Archive pour le Tag 'sauver'

Véran veut sauver le gouvernement et…. sa place

Véran veut sauver le gouvernement et…. sa place

Ce qui est intéressant avec Olivier véran, le porte-parole du gouvernement, c’est qu’il s’est fait le champion du mensonge d’État( voir par exemple ses discours à propos du Covid quand il était ministre de la santé et ses mensonges sur la réforme des retraites) c’est qu’il constitue une sorte d’indicateur de la fébrilité du pouvoir.

Ainsi il affirme que ce gouvernement a vocation à durer pour gouverner le pays. C’est sans doute exactement le contraire qui commence à gagner le point de vue des observateurs et de l’Élysée. Il est clair que ce gouvernement souffre évidemment de maladies idéologiques en plus de son incompétence. Et cerise sur le gâteau, il est surtout composé de personnalités n’ayant strictement aucune épaisseur politique y comprit la première ministre.

« Nous avons déjà vécu des motions de censure et à chaque fois la confiance a été renouvelée au gouvernement », a rappelé le porte-parole du gouvernement. Depuis son arrivée à Matignon, Élisabeth Borne a fait onze fois usage de l’arme législative pour des textes budgétaires. « Le choix de la méthode de la Première ministre, qui est celui de la concertation et de la recherche de compromis, est un choix qui a porté ses fruits dans d’autres textes », a estimé l’ancien ministre de la Santé, qui affirme qu’ils ont voulu « éviter jusqu’au bout » de recourir au 49-3.

Le problème c’est que censure ou pas le gouvernement est déjà discrédité et que ce n’est plus maintenant l’assemblée qui détient la clé de la crise mais l’Élysée et la rue

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Le nucléaire, dernière solution pour sauver Poutine ?

Il est de plus en plus clair que le régime de Poutine est menacé de l’intérieur même s’il trouve encore dans la population sous-informée des soutiens et bien sûrschez tous ceux qui bénéficient de la corruption. Les divisions internes deviennent de plus en plus visibles, voir par exemple les dénonciations du Kremlin par le patron de Wagner ! Pour sauver son régime Poutine agite donc à nouveau la menace du nucléaire d’abord en se retirant du traité de non-prolifération et en se réservant le droit de répliquer en cas d’hypothétiques attaques de l’Occident.

Poutine est toujours en plein délire quant à la réalité de ce qui se passe dans les démocraties et à ses illusions perdues d’empire russe. Alors que le président américain et d’autres- mais pas Macon– prennent le risque de se rendre en Ukraine, Poutine se renferme toujours dans son bunker au Kremlin en ressassant ses vieilles lunes sur la décomposition démocratique occidentale et ses vieilles lunes de reconquête soviétique. Pour preuve, il réhabilite un peu partout les statuts de Staline ! Bref toujours la dictature et plus du tout le communisme mais la corruption, la torture et le crime à l’intérieur et à l’extérieur des frontières.

Poutine se réfugie dans une vieille dialectique des années 50 qui consiste à dire systématiquement le contraire de ce qu’il pense pour finalement s’en persuader lui-même. Il alimente sa propre peur et sa propre paranoïa.

Pour justifier cette suspension de la participation au traité New Start, Vladimir Poutine a expliqué que la Russie ne pouvait pas effectuer d’inspections pour vérifier son application par les pays occidentaux.
Le dirigeant russe ne s’est également pas privé de critiquer la non-participation d’autres Etats occidentaux à cet accord. « Avant de revenir à la discussion sur le traité, nous devons comprendre quelles sont les aspirations des membres de l’OTAN, la Grande-Bretagne et la France, et comment nous prenons en compte leurs arsenaux qui font partie du potentiel de frappe combiné de l’alliance », a-t-il reproché.
Désormais Poutine se réserve néanmoins le droit de mener des essais nucléaires au cas où les Etats-Unis le feraient « en premier ». Bref toujours la rhétorique de l’agresseur faussement agressé. Et ça marche encore sur une grande partie de la population qui vit sous la dictature depuis plus d’un siècle.

Vladimir Poutine a affirmé bref toujours la que Washington ne pourrait plus réaliser d’inspection sur les sites d’armements en Russie. Mais ce n’est pas nouveau : les contrôles sont de facto suspendus depuis cet été. Les autorités américaines avaient déjà dénoncé une violation du traité le mois dernier.

