Archive pour le Tag 'faux'

En matière d’économie, Trump a tout faux !

En matière d’économie, Trump a  tout faux !

 

En matière d’économie, Trump a  tout faux ! Le programme économique proposé par Donald Trump ferait plus de mal que de bien à l’économie américaine. Par Sylvain Bersinger, chef économiste chez Asterès dans « La Tribune »

 

Qu’il s’agisse des questions commerciales, migratoires, budgétaires ou monétaires, les prises de position de Donald Trump risquent de nuire à l’économie américaine. Une réélection de Donald Trump n’entraînerait pas nécessairement une crise économique à court terme, mais affaiblirait probablement les perspectives futures pour l’économie américaine.
La proposition de Donald Trump de combler le déficit commercial américain en augmentant les droits de douane n’est pas pertinente. Donald Trump propose de taxer l’ensemble des importations américaines à hauteur de 10 % et de porter à 60 % les droits de douane sur les importations chinoises, ce qui serait contre-productif. En effet, il en résulterait une appréciation du dollar qui viendrait compenser l’effet de ces droits de douane. Le résultat final serait vraisemblablement une hausse des prix pour les consommateurs et une perte d’efficacité pour l’économie américaine.
L’idée de Donald Trump semble évidente : en taxant les importations, il donne un avantage à l’industrie américaine ce qui permettrait, via une baisse des importations, de combler le déficit commercial. Pourtant, une telle mesure pousserait le dollar à la hausse pour deux raisons principales : la baisse des importations (à court terme) diminuerait la demande de devises étrangères de la part des États-Unis, donc pousserait le reste des devises à la baisse par rapport au dollar, de plus la hausse des droits de douane entraînerait une hausse des prix à la consommation qui conduirait la Fed à augmenter ses taux, donc à rendre les placements en dollar plus attractifs. Cette appréciation du dollar rendrait l’économie américaine moins compétitive à l’exportation, annulant l’effet positif attendu des droits de douane. Notons également que cette mesure entre en contradiction frontale avec l’idée avancée en parallèle par Donald Trump de pousser le dollar à la baisse (sans qu’il ait précisé comment il comptait exactement y parvenir) afin de réduire le déficit commercial américain.

Une hausse des droits de douane signifie une hausse des coûts, qui est logiquement répercutée dans le prix de vente. À l’arrivée, elle se traduit par une taxe à la consommation qui pèse avant tout sur le consommateur final, et non par une baisse des prix consentie par les fournisseurs étrangers, comme l’a montré l’expérience des droits de douane mis en place par Donald Trump sur les biens chinois en 2018 – 2019.

Le but du commerce international n’est pas nécessairement de dégager un excédent commercial. D’ailleurs, le déficit commercial américain ne traduit pas une faiblesse de l’économie américaine, mais plutôt le choix fait par ce pays de peu épargner (qu’il s’agisse des ménages ou de l’État, comme l’indique le déficit public élevé). Le but du commerce international est de localiser la production des biens et services là où elle est la plus productive, donc la moins chère ; en d’autres termes, le commerce international sert à acheter aux autres ce qu’ils produisent avec un rapport qualité-prix plus avantageux. Une hausse des droits de douane, à plus forte raison si elle n’est pas concertée avec les autres pays, risque de conduire à une localisation de la production en fonction de considérations politiques et tarifaires, et donc de diminuer la productivité moyenne de l’économie américaine (ainsi que celle des autres pays).

Les propositions de Donald Trump contre l’immigration pourraient se révéler contre-productives pour l’économie américaine. Donald Trump a durci son discours contre l’immigration, allant jusqu’à parler de créer des camps de détention et de mener des déportations massives afin que les immigrés cessent « d’empoisonner le sang du pays ». Il accuse notamment les immigrés de prendre le travail des Américains natifs, une déclaration qui ne se vérifie pas dans les faits puisque les créations d’emplois pour les Américains natifs ont été très soutenues et que leur taux de chômage se situe à un plus bas historique.

En réalité, les flux entrants d’immigration ont augmenté la population active et la croissance économique du pays. Réduire l’immigration ne ferait en rien baisser le taux de chômage, et reviendrait à diminuer la population en âge de travailler, donc la croissance potentielle du pays.

Donald Trump propose des baisses d’impôts importantes, mais qui ne semblent pas correspondre aux besoins actuels de l’économie américaine. Sans surprise, Donald Trump souhaite réduire fortement les taxes supportées par les ménages et les petites entreprises. Les détails de ces baisses d’impôts ne sont pas exactement connus, mais, parmi les précisions avancées, Donald Trump a déclaré vouloir prolonger les baisses d’impôts décidées lors de son premier mandat (qui devraient arriver à échéance en 2025) ou encore supprimer la taxe sur les pourboires (une mesure également proposée par Kamala Harris). Quelles que soient les modalités exactes, la politique budgétaire probablement expansionniste de Donald Trump pose deux problèmes..

L’État doit utiliser son budget pour soutenir l’économie quand elle est en crise. Actuellement, avec un taux de chômage inférieur à 4 %, le moment n’est pas venu pour mener des politiques coûteuses de soutien à l’activité qui risquent, dans un contexte de plein emploi, de se traduire notamment par une hausse des prix ou des importations.

