquentés de Téhéran », a déclaré l’organe de presse de la justice, Mizan Online.

L’avocat de la condamnée, Maziar Tatati, a déclaré au journal réformiste Shargh que sa cliente avait été arrêtée en avril « pour avoir publié une photo sans porter le voile sur les réseaux sociaux ». Depuis la Révolution islamique de 1979, le port du voile est obligatoire en Iran pour toutes les femmes, même étrangères, qui doivent dissimuler leurs cheveux dans les lieux publics.

Ces derniers mois, de plus en plus de femmes sont apparues sans voile dans les lieux publics, notamment après le mouvement de contestation déclenché par la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée pour infraction au strict code vestimentaire.

Iran : 74 coups de fouet pour non port du voile !

Iran : 74 coups de fouet pour non port du voile !

C’est la peine infligée à une Iranienne pour non-port du voile musulman, a annoncé l’Autorité judiciaire du pays, samedi 6 janvier. Roya Heshamti a également été condamnée à payer une amende. « La condamnée a encouragé la permissivité (en sortant) de manière ignoble dans des endroits très fréquentés de Téhéran », a déclaré l’organe de presse de la justice, Mizan Online.

L’avocat de la condamnée, Maziar Tatati, a déclaré au journal réformiste Shargh que sa cliente avait été arrêtée en avril « pour avoir publié une photo sans porter le voile sur les réseaux sociaux ». Depuis la Révolution islamique de 1979, le port du voile est obligatoire en Iran pour toutes les femmes, même étrangères, qui doivent dissimuler leurs cheveux dans les lieux publics.

Ces derniers mois, de plus en plus de femmes sont apparues sans voile dans les lieux publics, notamment après le mouvement de contestation déclenché par la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée pour infraction au strict code vestimentaire.

FINANCES- CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents, la dette par 50%

FINANCES CAC 40 : à 40,3% détenus par des non-résidents, la dette par 50%


Les personnes et investisseurs non-résidents en France détenaient 40,3% du capital des entreprises françaises du CAC 40 en 2022, un chiffre stable sur un an, a indiqué vendredi la Banque de France. Le taux de détention en 2021 était de 40,4%.Pour la dette publique, les non-résidents possèdent plus de 50 %.

Les pays membres de la zone euro et les États-Unis constituent la majorité de ces détenteurs étrangers (78,2% à eux deux en 2022).

La Banque de France a compté 35 entreprises françaises du CAC 40 résidentes en France à fin 2022, excluant Airbus, ArcelorMittal, Eurofins Scientific, Stellantis et STMicroelectronics de l’étude car leur siège social est à l’étranger. Edenred, entré dans le CAC 40 en 2023, n’y figure pas non plus. Parmi ces 35 sociétés, 12 étaient détenues en majorité par des non-résidents.

Dans le détail, les investisseurs étrangers ont surtout vendu dans «des activités en lien avec la finance et l’immobilier» ainsi que dans les biens et services de consommation, selon le bulletin. Ces retraits ont été compensés par des achats dans l’industrie et l’énergie.

Sur l’ensemble de la Bourse de Paris, les non-résidents détiennent 36,7% du capital des entreprises françaises, soit «le niveau le plus bas parmi les principaux pays européens». Ce taux est de plus de 50% en Espagne et en Allemagne, et même de 85% aux Pays-Bas, cite la Banque de France.

Pour la dette publique, un peu plus de la moitié est détenue par des investisseurs étrangers.

Répartie entre l’Etat (80% du total), les « organismes divers d’administration centrale » (2,4%), les « administrations publiques locales » (8,1%) et les « administrations de Sécurité sociale » (9,5%), la dette publique française a franchi pour la première fois début 2023 le cap symbolique des 3000 milliards d’euros, représentant ainsi 112,5% du PIB.

Si dans certains pays comme le Japon, la dette publique est principalement détenue par des investisseurs résidents, ce n’est pas le cas de la France.

D’après les données de la Banque de France, plus de la moitié (51,4%) des titres de dette négociable émis par l’Etat sont dans les mains de prêteurs étrangers, européens pour plus des deux tiers d’entre eux. Une proportion en nette baisse par rapport aux niveaux atteints au début des années 2010 (jusqu’à 70%), mais largement supérieure à ceux du début des années 2000 (28,7%).

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine

Routes de la soie : l’Italie dit non à la Chine


L’Italie qui devait être une tête de pont pour les routes de la soie chinoises destinées à inonder l’Europe de sa surproduction industrielle change complètement sa position en s’opposant au projet chinois.

Après l’avoir maintes fois critiqué, l’Italie quitte le projet des nouvelles routes de la soie. Le gouvernement de Giorgia Meloni a, en effet, officialisé son retrait de l’accord avec la Chine sur ce projet, ce mercredi, à la veille d’un sommet entre l’Union européenne et Pékin. Selon Rome, cette décision communiquée au pays il y a trois jours, vise à « maintenir ouvertes les voies du dialogue politique », a indiqué à l’AFP une source gouvernementale.

Pour rappel, cet ambitieux projet de Pékin, lancé sous l’impulsion du président Xi Jinping en 2013, vise à améliorer les liaisons commerciales entre l’Asie, l’Europe, l’Afrique et même au-delà par la construction de ports, de voies ferrées, d’aéroports ou de parcs industriels. En 2019, l’Italie, ployant sous le poids de sa dette publique, est devenue le seul pays du G7 à participer à ce programme d’investissements massifs de Pékin.

