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France : vers un climat tropical

CHALEUR : La France glisse doucement vers un climat tropical

La France glisse doucement vers un climat tropical et devrait s’adapter au réchauffement qui pourrait atteindre les 4 degrés, voilà l’objet de la consultation lancée ce 23 mai par l’exécutif, pour définir à quel scénario la France doit se préparer en matière de réchauffement climatique à la fin du siècle. Certaines zones particulièrement exposées (arc méditerranéen, couloir rhodanien, vallée de la Garonne) pourraient connaître jusqu’à 90 nuits tropicales par an.

Le dernier rapport du Giec a lui estimé en mars que le réchauffement climatique atteindrait la barre des 1,5°C au niveau mondial dès 2030-2035.

L’année 2022, la plus chaude jamais enregistrée en France depuis 1900, avec l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe.

Ce qui se passe dans les Pyrénées-Orientales présage de ce qui va se passer dans d’autres départements donc, non seulement c’est un sujet pour les producteurs de ce territoire, mais c’est évidemment un enjeu pour toute l’agriculture française

Des bouleversements climatiques, aux conséquences graves. Souvenez-vous des témoignages, recueillis par les équipes de France 3, des habitants des quatre communes privées d’eau potable au mois dans les Pyrénées-Orientales.

Température:La France glisse doucement vers un climat tropical

Température:La France glisse doucement vers un climat tropical

La France glisse doucement vers un climat tropical et devrait s’adapter au réchauffement qui pourrait atteindre les 4 degrés, voilà l’objet de la consultation lancée ce 23 mai par l’exécutif, pour définir à quel scénario la France doit se préparer en matière de réchauffement climatique à la fin du siècle. Certaines zones particulièrement exposées (arc méditerranéen, couloir rhodanien, vallée de la Garonne) pourraient connaître jusqu’à 90 nuits tropicales par an.

Le dernier rapport du Giec a lui estimé en mars que le réchauffement climatique atteindrait la barre des 1,5°C au niveau mondial dès 2030-2035.

L’année 2022, la plus chaude jamais enregistrée en France depuis 1900, avec l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe.

Ce qui se passe dans les Pyrénées-Orientales présage de ce qui va se passer dans d’autres départements donc, non seulement c’est un sujet pour les producteurs de ce territoire, mais c’est évidemment un enjeu pour toute l’agriculture française

Des bouleversements climatiques, aux conséquences graves. Souvenez-vous des témoignages, recueillis par les équipes de France 3, des habitants des quatre communes privées d’eau potable au mois dans les Pyrénées-Orientales.

Environnement–Vers un vrai verdissement de l’industrie

Environnement–Vers un vrai verdissement de l’industrie

par Pierre Veltz

membre de l’Académie des technologies

et Grégory Richa

directeur associé d’OPEO, cabinet de conseil en stratégie industrielle dans « Le Monde »

Le chercheur Pierre Veltz et le consultant Grégory Richa rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut agir sur tous les fronts : conception, marketing, design ; fabrication, distribution et logistique ; fin de vie et recyclage ; modes d’usage et modèles économiques

Les annonces le 22 mai d’Elisabeth Borne sur le « plan d’action » du gouvernement pour réduire les émissions de carbone secteur par secteur, après celles du président de la République et de Bruno Le Maire, ministre des finances, concernant la « réindustrialisation verte », vont dans le bon sens, comme tout ce qui contribue à renforcer l’industrie sur notre territoire, sous le double signe du gain de souveraineté et du « verdissement » de l’économie.

On peut évidemment s’interroger sur l’ampleur des moyens envisagés (face au plan massif de l’Inflation Reduction Act américain), sur les limites d’une démarche nationale lorsque la bonne échelle est l’Europe, sur les financements et sur la crédibilité d’un impact budgétaire promis comme neutre.

Mais cette séquence politique devrait être aussi une invitation à réfléchir sur ce que devrait être l’industrie « verte », notion qui reste en réalité bien floue. Le premier point à souligner est que celle-ci ne peut pas se limiter à des secteurs spécifiques. Cibler les batteries, le solaire, l’éolien et les pompes à chaleur est très utile.

Il ne faut pas rater ces virages énergétiques, de même qu’il faut décarboner en priorité les industries lourdes très émettrices (acier, aluminium, ciment). Mais c’est l’industrie tout entière, tous secteurs confondus, qui doit devenir verte. Deuxièmement, ce verdissement ne peut pas se limiter à la décarbonation des procédés industriels et de l’énergie employée. C’est un point crucial, mais mal perçu.

L’industrie verte ne sera pas une collection d’usines émettant moins de gaz à effet de serre (GES). Le changement de paradigme à opérer est plus profond. Pourquoi ? D’abord parce que la production du futur sera de plus en plus sous contraintes de ressources : énergie propre, mais aussi gestion de l’eau, interactions avec la biosphère, matières premières et composants en tension, compétences humaines rares.

Ensuite, il faut regarder bien au-delà des usines, pour considérer les chaînes de valeur complètes, de bout en bout, en amont et en aval, y compris les usages. L’usine d’où sort le produit final ne représente souvent que 5 % à 10 % des émissions de GES totales de ces chaînes. Il faut aussi repenser les produits eux-mêmes, biens et services. On parle beaucoup de sobriété d’usage, mais la sobriété de conception est un enjeu fondamental.

Vers un vrai verdissement de l’industrie

Vers un vrai verdissement de l’industrie

par Pierre Veltz

membre de l’Académie des technologies

et Grégory Richa

directeur associé d’OPEO, cabinet de conseil en stratégie industrielle dans « Le Monde »

Le chercheur Pierre Veltz et le consultant Grégory Richa rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut agir sur tous les fronts : conception, marketing, design ; fabrication, distribution et logistique ; fin de vie et recyclage ; modes d’usage et modèles économiques

Les annonces le 22 mai d’Elisabeth Borne sur le « plan d’action » du gouvernement pour réduire les émissions de carbone secteur par secteur, après celles du président de la République et de Bruno Le Maire, ministre des finances, concernant la « réindustrialisation verte », vont dans le bon sens, comme tout ce qui contribue à renforcer l’industrie sur notre territoire, sous le double signe du gain de souveraineté et du « verdissement » de l’économie.

On peut évidemment s’interroger sur l’ampleur des moyens envisagés (face au plan massif de l’Inflation Reduction Act américain), sur les limites d’une démarche nationale lorsque la bonne échelle est l’Europe, sur les financements et sur la crédibilité d’un impact budgétaire promis comme neutre.

