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Finances-Une souscription nationale pour sauver l’Élysée

Finances-Une souscription nationale pour sauver l’Élysée ?


D’après le Figaro, l’Élysée souffrirait aussi de la crise. Pour preuve un trou de plus de 12 millions sur un budget de 127 millions. Pas vraiment une démonstration de rigueur, il s’agit plutôt du signe d’une mauvaise gouvernance de Macron lui-même. De là à organiser une quête nationale ou de faire voter un chèque spécial par le Parlement, il n’y a qu’un pas ! Notons que le président ne se soucie guère de ses dépenses notamment de ses multiples déplacements en avion ou du petit divertissement offert à Charles III à Versailles.

En 2023, le budget s’élevait initialement à 115 millions d’euros, rappelle le document. Or, in fine, les «prévisions d’atterrissage budgétaire à fin 2023» s’établissent plutôt à 127,4 millions d’euros. Un trou de 12,4 millions d’euros, donc, et un bond de 12% par rapport à l’année précédente.

Parallèlement, les voyages d’Emmanuel Macron, en particulier en avion, ont représenté une dépense importante, a précisé l’entourage du chef de l’État à Politico, alors que les frais associés – dont le carburant des appareils – ont augmenté. «L’agenda présidentiel pouvant difficilement être connu avec certitude au moment de l’élaboration des prévisions budgétaires, les dépenses de déplacement font nécessairement l’objet d’une coordination et d’une actualisation constante par l’ensemble des acteurs», ajoute le document.

Reste que le Château requiert une «augmentation de la dotation de la présidence», pour 2024, une décision justifiée par «la reprise intense de l’activité depuis 2022, ainsi que le contexte inflationniste». L’enveloppe déplacements passerait ainsi à 21 millions d’euros, et les dépenses de personnel comme celles d’investissement augmenteraient. La dotation globale s’établirait alors à 122,6 millions d’euros, en hausse de 11%, soit 12 millions d’euros, par rapport au budget 2023.

Curieux ce chiffre de 11 % car il correspond à peu près à la perte pouvoir d’achat des salariés. Dans un cas on utilise l’inflation pour l’Élysée et dans l’autre on la récuse pour le pouvoir d’achat.

Une quête nationale pour sauver l’Elysée ?

Une quête nationale pour sauver l’Elysée ?


D’après le Figaro, l’Élysée souffrirait aussi de la crise. Pour preuve un trou de plus de 12 millions sur un budget de 127 millions. Pas vraiment une démonstration de rigueur, il s’agit plutôt du signe d’une mauvaise gouvernance de Macron lui-même. De là à organiser une quête nationale ou de faire voter un chèque spécial par le Parlement, il n’y a qu’un pas ! Notons que le président ne se soucie guère de ses dépenses notamment de ses multiples déplacements en avion ou du petit divertissement offert à Charles III à Versailles.

En 2023, le budget s’élevait initialement à 115 millions d’euros, rappelle le document. Or, in fine, les «prévisions d’atterrissage budgétaire à fin 2023» s’établissent plutôt à 127,4 millions d’euros. Un trou de 12,4 millions d’euros, donc, et un bond de 12% par rapport à l’année précédente.

Parallèlement, les voyages d’Emmanuel Macron, en particulier en avion, ont représenté une dépense importante, a précisé l’entourage du chef de l’État à Politico, alors que les frais associés – dont le carburant des appareils – ont augmenté. «L’agenda présidentiel pouvant difficilement être connu avec certitude au moment de l’élaboration des prévisions budgétaires, les dépenses de déplacement font nécessairement l’objet d’une coordination et d’une actualisation constante par l’ensemble des acteurs», ajoute le document.

Reste que le Château requiert une «augmentation de la dotation de la présidence», pour 2024, une décision justifiée par «la reprise intense de l’activité depuis 2022, ainsi que le contexte inflationniste». L’enveloppe déplacements passerait ainsi à 21 millions d’euros, et les dépenses de personnel comme celles d’investissement augmenteraient. La dotation globale s’établirait alors à 122,6 millions d’euros, en hausse de 11%, soit 12 millions d’euros, par rapport au budget 2023.

