Archive pour le Tag 'application'

Réseaux sociaux : une application de rencontres pour les 10–21 ans….. et bientôt en maternelle ?

Réseaux sociaux : une application de rencontres pour les 10–21 ans….. et bientôt en maternelle ?

L’application Ophenya invite les très jeunes internautes à s’inscrire à une application baptisée « Crush » permettant de trouver l’amour, dès le plus jeune âge ! De quoi se demander si un opportuniste sans trop de scrupules ne va pas bientôt lancer une application de rencontres pour les maternelles ! Bref une application dans l’air du temps, idiote et dangereuse.

« Trouve ton crush (« coup de cœur », ndlr) en secret ». Sur l’App Store et le Google Play Store, une application baptisée « Crush » s’est fait une place avec ce slogan, en quelques heures, dans les classements des applis les plus populaires. Un engouement directement lié à la promotion commerciale par l’influenceuse Ophenya, suivie par près de 5 millions de personnes sur Tiktok, et 800.000 sur Instagram.

Ophenya invite tous ses abonnés à installer l’application au plus vite. Elle évoque la possibilité de créer des sondages concernant ses camarades de classe, par exemple pour savoir qui a des vues sur soi en toute discrétion.

« Tu vas sur Crush et tu réponds à des sondages anonymes sur des gens de ta classe… Évidemment des sondages un peu… » insinue Marc, le créateur de l’application, évoquant indirectement la présence de jeux de séduction dans l’application.

Rapidement, de nombreuses réactions négatives se sont multipliées sur les réseaux sociaux, évoquant les risques inhérents à une application dédiée aux « 10-21 ans ». Sur Tiktok, d’autres créateurs de contenus ont multiplié les vidéos critiquant la publicité diffusée par Ophenya.

Plusieurs autres éléments doivent inciter à la prudence: dès la création du compte – sans vérification que l’âge renseigné soit le bon, l’internaute est contraint d’accepter d’être géolocalisé, et invité à transmettre l’ensemble des contacts de son carnet d’adresse. Des données personnelles particulièrement sensibles, lorsqu’il s’agit de mineurs.

Parmi les critiques récurrentes figure également la présence d’achats intégrés à l’application Crush, qui invite ses très jeunes utilisateurs à payer pour savoir « qui l’admire en secret » pour la somme de 3,99 euros par semaine. Soit 12 euros par mois, avec un renouvellement automatique.

Une application de l’IA devine les mots en analysant les sons du clavier

Une application de l’IA devine les mots en analysant les sons du clavier

D’ après un info du Figaro, Un groupe d’universitaires britanniques a mis au point un puissant algorithme pouvant déchiffrer les codes d’entrée grâce au bruit des doigts qui pressent le clavier, rapporte Phonandroid . Dans leur étude, nommée «une attaque par canal auxiliaire acoustique sur les claviers basée sur l’apprentissage profond », les chercheurs indiquent que l’IA serait fiable à 95%.

Pour connaître la clef d’accès, il suffit d’enregistrer une personne en train de taper son code confidentiel avec un microphone de smartphone. Une fois les sons captés, l’algorithme retranscrit les informations acoustiques en texte.

Pour les chercheurs, cette publication a pour objectif d’alerter sur la vulnérabilité des données personnelles. «L’omniprésence des émanations acoustiques des claviers en fait non seulement un moyen d’attaque facilement accessible, mais aussi un moyen d’attaque très efficace», écrivent-ils.

Application de rencontres ou la déshumanisation

Application de rencontres ou la déshumanisation


par François Nicolle,Enseignant chercheur – ICD Paris, ICD Business School et Ziyed Guelmami, Enseignant-chercheur en marketing, Institut Mines-Télécom Business School
Déclaration d’intérêts
dans the Conversation

Aujourd’hui, malgré une réputation encore sulfureuse, les applications constituent un moyen crédible de rencontrer des partenaires pour de nombreux Français.
À titre d’exemple, près d’un quart des Français ayant trouvé un partenaire depuis la fin du premier confinement l’a rencontré sur une application de rencontre.
Pourtant, ce type de plates-formes suscite encore de la méfiance pour les non-utilisateurs, mais aussi pour les utilisateurs. Ces derniers vivent parfois ces applications comme des espaces de frustration et parfois de souffrance. Au-delà du lieu commun du « supermarché de l’amour », nous proposons d’examiner les raisons pour lesquelles les applications de rencontre peuvent aliéner ou objectifier leurs utilisateurs.

