Archive pour le Tag 'Syrie'

Syrie-Bachar al-Assad : Menacé par le manque de soutien de l’Iran et de la Russie

Syrie- Bachar al-Assad menacé par le manque de soutien de l’Iran et de la Russie

D’une certaine manière, la Syrie de Bachar Al Assad est grandement menacée par le manque  de soutien de l’Iran et de la Russie. Dans ces deux derniers pays on donne en effet désormais la priorité à la défense interne. La Russie subit de lourdes pertes, même si elle progresse, face à l’Ukraine et ne veut plus détacher de forces nouvelles  en Syrie. L’Iran à travers la défaite lourde du Hezbollah au Liban veut également se protéger et n’a plus les moyens de soutenir autant militairement la Syrie.

 

Une Syrie travaillée par différentes factions rebelles en plus appuyées par la Turquie qui notamment ne supporte plus les 3 millions d’émigrés syriens. En 2015 et avec l’appui militaire crucial de la Russie et de l’Iran, le régime Assad avait lancé une contre-offensive qui lui avait permis de reprendre progressivement le contrôle d’une grande partie du pays et en 2016 de la totalité de la ville d’Alep, poumon économique de la Syrie d’avant-guerre.

Les violences, les premières de cette ampleur depuis 2020, font craindre une reprise des hostilités à grande échelle dans un pays morcelé en plusieurs zones d’influence, où les belligérants sont soutenus par différentes puissances régionales et internationales.

Mercredi, le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTS) et des factions rebelles alliées, certaines appuyées par la Turquie, ont lancé une offensive contre les forces gouvernementales, prenant des dizaines de localités dans les provinces d’Alep, d’Idleb et de Hama, plus au sud, et s’emparant samedi de la majeure partie de la ville d’Alep, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

Syrie-Les djihadistes prennent le contrôle d’Alep

Syrie-Les  djihadistes prennent le contrôle d’Alep

 

Indiscutablement un coup dur pour le régime actuellement moins soutenu par la Russie et l’Iran ( via le Hezbollah) . Mercredi, les djihadistes de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), alliance dominée par l’ancienne branche syrienne d’Al-Qaïda, et des rebelles soutenus par la Turquie ont attaqué des territoires du régime dans la province d’Alep et dans la région voisine d’Idleb (nord-ouest).

Trois jours seulement auront suffi pour conquérir des dizaines de villages et surtout la «majeure partie» des quartiers d’Alep, des bâtiments gouvernementaux et des prisons, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).

35 000 morts en TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

35 000 morts en TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 35 000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

CATASTROPHE TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

CATASTROPHE TURQUIE ET SYRIE: LA FAUTE AUSSI AU NON-RESPECT DES NORMES DE CONSTRUCTION

Un drame épouvantable qui a déjà fait plus de 30 000 morts imputables au risque sismique de la région mais aussi au non-respect des normes de construction.

Dans ces pays pauvres, la corruption permet de se satisfaire de normes internationales et même locales de façon très aléatoire. Pour preuve, certains propriétaires fabriquent eux-mêmes les parpaings voire les poutrelles avec la dose nécessaire de ciment. Trop de parpaings ne contiennent en effet que des doses infinitésimales de ciment de sorte que maisons et immeubles sont construits en quelque sorte sur du sable. Un phénomène assez général dans les pays pauvres.

Vingt-trois millions de personnes sont « potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables », a mis en garde l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS avait auparavant dit redouter « des bilans huit fois plus élevés que les nombres initiaux ».

Le mauvais temps complique la tâche des secours et rend le sort des rescapés plus amer encore, grelottant sous des tentes ou autour de braseros improvisés. Profondément meurtrie, la région turque de Kahramanmaras (Sud-Est), difficile d’accès, est ensevelie sous la neige.

En Syrie, le bilan devrait « grimper considérablement car des centaines de personnes restent piégées sous les décombres », selon les Casques blancs (volontaires de la protection civile) dans les zones rebelles.

Syrie -élection de Bachar al-Assad : une mascarade avec 95,1% des voix

  • Syrie -élection de Bachar al-Assad : une mascarade avec 95,1% des voix
  • Le président syrien Bachar al-Assad a été réélu pour un mandat de sept ans avec 95,1% des voix, a annoncé jeudi 27 mai le président du Parlement, à la suite d’un scrutin décrié par l’opposition et les pays occidentaux.
  • Les deux autres candidats qui se présentaient face à lui, Abdallah Salloum Abdallah et Mahmoud Mareï, ont obtenu respectivement 1,5% et 3,3% de voix.
  • . Les Occidentaux ont qualifié l’élection de «ni libre ni juste» et l’opposition a dénoncé une «mascarade».

Syrie : terrain de jeu des puissances internationales

Syrie : terrain de jeu des puissances internationales

Les pourparlers sur la Syrie engagés en 2017, s’éternisent sans autre résultat que de permettre à ses parrains – Russie, Iran et Turquie – d’asseoir leur influence sur le jeu régional. Seul un accord entre Washington et Moscou pourrait garantir une solution politique, estime, dans une tribune au « Monde », le chercheur Souhaïl Belhadj.

Tribune.

 

Les pourparlers de paix d’Astana, au Kazakhstan, qui visent à trouver une solution pacifique au conflit syrien, sont « prometteurs », déclarait en 2017 l’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, au Conseil de sécurité, à New York. Mais – doit-on remarquer aujourd’hui – « prometteur » peut aussi signifier « qui promet légèrement, ou sans intention de tenir sa promesse ».

Effectivement, le quinzième round des pourparlers syriens, qui a eu lieu les 16 et 17 février 2021 (cette fois-ci à Sotchi, en Russie, au lieu d’Astana), ne tient toujours pas ses promesses. En dépit des déclarations consensuelles de ses trois parrains, la Russie, l’Iran et la Turquie, le processus d’Astana ne fait qu’éterniser le conflit syrien au lieu d’y mettre un terme.

Ce prolongement du conflit depuis quatre ans a un coût dévastateur : ces quatre dernières années, environ 73 000 personnes de plus sont mortes en Syrie [sur un total de morts se situant, d’après les estimations, entre 300 000 et 500 000 depuis 2011], et parmi elles 34 % de civils et au moins 55 médecins et soignants ; plus de 6 millions de déplacés internes ne sont toujours pas retournés chez eux ; à ces déplacés s’ajoutent plus de 6 millions de réfugiés à l’étranger. Et, pour les Syriens qui ont pu retourner chez eux depuis 2017, plus de la moitié n’ont pas d’accès direct à l’eau ou aux services de santé. Enfin, depuis 2019, ce sont 2,4 millions d’enfants qui ne vont plus à l’école en Syrie.

 

Le processus de paix d’Astana n’améliore donc pas le présent de la Syrie. Mais dessine-t-il au moins un avenir ? La réponse est non car les négociations piétinent sur les questions à régler qui fondent le principe même des pourparlers : un consensus autour d’un nouveau texte constitutionnel à faire promulguer, la tenue d’élections libres dans la foulée, des échanges de prisonniers entre le régime syrien et l’opposition. 

Bien que l’intensité du conflit armé ait baissé depuis l’engagement du processus d’Astana, l’aide que reçoit la Syrie sert avant tout à traiter des situations humanitaires d’urgence et non pas à entamer la reconstruction. Pourtant, il faut remettre en état de marche des infrastructures économiques et de services à la population, pour l’heure en ruines.

Conflans : L’assassin en contact avec la Syrie

Conflans : L’assassin en contact avec la  Syrie

L’hypothèse du tueur isolé après le meurtre de Samuel Patty est de plus en plus battu en brèche. Le criminel était évidemment en lien avec plusieurs personnes en France comme le démontrent certains de ses messages sur Internet. Par ailleurs, il entretenait des relations avec la Syrie. Le tueur, en tout cas, était en contact avec au moins un djihadiste russophone en Syrie, selon Le Parisien. Localisé grâce à son adresse IP, cet inconnu serait basé à Idlib, dans le nord-ouest du pays, secteur infesté de moudjahidin d’al-Qaida et de Daech. Les services de renseignement moulinent tout ce qu’ils savent pour tenter d’identifier ce djihadiste, particulièrement sur les islamistes d’origine tchétchène réfugiés dans ces zones instables. Il pourrait avoir été en contact avec un second djihadiste, dans la même zone.

Dans le téléphone mobile du tueur, la police a retrouvé maints indices de sa dérive. Le 9 août, il écrit ou recopie un appel au djihad. Le 4 octobre, seulement douze jours avant de supplicier le professeur Paty, il publie sur Snapchat une incantation islamiste citant le groupe syrien Hayat Tahrir al-Cham, rattaché al-Qaida.

C’est le 9 octobre qu’il entend parler, pour la première fois, de l’affaire des caricatures commentées par Samuel Paty dans son cours sur la liberté d’expression. Anzorov a vu la vidéo postée par le père d’élève, Brahim Chnina, qui, selon une source judiciaire, a « monté un vrai chantier contre l’enseignant. La fille de ce père d’élève n’était même pas présente au cours, comme il l’affirme. »

Syrie : un sommet enfin entre Russie France, Turquie et Allemagne

Syrie : un sommet enfin entre Russie France, Turquie et Allemagne

 

Une avancée significative avec la perspective d’une rencontre envisagée par la Russie avec la Turquie, l’Allemagne et la France. Il est clair que la situation devient de plus en plus explosive dans certaines zones de la Syrie victime de la concurrence guerrière de grands pays alors que le terrorisme n’est pas encore maîtrisé. Une situation invivable notamment dans la  province syrienne d’Idlib . Parallèlement, la Turquie qui s’est aussi invitée dans un conflit complexe demande une aide humanitaire des populations complètement coincées et isolées. La Russie envisage cependant l’organisation d’un sommet sur la Syrie avec la Turquie, la France et l’Allemagne, a déclaré vendredi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Le président français Emmanuel Macron et la chancelière allemande Angela Merkel se sont entretenus par téléphone jeudi avec le président russe Vladimir Poutine pour lui demander de contribuer à faire cesser les combats dans la province syrienne d’Idlib, où ils craignent une grave crise humanitaire.

“L’éventualité d’organiser un sommet est en cours de discussion. Il n’y a aucune décision ferme à ce sujet pour l’instant. (Mais) si les quatre dirigeants le jugent nécessaire, nous n’excluons pas la possibilité d’une telle rencontre”, a dit Dmitri Peskov à la presse.

Syrie: L’armée française détruit de tunnels pour montrer qu’elle existe !

Syrie:  L’armée française détruit de tunnels pour montrer qu’elle existe !

 

 

Macron n’a guère apprécié d’avoir été mis complètement hors jeu par les États-Unis dans l’opération qui a conduit à la neutralisation et à la mort du chef de Daesh. Jusque-là en effet Macron et son ministre de la défense avaient réussi à donner l’illusion que la France joue un rôle fondamental au Levant dans le cadre de l’alliance. Force est de constater que la France n’a toujours joué qu’un rôle très marginal se contentant de quelques frappes. Le grand vide de la stratégie et de la présence française à été révélée lorsque les États-Unis ont décidé brusquement d’abandonner les kurdes alors qu’ils avaient constitué une force, elle réelle est très opérationnelle contre les terroristes islamistes. Macron et son ministre de la défense se sont contentés d’apporter leur soutien moral aux kurdes mais aussitôt indiqué que la France ne disposait d’aucun moyen pour empêcher les Turcs de liquider les kurdes en Syrie. Nous disposons seulement de quelques centaines d’hommes à même indiqué l’autorité militaire comme pour s’excuser du lâchage  des kurdes. Trump a largement exploité médiatiquement et politiquement la mort de l’ancien chef de Daesh. Du coup ,Macon en mal existentiel militairement, vient de demander à l’armée d’effectuer quelques raids sur des tunnels le plus souvent vides et précédemment utilisés par des terroristes. La presse évidemment a repris brut de brut cette information. Une manière pour Macron de montrer qu’au Levant la France est toujours présente, pour faire du vent sans doute mais pas pour soutenir les kurdes abandonnés par les occidentaux. Des Rafale de l’armée française ont donc bombardé et détruit jeudi des caches de Daech dans le nord-est de l’Irak dans le cadre de l’opération “Chammal”, a annoncé vendredi le ministère des Armées.

“L’objectif était de détruire plusieurs tunnels utilisés par Daech comme base arrière pour ses actions et de dégrader ses capacités logistiques et militaires dans cette région”, explique piteusement le ministère dans un communiqué.

La France n’avait plus mené de frappes aériennes en Irak depuis que les Etats-Unis ont annoncé le retrait unilatéral leurs troupes du nord de la Syrie, ébranlant la coalition internationale à laquelle participe la France, les sorties des Rafale étant surtout destinées au renseignement et à l’affichage  politique de Macron.

Syrie : « La fin de l’OTAN » ? (Jean-Yves Le Drian)

Syrie : « La fin de l’OTAN » ? (Jean-Yves Le Drian)

 

Le  ministre de la défense adopte la posture de Macron qui consiste à accuser les  autres et à s’exonérer de responsabilité à bon compte. Par vraiment une attitude diplomatique très constructive. Pour preuve, c’est à Poutine qu’il faut maintenant s’en remettre pour les conflits du proche et du moyen orient. C’est le retrait brutal des américains en Syrie qui justifie les critiques de Le Drian  rendant compte au Sénat. «  Les Américains ont renoncé à assurer la sécurité collective. Cela pose la question du lien transatlantique », a jugé le ministre des Affaires étrangères. Cette offensive turque met la sécurité de la France et de l’Europe en jeu, va-t-il rappelé. Un constat qui acte en fait une certaine fin de l’OTAN, d’autant que la Turquie qui en fait partie a voulu faire la police en Syrie.

« Concernant le manque d’anticipation par les Européens et la France de cette évolution, il faut avoir conscience que nous avions reçu des assurances des États-Unis. Il y a eu un revirement soudain qu’il était difficile d’anticiper », a souligné Jean-Yves le Drian, qui était interrogé sur le manque d’anticipation de l’Europe.

 

Que s’est-il exactement passé ? Selon Jean-Yves Le Drian, le président Erdogan a averti au cours d’un entretien téléphonique le 6 octobre, le président Trump de ce qu’il comptait faire, à savoir engager une offensive dans le Nord-Est syrien. Le président turc lui a demandé son soutien. « Le président américain a indiqué qu’il n’approuvait pas cette offensive, mais qu’il ne s’opposerait pas à ses plans et, le lendemain, il a ordonné à une cinquantaine de soldats présents sur la zone de se retirer, laissant l’opportunité aux forces turques d’entrer sur le territoire syrien, trois jours plus tard, le 9 octobre, et de le faire sans prendre le risque de menacer la sécurité de soldats américains. C’est ainsi que l’offensive a commencé », a raconté le ministre des Affaires étrangères. Un habillage de histoire car en réalité il y a déjà au moins un an qu’on sait que les Etats-Unis vont se retirer de Syrie. L’Europe bien sûr a failli mais la France aussi.

« Le président Trump a choisi le retrait, et cette décision a été annoncée, sans aucune coordination avec la coalition dimanche [le 13 octobre, ndlr] à la télévision américaine par le ministre de la défense américain. Voilà la réalité de ce qui s’est passé », a poursuivi Jean-Yves Le Drian qui oublie évidemment ce qui était prévisible depuis un an. Renvoyer la seule responsabilité aux américains et un peu court : «Le président Trump et le président Erdogan portent la responsabilité de ce qui est, in fine, une victoire des Turcs, Russes et Iraniens, amenés à se partager le Nord-Est selon une forme qui reste à déterminer », a fait observer Jean-Yves Le Drian.

En fait le Drian fait surtout des constats et ne propose rien et de façon un peu naïve déclare « C’est évidemment un tournant majeur dans le conflit syrien, et il conviendra d’en apprécier les conséquences, y compris sur le plan politique », a-t-il conclu. Ce qui pose « la question du lien transatlantique », a estimé le ministre.

Il serait en effet temps de s’apercevoir que l’OTAN dans sa formule actuelle n’est plus opérationnelle et qu’il faudra autre chose que des constats pour suppléer aux carences et contradictions de l’ancienne alliance atlantique.

De manière générale, en France et tous territoires confondus, c’est Orange qui offre les meilleurs débits et la plus grande qualité de service. Selon l’Arcep, l’opérateur historique est « en tête, Bouygues Telecom tend à s’affirmer comme deuxième opérateur de qualité, SFR progresse ». Quant à Free, l’opérateur de Xavier Niel « s’améliore fortement mais reste sensiblement en retrait ».