Les États-Unis s’endettant dans leur propre monnaie, il est donc peu probable qu’ils connaissent dans le futur un scénario de crise de la dette publique similaire à la Grèce (que le dollar soit la monnaie de référence mondiale ne change pas le fond du sujet à ce niveau). Cependant, le niveau du déficit public américain commence par poser question : en 2023, une année de croissance dynamique et de plein emploi aux États-Unis, le déficit public a été supérieur à 6 % du PIB, un niveau que l’on attendrait plutôt en période de récession. Ainsi, même si le risque de faillite de l’État américain semble peu probable, il serait souhaitable de réduire le déficit public en période de plein emploi (une remarque qui concerne aussi les démocrates), afin d’éviter les effets pervers possibles d’un déficit public trop élevé (potentiels effets d’éviction, creusement des déficits externes, limitation possible de la capacité à mener une politique contra-cyclique dans le futur).

Donald Trump souhaite réduire l’indépendance de la banque centrale, ce qui serait porteur de risques pour la stabilité financière. Les banques centrales des grandes économies occidentales sont indépendantes du pouvoir politique, en ce sens que leurs dirigeants prennent leurs décisions de politique monétaire sans en référer aux gouvernements. Cette gestion technocratique, parfois critiquée pour son caractère anti-démocratique, résulte d’une observation pragmatique de l’histoire : la politique monétaire est le levier le plus facile à actionner, tellement facile que les gouvernements ont tendance à en abuser.

Les dirigeants politiques pourraient utiliser la politique monétaire à des fins électorales. Il suffit, pour une banque centrale, de modifier ses taux directeurs pour avoir un impact considérable sur l’économie. Si un président qui aurait le contrôle de la banque centrale souhaite stimuler l’économie avant une élection, il lui serait facile de baisser les taux directeurs pour obtenir, à court terme, une hausse de la croissance et une baisse du chômage afin d’accroître sa popularité. De plus, les mécanismes sous-jacents étant assez complexes, ils sont mal compris par un grand nombre d’électeurs, ce qui renforce la capacité des dirigeants à abuser de la politique monétaire (à la différence de la politique budgétaire dont le coût, sous forme de creusement du déficit public, est plus facilement visible). Ainsi, l’expérience historique enseigne qu’une politique monétaire contrôlée par le pouvoir politique est généralement trop laxiste (c’est à-dire que les taux directeurs sont généralement trop bas), générant structurellement une inflation trop élevée ou des bulles financières. L’indépendance des banques centrales, en somme, revient à retirer au pouvoir politique un levier d’action tellement tentant qu’il risquerait d’en abuser. D’ailleurs, si Donald Trump souhaite contrôler les décisions de la Fed, c’est bien pour baisser les taux d’intérêt, comme le montrent ses déclarations lorsqu’il était président, afin de stimuler l’économie à court terme, sans se soucier de l’inflation ou des bulles que créerait une telle politique.

La fin de l’indépendance de la Fed pourrait impacter le poids international du dollar et compliquer le financement du déficit courant américain. Si la politique monétaire était gérée par le pouvoir politique il risquerait d’en résulter une inflation structurellement trop forte et de potentielles bulles d’actifs régulières du fait d’un excès de liquidités. Il pourrait en résulter une défiance du reste du monde vis-à-vis du dollar, car personne ne souhaite détenir une monnaie qui est gérée en fonction d’objectifs de politique interne plutôt qu’avec un objectif de stabilité financière. La conséquence serait une perte d’influence du dollar (dont les États-Unis retirent un poids symbolique, économique et géopolitique) et rendrait plus coûteux le financement du déficit externe structurel des États-Unis (ces derniers devraient payer plus cher leur dette vis-à-vis du reste du monde puisque les placements en dollars apparaitraient comme plus risqués).

Faire des États-Unis la « capitale des cryptos » : une idée aussi vague que risquée
Donald Trump se pose en défenseur des cryptos et notamment du bitcoin, une stratégie dangereuse pour la stabilité financière et les finances publiques. Donald Trump, qui a par le passé été un ardent détracteur du bitcoin, a opéré un virage radical pour devenir un soutien enthousiaste. Il a déclaré vouloir faire des États-Unis la « capitale des cryptos de la planète », ce qui passerait par un allègement de la règlementation et notamment le renvoi de Gary Gensler, le président de la SEC (le « gendarme » des marchés financiers américain, similaire à l’AMF en France). Un tel allègement réglementaire augmenterait le risque de fraude pour le grand public et de crise bancaire ou financière. De plus, Donald Trump propose de créer un « stock national stratégique de bitcoins » ce qui reviendrait, pour l’État américain, à acheter une grande quantité de bitcoins. Si l’intérêt économique de ce « stock national stratégique » est difficile à comprendre, le risque pour le contribuable est évident : l’État américain achèterait un actif hautement spéculatif dont la valeur repose sur aucun sous-jacent concret. En d’autres termes, Donald Trump spéculerait sur le marché des cryptos avec l’argent du contribuable, ce qui est l’inverse d’une gestion saine des finances publiques.

Politique -Venezuela : surprise ! Les faux résultats électoraux confirmés

Politique -Venezuela : surprise ! Les faux résultats électoraux confirmés

 Le Tribunal supérieur de justice (TSJ) a validé la victoire de Maduro alors que ces derniers n’a guère obtenu plus de 40 % de suffrages. Il ne fallait sans doute pas s’attendre à un autre verdict de cette instance bidon ( qu’on utilise de la même manière dans nombre d’autres pays illibéraux). Conséquence:  les États-Unis et 10 pays d’Amérique latine ne reconnaissent pas la victoire de Maduro

La Cour « certifie ( sans rire ) de manière non contestable le matériel électoral et valide les résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, émis par le Conseil national électoral (CNE), où le citoyen Nicolas Maduro Moros a été élu président de la République bolivarienne du Venezuela pour la période constitutionnelle 2025-2031 », a affirmé sa présidente Caryslia Rodriguez.