Mais cette séquence politique devrait être aussi une invitation à réfléchir sur ce que devrait être l’industrie « verte », notion qui reste en réalité bien floue. Le premier point à souligner est que celle-ci ne peut pas se limiter à des secteurs spécifiques. Cibler les batteries, le solaire, l’éolien et les pompes à chaleur est très utile.

Il ne faut pas rater ces virages énergétiques, de même qu’il faut décarboner en priorité les industries lourdes très émettrices (acier, aluminium, ciment). Mais c’est l’industrie tout entière, tous secteurs confondus, qui doit devenir verte. Deuxièmement, ce verdissement ne peut pas se limiter à la décarbonation des procédés industriels et de l’énergie employée. C’est un point crucial, mais mal perçu.

L’industrie verte ne sera pas une collection d’usines émettant moins de gaz à effet de serre (GES). Le changement de paradigme à opérer est plus profond. Pourquoi ? D’abord parce que la production du futur sera de plus en plus sous contraintes de ressources : énergie propre, mais aussi gestion de l’eau, interactions avec la biosphère, matières premières et composants en tension, compétences humaines rares.

Ensuite, il faut regarder bien au-delà des usines, pour considérer les chaînes de valeur complètes, de bout en bout, en amont et en aval, y compris les usages. L’usine d’où sort le produit final ne représente souvent que 5 % à 10 % des émissions de GES totales de ces chaînes. Il faut aussi repenser les produits eux-mêmes, biens et services. On parle beaucoup de sobriété d’usage, mais la sobriété de conception est un enjeu fondamental.

La France glisse doucement vers un climat tropical

La France glisse doucement vers un climat tropical

La France glisse doucement vers un climat tropical et devrait s’adapter au réchauffement qui pourrait atteindre les 4 degrés, voilà l’objet de la consultation lancée ce 23 mai par l’exécutif, pour définir à quel scénario la France doit se préparer en matière de réchauffement climatique à la fin du siècle. Certaines zones particulièrement exposées (arc méditerranéen, couloir rhodanien, vallée de la Garonne) pourraient connaître jusqu’à 90 nuits tropicales par an.

Le dernier rapport du Giec a lui estimé en mars que le réchauffement climatique atteindrait la barre des 1,5°C au niveau mondial dès 2030-2035.

L’année 2022, la plus chaude jamais enregistrée en France depuis 1900, avec l’été le plus chaud jamais enregistré en Europe.

Ce qui se passe dans les Pyrénées-Orientales présage de ce qui va se passer dans d’autres départements donc, non seulement c’est un sujet pour les producteurs de ce territoire, mais c’est évidemment un enjeu pour toute l’agriculture française

Des bouleversements climatiques, aux conséquences graves. Souvenez-vous des témoignages, recueillis par les équipes de France 3, des habitants des quatre communes privées d’eau potable au mois dans les Pyrénées-Orientales.

L’objectif du gouvernement est d’harmoniser les politiques d’adaptation à ce changement. Cela concerne notamment les infrastructures publiques, les réseaux d’eau qui vont devoir drainer des quantités plus importantes. Mais aussi les routes qu’il faut protéger à tout prix pour laisser passer les secours.

Face à cela, le gouvernement français, propose trois chantiers. Le premier visera à mettre à jour les différents référentiels sur lesquels s’appuient les autorités pour anticiper les effets du réchauffement. Le deuxième sera un plan d’accompagnement des collectivités locales tandis que le troisième lancera des études de vulnérabilité pour adapter l’activité économique.

La transition écologique pourrait-être financée, en partie, par les plus aisés ? Le gouvernement ne semble pas s’accorder sur la question. Bruno Lemaire excluait totalement cette hypothèse sur RTL le 23 mai, lorsque Christophe Béchu semblait ouvrir cette porte au micro de Franceinfo :

Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France

Alcool au volant : vers la tolérance zéro en France


La présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable au « zéro alcool » au volant, citant l’exemple du Japon. Ces propos interviennent après la mort de trois policiers dans un accident de voiture sous l’emprise de l’alcool et de la drogue.
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La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet rprône des mesures drastiques. Interrogée jeudi sur Sud Radio, la présidente de l’Assemblée nationale s’est dite favorable à une interdiction totale de l’alcool au volant.

Pour appuyer son propos, la députée Renaissance des Yvelines s’est appuyée sur l’exemple du Japon, qui applique une tolérance zéro à l’égard de l’alcool pour les conducteurs.

« J’ai vécu dans un pays, c’était le Japon, où c’était zéro alcool au volant. C’était pas 0,1 gramme, 0,2 gramme, mais zéro. Vous buvez un verre, vous ne conduisez pas. Je pense que quand on est au volant d’une voiture et qu’on est soit alcoolisé, soit sous l’emprise de stupéfiants, on est dangereux parce que la voiture devient une arme », a-t-elle expliqué.

Transports : « vers la gratuité ?

Transports : « vers la gratuité ?

Michaël Delafosse, maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, explique les enjeux et les vertus d’une politique publique de gratuité des transports dans la Tribune

Une interview intéressante sur l’évolution des transports. Le maire de Montpellier considère que le transport est un bien universel et qu’il doit donc être gratuit. Une idée qui chemine en France et ailleurs. Le problème de la gratuité pose cependant une question d’équité car globalement ce ne sont pas les plus démunis qui utilisent les transports collectifs urbains. Ce débat pose aussi une redoutable question de pérennité du financement. Le maire de Montpellier propose que les transports pourraient être gratuits. Les transports ont toujours un cout, ils ne sauraient être gratuits. C’est l’usage financé par le contribuable ou par l’économie qui en rend l’accès gratuit. Notons aussi qu’actuellement l’accès gratuit du transport urbain créé une inégalité avec les autres territoires ( qui Vont contribuer au financement mais sans gratuité)et renforce aussi la métropolisation e qui n’est pas nécessairement très écologique NDLR

Comment et quand vous est venue cette idée de la gratuité des transports ?

Michaël DELAFOSSE – J’en parlais déjà en 2013, quand le prix de l’essence avait beaucoup augmenté, jusqu’à 2 euros le litre. Aujourd’hui dans un contexte d’inflation, c’est une mesure de pouvoir d’achat et une mesure écologique… Mais pour l’anecdote, quand j’étais étudiant et que je militais à l’UNEF-ID, nous avions organisé une opération qui consistait à entourer de chatertone tous les distributeurs de billets de bus de la ville de Montpellier pour revendiquer la gratuité des transports pour les étudiants. A cette époque, Georges Frêche était maire de la ville et il avait peu apprécié !

Vous venez de rendre visite au maire de Tallinn, une ville qui a instauré la gratuité des transports depuis 2013. Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette expérience estonienne ?