Un design d’application exploitant le désir amoureux

Quel que soit leur concept (à l’exception des applications de slow dating proposant volontairement peu de profils dans une logique qualitative) et, leurs spécificités, les applications de rencontre visent à faciliter et à accélérer les rencontres. À l’instar des réseaux sociaux, leur enjeu économique fondamental est l’acquisition, la rétention et la monétisation de leurs utilisateurs. Et comme pour les réseaux sociaux, la démarche business sous-jacente à ces plates-formes revêt de graves conséquences.

Ainsi, dès l’inscription, les applications simplifient l’accès à leur vivier de célibataires : il suffit souvent d’un compte Facebook ou d’un numéro de téléphone, et d’une image pour exister sur la plate-forme. Les utilisateurs étant peu guidés et conseillés, la qualité des profils s’en ressent.
Selon l’étude que nous avons menée dans le cadre de notre ouvrage « Applications de rencontre. Décryptage du néo-consumérisme amoureux », seulement 59 % des profils masculins proposent une description et un tiers d’entre eux proposent une description ou biographie de plus d’une phrase. La pauvreté du contenu de nombreux profils (ou leur aspect très artificiel) implique que l’on s’y attarde moins, qu’on ne les prend pas au sérieux. En conséquence, l’être humain derrière le profil s’avère beaucoup moins visible. Notons que ce phénomène est moins prégnant sur les sites de rencontre traditionnels (où les frais d’inscription supposent une plus grande élaboration du profil) et sur certaines applications encourageant les utilisateurs à répondre à un grand nombre de questions pour alimenter leur profil.

Ce premier problème n’a pourtant qu’une influence toute relative sur le désir des utilisateurs, promis à la rencontre d’une abondance de célibataires. Une ou deux photos peuvent suffire à susciter l’envie de rencontrer. Ici, la nécessité des applications à retenir leurs inscrits peut s’avérer nuisible. Nul ne sait comment sont conçus les différents algorithmes de suggestion de profils, seulement, si l’on se fie à l’expérience des utilisateurs telle qu’elle est racontée, on se rend compte que les applications distillent les profils pertinents au compte-goutte et qu’une lassitude tend à s’installer. Ce sentiment suscite une moindre implication dans la démarche de dating, un moindre intérêt dans chaque profil proposé, et, conséquemment, la multiplication de comportements peu constructifs, voire antisociaux.

Enfin, la nécessité de monétiser les profils prometteurs contribue également à faire des applications de rencontres des machines à créer de la frustration. Il s’agit pour ces plates-formes d’amoindrir la performance naturelle de ces utilisateurs pour les encourager à opter pour des options payantes (pour mettre en avant son profil, pouvoir aimer un nombre illimité de profils ou envoyer un message non sollicité, etc.). Ce système permet aux applications de rencontre de figurer parmi les plus rentables au monde.
[Près de 70 000 lecteurs font confiance à la newsletter de The Conversation pour mieux comprendre les grands enjeux du monde. Abonnez-vous aujourd’hui.]
L’utilisateur lambda, attiré par les applications pour leur gratuité apparente, se retrouve donc sans le savoir dans une sorte de purgatoire où son expérience serait rendue volontairement frustrante, aux antipodes de la promesse initiale des plates-formes, en proie aux problèmes d’estime de soi que l’on peut imaginer. On observe ainsi nombre d’utilisateurs s’accrochant désespérément à la moindre mise en contact et certains autres développant de l’agressivité.

