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Économie Chine –très petite reprise dans l’activité manufacturière

Économie Chine –très petite reprise dans l’activité manufacturière

Une très petite reprise de l’activité manufacturière en Chine cependant insuffisante pour empêcher le tassement mondial général surtout compte tenu des incertitudes géopolitiques 

L’activité manufacturière en Chine a progressé en novembre pour le deuxième mois consécutif.

L’indice PMI manufacturier officiel s’est établi à 50,3 en novembre contre 50,1 le mois précédent, soit au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité.

L’indice est également supérieur au consensus, qui ressortait à 50,2.

S’agissant du secteur des services, l’indice PMI officiel s’est établi à 50,0 le mois dernier, contre 50,2 en octobre.

D’après les données officielles, le PMI composite est ressorti à 50,8 en novembre.

 

Politique de Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Politique de Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Budget : Des prévisions très douteuses

Budget : Des prévisions très douteuses

Le président du Conseil d’analyse économique (CAE), Camille Landais, estime que la consolidation budgétaire doit se faire sur le temps long pour ne pas casser la croissance. Une vision à rebours du gouvernement qui plaide pour un sévère tour de vis dès 2025.( dans la « Tribune »).

Quel regard portez-vous sur la situation budgétaire de la France ?

CAMILLE LANDAIS - La situation budgétaire de la France reste compliquée, mais les messages alarmistes sur le risque de faillite et les pressions des marchés ne sont pas constructifs. Le spread entre la France et l’Allemagne s’est certes dégradé, mais l’Hexagone continue de se financer à des taux très bas. Il n’y a pas de raison immédiate de croire que ces taux vont se remettre à augmenter de manière vertigineuse. Les taux restent plus faibles que la croissance nominale. Il n’y a pas de risque imminent de trajectoire explosive de la dette publique. Les cris d’orfraie ne correspondent pas à la réalité de la situation.

 

Placée en procédure de déficit excessif, le gouvernement doit présenter sa stratégie budgétaire de moyen terme à la Commission européenne ce mercredi en Conseil des ministres. Comment faire pour rétablir les comptes publics sans casser la croissance ?

L’équation budgétaire n’est pas si compliquée. La France a effectivement un déficit public très élevé. Il n’y a pas de raison objective d’avoir un déficit aussi élevé, car la France n’est pas confrontée à une crise économique. La consolidation budgétaire doit se faire sur le temps long pour ne pas pénaliser à court terme la demande agrégée. Dans le même temps, la France ne doit pas manquer de crédibilité. Elle va être obligée de montrer des gages dans le temps.

La France va devoir montrer qu’elle ne pénalise pas des investissements extrêmement importants sur la transition écologique ou dans l’éducation. En dépit de cette équation budgétaire relativement simple, la situation politique est complexe. Le gouvernement n’a pas de majorité claire capable de s’engager de manière crédible sur le long terme. Dans ce contexte troublé, le rôle des économistes doit être de clarifier le débat.

Le gouvernement a annoncé 60 milliards d’euros d’efforts budgétaires. 40 milliards d’euros de coupes ont été inscrites dans le PLF 2025, mais il reste beaucoup d’économies à documenter. Quels peuvent être les impacts sur la croissance de ce sévère tour de vis budgétaire ?

Il est difficile d’évaluer l’impact de ces restrictions budgétaires sur la croissance. Il s’agit d’être prudent avec les prévisions. Il est très important d’avoir un débat le plus clair possible sur les hypothèses de croissance et de finances publiques. L’idéal serait d’avoir un consensus des experts. Je pense qu’il faut être vigilant sur l’impact de cette contraction sur l’activité et sur les recettes.

 

L’exécutif a prévu des hausses d’impôts sur les plus riches et les plus grandes entreprises. Le rendement attendu est de 10 milliards d’euros. Est-ce crédible ?

Il y a un vrai problème de crédibilité et de manque de débats contradictoires sur la nature de ces prévisions. C’est très dangereux. La France va se retrouver avec un déficit à 6,1%, contre 4,4% initialement prévu dans le budget 2024. Les prévisions de recettes sont beaucoup trop optimistes. La plupart des prévisions sur la fiscalité sont malheureusement faites à comportement inchangé. Le problème est que beaucoup de ces mesures risquent d’être largement contournées.

