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Mayotte : des promesses toujours non tenues

Mayotte : des promesses toujours non tenues

 

 

Mayotte, petite île de l’océan Indien, symbolise à elle seule la collision brutale entre histoire coloniale, fractures sociales et désastres environnementaux. Département français depuis 2011, elle est un territoire en crise, où la misère humaine et les catastrophes naturelles s’entrelacent dans une spirale infernale. Les événements récents – séismes, tornades, montée des eaux – ne sont que la face visible d’un effondrement plus global. Ils révèlent une vulnérabilité accumulée sur des décennies, amplifiée par des promesses non tenues, des inégalités criantes et une gestion déconnectée des réalités locales.

 

par Bernard Kalaora
Professeur honoraire, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)  dans The Conversation 

En 1974, Mayotte se sépare des Comores à l’issue d’un référendum où les Mahorais choisissent de rester français. Ce choix, né du désir d’échapper à l’instabilité politique des Comores indépendantes, place l’île dans une situation paradoxale : elle devient un territoire français entouré de voisins économiquement fragiles. Cette appartenance à la République française, vue comme une chance à l’époque, isole Mayotte de son propre environnement géographique et culturel. Rapidement, cette singularité engendre des tensions avec les autres îles de l’archipel, notamment l’île comorienne d’Anjouan, d’où proviennent chaque année des milliers de migrants.

L’intégration comme département, survenue en 2011, devait marquer une nouvelle ère pour Mayotte. Les Mahorais espéraient voir leur île se développer et accéder à des droits égaux à ceux des métropolitains c’est-à-dire que s’y applique pleinement les lois françaises et européennes, à la différence d’une collectivité territoriale. Mais cette départementalisation s’est révélée un leurre. La croissance fulgurante de la population, (76 000 habitants en 1991, 300 000 habitants en 2023), dépasse largement la capacité des infrastructures et des services publics à répondre aux exigences, tout en exacerbant l’obsolescence des équipements, faute d’entretien.
L’éducation, en particulier, est le symbole de cet échec. Avec des classes surchargées, des enseignants en sous-effectifs et des écoles délabrées, le système scolaire est incapable de répondre aux besoins d’une jeunesse nombreuse et en quête d’avenir. Cet effondrement du système éducatif alimente un sentiment d’abandon et de mépris parmi les Mahorais. Ils constatent chaque jour que la promesse d’égalité républicaine reste une illusion.
Les infrastructures sanitaires et sociales sont tout aussi défaillantes. Les femmes comoriennes qui bravent les flots pour accoucher à Mayotte afin que leurs enfants acquièrent la nationalité française, contribuent à une pression démographique croissante. Mais ces enfants, bien que nés sur le sol français, grandissent souvent dans des conditions indignes. Ils alimentent les bidonvilles, des espaces d’exclusion où se forment des bandes de jeunes livrés à eux-mêmes, vecteurs de violences et d’émeutes récurrentes. À leur majorité, en vertu du droit du sol, ces enfants peuvent acquérir la nationalité française.

La colère gronde dans une population qui se sent méprisée, prise en étau entre un État central distant et des besoins locaux criants. Mais ce mépris ne se limite pas aux politiques sociales : il se manifeste aussi dans la gestion de l’environnement. Mayotte est une île en pleine dégradation écologique, où les bidonvilles, sans réseaux d’assainissement, rejettent leurs déchets dans une mer polluée, comme j’ai pu l’étudier dans le cadre d’une mission pour l’association Littocean. La destruction des mangroves (due à un développement urbain incontrôlé et au changement climatique) et en conséquence des récifs coralliens, essentiels pour limiter l’érosion et les submersions marines, témoigne de l’incapacité à relier environnement et développement.

À cela s’ajoute un paradoxe criant : tandis que les populations locales luttent pour survivre, des moyens considérables sont mobilisés pour protéger l’écosystème marin par le biais du parc naturel de Mayotte. Ce parc, destiné à préserver la biodiversité exceptionnelle des récifs coralliens, devient un symbole d’une gestion technocratique déconnectée des réalités humaines. Les Mahorais, exclus de ce projet, perçoivent cette conservation comme une nouvelle forme de colonialisme : une « colonisation bleue » où la priorité est donnée à la nature, administrée par l’État français, au détriment des habitants. Ce fossé entre la préservation de l’environnement et les besoins des communautés accentue le sentiment d’abandon et l’idée que Mayotte n’est qu’un territoire périphérique, instrumentalisé pour des objectifs extérieurs et géopolitiques, traité comme une colonie et non comme un territoire français à part entière.

Dans ce contexte, le changement climatique agit comme un catalyseur. Il intensifie les phénomènes naturels extrêmes, tels que les cyclones ou les sécheresses, et exacerbe les inégalités. L’élévation du niveau de la mer menace directement les habitations précaires situées sur les littoraux, tandis que les ressources en eau, déjà insuffisantes, s’amenuisent. Les catastrophes naturelles se multiplient, mais elles ne sont pas de simples fatalités : elles frappent un territoire déjà fragilisé, où chaque événement climatique devient un désastre humain par manque de préparation.