 

Syrie : Macron se raccroche maintenant à Poutine !

Syrie : Macron se raccroche maintenant à Poutine !

 

Au plan international comme national, Macron ne cesse d’ajouter des contradictions aux contradictions au point d’être en froid avec la plupart des grands leaders mondiaux ; les amours de Macron avec Trump aussi spectaculaires que ridicules n’ont pas duré longtemps ; A plusieurs reprises Trump  a renvoyé macron à son statut de nation marginale. Le dernier épisode de la Syrie montre que les Etats Unis décident seuls en fonction de leurs propres intérêts faisant au passage éclater l’OTAN. Pour parler clair,  la France ne peut guère compter sur l’OTAN au proche et moyen orient. Observons que le recul pris par les Etats Unis a commencé avec Obama même s’il a été amplifié par Trump. Macron n’a aucune prise sur Trump et pas davantage sur Assad ou sur Erdogan. Cela d’autant plus que Macron ne peut s’empêcher de se monter inutilement condescendant voire méprisant vis-à-vis des responsables internationaux qui ne sont pas de son avis. Les forces française qu’on nous a tant vanté sont quasi inexistantes en Syrie en tout cas non opérationnelles. Du coup Macron se retourne vers son ancien ennemi Poutine qui lui a les moyens d’intervenir pour d’abord stopper l’avancée turque en Syrie et éviter un embrasement général de la région

La Russie, alliée du président syrien Bachar el Assad, négocie à la fois avec les Kurdes et avec Ankara la reprise en main de la zone frontalière syro-kurde par les forces de Damas. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se sont entendus sur la nécessité de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Syrie.

 

Syrie: Macron parle mais ne peut rien

Syrie: Macron parle mais ne peut rien

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L’affaire de L’offensive militaire de la Turquie dans le nord-est de la Syrie contre les alliés kurdes de la coalition anti-Etat islamique laissera des traces. D’abord parce que cela signifie l’éclatement de OTAN et que le bouclier américain devient illusoire. Ensuite parce que l’Europe et la France sont complètement impuissantes.  Pour compenser cet immobilisme, Macron parle, parle. , C’est une “faute lourde” de l’Occident et de l’Otan, a estimé vendredi Emmanuel Macron, épinglant au passage la “folie” d’Ankara qui sera “complice” en cas de résurgence de l’EI.

“Je considère que ce qui s’est passé depuis plusieurs jours est une faute lourde de l’Occident et de l’Otan dans la région et cela affaiblit notre crédibilité pour trouver des partenaires sur le terrain qui se battront à nos côtés en pensant qu’ils sont protégés durablement et ça interroge aussi le fonctionnement de l’Otan”, va-t-il dit.

“Il est important de nous réunir et nous coordonner entre les trois Européens et la Turquie”, a-t-t-il ajouté. “Il faut essayer de voir où la Turquie veut aller et comment la ramener à des positions plus raisonnables qui permettent d’articuler sa sécurité intérieure avec le respect de nos agendas et la juste solidarité qu’il y a au sein de l’Otan”.

“Je ne peux que constater aujourd’hui dans la région que ceux qui sortent gagnants, par la loi du plus fort, c’est la Turquie, la Russie et l’Iran, je ne suis pas sûre que c’était l’élément stratégique le plus pertinent pour l’Europe et les Etats-Unis”, va-t-il estimé. “C’est une folie de faire ce que les Turcs sont en train de faire”. Un constat juste sans doute mais qui démontre l’impuissance totale de l’UE comme de la France. Et la nécessité de revoir sérieusement la stratégie de défense.

Syrie: Un cessez-le-feu utile mais pour quoi faire ?

Un cessez-le-feu utile mais pour quoi faire ?