La ville de Tallinn connaît aujourd’hui une croissance de sa population et donc du nombre de voitures, et pourtant, elle a enregistré une diminution de 4% du trafic automobile (entre 2012 et 2015, alors que la population augmentait d’environ 7%, NDLR). Ce report modal de la voiture vers les transports prouve bien que la mesure de gratuité intéresse les gens financièrement. A Montpellier, c’est 6.000 voitures de plus par an sur la métropole ! Il y avait donc nécessité à trouver des solutions comme le développement du vélo ou la gratuité des transports.

Quelle est la mesure accompagnant le déploiement de la gratuité des transports à Tallinn qui vous semble la plus intéressante ?

La collecte de la data via le titre de transport (l’Estonie est très en avance dans la transition numérique, notamment sur l’identité numérique, les démarches administratives ou la collecte de datas, NDLR). Elle permet le pilotage en temps réel du nombre de voyageurs et un meilleur suivi de la fréquentation, notamment sur les trajets domicile-travail. Elle permet aussi l’amélioration de la qualité de service et une meilleure optimisation du réseau. Quand on est gestionnaire d’un réseau public, on a à cœur qu’il transporte le plus de monde possible. A Montpellier, nous avons fait le choix d’utiliser une application, M Ticket, qui englobe la gratuité, le stationnement, l’accès à des box vélo et demain les informations de retards sur le réseau. L’autre mesure intéressante, qui est un sujet à venir pour nous, c’est l’intermodalité par rapport aux autres opérateurs de transports en commun (la ville de Tallinn a conventionné avec l’Etat pour rendre gratuit, sur son périmètre, l’accès aux RER qui irriguent la ville, augmentant leur fréquentation de 400.000 en 2013 à 3 millions en 2019, NDLR). La métropole de Montpellier compte 31 communes et un million d’habitants sur son aire urbaine : cette mesure pourrait se discuter avec la Région Occitanie sur les TER. C’est un des sujets possibles à explorer.

La gratuité des transports nécessite d’importants investissements sur le réseau, comme on l’a vu à Tallinn…

Comme l’a expliqué le maire de Tallinn, la gratuité ne suffit pas, il faut l’adosser à une offre de qualité pour favoriser encore plus le report modal de la voiture vers les bus ou les tramways. A Montpellier, rien n’avait été anticipé et, par exemple, la ligne 5 avait été lancée mais rien n’a été enclenché, et cette inaction a engendré un surcoût de 70 millions d’euros ! Le 3e dépôt, indispensable pour accompagner ce redimensionnement du réseau, n’avait pas été anticipé, ce que nous venons d’acter. Avant, un tramway déraillait tous les mois en raison d’un sous-investissement sur le réseau et aujourd’hui, nous n’avons pas de marge de manœuvre sur le remplacement des rames de tramway si l’une d’elles a un problème. C’est la raison pour laquelle la Métropole a commandé 77 rames (pour couvrir les besoins liés au renouvellement du matériel roulant de la ligne 1, à la future ligne 5 et à la hausse de la fréquentation associée à la gratuité des transports, NDLR). On améliore l’offre de tramway, de bus et bientôt on crée un réseau de bustram. Enfin, on crée une importante police des transports pour que les gens aient le sentiment que leur réseau est sûr.

La ville de Tallinn finance la gratuité des transports par une part de l’impôt sur le revenu, reversé par l’Etat. Le mécanisme, qui est différent à Montpellier, permet-il de garantir la pérennité du financement de la mesure de gratuité sur le long terme ?

En effet, la gratuité est financée, à Montpellier, par les entreprises (de plus de dix salariés, NDLR) implantées sur le territoire via le versement mobilité. Notre priorité est donc d’avoir une dynamique de ce versement mobilité : plus on accueille des entreprises, plus il est important. En 2019, il représentait 93 millions d’euros, et aujourd’hui, 107 millions d’euros. C’est notamment grâce aux stratégies de soutien de filières mises en place par la Métropole, et c’est aussi la raison pour laquelle la future agence de développement économique sera une agence d’accélération du développement des entreprises pour les faire croître… La gratuité des transports représentera 6% du budget de la Métropole, quand elle représente entre 10 et 15% du budget de la ville de Tallinn. En 2023, la Métropole de Montpellier aura un meilleur autofinancement qu’en 2019 alors qu’on a déjà déployé deux étapes de gratuité. Montpellier n’est pas une métropole en déclin entrepreneuriale et la dynamique fiscale qui finance le transport se porte très bien ! Les chefs d’entreprises voient d’ailleurs la gratuité des transports d’un bon œil car c’est une aide au pouvoir d’achat pour les salariés… Il faut aussi préciser que la billettique continuera de rapporter. Tallinn enregistre 6 millions d’euros de recettes tickets, notamment par les gens qui arrivent de son aéroport. Montpellier est une ville touristique qui a enregistré 5 millions de nuitées en 2019, et des recettes conséquentes sur la part non-métropolitaine proviendront donc des touristes. Par ailleurs, nous ferons des économies sur la suppression de bon nombre de distributeurs de billets… On tient notre équation !

Au vu du contexte économique, social ou énergétique, comment ces expériences de gratuité des transports résonnent-elles ?

La gratuité des transports, ça touche au quotidien, ça change la vie des gens et ça change la ville. Dunkerque a fait ce même choix de rupture. La ville d’Heidelberg, inspirée par Montpellier (les deux villes sont jumelées, NDLR), instaure un forfait à 3 euros par mois. L’Allemagne vient de lancer l’abonnement mensuel à 49 euros qui permet de voyager en illimité sur les bus, métros et trains régionaux dans tout le pays. Et le 21 décembre 2023 à Montpellier, l’ensemble des transports en commun sera gratuit pour tous les habitants de la métropole, et nous deviendrons le plus grand réseau gratuit en Europe… La gratuité des transports, c’est l’idée de la décennie ! C’est le sens de l’histoire. On change de paradigme, et vous verrez qu’en 2026 (au moment des élections municipales, NDLR), ce sera un sujet national et tout le monde voudra le faire ! Pas d’écologie sans social, et plus de social sans écologie. La gratuité est une vraie mesure aussi pour les classes moyennes qui sont exclues des tarifications sociales. Elle relève de l’universalité, c’est le retour au consentement à l’impôt : on paie des impôts mais on reçoit aussi.

* Ce déplacement était également l’occasion, pour Michaël Delafosse, de rencontrer l’ambassadeur de France à Tallinn et, dans le cadre de la candidature de Montpellier Capitale européenne de la culture 2028, de se rendre dans la ville estonienne de Tartu, Capitale européenne de la culture 2024.