Face à cette accumulation de crises, c’est le rapport au temps qui interroge. À Mayotte, l’idée même d’un avenir semble inatteignable. Les Mahorais vivent dans un présent sans repères, où les mêmes drames – émeutes, violences, destructions – se répètent sans fin. François Hartog, dans sa réflexion sur le présentisme, décrit cet état où le passé perd sa valeur, où le futur est inconcevable, et où seul le présent s’impose, figé dans l’urgence et l’incapacité d’anticiper.

Mayotte incarne cette temporalité brisée. L’île n’a pas de nostalgie d’un âge d’or, car son histoire est marquée par des fractures successives : colonisation, séparation des Comores, départementalisation ratée. Elle n’a pas non plus de projet d’avenir, car les conditions de vie, les inégalités et les crises structurelles la maintiennent dans un état d’urgence permanent. Ce présentisme exacerbé renforce le sentiment d’impuissance, rendant impossible toute perspective de reconstruction ou de progrès.

La situation actuelle de Mayotte peut être qualifiée d’hypercriticité : un état où les tensions sociales, politiques et environnementales atteignent un point de rupture, où chaque élément, même mineur, peut précipiter un effondrement global.

Ce terme désigne non seulement l’accumulation des vulnérabilités, mais aussi l’incapacité à s’en extraire. L’hypercriticité, c’est l’impossibilité de penser au-delà de l’urgence, l’incapacité de construire des ponts entre les crises pour trouver des solutions globales. À Mayotte, cet état est visible dans chaque aspect de la vie : dans l’école qui échoue à offrir un avenir, dans les bidonvilles qui s’étendent, dans la mer qui rejette les déchets de l’île et engloutit peu à peu ses côtes, dans l’accès à l’eau et à un environnement sain, dans la pression démographique et ses conséquences écologiques.

Cette crise révèle une conjonction inédite entre deux histoires : celle, humaine, de la globalisation, avec ses migrations, ses inégalités et ses fractures coloniales ; et celle, planétaire, d’une Terre abîmée par la dégradation accélérée des écosystèmes. Comme l’explique Dipesh Chakrabarty dans _Une planète, plusieurs mondes_, ce croisement marque une rupture : à Mayotte, cette rencontre s’incarne dans une « planète des pauvres », où les damnés de la Terre subissent de plein fouet l’amplification de ces dynamiques destructrices. Ici, les vulnérabilités humaines et écologiques se confondent dans un cycle sans précédent, soulignant la nouveauté tragique de cette crise.

Toutefois, l’hypercriticité peut aussi être un point de départ. Elle force à regarder en face l’ampleur des problèmes et à repenser radicalement les relations entre les hommes, leur territoire et leur futur. Si Mayotte continue sur cette voie, elle risque de devenir un archétype de l’effondrement insulaire, un avertissement pour d’autres territoires. Mais si elle parvient à dépasser ce présentisme, à prendre en compte l’histoire passée, à s’attaquer aux urgences présentes tout en imaginant un avenir collectif mettant en avant la double identité mahoraise française et comorienne pour en faire un exemple d’hybridité culturelle réussie, elle pourrait, paradoxalement, transformer sa fragilité en force, en inventant un modèle résilient face aux défis du XXIe siècle. Le temps, à Mayotte, n’a pas encore retrouvé son cours, mais il n’est pas trop tard pour le remettre en mouvement.

Diplomatie mondiale: Influence grandissante des pays non démocratiques

Diplomatie mondiale: Influence grandissante des pays non démocratiques

La tenue de la COP dans un pays non démocratique, en l’occurrence l’Azerbaïdjan, n’a rien de nouveau : l’année dernière, l’événement avait eu lieu aux Émirats. Pendant ce temps, la Russie, la Chine ou encore la Syrie siègent au Comité de décolonisation de l’ONU et l’Arabie saoudite se trouve à la tête du Forum de l’ONU sur les droits des femmes. Pour les dirigeants de ces pays, organiser de telles manifestations et participer à de telles plates-formes présente de nombreux avantages.

 

par 

Expert Indopacifique, Géopolitique des mondes marins, réseaux et acteurs de l’influence, diplomatie publique, Sciences Po dans The Conversation 

 

La COP29, conférence internationale sur les enjeux climatiques, s’est ouverte le 11 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. En une seule phrase se trouve condensée une partie conséquente des problèmes de la diplomatie internationale née après-guerre. La lutte contre le changement climatique – sujet capital pour l’ensemble des habitants de la planète – doit, en effet, être débattue sous la houlette d’un pays au régime dictatorial, grand producteur de pétrole et de gaz, et dont le rôle dans plusieurs grands dossiers géopolitiques a dernièrement été pour le moins controversé.