Sauver les boulangeries

Sauver les boulangeries

A juste titre, les boulangers ont manifesté pour protester contre l’envolée folle des coûts de l’énergie. Des couts qui pourraient entraîner des fermetures massives et définitives car les prix de l’énergie sont en moyenne multipliée par cinq. Le bouclier tarifaire électricité est très insuffisant pour répondre à la crise de ses artisans. La seule solution à laquelle se refuse le gouvernement serait de revenir aux tarifs réglementés d’autant que la France est désormais revenue à peu près à l’autonomie en matière d’électricité. Mais la France joue un double jeu. D’une part elle se plie aux modes de régulation invraisemblable par le marché voulu par l’Europe, d’autre part cela permet aussi au gouvernement et à EDF d’engranger des recettes indues.

Créé en mai 2022, leur «collectif pour la survie des boulangeries et de l’artisanat» alerte les pouvoirs publics depuis quelques mois sur la situation : «L’augmentation programmée du coût de l’énergie va nous tuer. Notre avenir est en jeu», peut-on lire sur le site web de l’organisation.

Pour l’heure, le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie est ouvert uniquement aux TPE de moins de 10 salariés, avec un chiffre d’affaires annuel inférieur à deux millions d’euros et dont le compteur électrique est d’une puissance inférieure à 36 kVA. Le collectif, qui vit à travers une page Facebook, estime insuffisants les dispositifs d’aide déjà mis en place par l’exécutif, notamment le bouclier tarifaire donc, mais aussi «l’amortisseur électricité», le guichet d’aide au paiement des factures de gaz et d’électricité, le report du paiement des impôts et cotisations sociales ou encore la résiliation sans frais des contrats d’énergie les plus exorbitants.

Deux élément sont responsables de la crise de l’électricité en France; d’une part l’abandon de la filière nucléaire pour récupérer les voix de quelques écolos bobos, d’autre part le fait d’avoir substitué un marché anarchique aux tarifs règlementés; Des dizaines et des dizaines d’entreprises qui ne produisent rien, qui ne distribuent rien ont pu ainsi réaliser des surper-profits scandaleux qui ont contribué à la crise de l’électricité. Résultat , alors qu’on payait le megawh 70 euros, le particulier paye désormais environ 140 euros et les TPE 240 euros, cela en dépit du bouclier tarifaire. Un véritable gâchis que dénonce aussi la Cour des Comptes.

« En voulant concilier ouverture à la concurrence et préservation pour les consommateurs du bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire existant, l’organisation des marchés de l’électricité a abouti à une construction complexe et régulièrement remise en cause », Observe de manière très diplomatique la Cour des comptes dans un rapport sur l’organisation des marchés de l’électricité.

Plus grave encore, « la combinaison des principaux outils d’intervention publique ne garantit plus l’atteinte des objectifs initiaux de la loi Nome en termes de stabilité et de compétitivité des prix .

EDF est contraint de fournir ses concurrents au prix de 42 € le mégawatt heure pour un prix d’achat à l’étranger qui a pu atteindre jusqu’à 1000 € au sommet de la crise.

Cette régulation des prix a été voulue par l’Allemagne qui alors comptait sur le faible coût du pétrole russe comme ressource principale afin de concurrencer la France sur le plan énergétique . La France est prisonnière d’un système dénoncé y compris par la Cour des Comptes alors qu’elle produit l’énergie la moins chère du monde quand évidemment on ne ferme pas de centrales nucléaires.

Russie : Poutine ira jusqu’au bout pour sauver sa peau

Russie : Poutine ira jusqu’au bout pour sauver sa peau

On sait que Poutine n’est pas un grand stratège militaire. Son grade de colonel a été attribué dans le cadre de ses activités d’espionnage du KGB. C’est grâce à des manœuvres dilatoires qu’il est parvenu dans le cercle d’Elsine pour finalement lui succéder. Sa culture politique, sa stratégie et tout son entourage s’inspire du KGB (FSB aujourd’hui).

Pour lui les mortss n’ont guère d’importance, les assassinats y compris de masse font partie des outils de régulation pour le pouvoir en place. Tout l’entourage proche de Poutine est issu du KGB et partage cette culture.

Outre la cultur,e ils partagent aussi la richesse du pays en se remplissant les poches de manière outrancière. Bref une sorte de mafia politique qui doit étouffer la liberté à l’intérieur comme à l’extérieur et maintenir pouvoir et argent.

Poutine est conscient que sa place est menacée sans doute de l’intérieur et en particulier dans les milieux militaires très mécontents de la manière catastrophique dont la guerre est menée en particulier par le groupe Wagner.