Curieux ce chiffre de 11 % car il correspond à peu près à la perte pouvoir d’achat des salariés. Dans un cas on utilise l’inflation pour l’Élysée et dans l’autre on la récuse pour le pouvoir d’achat.

Un plan pour sauver l’industrie en France

Un plan pour sauver l’industrie en France

L’ancien financier Yves Perrier et le docteur en philosophie politique François Ewald analysent dans les mutations qui ont conduit à la désindustrialisation du pays.

dans « Le Monde »

Quand un ancien ponte de la finance dénonce les méfaits du « capitalisme financier », cela peut prêter à sourire. Mais au moins connaît-il bien le sujet. Ancien directeur financier de la Société générale, du Crédit lyonnais, puis fondateur et président jusqu’en 2023 du géant européen de la gestion d’actifs Amundi (près de 2 000 milliards d’euros d’encours gérés), Yves Perrier a vécu aux premières loges, depuis quarante-cinq ans, l’évolution du capitalisme mondial.

Pour analyser les mutations profondes ayant conduit au déclin économique français, il s’est associé au docteur en philosophie politique François Ewald, grand spécialiste de l’Etat-providence, avec pour objectif d’en tirer des recommandations. Lesquelles ? Leur ouvrage Quelle économie politique pour la France ? (L’Observatoire, 352 pages, 23 eu­ros) affiche ses ambitions avec ce sous-titre : Pour un nouveau pacte Etat-entreprises-citoyens.

Pour les auteurs, le fait majeur des dernières décennies reste l’effacement de l’Etat stratège. Le colbertisme des années Pompidou a laissé la place à une croissance débridée des multinationales françaises, dont le capital a basculé « dans les mains des fonds de pension anglo-saxons », et qui ont, en conséquence, embrassé à partir des années 1990 les codes néolibéraux venus des Etats-Unis, entre course aux profits, délocalisations et folles rémunérations des dirigeants.

Stratégie désastreuse

La montée des inégalités sociales, dans le sillage de la globalisation et de la financiarisation de l’économie, a été maintes fois dénoncée. M. Perrier et M. Ewald se concentrent, eux, sur la question de l’efficacité de ce modèle de production. La France a-t-elle mieux réussi que ses rivaux ? Non, c’est l’inverse qui s’est produit. Cette stratégie s’est révélée désastreuse pour le pays en accélérant sa désindustrialisation.

Désormais, le poids de l’industrie dans le PIB français est équivalent à ce qu’il est dans celui de la Grèce, bien en dessous de l’Allemagne ou de l’Italie. Est-ce grave, docteur ? Oui, car « c’est d’abord dans l’industrie que se crée la valeur ajoutée », martèlent les auteurs, qui pointent le cercle vicieux engendré : la perte de richesse a eu pour conséquence une dérive des finances publiques, afin que l’Etat puisse panser les plaies sociales de la désindustrialisation.

Si le diagnostic est implacable, le message se veut toutefois « optimiste ». M. Perrier et M. Ewald appellent à renouer avec la planification

Sauver les forêts: un coût de 10 milliards

Sauver les forêts: un coût de 10 milliards


Au moins 15 % de la forêt métropolitaine, soit 2,6 millions d’hectares, nécessiteraient « une action volontaire dans les dix prochaines années », d’après le rapport « Objectif forêt », dont les conclusions doivent nourrir l’élaboration d’un plan national de renouvellement forestier.

« Si on laisse faire, les forêts vont tout simplement dépérir puis disparaître », a souligné le ministre de l’Agriculture, accompagné de la secrétaire d’Etat à la Biodiversité Sarah El Haïry. L’Etat prendra donc « sa part » des « 8 à 10 milliards d’euros nécessaires », a-t-il ajouté, sans préciser le montant. Une source ministérielle a toutefois évoqué une fourchette « entre 150 et 250 millions par an », soulignant que cet engagement dépendrait de la prochaine loi de finances.

Dans la continuité de France Relance et de France 2030, Marc Fesneau souhaite « qu’un fonds pérenne soit mis en place pour permettre le portage d’une partie de l’effort que nous devons tous collectivement assumer ». Le reste de cette somme devra être investi par les 3,4 millions de propriétaires privés, qui détiennent 75 % des forêts françaises.