 

Le cessez- le feu constitue évidemment un bonne nouvelle, il convient de s’en réjouir a condition évidemment cela favorise un processus de paix. Or rien n’est sûr dans ce domaine. Puisque c’est un délai pour imposer  aux miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) de se retirer. Il ne s’agit pas d’un accord de cessez le feu entre les belligérants du terrain mais un accord entre les Etats-Unis et Erdogan. En gros, il est demandé aux forces kurdes d’abdiquer purement et simplement. Une hypothèse éventuellement envisageable avec des contreparties en termes d’autonomie et après des négociations directes avec la Syrie et/ou la Turquie. En fait, cet accord, encore une fois utile, vise surtout à répondre aux interrogations des opposants à Trump sur le sujet tant chez les démocrates que chez les républicains. L’instrumentalisation par Trump de ce cesse- le-feu est bien sûr ridicule quand il affirme  que cet accord allait “sauver des millions de vies”.

Offensive en Syrie: pour Erdogan, un objectif de politique intérieure

Offensive en Syrie: pour Erdogan, un objectif de politique intérieure

 

Il est peu probable que l’offensive turque en direction des Kurdes soit stoppée. En effet, il ne s’agit pas tellement d’un problème de gestion militaire mais plus simplement d’une question de survie électorale pour Erdogan. Ce dernier ne cesse de perdre des places dans l’opinion publique, il a même perdu Istanbul. Il s’appuie donc sur le nationalisme très fort en Turquie pour faire oublier les turpitudes de sa gestion tant dans les dimensions économiques que démocratiques. Une sorte de détournement de préoccupations des turcs par ailleurs minés par un reflexe nationaliste exacerbé. L’affaire des Kurdes est une opération de survie politique pour Erdogan.

Six jours après le début de l’offensive destinée à éloigner de la frontière les Kurdes de la milice des Unités de protection du peuple (YPG), Recep Tayyip Erdogan ne compte donc pas céder. Le président turc a catégoriquement écartéune proposition américaine d’intervenir pour un cessez-l e-feu dans le nord de la Syrie, mardi dans des déclarations au quotidien Hurriyet.

« (Les Américains) nous disent de ‘déclarer un cessez-le-feu’. Nous ne pourrons jamais déclarer un cessez-le-feu » tant que la Turquie n’aura pas chassé « l’organisation terroriste » de la frontière, a-t-il déclaré à des journalistes dans l’avion qui le ramenait d’Azerbaïdjan.

Cette interview est publiée deux jours avant une rencontre entre Mike Pence et Recep Tayyip Erdogan, programmée jeudi avec l’objectif affiché pour les Etats-Unis d’obtenir un « cessez-le-feu immédiat » dans le nord de la Syrie. Le vice-président américain devrait  »réaffirmera l’engagement de Donald Trump à maintenir les sanctions économiques punitives visant la Turquie tant qu’une solution n’aura pas été trouvée ».

« Ils exercent des pressions sur nous pour que nous arrêtions l’opération. Nous avons un objectif clair. Nous ne sommes pas préoccupés par les sanctions », a encore réagi Recep Tayyip Erdogan dans son interview.

Bien que considérées comme « terroristes » par Ankara, les milices kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) sont des alliées de l’Occident dans la lutte contre les jihadistes de Daesh, d’où le tollé international suscité par l’offensive turque.

Syrie : chasse aux terroristes ou aux kurdes ?

Syrie : chasse aux terroristes ou aux kurdes ?

La Turquie avec l’aide  de la Russie s’apprête à opérer une grande opération de nettoyage officiellement vis-à-vis des terroristes mais qui pourrait bien tout autant viser les kurdes (lesquels ont évidemment lutté avec efficacité contre les terroristes islamistes). Une opération qui sera facilitée par le faite que les États-Unis ont décidé de retirer des troupes dans cette région.

Cette décision laisse en tout cas craindre le pire pour les combattants kurdes, alliés des Etats-Unis mais considérés comme des « terroristes » par la Turquie. Leur rôle a été crucial dans le succès militaire contre le groupe Etat islamique. Sur son compte Twitter, la coalition arabo-kurde des Forces démocratiques syriennes (FDS) s’est d’ailleurs élevée contre la décision américaine et la possible intervention militaire turque. Ces décisions risquent de « remettre en cause le succès obtenu contre l’EI », de faire de la Syrie  »une zone de conflit permanent » et d’entraîner un « retour des chefs de l’EI », a-t-elle mis en garde. Au fait que fait l’union européenne ?

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