Un système fécond de comportements antisociaux

La conception (le design) des applications de rencontre, ainsi que la nature même du cyberespace, favorise les comportements antisociaux et tend donc à déshumaniser les rencontres en ligne. Nous abordons ici quelques exemples parlants qui nous ont été relatés dans le cadre de notre étude.

Tout d’abord, parmi les critères d’adoption des applications de rencontre, deux aspects sont régulièrement évoqués : s’engager dans une logique d’homophilie ou s’ouvrir à de nouveaux horizons. Si cela semble contradictoire, nos recherches démontrent que ces deux approches aboutissent sur un comportement de recherche similaire : une hypercritérisation.
D’après notre étude, 73,8 % des répondants se considèrent plus sélectifs en matière de critères sur les applications que dans la vie hors ligne. Cette hypercritérisation correspond à une tendance très prononcée à focaliser son attention sur des critères conçus comme des préférences personnelles mais souvent découlant du système des applications tels que l’âge, la taille, la couleur de peau, des cheveux, le métier, le niveau d’études, la religion, la qualité de l’orthographe, etc.

Cette hypercritérisation va souvent de pair avec une hypersélectivité. Un utilisateur pourra donc considérer que le moindre élément d’un profil est rebutant et disqualifier ainsi chaque profil non conforme, à tout moment. Ce phénomène, s’il peut paraître bénin ou légitime, tend à vider la démarche de rencontre de son sens, à la rendre bien plus artificielle et à instaurer la fameuse atmosphère de « prêt-à-jeter » tant décriée sur les applications. Paradoxalement, l’hypercritérisation et l’hypersélectivité constituent le revers de la médaille d’une trop grande abondance de profils.

Violence du ghosting

En conséquence, le ghosting s’est imposé comme un acte de violence normalisé et intériorisé par les utilisateurs. Ce terme issu de l’anglais « ghost » (fantôme) désigne le fait de ne plus donner de nouvelles à quelqu’un de manière subite et définitive, sans raison apparente. Selon notre étude, 53 % des hommes et 80 % des femmes admettent l’avoir déjà fait lors de leur activité de dating. Il est intéressant de noter que le ghosting se pratique aussi après une rencontre « en réel » suite à des échanges sur les applications de rencontre. Il ne s’agit donc pas seulement d’un problème de design des applications ; le système d’abondance qu’elles ont instauré altère également les interactions humaines hors du monde virtuel.

Plusieurs éléments viennent favoriser cette pratique sur les applications : la consommation cyclique des plates-formes (les utilisateurs s’inscrivent et se désinscrivent au gré de leur situation amoureuse), l’incitation à flirter avec plusieurs personnes à la fois, la décontextualisation des rencontres (c’est-à-dire qu’aucun contexte social ne consolide le lien établi entre deux personnes), la mauvaise perception – paradoxale – que l’on a des autres utilisateurs sur ces plates-formes (c’est le cas de 54 % des répondants de notre étude), le fait d’être soi-même régulièrement victime de ghosting et de vouloir « rendre la pareille ».

La problématique de l’hypercritérisation présente également des cas plus extrêmes, par exemple la fétichisation, notamment des minorités. De nombreux témoignages ainsi que les travaux du chercheur français Marc Jahjah mettent en évidence ce phénomène sur les applications. La fétichisation consiste dans ce cas à ne plus considérer son interlocuteur comme un individu à part entière, mais à l’assimiler à une catégorie, un stéréotype, basé sur des critères visibles comme la couleur de peau, la taille, une partie de son corps (seins, mains, pieds, cheveux, sexe, etc.). Ici, l’humain est donc réduit à l’un de ses attributs : il s’agit donc d’une forme d’objectification qui contribue à alimenter le sentiment de déshumanisation et de marchandisation sur les plates-formes de rencontre.
Quitter les applications pour réhumaniser la rencontre en ligne ?