Les forêts sont également indispensables pour combattre le changement climatique, grâce à « leur fonction de pompe à carbone, qu’il convient de sécuriser sur le long terme », souligne le rapport. Les arbres absorbent en effet le carbone de l’atmosphère par la photosynthèse et le stockent dans leurs troncs, branches et racines. Un rôle non négligeable pour permettre à la France d’atteindre ses objectifs de neutralité carbone d’ici 2050.

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet, sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire, c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète ( Comme précédemment le trafic express). Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du fait qu’il doit prendre en charge directement la totalité de l’énorme coût de ses infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité. Ce qui n’exonère pas non plus le corporatisme de la profession et la maladie de l’gréviculture dans l’entreprise.

Aucun autre mode de transport concurrent ne serait en capacité de supporter le coût total des infrastructures. En développement à tout crin la privatisation en France, on risque finalement d’aboutir à la situation britannique où le système a complètement éclaté et/ou le gouvernement a été contraint de renationaliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que les concurrents de la SNCF pour l’essentiel vont surtout se concentrer sur les trafics rentables et délaisser le reste du territoire. Une réforme est sans doute indispensable mais elle ne saurait se réduire à la solution miracle de la privatisation.

Poussée par Bruxelles et par le gouvernement, la direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

Transport-Avenir Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité

Transport-Avenir Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet, sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire, c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète ( Comme précédemment le trafic express). Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du fait qu’il doit prendre en charge directement la totalité de l’énorme coût de ses infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité. Ce qui n’exonère pas non plus le corporatisme de la profession et la maladie de l’gréviculture dans l’entreprise.

Aucun autre mode de transport concurrent ne serait en capacité de supporter le coût total des infrastructures. En développement à tout crin la privatisation en France, on risque finalement d’aboutir à la situation britannique où le système a complètement éclaté et/ou le gouvernement a été contraint de renationaliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que les concurrents de la SNCF pour l’essentiel vont surtout se concentrer sur les trafics rentables et délaisser le reste du territoire. Une réforme est sans doute indispensable mais elle ne saurait se réduire à la solution miracle de la privatisation.

Poussée par Bruxelles et par le gouvernement, la direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

Avenir Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

Avenir Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire, c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète ( Comme précédemment le trafic express). Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du fait qu’il doit prendre en charge directement la totalité de l’énorme coût de ses infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité. Ce qui n’exonère pas non plus le corporatisme de la profession et la maladie de l’gréviculture dans l’entreprise.

Aucun autre mode de transport concurrent ne serait en capacité de supporter le coût total des infrastructures. En développement à tout crin la privatisation en France, on risque finalement d’aboutir à la situation britannique où le système a complètement éclaté et/ou le gouvernement a été contraint de renationaliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que les concurrents de la SNCF pour l’essentiel vont surtout se concentrer sur les trafics rentables et délaisser le reste du territoire. Une réforme est sans doute indispensable mais elle ne saurait se réduire à la solution miracle de la privatisation.

Par Bruxelles et par le gouvernement, la direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète. Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du faite qu’il doit prendre en charge directement la totalité du coût de ces infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité.
La direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

Fret SNCF pourrait changer de nom et transférer 20% de ses activités à un concurrent.
Fret SNCF pourrait changer de nom et transférer 20% de ses activités à un concurrent. (Crédits : Haropa)
La direction de la société Fret SNCF a présenté, ce vendredi aux organisations syndicales son « plan de discontinuité », à Saint-Ouen, près de Paris. Objectif, éviter une lourde sanction de la Commission européenne.

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Menacée de devoir rembourser une dette de 5,3 milliards d’euros considérée par Bruxelles comme une aide d’Etat illégale, ce qui la mettrait immédiatement en faillite, Fret SNCF doit faire place à une nouvelle société plus petite, et abandonner 20% de son activité à des concurrents. De facto, elle acte une restructuration de la société.

