Archive pour le Tag 'vers'

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

Politique- Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du fait qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de Macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer, la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un  49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Lundi, Michel Barnier a opposé un refus aux dernières revendications du rassemblement national et confirmé qu’il utilisera bien l’article 49–3. Conséquence directe le Front National et la gauche voteront une motion de censure qui mettra fin au gouvernement Barnier.

 

 

Budgets: Vers la censure et un chaos durable

Budget: Vers la censure et un chaos durable

 

Si la censure des budgets apparaît désormais certaine, le pays risque de s’installer de manière durable dans une crise économique, politique mais aussi une crise de régime. Toute la difficulté tourne autour du faite qu’il est actuellement peu impossible de réunir une majorité à l’assemblée pour soutenir un gouvernement quelconque. Il faut s’en remettre à l’organisation de nouvelles élections législatives qui ne peuvent pas avoir lieu avant juin 2025.

 

Rien ne dit d’ailleurs qu’à l’issue de ces élections une majorité homogène se dégagera. La crise pourrait alors s’accélérer avec le départ de macron. Un départ hypothétique car l’intéressé s’accrochera au pouvoir jusqu’au bout quitte à multiplier bavures et contradictions tant en politique intérieure qu’en politique internationale. La conséquence à court et moyen terme de la conjoncture politique sera un affaiblissement de la croissance déjà très faible, une augmentation du chômage, une accélération des défaillances d’entreprises, bref un appauvrissement du pays. Pour résumer la France s’oriente vers un chaos durable avec crise politique, économique et sociale. Pour s’en sortir il conviendrait sans doute en préalable de mettre à la porte la plus grande partie de la classe politique complètement hors sol qui font du mensonge et de la démagogie le cœur de la stratégie électorale.

La censure du gouvernement de Michel Barnier apparaît inéluctable en ce début de semaine. À la veille d’un possible 49.3 sur le budget de la Sécu à l’Assemblée nationale, la tension entre Matignon et le Rassemblement national (RN) est encore montée d’un cran dimanche. Après l’ultimatum de Marine Le Pen à Michel Barnier, le sommant de répondre avant lundi aux «lignes rouges» fixées par le parti à la flamme sous peine d’être renversé par ses troupes, la chef des députés RN a jugé ce 1er décembre que le gouvernement a «mis fin à la discussion».

 

 

Ligue 1 foot France: Vers la marginalisation avant la crise

Ligue 1 foot France:  Vers la marginalisation avant la crise

 

Interrogé par RMC ce dimanche, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de la LFP  Cyril Linette s’inquiète de la situation des droits TV de la Ligue 1 et de l’avenir du foot professionnel en France

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Cette semaine, RMC Sport a indiqué que le nombre d’abonnés à DAZN, diffuseur télé de huit rencontres (sur neuf) de Ligue 1 par journée, s’élevait à 400 000. Un chiffre très bas et en dessous des attentes de la chaîne qui espérait le million d’abonnés à la fin de l’année.
«Canal, c’est 5 millions d’abonnés. DAZN, c’est 400.000. C’est pas très compliqué de faire le rapport. En gros, l’audience de la Ligue 1, elle a à peu près été divisée par dix, au minimum, par rapport à il y a 7-8 ans, a déploré Cyril Linette, ce dimanche matin dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC. Et ce n’est pas le dernier choix de DAZN, ce sont des changements de diffuseurs sur les six dernières années qui ont conduit à changer quatre fois de diffuseurs, et à se diriger à chaque fois vers un diffuseur avec une assiette d’abonnés de plus en plus basse.»

 

L’ancien directeur général de PMU et l’Equipe, passé également par le groupe Canal+ et battu par Vincent Labrune lors de l’élection présidentielle de la LFP, considère aujourd’hui que «la Ligue 1 est en danger de mort». «Qui parle encore de Ligue 1 dans les bistrots ? Écoutez bien les conversations dans les bistrots, de moins en moins, a poursuivi Linette.

Géorgie : vers une dictature pro-russe

Géorgie : vers une dictature pro-russe

Pour le porte-parole de l’opposition, « la Géorgie va devenir une nouvelle Biélorussie »

Alexander Krevo-Asatiani, porte-parole international du mouvement d’opposition géorgien Unity – National Movement.
Suspilne
Les partis et coalitions d’opposition ne reconnaissent pas les résultats des élections législatives en Géorgie. Ils prévoient de se rassembler, ainsi que de refuser d’entrer au Parlement et de recevoir des mandats. Le média ukrainien Suspilne s’est entretenu avec le porte-parole international du parti d’opposition, Unity – National Movement.

Alexander Krevo-Asatiani, porte-parole international du mouvement d’opposition Unity – National Movement, a déclaré dans un commentaire à Suspilne que des dizaines de milliers de personnes ont dû renoncer à voter en faveur de partis pro-européens en raison de la pression exercée par le parti au pouvoir, Rêve géorgien.

« La participation à ces élections n’a pas été démocratique et équitable, mais nous ne nous attendions pas à ce que la fraude électorale soit aussi importante et répandue. Nous étions convaincus que les voix de l’opposition réunies seraient suffisamment fortes » déclare Alexander Krevo-Asatiani.

