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COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

Les nouveaux cas ne cessant d’augmenter( 97 000 nouveaux cas ce mercredi) , le ministère de la Santé Indique que « tous les Français qui le souhaitent peuvent se faire vacciner en rappel contre le Covid », ouvrant ainsi la quatrième dose de rappel à tous ceux qui le souhaitent, sans condition.

Dans ce même document, les autorités sanitaires listent toutefois plusieurs patients pour qui cette nouvelle injection est « fortement recommandée »:

les personnes âgées de 60 ans et plus;
les résidents d’EHPAD et USLD, quel que soit leur âge;
les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge;
les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités, quel que soit leur âge;
les femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse;Forte hausse ces dernières semaines. Ainsi ce mercredi les nouveaux cas ont dépassé .
les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social;
les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes vulnérables.

« Ce rappel peut être effectué dès 6 mois après la dernière injection », précise le ministère. Pour les personnes récemment contaminées par le Covid-19, le rappel est recommandé dès 3 mois après l’infection, tout en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection.

Covid-19 : le masque … et la plume

Covid-19 : « le masque … et la plume » !

Difficile de savoir aujourd’hui quelle est la stratégie sanitaire du gouvernement après avoir écouté le ministre de la santé sur BFM dimanche. Certes le ministre a reconnu la gravité d’une triple crise Sanitaire par contre il ne s’est pas résolu à amplifier les campagnes de vaccination y compris concernant le Covid. Il s’est même montré encore plus vague sur l’hypothèse du port du masque afin de ne pas brusquer les Français déjà préoccupés suffisamment par des questions économique et sociales voire sociétales.

Comme dans la célèbre émission de France Inter, « le masque et la plume » qui traite des productions culturelles, le ministre s’est surtout placé en observateur, en analyste, en critique davantage qu’en acteur reportant la responsabilité sur les Français comme pour la crise de l’électricité. Le contexte est compliqué par la grippe et la bronchiolite, a-t-il souligné : «Il n’y aurait que le Covid, nous sommes dans la même situation qu’il y a deux mois. Mais il n’y a pas que le Covid». Il est donc impossible de définir un «seuil miracle» à partir duquel le port du masque serait rétabli, puisque «l’ensemble de ces éléments» doivent être pris en compte.

Le ministre a par ailleurs appelé à «responsabiliser les Français» face aux épidémies, en leur enjoignant de se faire vacciner contre la grippe et contre le Covid-19, en particulier s’ils font partie des personnes à risque – autrement dit, âgées ou fragiles. «Il faut basculer vers plus de prévention. On ne le fera pas avec un bâton, en tapant sur les Français», mais en provoquant plutôt un «changement de mentalité», a plaidé François Braun.

Alors que plus de 55.000 nouveaux cas de Covid-19 sont détectés en moyenne tous les jours, de nombreux acteurs appellent à renouer avec le port du masque. Début novembre, l’Académie de médecine a estimé qu’il redevenait «nécessaire», pour protéger les Français comme le système de santé face à la triple épidémie qui s’abat sur l’Hexagone. Même constat ce dimanche pour Brigitte Autra, la patronne du Covars, institution qui a remplacé le conseil scientifique : elle aussi a invité à «renforcer le port du masque, tout comme les gestes barrière»«, regrettant par ailleurs le faible niveau de vaccination dans le pays.

Covid France : hausse des hospitalisations

Covid-19 : hausse des hospitalisations

L’épidémie Covid semble reprendre. Par exemple , on enregistre vendredi 25 novembre 2022 : 48 629 cas supplémentaires, 158.639 morts au total, +68 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (+6) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.285 (+62 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,19 le taux d’incidence à 374,72 et la tension hospitalière à 20,0 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.
La France compte actuellement 18.384 (+53) personnes hospitalisées et 1.010 (+24) malades en réanimation.

Le rebond actuel se traduit déjà par une « reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques », après « quatre semaines de baisse », souligne Santé publique France. La semaine dernière, 4 210 personnes ont été hospitalisées pour une infection au Covid-19, une hausse de 6%.

On craint parallèlement une épidémie de la grippe avec des interactions entre les deux maladies. Par ailleurs l’épidémie de bronchiolite, qui frappe essentiellement les bébés, est d’une ampleur sans précédent depuis une dizaine d’années.
Depuis début octobre, une dose de rappel est prévue pour les personnes à risque, qui comprennent notamment tous les plus de 60 ans. Chez les 60-79 ans, seuls 31,2% sont considérés comme protégés par la vaccination (vaccination de moins de six mois) ; chez les 80 ans et plus, 12% (vaccination de moins de trois mois), selon les données de l’agence sanitaire au 21 novembre.