« La question de la gratuité des transports peut dépasser aujourd’hui les collectivités territoriales dans la mesure où il y a un éclatement de la gouvernance transports, notamment quand les gens se déplacent vers la métropole en habitant hors métropole. Ce sujet interroge la dissociation entre le périmètre administratif des métropoles et le territoire vécu par les gens, et c’est là que l’Etat devrait soutenir une dynamique d’innovation en facilitant la convention entre chaque autorité de transport. Or il est absent sur ces questions. »

« On voit dans toutes les villes qui instaurent la gratuité qu’elle ne se fait jamais sans augmentation de l’offre de transports. A Montpellier, on fait aussi un nouveau plan de circulation anti-transit, pas par dogmatisme pour limiter la place de la voiture mais parce que ça ne fonctionne plus, on est à l’embolie ! On déploie aussi un plan vélo, et contrairement à ce qu’on croit, les associations de cyclistes ne sont pas contre la gratuité car elles considèrent que tout ce qui participera à réduire l’usage de la voiture favorisera l’intermodalité. »

Vers la fin d’Erdogan (Turquie)

Vers la fin d’Erdogan (Turquie)

par
Ahmet Insel
Économiste, politologue, professeur émérite à l’Université Galatasaray, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans the Conversation


En Turquie, les élections présidentielle et législatives de mai 2023 (premier tour le 14 mai pour les deux, second tour le 28 pour la présidentielle) auront un caractère de référendum. Les électeurs sont, en effet, appelés à choisir entre deux voies politiques opposées.

En votant à la présidentielle pour Recep Tayyip Erdogan et aux législatives pour les partis de l’Alliance populaire constituée autour de lui et de sa formation l’AKP (Parti de la justice et du développement), ils soutiendront la consolidation d’un régime autocratique mettant en œuvre une politique répressive nationale-islamiste.

L’autre option est de voter pour le retour à la démocratie, à l’État de droit et au régime parlementaire. Le chef du Parti républicain du peuple (CHP, républicain, social-démocrate et laïc) Kemal Kiliçdaroglu incarne cette seconde option, qui signifierait la fin de l’erdoganisme, régime taillé sur mesure pour le pouvoir d’un seul homme. Pour la première fois, une très large coalition – la Table des Six, réunie autour du CHP, se présente unie face à Erdogan et son régime. Sera-ce suffisant pour mettre fin à un système dont l’édification a démarré il y a vingt ans ?

Le glissement progressif vers l’autocratie a commencé après les élections législatives de 2011. Sorti victorieux pour la troisième fois des élections générales, Recep Tayyip Erdogan, premier ministre depuis 2003, commença alors à faire l’éloge d’un système présidentiel qui lui permettrait de « diriger le pays comme une société anonyme » et de « prendre des décisions le plus vite possible ». En 2014, pour la première fois, le président de la République doit être élu au suffrage universel. Erdogan se fait élire et déclare que désormais « le régime est devenu, de fait, présidentiel ».

La tentative de coup d’État du 15 juillet 2016 et le régime d’état d’exception qui a suivi lui donnèrent l’occasion de transformer cet état de fait en état de droit.

Grâce au soutien du parti d’extrême droite MHP, nouvel et indispensable allié de l’AKP pour conserver la majorité au Parlement, le régime présidentiel a été entériné de justesse (51,4 %) en avril 2017, à l’issue d’un référendum entaché d’irrégularités.

Une autocratie élective et répressive, sans séparation des pouvoirs, fondée sur une idéologie nationaliste-religieuse, une politique économique chaotique et une politique étrangère agressive et opportuniste s’est ainsi mise en place. Les réussites économiques d’antan ont laissé place à une grave crise marqu&ée par une très forte inflation, une croissance chaotique et la dépréciation vertigineuse de la livre turque.

Les tremblements de terre du 6 février 2023, qui ont causé des dizaines de milliers de morts, ont révélé toutes les faiblesses du système mis en place : l’incurie des institutions, les conséquences de l’hypercentralisation et du népotisme dans l’administration, les résultats des autorisations accordées à des fins électorales à des constructions non conformes aux normes antisismiques… C’est dans ce contexte que la Turquie est entrée dans la campagne électorale.

Erdogan, en perte de popularité et pour la première fois en position défensive, a dû élargir la coalition formée avec l’extrême droite – l’Alliance populaire – vers des partis très minoritaires se réclamant d’un fondamentalisme islamiste radical. Face à lui, une coalition formée à la veille des élections de juin 2018, l’Alliance de la Nation, s’est élargie à d’autres partis et est devenue, en février 2022, la « Table des Six ».

La première expérience de formation d’un front uni anti-Erdogan avait donné des résultats probants lors des élections municipales de 2019. Prenant appui sur cette réussite, le chef du CHP, Kemal Kiliçdaroglu, a imposé à son parti un aggiornamento pour former des alliances avec les partis conservateurs.

La Table des Six, ou l’Alliance de la Nation, regroupe donc le CHP, le Bon parti (droite nationaliste formée en partie des dissidents de MHP), deux partis libéraux et conservateurs créés par des dissidents de l’AKP, et un parti qui représente l’islamisme historique et très critique à l’égard de la corruption et du népotisme de l’AKP. Ces six partis ont désigné Kiliçdaroglu comme leur candidat pour l’élection présidentielle. Le parti pro-kurde de gauche HDP (Parti démocratique des peuples) qui représente au Parlement la majorité des électeurs kurdes (la population kurde est estimée autour de 18 %), ainsi que les différents courants de la gauche, ont aussi appelé à voter pour lui.

Voyant venir ce danger de front uni, Erdogan avait pourtant pris le soin auparavant de faire écarter de la course présidentielle le très populaire maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu (CHP), élu en 2019, en le faisant condamner en décembre 2022 à deux ans et sept mois de prison pour « insultes » à l’encontre de certains hauts fonctionnaires du régime. Le chef de l’État espérait voir la Table des Six se déchirer dans la recherche de son candidat à la présidentielle et finalement éclater. Sa stratégie a échoué et le large consensus réalisé autour d’un candidat anti-Erdogan unique a changé le contexte politique traditionnel dans lequel ce dernier avait l’habitude de manœuvrer facilement.

Depuis le virage vers un nationalisme religieux et autoritaire opéré par Erdogan au début de la décennie 2010, un des axes majeurs de sa stratégie politique a été d’attiser les fractures ethniques (Turcs-Kurdes), confessionnelles (sunnites-alévis) et culturelles (modernistes-conservateurs) qui travaillent la société.