Il a déclaré que les résultats des élections ont choqué l’opposition, car le Rêve géorgien a réussi à obtenir 400 000 voix qui auraient dû se trouver dans l’opposition.

Selon un porte-parole d’Unité – Mouvement national, les premiers sondages de sortie des urnes ont montré que l’opposition pro-européenne devrait obtenir entre 60 % et 40 % des voix.

« Nous savions que nous allions gagner et le choc a été énorme le soir. Personne n’est descendu dans la rue à cause de cette réaction. Nous ne savions pas que cela était possible en Géorgie, mais nous savions que c’était possible en Russie, en Corée du Nord et en Birmanie », a souligne Alexander Krevo-Asatiani.

« Un chef d’Etat qui reconnaît que ce gouvernement n’est pas seulement un mauvais parti autoritaire, mais un atout russe. Son rôle (celui de la présidente – ndlr) est très important, les gens l’écoutent, elle est désormais la personnalité la plus populaire en Géorgie, elle devrait donc assumer ce rôle très important de coordination entre les différentes forces pro-européennes », a déclaré le représentant de l’opposition.

 

Economie : vers la stagnation de l’activité au quatrième trimestre

Economie : vers la stagnation au quatrième trimestre

 

Après l’euphorie de JO, événements sportifs mais aussi sociétaux réussis on comptait  sur la dynamique pour accélérer la croissance en France. En réalité le bilan économique de ces jeux est loin d’être aussi satisfaisant qu’on le pensait sauf pour Paris et encore. Le problème économique pour la France, c’est la mollesse et même la réduction de la consommation qui porte l’essentiel de la croissance en France. Toutes les enquêtes et les indicateurs patronaux marquent la stagnation voir la régression de l’activité plombé en outre par le climat politique délétère .

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l’Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1%, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.

Les Jeux olympiques ont permis de soutenir l’activité durant le troisième trimestre (+0,4). Mais cet épisode s’est limité dans le temps et la durée. L’institut public table désormais sur une stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.

Du côté de la consommation, les clignotants sont au rouge. L’inflation a certes ralenti (1,5% en septembre pour l’IPCH), mais les Français restent plongés dans l’incertitude depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Les conjoncturistes parlent même d’un « choc d’incertitudes ». Le pouvoir d’achat progresserait d’environ 1,8% en 2024 mais la consommation a flanché au premier semestre.

Le  niveau d’épargne devrait rester à un niveau élevé en 2024 (17,9%), à un niveau bien supérieur à 2022 et 2023 (16,9%). Les coupes budgétaires à venir et les hausses d’impôts pourraient à nouveau faire grimper l’épargne des Français particulièrement attentistes dans cette période de flou.
Toujours côté demande, l’investissement des entreprises continue de flancher. Depuis deux trimestres, les investissements sont en repli, plombés par une demande en berne, un durcissement des conditions de financement et l’incertitude politique.

Liban: Vers une guerre régionale ?

Liban: Vers une guerre régionale ?

 

On peut mettre en évidence trois phases dans la guerre actuelle entre Israël et le Hezbollah. La troisième, en cours depuis quelques jours, pourrait impliquer encore davantage que jusqu’ici plusieurs des mandataires de l’Iran dans la région, ainsi que l’Iran lui-même. Une semaine avant le premier anniversaire du massacre 7 octobre, Israël a commencé à envahir le Liban. Le communiqué de Tsahal parle à cet égard de « raids terrestres limités, localisés et ciblés […] contre les cibles et les infrastructures du Hezbollah dans les villages proches de la frontière » – une formulation euphémisante qui n’est pas sans rappeler l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine. Dans les faits, l’intervention israélienne n’est ni limitée, ni localisée, ni ciblée : au contraire, elle constitue la troisième phase de la guerre de longue haleine entre le pays et le Hezbollah, qui a démarré dès le lendemain du 7 octobre 2023.

 

par Hussein Abou Saleh
Docteur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI), Sciences Po dans The Conversation  

Phase 1 : onze mois de guerre d’usure
La première phase de la guerre actuelle, qui a duré environ 11 mois, a commencé le 8 octobre, lorsque le Hezbollah a lancé des obus et des roquettes sur les fermes de Chebaa, un territoire libanais occupé par Israël depuis 1967. Les deux parties sont alors entrées dans une guerre d’usure, principalement limitée à des échanges continus de tirs de roquettes au-dessus de la frontière de facto – la ligne de retrait dite « ligne bleue » (il n’y a pas de frontière internationalement reconnue entre le Liban et Israël).

Durant cette période, le Hezbollah, conscient qu’une guerre totale aurait des conséquences dévastatrices pour lui et pour le Liban dans son ensemble, est apparu très hésitant et peu enclin à prendre des risques, projetant une image d’incertitude et de faiblesse, ce qui a encouragé Israël à progressivement accroître la puissance de ses attaques. Au cours de ces onze mois, Israël a ainsi été responsable d’environ 81 % de la totalité des attaques enregistrées, soit l’équivalent de 8 313 attaques. Celles-ci ont tué au moins 700 personnes au Liban, dont une majorité de militants du Hezbollah.
Le Hezbollah et d’autres groupes armés installés au Liban sont responsables du reste, soit 1 901 attaques, qui ont tué au moins 33 Israéliens, dont une majorité de soldats. En outre, Israël a remporté durant cette première phase des succès tactiques notables en assassinant de nombreux commandants d’élite du Hezbollah, y compris des personnalités recherchées depuis longtemps, comme le bras droit de Hassan Nasrallah, Fouad Choukr. Toutefois, le conflit semblait jusque-là sous contrôle.