Covid-19 : hausse des hospitalisations

>Covid-19 : hausse des hospitalisations

L’épidémie Covid semble reprendre. Par exemple , on enregistre vendredi 25 novembre 2022 : 48 629 cas supplémentaires, 158.639 morts au total, +68 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (+6) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.285 (+62 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,19 le taux d’incidence à 374,72 et la tension hospitalière à 20,0 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.
La France compte actuellement 18.384 (+53) personnes hospitalisées et 1.010 (+24) malades en réanimation.

Le rebond actuel se traduit déjà par une « reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques », après « quatre semaines de baisse », souligne Santé publique France. La semaine dernière, 4 210 personnes ont été hospitalisées pour une infection au Covid-19, une hausse de 6%.

On craint parallèlement une épidémie de la grippe avec des interactions entre les deux maladies. Par ailleurs l’épidémie de bronchiolite, qui frappe essentiellement les bébés, est d’une ampleur sans précédent depuis une dizaine d’années.
Depuis début octobre, une dose de rappel est prévue pour les personnes à risque, qui comprennent notamment tous les plus de 60 ans. Chez les 60-79 ans, seuls 31,2% sont considérés comme protégés par la vaccination (vaccination de moins de six mois) ; chez les 80 ans et plus, 12% (vaccination de moins de trois mois), selon les données de l’agence sanitaire au 21 novembre.

Covid-19 : hausse des hospitalisations

Covid-19 : hausse des hospitalisations

L’épidémie Covid semble reprendre. Par exemple , on enregistre vendredi 25 novembre 2022 : 48 629 cas supplémentaires, 158.639 morts au total, +68 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.354 (+6) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 129.285 (+62 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,19 le taux d’incidence à 374,72 et la tension hospitalière à 20,0 %. Le taux de positivité est à 0,0 %.
La France compte actuellement 18.384 (+53) personnes hospitalisées et 1.010 (+24) malades en réanimation.

Le rebond actuel se traduit déjà par une « reprise à la hausse des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques », après « quatre semaines de baisse », souligne Santé publique France. La semaine dernière, 4 210 personnes ont été hospitalisées pour une infection au Covid-19, une hausse de 6%.

On craint parallèlement une épidémie de la grippe avec des interactions entre les deux maladies. Par ailleurs l’épidémie de bronchiolite, qui frappe essentiellement les bébés, est d’une ampleur sans précédent depuis une dizaine d’années.
Depuis début octobre, une dose de rappel est prévue pour les personnes à risque, qui comprennent notamment tous les plus de 60 ans. Chez les 60-79 ans, seuls 31,2% sont considérés comme protégés par la vaccination (vaccination de moins de six mois) ; chez les 80 ans et plus, 12% (vaccination de moins de trois mois), selon les données de l’agence sanitaire au 21 novembre.

Covid-19 en hausse mais moins dangereux ?

Covid-19 en hausse mais moins dangereux ? .

La crise sanitaire reprend avec une huitième vague ; ainsi les contaminations ont augmenté de 25 % sur une semaine. Le virus paraît moins dangereux actuellement mais l’hypothèse d’une éradication totale n’est guère probable en l’état de protection des vaccins. La professeure d’infectiologie Anne-Claude Crémieuxd dans un livre publié mercredi (voir ci-dessous) explique pourquoi des rappels fréquents sont nécessaires. Elle propose aussi plusieurs scénarios d’évolution de l’épidémie.( dans le JDD )

Comment expliquer la huitième, à laquelle nous faisons face ?

Trois facteurs peuvent expliquer la hausse du nombre de cas : la rentrée et la multiplication des contacts sociaux ; l’augmentation des rassemblements dans les lieux clos alors que la température a chuté ; et la baisse de l’immunité – vaccinale et/ou liée aux infections passées – dans la population, notamment de la protection contre les infections, plus rapide que celle contre les formes sévères de la maladie.

Faut-il s’inquiéter ?
Si aucun nouveau variant n’arrive, on peut espérer un impact sanitaire modéré, à condition toutefois de persuader les plus de 60 ans de faire des rappels réguliers. Car la protection contre les formes sévères s’estompe après six mois rendant indispensable ces rappels pour éviter une vague d’hospitalisations. Mais attention : l’an dernier à la même époque, on faisait face depuis trois mois au même variant Delta ; puis Omicron est arrivé en décembre. Et le remarquable système de surveillance génétique des variants montre que le coronavirus continue d’évoluer vers des descendants d’Omicron qui échappent encore mieux à l’immunité. On ne sait pas encore si ceux-là, ou d’autres, remplaceront les souches actuelles.
Lire aussi – Vaccination contre la grippe et le covid : « Il y a un relâchement de la perception du risque infectieux »

Faut-il encore s’isoler en cas de Covid-19 ?
Oui, bien sûr, c’est la seule façon d’interrompre la transmission du virus, un des piliers de la lutte contre cette maladie infectieuse, avec la vaccination, le port du masque et le recours massif aux tests, notamment aux autotests, une petite révolution de prévention à la maison.