La partie maintenance de Fret SNCF vendue à une autre société
Présenté vendredi au Comité social et économique (CSE) de Fret SNCF, le plan remis à Bruxelles par l’Etat français prévoit la création au 1er janvier 2025 d’une nouvelle société, baptisée pour l’instant New Fret. Celle-ci doit reprendre des activités représentant 80% du chiffre d’affaires et 70% du trafic de Fret SNCF, et occuper 90% de ses presque 5.000 cheminots.

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Tous les agents doivent être réaffectés dans les nouvelles entités ou repris dans le groupe, selon la direction. Il n’y aura « aucun licenciement, ni de personnels au statut (de cheminot, NDLR), ni de contractuels », promet la direction. Près de 3.900 personnes doivent être transférées automatiquement chez New Fret et 500 à New Maintenance. Quant aux 450 agents travaillant sur les « trains dédiés », trains de marchandises réguliers qui doivent être confiés à des concurrents, ils seront réaffectés dans le groupe SNCF ou prêtés aux nouveaux opérateurs s’ils sont volontaires.

Cheminots en colère
Lors de la présentation de ce plan, une centaine de cheminots ont manifesté devant le siège de l’entreprise. La manifestation, à l’appel des syndicats CGT-Cheminots, Unsa ferroviaire, Sud-Rail et CFDT-Cheminots, n’a pas empêché la tenue de la réunion. Ces derniers refusent qu’une partie de Fret Sncf soit transférée à un autre acteur, potentiellement privé, dans une période où Fret SNCF affiche un bénéfice depuis deux ans, après plusieurs années dans le rouge.

« On nationalise les pertes et on privatise les profits », a dénoncé Fabien Villedieu de Sud-Rail. « Il faudrait que le gouvernement ait du courage et dise à la Commission européenne que si on veut que les camions arrêtent de circuler et soient transférés sur le rail, il faut aider les entreprises ferroviaires », a-t-il ajouté.

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De son côté, le directeur général de Fret SNCF, Jérôme Leborgne s’est défendu en assurant que « ce qui nous arrive n’est pas de notre fait, ce n’est pas une décision d’entreprise ». « C’est une décision qui s’impose à nous, qui vient de loin dans le temps et qui s’est décidée entre Bruxelles et l’Etat », a-t-il poursuivi, sous les cris « démission ! démission ! ».

« Je comprends l’inquiétude et la colère des cheminots. Cette affaire est vraiment un choc d’autant plus que, pendant deux ans en 2021 et 2022, on a été positif en marge opérationnelle pour la première fois grâce à l’engagement des cheminots », a souligné le responsable.

Mais « entre une procédure créant de longs mois d’incertitude pour l’entreprise et pour ses salariés, une procédure qui peut conduire à rembourser une somme mortelle, et un accord rapide et protecteur, la responsabilité est de choisir la seconde voie », a écrit le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, dans une tribune au Monde, vendredi.

Peu de solutions pour satisfaire la Commission européenne
Si cette solution n’est pas acceptée par les employés de Fret SNCF, elle apparaît de fait comme la plus accessible. Pour rappel, 5 milliards d’euros correspond au montant de la dette accumulée par la société entre 2007 et 2019. Fret SNCF étant incapable de la supporter, elle a fini par être consolidée dans la dette du groupe SNCF (dont le capital est entièrement détenu par l’Etat).

Cette manœuvre est considérée comme une aide d’Etat illégale par Bruxelles. La Commission européenne est susceptible d’exiger le remboursement de la somme. Ce dont est incapable Fret SNCF. Bien que bénéficiaire deux années consécutives, dans un contexte de crise sanitaire qui a dopé les activités de transports de marchandises, elle est loin d’avoir la surface financière suffisante.

Dès lors, les solutions sont limitées. Soit l’Etat français conteste les conclusions de la Commission et est prêt à porter l’affaire devant un tribunal, ce qui n’est pas sans risque : en cas de défaite, Fret SNCF devrait rembourser les 5 milliards d’euros naturellement sans possibilité d’aides de la part de l’Etat ou du groupe SNCF. Soit Paris accepte un règlement à l’amiable avec Bruxelles, avec la mise en place d’une solution dite de « discontinuité », présentée ce vendredi par l’entreprise à ces employés.