Phase 2 : Bombardements massifs, élimination de Nasrallah et invasion terrestre
Progressivement, le Hezbollah et Israël ont réalisé qu’ils étaient piégés et incapables de se libérer de leur engagement antérieur de ne jamais s’arrêter jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu à Gaza soit obtenu. C’est ainsi qu’à la mi-septembre 2024 a démarré la deuxième phase de cette guerre, quand Israël a pleinement employé les informations récoltées grâce à ses capacités de renseignement, révélant à quel point le Hezbollah était vulnérable et le plongeant dans le désarroi.

Le Hezbollah a alors été la cible de plusieurs coups décisifs.

Le message israélien était clair : si nous n’avons pas frappé le Hezbollah aussi fort auparavant, ce n’est pas parce que nous ne le pouvions pas, mais parce que nous ne le voulions pas. De toute évidence, Israël a préféré affaiblir gravement le Hamas à Gaza avant de tourner son attention vers le front libanais.

Le 17 septembre, des milliers de bipeurs ont explosé à travers le Liban, laissant le pays sous le choc. Il ne faisait aucun doute que le Mossad était derrière cette opération secrète, qui a tué ou blessé plus de 3 000 militants et civils associés directement ou indirectement aux institutions culturelles et sociales du Hezbollah.

Le 21 septembre, après plusieurs frappes aériennes ciblées, Israël a affirmé avoir pratiquement décapité la chaîne de commandement militaire du Hezbollah.

Le 23 septembre, l’armée israélienne a mené plus de 1 300 frappes aériennes au Liban, tuant plus de 500 civils et en blessant des milliers. En représailles, le Hezbollah a ciblé plusieurs sites militaires dans un rayon de 50 km de la frontière sud du Liban.

Les dommages significatifs infligés au Hezbollah ont renforcé la confiance d’Israël dans le fait qu’il se trouvait face à une occasion unique de se débarrasser définitivement de son ennemi de longue date sur son front nord.

C’est alors que, le 27 septembre, l’armée israélienne a lancé l’équivalent de 80 tonnes de bombes anti-bunker pour assassiner Hassan Nasrallah, dans ce qui était apparemment le quartier général du Hezbollah, dans le sud de Beyrouth. Ce faisant, Israël a déclaré la fin d’une époque pour le Hezbohlah et ses partisans, au Liban et à l’extérieur.
Dans l’ensemble, au cours des phases 1 et 2, les frappes aériennes de Tsahal ont littéralement anéanti les hauts dirigeants du Hezbollah, causant des dégâts physiques, psychologiques et structurels sans précédent au groupe le plus important de « l’axe de la résistance ».

Israël a qualifié l’assassinat de Nasrallah d’« Opération Nouvel Ordre », ce qui implique que son élimination pourrait changer la donne pour la région. Le fait est que le secrétaire général avait dirigé le parti pendant 32 ans. Sous sa férule, celui-ci est passé de groupe sans importance doté d’arsenaux très modestes en groupe armé le plus performant de la région. Le vide qu’il a laissé derrière lui sera difficilement à combler, en termes de stature et d’importance, car c’est lui qui a relié tous les membres de l’axe entre eux.

Phase 3 : vers la guerre régionale ?
La mort de Nasrallah n’est rien de moins qu’un événement sismique qui aura des répercussions dans toute la région.

Les premières se sont produites dès le 1er octobre, lorsque l’Iran a lancé un barrage de 180 missiles contre des cibles militaires israéliennes, en représailles à l’assassinat de Nasrallah, mais aussi du commandant adjoint des opérations des Gardiens de la Révolution au Liban et en Syrie, qui se trouvait à ses côtés le 27 septembre, et du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran deux mois plus tôt quand il était venu assister à l’investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.

À lire aussi : L’assassinat du chef du Hamas à Téhéran : vers une escalade de la violence au Proche-Orient ?

Ces tirs iraniens ont en outre servi à rassurer les sympathisants, les dirigeants survivants et les simples membres du Hezbollah, à tenter de remonter leur moral, et aussi à envoyer un message sur la capacité de Téhéran à frapper des cibles militaires stratégiques dans chaque ville israélienne. En outre, par cette salve de missiles, l’Iran déclare clairement qu’il est prêt à rester aux côtés de l’axe de la résistance jusqu’au bout, et à offrir toute l’assistance nécessaire à ses mandataires chaque fois que l’occasion se présente.

Alors que le Hezbollah est confronté à sa bataille la plus importante contre Israël, les regards sont tournés vers la résilience et la détermination de ses combattants sur le terrain, car ils ont une histoire d’excellence dans les tactiques de guérilla, et vers ses stocks de missiles stratégiques, qui ont été à peine utilisés jusqu’à présent. Selon des responsables israéliens et américains, les frappes aériennes israéliennes ont détruit environ la moitié de ces stocks de missiles. Cela reste à voir.