Le Covars, qui a succédé au conseil scientifique, réfléchit au rétablissement de l’obligation du port du masque dans les lieux clos. Vous le comprenez ?

Je comprends que les autorités y réfléchissent. En 2020-2021 pour protéger la population, il fallait arrêter à tout prix le virus. Mais aujourd’hui la population fragile est protégée par le vaccin et la situation est meilleure. La lassitude guette. Il est plus compliqué d’imposer une obligation. Une certitude : un masque chirurgical diminue de deux tiers le risque d’infection et un FFP2 de 80 %. C’est par ailleurs un outil très efficace contre la grippe.

Vous déboulonnez le « mythe de l’immunité collective ». Est-il vraiment hors d’atteinte ?
Je raconte surtout l’histoire de nos espoirs et de nos déceptions. L’espoir, c’était en janvier-février 2021 : les vaccins à ARN arrivaient avec la promesse d’une protection contre l’infection de l’ordre de 90 %. On pensait avoir affaire à des vaccins « stérilisants », c’est-à-dire très efficaces contre le portage du virus et donc contre la transmission. La déception date de l’été 2021, quand on a repéré une baisse rapide de la protection contre l’infection. L’émergence de variants plus résistants aux vaccins a ensuite fini de démontrer que l’immunité collective était inaccessible. Les vaccins ne sont pas assez protecteurs et cette protection n’est pas assez durable.

Vous échafaudez aussi plusieurs scénarios pour le futur de la pandémie. Lequel vous semble le plus probable ?
Le scénario très optimiste d’une éradication du virus est exclu. Pour une telle prouesse, réalisée seulement avec le virus de la variole, il aurait fallu des vaccins très efficaces, conférant une protection de longue durée ; une campagne de vaccination massive à travers le monde ; l’absence de formes asymptomatiques difficiles à repérer ; et l’absence de réservoir animal pour le virus. Le deuxième scénario – celui d’une immunité collective, esquissé en 2020 à l’arrivée des vaccins à ARN, comme pour la rougeole – semble lui aussi hors de portée. Un scénario de type endémique, avec de nouvelles vagues d’infections, plus marquées en automne ou en hiver comme pour la grippe ou d’autres virus respiratoires, semble donc le plus probable. On vit avec le virus. Sans chercher à arrêter sa circulation comme au temps des confinements mais en protégeant les personnes fragiles contre les formes sévères de la maladie.
Le scénario très optimiste d’une éradication du virus est exclu

Pourquoi de fréquentes campagnes de rappel sont-elles nécessaires ?
Aujourd’hui, avec les variants Omicron, la protection contre les infections offerte par les vaccins originels est limitée et de courte durée. Celle contre les formes graves est plus durable, mais elle commence à baisser au bout de cent jours et la baisse devient très significative à six mois. D’où la nécessité d’un rappel tous les six mois chez les personnes à risque.

Quelle est l’ampleur de cette baisse ?

Une vingtaine d’études ont tenté de l’évaluer. Leurs résultats varient en fonction de la définition retenue pour les formes sévères et les pays étudiés mais, en gros, après trois doses, on passe de 85 % d’efficacité à 65 % au bout de six mois.
Le nombre de personnes ayant reçu un deuxième rappel dans le cadre de la campagne de revaccination lancée en mars vous semble-t-il suffisant ?
Seulement 35 % des 60-79 ans et 48 % des plus de 80 ans éligibles à la quatrième dose l’ont reçue : c’est largement insuffisant. Ce n’est pas un problème français : la moyenne européenne s’élève à 15 % chez les plus de 60 ans. Les gens n’ont pas très bien compris l’intérêt de ce deuxième rappel parce que, au printemps 2022, la communication des autorités sanitaires et des gouvernements n’a pas été assez claire. Or, pour pouvoir se protéger, il faut comprendre.

Quel serait le message clair à faire passer à la population ?
La protection contre les formes sévères est très bonne avec tous les vaccins actuellement disponibles mais elle baisse. Au bout de six mois, il faut la reconsolider en refaisant un rappel pour être de nouveau bien protégé.

Pourquoi seuls les plus de 60 ans et les personnes plus jeunes à risque sont-ils invités, en cet automne 2022, à recevoir une cinquième dose ?
C’est la vraie vie qui guide les recommandations sanitaires. Aujourd’hui, dans les hôpitaux, les patients sont âgés et atteints de plusieurs comorbidités.

Les vaccins bivalents – de deuxième génération –, qui arrivent ces jours-ci dans les pharmacies et les cabinets des généralistes, sont-ils vraiment plus efficaces ?
En restimulant la réponse immunitaire, le rappel avec les vaccins originels restaure une très bonne protection contre les formes sévères. Les études consacrées aux rappels avec les bivalents adaptés à Omicron montrent que contre BA.4 et BA.5, le taux d’anticorps neutralisants est un peu plus élevé mais on ne sait pas encore si cela se traduit par une meilleure efficacité en vie réelle. Les autorités américaines ont poussé les firmes à fabriquer les vaccins dirigés contre BA.4 et BA.5 en espérant que plus on se rapprocherait de la souche circulante, meilleure pourrait être notre protection. C’est une stratégie utilisée pour la grippe.