La lassitude (la « dating fatigue ») est sans doute le plus grand mal qui ronge le monde des applications aujourd’hui. Si ces plates-formes semblent satisfaire leurs utilisateurs au début de leur activité, ce sentiment semble décroître au fur et à mesure du temps, ce qui amène logiquement les utilisateurs à quitter ces plates-formes. 88 % de nos sondés déclarent avoir déjà désinstallé toutes leurs applications de rencontre. Cependant, parmi eux, seuls 31 % l’ont fait car ils avaient rencontré une personne qui leur convenait. Les 69 % restants ont quitté les applications par lassitude, pour leur caractère chronophage ou suite à une mauvaise expérience. Ces chiffres ne surprennent pas, étant donné que la frustration sur les applications de rencontre fait partie intégrante de leur modèle d’affaires « freemium ».

En guise d’alternative, les ex-utilisateurs, notamment les jeunes, se tournent de plus en plus vers les réseaux sociaux comme Instagram pour faire des rencontres. Sur ces plates-formes, les échanges sont perçus comme plus authentiques, et donc, plus humains.

Nous soulevons donc le rôle essentiel que les utilisateurs ont à jouer pour contribuer à réhumaniser les rencontres en ligne, mais soulignons surtout la responsabilité des applications qui se doivent de proposer une conception éthique de l’expérience utilisateur si elles souhaitent se pérenniser. Un mouvement s’opère déjà chez les plates-formes pour intégrer des dispositifs de sécurité et pour lutter contre les pratiques antisociales mais leur modèle d’affaires semble encore limiter leurs options.

Réforme indemnités chômage : en application au premier octobre

Réforme indemnités chômage : en application au premier octobre

Les nouvelles règles controversées de calcul du montant de l’allocation-chômage, mesure phare de la réforme, devaient entrer en vigueur au 1er juillet, mais le Conseil d’État les avait suspendues en juin, arguant des «incertitudes sur la situation économique». 

Selon une évaluation de l’Unédic, jusque 1,15 million de personnes ouvrant des droits dans l’année suivant l’entrée en vigueur de la réforme toucheraient une allocation mensuelle plus faible (de 17% en moyenne), avec dans le même temps une «durée théorique d’indemnisation» allongée (14 mois en moyenne contre 11 avant la réforme).

 «Il faut s’assurer qu’il n’est jamais plus rentable de ne pas travailler que de travailler», a déclaré Emmanuel Macron.

Instagram :Une application dangereuse pour la jeunesse

 Instagram :Une application dangereuse pour la jeunesse

D’après un article du Wall Street Journal (extrait )

 

Les travaux menés par Facebook ces trois dernières années ont montré que l’application était particulièrement dangereuse pour certaines adolescentes. D’après une diapositive de 2019 que le Wall Street Journal a pu consulter, les chercheurs estimaient en effet que, chez un tiers des adolescentes, Instagram amplifiait les complexes physiques. Les jeunes interrogés estimaient également que l’application provoquait une augmentation des cas d’anxiété et de dépression, selon ces travaux.

En public, en revanche, les dirigeants de Facebook minimisaient régulièrement les effets négatifs d’Instagram et n’ont jamais communiqué les conclusions des recherches. En mars dernier, Mark Zuckerberg a annoncé que son groupe « commençait d’envisager » une version d’Instagram adaptée aux moins de 13 ans.

« L’article paru ce jour dans le WSJ et consacré aux recherches que nous menons pour comprendre l’expérience des jeunes sur [Instagram] donne une image négative de nos conclusions, mais soulève des questions importantes, a tweeté mardi Adam Mosseri, le directeur général d’Instagram. Nous ne renions pas ce travail et pensons que les entreprises devraient être plus nombreuses à le mener. »

Le réseau social a également publié un post expliquant que ses travaux internes étaient cohérents avec des études externes estimant que les réseaux sociaux ont des conséquences « en demi-teinte » sur le bien-être. Facebook n’a pas souhaité réagir aux déclarations des parlementaires.

En avril, des élus démocrates avaient écrit à Mark Zuckerberg, critiquant la volonté du groupe de lancer un Instagram pour enfants. En mai, les procureurs généraux de 44 Etats et territoires lui avaient demandé de renoncer à son projet.