Le 6 octobre, six jours après le début de l’invasion israélienne du Liban, le Hezbollah a affronté les forces israéliennes dans de féroces opérations de combat terrestre tout en continuant de lancer des missiles sur Israël. Il a lancé pour la première fois un missile sur le centre ville de Haïfa, dans le cadre d’une attaque probablement intentionnellement aveugle, qui visait à frapper des cibles civiles – surtout que le nombre de victimes civiles au Liban venait d’atteindre la barre des 2 000 personnes. Cette frappe sur Haïfa a fait moins de dix blessés. Reste à savoir si les stocks restants de missiles stratégiques du Hezbollah seront désormais un élément essentiel de sa stratégie de guerre.

L’invasion israélienne pourrait s’étendre plus tard, mais probablement au prix de lourdes pertes pour Tsahal. Si lors de l’invasion de 1982, les forces israéliennes ont atteint Beyrouth et l’ont assiégée en une semaine seulement avant de vaincre l’OLP, l’intensité des combats sur le terrain indique que l’invasion de 2024 ne sera pas chose aisée. Rappelons que lors de la guerre de 2006, qui a duré environ 30 jours et qui a été marquée par des combats intenses, Israël n’a pu envahir ou occuper de manière permanente aucun des villages du Sud du Liban. Le Hezbollah était beaucoup moins puissant militairement en 2006, mais plus fort en tant qu’organisation, d’autant qu’il n’avait pas subi les assassinats décisifs de 2024. L’invasion du Liban en 2024 se terminera-t-elle comme celle de 1982 ou comme celle de 2006 ? La réponse répond probablement en partie du degré de mobilisation des alliés régionaux du Hezbollah.

Le Hezbollah n’est pas seul
Les groupes chiites pro-iraniens en Irak ainsi que les Houthis au Yémen sont basés dans des pays qui ne partagent pas de frontière avec Israël. Jusqu’à présent, les groupes irakiens ont joué un rôle limité, lançant des missiles de croisière et surtout des drones qui ont été pour la plupart interceptés par la défense aérienne israélienne. En revanche, les Houthis semblent disposer d’armements plus sophistiqués puisqu’ils auraient lancé, mi-septembre, un missile « hypersonique » sur Tel-Aviv, démontrant leur audace et leur volonté d’assumer leurs responsabilités au sein de cet axe. Le missile a parcouru environ 2 000 kilomètres et a évité les systèmes de défense aérienne britanniques et américains en mer Rouge ainsi que les systèmes israéliens, avant d’atterrir près de Tel-Aviv. Au total, les Houthis auraient tiré plus de 220 missiles balistiques, missiles de croisière et drones sur Israël au cours de l’année écoulée.

Dernièrement, ils ont présenté ces attaques comme « un triomphe pour le sang de notre peuple en Palestine et au Liban », ajoutant qu’ils poursuivraient leurs « opérations militaires de soutien jusqu’à ce que l’agression israélienne contre Gaza et le Liban cesse ».

Faisant étalage de leurs capacités, les Houthis apparaissent comme un acteur susceptible de revendiquer une plus grande importance régionale, surtout si le Hezbollah s’affaiblit. Nous verrons probablement davantage d’investissements iraniens dans leurs capacités et dans leurs stocks de missiles avancés. Ils susciteront aussi sans doute une plus grande attention de la part des forces américaines et israéliennes, ce qui se traduira notamment par des attaques militaires et des assassinats ciblés les visant.

Enfin, le premier anniversaire du 7 octobre, au matin, le Hamas a lancé 14 roquettes depuis Gaza vers Tel-Aviv, qui ont toutes été interceptées. Et les Houthis ont lancé dans l’après-midi deux missiles balistiques sur Tel-Aviv, touchant une cible militaire. Dans la journée, le Hezbollah a lancé 190 missiles, et pendant la soirée cinq missiles balistiques depuis le Liban vers Tel-Aviv, touchant une autre cible militaire.

Tout cela s’est produit alors que l’armée israélienne occupe Gaza sans en voir la fin et envahit le Liban sans objectifs stratégiques clairs – même si le Hezbollah considère qu’il s’agit d’une guerre existentielle. Si certains observateurs ont voulu croire que les destructions infligées au Hamas et au Hezbollah signifient que la guerre touche à sa fin, il apparaît au contraire que celle-ci ne fait que commencer…

Activité économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

Activité économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

 

Après l’euphorie de JO, événements sportifs mais aussi sociétaux réussis on comptait  sur la dynamique pour accélérer la croissance en France. En réalité le bilan économique de ces jeux est loin d’être aussi satisfaisant qu’on le pensait sauf pour Paris et encore. Le problème économique pour la France, c’est la mollesse et même la réduction de la consommation qui porte l’essentiel de la croissance en France. Toutes les enquêtes et les indicateurs patronaux marquent la stagnation voir la régression de l’activité plombé en outre par le climat politique délétère .

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l’Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1%, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.

Les Jeux olympiques ont permis de soutenir l’activité durant le troisième trimestre (+0,4). Mais cet épisode s’est limité dans le temps et la durée. L’institut public table désormais sur une stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.

