Archive pour le Tag 'recul'

Energie-Recul du prix du carburant

Energie-Recul du prix du carburant

Signe du ralentissement économique mondial, en particulier de la Chine,, le prix du carburant recule. D’après le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, le litre de gazole et le litre de SP95-E10 sont tous deux passés sous la barre de 1,80 euro le litre la semaine dernière.

Dans le détail, le gazole s’affichait en moyenne à 1,7812 euro le litre, en baisse de deux centimes par rapport à la semaine précédente. Le litre d’essence coûtait lui 1,7828 (-3,6 centimes).

Ce recul des prix des carburants s’inscrit dans un contexte de baisse continue des prix du pétrole depuis plusieurs semaines, alors que le baril de Brent s’échangeait 81,9 dollars la semaine dernière (-0,5 dollars).

Les prix du pétrole commençaient de nouveau la semaine en baisse ce lundi, la trêve humanitaire entre Israël et le Hamas calmant les cours et les investisseurs attendant la réunion de l’Opep+ cette semaine.

Peu avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 1,58% à 79,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baissait de 1,79% à 74,19 dollars.

Recul du prix du carburant

Recul du prix du carburant

Signe du ralentissement économique, le prix du carburant recule. D’après le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, le litre de gazole et le litre de SP95-E10 sont tous deux passés sous la barre de 1,80 euro le litre la semaine dernière.

Dans le détail, le gazole s’affichait en moyenne à 1,7812 euro le litre, en baisse de deux centimes par rapport à la semaine précédente. Le litre d’essence coûtait lui 1,7828 (-3,6 centimes).

Ce recul des prix des carburants s’inscrit dans un contexte de baisse continue des prix du pétrole depuis plusieurs semaines, alors que le baril de Brent s’échangeait 81,9 dollars la semaine dernière (-0,5 dollars).

Les prix du pétrole commençaient de nouveau la semaine en baisse ce lundi, la trêve humanitaire entre Israël et le Hamas calmant les cours et les investisseurs attendant la réunion de l’Opep+ cette semaine.

Peu avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en janvier, perdait 1,58% à 79,31 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, baissait de 1,79% à 74,19 dollars.

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

Sondage popularité : recul de Macron et surtout de Borne

Sondage popularité : recul de Macron et surtout de Borne

selon un sondage BVA pour RTL paru jeudi, Macron et surtout Borne commencent à payer la facture de l’inflation et de leur immobilisme. Sans doute, le début d’une chute encore plus grande du fait du mécontentement croissant vis-à-vis des pertes de pouvoir d’achat notamment et aussi d’autres questions comme l’insécurité.

Macon recueille simplement 31 % d’opinions favorables est la première ministre perd cinq points à 28 %

«Sur fond de crise inflationniste», la première ministre retrouve son faible niveau du printemps en pleine crise des retraites, relève l’institut de sondages, tandis que le chef de l’État, s’il résiste mieux, «peine toutefois à retrouver un nouveau souffle».

Enquête réalisée par internet les 20 et 21 septembre selon la méthode des quotas auprès d’un échantillon de 1001 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus.

Recul des ventes scolaires

Recul des ventes scolaires


D’après une étude de GFK,en raison de la baisse du pouvoir d’achat, les Français auraient réduit le volume des les achats de fournitures scolaires d’au moins 5 % en chiffre d’affaires mais de plus de 10 % en nombre de produits en cette rentrée de 2023.

La réduction en volume des achats découle de l’amputation du pouvoir d’achat des ménages mais aussi d’un phénomène de déconsommations qui commencent à se faire sentir.

La baisse des ventes est aussi le fait d’une «démocratisation de l’achat raisonné des consommateurs, qui ont tendance à faire l’inventaire des fournitures» achetées précédemment pour les «réutiliser», a observé lors d’une visio-conférence Samuel Gimenez, de GFK. Le bilan complet des ventes lors de cette rentrée des classes 2023 «sera disponible fin octobre», a encore précisé le panéliste.