Les grandes entreprises ne vont pas avoir de difficultés à faire de l’optimisation sur leurs profits. Ce qui pourrait être une mauvaise nouvelle pour les recettes. En revanche, cela peut être vu comme une bonne nouvelle pour la croissance, car les mesures pourraient finalement moins peser sur les entreprises.

 

L’économiste Gabriel Zucman a déclaré que l’impôt de 20% sur les plus aisés allait dans la bonne direction, mais qu’il allait rater sa cible, car cet impôt est exprimé en pourcentage du revenu taxable. Comment faire pour améliorer la fiscalité sur le sommet de la distribution ?

Le vrai problème de régressivité en haut de la distribution est lié à la structuration du patrimoine. Les holdings permettent d’échapper à la fiscalité progressive des revenus. La contribution exceptionnelle proposée dans le budget 2025 passe à côté de ce problème. Cette mesure risque de rater sa cible sur les milliardaires. Ils bénéficient de taux d’imposition plus faibles sur l’ensemble de leurs revenus que la plupart des autres ménages.

Ce problème peut être réglé avec une réforme ambitieuse de la fiscalité sur les plus hauts patrimoines. Cette fiscalité doit être assise sur un revenu économique réel ou le stock de patrimoine. Pour la mettre en place, il faut de la volonté politique et travailler pour que le Conseil constitutionnel ne censure pas le dispositif. Les mesures fiscales proposées par Gabriel Zucman vont dans le bon sens.

Le débat budgétaire a permis de relancer le thème de la fiscalité sur l’héritage. Or, le gouvernement n’a pas retenu de mesure emblématique, malgré un consensus des économistes. Comment expliquez-vous une telle réticence chez les politiques ?

Je pense que cette réticence va finir par céder. Les excès sur le pacte Dutreil et les plus-values latentes à la succession sont des anomalies à corriger. Il ne s’agit pas de dispositifs qui concernent les petites successions, mais des niveaux de transmission sur le haut de la distribution. Ces mesures vont faire leur chemin.

 

Face au réchauffement climatique, êtes-vous favorable à un emprunt commun en Europe, comme le préconise le récent rapport de Mario Draghi pour financer les investissements massifs ?

Le rapport Draghi a remis l’Europe en face de ses responsabilités sur le réchauffement climatique et les moyens qu’elle doit mettre en place pour lutter contre. Cette lutte va nécessiter des investissements massifs. Ils peuvent être faits au niveau des pays mais l’Europe peut être le bon échelon. Tous les pays européens n’ont pas les mêmes marges de manœuvre pour faire ces investissements publics. C’est par exemple le cas de la France actuellement.

Si l’Europe fait un emprunt commun, cela permet à des pays potentiellement plus vulnérables financièrement de faire des investissements rentables à long terme. Si tous les pays se font concurrence pour attirer des investissements, c’est beaucoup moins efficace que de coopérer. Une forte coordination européenne est nécessaire sur les infrastructures (transports, énergie). Une mutualisation pourrait être bénéfique compte tenu des externalités et des complémentarités entre les pays.

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Netanyahou très déçu par Macron

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Projet de budget 2025: très long virage ?

Projet de budget 2025: très long virage ?

 

Le premier ministre Michel Barnier a présenté jeudi 10 octobre le projet de loi de finances pour 2025. 60 milliards d’économies sont attendues, via des hausses de taxes et d’impôts et des réductions de dépenses. Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), décrypte les enjeux de ce budget exceptionnel, par son contexte et son ampleur. Le budget 2025 présenté le 10 octobre par le premier ministre affiche l’ambition de passer d’un déficit public de 6,1 % à 5 % du PIB. Qu’est-ce qui dans la situation économique actuelle le justifie ? Le point principal est la forte dégradation des comptes publics observée depuis quelques mois et qui est complètement inédite. L’erreur de prévision est historique, puisque l’écart est de 1,7 point de PIB entre la loi de finances prise à la fin de 2023 et l’actuelle ! Cet écart représente plus de 50 milliards d’euros, soit à peu de choses près l’effort budgétaire demandé pour l’année prochaine. Cette erreur gigantesque de prévision budgétaire est d’autant plus troublante que la croissance n’a pas été révisée à la baisse entre temps.