Pour mémoire, l’annonce de la réélection du président vénézuélien pour un troisième mandat a provoqué des manifestations spontanées, qui ont été brutalement réprimées. Elles ont jusqu’ici fait 27 morts, 192 blessés et 2.400 arrestations, selon les autorités.

Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le CNE, qui n’a cependant pas fourni les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une telle attaque est jugée peu crédible par l’opposition et de nombreux observateurs, qui y voient une manœuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact des votes.

Mais selon l’opposition, qui a rendu publics les procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs, son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec plus de 60% des voix.

Venezuela : surprise ! Les faux résultats électoraux confirmés

Venezuela : surprise ! Les faux résultats électoraux confirmés

 Le Tribunal supérieur de justice (TSJ) a validé la victoire de Maduro alors que ces derniers n’a guère obtenu plus de 40 % de suffrages. Il ne fallait sans doute pas s’attendre à un autre verdict de cette instance bidon ( qu’on utilise de la même manière dans nombre d’autres pays illibéraux))

La Cour « certifie ( sans rire ) de manière non contestable le matériel électoral et valide les résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet 2024, émis par le Conseil national électoral (CNE), où le citoyen Nicolas Maduro Moros a été élu président de la République bolivarienne du Venezuela pour la période constitutionnelle 2025-2031 », a affirmé sa présidente Caryslia Rodriguez.

Pour mémoire, l’annonce de la réélection du président vénézuélien pour un troisième mandat a provoqué des manifestations spontanées, qui ont été brutalement réprimées. Elles ont jusqu’ici fait 27 morts, 192 blessés et 2.400 arrestations, selon les autorités.

Nicolas Maduro a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le CNE, qui n’a cependant pas fourni les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d’un piratage informatique. Une telle attaque est jugée peu crédible par l’opposition et de nombreux observateurs, qui y voient une manœuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact des votes.

Mais selon l’opposition, qui a rendu publics les procès-verbaux obtenus grâce à ses scrutateurs, son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a remporté le scrutin avec plus de 60% des voix.

IA- Des faux sites d’information aux États-Unis

IA-  Des faux sites d’information aux États-Unis

Des  faux sites d’info locale qui seraient plus nombreux que les vrais selon un rapport.

Le nombre de faux sites d’informations locales aux États-Unis dépasse désormais celui des authentiques médias locaux, affirme le groupe de recherche NewsGuard dans un rapport mardi, s’alarmant d’une potentielle explosion de la désinformation à cinq mois de la présidentielle américaine. Des centaines de sites se faisant passer pour de véritables médias locaux, souvent à l’aide d’articles partisans générés par intelligence artificielle, ont émergé ces derniers mois, selon le rapport, qui en identifie 1265 en tout.

Les journaux continuent de disparaître au rythme de plus de deux par semaine aux États-Unis, selon l’étude, tandis que le pays a perdu près des deux-tiers de ses journalistes de presse écrite depuis 2005. «Avec la disparition des journaux traditionnels, les faux sites se précipitent pour combler le vide», écrit Newsguard dans son rapport. «Par conséquent, des millions d’Américains se retrouvent sans informations locales authentiques», ajoute l’organisation. Ces faux sites de propagande partisane se reposaient auparavant sur une légion d’auteurs, mais l’avènement de l’intelligence artificielle générative signifie qu’il est désormais bien moins onéreux et bien plus rapide d’élaborer du faux contenu, difficile à distinguer du vrai.

IA- Des faux sites plus nombreux que les vrais aux États-Unis

IA- Des faux sites plus nombreux que les vrais aux États-Unis

 

Faux emplois: Fillon définitivement coupable

Faux emplois:  Fillon définitivement  coupable

La Cour de cassation a en effet validé mercredi l’essentiel de l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui avait condamné, le 9 mai 2022, l’ancien premier ministre pour des emplois fictifs à l’Assemblée nationale.

À l’issue des deux premiers procès, en 2020 puis en 2022, François Fillon avait été condamné à quatre ans d’emprisonnement dont un an ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité. Penelope Fillon avait été sanctionnée de deux ans de prison avec sursis ainsi que 375 000 euros d’amende (et deux ans d’inéligibilité) et Marc Joulaud, ancien député suppléant de François Fillon, de trois ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité. Les prévenus ont en outre été condamnés à verser 800 000 euros de dommages et intérêts à l’Assemblée nationale.

La  Cour de cassation a confirmé la décision de la cour d’appel « en ce qu’elle reconnaît la culpabilité de François Fillon, de son épouse et de son suppléant, notamment pour détournement de fonds publics et complicité ». 

 

Le faux choc des savoirs ?

Le faux choc des savoirs ?

Des personnalités et des enseignants réfutent le faux choc des savoirs voulu par le ministre Gabriel Attal. Une pseudo révolution qui sentirait bon l’encre violette des anciennes plumes mais l’argument du collectif , lui, dégage un parfum de corporatisme et qui élude bien des questions. Dans une tribune au « Monde », des personnalités politiques et des enseignants, parmi lesquels Laurence De Cock, Marine Tondelier et Boris Vallaud, s’inquiètent des annonces du ministre de l’éducation nationale destinées à réformer le collège, dont ils jugent les effets potentiellement délétères.

Si nous n’attendions pas grand-chose du « choc des savoirs » dévoilé le 5 décembre par le ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, nous sommes quand même déçus. Les annonces supposées remédier aux problèmes soulevés par le classement du Programme international pour le suivi des acquis des élèves de 15 ans (PISA) sont encore plus violentes et inadaptées que prévu.

Elles s’adressent à une certaine frange de l’opinion publique prompte à épouser les préjugés sur l’école et qui se laisserait facilement convaincre par un discours fleurant bon la nostalgie des encres violettes s’il s’agit de protéger leurs enfants – un souci bien légitime. Nous nous doutions que les propositions n’auraient rien de progressistes, mais pas qu’elles seraient à ce point réactionnaires, voire dangereuses pour notre école publique.

Reprenons donc : le 5 décembre ont été publiés les résultats très attendus de l’enquête PISA, qui propose un portrait du niveau de réussite des élèves des pays de l’OCDE, selon les disciplines et les appartenances sociales. Quoi que l’on pense de PISA et de l’usage concurrentiel qui en est fait par les politiques et les médias, les chiffres obtenus restent des indicateurs pertinents pour mesurer les écarts existant entre l’intention affichée de démocratisation scolaire et la réalité des faits.

Cette année, le diagnostic reste implacable : la France continue à siéger dans le quarteron des pays les plus inégalitaires, c’est-à-dire ceux pour lesquels la réussite scolaire est très fortement indexée au niveau social des élèves. Mais la situation est encore pire que les années précédentes. Partout, les effets de la pandémie de Covid-19 sont visibles ; chez nous, cela se double d’un fort décrochage en mathématiques. Tous les signaux sont au rouge donc et appelaient au minimum une introspection humble pour tirer un véritable bilan des effets délétères des réformes éducatives qui se sont succédé depuis qu’existe l’enquête PISA (1997).

Budget : le faux virage de la rigueur

Budget : le faux virage de la rigueur

D’un côté le gouvernement et le président de la république ne cessent d’augmenter les dépenses pour telle ou telle catégorie ou tel ou tel objectif. De son côté, le ministre de l’économie qui veut rassurer les agences de notation internationale déclare que le « quoi qu’il en coûte « est terminé et que la France est un à un euro près! La vérité, c’est qu’on continue de dépenser sans bien identifier les cibles et les résultats. Ainsi le budget 2024 sera encore largement déficitaire et la dette va augmenter. Pour 2023 on va encore creuser le déficit budgétaire, la dette va atteindre 113 % du PIB soit plus de 3000 milliards et une charge financière de 57 milliards sur une année. Les résultats seront aussi catastrophiques en 2024 compte tenu du ralentissement de la croissance et des rentrées fiscales. Le directeur du journal la Tribune, Bruno Jeudy , alerte sur la situation.


Emmanuel Macron restera-t-il comme le président le plus dépensier de la Ve République ? Gérard Larcher fut le premier à poser la question. Cette fois, ce sont deux ministres – et pas n’importe lesquels, ceux de Bercy, Bruno Le Maire et Thomas Cazenave – qui sonnent l’alarme. Bien sûr, ils y mettent les formes. Mais leur inquiétude est à la hauteur de la montagne des déficits accumulés par la France depuis un demi-siècle. Et cet endettement s’est emballé ces dernières années. Voilà pourquoi les ministres de l’Économie et des Comptes publics prennent la parole ensemble pour s’inquiéter d’un « quoi qu’il en coûte » toujours ancré dans les têtes, y compris dans celles des ministres, voire celle du chef de l’État… « Le moment de vérité du quinquennat est arrivé », avertissent les deux argentiers, conscients que la France court vers une possible dégradation de sa note par les agences de notation et donc d’une perte de contrôle de sa dette. Avec en perspective un scénario à l’italienne avant la fin du mandat. À vrai dire, c’est le cauchemar de Bruno Le Maire, seul ou presque à réclamer à cor et à cri des économies qui ne viennent pas ou si peu.

En privé, il faut l’entendre soupirer : « Je me sens bien seul dans ce combat. Tout le monde s’en fiche. » Il ne cache plus son exaspération quand la Première ministre concède au PS et aux députés du groupe Liot deux énièmes dépenses sociales pour un total de quelque 300 millions. Rasons gratis, une fois encore, avec des chèques en bois… Car l’addition est lourde depuis 2017. Pour acheter la paix sociale, décrocher un deal politique ou faire face à l’inattendue crise du Covid ou au retour de l’inflation, les gouvernements successifs ont fait exploser les comptes : 18 milliards pour financer en 2018 la prime Macron après la crise des Gilets jaunes ; 142 milliards pour payer entre 2020 et 2022 le confinement pendant le Covid et, enfin 36 milliards pour régler les boucliers anti-inflation.

Résultat : une dette publique qui atteint les 111,9 % du PIB ! Sous pression des marchés, notre pays ne va plus pouvoir vivre bien longtemps à crédit. Les seuls intérêts annuels de notre dette vont passer, d’ici à 2027, de 40 à plus de 74 milliards, c’est-à-dire plus que les dépenses pour nos écoles, jusqu’à présent premier budget du pays. En clair, des temps nouveaux et rigoureux pour les dépenses des ministères s’imposent. Pas sûr que vendre les bijoux de famille (25 % de l’immobilier de l’État) et réduire le chômage des seniors suffisent. Mais le temps des sacrifices est venu. Il n’attendra pas la fin du quinquennat.

Le faux rattrapage des salaires sur l’inflation

Le faux rattrapage des salaires sur l’inflation


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Même son de cloche chez les experts au service des grands intérêts financiers qui s’expriment dans les médias. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart ne serait que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables.

Dans le détail des dépenses de logement représentent environ 25 % du budget, l’alimentation 25 % également, le transport 15 % les autres biens et services 15 % soient au total 80 % .

On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Inflation:-Le faux rattrapage des salaires

Inflation:-Le faux rattrapage des salaires


De quoi surprendre; pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation. Dans la réalité, le retard des salaires tourne autour de 4 à 5 %.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Social -Le faux rattrapage des salaires

Social -Le faux rattrapage des salaires


De quoi surprendre, pour la première fois en deux ans, les hausses de salaires (même sans les primes) observées entre fin juin 2022 et fin juin 2023, auraient été supérieures à celles des prix, selon la Dares. Sur cette période d’un an, le « salaire mensuel de base » des salariés a grimpé, en moyenne, de 4,6 % quand les étiquettes n’ont évolué que de 4,4 % (hors tabac). La différence reste très maigre, puisque l’écart n’est que de 0,2 %.

Plusieurs objections, la première est d’ordre méthodologique: le ministère du travail parle en effet de salaires de base. Il s’agit sans doute des salaires théoriques des conventions collectives mais sans doute par des salaires réels qui exigeraient le recueil de données beaucoup plus conséquentes et plus conformes à la réalité.

La seconde objection est celle relative à la mesure de l’inflation. On sait que cette inflation est largement sous-estimée du fait du glissement régulier des dépenses contraintes vers le haut. En clair, le pouvoir de consommation des ménages et de plus en plus contraints par les dépenses incontournables. On assiste notamment depuis la guerre en Ukraine à une importante évolution de la structure des dépenses des ménages. Ainsi l’inflation réelle est plus proche de 10 % que de 4,6 % et par exemple les dépenses alimentaires ont enregistré une hausse plus proche de 20 % que de 10 %. De toute manière le salaire réel en 2023 est encore plus faible qu’en 2022.

Cela en effet en raison de l’envolée des prix de l’alimentaire et de l’énergie. Deux postes qui ne cessent de prendre une part plus importante dans la structure des dépenses des ménages. Une modification qui rend par ailleurs obsolète la mesure officielle de l’évolution des prix à la consommation. Dans la réalité, le retard des salaires tourne autour de 4 à 5 %.

Les gains très théoriques de pouvoir d’achat diffèrent selon les secteurs de l’économie. Ils auraient atteint 0,3 % dans l’industrie et 0,2 % dans le secteur tertiaire. En revanche, les salariés du secteur de la construction ont continué à perdre de l’argent avec une diminution de leur rémunération réelle de 0,3 %.

Face à un choc sur les prix, les entreprises ajustent en général les salaires avec retard. Mais la dynamique est bel et bien enclenchée, alors que la valse des étiquettes s’avère un peu moins vive qu’auparavant. Dans sa dernière note de conjoncture de juin, l’Insee anticipait que le salaire moyen progresse de 5,1 % sur toute l’année 2023 dans le secteur privé, alors que l’inflation annuelle moyenne ne serait que de 5 %. Ce chiffre comprend toutefois les primes exceptionnelles et non pas uniquement le salaire de base.

Le fait que les salaires évoluent désormais plus vite que les prix ne veut toutefois pas dire que les pertes de pouvoir d’achat encaissées depuis le retour de l’inflation ont été effacées. Loin de là. En juin, l’Insee avait calculé que, en moyenne sur l’année 2023, le salaire réel resterait 1,3 % plus faible qu’en 2022.

Le faux débat nucléaire ou éolienne !!!!!

Le faux débat nucléaire ou éolienne !!!!!


Il est clair quel le choix entre certaines énergies alternatives (c’est le mot qui convient), entre le nucléaire et les éoliennes par exemple,  constitue une escroquerie intellectuelle. Et le retard français en matière d’éoliennes constitue un problème surréaliste. Pourtant, c’est l’argument du pseudo retard utilisé par le lobby éolien et les grippe-sous locaux (souvent les copains des maires ruraux); Pourtant le gouvernement vient de confirmer qu’il envisageait cependant de construire 6 EPR nouveaux ( et 8 ensuite). La vérité c’est que le nucléaire ne pourra réduire sa part à 50% en 2035 dans la production d’électricité et que les énergies alternatives comme l’éolien constituent des gadgets pour mieux faire avaler le nucléaire aux écolos bobos . En moyenne, les éoliennes sont d’une puissance de 1 à 3MW par rapport à un réacteur de 1000 MW. Il faudrait donc remplacer chaque réacteur par au moins 400 éoliennes (au moins car la production est intermittente).

Nombre de maires de petites communes rurales sont assaillies par des sociétés de promotion de parcs éoliens. Avec la promesse de retours financiers invraisemblables pour les propriétaires de terrain et pour les communes. Exemple, la petite ville de Douai la Fontaine (7000 habitants Maine et Loire) a été sollicitée par pas moins de 24 promoteurs ! Beaucoup tombent dans le panneau faute de compétences techniques et économiques. Exemple à Mouliherne (commune de 900 habitants, Maine-et-Loire), l’étude de faisabilité économiques, technique, sociale et environnementale a été confiée directement à un promoteur qui évidemment a conclu qu’un parc d’éoliennes se justifiait mais en oubliant de contacter les riverains et exploitants agricoles concernés.

Des propriétaires de terrain d’une valeur de 1500 euros se voient proposer des retours annuels de 6000 à 16 000 euros par an pour une éolienne ! (On oublie par ailleurs d’indiquer aux propriétaires que le coût de démantèlement de chaque éolienne sera à leur charge : de l’ordre de 300 000 euros !). Par ailleurs,  on assure aux communes un retour fiscal de 30 000 à 80 000 euros par an. Des retours financiers invraisemblables qui ne seront évidemment pas tenus.

Tout repose sur le principe qu’EDF rachètera cette électricité 2 fois le prix du marché. Quand on connaît la situation financière d’EDF (et derrière de la France), cela ne pourra durer longtemps (Voir à cet égard la baisse des prix de rachat de l’électricité solaire). Certes,  on ne peut qu’être d’accord avec la politique de transition énergétique qui vise d’une part à réduire la part du nucléaire à 50 % d’ici 10 ans, d’autre part à développer les énergies alternatives. Un objectif ambitieux mais irréalisable. Pour preuve dans les 20 ans à venir, on ne fermera aucune centrale nucléaire et la fin ( malheureuse) de Fessenheim sera plus que compensée par la mise en service de la centrale de Flamanville (sans parler des 6 nouveaux EPR. La durée de vie du parc actuel sera même prolongée d’une vingtaine d’années avec l’opération grand carénage. Du coup, les objectifs de la loi de transition énergétique paraissent assez hypothétiques puisqu’il est supposé par ailleurs que la demande sera réduite de 20% d’ici 2020-2025 et de 50% d’ici 2050.

La loi de transition énergétique et donc devenu complètement obsolète depuis la nouvelle loi sur le nucléaire. En outre, la durée de vie des centrales sera prolongée. Initialement une durée de vie fixée entre 40 et 60 ans et qui va passer à 80 ans comme ailleurs -aux États-Unis notamment- suite à l’opération de grand carénage qui renforce notoirement la sécurité.

Pour parler plus clair, elle a surtout été décidée pour satisfaire les écolos politisés et -ou- ésotériques et non pour constituer la base d’une politique énergétique. Pour gommer ses contradictions, au moins en apparence, la France développe un plan de développement d’éoliennes à la fois incongru, coûteux et dangereux pour la santé et l’environnement. En outre, les conditions financières de ce plan constituent une aberration puisque la rentabilité des éoliennes est essentiellement fondée sur un tarif de rachat de l’électricité garanti par l’État supérieur de deux fois au prix du marché de l’électricité. (Une aide illégale d’après la Cour de Justice de l’Union Européenne). On peut se demander, en l’état actuel des finances d’EDF, quel sera l’équilibre économique de ces projets. En effet, la situation d’EDF est catastrophique et s’il agissait d’une entreprise réellement privée, elle serait en faillite depuis longtemps (l’action d’EDF a 90% de sa valeur en quelques années et cela en dépit de la présentation d’un résultat relativement artificiel). L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme. Il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % à 100% du prix de l’électricité. D’une manière générale, le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel le moment venu. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards sans parler de la remise à niveau financière d’Areva qui va coûter autour de 10 milliards.

Enfin avec le développement notamment des énergies alternatives, il faudra envisager la construction d’un nouveau réseau électrique pour collecter et redistribuer le courant. Pour raccorder des milliers de centrales de production d’électricité que seraient tous ces parcs éoliens disséminés sur le territoire, et pour éviter une instabilité des réseaux, ERDF a annoncé 40 milliards d’investissements dont 4000 km de lignes haute tension. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Globalement il faudra trouver de l’ordre de 500 milliards d’ici 2050-2060. On se demande comment EDF pourra assurer dans ces conditions le rachat d’électricité d’origine éolienne au double ou au triple du prix du marché.
Il est vraisemblable que le développement d’autres énergies alternatives serait économiquement plus rentable pour EDF, les clients et plus généralement la collectivité. On pense en particulier au développement d’énergies neutres voire positives des bâtiments industriels et agricoles et des résidences d’habitation via la filière photovoltaïque notamment. Aujourd’hui, 75% de l’énergie primaire sont utilisés par le résidentiel, le tertiaire et le transport. Avec les bâtiments à énergie neutre ou positive on pourrait réduire cette part à 25 %. Contrairement à l’idée répandue, les prix mondiaux de l’électricité ne s’inscriront pas dans une tendance haussière compte tenu de l’excédent de l’offre. Les baisses enregistrées du prix de l’électricité ces derniers temps sur le marché mondial en témoignent. Du coup, l’équilibre économique d’EDF s’en trouvera encore davantage perturbé et le rachat de l’énergie d’origine éolienne au double ou au triple du prix de ce marché encore plus intenable. D’autant que la concurrence des distributeurs va encore s’accroître (voir notamment les effets du regroupement Engie et l’entreprise allemande RWE). Un contexte énergétique et financier qui passe par dessus la tête de nombre élus locaux qui en plus proposent de localiser ces éoliennes dans les zones déjà économiquement et socialement défavorisées qui ne bénéficient pas des équipements de base comme le tout-à-l’égout, dont la couverture par mobile téléphonique est très hypothétique, dont le raccordement au réseau Internet est très insuffisant voire absent à moins de payer des coûts de raccordement exorbitants (sans parler de l’état catastrophique des routes).

On peut aussi imaginer que ces zones ne seront jamais raccordées au câble qui ne desservira sans doute que les centres bourg (le coût théorique serait de leurs 25 milliards, en fait il faudrait compter sur 50 à 75). L’implantation d’éoliennes dans la zone défavorisées ne fera qu’accentuer inégalités d’équipement. Des régions déjà relativement isolées sur le plan économiques et qui doivent en plus assumer les inconvénients d’implantation d’équipements sans aucun intérêt, ni retour sur le plan économique et social pour la collectivité locale (hormis pour quelques propriétaires dont beaucoup d’ailleurs ne résident pas dans ou à proximité des éoliennes).

De telles installations engendreront par ailleurs des nuisances incontestables qui concerneront l’environnement, la faune mais surtout l’élevage. (Vaches, chevaux, poulets notamment). En outre le foncier (terres et bâtiments) déjà affecté par la désertification économique se trouvera encore sérieusement dévalorisé. En 15 ans, la valeur immobilière des habitations a déjà subi une diminution de l’ordre de 50 %. Avec l’installation des éoliennes, la dépréciation sera considérable tant pour les terres que pour les résidences (on trouvera avant peu des maisons à vendre à 40 000 euros).
Notons aussi les perturbations nouvelles des ondes de radio, de télévision et de liaison téléphonique alors que déjà les réceptions sont de très mauvaise qualité. Il serait utile de rappeler à certains élus locaux que la priorité des équipements doit aller au soutien du développement économique et à l’emploi et non vers des installations qui enrichiront que les promoteurs. Des promoteurs à la fiabilité financière très douteuse puisque la plupart n’ont qu’un capital de quelques milliers d’euros pour couvrir les risques de projet d’un coût de plusieurs dizaines de millions. Des risques dont se sont prémunis les promoteurs puisqu’il est prévu explicitement que les sociétés exploitation pourront être revendues sans information préalable des propriétaires et des communes. Ce qui rendra caduques nombre de dispositions contractuelles.

 

L’arnaque au faux colis

L’arnaque au faux colis

Les mutations affectent tous les champs de l’économie officielle mais même l’économie criminelle se transforme avec une nouvelle façon d’escroquer avec la multiplication des arnaques colis

Le mode opératoire Commence par par une première mise en relation par téléphone, mail ou encore SMS. Une notification vous informe alors que «votre colis est actuellement bloqué, veuillez cliquer sur le lien suivant pour régler la situation» et vous propose de résoudre le problème par le passage sur un site frauduleux, visant à aspirer vos données personnelles. Si la pratique consiste majoritairement à récupérer des informations personnelles, le préjudice peut atteindre plusieurs milliers d’euros pour les plus malchanceux.

Signalé par Signal Arnaque, un site communautaire contre les escroqueries d’internet, la livraison de colis est la cible privilégiée des usurpateurs dans le cadre de campagnes de phishing et d’arnaques téléphoniques. Elle met en garde notamment sur les coûts imaginaires et trompeurs proposés par ces sites qui servent souvent d’excuses pour procéder au vol de données personnelles.

Les escroqueries évoluent également sous d’autres formes comme les fichiers infectés envoyés par mail ou encore l’installation de logiciels rançongiciel poussant la victime à payer un montant défini par le pirate contre le déblocage de l’ordinateur. Les autorités ont enregistré un total de 423.000 victimes sur l’année 2021 selon le rapport «Insécurité et délinquance en 2021 : bilan statistique» du ministère de l’intérieur. Un nombre en hausse de 15% sur un an.

Macron : le faux procès de l’abondance

Macron : le faux procès de l’abondance

 

 

Faut-il verser dans ce malthusianisme 3.0 servi matin, midi et soir par nos Diafoirus de la décroissance ? S’interroge un papier de l’Opinion

 

Emmanuel Macron s’est-il converti au modèle Amish ? Septembre 2020 : le Président moquait les écologistes partisans de « la lampe à huile » au prétexte de sauver la planète. Septembre 2022 : tête-à-queue. Dans une allocution aux accents graves, il a annoncé mercredi à des Français encore la tête en vacances : « Nous vivons la fin de l’abondance. » Que la guerre en Ukraine plonge l’Europe dans une économie de pénurie exceptionnelle, que l’été caniculaire provoque une prise de conscience sur l’urgente nécessité de modifier nos usages, nul n’en disconviendra. Faut-il pour autant verser dans ce malthusianisme 3.0 servi matin, midi et soir par nos Diafoirus de la décroissance ?

Oubliée la promesse d’un retour des jours heureux ! Entravé au Parlement, sans vision politique, le chef de l’Etat trouve intérêt à se présenter en gestionnaire de la « grande bascule », en hyper-protecteur de ménages sommés d’enterrer leur insouciance. Il préside, soit. Il prépare à l’effort national, soit. Mais lui qui a tant abusé de la dette – moins pour investir que pour préserver le niveau de vie – donne aussi le sentiment de manœuvrer, en cédant au climat idéologique du moment qui fait de la lutte contre le réchauffement climatique un anticapitalisme mâtiné de technophobie et de contrôles.

Plutôt que de jouer sur la peur, le Président devrait rappeler que la créativité humaine a toujours permis de franchir l’obstacle de la rareté, que la croissance – portée par l’innovation et le travail – restera le moteur de notre modèle social. La crise de l’abondance n’est pas la fin de l’abondance. Poser un diagnostic faux, c’est risquer d’engager de mauvaises politiques. Justifié vu le contexte, ce changement de ton ne doit pas annoncer un changement de ligne. Il affaiblirait plus encore le pays.

 

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres : 80 % de faux comptes ?

« Réseaux sociaux- »Twitter et autres   : 80 % de faux comptes ? 

Les bots* sont-ils à l’origine du déclin de notre monde numérique ? Il est plausible que plus de 80 % des comptes Twitter soient en fait des faux – et Twitter n’est pas le seul réseau social à être concerné. Voici pourquoi… Par Dan Woods, Global Head of Intelligence chez F5. (la Tribune)

*Un bot informatique est un agent logiciel automatique ou semi-automatique qui interagit avec des serveurs informatiques. Un bot se connecte et interagit avec le serveur comme un programme client utilisé par un humain, d’où le terme « bot », qui est la contraction par aphérèse de « robot »

 

 

À ce stade, nous sommes nombreux à avoir entendu parler de l’échec de l’acquisition et de l’affaire juridique qui se profile entre Twitter, une société qui n’a pas cherché à être achetée, et Elon Musk, qui a annulé son offre d’achat de la société.