Alitalia, précédente entreprise démantelée pour satisfaire la Commission
Alitalia est le dernier exemple en date de discontinuité. Soutenue à bout de bras pendant des années par l’Etat italien, la compagnie nationale a fini par disparaître en 2021 sous les injonctions de Bruxelles. A la place, Rome a donné naissance à ITA Airways. La nouvelle compagnie n’a pu reprendre qu’environ les deux tiers de la flotte, dont seulement 7 long-courriers, malgré d’importantes coupes déjà faites en raison de la crise sanitaire, la moitié des salariés et une part réduite de l’activité de son ainée pour débuter ses opérations.

(Avec AFP)

Environnement- Sauver les sols

Environnement- Sauver les sols

Par
Tiphaine Chevallier
Chercheuse, Institut de recherche pour le développement (IRD)

Anne C. Richer-de-Forges
Pédologue-cartographe, Inrae

Thomas Eglin
Animateur thématique « biodiversité, sol et paysage », Ademe (Agence de la transition écologique) dans the Conversation

Le sol ne se limite pas à une simple surface que l’on foule de ses pieds. Il constitue un écosystème à part entière, essentiel à nos sociétés pour l’approvisionnement en nourriture et en matériaux, la régulation du cycle de l’eau et du climat, le recyclage de déchets organiques, la préservation d’un patrimoine biologique et culturel…

Les sols fertiles sont en quantité très limitée sur notre planète – environ un huitième des terres émergées, soit 1 500 millions d’hectares. Pourtant, la majorité des sols du monde est en général dans un état passable, mauvais ou très mauvais, et leurs conditions empirent.

Alors qu’une proportion toujours croissante de la population humaine vit en ville, le risque de déconnexion entre les bénéficiaires des services rendus par les sols et la prise de conscience de leur importance est réel. Ne dit-on pas aux plus jeunes d’éviter de mettre les mains dans la terre, car « c’est sale » ?

Malgré son importance, le sol n’est pas visible et reste donc mal connu. L’indifférence de nos sociétés, associée à la pression des activités humaines et à un manque de réglementation dédiée engendrent d’importantes dégradations, dont certaines sont quasi irrémédiables.

La gestion durable de ces espaces doit être au premier plan de nos préoccupations, tant pour assurer notre alimentation, que pour protéger l’environnement, ou encore développer une agriculture plus économe en intrants (engrais et pesticides), valorisant au mieux le fonctionnement biologique et écologique des sols.

Reconnecter la société aux sciences des sols est donc aujourd’hui un enjeu majeur afin de favoriser leur protection et de renforcer les services qu’ils nous rendent. Ce transfert de connaissances doit passer par la multiplication des actions de vulgarisation vers le grand public, mais aussi dans l’enseignement et auprès des décideurs.

Pour des scientifiques, si intervenir dans une classe, proposer une exposition ou une animation lors de la Fête de la science, constituent autant d’activités agréables, elles sont aussi souvent source d’interrogation. Comment adapter le discours aux enfants, au grand public, aux décideurs ? Comment préparer une séance, une exposition, un stand ? Comment présenter ce sujet d’étude noir, sale et à l’apparence si banale comme un milieu riche et mystérieux ?

Pour inciter scientifiques et médiateurs des sciences à partager leurs retours d’expériences, l’Association française pour l’étude du sol (AFES) a édité un numéro spécial de sa revue Étude et gestion des sols sur le thème « Communiquer et sensibiliser au sol ».

Ce numéro rassemble plusieurs événements ou produits de vulgarisation pour mieux sensibiliser une grande variété de public à ces questions. Les approches décrites sont diversifiées : dispositifs pédagogiques et ludiques à destination de publics scolaires, animations, expositions et outils de sensibilisation pour des évènements grand public, applications web de sciences participatives pour les naturalistes amateurs, jeux familiaux…

Mais le sol des uns n’est pas celui des autres. Le communicant doit donc commencer par écouter et apprendre le sol de l’autre pour lui transmettre ensuite le sien propre. Associer les citoyens à la production de ressources pédagogiques et la production de connaissance sur les sols est également une voie de sensibilisation reconnue.

Un programme associant scientifiques, enseignants et formateurs est actuellement mené par l’AFES pour recenser, partager et produire des ressources pour l’enseignement sur les sols.