Pourquoi les messages ont-ils souvent été difficilement déchiffrables depuis le début de la pandémie ?
Ayant beaucoup travaillé dans la prévention, je sais qu’on peut et qu’on doit tout dire, ne pas occulter des informations inquiétantes ou en apparence trop complexes. Plus l’information est claire, fluide, transparente et sans filtre, mieux le public peut comprendre ce qui lui arrive, faire face au danger et se protéger. La vérité rassure ; la dissimulation inquiète. En mars 2020, au moment du premier confinement, les citoyens ont brutalement découvert la gravité de la situation alors que le discours des autorités, en France, mais aussi au Royaume-Uni ou aux États-Unis, était jusque-là rassurant. Ce qui a entraîné une rupture de confiance entre une grande partie de la population et les gouvernements.
C’est une tendance systématique observable dans de nombreuses crises. Le réflexe des dirigeants face à un phénomène qui les désarçonne est de se rassurer et de rassurer à tout prix la population, ce qui les amène à minimiser la gravité de la situation et à réagir avec retard. Les Chinois puis les Italiens sont gravement touchés ; C’est à cause de leur système de santé ou de leur organisation décentralisée, nous a-t-on expliqué. C’est comme une grippe, nous disait-on aussi alors que le centre chinois de contrôle des maladies avait écrit mi-février que 20 % des patients devaient être placés sous oxygène. On a préféré retenir que 80 % d’entre eux étaient atteints de formes « bénignes ».

La France a-t-elle tiré les leçons de la crise ?
Pas encore et j’espère qu’elle le fera. La crise a mis en lumière les failles du système de soins mais aussi la faillite de la santé publique de terrain. En 2020, contrairement à la Corée du Sud ou d’autres pays asiatiques, nous avons découvert que nous n’avions pas les moyens d’arrêter une épidémie. Nous avons cruellement manqué de tests et d’équipes capables de casser les chaînes de contamination. L’autre leçon serait de préparer nos dirigeants à la gestion de crises sanitaires de grande ampleur afin d’éviter que les mêmes erreurs se répètent. Après deux années, les responsables actuels ont appris à gouverner dans le brouillard de la crise, mais ceux de demain ? Les pompiers ou l’armée s’entraînent au feu ou à la guerre. Qui aimerait vivre dans un pays où les pompiers ne s’entraîneraient pas ?

Une radiographie critique de la gestion de la crise sanitaire
C’est un excellent livre de vulgarisation scientifique pour mieux comprendre l’évolution actuelle de l’épidémie. Et une radiographie au scalpel, mais sans esprit polémique, de la gestion de la crise sanitaire. Dans Les citoyens ont le droit de savoir (Fayard, en librairies mercredi), Anne-Claude Crémieux, professeure à l’hôpital Saint-Louis-Université Paris Cité, poursuit, en l’approfondissant, l’œuvre de transparence entamée dans les médias. Sa relecture de la faillite des masques, à la lumière de l’incertitude scientifique autour de leur utilité, est l’un des moments forts de l’ouvrage. Tout comme la partie consacrée aux quatre erreurs, dues à des biais cognitifs, fréquemment commises par les dirigeants politiques occidentaux depuis 2020. En le refermant, on ne se sent pas serein – les leçons de la crise n’ont pas été tirées – mais mieux capable de protéger sa santé. Telle était justement l’intention de l’auteure, qui aime à dire : « La vérité rassure, même quand elle est inquiétante. »

Nouvelle vaccination Covid-19

Nouvelle vaccination Covid-19

Face à la huitième vague Covid caractérisé par une très forte remontée décontamination, une nouvelle campagne de vaccination a été décidée pour les personnes les plus fragiles

Le public prioritaire à la piqûre est ciblé : les plus de 80 ans ; les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée, les immunodéprimés, les 60-79 ans, les personnes à risque de forme grave (femmes enceintes, comorbidités), les professionnels de santé et les proches des personnes fragiles.

Ces vaccinations pourront avoir lieu dans les pharmacies, les cabinets médicaux de ville et les infirmiers libéraux
Une personne de 65 ans ayant fait son dernier rappel le 15 février et un Covid fin août n’est pas éligible ; une autre avec le même schéma vaccinal et un Covid en mai l’est
La vaccination automnale (son nouveau nom) est recommandée pour les plus de 80 ans, les résidents en Ehpad/USLD et les immunodéprimés dès trois mois après une injection ou une infection. Pour les autres, ceux qui n’ont pas attrapé le virus le dernier trimestre peuvent recevoir une injection six mois après leur précédente piqûre. Les autres peuvent être à nouveau vaccinés trois mois après leur infection et six mois après leur dernière vaccination. Cas pratique pour mieux comprendre : une personne de 65 ans ayant fait son dernier rappel le 15 février et un Covid fin août n’est pas éligible ; une autre avec le même schéma vaccinal et un Covid en mai l’est.