Poutine ignore tout concept de liberté et de démocratie. Pour sauver sa peau ils pourraient utiliser les pires moyens d’autant qu’il n’est guère courageux. Il craint en effet beaucoup la maladie et surtout de finir comme Kadhafi.

Le seul rempart contre cette folie se situe sans doute du côté de la Chine qui ne laisserait pas Poutine provoquer sans réponse une catastrophe mondiale. Le problème est que Poutine et son entourage ne brille pas par l’intelligence. Et qu’ils sont sans doute bien incapable d’évaluer les risques géostratégiques voir même le danger pour eux-mêmes

Deschamp et le foot pour sauver Macron ?

Deschamp et le foot pour sauver Macron ?

Macron s’est dépensé sans compter pour s’afficher de façon outrancière avec les membres de l’équipe de France et de multiplier accolades et embrassades pour récupérer des miettes de la popularité de l’équipe de France de football. Une attitude excessive trop prévue et trop calculée. Bref du Chirac en moins bien car , trop prévu, trop cynique.

Ce n’est sans doute pas par hasard si Macron a annulé la présentation de la réforme des retraites pour la repousser d’au moins un mois. Ce report hypothéquait en effet le résultat de l’équipe de France de football à la coupe du monde au Qatar.

Malin, Macron avait prévenu qu’il se rendrait au Qatar et il a d’abord choisi la rencontre contre a priori la plus facile contre le Maroc.

Macron ne sort pas comme un héros mais plutôt comme le Chat Noir de l’équipe de France. La finale a été perdue et il se pourrait que la réforme des retraites constitue une autre finale perdue .

Si on se souvient bien leurs des différentes coupes du monde l’optimisme des Français a fait un bon en avant. Le chef de l’État en difficulté dans l’opinion notamment concernant la réforme symbole de la retraite espère donc s’appuyer sur un optimisme retrouvé pour faire avaler son projet.

Le problème c’est que sport et politique ne sont pas forcément liés, en tout cas pas Macron comptait sur la victoire de l’équipe de France pour faire oublier l’opposition à sa réforme des retraites. La France va retrouver ses problèmes rapidement notamment la menace d’une récession, une inflation qui continue d’enfler non seulement fin 2022 mais aussi en 2023, un endettement record et de multiples problèmes dans les champs économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux. La question en particulier de la crise de l’énergie avec des choix invraisemblables de Macron et de Hollande.

Peut-être pour sauver Macron faudrait-il désigner Deschamps comme Premier ministre ? Les experts vont sans doute considérer cette sujétion comme pas très sérieuse ; pourtant, compte tenu de l’incompétence du gouvernement l’hypothèse n’est pas aussi irrationnelle que cela. En tout cas, on peut s’attendre à ce que Macron lui attribue un cadeau royal.

Politique -Deschamps et le foot pour sauver Macron

Politique -Deschamps et le foot pour sauver Macron ?

Il y a une différence fondamentale entre Deschamps et Macron. Macron fait preuve d’un bavardage excessif et contradictoire tandis que Deschamps distille une expression particulièrement mesurée et pertinente. On rêve de le voir Premier ministre pour remplacer cette pauvre Élisabeth Borne qui est à la politique ce que McDo est à la gastronomie. Ce n’est sans doute pas par hasard si Macron a annulé la présentation de la réforme des retraites pour la repousser d’au moins un mois. Ce report hypothéquait en effet le résultat de l’équipe de France de football à la coupe du monde au Qatar.

Malin, Macron avait prévenu qu’il se rendrait au Qatar et il a choisi la rencontre contre le Maroc ou a priori la France était favori.

Si on se souvient bien leurs des différentes coupes du monde l’optimisme des Français a fait un bon en avant. Le chef de l’État en difficulté dans l’opinion notamment concernant la réforme symbole de la retraite espère donc s’appuyer sur un optimisme retrouvé pour faire avaler son projet.

Le problème c’est que sport et politique ne sont pas forcément liés, en tout cas pas très longtemps. Que la France gagne la coupe du monde ou pas, elle retrouvera ses problèmes rapidement notamment la menace d’une récession, une inflation qui continue d’enfler non seulement fin 2022 mais aussi en 2023, un endettement record ( 113% du PIB et 50 milliards de charges financières annuelles)) et de multiples problèmes dans les champs économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux. La question en particulier de la crise de l’énergie avec des choix invraisemblables de Macron et de Hollande.

En cas de victoire de l’équipe de France, les médias seront largement occupés pendant quelques semaines puis la ferveur va retomber et le pouvoir aura à affronter les questions qu’il a décalées pendant la récréation sportive. Peut-être aura-t-il la tentation de proposer alors à Deschamps un ministère ou mieux la présidence d’un Conseil national de la Refondation victorieuse?

Récupération politique : Le foot pour sauver Macron ?

Politique -Le foot pour sauver Macron ?

Ce n’est sans doute pas par hasard si Macron a annulé la présentation de la réforme des retraites pour la repousser d’au moins un mois. Ce report hypothéquait en effet le résultat de l’équipe de France de football à la coupe du monde au Qatar.

Malin, Macron avait prévenu qu’il se rendrait au Qatar et il a choisi la rencontre contre le Maroc ou a priori la France était favori.

Si on se souvient bien leurs des différentes coupes du monde l’optimisme des Français a fait un bon en avant. Le chef de l’État en difficulté dans l’opinion notamment concernant la réforme symbole de la retraite espère donc s’appuyer sur un optimisme retrouvé pour faire avaler son projet.

Le problème c’est que sport et politique ne sont pas forcément liés, en tout cas pas très longtemps. Que la France gagne la coupe du monde ou pas, elle retrouvera ses problèmes rapidement notamment la menace d’une récession, une inflation qui continue d’enfler non seulement fin 2022 mais aussi en 2023, un endettement record ( 113% du PIB et 50 milliards de charges financières annuelles)) et de multiples problèmes dans les champs économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux. La question en particulier de la crise de l’énergie avec des choix invraisemblables de Macron et de Hollande.

En cas de victoire de l’équipe de France, les médias seront largement occupés pendant quelques semaines puis la ferveur va retomber et le pouvoir aura à affronter les questions qu’il a décalées pendant la récréation sportive. Peut-être aura-t-il la tentation de proposer alors à Deschamps un ministère ou mieux la présidence d’un Conseil national de la Refondation victorieuse?

Le foot pour sauver Macron

Le foot pour sauver Macron ?

Ce n’est sans doute pas par hasard si Macron a annulé la présentation de la réforme des retraites pour la repousser d’au moins un mois. Ce report hypothéquait en effet le résultat de l’équipe de France de football à la coupe du monde au Qatar.

Malin, Macron avait prévenu qu’il se rendrait au Qatar et il a choisi la rencontre contre le Maroc ou a priori la France était favori.
Si on se souvient bien leurs des différentes coupes du monde l’optimisme des Français a fait un bon en avant. Le chef de l’État en difficulté dans l’opinion notamment concernant la réforme symbole de la retraite espère donc s’appuyer sur un optimisme retrouvé pour faire avaler son projet.

Le problème c’est que sport et politique ne sont pas forcément liés, en tout cas pas très longtemps. Que la France gagne la coupe du monde ou pas, elle retrouvera ses problèmes rapidement notamment la menace d’une récession, une inflation qui continue d’enfler non seulement fin 2022 mais aussi en 2023,un endettement record et de multiples problèmes dans les champs économiques, sociaux, sociétaux et environnementaux. La question en particulier de la crise de l’énergie avec des choix invraisemblables de Macron et de Hollande.

En cas de victoire de l’équipe de France, les médias seront largement occupés pendant quelques semaines puis la ferveur va retomber et le pouvoir aura à affronter les questions qu’il a décalées pendant la récréation sportive. Peut-être aura-t-il la tentation de proposer alors à Deschamps un ministère ?

Pluie de missiles en Ukraine : les dernières folies de Poutine pour sauver sa place

Pluie de missiles en Ukraine : les dernières folies de Poutine pour sauver sa place

Pour la troisième fois, l’Ukraine a subi une pluie de missiles sur la plupart de son territoire de la part de la Russie. Il s’agit en fait d’une vengeance de Poutine suite aux victoires de l’armée ukrainienne notamment à Kherson. Une véritable humiliation pour le chef de l’État russe qui venait de décider que ce territoire était désormais officiellement russe.

Il s’agit d’un nouvel acte un peu désespéré du dictateur de plus en plus contesté y compris et surtout dans son entourage propre. Cette pluie de missiles sur l’Ukraine est une erreur stratégique grave car elle ne fait que renforcer la détermination de la population ukrainienne et de son armée tandis qu’à l’inverse le moral des troupes russes est fortement affecté par les revers subis. Il faut redouter d’autres actes criminels car Poutine est acculé et de plus en plus mis en accusation concernant la lamentable opération en Ukraine qui a surtout démontré la faiblesse des troupes russes notamment du fait de la trahison des services secrets et de la corruption généralisée de tous les responsables .

Poutine pourrait bien être tenté de faire d’autres actes aussi irresponsables car il s’agit maintenant de sauver son poste. Comme d’habitude en Russie, il ne faut guère espérer de révolution dans la rue. Le chef de l’État sera discrètement victime d’une révolution de palais. Nombre de responsables met en question la logique politique de Poutine qui nuit non seulement à l’image du pays mais surtout à son économie.

Certains déjà pensent que Poutine ne pourra tenir que quelques mois car il a déjà accumulé trop de revers. D’autres vont venir car les ukrainiens ne sont pas très de céder le moindre pouce de territoire.

Il serait temps que les grandes puissances puissent encore accroître leur pression pour que Poutine dans un geste désespéré ne soit pas conduit à faire l’irréparable.

Rishi Sunak, Premier ministre: La dernière chance pour sauver la Grande-Bretagne du naufrage ?

Rishi Sunak,Premier ministre: La dernière chance pour sauver la Grande-Bretagne du naufrage ?

D’une certaine manière ce sont les marchés financiers et non pas le parti conservateur qui ont décidé d’imposer le financier Rishi Sunak , ancien ministre des finances comme nouveau premier ministre en Grande-Bretagne.Il y avait urgence avec l’écroulement de la livre, de la croissance, l’inflation et le risque de crise financière.

Une belle revanche pour l’ancien ministre des finances .

L’incompétente Liz Truss a dû renoncer totalement à ses propositions initiales mais les marchés financiers ont contraint le parti conservateur à la limoger compte tenu des attaques contre la livre.

Mais le financier a écarté le retour du fantasque Boris Johnson handicapé cependant encore par quelques gamelles judiciaires.

Rishi Sunak a contre lui, en pleine crise du coût de la vie, son image de richissime banquier passé par les écoles et universités d’élite puis Goldman Sachs.
Mais d’une certaine manière, c’est une des dernières chances de sauver les conservateurs et l’économie britannique. Rishi Sunak est un effet condamné à réussir sinon la Grande-Bretagne qui ne s’est jamais remise du Brexit risque une crise économique et même financière sans précédent

Compte tenu de la crise le pays a surtout besoin de crédibilité au plan intérieur comme au plan international. Or la situation interne est socialement et économiquement catastrophique avec une explosion notamment des coûts de l’énergie, de l’inflation en général qui induit une augmentation considérable de la pauvreté. Le prochain premier ministre aura besoin de rassurer et de rassembler mais aussi de donner des gages de sérieux au plan international.

Figure rassurante pour les marchés financiers, ce « British Indian », issue d’une famille émigrée d’Afrique de l’Est dans les années 1960, signe une spectaculaire revanche, comme rarement vue dans la politique britannique. Face à ses concurrents dans la course à Downing Street, il était l’un des rares à ne pas promettre de baisses d’impôts.

Sauver la mer pour sauver l’homme

Sauver la mer pour sauver l’homme 

A l’occasion des Rendez-Vous de l’histoire de Blois, consacrés cette année aux océans, « Le Monde » dresse, dans un hors-série, l’état des lieux de l’écosystème marin.

 L’homme a mis des siècles à maîtriser la mer. Il a commencé petit à petit à s’éloigner des rivages sur de frêles embarcations, craignant les colères de Poséidon, le dieu de la mer dans la mythologie grecque. Puis, il s’est lancé sur l’immensité des « plaines liquides », comme ces marins du Pacifique qui, à des milliers de kilomètres de distance, à bord de leurs radeaux, ralliaient les Marquises à l’île de Pâques.

De l’autre côté du globe, les Vikings se jouaient de toutes les tempêtes, montrant le chemin des Amériques. Puis, à la sortie du Moyen Age, les navigateurs ibériques ont découvert des continents et prouvé que la Terre est ronde en en faisant le tour sur leurs galions.

La planète est devenue, pour les empires les plus puissants, un terrain de conquête où s’affrontaient leurs armadas et le contrôle des océans a permis pendant des siècles à l’Occident de s’enrichir grâce à la colonisation et à l’esclavage. Une fois les océans maîtrisés, la mer est devenue une ressource pour la pêche industrielle et une poubelle pour les déchets. L’homme a façonné la mer à son image, creusant des canaux pour mieux commercer ou faisant surgir des îles artificielles pour mieux se défendre et assurer sa souveraineté.

Aujourd’hui, les rivages s’ornent d’éoliennes et les falaises s’effondrent. Les îliens, qui ont déjà les pieds dans l’eau, migrent vers des terres plus hospitalières. Les bateaux-usines raclent les fonds pour traquer ce qui reste de poissons. Les routes maritimes sont devenues des ­autoroutes pour porte-conteneurs tandis que, dans les profondeurs, les sous-marins jouent au chat et à la souris.

Les grands cétacés s’échouent sur les plages, où, bientôt, l’été sera aussi chaud dans l’eau qu’hors de l’eau. Cette énumération non exhaustive et désespérante montre que, certes, l’homme a maîtrisé la mer, mais qu’il est en train de la détruire.

La mer est notre miroir. On pourrait dire, pour paraphraser Charles Baudelaire, qu’à défaut de l’avoir chérie, il va falloir la réparer. Dans ce miroir apparaissent le réchauffement ­climatique qui fait monter les eaux, les ravages sur la biodiversité qui menacent l’écosystème marin, le plastique qui empoisonne les poissons et les oiseaux – il y aurait 24 400 milliards de microparticules de plastiques dans les mers –, les migrants qui se noient… Dans ce hors-série, publié à l’occasion des Rendez-Vous de l’histoire de Blois, dont le thème est la mer, l’historien Christian Buchet avertit : « Nous n’aurons pas d’océan de rechange !  »

Société- Sauver l’humain de lui-même ?

Société- Sauver l’humain de lui-même ?

Pour Sébastien Bohler,  , Neurobiologiste, rédacteur en chef de la revue Cerveau & Psycho , l’humanité est devenue l’espèce la plus dangereuse de la planète. Il est donc temps de l’installer confortablement sur un divan pour une consultation de psychiatrie. Le diagnostic est noir… mais il permet d’esquisser quelques pistes de traitement ! ( dans Science et Vie)

Sébastien Bohler:

C’est un clin d’œil à l’“American Psycho” de Bret Easton Ellis, un roman qui traite de psychopathie. Je m’intéresse à notre espèce, une espèce invasive qui a recouvert la surface de la planète et développé un réseau de connexions très dense, grâce aux moyens de transport bien sûr, mais surtout, dernièrement, grâce aux nouvelles technologies de communication. Je considère l’humanité comme un super-organisme auto-organisé, qui a beaucoup de points communs avec un cerveau, ou un essaim d’abeilles : ses propriétés et sa dynamique se distinguent de celles des individus qui le composent.

 Quelle est l’origine de cette psychopathie ?

Elle semble émerger spontanément de la constitution des sociétés humaines. Les individus sont doués d’empathie, beaucoup de gens veulent changer leur impact sur l’environnement. Mais quand on quitte l’échelle individuelle, on entre dans un comportement de prédateur. Pourquoi ? Sans doute, comme le théorisait le psychologue américain Stanley Milgram, est-ce dû à une propension à se soumettre à l’autorité dans un système hiérarchique.Et aussi parce qu’on a dressé une frontière entre l’humain et le non-humain, par un discours religieux, puis cartésien, qui place notre espèce au-dessus des autres. Notre empathie n’est plus réservée qu’à nos semblables, elle n’atteint plus ni les animaux, ni la nature.

Le but de mon diagnostic, c’est de produire un électrochoc. Une fois qu’on a accepté cette idée gênante que les individus ne sont pas aux commandes, qu’ils ne contrôlent pas les actions de l’humanité, que fait-on ? Les vrais psychopathes, on les enferme et on les isole de leurs victimes.

On ne sait pas les soigner. Dans notre cas, il existe la possibilité théorique que nous, les constituants de Human psycho, décidions de recâbler l’humanité par notre action interne.

Je suis allé jusqu’au bout du raisonnement. En reprenant les symptômes psychopathologiques, et en voyant comment les contrer, un par un. Et cela donne des pistes de guérison. Nous devons arrêter de déclamer nos discours délirants sur la supériorité humaine. Pour donner une vision plus réaliste du rôle désastreux joué par notre espèce. Face à ses pulsions de manipulation, Human psycho peut apprendre à considérer la nature, la terre, les rivières non plus comme des outils mais comme des partenaires. On peut augmenter son empathie en repensant l’organisation pyramidale des sociétés et des entreprises ; lutter contre son impulsivité en envisageant systématiquement les conséquences à long terme de ses décisions. En réorganisant la société, en proposant d’autres discours sur l’humanité, on peut sonner la révolte des humains contre le super-organisme.

Sauver le ferroviaire

Sauver le ferroviaire 

 

Il n’y aura pas de transition écologique sans le train et il n’y aura pas de train sans que notre pays décide, enfin, des financements fortement accrus et garantis sur le long terme explique dans une tribune au « Monde » Jean Rottner, président de la région Grand-Est.

Une réflexion intéressante car les différentes réformes menées jusque-là n’ont jamais réussi à remettre à plat la situation du ferroviaire doublement engluée  dans des problèmes financiers ingérables et dans le manque de rigueur et de dynamisme de l’entreprise.

La dernière réforme en témoigne puisqu’il s’agit surtout d’une réforme du statut du cheminot qui évidemment ne constitue pas une réforme du ferroviaire .NDLR

 

 

« Bâtir ensemble, c’est apporter des réponses radicales à l’urgence écologique » : Ce sont vos propres mots, madame la première ministre. Le développement des transports ferroviaires, de voyageurs et de fret, est une urgence. Le PDG de la SNCF appelle à « faire fois deux ». C’est une ambition bienvenue. Mais on ne fait pas rouler de train sans des rails. Des rails en bon état…

Depuis plus de trente ans, notre pays n’entretient pas assez son réseau ferroviaire : il manque chaque année plus d’un milliard d’euros d’investissements pour stopper le vieillissement du réseau. De l’aveu même de SNCF Réseau, le gestionnaire de ce réseau, sans un sursaut d’investissement massif, les prochaines années seront marquées par « un déclin inexorable de la performance du réseau ».

SNCF Réseau n’a eu d’autre choix que de concentrer ses moyens insuffisants sur une partie du réseau dit « structurant », soit schématiquement les grands axes. Et les moyens annoncés par l’Etat pour les « petites lignes » sont très inférieurs aux besoins. Ces lignes, ce sont nos lignes du quotidien. Celles qui relient nos campagnes, toutes nos villes moyennes à nos centres urbains. Préserver le « réseau structurant » ne suffira pas, si l’essentiel de nos territoires en est déconnecté.

Soyons clairs, le vieillissement du réseau entraînera très vite des fermetures de lignes de plus en plus nombreuses. Mais le sous-investissement n’est pas le seul mal qui ronge notre réseau : son mode de financement même est malthusien. Alors même que nous investissons trop peu, nous sommes le pays d’Europe où les péages facturés pour chaque train qui circule sont les plus élevés : en France les trains s’acquittent de 8 euros par km (source : Autorité de régulation des transports), soit le double de la moyenne européenne et même le quadruple de certains pays (la Suède…).

 

Une taxe robot pour sauver les emplois ?

Une taxe robot pour sauver les emplois ?

 

Le robot  génère un phénomène de « destruction créatrice » : des postes nécessitant du personnel à compétences plus élevées émergent, tandis que les emplois moins qualifiés disparaissent, conduisant fatalement à un déséquilibre du marché du travail. Par Emeric Lebreton, Directeur Général et fondateur d’Orientaction et docteur en psychologie. ( dans la Tribune).

Cet article suscite certaines interrogations. D’abord il faut observer que de plus en plus d’experts adhèrent à la théorie libérale du signal prix. En effet une fiscalité sur des robots serait forcément de nature à peser sur la compétitivité. En outre, il n’est pas certain que les concurrents de la France seraient prêts à retenir un tel impôt. Or la balance commerciale française est déjà dans un état catastrophique. Plutôt que d’inventer une fiscalité ,il serait peut-être plus utile de planifier à temps les adaptations au changement technologique notamment en matière de formation et d’orientation professionnelle. NDLR 

 

La question est la suivante : une taxe robot, d’accord, mais à quelles fins ? Elle pourrait servir à financer la formation professionnelle afin d’élever le niveau de compétences numériques des employés peu ou moyennement qualifiés. Elle pourrait également contribuer au financement des retraites et/ou de l’assurance chômage.

Car si les charges salariales servent principalement à financer les prestations sociales, pourquoi les robots seraient-ils dispensés de toute participation alors qu’ils remplacent des êtres humains ? Il s’agirait également de récompenser les entreprises qui privilégient le travail humain, à l’image des sociétés dédiées aux services à la personne. Elles seraient tout simplement exemptées de la taxe.