Et, parmi les nombreux projets de sciences participatives, quelques-uns sont spécifiques au sol, tels que les observatoires participatifs de la biodiversité des sols et des vers de terre, l’échantillonnage participatif des vers de terre ou encore le Teabag Index Project, qui vise à acquérir des données de décomposition de matières organiques dans les sols.

Même si des ressources pédagogiques et initiatives de sensibilisation sur les sols existent, elles sont aujourd’hui très dispersées. Les rendre plus visibles pourrait passer par un recensement plus systématique et l’alimentation des sites existants.

Voici quelques sources francophones précieuses à retrouver en ligne :

le site Mtaterre.fr, proposé par l’Ademe.

le site de l’AFES, l’Association française pour l’étude du sol.

le site du GIS SOL, le Groupement d’intérêt scientifique sol, qui donne accès aux bases de données et aux publications techniques et scientifiques sur les sols.

le site de « Sols et territoires », un réseau mixte technologique qui vise une prise en compte des sols dans différentes politiques, projets et programmes environnementaux et d’action agricoles.

Renforcer la présence des sols dans les médias grand public constitue une autre étape incontournable, tant le sujet est peu mis en avant.

Quelques émissions de radio, des reportages et des articles – comme sur The Conversation où ont été notamment évoqués la vie des sols urbains, le stockage de carbone ou encore la pollution des sols au chlordécone – ouvrent la voie ; mais il faut renforcer cette médiatisation en reliant les enjeux de préservation des sols à ceux de la société.

Des approches plus décalées ont aussi leur intérêt, comme l’opération #PlanteTonSlip soutenue par l’Ademe, ou ses équivalents destinés au monde agricole, au niveau national et international.

Cette initiative originale aura éveillé les curiosités avec des reportages sur France Inter, France Info, Loopsider et des collaborations avec les désormains incontournables Youtubeurs.

Il y a aussi quelques films, comme Bienvenue les vers de terre (Prix du meilleur film au festival des possibles en 2019) ou Kiss the Ground, film à gros budget diffusé sur Netflix et dont la bande-annonce a été vue plus de 8 millions de fois ; ils nous montrent que le sol peut et doit devenir aujourd’hui un sujet grand public.

Chasser Macron pour sauver le pays

Chasser Macron pour sauver le pays

Dans les milieux bien informés ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le service à rendre aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société. Il devient urgent de chasser Macron qui devient le pire danger du pays.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.

D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ? Personne ne le sait tant qu’une respiration démocratique redonnant la parole aux électeurs ne sera pas permise.

Véran veut sauver le gouvernement et…. sa place

Véran veut sauver le gouvernement et…. sa place

Ce qui est intéressant avec Olivier véran, le porte-parole du gouvernement, c’est qu’il s’est fait le champion du mensonge d’État( voir par exemple ses discours à propos du Covid quand il était ministre de la santé et ses mensonges sur la réforme des retraites) c’est qu’il constitue une sorte d’indicateur de la fébrilité du pouvoir.

Ainsi il affirme que ce gouvernement a vocation à durer pour gouverner le pays. C’est sans doute exactement le contraire qui commence à gagner le point de vue des observateurs et de l’Élysée. Il est clair que ce gouvernement souffre évidemment de maladies idéologiques en plus de son incompétence. Et cerise sur le gâteau, il est surtout composé de personnalités n’ayant strictement aucune épaisseur politique y comprit la première ministre.

« Nous avons déjà vécu des motions de censure et à chaque fois la confiance a été renouvelée au gouvernement », a rappelé le porte-parole du gouvernement. Depuis son arrivée à Matignon, Élisabeth Borne a fait onze fois usage de l’arme législative pour des textes budgétaires. « Le choix de la méthode de la Première ministre, qui est celui de la concertation et de la recherche de compromis, est un choix qui a porté ses fruits dans d’autres textes », a estimé l’ancien ministre de la Santé, qui affirme qu’ils ont voulu « éviter jusqu’au bout » de recourir au 49-3.

