Archive pour le Tag 'Sommet'

Fin de » l’abondance de l’insouciance » : le sommet de la condescendance !

Fin de » l’abondance de l’insouciance » : le sommet de la condescendance !

 

Il faut vraiment que le chef de l’État soit coupé des réalités sociales et sociétales pour employer  une sémantique aussi condescendante vis-à-vis de l’opinion. Exemple en matière d’énergie dont il souligne la crise alors que récemment avant les élections pour obtenir quelques voix écologistes il a fermé la centrale de Fessenheim. Et plus tard de décider la construction de six nouvelles centrales EPR. En attendant , la France importe de l’électricité !

Même chose concernant l’inflation complètement sous-estimée que par le gouvernement qui n’a cessée d’affirmer pendant des semaines et des mois que le phénomène était très conjoncturel que la hausse des prix devrait connaître une inversion dans la deuxième partie de 2022. Aujourd’hui , le ministre des finances admet que cette inflation va durer. En attendant les mesures suffisantes n’ont pas été prises pour faire face à une inflation aux facteurs explicatifs pertinents ( hausse du prix des matières premières, hausse de l’énergie, dysfonctionnements logistiques, guerre en Ukraine notamment ) mais aussi à une vague spéculative dans la plupart des secteurs.

Certes on ne reprochera pas au gouvernement la vague d’incendies qui a affecté la France suite à la grande sécheresse mais suite  aussi à des comportements irresponsables voire criminels sans parler d’un aménagement du territoire anarchique et d’une gestion des forêts incohérente.

Le discours de macron aujourd’hui rompt nettement avec celui qu’il a tenu avant les élections présidentielles et législatives. Avant il promettait la lune, maintenant l’enfer.

En préambule ce mercredi de ce conseil des ministres de rentrée à l’Elysée, lors d’une allocution devant les ministres exceptionnellement retransmise, Emmanuel Macron a en effet appelé le gouvernement à « l’unité » face à « la grande bascule » marquée par « la fin de l’abondance », « des évidences » et « de l’insouciance ».

« Le moment que nous vivons peut sembler être structuré par une série de crises graves (…) et il se pourrait que d’aucuns voient notre destin comme étant perpétuellement de gérer les crises ou des urgences. Je crois pour ma part que ce que nous sommes en train de vivre est plutôt de l’ordre d’une grande bascule ou d’un grand bouleversement », a déclaré Emmanuel Macron devant les ministres.

Des propos très graves peut-être pour préparer l’opinion à une phase d’austérité comme si celle-ci n’était déjà pas en marche avec une inflation à 6 % alors que les salaires n’augmentent que de l’ordre de 3 %. Les Français payent déjà l’addition des bouleversements évoqués et de l’inconsistance de la politique du gouvernement.

Macron est vraiment mal fondée à renverser le poids de la responsabilité sur les Français.

 

Enjeu du Sommet mondial Covid

Enjeu du Sommet mondial Covid

 

 

Un sommet mondial Covid  a été organisé ce jeudi 12 mai ( la Tribune)

« Le sommet, expliquent les pays organisateurs sous l’égide des Etats-Unis, va redoubler nos efforts collectifs pour mettre fin à la phase aiguë de l’épidémie de Covid-19 et nous préparer à de futures menaces liées à la santé .  Nous savons que nous devons nous préparer maintenant à construire, stabiliser et financer la capacité globale dont nous avons besoin, non seulement face aux variants du Covid-19, mais aussi face à d’autres crises sanitaires ».

Les participants aborderont également les risques sanitaires auxquels nous pourrions faire face dans les prochaines années. Après avoir soigneusement ignoré les avertissements des épidémiologistes pendant vingt ans, les États occidentaux ont compris l’intérêt de se préparer aux prochains assauts microbiens. Les risques les plus classiques sont connus : une mauvaise grippe aviaire passant des oiseaux aux humains (comme cela vient d’être détecté en Chine) ou peut-être un futur variant Covid plus méchant que ceux de la lignée Omicron. Moins médiatisées, les bactéries multi-résistantes aux antibiotiques et les arbovirus transportés par des moustiques exotiques font aussi partie des grandes inquiétudes sanitaires.