Covid-19 : » Le ministère des bras cassés »

Covid-19 : » Le ministère des bras cassés »

 

A travers de multiples entretiens, le journaliste Marc Payet construit une critique acerbe de la gestion de la crise sanitaire jusqu’à septembre 2021.( analyse du « Monde »)

 

Le livre. Des réussites, et surtout beaucoup de ratés… Deux ans après le début de l’épidémie de Covid-19 en France, le journaliste Marc Payet, qui a couvert les questions de santé publique pendant vingt ans au Parisien, revient sur la gestion chaotique de la crise sanitaire par le ministère des solidarités et de la santé dans son livre Le Ministère des bras cassés.

Le titre est provocateur et la critique acerbe, l’auteur se basant sur une cinquantaine d’entretiens avec des conseillers de l’Avenue de Ségur, de Bercy et de Matignon, des acteurs importants de la crise tels qu’Aurélien Rousseau, ex-directeur de l’ARS Ile-de-France, ou Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’industrie, ainsi que d’anciens responsables, fins observateurs de la crise, comme William Dab, ex-directeur général de la santé (DGS), ou François Bourdillon, ancien directeur de Santé publique France. En revanche, ni l’actuel ministre de la santé, Olivier Véran, ni son DGS, Jérôme Salomon, cibles des critiques, n’ont accepté de s’entretenir avec lui.

Outre les immanquables chapitres sur « le péché originel des masques » – dont le stock de plusieurs centaines de millions d’unités avait été détruit sans être remplacé en 2018-2019, malgré les recommandations du rapport Stahl – et sur le « mystère Agnès Buzyn », ministre de la santé au début de la crise et aujourd’hui mise en examen pour « mise en danger de la vie d’autrui », le livre révèle des tensions plus souterraines entre ministères et à l’intérieur même de celui de la santé.

Ainsi de la rivalité qui oppose Olivier Véran et Jérôme Salomon, le « Monsieur Météo » du Covid-19 lors de la première vague, mais disparu des conférences de presse lors des quatre suivantes. Une rivalité qui remonte à 2017, lorsque les deux hommes, tous deux passés par médecine, conseillent le candidat Macron sur les sujets de santé de la campagne présidentielle. A une autre échelle, ce sont les directions des agences régionales de santé qui travaillent difficilement avec les préfets. Autre handicap, la multiplication des institutions de santé, auxquelles viennent s’ajouter un conseil scientifique et un conseil d’orientation de la stratégie vaccinale…

Si le propos est un peu complaisant envers les choix présidentiels, tel que celui de ne pas reconfiner début 2021, l’ouvrage a le mérite de dévoiler les rouages d’un ministère traditionnellement considéré comme faible et perdant souvent les arbitrages face à Bercy – dont les conseillers se font d’ailleurs un plaisir de critiquer leurs homologues de la santé. Mais aussi à quel point la logique de protection juridique peut entraver l’action. Cette administration est aussi montrée en burn out, affaiblie par les coupes budgétaires et les corporatismes, puissants dans le monde de la santé.

Covid-19: Chine: 17 provinces touchées

Covid-19: Chine: 17 provinces touchées

 

 

La Chine connaît non seulement une reprise diffuse de l’épidémie, mais aussi un retour à des restrictions massives. La province de Jilin, dans le nord-est du pays, est devenue l’épicentre du dernier rebond épidémique.

. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le virologue Zhang Wenhong a expliqué que ce nouveau pic de contamination représentait le « moment le plus délicat de ces deux dernières années » dans la lutte contre le coronavirus.

Avec des cas répartis dans 17 provinces et régions autonomes, dont le Guangdong, au sud, qui a enregistré 79 cas, notamment à Shenzhen, l’un des centres industriels les plus importants du pays, la Chine est passée dans une situation très difficile au regard de sa stratégie de « zéro Covid » qu’elle a mise en œuvre dès le début de la pandémie à Wuhan, en janvier 2020.

Un verrouillage de Shenzhen a débuté lundi et l’ensemble des 17 millions d’habitants devra subir trois tests avant le 20 mars. Pendant cette période, les transports publics seront suspendus, mais les opérations essentielles, notamment l’approvisionnement de Hong Kong, se poursuivront.

Vaccin Covid-19 : une quatrième dose aux plus de 80 ans

Vaccin Covid-19 : une  quatrième dose aux plus de 80 ans

Jean Castex a annoncé samedi l’ouverture de la quatrième dose de vaccin «aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois», face au léger rebond de l’épidémie de Covid-19, dans une interview au Parisien. Le premier ministre a dit aussi recommander «fortement aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements.»