Logement : du fait de la location touristique 20 % du parc non occupés

Logement : du fait de la location touristique 20 % du parc non occupés

Une véritable épidémie de location touristique gèle en quelque sorte une partie du parc de logements. Par exemple un logement parisien sur cinq est vacant, utilisé occasionnellement ou comme résidence secondaire, selon une étude de l’Agence parisienne d’urbanisme (Apur) . Ces 262.000 logements « inoccupés », soit près de 19% du parc parisien, sont tous ceux « qui ne constituent pas la résidence principale d’un ménage », explique l’Apur qui tire cette définition et ces données du recensement de l’Insee.

Dans le détail, 128.000 logements parisiens étaient vacants, et 134.000 utilisés de manière occasionnelle (travail) ou comme résidence secondaire (loisirs).

Cela fait de la capitale la deuxième ville française ayant la plus forte part de logement « inoccupés », derrière Nice (28%). Suivent Grenoble (17%) et Nancy (16%), toujours selon l’Apur.

A l’autre bout du classement figure Toulon (6%), derrière Nantes et Rennes (10%).

Un coup d’oeil à la carte parisienne montre une très forte disparité entre arrondissements, avec une énorme proportion de logements pas ou peu utilisés pour ceux du centre, en particulier le VIIIe (36%), le VIIe (34%), le VIe et Paris Centre (30%).

Il s’agit pour 72% d’entre eux de petits logements, d’une ou deux pièces, ce qui correspond aux biens « mis en location meublée touristique », souligne l’Apur.

Rappelant que la location d’une résidence secondaire ou d’un logement vacant n’est « pas légale », l’Apur estime que la hausse récente du nombre de logements « inoccupés » est « en partie liée à la hausse des locations meublées touristiques non déclarées ».

Environ 25.000 logements « seraient détournés de leur usage pour être loués sur des plateformes », estime le directeur général de l’Apur, Alexandre Labasse.

Avec un solde négatif de 35.000 résidences principales sur la période 2011-2020, « il y a des quartiers entiers qui se sont en partie vidés », s’alarme le premier adjoint (PS) Emmanuel Grégoire pour qui cette situation crée de nombreux « effets de bord », notamment « l’étalement urbain et des déplacements supplémentaires », et « fragilise à très long terme l’attractivité économique » de Paris.

Fin novembre, les députés ont donné leur aval en commission à une proposition de loi transpartisane qui s’attaque, face à la pénurie de logements, à la « niche fiscale » des meublés de tourisme comme Airbnb.

La mesure la plus débattue porte sur la baisse du taux d’abattement fiscal sur les revenus des meublés de tourisme à 30%, sauf en « zone rurale très peu dense » où un taux de 41% supplémentaire (71% au total) pourrait être appliqué.

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

Justice: la plupart des délits non sanctionnés

L’ancien directeur général de la police nationale et vice-président (LR) chargé de la sécurité au Conseil régional d’Île-de-France), s’exprime dans un entretien à la « Tribune » sur la lutte contre la délinquance.

Reprenez-vous à votre compte le terme d’« ensauvagement » utilisé par Gérald Darmanin ?

FRÉDÉRIC PÉCHENARD – Non, je n’utilise pas cette expression. Je préfère dire qu’il y a en France une augmentation des violences et des tensions et que c’est un problème de société. C’est indéniable et c’est inquiétant.

La CRS 8 et ses quatre déclinaisons locales participent-elles à faire baisser le niveau de violences ?

Le besoin de forces mobiles qui se déplacent rapidement est réel. De ce que j’observe, la création de la CRS 8 est une idée intéressante et le développement de nouvelles compagnies dans les Régions va dans le même sens. Dès que vous mettez des gens en tenue quelque part, ça fait baisser le niveau de tension, mais de façon ponctuelle. C’est tout le sujet des forces mobiles ; on ne parle pas de pérennité, ce n’est pas leur rôle.

Comment traiter le problème de fond ?

Il ne faut pas réduire la lutte contre la délinquance à l’augmentation du nombre de policiers. Il faut également mettre fin à l’impunité. Cesare Beccaria écrivait : « L’importance dans la sanction, ce n’est pas sa sévérité, c’est sa certitude. » Aujourd’hui, la majorité des vols et des délits en France ne sont pas sanctionnés. Les amendes ne sont pas payées, il y a des réductions automatiques de peine, les délinquants ne vont pas en prison. C’est cet effritement de la sanction qui favorise le sentiment d’impunité.

Je n’utilise pas l’expression « ensauvagement ».

Je préfère dire qu’il y a une montée des violences

Selon vous, comment y remédier ?

C’est entre les mains du régalien. Il faut augmenter le nombre de comparutions immédiates pour qu’au sortir de la garde à vue les délinquants soient jugés, et pas des mois voire des années après. Pour cela, les moyens de la justice doivent être revus à la hausse.

Et pour les mineurs, quelles solutions suggérez-vous ?

Certains pays comme le Danemark ont mis en place de très courtes peines de prison, de l’ordre d’une semaine, même pour les mineurs. Cela permet d’avoir une sanction immédiate en évitant la déscolarisation et la désocialisation.

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