Les enjeux climatiques et la réduction de l’empreinte carbone intéressent au premier chef les producteurs d’hydrocarbures. La COP28 s’est ainsi tenue l’année dernière à Dubaï. Et la prochaine, la COP30, aura lieu à Belém, au Brésil, premier producteur d’hydrocarbures d’Amérique latine, 9e à l’échelle mondiale et potentiellement le 5e à l’horizon 2030.

Afin d’être en mesure de défendre au mieux leurs intérêts et d’anticiper toutes les évolutions envisageables, les pays producteurs cherchent à peser au maximum sur les discussions internationales relatives aux questions environnementales et énergétiques en organisant et en finançant les conférences. Soulignons à cet égard que Moukhtar Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie, chargé de diriger les travaux de la COP29, est un ancien cadre la compagnie pétrolière nationale, Socar. Le sultan Ahmed Al Jaber, président de la COP28 en sa qualité de ministre de l’Industrie des Émirats arabes unis, est pour sa part surnommé le « prince du pétrole » car il est le PDG de l’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

Cela ne peut surprendre : la dénomination même de COP (Conférence des Parties) – implique une approche pragmatique, afin de dépasser toute rigidité structurelle. Dans ce cadre, les parties sont au nombre de 198 : pays regroupés par aire géographique, mais également entités politiques comme l’Union européenne. On ne peut s’attendre à ce que les organisateurs de tels forums se contentent de jouer un rôle d’« honnête courtier » (honest broker) plutôt que piloter l’ensemble du projet. Et cela, d’autant plus que le succès exponentiel des COP est confirmé par le nombre d’intervenants, de journalistes, de lobbyistes et de suiveurs : environ 10 000 personnes en 1997 lors de l’adoption du protocole de Kyoto, plus de 30 000 à Paris en 2015, 45000 pour la COP27, plus 85000 pour la COP28, environ 70000 pour la COP29. Ces sommets constituent des événements d’une ampleur mondiale.

Pour l’Azerbaïdjan, la COP29 représente donc une magnifique occasion de redorer son image. Rappelons que, aux yeux de nombreux acteurs internationaux, ce pays de plus de 10 millions d’habitants se signale avant tout par le non-respect de multiples libertés individuelles, et le Conseil des droits de l’homme (organisme de l’ONU sur lequel nous reviendrons) a examiné son cas dans le cadre de l’Universal Periodic Review (UPR) le 9 novembre 2023.

L’Azerbaïdjan est en outre à l’origine d’un gros scandale de corruption auprès du conseil de l’Europe en 2017, surnommé le « Caviargate », et a été récemment désigné comme étant l’un des soutiens et organisateurs des violentes émeutes qui ont fait 13 morts au printemps dernier en Nouvelle-Calédonie. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gerald Darmanin, n’a d’ailleurs pas hésité à accuser directement le régime Aliev d’ingérence, à travers l’exploitation du Groupe d’Initiative de Bakou (GIB). Des émeutiers avaient été vus et photographiés avec des t-shirts et des drapeaux aux couleurs de l’Azerbaïdjan et une forte activité Internet en vue d’accroître la diffusion de certaines informations avait également été observée depuis les structures digitales de ce pays.

Rappelons que le GIB, qui a été créé en juillet 2023 à Bakou en présence de représentants de mouvements indépendantistes de Martinique, de Guyane, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française, a organisé une conférence internationale le 20 juin 2024 au siège des Nations unies à New York, intitulée « Vers l’indépendance et les libertés fondamentales : le rôle du C-24 (Comité spécial de la décolonisation des Nations Unis) dans l’élimination du colonialisme ». Une autre conférence, « La politique française du néocolonialisme en Afrique », toujours organisée par le GIB, le 3 octobre 2024, démontre la continuité de l’effort et indique que Paris est la cible clairement visée.

De telles actions, d’après de nombreux analystes, ont pour objectif de punir la France pour sa condamnation de l’offensive azerbaïdjanaise sur le Haut-Karabakh en 2023, venue à la suite du long blocus du corridor de Latchine (reliant le Karabakh à l’Arménie), qui a permis au régime d’Ilham Aliev de reprendre le contrôle de ce territoire et de mettre fin à la République indépendantiste de l’Artsakh, au prix de violents bombardements et d’une expulsion quasi totale de la population du Karabakh. Le Quai d’Orsay précise la position de Paris sur ce dossier :

« La France est résolument engagée aux côtés de l’Arménie et du peuple arménien, et en soutien aux réfugiés du Haut-Karabakh forcés de fuir par dizaines de milliers leur terre et leur foyer après l’offensive militaire déclenchée par l’Azerbaïdjan et neuf mois de blocus illégal. »

Des parlementaires européens se sont également alarmés de cette situation et ont soumis, le 21 octobre 2024, une proposition de résolution sur la situation en Azerbaïdjan, la violation des droits de l’homme et du droit international, et les relations avec l’Arménie.