Du côté de la consommation, les clignotants sont au rouge. L’inflation a certes ralenti (1,5% en septembre pour l’IPCH), mais les Français restent plongés dans l’incertitude depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Les conjoncturistes parlent même d’un « choc d’incertitudes ». Le pouvoir d’achat progresserait d’environ 1,8% en 2024 mais la consommation a flanché au premier semestre.

Le  niveau d’épargne devrait rester à un niveau élevé en 2024 (17,9%), à un niveau bien supérieur à 2022 et 2023 (16,9%). Les coupes budgétaires à venir et les hausses d’impôts pourraient à nouveau faire grimper l’épargne des Français particulièrement attentistes dans cette période de flou.
Toujours côté demande, l’investissement des entreprises continue de flancher. Depuis deux trimestres, les investissements sont en repli, plombés par une demande en berne, un durcissement des conditions de financement et l’incertitude politique.

Croissance économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

Croissance économique : vers la stagnation au quatrième trimestre

 

Après l’euphorie de JO, événements sportifs mais aussi sociétaux réussis on comptait  sur la dynamique pour accélérer la croissance en France. En réalité le bilan économique de ces jeux est loin d’être aussi satisfaisant qu’on le pensait sauf pour Paris et encore. Le problème économique pour la France, c’est la mollesse et même la réduction de la consommation qui porte l’essentiel de la croissance en France. Toutes les enquêtes et les indicateurs patronaux marquent la stagnation voir la régression de l’activité plombé en outre par le climat politique délétère .

 

Dans sa note de conjoncture dévoilée ce jeudi, l’Insee a maintenu sa prévision de croissance pour 2024 à 1,1%, soit un niveau équivalent à la prévision du gouvernement figurant dans le budget 2025, présentée ce jour.

Les Jeux olympiques ont permis de soutenir l’activité durant le troisième trimestre (+0,4). Mais cet épisode s’est limité dans le temps et la durée. L’institut public table désormais sur une stagnation de la croissance du produit intérieur brut (PIB) au dernier trimestre.

Du côté de la consommation, les clignotants sont au rouge. L’inflation a certes ralenti (1,5% en septembre pour l’IPCH), mais les Français restent plongés dans l’incertitude depuis la dissolution de l’Assemblée nationale. Les conjoncturistes parlent même d’un « choc d’incertitudes ». Le pouvoir d’achat progresserait d’environ 1,8% en 2024 mais la consommation a flanché au premier semestre.

Le  niveau d’épargne devrait rester à un niveau élevé en 2024 (17,9%), à un niveau bien supérieur à 2022 et 2023 (16,9%). Les coupes budgétaires à venir et les hausses d’impôts pourraient à nouveau faire grimper l’épargne des Français particulièrement attentistes dans cette période de flou.
Toujours côté demande, l’investissement des entreprises continue de flancher. Depuis deux trimestres, les investissements sont en repli, plombés par une demande en berne, un durcissement des conditions de financement et l’incertitude politique.

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Vers l’expulsion des gendarmeries qui ne payent pas leur loyer ?

Ce pourrait être un gag mais c’est pourtant la vérité: nombre de gendarmeries n’ont pas réglé le prix de leur loyer. En cause notamment la bureaucratie et les incompétences en matière de gestion de la trésorerie de l’État

Et c’est le ministre lui-même à savoir Darmanin, fort en gueule mais faible en action ,  qui aurait demandé de surseoir au paiement des loyers.

Peut-être ces difficultés de trésorerie sont-elles aussi à l’origine de l’idée saugrenue de créer des gendarmeries « ambulantes » qui économiseraient ainsi les locaux !

Début septembre, Darmanin   a demandé à la gendarmerie de reporter le paiement des loyers de septembre, octobre et novembre en attendant les nouveaux crédits qui doivent arriver en fin d’année, a appris franceinfo auprès de l’entourage de l’actuel ministre de l’Intérieur. Une décision qui, selon cette source, a pour origine trois raisons.

En cause une mauvaise évaluation du coût des actions de la gendarmerie.

Le ministre actuel assure avoir conscience de l’image « peu avantageuse que cela donne d’un État qui n’a pas su prévoir. Tout devrait rentrer dans l’ordre au début de l’année prochaine », assure Bruno Retailleau selon son entourage.

Reste que cette situation n’est pas nouvelle, c’est même une situation structurelle pour la gendarmerie, selon les rapports de la Cour des comptes. D’après l’institution, il y a chaque année des dizaines de millions d’euros de loyers qui ne sont pas payés dans les temps par la gendarmerie. Cela représentait au niveau national 170 millions d’euros en 2023, 220 millions d’euros en 2021, et même plus d’un milliard d’euros en 2020, même si l’année était particulière à cause du Covid.

Collectivités: vers une hausse de 10 milliards d’euros des dépenses en 2024

Collectivités:  10 milliards d’euros des dépenses supplémentaires en 2024

Les dépenses de fonctionnement des collectivités locales (communes, départements, régions…), récemment pointées du doigt par Bercy, devraient augmenter d’une dizaine de milliards d’euros sur un an en 2024, selon une étude publiée mercredi par La Banque postale. Après avoir atteint 227,1 milliards d’euros en 2023, ces dépenses qui englobent notamment la masse salariale ou les factures d’énergie devraient progresser de 4,4% pour atteindre 237 milliards en 2024.