En août, Richard Blumenthal et Marsha Blackburn avaient demandé à Mark Zuckerberg de publier les études internes consacrées à l’impact des applications du groupe sur la santé mentale des jeunes. Tous deux avaient déjà critiqué Facebook par le passé. Le groupe leur avait répondu dans un courrier de six pages… qui ne comportait pas une ligne des conclusions des travaux.

« Une chose est sûre : Facebook est incapable d’être à la hauteur de ses responsabilités, ont déploré l’élu du Connecticut et la sénatrice du Tennessee dans leur communiqué commun. L’enquête du Wall Street Journal montre que la direction de Facebook n’a qu’un seul but, la croissance à tout prix, et fait passer le profit avant la santé et la vie des enfants et des jeunes. »

« Quand on lui a donné l’occasion de dire en toute transparence ce qu’il savait de l’impact d’Instagram sur les jeunes, Facebook a fourni des réponses évasives et trompeuses, dissimulant les preuves de nocivité », ajoutent-ils.

Le sous-comité chargé de la protection des consommateurs est une émanation de la commission du commerce du Sénat.

L’enquête du Wall Street Journal s’appuie sur de nombreux documents internes. Une partie de ces documents a été transmise à la SEC, le gendarme de la bourse américaine, et au Congrès par une personne qui souhaite bénéficier de la protection fédérale accordée aux lanceurs d’alerte, avait déjà relaté le Wall Street Journal.

« Ces documents montrent clairement que Facebook a pris, en toute connaissance de cause, des décisions qui ont permis la diffusion de fausses informations et de contenus nocifs. Les informations anonymes transmises en toute légalité, à l’instar de celles dont nous parlons aujourd’hui, sont indispensables aux autorités et au Congrès », souligne John Tye, avocat de Whistleblower Aid qui a transmis les documents à la SEC.

Facebook n’a pas immédiatement répondu à la demande de commentaire sur le communiqué des sénateurs.

Mardi, après la parution de l’article du Wall Street Journal, les parlementaires des deux côtés de l’Atlantique ont dit leur inquiétude.

« C’est épouvantable, a déploré Ed Markey, sénateur démocrate du Massachusetts, sur Twitter. J’exige des réponses de Mark Zuckerberg. »

Damian Collins, parlementaire britannique qui milite pour une loi sur la sécurité en ligne, a également fustigé le réseau social, soulignant dans un communiqué que l’article du Wall Street Journal « démontrait que l’entreprise, une fois encore, vise le profit, quitte à faire du mal ».

« Les recherches [de Facebook] révèlent qu’une grande partie des jeunes utilisateurs d’Instagram disent que l’application dégrade l’image qu’ils ont d’eux, mais tout ce que veut l’entreprise, c’est qu’ils s’y connectent encore et encore. »

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Traduit à partir de la version originale en anglais

Gafa: une mini taxe mise en application en France

Gafa: une mini taxe mise en application en France

La taxe sur les grands du numérique va renaître en France. Une taxe qui devrait rapporter entre 300 et 400 millions pour un chiffre d’affaires annuel très approximatifs de 15 milliards. Elle avait été suspendue en attendant les résultats du groupe de travails mis en place par l’OCDE. Or cette réflexion a été bloquée par l’attitude des États-Unis. La France avait cependant prévenu que si le blocage des discussions pilotées par l’OCDE persistait, elle mettrait en oeuvre sa propre taxe. En octobre, les quelque 140 pays impliquées dans les négociations sur le sujet ont décidé de prolonger jusqu’à la mi-2021 les discussions.

“Les entreprises assujetties à cette taxe (taxe numérique) ont reçu un avis d’imposition pour le versement des acomptes de 2020”, a déclaré un responsable du ministère des Finances.

Les grandes entreprises américaines du numériques comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, souvent appelées les Gafa, minimisent le chiffre d’affaires qu’elles réalisent en France pour payer moins d’impôts, à confirmé un rapport, commandé par l’ancien secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi. L’étude révèle surtout le montant du manque à gagner pour le fisc français en 2018, estimé à un milliard d’euros.