 

par Mathieu Plane Economiste – Directeur adjoint au Département Analyse et Prévision OFCE, Sciences Po dans The Conversation
Parallèlement et en lien avec ces mauvaises nouvelles budgétaires, mais aussi la crise politique consécutive à la dissolution, la prime de risque sur la dette de la France a augmenté ces derniers mois. Par prime de risque, on désigne l’écart du taux d’intérêt à payer sur la dette publique française par rapport à celui de l’Allemagne. La France se trouve donc dans une situation beaucoup moins confortable qu’il y a quelques mois vis-à-vis des investisseurs étrangers et des prêteurs. Car, même en réalisant les efforts budgétaires prévus en 2025, la France devrait se retrouver lanterne rouge des pays de l’Union européenne en matière de déficit. C’est aussi quelque chose de nouveau, la France était plutôt dans la moyenne jusqu’ici. Pour le dire autrement, la crise budgétaire actuelle est davantage française qu’européenne. La dernière crise qu’on ait connue de ce type était au tournant des années 2010, où les mauvais élèves étaient clairement les pays d’Europe du Sud. Aujourd’hui, Italie à part, ce n’est plus le cas et les regards inquiets se tournent désormais beaucoup plus vers la France. Le budget est un acte financier, mais aussi politique. Que dit le budget des orientations prises par le gouvernement Barnier ? C’est un acte politique certes, mais dans un contexte politique très particulier et d’urgence inédite. L’élaboration du budget a été un exercice d’équilibriste pour ce nouveau gouvernement, dans un délai très court, où il fallait à la fois rassurer les partenaires européens de la France, rassurer les investisseurs et trouver une voie de passage pour qu’il soit adopté par l’assemblée nationale actuelle. Ce n’est pas la situation standard dans laquelle on élabore un budget.

Ceci rappelé, les choix faits par le gouvernement révèle un virage sur la politique fiscale.

Il est annoncé comme temporaire, mais il pourrait bien durer tant que la France ne sera pas revenue sous la barre des 3 %. Il y a un choix de cibler les plus grosses entreprises et les ménages les plus aisés. Les hausses annoncées concernent les 0,2 % de foyers fiscaux aux revenus les plus hauts, et les entreprises qui font un chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard. Ajoutez à cela les mesures sur EDF ou sur les armateurs. En revanche, les autres entreprises pourraient être plus concernées par la réduction des exonérations de cotisations patronales.

C’est une remise en cause, au moins temporaire, sur son volet fiscal, de la politique de l’offre qui était menée depuis plusieurs années. En outre, la flat tax sur les revenus financiers est maintenue dans ce budget, mais avec l’instauration d’un taux d’imposition minimum sur les plus hauts revenus, cela revient implicitement à augmenter l’imposition des revenus sur le patrimoine sans dire directement que l’on a touché à la flat tax.

Un gouvernement de gauche aurait pu avoir une politique fiscale assez proche. Mais ce n’est qu’une partie des actions envisagées. La partie réduction des dépenses va toucher toutes les entreprises, même les plus petites ou tous les ménages, y compris les classes moyennes et les plus modestes. Ce type de mesures est beaucoup moins ciblé. Par exemple, le report de six mois de l’augmentation des pensions de retraites devrait toucher tous les retraités quel que soit le montant versé. Idem pour la réduction des dépenses de santé ou le recalibrage des aides écologiques.

Côté entreprises, le recentrage des dépenses liées à l’apprentissage concerne aussi les PME, de la même façon, à priori, que tout ce qui est annoncé en matière de révision des aides.

Le débat a largement porté et continue de porter sur l’arbitrage entre baisse des dépenses ou hausses des impôts ? Cette distinction est-elle fondée scientifiquement ? Si je reprends l’exemple du moindre remboursement des dépenses médicales, cela va augmenter les mutuelles et réduire le revenu des ménages. Ce n’est pas une hausse d’impôt, mais le résultat est assez proche ?