Dans un courrier adressé début septembre à des parlementaires, les anciens ministres des Finances et des Comptes publics, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave, avaient affirmé que «l’augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités (…) pourrait à elle seule dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d’euros» par rapport à la trajectoire de déficit tracée par Bercy jusqu’à 2027. Une mise en cause des collectivités qui avait irrité les associations d’élus locaux. Directeur des études et de la recherche de La Banque postale, Luc-Alain Vervisch a souligné mercredi que «le dérapage des dépenses locales n’(était) pas un dérapage dans la mesure où on aurait quitté la trajectoire de façon imprévue. C’est plutôt que la trajectoire était un peu optimiste.»

Le coût du «millefeuille administratif» français, lié aux compétences partagées par l’État et les collectivités, «peut être estimé à 7,5 milliards d’euros», affirme un rapport remis au gouvernement ce mercredi 29 mai. Alors que l’exécutif a déjà acté 10 milliards d’euros de coupes dans les dépenses de l’État en 2024 et cherche 10 milliards d’économies supplémentaires, les coûts de l’enchevêtrement des compétences «peuvent être diminués», note le gouvernement dans un communiqué. Mais ils «ne peuvent pas être tous supprimés».

Le chiffre est issu d’un rapport commandé fin 2023 au maire de Charleville-Mézières Boris Ravignon. Il existe en France «trop d’empilements : vous avez des services de l’État, des opérateurs, des agences, quatre niveaux de collectivités, parfois des syndicats, des sociétés d’économie mixte… Ce qui ne va pas, c’est que sur une politique publique, on soit quatre ou cinq autour de la table», avait déploré le ministre des Comptes publics Thomas Cazenave au lancement de la mission.

Le rapport de Boris Ravignon précise que le coût du «millefeuille administratif» pèse principalement sur les collectivités (6 milliards d’euros), l’État supportant une charge financière quatre fois moindre (1,5 milliard d’euros). Dans le détail, le coût de l’enchevêtrement des compétences est estimé à 4,8 milliards d’euros pour les communes, 696 millions d’euros pour les intercommunalités, 355 millions d’euros pour les départements et 117 millions pour les régions.

 

Nouveau gouvernement : vers une droitisation

Nouveau gouvernement : vers une droitisation

 

Hier soir, Michel Barnier a proposé à Emmanuel Macron une liste de 38 noms pour le nouveau gouvernement, dont 16 ministres de plein exercice. Bruno Retailleau (LR) est notamment pressenti à l’intérieur. Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand, Gérald Darmanin ne seraient pas présents. Sur 16 ministres de plein exercice, 7 seraient macronistes, 3 LR, 2 MoDem, 1 Horizon, 1 UDI, 1 seul divers gauche. Michel Barnier a promis une liste définitive « avant dimanche ». Quels enseignements tirer de ce premier casting ?

Entretien avec

Historien, Université Clermont Auvergne (UCA) dans The Conversation 

Bruno Retailleau pourrait être nommé au ministère de l’Intérieur, l’un des postes clés du gouvernement. Ce dernier a été très actif pour « durcir » le texte de la loi immigration il y a quelques mois. Que nous dit ce choix de la part de Michel Barnier ?

Mathias Bernard : La présence de Bruno Retailleau s’explique par des éléments de calcul politique car il est président du groupe LR au Sénat. On sait que l’appui de la majorité sénatoriale sera un élément important pour le futur gouvernement. Mais les positions exprimées par Bruno Retailleau, notamment sur les questions de sécurité, d’immigration, d’identité nationale, en font aussi quelqu’un qui peut être accepté par le Rassemblement national. Sa présence à l’intérieur serait donc un marqueur droitier destiné à rassurer ou à attirer à une partie de l’électorat RN. Ce qui est assez intéressant, c’est que Retailleau serait présent dans un gouvernement où figurent un nombre important de macronistes ou de centristes. Il signale une forme de droitisation de la macronie qu’on avait déjà pu observer fin 2023 avec le vote de la loi immigration. Tout cela s’inscrit dans une continuité et un temps relativement long.

On remarque que les personnalités rejetées par le RN – Xavier Bertrand, Gérald Darmanin, Eric Dupont-Moretti – ne seraient pas nominées a priori

Mathias Bernard : on est là dans une démarche pragmatique, pas forcément idéologique. Dans la mesure où Emmanuel Macron a choisi une option d’opposition au Nouveau Front populaire, la seule possibilité de survie de ce gouvernement à l’Assemblée nationale repose sur une abstention bienveillante du RN. Il faut donc éviter de provoquer le RN. Si les députés RN décidaient de joindre leurs voix à celles du Nouveau Front populaire en votant la censure, ce gouvernement tomberait immédiatement.

Après des législatives où le NFP termine en tête, la gauche dénonce un coup de force. Ce gouvernement ne va-t-il pas souffrir d’un manque de légitimité ? Doit-on s’attendre à de fortes tensions (LFI a déjà appelé à des manifestations ce week-end) ou même à une crise institutionnelle ?