Sur les bactéries résistantes, depuis dix ans, l’apparition de bactéries résistant aux principaux antibiotiques a sonné l’alarme. Ces microbes qui ont trouvé les moyens d’échapper à nos armes défensives sont liés notamment à la mauvaise utilisation des antibiotiques.

« Dans certains pays, on en prescrit dès le moindre symptôme, sans s’assurer par un antibiogramme qu’il s’agit d’une infection bactérienne, confirme Évelyne Jouvin-Marche, directrice de recherche Inserm. On a aussi pâti d’une sur-utilisation antibiotique dans les élevages. La France qui n’était pas vertueuse a diminué cette consommation avec les plans écoantibio 1 et 2. Mais certains sont plus avancés comme les pays d’Europe du Nord et la Grande-Bretagne qui a inversé la courbe de progression des résistances aux antibiotiques. Aujourd’hui, nous avons besoin de mener des études pour bien comprendre les mécanismes de résistance et leurs causes. »

En 2020, le ministère de la Santé français s’est fixé l’objectif de réduire de 25 % la consommation d’antibiotiques d’ici 2024. L’État a mis en place un programme prioritaire de recherche antibio résistance coordonné par Évelyne Jouvin-Marche.

En bonne place parmi les dangers sanitaires : les arbovirus. Ces virus de fièvre jaune ou de dengue transportés par des moustiques pourraient se développer chez nous sous l’effet du réchauffement climatique. Selon les spécialistes, une véritable pandémie dans le monde est peu probable. À part celui de la dengue, les arbovirus ont besoin de ce qu’on appelle un « réservoir animal » à proximité pour se développer, qui sont des singes pour ce type de virus. Cela dit, nous avons déjà un moustique qui joue le taxi pour ces virus en Europe, comme l’explique Anna-Bella Failloux, responsable de l’unité Arbovirus et Insectes Vecteurs à l’Institut Pasteur. « Le moustique tigre est compétent pour transmettre des virus de fièvre jaune, de dengue, de Zika ou de chikungunya. Il est arrivé en Albanie en 1979 puis a rejoint l’Italie en 1990 avant de s’installer en France en 2004. Mais en Europe, ce type d’infection vient toujours de virus importés. Un touriste rentrant de voyage ou venant en France après avoir été contaminé peut se faire piquer par un moustique tigre. L’insecte récupère le virus qu’il transmettra à la prochaine personne qu’il va piquer. Depuis qu’il s’est implanté en Europe, les arbovirus circulent un peu dans le Sud de la France, mais les contaminations restent très limitées.»

Enfin, alors que l’origine du coronavirus-19 n’est toujours pas clairement définie, il reste un autre danger. « Le grand risque dont personne ne parle est celui d’une pandémie partant d’un accident de laboratoire, estime l’épidémiologiste Renaud Piarroux. 

Sommet union européenne à Versailles : une rencontre inadaptée aux enjeux du moment

Sommet union européenne à Versailles : une rencontre inadaptée aux enjeux du moment

 

D’une certaine manière, le sommet européen de Versailles qui devait se tenir notamment sur la question de la menace russe en Ukraine a  éludé le problème. On peut dire que les décisions certes importantes sont cependant relativement intemporelles puisqu’il s’agit de renforcer la souveraineté économique voire d’envisager une politique de défense le moment venu. Sur le strict terrain de l’énergie on a convenu que l’union européenne devrait se passer du gaz russe d’ici 2027. Quant à l’éventuelle candidature de l’Ukraine à l’union européenne elle a été renvoyée aux calendes grecques. En attendant 2027, l’union européenne reconnaît sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie et va donc continuer d’alimenter financièrement la dictature qui répand la terreur et la mort en Ukraine.

Sans doute pour masquer les noms décisions et les contradictions de l’union européenne, Macron a indiqué que l’Europe prendrait des sanctions encore plus massives si la Russie durcissait encore son entreprise de guerre. Des mots de synthèse très vagues qui cachent  en réalité les nombreuses oppositions en Europe tant sur le plan économique que politique vis-à-vis de la Russie.