Ce contexte tendu a incité les dirigeants français, qu’il s’agisse d’Emmanuel Macron ou de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, à refuser de se rendre à Bakou pour assister à la COP29.

Dans cette confrontation qui se déploie à de multiples niveaux (médiatique, juridique, diplomatique, etc.), notre grille de lecture doit s’adapter. Il est notable et problématique que la quasi-totalité des articles traitant des violences en Nouvelle-Calédonie évoquent de manière presque systématique les interventions et publications du Comité spécial de la décolonisation des Nations unies condamnant la position française – ce qu’il n’est pas question de juger ici –, considérant que le fait que cette instance relève de l’ONU lui confère automatiquement une légitimité indiscutable.

Pourtant, la présence au sein du Comité de la Russie (dont l’invasion militaire en Ukraine est pour le moins éloignée de tout souci de décolonisation) ou de la Chine (aux visées sur Taïwan bien connues, entre autres exemples de comportement agressif dans son voisinage régional), ou encore de la Syrie et de l’Éthiopie, deux pays récemment accusés de massacres à grande échelle contre leur propre population, peuvent et doivent interroger sur les agendas et sur les intérêts de chacun.

Le grand public et une partie des médias semblent observer avec confiance – ou désintérêt – l’action des grands acteurs internationaux quand ceux-ci semblent s’opposer au cadre occidental de gestion des affaires du monde qui a dominé pendant des décennies et est aujourd’hui largement remis en cause.

Or si l’ONU n’est certes pas, par nature, un club de nations démocratiques, il est pour le moins problématique que des États profondément autoritaires se retrouvent régulièrement, du fait du système tournant en vigueur, à la tête ou au sein de Comités chargés de veiller au respect des droits humains – rappelons que le 27 mars dernier, l’Arabie saoudite a été choisie à l’unanimité par l’ONU pour prendre les rênes du Forum sur les droits des femmes et l’égalité des sexes. Et en mai 2023, l’Iran a présidé le Forum social du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

L’actualité récente démontre que de nombreux régimes autoritaires sont non seulement pleinement intégrés à l’ONU mais, surtout, se sont emparés de thématiques qui semblaient, voici peu encore, intéresser avant tout les démocraties occidentales, et parviennent à imposer leur agenda lors de multiples sommets internationaux. Naturellement, l’essence de la diplomatie est de pouvoir mettre en présence toutes les parties afin d’obtenir des résultats satisfaisants. Toutefois, ce à quoi nous assistons avec de telles présidences donne lieu, au minimum, à deux constats.

Le premier est le relatif désengagement des démocraties occidentales de ces arènes, que ce soit par manque de moyens financiers, par manque de moyens humains ou par nécessité de se positionner sur d’autres espaces.

Le second constat est celui d’un effort clair et bien pensé visant, pour les régimes autoritaires, à s’emparer, voire à capturer ces thématiques (ainsi de la lutte contre la colonisation, devenue un outil permettant principalement de dénoncer les agissements des pays occidentaux), en jouant des traditions internationales nées de l’après-guerre et de l’état de certaines arènes internationales (ONU, Conseil de l’Europe…), qui apparaissent comme des géants fatigués.

Face à ce double constat, quelles solutions ? En 2008, l’universitaire Jan Aart Scholte proposait de réfléchir à une gouvernance polycentrique, c’est-à-dire décentrée sur un plan social et géographique. Une telle décentralisation est observable aujourd’hui. Mais il semble même que la dynamique post-Seconde Guerre mondiale se soit inversée : une multitude de sommets, de forums, de groupes et de sous-groupes animent des discussions et instrumentalisent certaines questions dont les sensibilités et les émotions sont dûment sélectionnées. Et cela, sous l’égide des grandes plates-formes politiques telles que l’ONU. Ces évolutions sont illustrées par de multiples concepts cherchant à saisir les formes d’action diplomatique (ping-pong diplomatie, panda diplomatie, orang-outan diplomatie ou encore caviar diplomatie). Différentes formes de gouvernance (certains parlent de gouvernance multilatérale, polylatérale, en réseau(x)…), manifestent également ces tentatives de capter la diversité des acteurs et de leurs capacités d’action. Ce qui rend compliqué de prendre la pleine mesure les défis ainsi posés.