Plus précisément, les Gafa, auxquels s’ajoutent Microsoft, déclarent un chiffre d’affaires quatre fois inférieur à celui effectivement réalisé dans notre pays. En 2018, les Gafam ont déclaré en France 3,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé contre 14,9 milliards effectivement

Le Parlement français a adopté en 2019 une taxe de 3% sur le chiffre d’affaires des entreprises dégageant des revenus supérieurs à 25 millions d’euros dans l’Hexagone et 750 millions d’euros dans le monde. La France espérait alors à l’époque que cet impôt rapporterait environ 500 millions d’euros cette année, mais le projet de finances 2021 l’évalue désormais à 400 millions.

La France a indiqué qu’elle mettrait fin à cette taxe dès qu’un accord au sein de l’OCDE serait conclu.

Prélèvement à la source: vérifier la pertinence avant application (Macron)

Prélèvement à la source: vérifier la pertinence technique avant application (Macron)

 

 

Pas de généralisation avant vérification de la pertinence technique pour Macron.  Emmanuel Macron a dit mercredi vouloir « expérimenter » pendant « une année » le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, réforme censée entrer en vigueur le 1er janvier 2018 dont il n’est pas « certain » de la « robustesse technique ». « Je souhaite qu’on expérimente au 1er janvier prochain mais je ne souhaite pas qu’il soit généralisé tout de suite », a déclaré Emmanuel Macron sur Europe 1. « Il y aura immanquablement des loupés techniques et je n’ai pas envie de plonger le pays dans l’incertitude totale », a dit l’ancien ministre de l’Économie. « Je pense que c’est une bonne réforme donc elle se fera, mais elle se fera avec la méthode décidée, c’est-à-dire expérimenter, regarder les problèmes et les corriger », pendant « la première année », a précisé le candidat d’En Marche!   »Je ne vais pas généraliser quelque chose dont je ne suis pas certain de la robustesse technique », a-t-il dit. Le secrétaire d’Etat au Budget Christian Eckert a annoncé mardi qu’une phase test du prélèvement à la source, censé entrer en vigueur le 1er janvier 2018, serait organisée cet été en s’appuyant sur un échantillon d’entreprises.

 

Code du travail – réforme Badinter : du flou dans l’application

Code du travail – réforme Badinter : du flou dans l’application

 

 

Le rapport Badinter reprend en les simplifiant très fortement les principes du code du travail actuel. La seule innovation concerne l’organisation et la durée du travail deux aspects qui pourront être négociés  au sein de  l’entreprise.

Rapport Badinter Article 38. La durée normale du travail effectif est établie par les conventions et accords collectifs et, à défaut, par la loi. Les heures de travail accomplies au-delà de la durée normale ne peuvent dépasser une limite fixée par convention ou accord collectif ou, à défaut, par décret. Elles donnent lieu à une rémunération majorée. Le calcul de la durée normale de travail s’effectue par périodes hebdomadaires, sauf si les conventions et accords collectifs en disposent autrement.

Il faut d’abord noter le changement sémantique on ne parle pas de durée légale du travail mais de durée normale du travail une sémantique qui pourrait peut-être permettre de remettre en cause le tabou des 35 heures. En outre la possibilité d’organiser le temps de travail au sein de l’entreprise permettrait d’une certaine manière de remettre en cause la durée légale actuelle. Un point d’ailleurs que franchit Macron qui considère que dès lors  qu’un accord d’entreprise autorisant ce dépassement- dans une problématique de maintien de l’emploi- le principe même des 35 heures est remis en cause. Ce à quoi s’oppose encore Valls et la ministres du travail qui veulent maintenir le concept de durée légale de travail et rémunérer aussi  les heures supplémentaires à hauteur d’au moins 10 %. Une différence de taille entre Valls et Macro. Il n’en demeure pas moins qu’avec ce nouveau concept de durée normale on ajoute un peu de flou à ce qui pourrait être retenu dans le code du travail final  et surtout dans la pratique. Durée légale du travail, durée normale du travail ou durée réelle du travail autant de définitions qui ne couvrent  pas les mêmes contenus. Finalement il se pourrait bien qu’on ne remette pas en cause le dogme des 35 heures pour la durée légale du travaille mais qu’on puisse la contourner après des accords notamment au sein de l’entreprise.