Ventes automobiles :En recul de plus de 20 % sur 2019

Ventes automobiles :En recul de plus de 20 % sur 2019

Officiellement, on explique la baisse des ventes automobiles encore en 2023 par des difficultés logistiques liées au covid . Un facteur explicatif sans doute mais surtout des prix des voitures qui se sont un considérablement envolés du fait de la complexification inutile de véhicules. Au cours des sept premiers mois de l’année, les ventes de voitures dans l’Union européenne ont augmenté de 17,6%, comparé à la même période l’an passé, totalisant 6,3 millions d’unités. Mais, malgré les signes de reprise, les volumes restent encore inférieurs de 22% à ceux de 2019.

La plupart des marchés ont enregistré des hausses à deux chiffres au cours de cette période de sept mois, y compris les quatre plus grands : Espagne (+ 21,9%), Italie (+ 20,9%), France (+ 15,8%) et Allemagne (+ 13,6%).

Pour les ventes du seul mois de juillet, la part de marché des voitures électriques à batterie a atteint 13,6% (contre 9,8% le même mois de l’année précédente). Les voitures hybrides non rechargeables sont restées le deuxième choix des acheteurs, derrière les thermiques, avec plus d’un quart du marché. Les hybrides rechargeables semblent durablement distancées, avec une part de marché stable à 7,9% en juillet.

Les motorisations thermiques, essence et diesel, font de la résistance : elles ont représenté la moitié des ventes de voitures neuves. Le diesel continue à décliner (- 9,1% en juillet) : sa part de marché est tombée à 14,1%, contre 17,9% en juillet de l’année dernière. Et cela malgré une croissance en Allemagne (+ 2,7%) et sur les marchés d’Europe centrale et orientale, en particulier en Slovaquie (+ 36,1%) et en Roumanie (+ 19,8%).

Sur sept mois, Tesla est la marque dont la croissance est la plus spectaculaire en Europe : + 184,6 % avec 152.270 ventes contre seulement 53.500 sur sept mois en 2022. Son usine de Berlin, entrée en service en avril 2022, a porté ses fruits. Au sein du groupe Stellantis, dont les ventes progressent de 4,6% en comparant les sept premiers mois de 2023 à ceux de 2022, les marques Fiat et Citroën sont en recul de 3,2%. Le groupe Renault gagne quant à lui 23,1% par rapport à 2022. Volkswagen aussi voit ses ventes grimper de 23,4% à 1,65 million de véhicules.

L’individualisme en recul ?

L’individualisme en recul ?

En se basant sur les résultats d’une enquête sur les valeurs des Européens, la « European Values Study », le professeur émérite de science politique décrit, dans une tribune au « Monde », comment la recherche de l’autonomie des citoyens fait reculer la tendance du repli sur soi. Un point de vue qui surprendra !

Beaucoup d’Européens ont des représentations et des images sur les valeurs qui caractérisent leur pays et les pays étrangers. Ces représentations peuvent être justes ou fausses, mais elles ne reposent en général que sur des impressions. L’objectivation par les données de l’enquête European Values Studies – menée dans 35 pays européens entre 2017 et 2020, portant sur le sens que les individus donnent à la famille, au travail, aux loisirs, aux relations à autrui, à la religion et à la politique – apporte de nombreuses surprises. Certaines conclusions remettent en cause des lieux communs très répandus. Il faut ainsi distinguer les valeurs d’individualisation et d’individualisme, alors que beaucoup d’observateurs les mélangent allégrement.

L’individualisation correspond à la volonté d’autonomie dans tous les domaines de sa vie (et au rejet de la culture traditionnelle du devoir), alors que l’individualisme correspond à une attitude de repli sur ses intérêts personnels, sans s’intéresser aux autres et à la société. Pour les mesurer, l’enquête sur les valeurs permet de construire deux variables. L’indice d’individualisation s’appuie sur quinze questions portant sur le libéralisme des mœurs, la possibilité de donner du sens à son travail, l’éducation à des valeurs de responsabilité, de tolérance et de respect d’autrui, la liberté d’expression et la volonté de participer aux décisions publiques. L’échelle d’individualisme comporte dix-sept indicateurs sur le degré d’altruisme, de politisation et de participation politique et associative. L’individualisme et l’individualisation sont inversement proportionnels : plus on est individualisé, moins on est individualiste. La volonté d’autonomie ne conduit pas au repli sur soi, mais au contraire à l’ouverture sur autrui et le monde.