Dans ce contexte, le premier ministre a dit vouloir «accompagner les personnes les plus vulnérables». En ce sens, «nous allons ouvrir dès à présent la quatrième dose aux plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois, qui sont confrontés à une perte progressive de leur immunité», a-t-il déclaré.

Covid-19 : Des causes pas uniquement biologiques !

 

L’historien de la médecine Frédéric Vagneron analyse, dans un entretien au « Monde », les singularités de la pandémie actuelle, mais aussi ce qui la rapproche des épidémies passées.Il souligne en particulier le rôle de la mobilité mondiale et la vitesse d’évolution des sciences.

 

Maître de conférences en histoire de la médecine et de la santé à l’université de Strasbourg, Frédéric Vagneron s’est notamment intéressé à l’histoire de la grippe et à celle des relations entre santé humaine et santé animale. Ses travaux actuels portent sur l’histoire de l’Europe de la santé, la gestion des morts en temps de pandémie et le rôle des régulations internationales face au ralentissement de l’innovation sur les antibiotiques. Selon lui, la pandémie de Covid-19 marque un tournant par rapport aux précédentes épidémies, même si des parallèles existent avec le passé, sur le plan de la gestion ou du ressenti des populations.

interview

Comment la pandémie de Covid-19 se distingue-t-elle des grandes épidémies passées ?

Elle est unique, d’abord, par l’abondance des données sur la maladie. Nous avons accès à une connaissance presque instantanée de son évolution planétaire, par exemple avec le suivi des variants du virus SARS-CoV-2. En cela, cette pandémie se distingue de la grippe espagnole de 1918-1919, dont on a beaucoup convoqué la mémoire depuis deux ans, pour laquelle la connaissance restait lacunaire sur des pans entiers de territoires. A ce savoir scientifique s’ajoute désormais l’information – ou la désinformation –, qui circule avec une ampleur inédite sur les réseaux sociaux et dans les médias.

Autre singularité : cette pandémie se développe dans une mondialisation sans précédent des échanges, qui offre au virus un espace et une vitesse de prolifération uniques. En écho à cette diffusion ultrarapide, des solutions, notamment vaccinales, ont été mises en place avec une rapidité sans précédent, alors même qu’on ignorait tout de cette maladie en décembre 2019.

L’apparition d’une maladie nouvelle est-elle un phénomène rare ?

Ce qui me semble « rare », c’est que les savoirs sur cette nouvelle maladie se sont construits dans un temps extrêmement court. D’abord à partir de connaissances sur le virus, sur sa carte d’identité génétique et sur sa propagation. Ensuite seulement, sans expérience préalable auprès de patients, les médecins ont dressé le tableau clinique de cette maladie, observée à travers les atteintes très variées dans les corps. C’est une chronologie inédite. Souvent, au cours de l’histoire, on faisait face à des épidémies de maladies connues de longue date (peste, rage, variole…), mais le germe en cause était identifié bien plus tard. Ici, le processus a été inversé. Au point que la maladie a été nommée après l’identification du virus. Même pour le VIH-sida, pandémie pas si ancienne, cela n’a pas été le cas : il a fallu plusieurs années avant de déterminer la cause virale de la maladie, en 1983, après les premiers cas épars constatés dès juin 1981. Imaginons l’histoire de cette pandémie si les scientifiques n’avaient pas identifié le virus avant 2022 ! Elle aurait été tout autre.

 

Covid-19 : Paxlovid, la pilule de Pfizer efficace dès les premiers jours de contamination

Covid-19 : Paxlovid, la pilule de Pfizer efficace dès les premiers jours de contamination

Paxlovid, la pilule de Pfizer doit être prise pour être efficace dès le diagnostic et dans les cinq jours après l’apparition des symptômes du Covid-19. Le  risque d’hospitalisation et de décès serait réduit de 89%.

«Le Paxlovid arrivera fin janvier dans les pharmacies françaises», a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran .

«Prescrit aux personnes à risque diagnostiquées positives, il va changer la donne pour nos systèmes de santé, en désengorgeant les hôpitaux», estime Albert Bourla. «Le Paxlovid va permettre de réduire le risque de mortalité de façon très significative», se réjouit également le virologue Bruno Lina, membre du Conseil scientifique, dans les colonnes du Parisien .

Covid-19 écoles : plus de 14 000 classes fermées, record

Covid-19 écoles : plus de 14 000 classes fermées, record

Le virus continu de circuler massivement dans les écoles. Près de 15 000 places fermées, soit près de 3% des classes. Selon un communiqué du ministère de l’Éducation nationale publié vendredi 14 janvier, 14 380 classes sont fermées, contre 9 202 la semaine dernière, en raison du nombre de cas très important d’élèves positifs au Covid-19, et face à l’explosion d’Omicron, à l’absence d’enseignants ou de personnels.