Il demeure possible de croire que ce sont ses membres qui vont défendre les valeurs humanistes promues par l’ONU, mais il est également permis d’en douter et de se demander si l’une des étymologies du terme « diplomatie » ne s’est pas imposée : celle qui désigne le visage double et manipulateur d’acteurs qui retournent arguments et idéaux pour leur seul propre intérêt…

Budget sécurité sociale : le Sénat vote un jour de travail non rémunéré

Budget sécurité social : le Sénat vote un jour de travail non rémunéré

 

Faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus par an pour renflouer la Sécurité sociale? C’est la mesure choc adoptée mercredi 20 novembre par le Sénat, qui plaide pour cette «contribution de solidarité», censée rapporter 2,5 milliards d’euros chaque année à destination de l’autonomie; cette mesure, qui viendrait s’ajouter à la «journée de solidarité» déjà pratiquée et fléchée  » théoriquement » vers le grand âge et le handicap. Le gouvernement s’est dit défavorable à cette proposition «à ce stade» mais ouvert pour la «retravailler» avec les partenaires sociaux.

La mesure n’est pas définitive à ce stade, loin de là: elle sera débattue la semaine prochaine lors d’une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, chargés de trouver un compromis sur ce texte promis au 49.3 lors de son ultime passage à l’Assemblée nationale. Mais la Haute assemblée et son alliage majoritaire de droite et du centre, soutien précieux du gouvernement de Michel Barnier, a voulu imprimer sa marque sur les débats budgétaires inflammables de l’automne, alors que le gouvernement est en quête de 60 milliards d’euros pour combler le déficit. «Nous ne faisons pas cette proposition de gaîté de cœur», mais «aujourd’hui, il nous faut trouver des moyens» pour «financer le mur du grand âge, le virage domiciliaire et la transformation de nos Ehpad», a insisté la sénatrice centriste Élisabeth Doineau.

 

Mercosur : 600 parlementaires français disent non

Mercosur : 600 parlementaires français disent non

 

 

L’accord actuel ne respecte pas les critères démocratiques, économiques, environnementaux et sociaux fixés par l’Assemblée nationale et le Sénat, estiment 622 élus d’horizons politiques divers, dans une tribune au « Monde », rédigée à l’initiative du sénateur (Les Ecologistes) Yannick Jadot.
Madame la Présidente de la Commission européenne, vous vous apprêtez dans les prochaines semaines à soumettre l’accord d’association entre l’Union européenne (UE) et le Mercosur à l’approbation du Conseil et du Parlement européens. Nous, parlementaires français au Sénat, à l’Assemblée nationale et au Parlement européen, souhaitons vous rappeler l’opposition très large et transpartisane que nos assemblées ont formellement exprimée vis-à-vis de cet accord.

Les résolutions adoptées à l’Assemblée nationale en 2023 et au Sénat en 2024 stipulent en effet que les conditions démocratiques, économiques, environnementales et sociales ne sont pas réunies pour la conclusion et l’adoption d’un accord avec le Mercosur. Nos assemblées rappellent que la France a posé trois conditions à la signature de l’accord, à savoir : ne pas augmenter la déforestation importée dans l’UE, mettre l’accord en conformité avec l’accord de Paris sur le climat (2015) et instaurer des mesures miroirs en matière sanitaire et environnementale.

A l’évidence, ces conditions ne sont pas satisfaites. Depuis le lancement des négociations UE-Mercosur en 1999, c’est une surface équivalente à la péninsule ibérique qui a été déforestée en Amazonie. C’est maintenant le Cerrado voisin qui est massivement touché. Nous le savons, cette déforestation, qui contribue massivement aux émissions de gaz à effet de serre et à l’effondrement de la biodiversité, est principalement liée au changement d’usage des terres pour l’élevage bovin et la production de soja. Cet accord commercial est donc incompatible avec l’accord de Paris.

En outre, la quantité de pesticides épandue est de 6 kilos par hectare (kg/ha) au Brésil, contre 3,6 kg/ha en France. Et sur le demi-millier de pesticides utilisés au Brésil ou en Argentine, près de 150 sont interdits en Europe parce que dangereux ! De même, les pays du Mercosur utilisent encore largement des activateurs de croissance pour l’élevage, comme les antibiotiques, tout aussi interdits en Europe. Un tel fossé dans les normes environnementales, sanitaires et de bien-être animal présente un risque sanitaire sérieux pour les consommateurs européens.

Des manques de salariés qualifiés partout

Des manques de salariés qualifiés partout

Dans presque toutes les filières économiques, le manque de salariés qualifiés caractérise la situation sociale. Un environnement qui permet aux salariés de revendiquer avec succès des augmentations salariale mais qui prive évidemment les entreprises de capacité de production. Les pénuries de main-d’œuvre demeurent un problème majeur. Selon les derniers chiffres de la Dares, rattachée au ministère du Travail, la France compterait au moins 539 000 postes vacants à la fin du deuxième trimestre. Le chiffre réel est probablement bien supérieur puisque l’organisme de statistique ne se concentre que sur les structures privées de plus de 9 salariés. 