Sommet européen pour un « Nouvel ordre économique » de l’UE !

Sommet européen pour un « Nouvel ordre économique » de l’UE !

 

Période électorale sans doute, Macron dans sa dernière allocution n’a pu s’empêcher de satisfaire à l’enflure des mots en annonçant un sommet européen informel sur un nouvel ordre économique  qui se tiendra les 10 et 11 mars à Versailles.

Notons D’abord que cette réunion aura un caractère informel, c’est-à-dire qu’il ne pourra engager formellement les institutions européennes. Cela d’autant plus que cette rencontre n’était pas prévue au calendrier sur ce sujet. Cette rencontre n’aura sans doute pas pour objet d’envisager un nouveau modèle économique mais plus modestement de prévoir un plan d’ajustement en particulier dans le domaine énergétique suite à la guerre en Ukraine par la Russie. Au-delà des aspects énergétiques , Macron en profitera pour enfoncer le clou du concept d’une vraie défense européenne qui institutionnellement n’existe pas.

« L’Europe  doit investir davantage pour moins dépendre des autres continents et pouvoir décider pour elle-même, en d’autres termes devenir une puissance plus indépendante, plus souveraine », a déclaré Emmanuel Macron.

« Puissance de paix, nous ne pouvons pas dépendre des autres pour nous défendre, que ce soit sur terre, sur mer, sous la mer, dans les airs, dans l’espace ou le cyberespace (…). Notre défense européenne doit franchir une nouvelle étape », a-t-il ajouté.

 

« Nous ne pouvons plus dépendre des autres, et notamment du gaz russe, pour nous déplacer, nous chauffer, faire fonctionner nos usines. Voilà pourquoi, après avoir décidé, pour la France, le développement des énergies renouvelables et la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, je défendrai une stratégie d’indépendance énergétique européenne », a poursuivi le président français.

Le discours de portée européenne mais qui traduit aussi des préoccupations internes s’inscrivant dans la campagne électorale.

Un sommet sur les océans (Macron)

Un sommet sur les océans (Macron)

« La France va organiser dans les prochains mois un One Ocean summit qui va consister à mettre les scientifiques, les acteurs économiques, les acteurs régionaux et les Nations unies autour de la table pour pouvoir lancer des initiatives en matière de recherche, en matière de juridictions internationales et essayer de compléter le droit international qui permettra de protéger cet espace », a dit le chef de l’Etat.

Sommet alimentaire : Le contraire d’une évolution sociale et écologique

Sommet  alimentaire : Le contraire d’une évolution sociale et écologique

A quatre mois du prochain sommet des Nations unies, six syndicats et organisations de la société civile française dénoncent dans une tribune au « Monde » une rencontre qui fait fi du multilatéralisme et de l’environnement, et demandent officiellement au gouvernement français de se retirer.

 

Tribune.

 

 Le nouveau Sommet des Nations unies sur les systèmes alimentaires qui se tiendra en septembre 2021 aurait pu être porteur d’avancées cruciales et grandement nécessaires dans le contexte sanitaire, économique et environnemental actuel. Pourtant, de nombreuses et profondes inquiétudes assombrissent cette initiative.

Annoncé en 2019, ce sommet est le fruit d’une nouvelle collaboration entre le Forum économique mondial et le secrétaire général des Nations unies. Les Etats membres des Nations unies, traditionnels garants de ce type d’initiative, n’ont jamais vraiment été consultés et l’Assemblée générale de l’ONU n’a même pas eu à se prononcer sur le sujet. C’est pourtant son rôle : c’est elle qui a validé par le passé la tenue des sommets alimentaires mondiaux de 1996 et de 2009.

 

Dès son annonce, ce sommet a donc fait fi d’un multilatéralisme pourtant indispensable et a progressivement marginalisé l’ensemble des acteurs souhaitant une réelle transformation sociale et écologique des systèmes agricoles et alimentaires. Un grand nombre d’Etats, de chercheurs et d’organisations de la société civile se sont ainsi retrouvés exclus des mécanismes de gouvernance du sommet ou n’ont été impliqués qu’a minima dans un faux-semblant de consultation.

En parallèle, les organisateurs ont déroulé le tapis rouge aux principaux promoteurs d’une « révolution verte agricole » – OGM, digitalisation de l’agriculture, utilisation massive de pesticides et d’engrais de synthèse – dont on connaît les impacts dévastateurs partout dans le monde. Ces « solutions technologiques » seules capables, selon les organisateurs du sommet, de « changer la donne », renforcent toutes le système agro-industriel dominant et se font au détriment d’une vraie transformation agroécologique.

Pourtant, l’impératif d’assurer la souveraineté alimentaire et le droit à l’alimentation des populations, et l’urgence de répondre aux crises climatiques environnementales nécessitent au contraire de repenser nos pratiques agricoles et alimentaires, de renforcer un tissu dense de fermes à dimension humaine, et de permettre aux agricultrices et aux agriculteurs de vivre dignement, partout dans le monde.

Environnement-climat –sommet Biden : des promesses !

Environnement-climat –sommet Biden : des promesses !

 

Au plan mondial peu de pays ont fait l’impasse sur le sommet mondial organisé par Biden. La Chine la Russie et bien d’autres pays étaient présents pour affirmer leur volonté de réduire l’impact de la vie économique et sociale sur l’environnement et en particulier vis-à-vis du climat. D’une certaine manière il y a même une sorte de concours des promesses avec ceux qui réduiraient le plus leur impact carbone dans les 10 à 50 ans. Un délai suffisamment large pour permettre des évolutions significatives…. ou pour oublier à cette échéance des promesses un peu illusoires.

 

Les pays ont égrené leurs propres engagements, après que Joe Biden a ouvert le bal en annonçant la réduction d’entre 50 et 52% des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2030, par rapport à 2005. Le président chinois, Xi Jinping, dont la venue était incertaine il y a encore quelques jours, a, de son côté, réaffirmé l’objectif d’une neutralité carbone de la Chine d’ici à 2060. En dépit de très vives tensions entre les deux grandes puissances rivales sur nombre d’autres dossiers, l’homme d’Etat s’est déclaré « déterminé à travailler avec la communauté internationale, et en particulier les Etats-Unis » sur ce front.

.

Évidemment Macro n’a pas voulu être en reste rappelant l’action de la France qui n’est pourtant pas un modèle pour tenir ses propres engagements. Et particularité de l’ancien banquier, la France a remis en cause le fonctionnement actuel du système financier et de son rapport à l’environnement. Là aussi sans doute davantage de promesses que de perspectives de transformation. Et cette transition passera par la « transformation en profondeur de notre système financier », a affirmé Emmanuel Macron, se félicitant que le sommet qu’il a lui-même lancé, le One Planet Summit, ait « permis de réunir des fonds souverains, des asset managers, des private equity, pour tous s’engager derrière cette méthodologie commune » de mesures des investissements favorables au climat. Alors que la France fait partie des nombreux pays en retard sur leurs engagements pour atteindre les 1,5°C, le pays « prendra toutes ses responsabilités dans les prochains mois pour aller plus loin sur le sujet de cette finance au service du climat », a promis le président français.

Climat –sommet Biden : des promesses !

Climat –sommet Biden : des promesses !

 

Au plan mondial peu de pays ont fait l’impasse sur le sommet mondial organisé par Biden. La Chine la Russie et bien d’autres pays étaient présents pour affirmer leur volonté de réduire l’impact de la vie économique et sociale sur l’environnement et en particulier vis-à-vis du climat. D’une certaine manière il y a même une sorte de concours des promesses avec ceux qui réduiraient le plus leur impact carbone dans les 10 à 50 ans. Un délai suffisamment large pour permettre des évolutions significatives…. ou pour oublier à cette échéance des promesses un peu illusoires.

 

Les pays ont égrené leurs propres engagements, après que Joe Biden a ouvert le bal en annonçant la réduction d’entre 50 et 52% des émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2030, par rapport à 2005. Le président chinois, Xi Jinping, dont la venue était incertaine il y a encore quelques jours, a, de son côté, réaffirmé l’objectif d’une neutralité carbone de la Chine d’ici à 2060. En dépit de très vives tensions entre les deux grandes puissances rivales sur nombre d’autres dossiers, l’homme d’Etat s’est déclaré « déterminé à travailler avec la communauté internationale, et en particulier les Etats-Unis » sur ce front.

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Évidemment Macro n’a pas voulu être en reste rappelant l’action de la France qui n’est pourtant pas un modèle pour tenir ses propres engagements. Et particularité de l’ancien banquier, la France a remis en cause le fonctionnement actuel du système financier et de son rapport à l’environnement. Là aussi sans doute davantage de promesses que de perspectives de transformation. Et cette transition passera par la « transformation en profondeur de notre système financier », a affirmé Emmanuel Macron, se félicitant que le sommet qu’il a lui-même lancé, le One Planet Summit, ait « permis de réunir des fonds souverains, des asset managers, des private equity, pour tous s’engager derrière cette méthodologie commune » de mesures des investissements favorables au climat. Alors que la France fait partie des nombreux pays en retard sur leurs engagements pour atteindre les 1,5°C, le pays « prendra toutes ses responsabilités dans les prochains mois pour aller plus loin sur le sujet de cette finance au service du climat », a promis le président français.

Climat: Xi Jinping OK pour le sommet de Biden

Climat: Xi Jinping OK pour le sommet de Biden

Le président américain Joe Biden a invité une quarantaine de dirigeants mondiaux à un sommet international sur le climat qui doit se tenir par visioconférence jeudi et vendredi. Chine et États-Unis sont les deux premiers émetteurs de gaz à effet de serre, à l’origine du réchauffement planétaire. Leur entente est donc jugée cruciale pour la réussite des efforts internationaux afin de réduire ces émissions.

Le président chinois Xi Jinping participera au sommet virtuel sur le climat organisé cette semaine par Joe Biden, a annoncé mercredi 21 avril le ministère chinois des Affaires étrangères, alors que les tensions sino-américaines restent fortes. Le chef d’État chinois prononcera en ligne depuis Pékin «un important discours», a indiqué le ministère, quelques jours après l’engagement des deux pays à «coopérer» sur le changement climatique.

COVID-19: crise au sommet vers le 20 avril ?

COVID-19: crise au sommet vers le 20 avril ?

Peut-être pour se racheter de la polémique récente avec le gouvernement concernant la situation dramatique des réanimations, l’AP–HP de Martin Hirsch fait le dos rond et rejoint les prévisions du pouvoir sur un pic possible de la crise sanitaire le 20 avril.

En fait, des hypothèses très fragiles si l’on se réfère à tous ceux depuis des semaines voire des mois avait pronostiqué un plateau pour les contaminations et non une troisième vague.

Visiblement Martin Hirsch a voulu se réhabiliter auprès du gouvernement avec des propos relativement rassurants. «L’application de mesures restrictives supplémentaires (…) nous permet, pour la première fois, de projeter un tournant, avec des hypothèses qui restent fragiles», a déclaré le patron d’AP-HP, Martin Hirsch, dans un courriel adressé au personnel.

«L’hypothèse centrale est que la deuxième vague culmine vers le 20 avril, alors qu’en région parisienne, nous aurions un peu moins de 2 000 patients en réanimation», a-t-il déclaré.

En début de mois, juste après que le président Emmanuel Macron a ordonné à la France de procéder à son troisième verrouillage national, le ministre de la Santé Olivier Veran a déclaré que le pic de l’USI, au niveau national, devrait être atteint fin avril.

Les nouvelles infections quotidiennes au COVID-19 en France ont doublé depuis février pour atteindre en moyenne entre 35 000 et 40 000. Le nombre de patients atteints de COVID-19 en soins intensifs atteint un niveau record de 5 705 depuis près d’un an.

Les créations d’entreprises au sommet….. mais des auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

 Les créations d’entreprises au sommet….. mais   des  auto-entrepreneurs dont l’activité s’écroule

Certains médias reprennent l’issue de l’INSEE pour souligner l’envolée du nombre d’autos entrepreneur. Selon l’Insee, plus de 848.200 entreprises ont été créées en 2020, soit une augmentation de 4% par rapport à 2019. Cette hausse est un record alors que la crise a frappé de plein fouet l’économie française l’année dernière. Ce bond spectaculaire est principalement portée par la dynamique des micro-entreprises alors que les créations d’entreprises classiques ont diminué de 13% sur la même période. La part des micro-entreprises dans le total des créations atteint désormais 65% contre 62% en 2019.

La libéralisation du statut de créateur d’entreprise depuis l’ère Sarkozy et la montée en puissance de l’économie de plateforme ont grandement contribué à doper ces chiffres. Derrière ces statistiques mirobolantes, des réalités parfois plus alarmantes apparaissent:  la baisse surtout de l’activité des micros et autres auto-entrepreneurs.

 

Les d’affaires des auto-entrepreneurs étaient déjà insignifiants en moyenne : un peu plus de 10 000 € par an. Même si l’on tient compte de la sous-estimation du chiffre d’affaires réel, il demeure quand même globalement assez marginal par rapport à l’ensemble de l’économie.

 

Le nombre d’auto entrepreneurs doit tourner autour 1,5 millions (mais beaucoup n’ont pratiquement aucune activité. Selon le bilan de la caisse nationale des Urssaf dévoilé ce vendredi 29 janvier, le chiffre d’affaires des auto-entrepreneurs a chuté lourdement de 19% à la fin du second trimestre 2020. Sur près de deux millions d’indépendants enregistrés sous ce statut, seuls 846.000 ont déclaré un chiffre d’affaires positif avec un recul de l’ordre de 8% sur un an. Ces travailleurs ont ainsi déclaré 3.792 euros de revenus contre 4.303 euros auparavant entre avril et juin. En outre, le nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs baisse dans toutes les régions françaises.

Avec la pandémie, beaucoup de travailleurs ont adopté ce statut pour exercer leur activité dans des conditions parfois rudes. Beaucoup de ces autos entrepreneurs sont en faite des chômeurs virtuels qui à travers le statut d’auto entrepreneur tente de générer quelques maigres ressources. Avec les contraintes relatives à la mobilité et les mesures prudentielles, nombre d’activités de services notamment ont été annulés différées.

Crise Biélorussie: sommet européen mercredi

Crise Biélorussie: sommet européen mercredi

Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’UE aura lieu mercredi 19 août par visioconférence pour discuter de la situation en Biélorussie, a annoncé lundi 17 août le président du Conseil européen. «Le peuple biélorusse a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable», a déclaré Charles Michel, président du Conseil européen sur Twitter.

. Confronté à la plus grande vague de protestation depuis son arrivée au pouvoir en 1994, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko a reçu ce week-end le soutien de Moscou, un allié historique malgré des tensions récurrentes entre les deux pays.

L’Allemagne, qui assure la présidence de l’Union européenne, a menacé lundi d’étendre les sanctions déjà décidées contre des responsables de la Biélorussie, après les violences contre les manifestants réclamant le départ de M. Loukachenko, à la suite à sa réélection contestée.

L’Union européenne a décidé vendredi de sanctionner la répression en Biélorussie lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des 27. Une liste de personnes accusées d’avoir organisé et procédé à la répression va être établie et elle sera soumise pour approbation aux États membres, ont décidé les ministres vendredi. La Biélorussie est toujours sous le coup d’un embargo sur les ventes d’armes et de matériel pouvant être utilisé pour la répression. Quatre personnes sont déjà interdites de séjour dans l’UE et leurs avoirs ont été gelés depuis 2016.

Sommet Iran : Trump dit non

Sommet Iran : Trump dit non

Le président américain Donald Trump a affirmé samedi qu’il ne participerait «probablement pas» au sommet sur l’Iran proposé par son homologue russe Vladimir Poutine. Les quatre autres membres permanents conseil sécurité sur cinq ont dit oui dont la France.