À l’inverse, celles qui placent l’automatisation au cœur de leur activité se verraient concernées à différent degré par cette mesure, d’autant plus que moins chargées et donc plus rentables, elles auraient les moyens de la payer. Enfin, la taxe inciterait les organisations à reconsidérer le recrutement et remettrait à égalité robots et êtres humains dans la compétition pour l’emploi, puisqu’elles ne seraient plus spécialement gagnantes sur le plan financier.

 

Pour autant, ce nouveau levier demande à être intelligemment pensé et fléché car il n’est pas sans soulever certaines problématiques. À titre d’exemple, la taxe pourrait ralentir les gains de productivité si son montant est trop élevé et avoir plus largement un impact sur la croissance comme sur la compétitivité des entreprises. L’automatisation étant au cœur du processus d’innovation dans les entreprises, la taxe robot peut par ailleurs constituer un frein à leur développement. Sa mise en œuvre pose aussi des difficultés qui doivent être résolues au préalable – quels systèmes seraient concernés ? Quel montant et comment le recouvrer ? -, pour éviter que cette taxe robot ne soit « une usine à gaz (…), s’ajoutant aux impôts de production qui freinent le développement des entreprises françaises (cotisation foncière des entreprises, taxe sur les salaires, taxes sur les véhicules de sociétés…). Il convient de rappeler qu’en 2018 ces impôts ont rapporté plus de 75 milliards d’euros et l’impôt sur les sociétés 29 milliards ».

Pour limiter les effets potentiellement néfastes d’une telle mesure, le système de calcul devra prendre en compte de multiples paramètres, tels qu’une application de la taxe de manière différenciée (distinguer les logiciels des robots industriels) et variable selon le secteur d’activité.

L’automatisation n’est plus un sujet de science-fiction, bon nombre d’études, nonobstant leurs écarts de prévisions, démontrent son impact sur l’emploi. Il est à présent temps de faire face à cette transformation inédite qui s’opère depuis plusieurs années dans nos sociétés et qui s’accélère à vitesse grand V en œuvrant pour mettre en place les bonnes politiques de demain.

Macron prêt à tout pour sauver sa peau

Macron prêt à tout pour sauver sa peau

 

 

 

 

 

 

Pour Macron, l’heure n’est plus aux élucubrations philosophiques aux postures monarchiques. L’enjeu est plus terre-à-terre, il s’agit ni plus ni moins de sauver sa peau. Pour cela, l’intéressé sera prêt à faire toutes les concessions y comprise en abandonnant ses propres orientations notamment par exemple la fameuse réforme des retraites inutile puisqu’elle est déjà largement en route avec en particulier l’allongement régulier de la date de départ.

 

Macron aura d’autant moins de mal à changer d’orientations que ces dernières sont assez floues et contradictoires. Par exemple quand il affirme ouvrir largement le débat avec les organisations démocratiques et qu’en même temps il décide de créer un machin type convention citoyenne, justement pour n’avoir pas affronté les organisations compétentes. Au lieu de cela,  on prend des citoyens au hasard qu’on peut manipuler et qu’on peut d’ailleurs renvoyer chez eux sans tenir compte de leurs propositions. Une attitude évidemment impossible au sein du Parlement qui demeure légitimement le lieu d’élaboration des orientations législatives.

 En fait, le pouvoir de Macron ne tient plus qu’à un fil. Il s’abrite encore derrière une première ministre de papier sans aucune expérience politique et sans légitimité. Nombre de ses soutiens doutent  du président, certains à L’Elysée souhaitent partir,  d’autres ont été éliminés par le suffrage universel.

 Macron va s’efforcer de trouver une combinaison plus ou moins machiavélique pour donner l’illusion du rassemblement national. Le problème c’est que cette tentative va se heurter à la posture égocentrique de l’intéressé .

 Si les concessions ne suffisent pas Macron pourra aussi se résoudre totalement à l’immobilisme du moment qu’ il peut donner l’illusion de conserver le pouvoir pour inscrire son nom dans l’histoire. Mais le problème de Macron est insoluble car il est détesté par environ 70 % de la population. Certes juridiquement il a été élu président mais c’est surtout Marine Le Pen qui a été rejetée pour la seconde fois lors des élections Présidentielles. Une nouvelle fois donc Macron a été élu par défaut mais sa  relation avec l’opinion est toujours aussi détestable. Le moment venu, inévitablement la question de sa démission se posera.

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