COP21 : application en 2015 ou en 2030 ?

COP21 : application en 2015 ou en 2030 ?

Des divergences majeures à quelques jours de la conclusion deCOP 21. D’abord sur le commencement de l’application du processus qui selon les pays pourrait commencer en 2015 ou en 2030. Ensuite le problème du financement des pays en développement àfin de favoriser leur transition énergétique. Or les financements réels ne représenteraient aujourd’hui que de l’ordre de 60 milliards alors qu’il en faudrait 100 par an . Du coup on s’oriente vers un accord très flou mais qui sera susceptible de recueillir le soutien d’une majorité des pays. Un accord dont Hollande a particulièrement besoin surtout après la débâcle aux sélections régionales. La plupart des 195 pays qui participent à la COP21 au Bourget sont d’accord sur le principe d’une révision à la hausse de ces engagements tous les cinq ans. Mais la question du moment du début du processus reste toujours ouverte. Alors qu’un enjeu du futur accord est de contenir le réchauffement moyen à moins de 2°C, voire 1,5°C, en 2100, la somme de ces programmes placerait au mieux la planète sur une trajectoire à 2,7°C si tous les pays tiennent leurs engagements. La Fondation Hulot et d’autres organisations de défense de la nature s’inquiètent par ailleurs de la réalisation par les pays développés de leur engagement de consacrer 100 milliards de dollars par an à l’aide aux pays vulnérables à partir de 2020. « Au mieux, d’après nos estimations, les nouvelles promesses (faites à l’occasion de la COP21) amèneraient à 85 milliards de dollars par an », précise Matthieu Orphelin. Le WWF ou Oxfam contestent, comme les représentants chinois, indiens et sud-africains, la méthode utilisée pour comptabiliser ses promesses de fonds publics et privés. Pour ces organisations le total est à ce jour inférieur à 60 milliards de dollars.

Uber : Des chauffeurs lancent leur propre application

Uber : Des chauffeurs lancent leur propre application

 

Uber prix a contre-pied par se propres chauffeurs qui ont tout simplement décidé de gérer leur propre plate-forme et de se passer de intermédiation d’UBER. Des chauffeurs de la plateforme UBER ont décidé de contrer le géant américain. France Info vous le révèle ce lundi matin, ces chauffeurs de VTC viennent de créer leur application « pour les VTC, gérée par les VTC ».  Ils l’ont baptisé VTC CAB. Cela fait neuf mois que les chauffeurs de l’association des VTC de France travaillent sur leur nouvelle application. Ces dernières semaines, ils l’ont testée en région parisienne. D’allure, VTC Cab ressemble beaucoup à Uber, comme sur la plateforme américaine, on se géolocalise, on choisit et on commande sa voiture. Mohammed Radi, est l’un des fondateurs de cette nouvelle application, chauffeur toujours actif sur la plateforme Uber, et malgré son costume cravate et une histoire ancienne dans la finance, il l’assure : « Mon objectif n’est pas de gagner de l’argent. L’objectif c’est de garder le contrôle sur notre avenir, c’est de garder le contrôle sur notre travail« , et il ajoute, fier de sa formule : « C’est du made in France, c’est une application faîte par les VTC, pour les VTC, gérée par les VTC ». Depuis qu’Uber a subitement baissé ses tarifs de 20 %, il y a deux semaines, sachant qu’ils doivent payer sur chaque course une commission de 20 euros par mois, certains chauffeurs ont fait le calcul, pour eux, cela représente une perte mensuelle de 1500 euros. Avec cette nouvelle application de l’association des VTC de France, la commission prélevée sur les courses sera inférieure à 7%. La moins cher du marché. C’est avec cet argument qu’ils comptent attirer bon nombre de chauffeurs sur leur plateforme. Une application qui veut également s’étendre à toutes les petites villes de France.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol