Archive pour le Tag 'nouveau'

L’IA , nouveau média ?

L’IA , nouveau média ?

Après la radio, la télévision et Internet, l’intelligence artificielle s’impose comme un nouveau média. Cette révolution transforme radicalement notre rapport à l’information et redéfinit les règles du jeu économique pour les créateurs de contenu. Par Primavera de Filippi, Directrice de la Recherche chez Alien Intelligence (*)
dans La Tribune

L’évolution des médias suit une logique implacable : donner toujours plus d’autonomie aux consommateurs. La radiodiffusion imposait une communication descendante ridige (one to many), où chaînes de télévision et stations de radio dictaient le tempo. Internet a démocratisé les échanges avec les réseaux sociaux et blogs, permettant une communication horizontale décentralisée (many to many). Aujourd’hui, l’intelligence artificielle franchit une nouvelle étape : la personnalisation de masse, où chaque utilisateur reçoit un contenu sur-mesure.

L’innovation majeure de l’IA réside dans sa capacité à découpler le fond de la forme. Un même traité philosophique peut être reformulé en un article académique, un guide illustré, un dialogue interactif ou un podcast — chaque version préservant l’essence du contenu original tout en s’adaptant aux préférences du public. Cette flexibilité permet de combler les fossés culturels et générationnels : la littérature classique peut atteindre les jeunes audiences via des formats interactifs, et la recherche scientifique devient accessible au grand public via des podcasts, infographies ou dialogues animés.

Les créateurs peuvent désormais se concentrer sur leur valeur ajoutée — l’innovation conceptuelle, le jugement éthique, l’expression émotionnelle — en déléguant à l’IA l’adaptation formelle. Cette division du travail créatif libère les talents des contraintes techniques d’exécution et de diffusion. L’audience interpelle désormais directement l’IA pour obtenir des contenus personnalisés en temps réel. Ces contenus ne sont ni issus exclusivement de la créativité humaine, ni de la simple automatisation technologique : ils représentent une nouvelle forme hybride de production culturelle.

Le défi du modèle économique

Mais cette révolution soulève des questions cruciales qui rappellent les premiers temps du piratage numérique. L’entraînement actuel des IA, basé sur l’extraction de contenus sans autorisation ni compensation, menace l’écosystème créatif fondé sur un système de droits d’auteur qui a du mal à s’adapter à ce nouveau paradigme. Dans une ère où les contenus peuvent être indéfiniment agrégés et désagrégés, reformulés et réutilisés, comment attribuer une œuvre générée à partir des contributions de millions d’auteurs ? Comment garantir la provenance et l’authenticité des données quand les mêmes idées peuvent se manifester sous d’innombrables formes ? Enfin, en ce qui concerne la rémunération : comment garantir que les créateurs soient justement récompensés quand leurs travaux sont ingérés, transformés et réutilisés à une échelle sans précédent ? Sans mécanismes de redistribution équitable, les créateurs risquent de perdre leur incitation à produire les contenus nécessaires au fonctionnement même de ces systèmes.

L’enjeu n’est pas de résister à cette transformation, mais de la guider vers un modèle viable. L’histoire d’Internet nous éclaire sur la solution. Face au piratage musical, l’industrie n’a pas trouvé son salut dans la répression, mais dans l’innovation commerciale avec l’arrivée des plateformes de streaming. En transformant la propriété en accès et les achats en abonnements, Spotify et Netflix ont créé une nouvelle source de revenus passifs pour les créateurs avec une offre plus attractive que le piratage.

Un modèle similaire émerge dans le domaine de l’IA générative. Plutôt que de vendre leurs bases de données pour l’entraînement, les créateurs peuvent proposer leurs œuvres sous forme de flux continus, rémunérés à l’usage, qui vont enrichir les capacités de l’IA en temps réel. Les partenariats d’OpenAI avec des éditeurs comme Associated Press ou Le Monde, ou encore ceux de Mistral avec l’Agence France-Presse, préfigurent cette évolution vers une compensation directement liée à l’utilisation effective des contenus.

Construire l’écosystème de demain
Cette mutation exige de développer rapidement des infrastructures permettant un partage sécurisé des données, une attribution transparente et une compensation équitable. L’enjeu dépasse la simple innovation technologique : il s’agit de construire l’écosystème culturel de demain, où la valeur est redistribuée à ceux qui créent des contenus de qualité plutôt qu’à ceux qui se contentent de les agréger.

L’IA comme média n’est plus une perspective d’avenir, mais une réalité présente. Le défi consiste maintenant à transformer cette disruption en opportunité durable pour l’ensemble de la chaîne créative. L’avenir de la culture numérique se joue aujourd’hui dans notre capacité à inventer ces nouveaux modèles économiques.

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(*) Primavera de Filippi est directrice de recherche au CNRS à Paris, associée à la faculté du Berkman-Klein Center for Internet & Society à Harvard, et directrice de la recherche chez Alien, une entreprise française qui développe une infrastructure de streaming des données (« data streaming ») pour enrichir les systèmes d’IA générative, de façon juridique et éthique. Ses recherches portent sur les défis et les opportunités juridiques de la technologie blockchain et de l’intelligence artificielle. Elle est co-auteure du livre « Blockchain and the Law », publié en 2018 par Harvard University Press, et de « Blockchain Governance », publié en 2024 par MIT Press. Membre fondateur du Global Future Council on Blockchain Technologies du Forum économique mondial, elle est la fondatrice et la coordinatrice de l’Internet Governance Forum’s dynamic coalitions on Blockchain Technology de l’ONU (COALA).

Guerre en Ukraine : L’Allemagne pour un nouveau soutien militaire européen à Kiev

Guerre en Ukraine : L’Allemagne pour un nouveau soutien militaire européen à Kiev


Une véritable réorientation de la politique étrangère allemande vis-à-vis de la Russie dans le conflit ukrainien. Un soutien à l’Ukraine qui peut être ne se contentera pas de mots comme le font la plupart des autres dirigeants européens

Les alliés occidentaux ne fixent plus de «limitations» à la portée des armes qu’ils envoient à l’Ukraine : par cette déclaration, le chancelier Friedrich Merz ouvre un nouveau chapitre du soutien militaire européen à Kiev, et ceci au moment où la position de Washington à l’égard du conflit reste des plus nébuleuses et où la Russie intensifie ses attaques nocturnes sur le territoire de son voisin. « Cela signifie que l’Ukraine peut désormais se défendre, par exemple en attaquant des positions militaires en Russie (…) ce qu’elle ne faisait pas il y a quelque temps, à quelques exceptions près. Elle peut le faire maintenant », a déclaré lundi 26 mai le dirigeant allemand lors d’un entretien à la télévision publique WDR.

Une véritable réorientation de la politique étrangère allemande vis-à-vis de la Russie dans le conflit ukrainien. Un soutien à l’Ukraine qui peut être ne se contentera pas de mots comme le font la plupart des autres dirigeants européens

Covid-19: un nouveau variant ?

Covid-19: un nouveau variant ?

Une nouvelle souche du Covid-19 a été identifiée sur le sol français, selon nos informations. Le variant NB.1.8.1 a été observé à quatre reprises en France, comme l’a confirmé à BFMTV le Centre national de référence de Lyon, laboratoire en charge de la surveillance des variants émergents.

« Il y a un certain nombre de pays qui l’ont rapporté. On en a trouvé un peu en France, pas beaucoup, quatre séquences (soit des personnes infectées, NDLR) qui ont été trouvées, à la fois à l’hôpital et en ville », explique le virologue Bruno Lina.
Ce sous-lignage du virus, jamais identifié en France avant mars, fait des ravages en Chine. Les experts surveillent de près cette souche après la flambée des cas, notamment à Hong Kong, où les autorités relatent le taux le plus élevé de circulation du virus depuis au moins un an.

Bruno Retailleau largement élu , nouveau leader de la droite

Bruno Retailleau largement élu , nouveau leader de la droite


Le ministre de l’Intérieur emporte très largement la présidence du parti LR avec 74,3% des voix face à Laurent Wauquiez. Il devient de fait, un candidat crédible pour la droite même si d’autres candidats sont aussi présents

Sans conteste Bruno Retailleau est désormais un nouveau leader de droite appréciée dans son camp. En cause sans doute son style si particulier fait de simplicité, de détermination et surtout de clarté dans son expression. Un leader un peu différent d’autres plus grandiloquents qui promettent la lune. Retailleau parait plus proche des électeurs , il sait parfaitement exploiter la conjoncture du moment en les replaçant dans une autre perspective plus structurelle. Bref parler du temps présent recadré dans l’espace et dans le temps. Bien entendu des propos marqués du sceau de la droite traditionnelle mais qui semble coller avec l’évolution du corps électoral actuellement tellement notamment la gauche est discréditée notamment par les « insoumis » et les écolos et que le choix désormais pour l’avenir à moyen terme se pose entre la droite ou la droite. Mais une droite également divisée et qui pourrait aussi être son pire ennemi.

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a lâché 0,81% à 66,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a perdu 0,82% à 63,15 dollars.

L’effet des discussions entre la Chine et les États-Unis sur les taxes douanières aura été de courte durée sur la tendance à la hausse des prix du pétrole. Le baril retrouve ses prix bas en raison des inquiétudes sur la croissance mondiale notamment aux États-Unis.

L’augmentation des surtaxes douanières «entraînera des difficultés économiques et freinera une croissance saine de la demande de pétrole», projettent les experts du secteur. «Avec le ralentissement de l’élan actuel, les marchés prennent en compte le fait que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) augmente sa production», ce qui ravive les inquiétudes d’une offre trop abondantes, selon Bart Melek.

Le cartel est censé annuler ses réductions volontaires de production en mai et juin, passant à un rythme de 411.000 barils par jour (b/j), contre 137.000 b/j initialement prévu. «Il existe un consensus croissant sur le fait que les stocks mondiaux de pétrole vont gonfler cette année, et seront plus élevés qu’en 2024».

Mercredi, le marché a aussi réagi à la marge à la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis pour la semaine achevée le 9 mai. Selon l’Agence américaine sur l’énergie, ces réserves ont augmenté de 3,5 millions de barils, alors que les analystes tablaient au contraire sur une baisse d’environ 2,2 millions de barils, d’après la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.

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Syrie : les États-Unis lèvent les sanctions et reconnaît le nouveau pouvoir

Syrie : les États-Unis lèvent les sanctions et reconnaît le nouveau pouvoir

Lors de son voyage au Moyen-Orient, le président américain en a profité pour rencontrer le nouveau dirigeant de la Syrie, ancien djihadiste, de lever les sanctions à l’égard de la Syrie et de reconnaître les nouvelles conditions politiques du pays. Notons que la France de son côté avait reçu le nouveau dirigeant de la Syrie.

La rencontre mercredi matin entre Donald Trump et Ahmed al-Charaa et cette levée des sanctions marquent un spectaculaire tournant dans la politique américaine vis-à-vis du nouveau pouvoir syrien, issu de la mouvance djihadiste, face auquel la nouvelle Administration…

Un nouveau plan Marshall européen ?

Un nouveau plan Marshall européen ?

Dans le nouveau contexte international, souveraineté et financement de la défense nécessitent de nouveaux modes de financement. Par Bertrand Rambaud, Président de France Invest (*) dans la Tribune

En 1947, le plan Marshall permit à l’Europe de se reconstruire grâce à un effort stratégique venu de l’extérieur. Aujourd’hui, l’Union européenne doit en inverser la logique : mobiliser ses propres ressources pour financer ses propres défis, et en particulier assurer sa souveraineté économique et militaire. C’est un enjeu industriel, financier, logistique et de défense comme vient de le rappeler le Premier ministre : il nous faut un véritable plan de bataille.

Si jusqu’à présent, une part significative de l’épargne européenne est aujourd’hui investie à l’étranger, notamment en obligations souveraines américaines qui financent le déficit des Etats-Unis, le contexte politico-économique vient de changer brutalement. Nous ne traversons pas une crise conjoncturelle, mais un basculement structurel, un changement de paradigme profond. Les annonces de Donald Trump sur le commerce ne sont qu’un signal de plus dans un paysage international où la fragmentation se poursuit et l’organisation autour de grands blocs ne fait que se renforcer.

L’Europe ne pourra défendre son modèle social, environnemental et démocratique sans une base productive solide, sans autonomie énergétique, technologique et industrielle. La souveraineté économique européenne doit devenir un projet d’investissement structurant, fondé sur les secteurs critiques : défense, cybersécurité, technologies duales, infrastructures essentielles, transition énergétique, composants et matériaux stratégiques. Cela concerne l’ensemble des entreprises européennes, mais c’est auprès des startups, PME et ETI que les besoins en financement de croissance, d’innovation et d’internationalisation sont les plus cruciaux.

Les PME de la défense pourraient bénéficier de l’épargne. La France peut jouer un rôle moteur dans cette nouvelle donne. Elle dispose d’un écosystème industriel et scientifique robuste, et surtout d’un atout majeur : le premier marché du capital-investissement de l’Union européenne. Fort de son ancrage sectoriel, le capital-investissement soutient déjà les ETI industrielles, finance les innovations stratégiques, et accompagne 20 % des entreprises de la Base industrielle et technologique de défense (BITD). Il est prêt à changer d’échelle. Et il pourrait renforcer son socle financier solide et fiable en orientant une partie de cette épargne vers l’économie productive européenne dans une logique volontariste et de long terme.

A l’échelle européenne, ce plan vertueux suppose une alliance raisonnée et bien comprise entre la puissance publique, les investisseurs institutionnels, les gestionnaires d’actifs non cotés, et les épargnants. Ce triptyque permettrait de canaliser l’épargne vers des projets concrets utiles à l’Europe, en donnant envie aux épargnants de contribuer à une plus grande diversification vers l’économie réelle, de financer l’innovation souveraine et les entreprises de croissance.

Un plan d’investissement européen de 500 milliards d’euros sur dix ans, articulé autour de véhicules de co-investissement, de garanties publiques et d’une vision stratégique, ne peut réussir sans ce renforcement massif de l’orientation à long terme de l’épargne européenne. C’est la condition de notre autonomie, de notre compétitivité et de notre capacité à affronter les transitions du siècle.

Ce projet n’est ni une utopie technocratique ni une simple déclaration d’intention. C’est une réponse lucide à un basculement d’époque. Il ne s’agit plus de réagir ou de s’adapter, mais de construire. Le capital-investissement français, catalyseur d’un capitalisme patient et engagé, est prêt à jouer tout son rôle dans cette ambition collective.

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(*) Bertrand Rambaud est Président de France Invest et Président de Siparex, groupe de capital-investissement. Il accompagne et finance les startups, PME et ETI françaises depuis plus de 30 ans. Diplômé de l’EM Lyon, il a débuté sa carrière en 1991 en tant qu’investisseur dans le Groupe Siparex, puis comme Partner chez PwC au Département Transactions & Services de 1997 à 2002. Il retourne vers le métier d’investisseur au sein de Siparex dont il prend la présidence en juillet 2009. Il est par ailleurs administrateur de plusieurs sociétés.

Energie-Nouveau recul des prix du pétrole

Energie-Nouveau recul des prix du pétrole


Les cours du pétrole ont terminé encore en baisse , plombés par les craintes de ralentissement économique provoqué par la guerre commerciale entre Washington et Pékin, ainsi que par les incertitudes quant à une possible augmentation de production de l’Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, en baisse à 64,11 dollars.

Le baril de la mer du Nord, pour livraison en juin, dont c’était le dernier jour de cotation, a perdu 1,76% à 63,12 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a dévissé de 3,66% à 58,21 dollars, soit son plus bas niveau en clôture depuis 2021.

Des nouvelles données économiques en provenance mardi des États-Unis ont également participé à miner les cours du brut, dont un indice évaluant la confiance des consommateurs américains. Selon ce baromètre, leur confiance a continué de dégringoler, tombant à «un niveau pas atteint depuis le début de la pandémie de Covid». «Le ralentissement des dépenses au cours des prochains mois (pourrait) également peser sur les prix du pétrole», puisqu’il lesterait la demande, a souligné M. Lipow.

En outre, «les prix du brut continuent à se contracter alors que le marché tente d’évaluer la possibilité que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) augmente sa production», a estimé dans une note Phil Flynn, analyste de Price Futures Group. «Le marché attend la réunion de l’Opep+ du 5 mai (…) pour voir si (le cartel) va accélérer sa production, et donc augmenter l’offre».

Nouveau recul des prix du pétrole

Nouveau recul des prix du pétrole


Les cours du pétrole ont terminé encore en baisse mardi, plombés par les craintes de ralentissement économique provoqué par la guerre commerciale entre Washington et Pékin, ainsi que par les incertitudes quant à une possible augmentation de production de l’Opep+.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, a perdu 2,44% à 64,25 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, a lâché 2,63% à 60,42 dollars.

Des nouvelles données économiques en provenance mardi des États-Unis ont également participé à miner les cours du brut, dont un indice évaluant la confiance des consommateurs américains. Selon ce baromètre, leur confiance a continué de dégringoler, tombant à «un niveau pas atteint depuis le début de la pandémie de Covid». «Le ralentissement des dépenses au cours des prochains mois (pourrait) également peser sur les prix du pétrole», puisqu’il lesterait la demande, a souligné M. Lipow.

En outre, «les prix du brut continuent à se contracter alors que le marché tente d’évaluer la possibilité que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) augmente sa production», a estimé dans une note Phil Flynn, analyste de Price Futures Group. «Le marché attend la réunion de l’Opep+ du 5 mai (…) pour voir si (le cartel) va accélérer sa production, et donc augmenter l’offre».

L’or à un nouveau sommet 3500 dollars l’once

L’or à un nouveau sommet 3500 dollars l’once

Le métal jaune s’envole vers de nouveaux sommets en raison des inquiétudes concernant l’hypothèse d’une crise économique mondiale. Le cours de l’once d’or a dépassé la barre des 3500 dollars mardi pour la première fois de son histoire, porté par la guerre commerciale mais aussi par les tensions entre Donald Trump et le président de la Fed, qui ont fait chuter Wall Street. L’once d’or s’affichait à 3467,87 dollars à 7H30 GMT, après avoir atteint plus tôt un record à 3500,10 dollars.

Gage de sûreté dans la tourmente commerciale déclenchée par Donald Trump début avril, les investisseurs se ruent depuis des semaines sur l’or, les droits de douane pouvant avoir un effet inflationniste, qui fait baisser la valeur du dollar, contre lequel l’or permet de se couvrir. Convoité pour son utilisation dans la joaillerie, l’industrie ou tout simplement comme actif de réserve, le métal jaune conserve sa valeur .

Secteur Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement

Secteur Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement


Alors que les lobbys du secteur ne cesse de souligner la reprise, l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, souligne des signes de ralentissement du marché et s’attend à une légère remontée des taux moyens en avril, mai et juin. En cause l’attentisme et le manque de sa solvabilité notamment des primo accédant; Sans parler de la folie des prix dans les grandes villes

La décision de la Banque centrale européenne de baisser, pour la sixième fois consécutive, ses taux directeurs de 25 points de base, avec un taux de refinancement ramené à 2,5 %, devrait offrir un répit sur un marché du crédit immobilier encore balbutiant. D’autant que le discours de la banque centrale est plutôt accommodant, laissant entrevoir de nouvelles baisses. Cette décision intervient à un moment où les taux de crédit immobilier affichent un léger mouvement haussier, après une baisse presque continue d’un an, et ce, avant le printemps, une période généralement propice aux achats immobiliers.

Car si les taux courts sont orientés à la baisse, ce n’est pas le cas des taux longs, notamment celui de l’obligation d’État (OAT) à dix ans, qui sert en partie de référence pour les banques dans le calcul de leurs barèmes.

Le contexte de grande incertitude générée par la politique tarifaire des États-Unis, mais aussi l’instabilité budgétaire et politique en France ou la brusque hausse du taux souverain allemand à l’annonce d’un plan d’investissement dans la défense en Allemagne sont autant d’éléments qui mettent les emprunts d’État sous pression.

Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement

Immobilier : Risque d’un nouveau ralentissement


Alors que les lobbys du secteur ne cesse de souligner la reprise, l’Observatoire du Crédit Logement/CSA, souligne des signes de ralentissement du marché et s’attend à une légère remontée des taux moyens en avril, mai et juin. En cause l’attentisme et le manque de sa solvabilité notamment des primo accédant; Sans parler de la folie des prix dans les grandes villes

La décision de la Banque centrale européenne de baisser, pour la sixième fois consécutive, ses taux directeurs de 25 points de base, avec un taux de refinancement ramené à 2,5 %, devrait offrir un répit sur un marché du crédit immobilier encore balbutiant. D’autant que le discours de la banque centrale est plutôt accommodant, laissant entrevoir de nouvelles baisses. Cette décision intervient à un moment où les taux de crédit immobilier affichent un léger mouvement haussier, après une baisse presque continue d’un an, et ce, avant le printemps, une période généralement propice aux achats immobiliers.

Car si les taux courts sont orientés à la baisse, ce n’est pas le cas des taux longs, notamment celui de l’obligation d’État (OAT) à dix ans, qui sert en partie de référence pour les banques dans le calcul de leurs barèmes.

Le contexte de grande incertitude générée par la politique tarifaire des États-Unis, mais aussi l’instabilité budgétaire et politique en France ou la brusque hausse du taux souverain allemand à l’annonce d’un plan d’investissement dans la défense en Allemagne sont autant d’éléments qui mettent les emprunts d’État sous pression.

OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars

OR: Signe de crise, nouveau record à 3170 dollars


L’or, considéré comme une valeur refuge dans la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, a grimpé jeudi à un nouveau sommet historique à plus de 3171 dollars l’once, peu après l’ouverture des marchés américains.

Vers 15h35 GMT (17h35 à Paris), il s’envolait de 2,83% à 3170,25 dollars l’once.

Dette publique : toujours un nouveau record

Dette publique : toujours un nouveau record

Il est compréhensible que la dette publique française ne cesse d’augmenter pour atteindre encore un nouveau record de 3305 milliards d’euros soit 113% du PIB, annonce l’Insee. En trois mois, la dette a augmenté de près de 4 milliards d’euros, contre 71,7 milliards d’euros sur la période précédente.

L’augmentation de la dette est d’une certaine masse façon mécanique et va continuer compte tenu des déficits budgétaires qui viennent l’alimenter. Un déficit budgétaire en 2024 qui aura atteint près de 6 % quand il ne devrait pas dépasser 3 %. Un objectif qu’on espère seulement atteindre en 2029.

Tout dépendra évidemment des résultats budgétaires, de la croissance, des recettes fiscales et du niveau de dépenses. L’environnement géopolitique risque de rendre encore plus difficile l’objectif de 3 % de déficit budgétaire avec la nécessité d’augmenter de façon sensible les moyens consacrés à la défense.

Affaire Doualemn : l’influenceur algérien à nouveau interpellé

Affaire Doualemn : l’influenceur algérien à nouveau interpellé


Doualemn a été interpellé dans l’attente de son expulsion à venir vers l’Algérie. Un nouvel arrêté d’expulsion a en effet été pris contre l’influenceur.

L’OQTF Doualemem, père de deux enfants titulaires de la nationalité française, «Doualemn» est entré irrégulièrement en France en 1988 à l’âge de 23 ans et s’était inscrit «dans la délinquance de droit commun», précisait le premier arrêté d’expulsion consulté par Le Figaro. «L’intéressé a été condamné à quatre reprises entre 1990 et 2005, principalement pour des faits d’infractions à la législation sur les stupéfiants et d’infractions à la législation sur les étrangers. Il a été condamné en 2010 pour défaut de permis de conduire», indiquait le parquet de Montpellier.

L’influenceur «Doualemn», Algérien de 59 ans qui appelait «à faire souffrir» un opposant au gouvernement d’Alger sur les réseaux, a été interpellé à son domicile ce jeudi 20 mars dans la matinée, à Montpellier, a appris Le Figaro auprès du ministère, confirmant des informations de BFMTV.

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