Au centre de ce conflit se trouve le trafic de robots. Il est presque certain que le trafic de robots de Twitter est beaucoup plus important que ce qui est exprimé publiquement et de ce que les équipes imaginent en interne. En toute honnêteté, c’est probablement le cas pour toutes les organisations qui sont ciblées par des bots malveillants ou indésirables mais qui n’utilisent pas les meilleures technologies pour les éliminer.

 

Dans le cas de Twitter, l’une des principales motivations est d’obtenir la création de nouveaux comptes. On a l’impression que plus une personne a de followers, plus ses tweets sont intéressants, et en effet, les comptes ayant le plus de followers ont tendance à être plus influents.

Ce modèle peut alors devenir préoccupant dès lors qu’il vise à amplifier l’influence. Imaginez l’influence que vous pourriez avoir en contrôlant automatiquement des millions de comptes Twitter qui interagissent avec les comptes réels de personnalités publiques et de citoyens privés. Cette situation est susceptible d’attirer des acteurs étatiques très motivés disposant de ressources pratiquement illimitées.

Non seulement l’incitation est énorme sur Twitter, mais il existe aussi des moyens. Il existe d’innombrables services sur Internet (y compris les marketplaces du dark/deep web) qui proposent des comptes Twitter, des followers, des likes et des retweets contre rémunération.

Pour moins de 1 000 dollars, il est possible d’obtenir près de 100 000 followers, qui retweetent tout et n’importe quoi. Ces comptes ont des noms tels que TY19038461038, et ils suivent beaucoup d’autres comptes.

Créer un compte Twitter en utilisant l’automatisation est particulièrement facile. En y regardant d’un peu plus près, il est possible d’écrire un script qui crée automatiquement des comptes Twitter. Sans pour autant changer d’adresse IP ni le nom du compte.

Il y a quelques années, un réseau social américain a déployé une stratégie de défense contre les robots et a découvert que 99 % de son trafic de connexion était automatisé.

En fait, 80 à 99 % du trafic est automatisé sur de nombreuses applications. Ces résultats ne sont pas un cas isolé – ils sont communs à de nombreuses organisations (commerçants, institutions financières, sociétés de télécommunications et entreprises de restauration rapide, pour n’en citer que quelques-unes).

La nouvelle a bien sûr été dévastatrice pour l’entreprise. Elle savait qu’elle avait un problème de bot, mais n’avait jamais imaginé qu’il était aussi grave. Les conséquences ont rapidement été ressenties. Seule une infime partie de leurs comptes clients étaient de véritables clients humains. La majeure partie était des robots

 

Pour les réseaux sociaux, le nombre d’utilisateurs actifs quotidiens (DAU), qui est un sous-ensemble de tous les comptes, joue un rôle important dans l’évaluation. La révélation que leur DAU ne représentait qu’une fraction de ce qu’elles pensaient a entraîné une baisse significative de leur valeur.

Aurait-il alors été préférable pour les actionnaires de cette entreprise de ne jamais apprendre la vérité et de se contenter d’affirmer que leur problème de bots était inférieur à 5 % ? Sans aucun doute, oui.

Cette pression ne s’applique pas seulement aux sites de réseaux sociaux dont la valorisation est déterminée par le nombre de DAU. Elle s’applique également aux entreprises qui vendent des produits à forte demande dont les stocks sont limités, comme des billets de concert, des baskets, des sacs à main de marque ou le prochain iPhone.

Lorsque ce type de produits sont vendus en quelques minutes à des robots, pour être ensuite revendus à des prix très élevés, cela créé un mécontentement des clients, mais l’entreprise parvient à écouler rapidement l’ensemble de son stock et alors, rien n’est fait pour maitriser ce procédé.

Dans ces cas, une entreprise peut vouloir donner l’impression qu’elle fait tout ce qu’elle peut pour arrêter les bots alors qu’en réalité, elle ne fait pas grand-chose.

Selon le volume et la vitesse de l’automatisation que nous observons aujourd’hui, la sophistication des bots et le manque relatif de contre-mesures, on peut facilement faire la conclusion suivante : selon toute vraisemblance, plus de 80 % des comptes Twitter sont en fait des bots.

Sans nul doute, Twitter essaie d’empêcher toute automatisation indésirable sur sa plateforme, comme toutes les entreprises. Mais il est probable qu’il s’agisse d’une automatisation très sophistiquée de la part d’acteurs extrêmement motivés. Dans ces circonstances, la lutte contre les bots n’est pas une mince affaire. Elle nécessite des outils tout aussi sophistiqués.

Cependant, il y a quelque chose de beaucoup plus important en jeu ici. Le problème des bots est plus important que les recettes publicitaires, le cours de l’action ou la valorisation d’une entreprise. Ne pas lutter contre l’usage de bots, menace l’ensemble des fondements de notre monde numérique.

Permettre aux bots de proliférer conduit à une fraude massive qui coûte des milliards. Cela permet aux nations et aux organisations malveillantes de diffuser de fausses informations, d’influencer les processus politiques voire même de créer de potentiels conflits.

Si nous voulons, en tant que société, continuer à bénéficier de toutes les connaissances, de tous les divertissements et des autres avantages que nous offre l’internet et notre monde mobile et connecté, nous devons faire quelque chose contre le trafic automatisé en ligne. La seule façon de lutter contre les bots est de mettre en place notre propre automatisation hautement sophistiquée.

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