Il se plaçait comme le leader naturel de la majorité sociologique turque, sunnite et conservatrice, accusant les représentants de l’opposition d’être des « diviseurs de l’unité nationale et confessionnelle », « le prolongement d’organisations terroristes » ou des agents de puissances étrangères ayant des visées sur la Turquie.

L’expression « authentique et nationale » devint son leitmotiv pour qualifier les actions de son gouvernement. Mais la composition des partis qui forment la Table des Six autour de Kiliçdaroglu, le soutien du mouvement kurde et des mouvements de gauche et la grave crise économique ont brouillé sa stratégie. La fracture entre les partisans et les adversaires d’Erdogan semble devoir surdéterminer l’issue des élections de mai 2023.

Avec une personnalité diamétralement opposée à celle d’Erdogan, Kilicdaroglu se positionne comme une « force tranquille » dans cette campagne électorale et a réussi à créer, ces dernières semaines, une vraie dynamique électorale. Il répond à l’aspiration d’une large partie de la population d’un retour à la quiétude, à une certaine normalité démocratique et à des politiques économiques plus rationnelles, moins chaotiques et imprévisibles par exemple au sujet des taux d’intérêt qu’Erdogan a fait passer en dessous de 10 % alors que le taux d’inflation s’approche de 100 %.

De son côté, le HDP, malgré la répression et les discriminations quasi quotidiennes qu’il subit, a réussi à former une alliance avec des petits partis de gauche pour les élections législatives. Et pour court-circuiter l’épée de Damoclès d’une dissolution par la Cour constitutionnelle à la veille du scrutin qui pèse sur lui depuis deux ans, il a pris la décision de se présenter aux élections sous les couleurs d’un autre parti, le Parti de la gauche verte. Cette alliance qui ne présente pas de candidat pour la présidentielle et appelle à voter Kilicdaroglu dès le premier tour aura aussi un rôle décisif à jouer dans la future assemblée. Le soutien de ses élus sera probablement nécessaire pour former une majorité parlementaire avec l’Alliance de la nation.

Le dénominateur commun de tous ces nouveaux mouvements de rapprochement est leur volonté de mettre fin au règne de vingt ans d’Erdogan, de revenir au régime parlementaire à travers un changement constitutionnel, de rétablir l’État de droit et les droits et libertés fondamentaux, de mettre fin à l’arbitraire, au népotisme, à la corruption et au recours à la religion comme instrument politique actif, et enfin de rétablir la confiance des acteurs économiques internationaux et de relancer les négociations avec l’UE, au point mort depuis plusieurs années.

Si l’opposition gagne ces élections, la tâche pour sortir du système légué par l’erdoganisme sera immense, et en tout état de cause la Turquie ne deviendra pas rapidement une démocratie apaisée. On ne peut qu’espérer que ce grand moment d’effervescence démocratique ne soit pas passager, comme ce fut le cas plusieurs fois dans le passé.

En revanche, en cas de nouvelle victoire d’Erdogan et de l’AKP, la Turquie s’engouffrera pour longtemps dans le camp des autocraties populistes et du national-capitalisme autoritaire. Les espoirs d’une sortie possible de l’autocratie par les élections seront affaiblis.

Et si l’opposition gagne mais Erdogan ne reconnaît pas les résultats des élections ou si le système juridique qu’il a mis en place annonce des résultats contraires ?

Cette question est bien sûr dans la tête de tous les électeurs de l’opposition en Turquie. Mais à part organiser une grande mobilisation civile pour assurer la sécurité du scrutin et réaliser un travail acharné pour convaincre les électeurs hésitants à voter pour le changement, tous les partis d’opposition sont unanimes pour ne pas parler de cette hypothèse sombre avant les élections.

D’abord pour ne pas effrayer les électeurs par un tel scénario du chaos, pour le moment hypothétique, et les dissuader ainsi d’aller voter ; ensuite, parce qu’il est impossible et surtout contreproductif de parler aujourd’hui des moyens et des modalités de lutte contre un tel coup de force qui signifierait qu’Erdogan aura franchi le Rubicon et se sera engagé dans la voie d’une dictature assumée comme telle. L’opposition aspire d’abord à gagner les élections dans les urnes ; il sera temps, alors, de prendre les mesures nécessaires pour que la volonté populaire soit respectée.

Vers la fin de la Macronie ?

Vers la fin de la Macronie ?

par
Pierre Bréchon
Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble, Auteurs historiques The Conversation France


Dans quelles conditions le second quinquennat d’Emmanuel Macron peut-il se poursuivre ? L’actualité sociale et politique permet de douter d’un déroulement politique serein au vu des nombreuses mobilisations, aussi bien sur le front social (mouvement contre la réforme des retraites) mais aussi écologique et politique, avec un fort bouleversement de la vie parlementaire et partisane.

Au cœur de la crise politique actuelle figure la personnalité du président, fortement décriée par ses adversaires politiques et également désormais critiqué à l’étranger. Le socialiste Boris Vallaud n’a ainsi pas hésité à qualifier le chef de l’État de « forcené retranché à l’Élysée ».

Comment comprendre cette situation et cette crispation un an après l’élection d’Emmanuel Macron pour un second mandat ?

Emmanuel Macron avait émergé de manière assez imprévue dans la campagne présidentielle de 2017. Ministre de l’Économie de François Hollande jusqu’à fin août 2016, il avait progressivement pris ses distances avec le camp socialiste avant de lancer son propre mouvement « En marche ».

En se présentant comme à la fois de gauche et de droite, en s’affirmant libéral en économie et sur les questions sociétales, mais favorable à des politiques sociales, soutenant clairement la construction européenne, il se proposait de bouleverser la politique française, publiant même un essai intitulé « Révolution ». Au programme : la promesse d’un nouveau monde.

Rejoint par un certain nombre de socialistes déçus par les fractures internes du parti entre socio-libéraux et frondeurs, Emmanuel Macron parvient peu à peu à rallier un électorat très composite malgré une forte abstention et créer un parti d’apparence solide, La République En Marche (LREM). Il est très largement élu (66,1 % des suffrages).

La stratégie d’Emmanuel Macron a reposé sur une forme de fracturation de l’ensemble partisan. Pour obtenir une majorité à l’Assemblée nationale en dépit d’un faible nombre de députés ralliés, il nomme le juppéiste Edouard Philippe et acquiert ainsi l’attention d’une certaine frange de la droite.

Le gouvernement, savamment dosé entre personnalités de gauche, du centre et de droite, annonce très vite des mesures populaires. Après un appel d’offres pour susciter des candidatures (15 000 recensées), il investit un candidat dans chaque circonscription, souvent des personnes peu connues et totalement novices en politique.