En économie, des effets de vases communicants sont souvent observés. Si je reprends votre exemple, la baisse de la prise en charge publique des dépenses de santé permet de limiter la hausse des dépenses publiques de santé, et c’est ce qui est recherché. Mais un désengagement de la Sécu, même limité, peut avoir pour effet une augmentation des prélèvements privés si la charge de remboursement est reportée sur les complémentaires. Plus globalement le débat entre augmenter les impôts ou baisser la dépense n’est pas très fondé d’un point de vue économique. C’est davantage un débat politique. La frontière entre les deux est assez floue quand on creuse le sujet au-delà des slogans. Par exemple, les exonérations de cotisations payées par les entreprises sont compensées, si bien que cela est considéré comme une baisse des dépenses. Pour l’entreprise qui n’en bénéficiera plus, ce sera surtout une augmentation des prélèvements !

Il est plus intéressant d’étudier qui va être touché par les mesures : quels ménages ? quelles entreprises qu’il s’agisse de hausse des impôts ou de réduction des dépenses. Là il peut y avoir de vraies différences.

En est-il de même pour la distinction entre les dépenses de l’État et celles des collectivités locales ?

Cette distinction a une vraie pertinence car on ne parle pas des mêmes compétences. L’État central s’occupe de régalien, de l’éducation nationale, de l’Économie et des finances. En termes d’effectifs, les trois quarts de la fonction publique d’État sont dans des ministères régaliens ou à l’éducation nationale.

Le problème des collectivités locales est qu’elles ont perdu de l’autonomie budgétaire, avec la suppression de la taxe d’habitation, alors qu’elles doivent remplir un certain nombre de missions et respecter des règles budgétaires strictes, comme l’impossibilité d’avoir un budget en déficit hors investissement. L’État n’a pas vraiment la main sur ce que font les collectivités, mis à part le vote des dotations qu’il leur verse, le plus souvent pour compenser des suppressions de ressources, comme la fin de la taxe d’habitation. Les collectivités voient du coup d’un très mauvais œil les choix imposés par l’État.

Dans ce budget on a l’impression que le choix a été fait de réduire un peu partout. N’aurait-il pas mieux valu définir des priorités (par exemple l’avenir, en misant sur la formation, la transition écologique ou l’investissement en faveur de la compétitivité) plutôt que de donner un coup de rabot général ?

Il y a incontestablement un côté “fonds de tiroir dans ce budget”. Il est difficile de voir une stratégie de long terme sur l’innovation, la transition écologie ou une vision sur l’école quand on demande de faire plus avec moins. A cela s’ajoute le fait que de nombreuses mesures sont présentées comme étant exceptionnelles, de court terme. Il manque clairement une vision globale et de long terme. Mais il ne faut pas oublier que ce budget a été finalisé en quelques jours. Une politique de long terme ne se décide pas aussi rapidement, car elle nécessite une réflexion longue, un diagnostic fin et une stratégie. Michel Barnier est davantage dans la posture d’un pompier qui essaie d’éteindre un incendie. S’il est difficile de voir la logique économique d’ensemble, c’est que la priorité est d’abord et essentiellement budgétaire.

Après la mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

Après la  mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

 D’une façon générale, les pays proches du Liban et le monde musulman condamnent avec la plus grande fermeté  la mort du chef du Hezbollah. Parmi ceux qui se réjouissent il y a évidemment Israël mais aussi les États-Unis. Une troisième catégorie de pays dont la France se montre très mesurés en regrettant les violences et en souhaitant mollement un accord de paix mais sans trop prendre parti. L’avenir est en effet incertain mais on peut faire l’hypothèse d’une poursuite d’une guerre larvée entre Israël et ses voisins avec des accalmies mais aussi des montées en puissance. 
 

En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a décrété cinq jours de deuil national. « La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods [Jérusalem]« , a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié sur X (Nouvelle fenêtre). Financé et armé par l’Iran, le Hezbollah a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution. Le mouvement islamiste chiite fait d’ailleurs partie de ce que l’Iran appelle l’ »axe de la résistance » contre Israël. Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a également estimé que cette « effusion de sang injuste » entraînerait la « destruction » d’Israël.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé un « acte terroriste lâche » d’Israël. « Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels », a détaillé dans un communiqué le Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l’Iran. Les rebelles houthis du Yémen ont pour leur part affirmé que la mort d’Hassan Nasrallah aboutirait à  »la victoire et à la disparition de l’ennemi israélien ». Samedi après-midi, l’armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen.