Mathias Bernard : Pour l’instant, la crise est de nature politique. Elle est liée à une évolution du paysage politique depuis 2017, avec la constitution de trois pôles quasiment inconciliables et au poids électoral comparable. Du fait de cette tripartition, il est très difficile de trouver une majorité. Le risque de crise institutionnelle est aussi présent, en raison de la manière dont le président de la République a géré cette séquence en se substituant aux parlementaires pour décider quelle était la majorité qui avait le plus de chances d’être stable à l’Assemblée nationale. Dans une démocratie parlementaire classique, il aurait nommé la coalition arrivée en tête : ce premier ministre aurait ou n’aurait pas obtenu de majorité mais cela aurait permis de décanter les choses. En interprétant les élections, Emmanuel Macron s’est mis en première ligne et n’a pas permis au jeu parlementaire de s’enclencher, nourrissant le procès en illégitimité du futur gouvernement. Ce procès peut effectivement créer une contestation forte, y compris dans la rue.

Quel regard l’historien que vous êtes porte cette séquence politique ? Jugez-vous la Ve République à bout de souffle ?

Mathias Bernard : C’est la structuration du champ politique en deux pôles, enclenchée par la Ve République, qui est d’abord à bout de souffle. Jusqu’à l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, on avait une bipolarisation droite gauche qui fonctionnait, qui structurait le paysage politique et qui permettait de dégager des majorités. Ce paysage était adapté au mode de scrutin majoritaire, c’était cohérent. Désormais, cet éclatement en trois forces rappelle la IVe République. On avait alors les communistes, les gaullistes et la troisième force « modérée » qui allait des socialistes à la droite d’Antoine Pinay et sur laquelle s’appuyait la plupart des majorités gouvernementales. Finalement ce phénomène de tripartition n’est pas nouveau, mais il a été masqué pendant près de 60 ans par le fort clivage droite gauche, contemporain de la mise en œuvre de la Ve République et de l’élection présidentielle, qui s’effectue au scrutin majoritaire à deux tours.

Aujourd’hui le système bipolaire est bien mort et il serait cohérent d’aller vers un système parlementaire, qui est le seul à pouvoir gérer la pluralité des sensibilités politiques. La toute-puissance du président dans notre système institutionnel est complètement en décalage avec la réalité politique du pays, qui suppose plutôt des coalitions entre les forces politiques. On constate ailleurs à quel point l’élection présidentielle au suffrage universel est devenue un élément perturbateur pour la constitution de coalitions. Ainsi Laurent Wauquiez ne rejoint pas ce gouvernement par calcul en vue de la prochaine présidentielle. Idem pour une certaine gauche qui ne veut pas jouer le jeu de l’union nationale.

La structuration politique en trois blocs devrait donc amener à un dépassement de la Ve République ?

Mathias Bernard : L’élection présidentielle est la mère de toutes les élections et dans le cadre d’un scrutin majoritaire à deux tours, deux candidats sont en finale dans une logique bloc contre bloc. Or, quand on a trois blocs égaux, il n’y a pas de majorité possible (cela aurait été la même chose avec un gouvernement NFP) et finalement, deux électeurs sur trois ne sont pas représentés. Dans un tel paysage politique, une culture de coalition est indispensable pour dégager des majorités. On dit que la France n’a pas la culture de coalition, c’est pas exact : les coalitions existaient sous la Troisième et la IVe République. Ces régimes ont duré 90 ans pratiquement. Ce qui rend impossible la culture de coalition, c’est le mode de fonctionnement actuel de la Ve République. Dans ce contexte, le gouvernement Barnier sera très fragile mais tout autre gouvernement l’aurait été de la même manière.

Emmanuel Macron a pesé et va peser sur la composition du gouvernement. Il promettait de s’effacer or l’on constate que ce n’est pas le cas. Le présidentialisme n’est donc pas mort ?

Mathias Bernard : En refusant de nommer un premier ministre issu de la coalition arrivée en tête et en conduisant lui-même des négociations avec les partis politiques pour tenter une construire une majorité, Emmanuel Macron est allé nettement au-delà des pouvoirs qu’un système parlementaire octroie au président de la République. Cette manière de faire, inédite, s’explique en grande partie par sa personnalité. Mais elle révèle aussi l’ambiguïté fondamentale du système de la Ve République, qui est un régime théoriquement parlementaire, mais présidentiel dans l’esprit et la pratique. Jusqu’alors, la nature parlementaire du régime réapparaissait lorsque le président de la République n’avait pas de majorité à l’Assemblée nationale : c’était le cas des cohabitations de 1986, 1993 et 1997. En endossant le premier rôle ces dernières semaines, Emmanuel Macron a fait prévaloir une lecture présidentialiste des institutions – qui est toutefois fortement contestée par une partie de la classe politique, comme l’atteste la procédure de destitution enclenchée par la gauche à l’Assemblée nationale. Cette tension entre l’affirmation du présidentialisme et la résistance du parlementarisme risque fort de s’exacerber dans les prochains mois, jusqu’à ce que la prochaine élection entraîne une nouvelle forme de décantation du paysage politique.

Budget- Déficit : vers les 6 %

Budget- Déficit : vers les 6 % ?

 

Initialement lors du vote du budget le déficit avec été prévu à 4,9 % du PIB. En réalité il n’a cessé de s’amplifier au point qu’hier on attendait de l’ordre 5,6 % entre 2024 mais ce chiffre seraient encore théorique et pourrait encore déraper pour s’approcher des 6 % maintenant. La confirmation en tout cas il faudra économiser et-ou augmenter  la fiscalité d d’une centaine de milliards pour se rapprocher de la limite des 3 % de déficit exigé par Bruxelles.

En dépit des promesses des différents gouvernements, la tendance a toutefois dangereusement empiré ces dernières années. En 2023, le déficit public, annoncé initialement à 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), a dérapé de 0,6 point, soit 13 milliards d’euros. 2024 s’annonce du même acabit. « L’objectif de déficit pour l’année 2024 (…) ne sera pas atteint », a ainsi déclaré Pierre Moscovici, auditionné devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, mercredi.

La Direction du Trésor, à Bercy, avait prévenu avant lui : selon un document divulgué début septembre, le pays s’apprêterait à clore ses comptes cette année sur un déficit de 5,6 % du PIB contre les 5,1 % prévus. Mais le chiffre serait plus proche de 5,7 % voir davantage. Enfin d’après les dernières informations de Bercy pourraient être de l’ordre de 6 %.

Déficit budgétaire : vers les 6 % ?

Déficit budgétaire : vers les 6 % ?

 

Initialement lors du vote du budget le déficit avec été prévu à 4,9 % du PIB. En réalité il n’a cessé de s’amplifier au point qu’hier on attendait de l’ordre 5,6 % entre 2024 mais ce chiffre seraient encore théorique et pourrait encore déraper pour s’approcher des 6 % maintenant. La confirmation en tout cas il faudra économiser et-ou augmenter  la fiscalité d d’une centaine de milliards pour se rapprocher de la limite des 3 % de déficit exigé par Bruxelles.

En dépit des promesses des différents gouvernements, la tendance a toutefois dangereusement empiré ces dernières années. En 2023, le déficit public, annoncé initialement à 4,9 % du produit intérieur brut (PIB), a dérapé de 0,6 point, soit 13 milliards d’euros. 2024 s’annonce du même acabit. « L’objectif de déficit pour l’année 2024 (…) ne sera pas atteint », a ainsi déclaré Pierre Moscovici, auditionné devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, mercredi.

La Direction du Trésor, à Bercy, avait prévenu avant lui : selon un document divulgué début septembre, le pays s’apprêterait à clore ses comptes cette année sur un déficit de 5,6 % du PIB contre les 5,1 % prévus. Mais le chiffre serait plus proche de 5,7 % voir davantage.

Automobile électrique: Vers un report au-delà de 2035 ?

Automobile électrique: Vers un report au-delà de 2035 ?

Progressivement la quasi totalité des constructeurs automobiles européens réclament un report des dates de pollution notamment de CO2.

 

En effet à partir de janvier 2025, le seuil de pollution sera abaissé de 15 % pour atteindre une moyenne de 81 g de CO2 par véhicule et par kilomètre, contre 95 g les années précédentes. Pour le tenir, chaque groupe devra vendre un plus grand nombre de véhicules 100 % électriques (BEV) pour compenser les émissions moyennes des véhicules thermiques écoulés au cours de l’année. Le problème est que la vente de véhicules électriques actuellement est sur une pente baissière. Par ailleurs ,la perspective d’interdiction de véhicules thermiques neufs  à partir de 2035 semble de plus en plus irréaliste et là encore les industriels demandent un report de la date. Quant au renouvellement total du parc il faudra sans doute encore au moins une trentaine d’années pour le réaliser.

 

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

Vers un premier ministre de gauche mais social-démocrate

On comprend évidemment que les représentants de la droite républicaine soient ressortis particulièrement déçus de leur entretien avec le président de la république. En effet ce dernier à demi-mot leur a laissé entendre qu’il pourrait nommer un responsable de gauche comme premier ministre et en plus en leur demandant leur soutien.

D’où la colère de Laurent Wauquiez qui ne veut surtout pas faire du en même temps et préserver ses chances pour 2027 en évitant de se mouiller.

De toute manière par déduction,  il ne reste plus que le camp de gauche pour trouver un premier ministre. Le rassemblement national s’est mis à l’écart et observe avec l’objectif d’un un échec du gouvernement et surtout les prochaines élections. La droite classique vient de signifier une fin de non-recevoir au président.

Le nouveau Front populaire est maintenant mis en jeu par son incapacité à envisager la moindre majorité. Reste donc la gauche. Mais sans doute pas n’importe laquelle mais vraisemblablement un social démocrate qui par ailleurs aura l’expérience des responsabilités au plus haut niveau. Il n’est en effet pas question de prendre un socialiste qui défendrait encore le programme du NFP irresponsable  et inspiré par les insoumis.

Selon les informations de BFMTV, Emmanuel Macron a tenté de convaincre les représentants de la droite – Bruno Retailleau, Annie Genevard et Laurent Wauquiez – de se rallier à une coalition gouvernementale qui pourrait être dirigé par un social-démocrate qui devra surtout éviter une motion de censure à défaut de rassembler vraiment.

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