Le problème c’est que censure ou pas le gouvernement est déjà discrédité et que ce n’est plus maintenant l’assemblée qui détient la clé de la crise mais l’Élysée et la rue

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Il est de plus en plus clair que le régime de Poutine est menacé de l’intérieur même s’il trouve encore dans la population sous-informée des soutiens et bien sûrschez tous ceux qui bénéficient de la corruption. Les divisions internes deviennent de plus en plus visibles, voir par exemple les dénonciations du Kremlin par le patron de Wagner ! Pour sauver son régime Poutine agite donc à nouveau la menace du nucléaire d’abord en se retirant du traité de non-prolifération et en se réservant le droit de répliquer en cas d’hypothétiques attaques de l’Occident.

Poutine est toujours en plein délire quant à la réalité de ce qui se passe dans les démocraties et à ses illusions perdues d’empire russe. Alors que le président américain et d’autres- mais pas Macon– prennent le risque de se rendre en Ukraine, Poutine se renferme toujours dans son bunker au Kremlin en ressassant ses vieilles lunes sur la décomposition démocratique occidentale et ses vieilles lunes de reconquête soviétique. Pour preuve, il réhabilite un peu partout les statuts de Staline ! Bref toujours la dictature et plus du tout le communisme mais la corruption, la torture et le crime à l’intérieur et à l’extérieur des frontières.

Poutine se réfugie dans une vieille dialectique des années 50 qui consiste à dire systématiquement le contraire de ce qu’il pense pour finalement s’en persuader lui-même. Il alimente sa propre peur et sa propre paranoïa.

Pour justifier cette suspension de la participation au traité New Start, Vladimir Poutine a expliqué que la Russie ne pouvait pas effectuer d’inspections pour vérifier son application par les pays occidentaux.
Le dirigeant russe ne s’est également pas privé de critiquer la non-participation d’autres Etats occidentaux à cet accord. « Avant de revenir à la discussion sur le traité, nous devons comprendre quelles sont les aspirations des membres de l’OTAN, la Grande-Bretagne et la France, et comment nous prenons en compte leurs arsenaux qui font partie du potentiel de frappe combiné de l’alliance », a-t-il reproché.
Désormais Poutine se réserve néanmoins le droit de mener des essais nucléaires au cas où les Etats-Unis le feraient « en premier ». Bref toujours la rhétorique de l’agresseur faussement agressé. Et ça marche encore sur une grande partie de la population qui vit sous la dictature depuis plus d’un siècle.

Vladimir Poutine a affirmé bref toujours la que Washington ne pourrait plus réaliser d’inspection sur les sites d’armements en Russie. Mais ce n’est pas nouveau : les contrôles sont de facto suspendus depuis cet été. Les autorités américaines avaient déjà dénoncé une violation du traité le mois dernier.

Sauver les boulangeries

Sauver les boulangeries

A juste titre, les boulangers ont manifesté pour protester contre l’envolée folle des coûts de l’énergie. Des couts qui pourraient entraîner des fermetures massives et définitives car les prix de l’énergie sont en moyenne multipliée par cinq. Le bouclier tarifaire électricité est très insuffisant pour répondre à la crise de ses artisans. La seule solution à laquelle se refuse le gouvernement serait de revenir aux tarifs réglementés d’autant que la France est désormais revenue à peu près à l’autonomie en matière d’électricité. Mais la France joue un double jeu. D’une part elle se plie aux modes de régulation invraisemblable par le marché voulu par l’Europe, d’autre part cela permet aussi au gouvernement et à EDF d’engranger des recettes indues.

Créé en mai 2022, leur «collectif pour la survie des boulangeries et de l’artisanat» alerte les pouvoirs publics depuis quelques mois sur la situation : «L’augmentation programmée du coût de l’énergie va nous tuer. Notre avenir est en jeu», peut-on lire sur le site web de l’organisation.

Pour l’heure, le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie est ouvert uniquement aux TPE de moins de 10 salariés, avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à deux millions d’euros et dont le compteur électrique est d’une puissance inférieure à 36 kVA. Le collectif, qui vit à travers une page Facebook, estime insuffisants les dispositifs d’aide déjà mis en place par l’exécutif, notamment le bouclier tarifaire donc, mais aussi «l’amortisseur électricité», le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité, le report du paiement des impôts et cotisations sociales ou encore la résiliation sans frais des contrats d’énergie les plus exorbitants.