 

Le Premier ministre irakien a, lui aussi, réagi à l’assassinat du chef du mouvement islamiste. La frappe israélienne est une « attaque honteuse » et « un crime qui montre que l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges », a déclaré Mohamed Chia al-Soudani. La présidence de l’Autorité palestinienne a également « présenté ses sincères condoléances au gouvernement libanais et au peuple frère libanais ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas directement commenté la mort du chef du Hezbollah, mais il a accusé samedi Israël de préparer un  »génocide » au Liban, dénonçant des « attaques brutales » visant le Hezbollah.

La Russie, alliée de l’Iran, a à son tour condamné  »fermement » l’assassinat par Israël du chef du mouvement pro-iranien du Hezbollah. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué « un nouvel assassinat politique commis par Israël ». La diplomatie russe affirme qu’Israël porte  »l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » que l’événement pourrait entraîner dans la région. « Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités » pour « mettre fin à l’effusion de sang », a ajouté Moscou.

De son côté, assumant son opération, Israël estime que Hassan Nasrallah « méritait d’être tué » et que c’est « une bonne chose qu’il l’ait été »« L’élimination de l’archi-terroriste Nasrallah est l’une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël », écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur son compte X(Nouvelle fenêtre). Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a également estimé que « l’élimination » du chef du Hezbollah rendait le monde « plus sûr », et insisté sur le fait que son pays continuerait à tuer d’autres commandants du mouvement islamiste armé.

L’assassinat de Hassan Nasrallah est « une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais », a estimé pour sa part le président américain Joe Biden. « Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre », a-t-il ajouté.

La communauté internationale appelle mollement , de son côté, à cesser les combats.  » On notera aussi des réactions de pure forme de certains Etats notamment arabes .

Un gouvernement forcément très provisoire

 

 

On reconnaît en général des qualités à Michel Barnier qui vient d’être nommé premier ministre. Son sérieux et son expérience seront sa meilleure protection. Le problème évidemment c’est que lui et son futur gouvernement ne disposeront d’aucune majorité assurée à l’Assemblée nationale. Pire Michel Barnier appartient au septième groupe « les républicains » qui ne comptent qu’une quarantaine de députés à l’Assemblée nationale. En clair il est complètement dépendant des autres et en particulier de l’attitude du Rassemblement national.

 

Pour passer entre les gouttes d’une motion de censure il faudrait être capable de faire la synthèse entre des positions tout à fait antagoniste entre la gauche, le centre et l’extrême droite.
Le premier exercice imposé est peut-être d’ailleurs le seul du gouvernement Barnier sera l’examen et le vote du budget. D’un côté les Les experts estiment qu’il faudrait faire 100 milliards d’économies sur quatre à cinq ans quand d’autres notamment à gauche prévoient de faire 100 milliards de dépenses supplémentaires.

La motion de censure paraît donc inévitable car le gouvernement sera obligé de faire adopter le budget avec le 49-3, c’est-à-dire sans vote.

On voit mal comment le nouveau gouvernement pourrait éviter  d’être démis sur un sujet aussi sensible, aussi stratégique et aussi complexe.

JO Paris: très réussis pour la presse étrangère

JO Paris: très réussis pour la presse étrangère

Des millions de personnes ont été séduites par le cadre sublime des Jeux olympiques de Paris, qui ont officiellement pris fin lors de la cérémonie de clôture ce dimanche au Stade de France. Un spectacle salué par la presse française mais aussi étrangère ce lundi 12 août, qui juge la XXXIIIe olympiade très réussie.

C’est le monde entier qui a été séduit par la capitale ces deux dernières semaines. « Merci Paris », titre tout simplement le journal britannique I, tandis que The Sun juge que la mission a été « complete » après la performance de Tom Cruise lors de la cérémonie de clôture.

« Au revoir, Paris », titre toujours au Royaume-Uni le cahier sports du Daily Telegraph, reprenant en première page une image de la cérémonie de clôture, largement saluée à l’étranger.