En tout, cela représente 331 715 élèves qui ont été testés positifs, un chiffre qui se base uniquement sur les déclarations volontaires des intéressés et est probablement très sous-estimé. Du côté du personnel de l’Education nationale, plus de 25 500 personnes ont également signalé une infection au Covid-19.

À l’échelle du pays, au moins 226 établissements scolaires sont totalement fermés sur 59 650, ce qui représente 0,38% des structures scolaires publiques et privées sous contrat.

Covid-19 : tassement des formes graves

Covid-19 : tassement des formes graves

 

Comme d’autres experts, le professeur Bruno Mégarbane, chef du service de réanimation de l’hôpital Lariboisière à Paris  constate que le nombre de cas graves ne progresse plus en France contrairement au nombre de contaminés. Conclusion le virus continu de se répandre massivement mais sans augmentation de la gravité.

 

Interview France Info

 

La situation est-t-elle rassurante à l’hôpital ?

Bruno Mégarbane : Comme tous les médecins et tous les soignants d’Ile-de-France, j’ai reçu un mail de président de l’AP-HP ce vendredi matin. Ce mail est très optimiste, ou en tout cas rassurant, nous disant que tout se passe bien à l’hôpital actuellement. C’est d’ailleurs ce que nous constations depuis déjà quelques jours dans nos services. Dans le service dans lequel je travaille, le nombre de patients ayant une forme grave de Covid-19 n’augmente plus, nous restons stables. Aujourd’hui, nous avons 12 patients en réanimation. Il y en a huit qui sont là pour des formes extrêmement graves du Covid-19 liées au variant Delta. Nous avons quatre autres patients qui sont contaminés par le variant Omicron mais qui sont là pour d’autres raisons, qui n’ont rien à voir avec le Covid-19. Ce n’est pas le virus qui les a amenés en réanimation. Pourtant, ils sont comptabilisés dans les chiffres de personnes présentes en réanimation pour Covid-19. Évidemment, tout cela nous laisse penser que le variant Omicron est beaucoup moins grave que le variant Delta. Nous commençons même à atteindre le pic en réanimation parce qu’effectivement, les contaminations Delta sont désormais en recul.

 

On peut donc dire que nous avons atteint le pic ?

C’est difficile à dire si l’on prend en compte la totalité du pays, car le variant Delta continue de circuler dans certaines régions. En revanche, en Ile-de-France, oui, nous avons désormais un solde négatif, c’est-à-dire que le nombre de patients qui rentrent est inférieur à celui des patients qui sortent. Pour autant, il y a toujours des entrants en réanimation avec des formes graves de maladies, contaminés par le variant Delta. C’est pourquoi il faut encore être extrêmement prudent à l’échelle individuelle, notamment lorsque l’on est pas vacciné. Les patients qui viennent en réanimation pour des formes graves de la maladie ne sont pas vaccinés pour leur grande majorité, ou si elles le sont, ce sont des personnes avec des comorbidités ou une immunodépression.

Peut-on commencer à relâcher les contraintes ?

Je crois que c’est encore un peu tôt. L’épidémie progresse encore, même si elle progresse avec un taux plus lent que la semaine passée. Nous ne sommes pas encore au pic des contaminations. Ce sera plutôt d’ici au moins sept jours, à mon avis. Par la suite, évidemment, les choses vont régresser, on l’espère très vite. Les chaînes de contamination vont s’estomper, à condition, évidemment, de maintenir ces mesures barrières jusqu’au bout. Car sinon, évidemment, on rétablit de nouvelles chaînes de contamination, notamment vers les personnes les plus fragiles, et ce serait vraiment dommage alors que les choses s’améliorent.

Covid-19. une probable vague sans précédent et à une saturation de l’hôpital (professeur Renaud Piarroux )

Covid-19. une probable vague sans précédent et à une saturation de l’hôpital (professeur Renaud Piarroux )

Le spécialiste des épidémies Renaud Piarroux affirme dans le JDD que le risque de saturation des services hospitaliers est sous-estimé.

En février 2020, Renaud Piarroux, professeur de parasitologie au CHU de la Pitié-Salpêtrière à Paris ayant participé à la gestion d’épidémies en Haïti ou en Afrique, avait été l’un des seuls à percevoir la catastrophe qui s’annonçait. Ces jours-ci, il a alerté la direction des hôpitaux parisiens (AP-HP) contre un risque de saturation. « Il faut nous préparer au pire! » a-t-il exhorté. Selon lui, la fatigue pandémique et le déni nous empêchent de regarder en face l’augmentation du nombre des nouvelles hospitalisations.