Contre toute attente, les candidats LREM obtiennent un très bon résultat (28,2 % des suffrages) auxquels il faut adjoindre 4,1 % pour ceux du MoDem. La nouveauté des candidats sur la scène politique a joué en leur faveur alors qu’un fort mouvement de « dégagisme » affectait les élus sortants, particulièrement ceux de gauche. Le deuxième tour confirme le premier et la République En Marche obtient 308 élus et le MoDem 42.

Il dispose donc d’une majorité absolue très conséquente pour appliquer ses réformes. Le système partisan français, qui reposait sur l’alternance au pouvoir de deux partis de gouvernement, est complètement chamboulé au terme de ce cycle électoral. Mais la nouvelle majorité réunit des sensibilités politiques très variées, ce qui laissait prévoir des divisions et d’éventuelles recompositions.

Au cours de la mandature, LREM a perdu des sièges et des partis satellites se sont développés, avec à la fois des députés sortants de LREM et d’autres quittant LR ou l’UDI.

Un groupe d’une vingtaine de députés LREM de centre gauche, qui voulaient davantage d’écologie et de social, prennent aussi leur indépendance en mai 2020, ce qui fait perdre à LREM la majorité absolue dont elle disposait à elle seule. Et Edouard Philippe, remplacé par Jean Castex comme Premier ministre, lance en 2021 le parti Horizons pour peser davantage au sein de la majorité.

LREM n’a pas su se structurer, ne conférant aucun pouvoir réel à ses adhérents. Fonctionnant comme un mouvement très vertical, à l’image du président jupitérien lui-même, le parti devient une coquille vide, avec très peu de militants. Et si ce parti a obtenu des résultats honorables aux élections européennes de 2019, ceux-ci ont été plutôt mauvais aux élections municipales de 2020 (11 % des suffrages avec le MoDem), ainsi qu’aux régionales et départementales de 2021 (environ 10 %).

Dès le début du quinquennat, le président engage des politiques économiques libérales, notamment l’abandon de l’ISF au profit d’un impôt peu productif sur la fortune immobilière et la création d’un prélèvement forfaitaire unique sur les revenus des placements financiers qui lui valent d’être souvent qualifié de « président des riches ».

Ces politiques doublées de mesures d’austérité (taxe carbone) ont provoqué le mouvement spontané de protestation sociale des « gilets jaunes » qui se développe à partir d’octobre 2018. Face à l’ampleur du mouvement, le pouvoir lâche progressivement du lest et lance un grand débat national sur la transition écologique, la fiscalité, les services publics et le débat démocratique. Au terme du processus, en avril 2019, il annonce des baisses d’impôts sur le revenu pour les classes moyennes et la réindexation des petites retraites. Le mouvement aura coûté cher aux finances de l’État (10 à 15 milliards) mais, contrairement aux espoirs de certains soutiens du mouvement, le président ne change pas sa méthode de gouvernance très verticale.

Edouard Philippe lance alors la réforme des retraites pour passer à un régime universel à points déclenchant un second grand mouvement social.

Malgré des manifestations réunissant jusqu’à 800 000 personnes, le gouvernement fait passer la loi en utilisant le 49.3 en première lecture à l’assemblée. L’examen de la réforme est suspendu du fait de la pandémie de Covid-19.

La pandémie et le choix du président de piloter lui-même la politique de lutte contre le nouveau virus, malgré des confusions initiales, des hésitations et l’émergence de thèses complotistes, donnent à Emmanuel Macron une nouvelle assise politique et une image de protecteur de la population.

La guerre en Ukraine lui est aussi favorable en pleine campagne électorale présidentielle. Elle génère un ralliement à celui qui incarne l’action et la coordination des pays européens contre l’agresseur russe.

Dans ce contexte, il est assez largement réélu début mai 2022 (58,55 % des suffrages exprimés) malgré une défiance accrue dans les institutions de la démocratie représentative et une forte abstention.

Mais entre la présidentielle et les législatives, la mécanique semble se gripper avec un président peu actif dans la préparation de l’élection des députés, qui met beaucoup de temps à choisir sa Première ministre et à concrétiser le début de son second mandat, alors que la gauche s’unit – à la hussarde – derrière Jean-Luc Mélenchon et en tire un grand bénéfice en sièges (131 députés de la Nupes). De l’autre côté du spectre, le RN a déployé ses forces de façon spectaculaire, obtenant 89 députés à l’Assemblée nationale.

La Macronie est à la peine. Le changement de nom de LREM pour Renaissance ne parvient pas à faire oublier le revers législatif : le président ne dispose que d’une majorité relative (245 élus alors que la majorité absolue est de 289 députés), rendant difficile l’exercice du pouvoir.

La majorité ne parvient pas à convaincre Les Républicains (74 élus), affaiblis, de conclure une alliance pour gouverner ensemble. Elle en est donc réduite à chercher des majorités au cas par cas pour faire voter des lois, un peu comme Michel Rocard pendant le second septennat de François Mitterrand.

Un an plus tard, le président, toujours aussi jupitérien malgré ses engagements à changer de méthode de gouvernance, ne semble pas tirer les conséquences de la nouvelle situation parlementaire, qui devrait inciter à chercher des compromis alors qu’il veut toujours imposer ses réformes, y compris celles qui sont très impopulaires comme en témoigne le long feuilleton de la réforme des retraites. La validation de la loi par le Conseil constitutionnel risque de ne pas calmer le mouvement syndical. L’exécutif dit qu’il veut apaiser, écouter et continuer les réformes, mais il semble complètement embourbé et on voit mal comment il va pouvoir faire voter des lois un tant soit peu novatrices.

La Macronie pourrait bien n’avoir été qu’une parenthèse dans la vie politique française, faute d’avoir construit un parti politique solide, capable de subsister après le départ de son fondateur.

Épargne–Livret A : vers un taux de 4 % ?

Épargne–Livret A : vers un taux de 4 %

Le taux de ce produit d’épargne, aujourd’hui à 3%, pourrait être à nouveau revalorisé en août prochain. On parle d’un taux de 4 %. Notons que sur un an l’inflation est proche de 6 %

Bruno Le Maire n’exclut pas un nouveau relèvement de taux du Livret A, actuellement à 3%. C’est, en effet, ce qu’a expliqué le ministre de l’Économie, ce mercredi, au micro de France Info.
Depuis le 1er février, le taux du Livret A a été porté à 3%, un niveau sans précédent en France depuis 2009, contre 2% auparavant. Le Livret d’épargne populaire (LEP), réservé aux ménages les plus modestes, est, lui, passé de 4,6 à 6,1%. Un choix qui avait bien été suggéré par le gouverneur de la Banque de France. Cette proposition était néanmoins en légère baisse par rapport à ce qui était attendu. La BPCE avait, en effet, estimé, sur la base des chiffres de décembre, que le taux du Livret A pourrait être porté à 3,3 %. En effet, sans arrondi, la formule de calcul aurait fait ressortir le taux à ce seuil.