L’homme fort du Kremlin a appelé vendredi à un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU avec l’Allemagne et l’Iran sur fond de vives tensions sur une éventuelle prolongation de l’embargo international sur les ventes d’armes à Téhéran.

M. Trump a par ailleurs promis une réponse sous la forme d’un «snapback», un mécanisme qui est en quelque sorte un droit de véto à l’envers, après le camouflet subi par Washington lors du rejet par le Conseil de sécurité d’une résolution visant à prolonger l’embargo.

G7 : faute de participants , Trump reporte le sommet

G7 : faute de participants , Trump reporte le sommet

 

L’absence de Merkel aura été déterminante pour reporter le G7organisé cette fois par le président américain. Une absence assez diplomatique pour l’Allemagne qui ne souhaite pas se trouver coincée dans les contradictions entre la Chine et les États-Unis. Il semble bien que le président américain ait l’intention de porter à l’ordre du jour la question chinoise et cela évidemment aussi  à des fins de politique intérieure.

L’Allemagne veut ménager ses intérêts tant en Chine aux États-Unis. Le président américain en profite pour changer le dimensionnement du G7 et l’étendre à d’autres pays comme l’Australie, la Russie, la Corée du Sud et l’Inde

.Le problème avec Trump c’est qu’il est partisan de genre de réunion à 7, 8 ou 10 voire12  mais qu’ils ne se sent pas tenus par les déclarations communes.  Ainsi par exemple il ne s’est jamais privé de critiquer les déclarations communes. Il n’y a donc pas simplement une question de dimensionnement de la rencontre internationale mais aussi son rôle. De ce point de vue, la priorité des priorités de Trump et de faire prendre position au maximum de pays contre la Chine. Pas vraiment de quoi mettre à l’aise certain participants potentiels

Durant le vol retour de Cap Canaveral, Trump a déclaré aux journalistes que les pays formant actuellement le G7 étaient “très datés”.“Je reporte le sommet car je ne pense pas que le G7 représente convenablement ce qui se passe dans le monde”, a-t-il ajouté. Il n’était pas clair si Trump souhaitait inviter les pays supplémentaires dans l’idée d’étendre le G7 de façon permanente.

La porte-parole de la Maison blanche, Alyssa Farah, a annoncé que Trump désire que les pays parlent de la Chine durant le sommet. Ce report est inattendu, Trump ayant souhaité réunir le groupe des grands pays développés à Washington afin de démontrer que les Etats-Unis sortent de l’épidémie de coronavirus, épidémie qui a, à ce jour, tué plus de 103.000 américains.

D’après la Maison blanche, le président français Emmanuel Macron soutenait l’idée d’une rencontre mais le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, avait refusé l’offre disant qu’il y avait trop de risques sanitaire. La chancelière allemande Angela Merkel a elle aussi décliné l’invitation.

Le G7 regroupe les Etats-Unis, l’Italie, le Japon, le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Syrie : un sommet enfin entre Russie France, Turquie et Allemagne

Syrie : un sommet enfin entre Russie France, Turquie et Allemagne

 

Une avancée significative avec la perspective d’une rencontre envisagée par la Russie avec la Turquie, l’Allemagne et la France. Il est clair que la situation devient de plus en plus explosive dans certaines zones de la Syrie victime de la concurrence guerrière de grands pays alors que le terrorisme n’est pas encore maîtrisé. Une situation invivable notamment dans la  province syrienne d’Idlib . Parallèlement, la Turquie qui s’est aussi invitée dans un conflit complexe demande une aide humanitaire des populations complètement coincées et isolées. La Russie envisage cependant l’organisation d’un sommet sur la Syrie avec la Turquie, la France et l’Allemagne, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus par téléphone jeudi avec le président russe Vladimir Poutine pour lui demander de contribuer à faire cesser les combats dans la province syrienne d’Idlib, où ils craignent une grave crise humanitaire.

“L’éventualité d’organiser un sommet est en cours de discussion. Il n’y a aucune décision ferme à ce sujet pour l’instant. (Mais) si les quatre dirigeants le jugent nécessaire, nous n’excluons pas la possibilité d’une telle rencontre”, a dit Dmitri Peskov à la presse.

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