Les difficultés se font sentir un peu partout dans l’industrie mais aussi dans l’agriculture ou même les services comme la restauration. En cause l’évolution démographique mais aussi l’inadéquation entre la formation des élèves et les besoins de l’économie. On forme à tour de bras des bacs  3 ou 5 en sciences sociales quand on a besoin de techniciens et d’ouvriers qualifiés.

C’est vrai aussi pour le domaine de l’informatique, où le nombre de diplômés augmente chaque année mais pas suffisamment pour suivre les besoins croissants des entreprises.

Plus généralement, depuis la fin de la pandémie de Covid, la France reste marquée par des niveaux de difficultés de recrutement «très élevé», selon Stéphane Ducatez, directeur général adjoint chargé du réseau de France Travail, puisqu’il touche 57,4% des projets d’embauche De  salariés qualifiés…. mais aussi non qualifiés .

 

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Enseignants : 3200 postes non pourvus au concours

Sur 27 589 postes ouverts aux concours enseignants du public et du privé en 2024, 3 185 n’ont pas été pourvus, d’après les chiffres du ministère de l’Education nationale. En cause surtout évidemment l’indigence des niveaux de rémunération. 

C’est un chiffre qui confirme une crise persistante de recrutement des enseignants et qui suscite des inquiétudes pour la rentrée. Près de 3 200 postes n’ont pas été pourvus cette année aux concours enseignants du public et du privé, selon des chiffres publiés lundi 8 juillet par le ministère de l’Education nationale. Sur 27 589 postes ouverts en 2024 (23 696 dans le public et 3 893 dans le privé sous contrat), 3 185 n’ont pas été pourvus.

Non au retour de l’ORTF !

Non au retour de l’ORTF !

 

Jean-Noël Jeanneney, historien : « La fusion de l’audiovisuel public nous ramènerait au temps antédiluvien du gargantuesque ORTF ».L’ancien président de Radio France fustige, dans une tribune au « Monde », le projet de la ministre de la culture, Rachida Dati, de réunir France Télévisions, Radio France, France 24, RFI et l’INA.

Etrange destinée des idées néfastes ! Il en est que l’on enfonce dans le sol à coups de pied et dont on se croit débarrassé. Mais il arrive qu’elles cheminent sous la terre, comme ferait une taupe, jusqu’à réapparaître, de façon inopinée, pour le pire. Tel est le cas de la résurrection du fantôme décavé de l’ORTF.

Rachida Dati, à peine nommée ministre de la culture, en confirme l’intention en la posant comme un élément majeur de son action prochaine. On intégrerait ensemble France Télévisions, Radio France, France Médias Monde (qui englobe France 24 et RFI [Radio France internationale]), et l’Institut national de l’audiovisuel [INA]. [L’ancien ministre de la culture, désormais chargé du commerce extérieur] Franck Riester, rue de Valois, avait fait naguère sa marotte de ce projet. L’histoire avançant souvent droit avec des lignes courbes, l’épidémie de Covid-19 paraissait nous en avoir délivrés. Hélas ! La ministre vient de nous dire, notamment sur France Inter, que si l’on procédait rapidement à cette fusion, si l’on avait devant soi un audiovisuel public regroupé, « fort, puissant, préservé, l’aspect budgétaire suivra[it] ».

Voilà bien une logique qui paraît douteuse, surtout si l’on considère le fond du tableau. L’impression a prévalu souvent, depuis 2017, que l’audiovisuel public était mal considéré par le pouvoir exécutif en place. Un premier signe, dérisoire, fut fourni en 2019 par la décision du ministre des comptes publics, Gérald Darmanin [aujourd’hui ministre de l’intérieur] de diminuer la redevance d’un euro symbolique. Il mêlait l’insolence au mépris. Ensuite, dans la même ligne, fut annoncée la suppression pure et simple, déplorable, de cette taxe « fléchée ». Suppression entourée de moult promesses, croix de bois, croix de fer, selon lesquelles la garantie d’un financement pérenne ne serait pas affectée : promesses parfaitement fragiles. Sous cette lumière, comment se laisser persuader que l’assemblage hétéroclite dont il est question changerait soudain, de façon positive, les choix budgétaires, c’est-à-dire la volonté politique ?
Certes, encourager ces sociétés séparées à coordonner des efforts au service de projets originaux et neufs ne peut qu’apparaître bienvenu. Qu’un gouvernement les y pousse, notamment lors de la négociation des « contrats d’objectifs et de moyens », rien de plus normal…

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage.

Autant dire que sur la tendance, cet endettement sera impossible à rembourser par les voies classiques. Ce sont donc des voies détournées qui permettront de faire les réajustements financiers. D’abord les agences de notation et les prêteurs vont se montrer plus sévères et plus exigeants. L’argent sera beaucoup plus cher à emprunter et viendra gonfler l’inflation. Une inflation qui constitue de fait une dévaluation avec la baisse de pouvoir d’achat des ménages et des capacités de financement des entreprises.