Les hospitalisations ont augmenté de 15% ces sept derniers jours. La vague Omicron peut-elle submerger le système de santé?
Cette vague me rappelle la première. Plus exactement, c’est la même en négatif, au sens photographique du terme, le noir prenant la place du blanc et vice versa. En mars-avril 2020, le pays était pétrifié. Le pilier, c’était l’hôpital. Certes on découvrait la maladie mais, hormis dans quelques établissements submergés du Grand Est, un standard élevé de soins était pratiqué ; un malade qui avait besoin d’aller en réanimation y entrait ; le nombre d’infirmiers par patient était optimal ; les personnels des services à l’arrêt venaient en renfort. Le blocage avait lieu en amont puisque beaucoup de patients avaient renoncé à venir à l’hôpital.

Et aujourd’hui?
Aujourd’hui, c’est l’inverse. Le soir, en sortant de la Pitié-Salpêtrière, j’ai l’impression que le virus a disparu. À part la longueur des files d’attente pour les tests devant les pharmacies, rien n’est vraiment différent d’il y a deux mois. La ville vit avec le virus. À l’intérieur du CHU, par contre, la situation devient de plus en plus alarmante. Le nombre de passages aux urgences atteint déjà celui du pic de la deuxième vague, début novembre 2020, au moment où tout s’était arrêté. Et quoi qu’on dise, les réanimations se remplissent : on a dépassé 3.800 patients Covid en France, soit plus de la moitié du nombre atteint lors du pic de la première vague.

Mais la situation semble sous contrôle. En quoi est-ce alarmant?
Il y a une inadéquation entre les besoins des malades et les moyens pour y répondre. Contrairement à mars 2020, nous peinons à faire face à l’afflux de patients. Deux exemples : alors que le variant est davantage transmissible, il n’est plus possible de séparer complètement les secteurs dédiés au Covid et les non Covid, ce qui accroît le risque d’infection nosocomiale ; une part importante du personnel – positif ou épuisé – est arrêtée ; une autre travaille après une contamination et même avec de légers symptômes. Vous avez seulement le nez qui coule? On vous encourage à venir! Mais ce drame se déroule à huis clos : à l’extérieur des hôpitaux, cette dégradation des soins n’est pas perçue.

Nous serions dans le déni?
Oui, certains biais cognitifs nous poussent à privilégier les signes encourageants. Et il y a une conjonction entre l’approche de la présidentielle et le ras-le-bol général. Cette lassitude n’épargne ni les experts ni les responsables sanitaires ni les journalistes. C’est ainsi que les dernières modélisations de l’Institut Pasteur font l’objet d’articles de presse privilégiant l’hypothèse la plus optimiste.

Quelle lecture en faites-vous?
Au vu des dernières données et des informations produites par nos collègues du Samu qui croulent sous les appels, le doute n’existe plus : nous sommes sortis de la trajectoire optimiste. L’Institut Pasteur envisage douze scénarios différents, en faisant varier différents paramètres dont la contagiosité d’Omicron et sa dangerosité. La presse a évoqué un pic autour de 1.700 à 2.700 nouvelles hospitalisations par jour et occulté les scénarios catastrophes à 7.000 ou 9.000. Pourtant, du fait des indicateurs épidémiques actuels (augmentation exponentielle du nombre de cas et accroissement sensible du nombre des nouvelles hospitalisations ces derniers jours), ces scénarios pessimistes me semblent plus proches de la réalité : le pic des contaminations, attendu vers la mi-janvier, pourrait entraîner 5.000 nouvelles hospitalisations par jour. Ce n’est pas une vaguelette qui nous attend fin janvier, elle pourrait être plus forte que la deuxième et la troisième vague.

Mais le virus est moins dangereux!
Ma lecture des données venues du Danemark montre que l’épidémie d’Omicron double tous les deux jours et que ce variant n’est pas cinq fois moins dangereux que Delta mais plutôt deux ou trois fois moins seulement, ce qui donne une sévérité proche soit de la souche initiale, soit du variant alpha. Un virus moins virulent peut faire des dégâts considérables s’il infecte un nombre plus important de personnes. Or Omicron a une contagiosité extrême. Avec 300.000 contaminations par jour, si un peu plus de 1% des gens sont hospitalisés comme aujourd’hui au Danemark, cela donnerait plus de 3.000 entrées par jour. En réalité cela sera plus élevé chez nous car, comme beaucoup de patients n’arrivent pas à se faire tester, le nombre de nouvelles contaminations est largement sous-estimé.

La durée d’hospitalisation n’est-elle pas plus brève avec Omicron?
Prudence, prudence. On la sous-estime toujours en début de vague, quand les contaminations touchent des gens jeunes. Le taux d’hospitalisation parmi les infectés augmente lui aussi avec l’âge des personnes positives.

Les hôpitaux tiendront-ils?
Ce sera gérable si on déprogramme massivement. Il faudra se focaliser sur les urgences, qu’elles soient liées au Covid ou non.

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