L’évolution dans le temps est importante. L’individualisme était plutôt stable parmi les Européens de 1999 à 2008, mais il a nettement régressé dans la dernière décennie : les personnes fortement individualistes sont passées de 52 % à 44 %. Les populations européennes sont aujourd’hui plus ouvertes, moins repliées sur elles-mêmes, même si, bien sûr, on peut soutenir qu’elles le sont encore trop ! Le recul de l’individualisme n’est presque jamais reconnu par les observateurs, dans un contexte de grand pessimisme et d’inclination pour le déclinisme. Parallèlement, l’individualisation et la culture de l’autonomie se sont fortement répandues tout au long de la période, avec une accélération au cours de la dernière décennie .

Le recul des démocraties

Le recul des démocraties (Edgar Morin)


Du XXᵉ siècle aux tensions liées à la mort de Nahel M., la France, historiquement divisée, connaît aujourd’hui une dégradation des vertus de sa civilisation, amplifiée par une pensée unilatérale incapable d’appréhender les interactions à l’œuvre à l’échelle planétaire, analyse le philosophe dans une tribune au « Monde »

La France républicaine du début du XXe siècle était une et indivisible. Elle était aussi multiculturelle, avait intégré des peuples divers, comme les Bretons ou les Alsaciens, qui avaient pourtant gardé leur culture et parfois leur langue. Ce trait s’est amplifié et modifié. Les premières vagues d’immigration ont eu pour origine la pauvreté des pays voisins : l’Italie, la Belgique, l’Espagne, puis le Portugal et la Pologne. Suivirent des vagues fuyant les persécutions : Arméniens de l’Empire ottoman, juifs de Russie et de Pologne, Russes blancs, républicains espagnols. Bien qu’ils aient subi des rejets à leur arrivée, ces immigrants se francisèrent souvent à la deuxième génération, par mariage mixte ou par l’emploi.

Après la seconde guerre mondiale, la pauvreté du Maghreb et de l’Afrique ainsi que les besoins industriels de travailleurs à bon marché suscitèrent de nouvelles immigrations, différentes de couleur, de mœurs ou de religion. Les conditions d’intégration furent plus difficiles pour les nouveaux venus. Le racisme à l’égard d’anciens colonisés, la quasi-relégation dans des banlieues, les échecs à trouver du travail, les désarrois ou la délinquance d’une jeunesse sans avenir, etc. Tout cela a fait obstacle.

Une nouvelle France s’est lentement constituée. Elle garde ses racines historiques et acquiert simultanément certains aspects des nations américaines où le melting-pot, plus ou moins réussi, comporte une part de population traitée comme si elle était composée de sous-citoyens. Or toutes ces personnes humiliées ont besoin d’être reconnues dans leurs qualités proprement humaines. Ce besoin de reconnaissance, souvent invisible, peut s’exprimer de façon pacifique ou, parfois, violente.

Fin d ’Anticor : recul des libertés publiques 

Fin d ’Anticor : recul des libertés publiques 

par
TRIBUNE
Paul Cassia

Professeur de droit public, membre du conseil d’administration de l’association Anticor

Dans une tribune au « Monde », le professeur de droit Paul Cassia, membre du conseil d’administration de l’association Anticor, s’alarme de la « construction illibérale » organisée selon lui par le gouvernement, touche après touche.

Vendredi 23 juin 2023, un contre-pouvoir citoyen est tombé. Le tribunal administratif de Paris a fait disparaître avec effet rétroactif l’arrêté du 2 avril 2021 par lequel l’ancien premier ministre Jean Castex avait renouvelé l’agrément que l’association Anticor possédait depuis 2015 pour saisir un juge indépendant lorsque le procureur de la République, placé sous l’autorité du ministre de la justice, classe sans suite un dossier en matière de probité publique.

Il faut dire que Jean Castex avait mal motivé son arrêté : il a délivré l’agrément tout en faisant savoir, de manière pour le moins curieuse et non étayée, qu’Anticor ne remplissait pas les conditions d’indépendance et de bonne information de ses membres.

Mais de là à ce qu’un tribunal administratif considère d’abord qu’un ex-adhérent a intérêt à agir contre une décision favorable à son association [l’arrêté qui avait renouvelé l’agrément d’Anticor pour trois ans était contesté par deux dissidents de l’association, mais seul l’un d’eux avait vu sa démarche être jugée recevable en justice], puis reprenne sans la vérifier l’affirmation gouvernementale selon laquelle des conditions de délivrance de l’agrément n’étaient pas remplies, et enfin accepte que les dizaines de procédures pénales lancées par Anticor depuis 2021 puissent être remises en cause, il y avait un pas considérable que les juges administratifs parisiens ont franchi.

L’action en justice formée par l’ex-adhérent n’était pas formellement dirigée contre Anticor, mais contre un acte administratif du premier ministre. C’était donc à Matignon de défendre cet acte, ce qui n’a été fait que mollement, sans même que les services du premier ministre plaident au cours des audiences publiques devant le tribunal administratif, comme si la probabilité d’une défaite en justice ne déplaisait pas à l’exécutif.

D’autant que ce dernier, au demeurant, avait la possibilité de rectifier l’agrément tout au long des deux années de procédure devant le tribunal administratif. De fait, au-delà des enjeux juridiques, l’annulation de l’agrément d’Anticor met en lumière un problème politique, un conflit d’intérêts largement dénoncé : pour faire respecter l’état de droit, une association doit obtenir du gouvernement l’autorisation d’agir, alors même que ses actions peuvent agacer le pouvoir.

Suppression d ’Anticor : recul des libertés publiques 

Suppression d ’Anticor : recul des libertés publiques 

par
TRIBUNE
Paul Cassia

Professeur de droit public, membre du conseil d’administration de l’association Anticor

Dans une tribune au « Monde », le professeur de droit Paul Cassia, membre du conseil d’administration de l’association Anticor, s’alarme de la « construction illibérale » organisée selon lui par le gouvernement, touche après touche.

Vendredi 23 juin 2023, un contre-pouvoir citoyen est tombé. Le tribunal administratif de Paris a fait disparaître avec effet rétroactif l’arrêté du 2 avril 2021 par lequel l’ancien premier ministre Jean Castex avait renouvelé l’agrément que l’association Anticor possédait depuis 2015 pour saisir un juge indépendant lorsque le procureur de la République, placé sous l’autorité du ministre de la justice, classe sans suite un dossier en matière de probité publique.

Il faut dire que Jean Castex avait mal motivé son arrêté : il a délivré l’agrément tout en faisant savoir, de manière pour le moins curieuse et non étayée, qu’Anticor ne remplissait pas les conditions d’indépendance et de bonne information de ses membres.

Mais de là à ce qu’un tribunal administratif considère d’abord qu’un ex-adhérent a intérêt à agir contre une décision favorable à son association [l’arrêté qui avait renouvelé l’agrément d’Anticor pour trois ans était contesté par deux dissidents de l’association, mais seul l’un d’eux avait vu sa démarche être jugée recevable en justice], puis reprenne sans la vérifier l’affirmation gouvernementale selon laquelle des conditions de délivrance de l’agrément n’étaient pas remplies, et enfin accepte que les dizaines de procédures pénales lancées par Anticor depuis 2021 puissent être remises en cause, il y avait un pas considérable que les juges administratifs parisiens ont franchi.

L’action en justice formée par l’ex-adhérent n’était pas formellement dirigée contre Anticor, mais contre un acte administratif du premier ministre. C’était donc à Matignon de défendre cet acte, ce qui n’a été fait que mollement, sans même que les services du premier ministre plaident au cours des audiences publiques devant le tribunal administratif, comme si la probabilité d’une défaite en justice ne déplaisait pas à l’exécutif.

D’autant que ce dernier, au demeurant, avait la possibilité de rectifier l’agrément tout au long des deux années de procédure devant le tribunal administratif. De fait, au-delà des enjeux juridiques, l’annulation de l’agrément d’Anticor met en lumière un problème politique, un conflit d’intérêts largement dénoncé : pour faire respecter l’état de droit, une association doit obtenir du gouvernement l’autorisation d’agir, alors même que ses actions peuvent agacer le pouvoir.

UE: recul de l’inflation…pas des prix !

UE: recul de l’inflation…pas des prix !

Un tassement de l’inflation en Europe… mais pas des prix qui continuent d’augmenter. Selon les dernières données d’Eurostat, le taux d’inflation annuel dans les vingt pays de la zone euro est tombé à 6,1 % en mai 2023 . C’est le plus faible glissement annuel depuis plus d’un an et une confirmation du net repli de l’inflation entamé à l’automne dernier, après son pic de 10,6 % en octobre.( environ 5 % pour la France)

L’inflation sous-jacente (à savoir l’évolution du prix des biens manufacturés et des services – moins volatile que le prix du carburant ou de la nourriture) est également en reflux. « C’est largement lié aux prix des biens de consommation – hors énergie et produits alimentaires, pointe Ariel Emirian, chef analyse macroéconomique de Société Générale. Les chaînes d’approvisionnement se normalisent et les difficultés à se procurer certains biens intermédiaires, comme les semi-conducteurs par exemple, dont les coûts avaient beaucoup augmenté, se résorbent. De plus, la demande de biens commence à se tasser. »

par contre, la hausse du prix es services contribue encore fortement à l’inflation dans la zone euro (+2,2 points de pourcentage). « Nous nous attendons à ce que les pressions de demande se tassent, avec l’érosion de l’excès d’épargne accumulé pendant la période Covid et avec la contraction anticipée du marché de l’emploi », explique Ariel Emirian.

Le reflux de l’inflation dans la zone euro est une bonne nouvelle pour l’institution de Francfort, qui n’estime pas pour autant que la bataille est gagnée. Jeudi, la Banque centrale européenne a ainsi relevé ses taux directeurs d’un quart de point, pour la huitième fois d’affilée.

Sa présidente, Christine Lagarde, ne voit pas de signes clairs que l’inflation sous jacente (hors prix de l’énergie et de l’alimentation) a atteint son pic et s’inquiète des pressions inflationnistes provoquées par les hausses de salaires en Europe. Un nouveau rehaussement des taux en juillet est donc quasiment acquis et la question reste ouverte pour septembre.

La mission de la BCE – ramener l’inflation à 2 % – est compliquée par le fait que les performances des pays de la zone euro sur ce front sont disparates. Tous (à l’exception des Pays-Bas) ont vu l’inflation refluer en mai. C’est notamment le cas de la France, comme l’Insee l’a confirmé jeudi . Mais les taux d’inflation nationaux vont de 2 % au Luxembourg à plus de 10 % dans les pays baltes comme en Pologne et jusqu’à… 21,9 % en Hongrie.

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Attractivité : la France fait la course en tête…Après 20 ans de recul

Les médias reprennent évidemment les informations du pouvoir relatives à l’attractivité de la France qui depuis peu fait la course en tête en Europe. Mais la vérité c’est que pendant près de 20 ans ce sont surtout les capitaux français investis à l’étranger qui ont largement dépassé les capitaux étrangers investis en France. Ainsi au cours des 20 dernières années la France en moyenne a investi 50 milliards environ par an à l’étranger tandis que les capitaux étrangers eux se limitaient à 25 milliards. Et aujourd’hui cela se traduit par un déficit dramatique de la balance commerciale en général autour de 100 milliards par an ( 165 milliards en 2022 à cause de la crise.)

En 2021, le flux d’investissements directs étrangers en France s’élève à 22,8 milliards d’euros, celui des investissements français à l’étranger à 13,1 milliards d’euros. Le solde net s’établit à – 9,7 milliards d’euros. Alors que la moyenne de ce déficit a été de leurs deux 25 milliards pendant une vingtaine d’années en moyenne
notons aussi que le nombre d’emplois créés a dégringolé de 15% passant de 44.751 à 38.102 en 2022..

Selon le dernier baromètre EY dévoilé ce mercredi 10 mai, la France fait depui peu la course en tête en Europe avec 1.259 projets recensés en 2022. « Malgré ce contexte européen atone et difficile, la France maintient sa première place », confirme à La Tribune Marc Lhermitte, consultant au cabinet d’audit. Le nombre de projets a même augmenté de 3% par rapport à 2021 (1.222) et se situe à un sommet sur la dernière décennie.

Après avoir reculé pendant 20 ans , L’Hexagone conserve cette première place pour la quatrième année consécutive. « La France dans un système mondial complexe s’en sort mieux que les autres » face aux crises de l’inflation et de l’énergie, souligne Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France, l’agence en charge de l’image de l’Hexagone à l’étranger et ancien député La République en Marche lors du premier quinquennat Macron.

cependant nombre d’emplois au global a chuté de 15% entre 2021 et 2022, passant de 44.751 à 38.102. C’est un niveau qui reste supérieur à celui de la période 2010-2016, mais il s’agit d’une chute importante d’une année sur l’autre. « On peut se féliciter du nombre de projets en France. En revanche, ce sont des petits projets et surtout des extensions. C’est un problème important. Il y a 33 emplois générés en France en moyenne contre 58 en Allemagne », explique Marc Lhermitte. « Comment l’Allemagne arrive à fixer plus de projets importants ? Elle a un avantage concurrentiel en matière de droit du travail collectif et de temps des procédures », ajoute l’expert. Parmi les autres grandes puissances du Vieux continent, l’Italie (148) et l’Espagne (326) sont largement devant la France.

Chimie : Nouveau recul de la production

Chimie : Nouveau recul de la production

L’industrie chimique française vu sa production dégringoler de 3,3% l’an dernier en France, après avoir connu un rebond de 5,8% en 2021 sur fond de reprise post-Covid.Et ça devrait continuer en 2023.

« L’année 2023 devrait être à nouveau difficile pour la chimie (…) la dynamique qu’on avait connue jusqu’à maintenant pourrait s’essouffler », a expliqué mardi le président de l’association France Chimie, Luc Benoit-Cattin, lors d’une conférence en ligne.

« On a plutôt un niveau bas de confiance de nos adhérents », avec un tiers d’entre eux qui « anticipent une réduction des investissements ou un gel des recrutements », a ensuite poursuivi le responsable de l’organisation interprofessionnelle qui regroupe 1.200 entreprises du secteur en France et 225.000 salariés. En conséquence, France Chimie s’attend à un nouveau repli de la production en 2023

Le syndicat du secteur s’inquiète du déficit de compétitivité de l’Europe qui « s’amplifie » en raison du plan massif de soutien aux industries vertes made in USA de 400 milliards de dollars, l’inflation reduction act (IRA), lancé par Joe Biden, au moment où les Etats-Unis profitent d’un coût de l’énergie défiant toute concurrence européenne.

Le prix d’un kilo d’hydrogène décarboné produit aux Etats-Unis et vendu en Europe s’élève ainsi à « 2 euros du kilo » alors qu’il faut « 7 euros en Europe » pour produire un kilo d’hydrogène décarboné, en raison notamment des prix de l’énergie, selon France Chimie.

Economie-Croissance: recul de la consommation

Economie-Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)
.

La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

Croissance: recul de la consommation

Croissance: recul de la consommation


Officiellement, l’inflation reculerait de 0,8 % par rapport au mois précédent mais demeurerait particulièrement forte en particulier dans l’alimentation où les prix dérapent de 20 à 25 % ( officilement plus de 14%). Mécaniquement, la consommation des ménages chute de façon significative de plus de 4 % sur un an et la croissance avec.( La consommation représente autour de 55 % du PIB)

La consommation des ménages. Cette dernière a reculé, en février, de 0,8% par rapport au mois précédent. Au total, sur un an, par rapport à février 2022, la consommation des ménages a chuté de 4,1%.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages ont pâti d’un net repli de 1,2% des achats de biens alimentaires, tant des produits agricoles qu’agroalimentaires, après un rebond revu à la hausse de 1,7% en janvier.

En outre, les achats de biens fabriqués ont, eux, chuté de 0,9%, principalement sous l’effet du recul des dépenses en biens durables tels que les automobiles, les meubles, les appareils électriques ou ménagers.

La consommation en énergie est, elle, restée quasi stable (+0,1%), la hausse de la consommation de gaz et d’électricité étant contrebalancée par une nette diminution pour les carburants.

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