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire. Un véritable gâchis que dénonce aussi la Cour des Comptes.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires.

Russie : Poutine ira jusqu’au bout pour sauver sa peau

Russie : Poutine ira jusqu’au bout pour sauver sa peau

On sait que Poutine n’est pas un grand stratège militaire. Son grade de colonel a été attribué dans le cadre de ses activités d’espionnage du KGB. C’est grâce à des manœuvres dilatoires qu’il est parvenu dans le cercle d’Elsine pour finalement lui succéder. Sa culture politique, sa stratégie et tout son entourage s’inspire du KGB (FSB aujourd’hui).

Pour lui les mortss n’ont guère d’importance, les assassinats y compris de masse font partie des outils de régulation pour le pouvoir en place. Tout l’entourage proche de Poutine est issu du KGB et partage cette culture.

Outre la cultur,e ils partagent aussi la richesse du pays en se remplissant les poches de manière outrancière. Bref une sorte de mafia politique qui doit étouffer la liberté à l’intérieur comme à l’extérieur et maintenir pouvoir et argent.

Poutine est conscient que sa place est menacée sans doute de l’intérieur et en particulier dans les milieux militaires très mécontents de la manière catastrophique dont la guerre est menée en particulier par le groupe Wagner.

Poutine ignore tout concept de liberté et de démocratie. Pour sauver sa peau ils pourraient utiliser les pires moyens d’autant qu’il n’est guère courageux. Il craint en effet beaucoup la maladie et surtout de finir comme Kadhafi.

Le seul rempart contre cette folie se situe sans doute du côté de la Chine qui ne laisserait pas Poutine provoquer sans réponse une catastrophe mondiale. Le problème est que Poutine et son entourage ne brille pas par l’intelligence. Et qu’ils sont sans doute bien incapable d’évaluer les risques géostratégiques voir même le danger pour eux-mêmes

Deschamp et le foot pour sauver Macron ?

Deschamp et le foot pour sauver Macron ?

Macron s’est dépensé sans compter pour s’afficher de façon outrancière avec les membres de l’équipe de France et de multiplier accolades et embrassades pour récupérer des miettes de la popularité de l’équipe de France de football. Une attitude excessive trop prévue et trop calculée. Bref du Chirac en moins bien car , trop prévu, trop cynique.

Ce n’est sans doute pas par hasard si Macron a annulé la présentation de la réforme des retraites pour la repousser d’au moins un mois. Ce report hypothéquait en effet le résultat de l’équipe de France de football à la coupe du monde au Qatar.

Malin, Macron avait prévenu qu’il se rendrait au Qatar et il a d’abord choisi la rencontre contre a priori la plus facile contre le Maroc.

Macron ne sort pas comme un héros mais plutôt comme le Chat Noir de l’équipe de France. La finale a été perdue et il se pourrait que la réforme des retraites constitue une autre finale perdue .

Si on se souvient bien leurs des différentes coupes du monde l’optimisme des Français a fait un bon en avant. Le chef de l’État en difficulté dans l’opinion notamment concernant la réforme symbole de la retraite espère donc s’appuyer sur un optimisme retrouvé pour faire avaler son projet.

Le problème c’est que sport et politique ne sont pas forcément liés, en tout cas pas Macron comptait sur la victoire de l’équipe de France pour faire oublier l’opposition à sa réforme des retraites. La France va retrouver ses problèmes rapidement notamment la menace d’une récession, une inflation qui continue d’enfler non seulement fin 2022 mais aussi en 2023, un endettement record et de multiples problèmes dans les champs économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux. La question en particulier de la crise de l’énergie avec des choix invraisemblables de Macron et de Hollande.

Peut-être pour sauver Macron faudrait-il désigner Deschamps comme Premier ministre ? Les experts vont sans doute considérer cette sujétion comme pas très sérieuse ; pourtant, compte tenu de l’incompétence du gouvernement l’hypothèse n’est pas aussi irrationnelle que cela. En tout cas, on peut s’attendre à ce que Macron lui attribue un cadeau royal.

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