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

Finances-Déficit Public : dérapage non contrôlé

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

Déficit Public : dérapage non contrôlé du budget

 

Le déficit public sera « supérieur à 5 % » du produit intérieur brut (PIB) en 2023, un niveau « plus élevé » que l’objectif de 4,9 % qui avait été fixé par le gouvernement, a confirmé le ministre délégué chargé des comptes publics, Thomas Cazenave. En fait, Il devrait être de 5,6 % d’après une enquête du Sénat. Un dérapage supplémentaire non contrôlé.

le rapporteur du budget au Sénat, Jean-François Husson, a mené ce jeudi une mission de contrôle au ministère de l’Économie pour savoir ce qu’il en était réellement. Les  documents de l’administration  évoquent en effet un dérapage du déficit public à 5,6 % du PIB en 2023, 5,7 % en 2024 et 5,9 % en 2025 – très loin donc du scénario anticipant 4,9 % pour 2023, 4,4 % en 2024 et 3,7 % en 2025 -, a indiqué le sénateur LR de Meurthe-et-Moselle. Lequel a profité de l’occasion pour dénoncer une « gestion budgétaire calamiteuse » et la « rétention d’information » du gouvernement sur ces chiffres.

Ce dérapage non contrôlé du  budget viendra évidemment gonfler encore davantage la dette globale qui se situe autour de 3200 €. Un chiffre qui ne dit pas grand-chose au français moyen mais qu’il  comprend lorsqu’on ramène cet endettement à environ 50 000 € par habitant et 100 000 € par ménage

 

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Le patron d’Intermarché pas non plus haut niveau

Sans doute à juste titre le patron du groupe Intermarché, Thierry  Cotillard, a considéré que le ministre Marc Raynaud n’était pas au niveau après les critiques qu’il a prononcés contre la grande distribution. Il est sans doute vrai que le ministre actuel de l’agriculture ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme. Ceci étant,  le patron d’Intermarché comme d’autres responsables de la grande distribution sont aussi coupables d’avoir largement profité de l’inflation. Chaque consommateur a pu le constater quant à l’évolution des prix les distributeurs dont certains produits ont augmenté de 50 % avec une hausse moyenne de 20 % au moins sur deux ans. Particulièrement chez Intermarché.

Par contre le patron d’Intermarché a sans doute raison de s’interroger sur l’illusion de tarif plancher sorti soudainement du chapeau de Macron au salon de l’agriculture. D’abord effectivement, ce concept de tarif plancher est particulièrement flou avec la confusion entre indicateurs, tarifs de référence et tarifs obligatoires. Deuxièmement, ils ne peuvent avoir un intérêt qu’à l’échelle spatiale de l’Europe et ce n’est pas pour demain si cela voit le jour. Observons que le patron d’Intermarché est favorable à la loi Egalim et pour cause d’une part elle n’est pas contraignante d’autre part elle n’a pratiquement aucun effet. Les propositions d’Intermarché concernant la question des centrales européennes apparaissent par ailleurs particulièrement floues.

 

Thierry Cotillard a également épinglé les prix planchers proposé par Emmanuel Macron pour mieux rémunérer les agriculteurs français. Le patron d’Intermarché se dit «surpris» par cette annonce, les «prix planchers» étant «un frein dans la compétitivité européenne»«La notion de prix plancher n’avait pas été évoquée avec les autres ministres, ni Gabriel Attal, ni le ministre de l’Agriculture», a précisé Thierry Cotillard sur France Inter. «Je pense que cela va être un frein dans une compétitivité européenne où on est aussi très heureux d’exporter, mais je laisse les responsables agricoles s’exprimer sur le sujet», a ajouté le patron des Mousquetaires/Intermarché. «Avant de mettre d’accord l’ensemble des acteurs européens sur ce sujet-là il va se passer quelque temps, voire quelques années et (…) les agriculteurs ne peuvent plus attendre», selon Thierry Cotillard. «Il faut des décisions concrètes, immédiates», a-t-il ajouté se disant «favorable à une loi Egalim qui aille plus loin sur la directivité et la transparence».

 

Gazole non routier : le secteur du bâtiment demande la suppression de la hausse pour tous

Gazole non routier : le secteur du bâtiment demande la suppression de la hausse pour tous

La Capeb réagit aux annonces de Gabriel Attal, lundi dans un communiqué. La confédération s’inquiète de la suppression de la hausse de la taxe sur le GNR pour le secteur agricole qu’elle considère comme une « iniquité ».

« Le secteur du BTP avait déjà consenti à un accord plus ambitieux du point de vue environnemental mais plus coûteux pour les professionnels par rapport au monde agricole en acceptant de voir ses taxes remonter en sept ans jusqu’au niveau normal », rappelle la Confédération. Elle rappelle que « la trajectoire de hausse progressive du gazole non routier » était justifiée par la « capacité collective à relever les défis environnementaux et énergétiques ». Elle refuse que « cet objectif repose désormais sur les épaules des entreprises du BTP ».