De son côté, François Villeroy de Galhau, Gouverneur de la Banque de France, a rappelé qu’il ferait sa proposition « en juillet », selon la situation « à ce moment-là ». « Toute spéculation sur une future décision de la Banque de France est prématurée et infondée aujourd’hui », a-t-il réagi. D’autant que compte tenu de l’inflation actuelle, à l’été prochain, le taux pourrait passer à 4%, voire 4,3%, selon Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne.

Pour le Livret A, la collecte a réalisé un bond de 28% sur un an. Au total, sur le trimestre, la collecte cumulée des deux livrets a dépassé les 25 milliards d’euros, dont près de 20 milliards sur le seul Livret A. Un record « sans précédent », selon le Cercle de l’Épargne. Les encours s’élèvent, eux, à 535 milliards d’euros sur les deux livrets.

(Avec AFP)

Secteur immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?

Secteur immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?


La chute des La chute de 40 % des crédits de financement et la baisse des permis de construction de plus de 25 % sont sans doute le prélude à une grave crise dans l’immobilier ( 100 000 emplois seraient menacés). Témoin l’avertissement de la banque centrale européenne: « La capacité du marché de l’immobilier commercial à affecter les fonds immobiliers a été démontrée par les événements de stress observés hors de la zone euro », a noté la BCE, évoquant Blackstone et un certain nombre de fonds britanniques ayant dû faire face à des retraits massifs de leurs clients, notamment en raison de la baisse des prix.

Une baisse des prix qui devrait s’engager un peu partout y compris en France en raison de la chute des financements pour les acquéreurs potentiels. Dans Les Échos, Bercy indique être prêt à ouvrir les discussions pour assouplir les conditions qui limitent l’octroi d’un prêt immobilier. Depuis le 1er janvier 2022, le HCSF, présidé par Bruno Le Maire en tant que ministre de l’Économie, a en effet décidé que le taux d’effort des emprunteurs, soit le ratio de leurs charges d’emprunt sur le revenu, ne doit pas excéder 35 % et que la durée du crédit ne doit pas dépasser 25 ans

Mais depuis plusieurs mois, des acteurs du secteur immobilier demandent de revoir ces critères car nombre de ménages se retrouvent bloqués en raison de la hausse des taux d’intérêt. Après la réaction de Bercy, la Banque de France a tout de suite émis des réserves sur cet assouplissement. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ce bras de fer, Guillaume Vuillemey, économiste spécialiste de la régulation des banques et des marchés financiers, explique la situation auprès du JDD.

« Les Echos » s’interrogent sur l’avenir de l’immobilier en notant qu’ entre la hausse du coût des matériaux de construction, le tarif élevé des terrains et le poids des nouvelles normes environnementales, les prix de vente des logements neufs ont atteint des niveaux prohibitifs pour de nombreux Français.

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation .

.
Nécessairement l’offre et la demande vont se rééquilibrer du fait du tassement observé concernant les prêts. Ce rééquilibrage devrait se traduire par une baisse d’au moins 10 % pour de l’année afin de resolvabiliser les acheteurs potentiels

Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

Il faut ajouter au phénomène conjoncturel évoqué ci-dessus la question plus structurelle pour nombre de ménages moyens d’accéder désormais à la propriété des biens dont les prix entre 200 000 et 400 000 €. Un vrai problème économique mais aussi sociétal.

Perspectives immobilier: vers une crise économique , sociale et financière ?

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La chute des La chute de 40 % des crédits de financement et la baisse des permis de construction de plus de 25 % sont sans doute le prélude à une grave crise dans l’immobilier ( 100 000 emplois seraient menacés). Témoin l’avertissement de la banque centrale européenne: « La capacité du marché de l’immobilier commercial à affecter les fonds immobiliers a été démontrée par les événements de stress observés hors de la zone euro », a noté la BCE, évoquant Blackstone et un certain nombre de fonds britanniques ayant dû faire face à des retraits massifs de leurs clients, notamment en raison de la baisse des prix.

Une baisse des prix qui devrait s’engager un peu partout y compris en France en raison de la chute des financements pour les acquéreurs potentiels. Dans Les Échos, Bercy indique être prêt à ouvrir les discussions pour assouplir les conditions qui limitent l’octroi d’un prêt immobilier. Depuis le 1er janvier 2022, le HCSF, présidé par Bruno Le Maire en tant que ministre de l’Économie, a en effet décidé que le taux d’effort des emprunteurs, soit le ratio de leurs charges d’emprunt sur le revenu, ne doit pas excéder 35 % et que la durée du crédit ne doit pas dépasser 25 ans

Mais depuis plusieurs mois, des acteurs du secteur immobilier demandent de revoir ces critères car nombre de ménages se retrouvent bloqués en raison de la hausse des taux d’intérêt. Après la réaction de Bercy, la Banque de France a tout de suite émis des réserves sur cet assouplissement. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ce bras de fer, Guillaume Vuillemey, économiste spécialiste de la régulation des banques et des marchés financiers, explique la situation auprès du JDD.

« Les Echos » s’interrogent sur l’avenir de l’immobilier en notant qu’ entre la hausse du coût des matériaux de construction, le tarif élevé des terrains et le poids des nouvelles normes environnementales, les prix de vente des logements neufs ont atteint des niveaux prohibitifs pour de nombreux Français.

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation .

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Nécessairement l’offre et la demande vont se rééquilibrer du fait du tassement observé concernant les prêts. Ce rééquilibrage devrait se traduire par une baisse d’au moins 10 % pour de l’année afin de resolvabiliser les acheteurs potentiels

Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

Il faut ajouter au phénomène conjoncturel évoqué ci-dessus la question plus structurelle pour nombre de ménages moyens d’accéder désormais à la propriété des biens dont les prix entre 200 000 et 400 000 €. Un vrai problème économique mais aussi sociétal.

Secteur immobilier: vers une crise sociale et financière ?