« Des Jeux pour l’histoire », écrit de son côté le journal belge Le Soir, décrivant l’Olympiade comme une « parenthèse enchantée qui s’est refermée au terme d’une cérémonie XXL au Stade de France ».

« Au revoir Paris, Hello L.A » titre également le journal espagnol AS, qui salue les 18 médailles gagnées par l’Espagne dans la capitale.

   »Merci Paris! » titre aussi le quotidien allemand Die Welte, qui pour illustrer les Jeux Olympiques met en avant une image de la vasque olympique s’envolant dans le ciel parisien .

Nouveau gouvernement: les Français rejettent très largement un gouvernement exclusivement du NFP

 Nouveau  gouvernement:  les Français rejettent très largement un gouvernement exclusivement du NFP

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 73% des Français refusent de voir un gouvernement exclusivement composé de ministres du bloc de gauche. Du coup, un gouvernement seulement chargé des affaires courantes pourrait bien occuper l’espace politique pendant plusieurs mois en l’état des divisions des blocs et des partis

. Moins d’une semaine après le second tour des législatives, six Français sur dix (60%) jugent que la dissolution de l’Assemblée nationale était une «mauvaise décision», selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Alors que les résultats des urnes plongent le pays dans l’inconnu avec un Hémicycle éclaté en trois blocs.

Sondage gouvernement: les Français rejettent très largement un gouvernement exclusivement du NFP

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Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 73% des Français refusent de voir un gouvernement exclusivement composé de ministres du bloc de gauche.

. Moins d’une semaine après le second tour des législatives, six Français sur dix (60%) jugent que la dissolution de l’Assemblée nationale était une «mauvaise décision», selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Alors que les résultats des urnes plongent le pays dans l’inconnu avec un Hémicycle éclaté en trois blocs.

Sondage: les Français rejettent très largement un gouvernement exclusivement du NFP

Sondage:  les Français rejettent très largement un gouvernement exclusivement du NFP

Selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 73% des Français refusent de voir un gouvernement exclusivement composé de ministres du bloc de gauche.

. Moins d’une semaine après le second tour des législatives, six Français sur dix (60%) jugent que la dissolution de l’Assemblée nationale était une «mauvaise décision», selon le dernier sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro. Alors que les résultats des urnes plongent le pays dans l’inconnu avec un Hémicycle éclaté en trois blocs, une majorité des Français (61%) déclarent être «insatisfaits» de cette configuration rendant la constitution d’une majorité très difficile.

Deuxième tour législatives : prévisions très aléatoires

Deuxième tour législatives :  prévisions très aléatoires
Les résultats du second tour serait nettement plus prévisible avec un système électoral proportionnel. Or la diversité des situations locales pourrait bouleverser le résultat final du deuxième tour. La question centrale étend de savoir si le rassemblement national abstiendra ou pas la majorité absolue. Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue,  le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales.

 

Le  Nouveau Front populaire a recueilli 29 % des suffrages, ce qui correspond à une projection de 130 à 170 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle, qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, pourrait obtenir entre 65 et 105 sièges avec 22 % des voix.

Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

Politique- Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires

Politique- Deuxième tour législatives : des prévisions très aléatoires

 
Les résultats du second tour serait nettement plus prévisible avec un système électoral proportionnel. Or la diversité des situations locales pourrait bouleverser le résultat final du deuxième tour. La question centrale étend de savoir si le rassemblement national abstiendra ou pas la majorité absolue. Selon les estimations d’Opinion Way , le Rassemblement national n’est pas certain d’obtenir une majorité absolue,  le RN ( à 34 % au premier tour ) pourrait obtenir entre 250 et 300 sièges.( La majorité absolue est à 289). Les prévisions restent assez aléatoires car elles dépendront du nombre de candidats encore en lice au second tour, du report des voix et aussi des particularités locales.

 

Le  Nouveau Front populaire a recueilli 29 % des suffrages, ce qui correspond à une projection de 130 à 170 sièges. En troisième position, la majorité présidentielle, qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, pourrait obtenir entre 65 et 105 sièges avec 22 % des voix.

Quant aux Républicains qui n’ont pas suivi Eric Ciotti, ils ont obtenu 10 % des suffrages, ce qui se traduit par une projection de 30 à 50 sièges.

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