La Capeb avertit le gouvernement que « la tentation est forte » pour le secteur, d’exprimer son incompréhension « dans la rue, puisque cette forme d’expression semble désormais l’emporter sur une stratégie responsable et collective de sortie indispensable des énergies fossiles ».

« Les 620 000 entreprises artisanales du bâtiment ne peuvent entendre que 400 000 entreprises agricoles soient privilégiées sous prétexte qu’elles ont engagé un rapport de force contestataire aussi justifié soit-il », ajoute la Capeb qui pointe une « situation inacceptable ».

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Hausse de la taxation du gazole non routier (GNR) : pourquoi ?

Hausse de la taxation du gazole non routier (GNR) : pourquoi ?


La hausse de la taxation du gazole non routier (GNR), conduisant à une nouvelle augmentation des coûts de production A sûrement contribué à alimenter largement la révolte en cours dans l’agriculture. Qui serait justifié par la transition écologique mais qui en fait est complètement improductive car il n’existe pas de moyen de substitution ( véhicules électriques, véhicules à l’hydrogène etc.). Du coup la mesure a seulement pour effet d’augmenter encore les coûts de production.

Depuis ce 1ᵉʳ janvier 2024, et jusqu’en 2030, voire au-delà pour les agriculteurs, la taxe sur le GNR, le gazole non routier – réservé à différents secteurs, dont les professionnels agricoles – doit progressivement augmenter chaque année. Une mesure prise dans le cadre de la transition écologique et d’une décarbonation de l’agriculture, nécessaire face au réchauffement climatique.

Le GNR est similaire au gazole livré dans les stations services. Bénéficiant d’une fiscalité spécifique, il est coloré en rouge et est destiné aux véhicules non routiers. Cela concerne par exemple les tracteurs dans l’agriculture, mais aussi les engins de travaux publics comme les chasse-neige ou dans le secteur du BTP, les locomotives ferroviaires ou encore les bateaux de navigation intérieure, qui eux, utilisent néanmoins un équivalent du GNR, spécialement conçu pour cet usage.

Ce gazole est devenu obligatoire pour tous les engins non routiers en janvier 2011, suite à un arrêté de la France datant du 10 décembre 2010 et suivant une directive européenne destinée à réduire les émissions de gaz à effet de serre des moteurs industriels. Selon le groupe TotalEnergies, le GNR serait ainsi moins polluant que le fioul classique, utilisé par le passé pour alimenter les engins agricoles. Il serait notamment composé de moins de soufre et d’une part de biocarburants.

Démocratie en Iran: : 74 coups de fouet pour non port du voile !

Démocratie en Iran: : 74 coups de fouet pour non port du voile !

C’est la peine infligée à une Iranienne pour non-port du voile musulman, a annoncé l’Autorité judiciaire du pays, samedi 6 janvier. Roya Heshamti a également été condamnée à payer une amende. « La condamnée a encouragé la permissivité (en sortant) de manière ignoble dans des endroits très fréquentés de Téhéran », a déclaré l’organe de presse de la justice, Mizan Online.

L’avocat de la condamnée, Maziar Tatati, a déclaré au journal réformiste Shargh que sa cliente avait été arrêtée en avril « pour avoir publié une photo sans porter le voile sur les réseaux sociaux ». Depuis la Révolution islamique de 1979, le port du voile est obligatoire en Iran pour toutes les femmes, même étrangères, qui doivent dissimuler leurs cheveux dans les lieux publics.

Ces derniers mois, de plus en plus de femmes sont apparues sans voile dans les lieux publics, notamment après le mouvement de contestation déclenché par la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée pour infraction au strict code vestimentaire.

Iran : 74 coups de fouet pour non port du voile !

Iran : 74 coups de fouet pour non port du voile !

C’est la peine infligée à une Iranienne pour non-port du voile musulman, a annoncé l’Autorité judiciaire du pays, samedi 6 janvier. Roya Heshamti a également été condamnée à payer une amende. « La condamnée a encouragé la permissivité (en sortant) de manière ignoble dans des endroits très fréquentés de Téhéran », a déclaré l’organe de presse de la justice, Mizan Online.

L’avocat de la condamnée, Maziar Tatati, a déclaré au journal réformiste Shargh que sa cliente avait été arrêtée en avril « pour avoir publié une photo sans porter le voile sur les réseaux sociaux ». Depuis la Révolution islamique de 1979, le port du voile est obligatoire en Iran pour toutes les femmes, même étrangères, qui doivent dissimuler leurs cheveux dans les lieux publics.

Ces derniers mois, de plus en plus de femmes sont apparues sans voile dans les lieux publics, notamment après le mouvement de contestation déclenché par la mort en détention en septembre 2022 de Mahsa Amini, arrêtée pour infraction au strict code vestimentaire.

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