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La chute des La chute de 40 % des crédits de financement et la baisse des permis de construction de plus de 25 % sont sans doute le prélude à une grave crise dans l’immobilier ( 100 000 emplois seraient menacés). Témoin l’avertissement de la banque centrale européenne: « La capacité du marché de l’immobilier commercial à affecter les fonds immobiliers a été démontrée par les événements de stress observés hors de la zone euro », a noté la BCE, évoquant Blackstone et un certain nombre de fonds britanniques ayant dû faire face à des retraits massifs de leurs clients, notamment en raison de la baisse des prix.

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Mais depuis plusieurs mois, des acteurs du secteur immobilier demandent de revoir ces critères car nombre de ménages se retrouvent bloqués en raison de la hausse des taux d’intérêt. Après la réaction de Bercy, la Banque de France a tout de suite émis des réserves sur cet assouplissement. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ce bras de fer, Guillaume Vuillemey, économiste spécialiste de la régulation des banques et des marchés financiers, explique la situation auprès du JDD.

« Les Echos » s’interrogent sur l’avenir de l’immobilier en notant qu’ entre la hausse du coût des matériaux de construction, le tarif élevé des terrains et le poids des nouvelles normes environnementales, les prix de vente des logements neufs ont atteint des niveaux prohibitifs pour de nombreux Français.

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation .

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Nécessairement l’offre et la demande vont se rééquilibrer du fait du tassement observé concernant les prêts. Ce rééquilibrage devrait se traduire par une baisse d’au moins 10 % pour de l’année afin de resolvabiliser les acheteurs potentiels

Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

Il faut ajouter au phénomène conjoncturel évoqué ci-dessus la question plus structurelle pour nombre de ménages moyens d’accéder désormais à la propriété des biens dont les prix entre 200 000 et 400 000 €. Un vrai problème économique mais aussi sociétal.

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La chute des La chute de 40 % des crédits de financement est sans doute le prélude à une grave crise dans l’immobilier. Témoin l’avertissement de la banque centrale européenne: « La capacité du marché de l’immobilier commercial à affecter les fonds immobiliers a été démontrée par les événements de stress observés hors de la zone euro », a noté la BCE, évoquant Blackstone et un certain nombre de fonds britanniques ayant dû faire face à des retraits massifs de leurs clients, notamment en raison de la baisse des prix.

Une baisse des prix qui devrait s’engager un peu partout y compris en France en raison de la chute des financements pour les acquéreurs potentiels. Dans Les Échos, Bercy indique être prêt à ouvrir les discussions pour assouplir les conditions qui limitent l’octroi d’un prêt immobilier. Depuis le 1er janvier 2022, le HCSF, présidé par Bruno Le Maire en tant que ministre de l’Économie, a en effet décidé que le taux d’effort des emprunteurs, soit le ratio de leurs charges d’emprunt sur le revenu, ne doit pas excéder 35 % et que la durée du crédit ne doit pas dépasser 25 ans

Mais depuis plusieurs mois, des acteurs du secteur immobilier demandent de revoir ces critères car nombre de ménages se retrouvent bloqués en raison de la hausse des taux d’intérêt. Après la réaction de Bercy, la Banque de France a tout de suite émis des réserves sur cet assouplissement. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ce bras de fer, Guillaume Vuillemey, économiste spécialiste de la régulation des banques et des marchés financiers, explique la situation auprès du JDD.

« Les Echos » s’interrogent sur l’avenir de l’immobilier en notant qu’ entre la hausse du coût des matériaux de construction, le tarif élevé des terrains et le poids des nouvelles normes environnementales, les prix de vente des logements neufs ont atteint des niveaux prohibitifs pour de nombreux Français.

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation .

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Nécessairement l’offre et la demande vont se rééquilibrer du fait du tassement observé concernant les prêts. Ce rééquilibrage devrait se traduire par une baisse d’au moins 10 % pour de l’année afin de resolvabiliser les acheteurs potentiels

Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

Il faut ajouter au phénomène conjoncturel évoqué ci-dessus la question plus structurelle pour nombre de ménages moyens d’accéder désormais à la propriété des biens dont les prix entre 200 000 et 400 000 €. Un vrai problème économique mais aussi sociétal.

Immobilier: vers une crise financière ?

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La chute des La chute de 40 % des crédits de financement est sans doute le prélude à une grave crise dans l’immobilier. Témoin l’avertissement de la banque centrale européenne« La capacité du marché de l’immobilier commercial à affecter les fonds immobiliers a été démontrée par les événements de stress observés hors de la zone euro », a noté la BCE, évoquant Blackstone et un certain nombre de fonds britanniques ayant dû faire face à des retraits massifs de leurs clients, notamment en raison de la baisse des prix.

Une baisse des prix qui devrait s’engager un peu partout y compris en France en raison de la chute des financements pour les acquéreurs potentiels. Dans Les Échos, Bercy indique être prêt à ouvrir les discussions pour assouplir les conditions qui limitent l’octroi d’un prêt immobilier. Depuis le 1er janvier 2022, le HCSF, présidé par Bruno Le Maire en tant que ministre de l’Économie, a en effet décidé que le taux d’effort des emprunteurs, soit le ratio de leurs charges d’emprunt sur le revenu, ne doit pas excéder 35 % et que la durée du crédit ne doit pas dépasser 25 ans

Mais depuis plusieurs mois, des acteurs du secteur immobilier demandent de revoir ces critères car nombre de ménages se retrouvent bloqués en raison de la hausse des taux d’intérêt. Après la réaction de Bercy, la Banque de France a tout de suite émis des réserves sur cet assouplissement. Pour mieux comprendre les enjeux derrière ce bras de fer, Guillaume Vuillemey, économiste spécialiste de la régulation des banques et des marchés financiers, explique la situation auprès du JDD.

« Les Echos » s’interrogent sur l’avenir de l’immobilier en notant qu’ entre la hausse du coût des matériaux de construction, le tarif élevé des terrains et le poids des nouvelles normes environnementales, les prix de vente des logements neufs ont atteint des niveaux prohibitifs pour de nombreux Français.

Les taux de crédit immobilier ne cessent de progresser pour atteindre aujourd’hui autour de 3 % et la hausse va continuer . Du coup la demande de financement s’écroule aussi de 40 % sur un an. En cause aussi le manque de capacité financière des candidats à l’acquisition en raison notamment de l’inflation qui pèse sur les niveaux de vie. Mécaniquement de toute façon les capacités d’emprunt des candidats à l’accession diminuent avec l’inflation .

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Selon les chiffres diffusés ce lundi par la Banque de France, la production de nouveaux crédits à l’habitat est tombée à 14,6 milliards d’euros en février, soit près de 40% de moins sur un an. Les taux continuent leur ascension à 2,52 % en moyenne en mars, selon les premières estimations.

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